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  • Comment se protéger des cyberattaques ?

    Comment se protéger des cyberattaques ?

    Trois années plus tôt, une photo prise au coucher de soleil, dans le désert d’Arabie Saoudite, a été plébiscité comme la meilleure image de l’année par la National Geographic. Prise de haut, l’image montrait des chameaux sous la forme de petites lignes blanches, alors que le contour des chameaux était formé par les ombres chinois qu’ils projetaient sur le sable. La métaphore : l’on vit à l’ère des illusions, où seules les ombres donnent le contour de la réalité, alors que l’image concrète de cette dernière, l’image des chameaux en l’occurrence, passe totalement inaperçue.

     

    Des choses qui passent inaperçues

     

    Maria Manuela Catrina, directrice adjointe au Directora national pour la cybersécurité, fait appel à cette image métaphorique lorsqu’elle explique combien certaines choses essentielles passent inaperçues en matière de cybersécurité.

     

    Maria Manuela Catrina: « Vous savez, il arrive à ce que les systèmes de cybersécurité détectent en temps réel un changement de comportement dans le réseau, et préviennent l’élément humain qui va alors regarder de près l’origine du dysfonctionnement. Comme lorsqu’on regarde le désert à longueur de journées. Cela n’a l’air de rien d’abord, c’est le désert. Puis, lorsqu’on s’y habitue, l’on remarque le moindre changement, produit par le vent qui souffle par exemple. Parfois, il n’y a pas de vent dans le désert. Et quelque chose s’y passe malgré tout. Et alors on s’y penche là-dessus, l’on essaye de comprendre les tenants et les aboutissants du changement que l’on observe, et l’on tente d’y remédier. Mais ce n’est pas une mince affaire, car le volume d’information, le volume de données traitées est énorme. »

     

    25 000 cyberattaques par jour en Roumanie

     

    Selon des données récentes, la Roumanie affronte tous les jours près de 25.000 cyberattaques, chiffre en forte croissance depuis 2022, tant en termes de nombre qu’en termes de complexité. Au mois de février dernier, une cyberattaque est parvenue à pénétrer le système du parlement de Bucarest, alors que d’autres attaques ont fortement perturbé l’activité des dizaines d’hôpitaux.

    Ioana Stancel, expert en matière de cybersécurité et de santé publique pense qu’il s’est agi pour les pirates informatiques d’une manière de tester les systèmes de cyberdéfense. Un test qui ne manque pas de mettre en danger des données à caractère sensible détenues par les hôpitaux. Et d’ajouter que pour prévenir de tels incidents, il faut impliquer toutes les institutions responsables.

    Ioana  Stancel : « Ceux qui sont responsables de la collecte et du traitement de données, qui assurent la sécurité des réseaux, les administrateurs de réseaux, les institutions publiques, les organisations qui communiquent avec les institutions publiques devraient organiser le passage des données à travers des filtres censés assurer la sécurité des données véhiculées ».

     

    Quelles données sont les plus vulnérables? 

     

    Et Ioana Stăncel vise tout d’abord les données à caractère sensible, à caractère médical, qui risquent de mettre en danger des personnages publics, devenues de la sorte vulnérables aux tentatives de chantage.

     

    Ioana Stăncel : « C’est grave, car ces attaques nous ont montré la vulnérabilité de notre réseau hospitalier. Et à partir de là, l’on coure plusieurs types de risques, depuis la modification criminelle des prescriptions médicales, avec des conséquences que l’on peut deviner et qui peuvent être fatales pour certains patients, et jusqu’à l’immixtion dans le système de facturation, qui peut engranger des frais conséquents de la part de l’Etat ».   

     

    Comment peut-on se prémunir face aux cyberattaques ? 

