Tag: assurances

  • Le système de santé en Roumanie

    Le système de santé en Roumanie

    Le système sanitaire roumain, que beaucoup de spécialistes déclarent comme patient en mort clinique, par, est une source continuelle de mécontentements et de frustrations. Les malades accusent l’état précaire des hôpitaux, le manque de médicaments, l’octroi de l’acte médical contre les dessous-de-table coutumiers, bien des fois plus importants que les sommes, non moins importantes, qu’ils ont déjà acquittées en tant qu’assurés.

    A leur tour, les médecins réclament le sous-financement du système, qui se reflète dans le manque d’équipement, l’insuffisance du personnel et les salaires bas. Très actif lorsqu’il s’agissait de défendre ses confrères, l’ancien président du Collège des médecins, Vasile Astărăstoaie, entre temps condamné pour corruption, affirmait que le revenu d’un médecin de Roumanie est de 400 euros environ, alors qu’au Danemark, il dépasse 8000. Et que, à cause des petits salaires, plus de 20.000 médecins ont quitté le pays ces dernières années.

    Le ministre actuel de la Santé, le social-démocrate Nicolae Bănicioiu, lui-même médecin, a lancé un paquet de propositions pour assurer le nombre nécessaire de spécialistes pour les gardes dans les hôpitaux, dans les conditions de l’exode du personnel de spécialité à l’étranger. Il a demandé, lundi, le soutien du Parlement pour adopter un projet de loi élaboré par le gouvernement en ce sens. Nicolae Bănicioiu : : « Il s’agit d’une majoration des revenus des médecins. C’est vrai, le système est repensé, par l’octroi de facilités et, pratiquement, par la possibilité de rémunération supplémentaire par des prestations dans un hôpital public pour des patients privés. »

    Pour les gardes faites par les médecins les jours non ouvrables et fériés, un bonus allant jusqu’à 100% est accordé, rappelle le ministre. Afin d’assurer la continuité des gardes, il propose d’inclure dans ce système les médecins internes dès leur 3e année, sous la surveillance d’un médecin spécialiste. Les libéraux, d’opposition, ne croient pas à la faisabilité de ce projet.

    Le député Horia Cristian (PNL) : « Je pense que cela est inconcevable, parce que le système de formation est très faible – et c’est un euphémisme. Enfin, je crois que le problème est complexe et qu’il présuppose une vision, une discussion ample, censée comprendre des mesures complexes. »

    Le scepticisme de l’opposition est partagé par une grande partie de l’opinion publique, surtout après le chaos engendré, en début du mois, par l’introduction de l’obligation de la carte de santé (soit la carte Vitale roumaine). Toute présence chez le médecin traitant, à l’hôpital ou à la pharmacie peut être remboursée uniquement sur présentation de la carte. A défaut, une attestation spéciale de la Caisse nationale d’assurances maladie est nécessaire.

    Les personnes non assurées bénéficient du paquet minimum de services médicaux, et les services d’urgence sont accordés sans que l’utilisation de la carte soient nécessaire. Au moment de l’entrée en vigueur de la loi, des centaines de milliers d’assurés n’avaient pas reçu leur carte, et le système informatique n’a pas fonctionné les premiers jours. (trad. Ligia Mihaiescu)

  • A la une de la presse roumaine – 29.04.2015

    A la une de la presse roumaine – 29.04.2015

    Les journaux roumains se penchent aujourd’hui sur la grève que déclencheront jeudi les fonctionnaires roumains et sur la majoration des recettes budgétaire suite à la compagne de contrôles du fisc. Entre temps, le volume des investissements publics poursuit sa chute libre et les procureurs anti-corruption ont ouvert un dossier visant des responsables de la société Metrorex. Enfin les garagistes annoncent eux-aussi des protestations à Bucarest en raison du conflit qui les oppose aux assureurs.