     

    Maria Manuela Catrina tente une réponse :

     

    « Installer déjà un programme de protection contre les virus sur votre ordinateur et sur votre téléphone portable. Il y a des versions gratuites, et c’est déjà ça. Ces programmes sont capables de vous protéger de pas mal de problèmes. Car l’on est quelquefois pressé ou que l’on ne fait pas attention, et l’on ouvre des documents ou de liens compromis et l’on ouvre la porte aux virus. Ensuite, pensez que l’on rend publics énormément d’éléments sur notre personne. Or, la plupart de ces pirates informatiques dressent au préalable le portrait de la victime, font de l’ingénierie sociale, avant de tenter de soustraire nos données personnelles. Si un opérateur vous appelle se présentant de la part de votre compagnie d’électricité pour vous solliciter les données reprises sur votre carte d’identité, réfléchissez un peu, cela n’a pas de sens. La compagnie en question devrait détenir déjà ces données. Il faut se fier au bon sens, réfléchir à ce que l’on fait sur les réseaux et en dehors. »   

      

    Une autre astuce est de ne jamais se connecter à un réseau Wi-Fi public, dans un hôtel par exemple, sans se connecter à une passerelle VPN. Bien sécuriser également son réseau à la maison, en changeant régulièrement les paroles d’accès et en prenant soin de protéger tous les appareils connectés, y compris l’électroménager ou les jouets des enfants, ajoute Maria Manuela Catrina, directrice adjointe au Directorat national pour la cybersécurité.  (Trad.  Ionut Jugureanu)

  • 11.10.2023 (mise à jour)

    11.10.2023 (mise à jour)

    Visite – Dans le cadre des pourparlers avec son homologue hongroise, Katalin Novak, mercredi à Budapest, le président roumain, Klaus Iohannis a exprimé la disponibilité totale des autorités roumaines d’agir pour consolider le dialogue et la coopération bilatérale. Bucarest cherche que ce dialogue ait une dynamique positive, de développement et d’approfondissement, dans l’intérêt de tous les citoyens des deux Etats, quelle que soit leur origine ethnique, a-t-il précisé. Dans ce contexte, le chef de l’Etat roumain a souligné que les personnes qui appartiennent aux minorités nationales contribuaient à la création et à la consolidation de ponts entre l’Etat dont elles sont citoyennes et l’Etat auxquelles elles s’apparentent. Pour sa part le leader de Budapest, Katalin Novák, a signalé l’intention de la Hongrie d’acheter des quantités supplémentaires de gaz de Roumanie, afin de réduise son dépendance envers la Russie. Elle a soutenu que les projets d’exploitation tels Neptun Deep dans la zone roumaine de la mer Noire devraient être soutenus financièrement par l’UE.

    Israël – La présidente du parlement européen, Roberta Metsola, la cheffe de la Commission, Ursula von der Leyen et le président du Conseil européen Charles Michel, ont fait part de leur solidarité avec Israël et condamné l’attaque terroriste du Hamas mercredi devant le législatif de Bruxelles. Une minute de silence a également été observé à la mémoire des victimes. Pour manifester la solidarité avec le peuple israélien, le ministre britannique des Affaires Etrangères, James Cleverly, s’est rendu en Israël. Parallèlement, le Pape François a affirmé qu’Israël avait le droit et le devoir de répondre aux attaques du Hamas. Le président américain, Joe Biden a déclaré que les Etats Unis restaient près d’Israël et qu’elles offriraient toute l’assistance nécessaire. Le Kremlin a transmis que la Russie était ouverte à jouer un rôle dans la résolution du conflit entre Israël et le groupement islamiste Hamas. Le Roi Abdullah de la Jordanie affirme que la paix au Proche Orient n’existera jamais, sans l’application de la solution de deux Etats et a souligné que les territoires palestiniens occupés étaient la scène d’une escalade grave des actions de violence et d’agression. La création de deux Etats – Israël et Palestine – est une des propositions formulées par les Etats de la Ligue Arabe en tant que solution pour la paix. L’Egypte a annoncé pour sa part qu’il continuait à fournir de l’aide humanitaire à la Bande de Gaza.

    Déclaration – Les deux chambres du Parlement de Bucarest ont adopté ce mercredi une Déclaration commune visant les attaques terroristes perpétrées par le Hamas contre Israël et la population civile. Selon les documents, les parlementaires expriment leur solidarité envers Israël, condamnent fermement les attaques du Hamas, les crimes et les violences contre la population civile et regrettent les victimes de toutes ces actions terroristes. Par ailleurs, l’ambassadeur roumain en Israël, Radu Ioanid, a confirmé que la situation des Roumains vivant sur place est sous contrôle. Il a confirmé recevoir chaque jour, des centaines de demandes de rapatriement opérées à bord des avions de la compagnie nationale Tarom et d’autres compagnies privées. Des équipes du Ministère roumain des Affaires Etrangères se trouvent actuellement à Tel Aviv pour accorder de l’assistance consulaire.

    Tarom – La compagnie aérienne roumaine Tarom a annonce suspendre à partir de jeudi sa course régulière Bucarest-Tel Aviv. En revanche, elle continuera les courses spéciales de rapatriement des Roumains d’Israël. Dans un communiqué rendu public mercredi, la compagnie affirme rester en contact permanent avec les autorités roumaines chargées de gérer la situation provoquée par la guerre en Israël. Tarom était l’une des quelques compagnies aériennes qui continuait à voler vers et depuis Tel Aviv. D’ailleurs, du 7 au 10 octobre, elle a même doublé les vols entre Bucarest et Tel Aviv afin de rapatrier le plus de Roumains possible. Le premier ministre roumain Marcel Ciolacu a estimé que plus de 1 700 Roumains ont été rapatriés jusqu’ici. Il a appelé les Roumains d’éviter les pèlerinages en Israël en cette période.

    Défense – Les drones russes tombés le mois dernier sur le territoire du delta du Danube ont été frappés par la défense antiaérienne ukrainienne et n’ont pas visé le territoire de la Roumanie a affirmé le ministre roumain de la défense, Angel Tîlvăr. Il a été appelé à s’expliquer à ce sujet devant le Parlement par le groupe des sénateurs de l’USR. Ce débat appelé « l’heure du gouvernement » est une procédure qui fait partie du mécanisme de contrôle parlementaire exercé par le législatif à l’adresse du gouvernement. Le ministre Angel Tîlvăr a précisé que les drones ne contenaient pas des éléments de combats actifs, c’est-à-dire des explosifs, et a assuré que la Roumanie, en tant qu’Etat membre de l’OTAN est protégé et ses citoyens n’étaient pas en danger.

    Espagne – L’Espagne est un partenaire stratégique et de confiance de la Roumanie, a affirmé mercredi le premier ministre roumain Marcel Ciolacu, durant la réception organisée à l’occasion de la Fête nationale de l’Espagne. Selon le responsable roumain, les échanges commerciaux bilatéraux entre les deux Etats ont dépassé l’année dernière les 6 milliards d’euros, et cette tendance à la hausse se maintiendra aussi en 2023. Ce qui plus est, le chef de l’exécutif de Bucarest a remercié les autorités espagnoles de l’appui ferme qu’elles accordent à la Roumanie dans ses efforts d’adhérer à l’espace Schengen.

    Chisinau – La cheffe de la Commission
    européenne, Ursula von der Leyen, fera jeudi une visite en République de
    Moldova, pour des pourparlers avec la présidente moldave, Maia Sandu et le
    premier ministre, Dorin Recean, a fait savoir la présidence moldave. Selon
    cette source, les discussions porteront principalement sur la poursuite par
    l’UE du soutien accordé à Chisinau, tout comme sur les progrès enregistrés par
    celui-ci dans ses efforts de rejoindre la communauté européenne. Les autorités
    moldaves se sont proposé de lancer d’ici la fin de l’année les négociations
    d’adhésion à l’UE. Dans une résolution récemment adoptée, le Parlement européen
    recommande à la Commission d’accepter cette démarche.