  • Le système roumain d’assurance maladie

    Le système roumain d’assurance maladie

    En Roumanie, les soins de santé fonctionnent généralement en régime public. Bien que de nombreux cabinets médicaux, cliniques et même hôpitaux privés aient été ouverts ces dernières années, ils sont financés, eux aussi, pour la plupart, par le système d’assurance maladie public. Cela revient à dire que les employeurs et les salariés y versent un certain quota de leurs revenus; les fonds ainsi collectés sont gérés par la Caisse nationale d’assurance maladie.



    Ce quota — qui est de 5,2% pour l’employeur et de 5,5% pour le salarié — assure le paiement intégral d’un paquet de services médicaux de base et des urgences. Les Roumains peuvent se procurer parallèlement d’autres services médicaux, en choisissant de cotiser à un système privé d’assurance maladie, sans qu’ils puissent pour autant renoncer au public. Combien de Roumains souscrivent à une assurance privée ? Une étude GFK Roumanie montre que 93% des Roumains ont souscrit uniquement à l’assurance maladie publique.



    Ana Maria Drăgănică, gérant de compte de la compagnie, explique: « La grande majorité de la population bénéficient d’une assurance maladie dans le système public de santé. 2% seulement des personnes interrogées déclarent être abonnées à une clinique privée. Dans ce cas, soit elles paient intégralement l’abonnement, soit l’employeur y contribue. Et ce sont toujours 2% des Roumains à avoir souscrit à une assurance de santé privée. Donc, 4% seulement de la population ont recours au système médical privé. »



    Nous avons demandé à une assurée du système public pourquoi elle ne souscrivait qu’à une telle assurance maladie: «Parce que c’est obligatoire. Si j’avais pu, j’aurais choisi le système privé, mais il aurait fallu que ce l’un ou l’autre, pas les deux, comme à présent : à part la cotisation au système public, on doit payer la cotisation au système privé. Moi, j’aurais choisi le système privé car l’accès aux services médicaux est plus facile. On peut appeler, fixer un rendez-vous pour une consultation. A part ça, je trouve que dans le système privé les cabinets médicaux sont plus modernes, dotés de nouvelles technologies, ce qui n’est pas le cas dans le système public. »



    Les analystes du système de santé de Roumanie expliquent, eux, dans d’autres termes la réticence des patients à souscrire à une assurance maladie privée, qu’ils lient plutôt à des facteurs économiques et à une certaine vision du rôle de l’Etat. Nous passons le micro au médecin Gabriel Diaconu : « Le système de santé de Roumanie détient une sorte de monopole, le marché des assurances maladie étant dominé par l’Etat par le biais des lois. Théoriquement, rien n’entrave le marché des assurances privées, pourtant, la présence des assureurs privés est plutôt réduite, car limitée par l’offre de l’Etat ; celui-ci estime — au niveau du discours public — que la santé est une question qui lui incombe et qu’elle ne doit pas être une source de profit. Autrement dit, l’Etat social investit et redistribue une richesse qu’il accumule par les contributions de la population. »



    Une chose est sûre : la plupart des Roumains ne veulent pas ou ne peuvent pas payer deux assurances médicales — l’une publique, l’autre privée. S’y ajoute leur perception des différences de coûts entre les deux systèmes. Lorsqu’on lui a demandé si une assurance privée lui coûterait davantage qu’une assurance publique, sans avoir fait des calculs, notre interlocutrice de tout à l’heure pense que : « Le système privé semble plus cher que le public. »