    Retraites – Le Sénat de Bucarest a accordé mercredi son avis favorable à la modification des régimes spéciaux de retraite, selon les amendements de la Cour constitutionnelle. Le projet sera soumis à la Chambre des députés, la chambre décisionnelle dans cette affaire. Récemment, le premier ministre, Marcel Ciolacu, affirmait que suite aux amendements apportés à cette loi, la Roumanie corrigeait l’anomalie qui permettait à certaines catégories professionnelles de toucher une retraite plus substantielle que le salaire eu. Par ailleurs, le président du Sénat, Nicolae Ciuca, a déclaré que la loi des régimes spéciaux de retraite devra être finalisée au Parlement dans les deux semaines à venir pour que la Roumanie puisse bénéficier de la troisième tranche du financement du PNRR. En août dernier, la Cour Constitutionnelle a décidé de renvoyer au Parlement la loi des régimes spéciaux de retraite après avoir déclaré plusieurs articles comme contraire à la loi.

    Pèlerinage – La ville de Iasi accueille depuis dimanche et jusqu’au 14 octobre, le pèlerinage de la Sainte Parascève dont les reliques sont exposées dans la cour de la Cathédrale métropolitaine de la ville. Jusqu’à présent, plus de 72.000 fidèles ont défilé devant le couffin contenant les reliques.

    Football – La sélection nationale de football de la Roumanie rencontre jeudi, à Budapest, en Hongrie, le Belarus et dimanche, à Bucarest, l’Andorre, dans le cadre des matchs de qualification à l’Euro 2024 qui aura lieu en Allemagne. Après six matchs disputés dans les tours préliminaires au Championnat d’Europe de football, la Roumanie se classe deuxième au sein de sa poule, derrière la Suisse. Les deux équipes premièrement classées seront qualifiées dans le tour final. La dernière participation de la Roumanie à un Championnat européen de football remonte à 2016.

  • 10.10.2022

    10.10.2022

    Ukraine – Plusieurs explosions dues à des attaques aux missiles ont eu lieu ce matin dans la capitale ukrainienne et dans les villes de Lviv, Ternopil et Dnipro. Le ministre roumain des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu, annonce que le personnel de l’ambassade de Roumanie est sain et sauf même si un missile est tombé à moins d’un kilomètre du siège de la mission diplomatique roumaine. Le responsable de Bucarest condamne fermement les attaques aux missiles des forces russes contre des sites civiles du centre de Kiev et dans d’autres villes ukrainiennes, une transgression flagrante du droit humanitaire international qui ont mené à la perte de vies humaines. Par ailleurs, le Conseil national russe de sécurité se réunit aujourd’hui, à l’appel du président Vladimir Poutine après l’explosion de samedi qui a partiellement détruit le pont de Kertch qui relie la Russie à la péninsule de Crimée, région ukrainienne illégalement annexée par la Fédération de Russie en 2014. Conformément au leader du Kremlin, les autorités de Kiev ont commis un acte terroriste en menant cette attaque. Les autorités ukrainiennes n’ont ni confirmé, ni démenti leur implication. A Washington, la Maison Blanche a refusé de commenter ce sujet et mentionné qu’elle continuerait à approvisionner l’Ukraine avec de l’armement. Egalement aujourd’hui, l’Assemblée générale de l’ONU se réunit dans le cadre d’une session d’urgence pour évoquer la récente annexion par la Russie de quatre provinces ukrainiennes. La correspondante de la radio publique roumaine aux Etats Unis rappelle que l’Assemblée Générale avait condamné la précédente annexion de la Crimée en 2014.

    Ukraine – La Roumanie est mieux préparée pour recevoir des réfugiés d’Ukraine mais il n’y a pas de signes d’une augmentation de leur nombre à l’immédiat, a déclaré à Suceava, dans le nord-est le secrétaire d’Etat au ministère de l’Intérieur, Raed Arafat. Dimanche, le responsable roumain a visité le centre logistique humanitaire à l’occasion d’une cérémonie marquant l’arrivée d’une série de dons faits par la France. Y ont participé aussi l’ambassadrice de France en Roumanie, Laurence Auer et l’ambassadeur d’Ukraine en Roumanie, Ihor Prokopchuk. Il s’agit d’une quinzaine de véhicules de pompiers et de secours maniés par une quarantaine de militaires de la sécurité civile française. Du matériel supplémentaire devrait arriver à Suceava dans les jours à venir. Il s’agit de l’aide humanitaire accordée par la France la plus importante, constituée de plus d’un millier de tonnes de médicaments et d’aliments, mais aussi de véhicules d’intervention. Ces aides ont été acheminées à bord d’un navire de Marseille à Constanta dans le sud-est.


    Schengen
    Les experts européens évaluent cette semaine l’activité des services
    vétérinaires des Points de contrôle de la Frontière de Stamora Moravita du
    département de Timis, à la frontière avec la Serbie et sur l’aéroport Henri
    Coanda de Bucarest a annoncé l’Autorité nationale sanitaire vétérinaire et pour
    la sécurité des aliments. Evaluation se déroule alors que l’adhésion à l’espace
    Schengen semble être de plus en plus possible pour la Roumanie. La présidence
    tchèque du Conseil de l’Union européenne a annoncé la semaine dernière devant
    le plénum du Parlement européen qu’elle envisageait d’obtenir au Sommet de
    décembre l’unanimité sur l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace
    européen de libre circulation.




















    Déficit
    Le déficit de la balance commerciale
    de la Roumanie durant les huit premiers mois de cette année a progressé de près
    de 7,4 milliards d’euros à 22 milliards d’euros. Selon les chiffres de
    l’Institut national de la Statistique, publiés lundi, les exportations ont
    progressé de 25% et les importations ont connu une hausse de 31%. Durant la
    période analysée, les exportations ont totalisé quelque 60,3 milliards d’euros
    et les importations à près de 83 milliards d’euros. Les machines et les équipements
    de transport ainsi que d’autres produits manufacturés constituent également des
    taux importants dans la structure des exportations et des importations.






















    Justice
    A Bucarest, la commission spéciale parlementaire en charge d’étudier les lois
    gérant la Justice se réunit aujourd’hui pour discuter du projet de la loi de
    l’organisation judiciaire, avant de présenter le rapport nécessaire aux débats
    dans le plénum du Sénat la semaine prochaine. La commission a été saisie au
    sujet des trois projets relatifs à la Justice initiés par le gouvernement et
    déjà adoptés par la Chambre des Députés : le statut des juges et des
    procureurs, l’organisation judiciaire, la loi du Conseil supérieur de la
    magistrature. En opposition, l’ex-ministre de la Justice de l’USR, Stelian Ion
    a demandé à nouveau de prolonger la période de débat public et du vote jusqu’à
    la publication de l’avis de la Commission de Venise. Enfin, le ministre de la Justice, Catalin
    Predoiu, a expliqué que les autorités étaient constamment en contact avec les
    représentants de la Commission européenne et que les projets de lois qui
    constituent un repère du mécanisme de vérification et de coopération ont
    parcouru toutes les procédures légales.









































    Iasi
    Quelque 300 000 personnes sont attendues à Iasi jusqu’au 14 octobre pour
    participer au pèlerinage consacré à la Sainte Parascheva, qui est l’évènement
    de de type le plus important de Roumanie. Cette année c’est pour la première
    fois en deux ans que le pèlerinage se déroule sans aucune restriction imposée
    par la pandémie de Covid 19.





















    Météo
    Il fait beau aujourd’hui en Roumanie, mais les températures ont chuté de
    plusieurs degrés par rapport aux jours précédents, notamment sur le sud et le
    sud-est. Les maximas iront donc de 15 à
    23 degrés. 17 degrés en ce moment à Bucarest.