    Pour ce qui est des coûts, les choses se compliquent, en raison des paiements informels — l’argent ou les cadeaux que le patient offre au personnel de la santé pour s’assurer de la qualité des soins. Ce à quoi s’ajoute la mentalité du patient roumain. Gabriel Diaconu : « Consulter un médecin est une question de nécessité et non pas une question de santé. Nécessité veut dire des douleurs insupportables que l’on n’arrive pas à atténuer par le traitement recommandé par des amis ou des pharmaciens. Il s’agit là d’une éducation précaire des gens, qui ne prévoient jamais un budget pour leur santé et qui ne pensent jamais à leur santé de manière proactive. Pourtant, si l’on additionnait les paiements informels offerts au chirurgien pour une intervention en cas d’appendicite, par exemple, et tous les autres coûts liés au fait de s’être absenté du travail, la somme obtenue dépasserait celle que l’on aurait payée à un assureur privé. Un autre facteur s’y ajoute : la proximité. Dans les régions, les gens disposaient d’un réseau de proximité qui incluait le médecin traitant, celui de l’hôpital départemental qu’ils connaissaient. Mais la réalité a changé ces derniers temps aussi à cause de la migration des médecins.”



    L’étude de l’agence GFK ne prend pas en compte un autre aspect. Beaucoup de Roumains ont recours aux cabinets médicaux privés où ils paient les consultations directement à la caisse et non pas par le biais d’une assurance ou d’un abonnement. Gabriel Diaconu: « Les personnes qui se rendent à une clinique privée le font comme s’il s’agissait d’un hypermarché de services médicaux. Ils viennent demander des analyses de laboratoires sans demander l’avis d’un médecin. Or, dans le système public, la procédure dit que le médecin traitant envoie le patient consulter un spécialiste. »



    Parmi les personnes interrogées dans le cadre de l’étude mentionnée, on peut déceler une autre catégorie. Ana-Maria Drăgănică, gérant de compte de la compagnie, nous en parle : « Plus de 15% des personnes interrogées âgées de 18 à 34 ans ne bénéficient d’aucun type d’assurance maladie. Leur situation est extrêmement délicate et constitue un signal d’alarme pour les deux systèmes d’assurance — public et privé. »



    Ces personnes font-elles partie de ceux qui vont payer directement la facture aux caisses des cabinets médicaux privés ? Le médecin Gabriel Diaconu n’est pas sûr : « Je ne le pense pas, car ces zones à déficit d’assurances publiques sont très pauvres, ont un taux de chômage élevé et un taux de mortalité prématuré élevé. Pour ces gens-là, ni le système des assurances publiques, ni celui des assurances privées n’ont trouvé une solution. »



    Prévue à plusieurs reprises et de différentes façons, en fonction de la vision sociale des gouvernements au pouvoir à Bucarest ces dernières années, la réforme de l’assurance maladie attend encore sa forme définitive.

  • A la Une de la presse roumaine 15.05.2014

    A la Une de la presse roumaine 15.05.2014

    Un nouveau tremblement secoue le marché des assurances de Roumanie. Par ailleurs, à partir du 1er juin, les Roumains seront obligés à se rendre périodiquement chez le médecin. Enfin le dossier «Ukraine» ne saurait manquer aujourd’hui non plus dans la presse roumaine.


  • A la Une de la presse roumaine 25.04.2014

    A la Une de la presse roumaine 25.04.2014

    La presse roumaine du jour se penche sur les dernières modifications apportées par les parlementaires roumains à la loi de ladministration locale, de même que sur de fausses interventions chirurgicales esthétiques couvertes sous des faux diagnostiques et, donc, remboursées par les assurances maladie ou encore sur les félicitations adressées par des responsables dONGs à la Fédération de Russie pour lannexion de la Crimée.


  • Finances et assurances

    Finances et assurances

    Séisme au niveau du marché roumain des assurances. ASTRA, la plus grande société du domaine en Roumanie a été placé lundi sous administration spéciale. Cette mesure a été décidée par l’Autorité de Surveillance Financière après avoir dépisté des irrégularités à la suite d’un contrôle.