    Travaux
    Coup d’envoi aujourd’hui des travaux de modernisation du système de gestion
    des bagages de soute dans le terminal « Départs » de l’aéroport
    d’Otopeni près de Bucarest, a annoncé la Compagnie nationale des aéroports de
    Bucarest. Le nombre de guichets check-in sera plus réduit et les temps
    d’attente connaitront une majoration significative. L’actuel système de
    management des bagages est vieux de plus de 20 ans et pour le remplaces avec
    des équipements modernes il faut un investissement de plus de 20 millions
    d’euros. A la fin des travaux, la capacité de transport des bagages sur le
    terminal des départs augmentera de 40%. 12 nouveaux guichets permettront aux
    voyageurs de déposer eux-mêmes les bagages de soute sans devoir passer par les
    guichets de check-in, fait savoir la Compagnie nationale des aéroports de
    Bucarest.
















    Handball
    CSM Bucureşti a battu les danois d’Odense Handbold, sur le score de 31 à 27
    (16-13), dimanche dans un match du Groupe A de la Ligue des Champions de
    handball féminin. L’équipe roumaine devra jouer son prochain match le 16
    octobre contre le DHK Banik Most. CS Rapid Bucarest a également décroché une
    victoire 34 à 32 contre les danois de Team Esbjerg, dimanche dans le Groupe B
    de la même compétition. Le 15 ocotobre, Rapid rencontrera le Buducnost
    Podgorica.

  • 16.08.2022 (mise à jour)

    16.08.2022 (mise à jour)

    Budget rectificatif – Le gouvernement de Bucarest doit présenter cette semaine son premier collectif budgétaire de l’année 2022, qui sera positif, selon le premier ministre roumain, Nicolae Ciuca. Des enveloppes plus importantes seront accordées aux ministères de Finances, du Travail et des Projets européens. Même cas de figure pour les ministères de la Santé, de l’Energie, des Transports, de la Justice et de l’Agriculture. En échange, les ministères de l’Intérieur, de l’Environnement et de la Culture se verront allouer des budgets inférieurs aux demandes. Le ministre des Finances, Adrian Câciu a annoncé que ce collectif budgétaire visait notamment les mesures que l’Exécutif a adoptées pour soutenir l’économie et les citoyens sur le fond de la flambée de l’inflation. Parmi ces mesures figurent le schéma d’appui pour compenser les prix de l’électricité et du gaz, la subvention d’Etat pour le diesel utilisé dans l’agriculture et la garantie des crédits contractés par les fermiers. Le projet du collectif budgétaire estime que le déficit du budget général consolide dépassera les 16 milliards d’euros, soit 5,8 % du PIB.

    Protestation – En Roumanie, les syndicalistes de la police roumaine sont descendus à nouveau aujourd’hui dans la rue, devant les ministères de l’Intérieur et du Travail, après des protestations la semaine dernière devant le ministère des Finances. Les policiers affirment que leurs droits et ceux des militaires à la retraite sont toujours ignorés par le gouvernement et réclament l’application de la loi cadre sur les salaires dans la fonction publique, la majoration de certains bonus et la mise à jour de l’indemnité pour la nourriture. Le ministre du Travail, Marius Budai est descendu parmi les syndicalistes de la Police. Radio Roumanie Actualités annonce que mercredi ceux-ci devraient protester devant les sièges du gouvernement et des deux principaux partis de la coalition gouvernementale : le PSD et le PNL.

    Baccalauréat – Près de 35 mille candidats se sont inscrits à la session d’automne de l’examen national du baccalauréat qui a démarré ce mardi. Plus de 22 000 candidats proviennent de la promotion de cette année et le reste – des promotions antérieures. Les résultats finaux seront communiqués le 3 septembre prochain. Lors de la session d’été du BAC, qui a eu lieu à la mi-juin, le taux de réussite a été de plus de 75 %, soit le meilleur de 10 dernières années.