    Dans un pays où, par exemple, le risque sismique est grand si un tremblement puissant arrive, ceux qui avaient contracté une assurance pour leur maison chez ASTRA ne recevraient pas des dédommagements décents car la compagnie a sous-éstimé les dommages à payer constituant, semble-t-il, des réserves obligatoires de 40% moindres que le nécessaire. La situation est d’autant plus grave qu’ASTRA a 3 millions de clients dont 2 millions ont conclu des polices d’assurance de leur habitation. Pour redresser la société du point de vue financier , un apport de capital significatif étant nécessaire, l’Autorité de Surveillance Financière a, par conséquent, décidé de la placer sous administration spéciale. Pour cette période, ASTRA ne pourra pas, entre autres, investir en valeurs mobiliers ou immobiliers.



    On va, en même temps, accélérer la procédure de récupération des emprunts accordés à l’intérieur du groupe, emprunts évalués à 110 millions de lei(quelques 2,5 millions d’euros) et interdire l’octroi de nouveaux emprunts. Le président de l’Autorité, Dan Radu Rusanu, a tenu apaiser les assurés précisant que ceux-ci n’auraient pas à souffrir:”Toutes les polices d’assurance émis par la Société d’Assurances ASTRA demeurent valables depuis le moment de leur émission jusqu’à leur échéance. La Société ASTRA sera obligée d’honorer de ses propres disponibilités financières présentes ou résultant de l’administration spéciale toutes les demandes découlant des polices d’assurance. »



    L’homme d’affaires Dan Adamescu qui contrôle ASTRA a qualifié la mesure de l’Autorité de Surveillance Financière d’instituer l’administration spéciale de la compagnie d’assurances de « coup en style mafieux ».



    « Je ne pense pas avoir rencontré une telle chose dans les annales de l’industrie des assurances» – a souligné Dan Adamescu en précisant qu’il allait demander en justice l’annulation de cette décision. Il y a des voix qui disent qu’une telle décision vient de l’intention de couvrir un autre scandale lié aux grands salaires de l’Autorité de Surveillance Financière.



    Le président Dan Radu Rusanu a tenu préciser qu’il allait proposer la baisse à la moitié de ces salaires. Autrement dire, si en 2012 le président de l’Autorité avait un salaire mensuel de 14 milliers d’euros (par rapport aux quelques 500 euros d’un salaire net moyen), en 2014 celui-ci pourrait baisser à 7 milliers d’euros. Récemment, l’Association des Utilisateurs Roumains de Services Financiers a demandé une enquête parlementaire sur la politique de ressources humaines de l’Autorité de Surveillance Financière à la suite des informations publiés par les médias selon lesquelles un nombre important de ses employés seraient de proches parents des politiciens de haut rang de Roumanie. ..(trad.: Costin Grigore)

  • Le marché roumain des assurances

    Le marché roumain des assurances

    La marché roumain des assurances a connu une croissance de 3,16% pendant les six premiers mois de cette année par rapport à la même période de l’année précédente à hauteur de 4,3 milliards de lei ( quelques 970 millions d’euros). En même temps les dédommagements versés par les assureurs ont diminué de 1,2% jusqu’à 2,5 milliards de lei(560 de millions de lei) selon les statistiques de l’Autorité de Surveillance Financière.



    Plus précisément, le marché des assurances générales a eu une croissance de 3,7% à hauteur de 3,4 milliards de lei(764 millions d’euros) tandis que les suscriptions des polices d’assurance vie ont progressé de 1% à hauteur de 866 millions de lei(206 millions d’euros). Pendant la période concernée 38 sociétés d’assurances ont été actives sur le marché roumain dont 20 étaient actives seulement dans le domaine des assurances générales, 10 assureurs n’ont pratiqué que des assurances vie et 8 assureurs ont pratiqué les deux.



    Radu Soviani, porte parole de l’Autorité de Surveillance Financière confirme: «Le marché des assurances est moins développé par rapport au nécessaire et en comparaison avec le système bancaire. En matière de marché des assurances en Roumanie, celui-ci totalise quelques 2% du PIB tandis que dans d’autres pays de l’Union Européenne ce niveau monte vers 7,8,et, même, 10% de leur PIB. Donc, puisque c’est un petit marché, son potentiel de croissance est particulièrement important. Ensuite, dans le domaine des assurances il n’y a eu pas les mêmes excès que dans le cas du système bancaire et, en ce sens, les auditeurs se rappellent combien il était facile, en apparence, d’obtenir un crédit pendant la période de boom économique et combien il est difficile de rembourser ce crédit à partir du moment où les conditions étaient devenues défavorables compte tenu de la dépréciation du taux de change, de la hausse des taux d’intérêt pour la devise nationale. Donc, compte tenu d’un marché réduit des assurances, la chute n’a pas été aussi spectaculaire que dans le secteur bancaire et le réviriment, sur la toile de fond d’un développement en dessous du potentiel, a des chances accrues vis-à-vis du système bancaire. Même si cette croissance a enregistré 3,16% pendant les 6 premiers mois de l’année vis-à-vis du premier semestre de l’année précédente. En dépit du fait que nous parlons du meilleur premier semestre du marché des assurances des derniers trois ans, nous sommes, néanmoins, loin du niveau de pointe atteint pendant le boom économique. »



    « Nous nous trouvons à un écart de 8% du point de vue des primes du marché des assurances vis-à-vis du meilleur premier semestre jamais enregistré en Roumanie, celui de 2008 » – ajoute Radu Soviani. Quant aux résultats de 2012, le marché des assurances a enregistré des manques à gagner moindres pour la septième année de suite. Ces pertes ont totalisé quelques 322 millions de lei(quelques 72 millions d’euros) ce qui équivaut à une perte de 1,3% vis-à-vis des pertes enregistrées en 2011. 2005 a été, d’ailleurs, la dernière année lorsque les assureurs roumains ont enregistré des profits. Depuis quelque années, on perçoit en Roumanie l’ainsi dite assurance obligatoire des logements , seulement celle-ci n’est effective que pour quelques 400 000 logements, tandis que pour d’autres 4 millions, on a conclu des polices facultatives compte tenu du fait qu’en Roumanie on a recensé quelques 8,5 millions de logements.



    La police d’assurance obligatoire pour les maisons en torchis n’est que de 10 euros par an et pour les autres types de logements, la valeur de la police annuelle est de 20 euros , cette assurance couvrant des risques se montant à 10 000 , respectivement 20 000 euros.



    Voici les propos de Radu Soviani : « De notre point de vue, l’assurance des logements est obligatoire et doit demeurer ainsi, même pour les logements en torchis car si nous parlons du prix d’une telle assurance pour une maison en torchis, ce prix n’est que de 10 euros par an. Ce n’est pas une grosse somme par rapport aux risques couverts par cette police obligatoire. 10 euros par an couvrent des dégâts potentiels de 10 000 euros au cas d’inondations, de glissements de terrain ou d’autres calamités naturels. Le processus de conclusion de ces polices obligatoires va augmenter de façon significative puisque à partir du mois d’août, l’Autorité des Surveillance Financière a adopté les normes d’application de la loi modifiée concernant les assurances obligatoires et, pratiquement, le marché en question bénéficie maintenant de plusieurs facilités visant cette assurance obligatoire. Au fur et à mesure que les gens conscientisent , d’une part, les risques auxquels ils sont soumis par la force des choses et, d’autre part, des sanctions qu’ils courent en ignorant cette assurance obligatoire, je suis persuadé que le niveau de couverture va augmenter. »



    Le marché des assurances en Roumanie comprend des sociétés connues à l’échelon international telles ALLIANZ, AXA, GENERALI, GOTHAER, GRAVE, GROUPAMA, ING, METLIFE, UNIQUA, SIGNAL IDUNA ou VIENNA INSURANCE GROUP…(trad. : Costin Grigore)