    Covid – 3 600 nouveaux cas de Covid 19 ont été confirmés durant les dernières 24 heures en Roumanie, un niveau à la baisse par rapport à il y a une semaine, ont annoncé mardi les autorités de Bucarest. La Capitale est toujours la localité qui enregistre le taux d’incidence le plus élevé des deux dernières semaines soit 7,3 cas par mille habitants. Quelque 4 000 malades sont actuellement hospitalisés à travers le pays, dont 280 en réanimation. Le bilan officiel fait également état de 18 décès dont trois antérieurs à cet intervalle.

    Kiev – Un dépôt de munitions de l’armée russe a explosé mardi en Crimée. Selon des sources citées par la presse russe, l’explosion a été provoquée par un incendie et les pertes ne sont pas sérieuses. Plusieurs incidents de ce type ont eu lieu en Crimée ces derniers temps, y compris une série d’explosions qui ont secoué simultanément une base aérienne russe. Les autorités de Kiev évitent généralement de confirmer ou d’infirmer que les explosions seraient la conséquence d’attaques de leurs forces. Dans une autre région contrôlée par les Russes, dans le Donbass, les forces ukrainiennes ont bombardé lundi le quartier général du Groupe Wagner, une organisation de mercenaires, qui a été traditionnellement impliquée dans les actions de Moscou, telle l’intervention en Syrie mais aussi dans des conflits en Afrique. Ses membres auraient commis des crimes de guerre tant en Syrie qu’en Ukraine. Entre temps, le Parlement de Kiev a décidé de prolonger l’Etat d’urgence sur tout le territoire du pays pour une autre période 90 jours.

    Météo – La météo demeure caniculaire au cours des prochaines 24 heures en Roumanie, notamment sur le sud et l’ouest, où l’indicateur température – humidité dépassera le seuil critique des 8à unités. Des pluies à verse et des orages sont également possibles sur les Carpates Orientales, le nord, l’est et le centre du pays. Localement la grêle sera également possible. Les températures iront de 25 à 36 degrés.

  • Ukraine – dernières évolutions

    Ukraine – dernières évolutions

    La Russie a intensifié ses attaques dans plusieurs régions de lUkraine ainsi que les activités de diversion dans les régions frontalières, essayant ainsi de « compenser » une série déchecs sur le front, a déclaré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky. Pour sa part, le ministre ukrainien de la défense, Oleksii Reznikov, a affirmé que la guerre contre Moscou entrait dans une « phase prolongée » dans le cadre de laquelle les Russes tentaient obtenir le contrôle total de la région du Donbass et doccuper le sud du pays. Il a demandé aux alliés occidentaux de lUkraine de mieux coordonner leurs livraisons darmes aux forces de Kiev. Par ailleurs, au cours du premier procès pour crimes de guerre dUkraine, entamé mercredi, un soldat russe accusé d’avoir abattu un civil non armé sest déclaré coupable. Lincident a eu lieu dans la région de Sumy, quelques jours après le commencement de la guerre. Les procureurs ont déclaré que le sergent russe avait ouvert le feu à la mitraillette sur la victime de 62 ans qui se déplaçait à vélo. Le procès, qui devrait être rapidement suivi par plusieurs autres, aura valeur de test pour le système judiciaire ukrainien, au moment ou les institutions internationales mènent aussi leurs propres enquêtes sur les exactions commises par les troupes russes dans ce pays, selon lAFP.

  • Ukraine – dernières évolutions

    Ukraine – dernières évolutions

    Les forces de défense ukrainiennes ont pris des mesures spéciales pour renforcer la sécurité et la protection à la frontière avec la République de Moldova, dans sa partie transnistrienne, a annoncé le porte-parole du Service national de frontière de l’Ukraine. Il a précisé que les postes-frontières de la section transnistrienne, comme ceux de la frontière avec le Belarus et la Russie, demeuraient fermés, conformément à la décision du gouvernement de Kiev. Sur le terrain, la Russie a poursuivi ses attaques, visant le contrôle total des régions de l’est de l’Ukraine de Donetsk et de Lougansk et la création d’un couloir terrestre vers la Crimée, informe l’Etat major des Forces armées ukrainiennes. L’armée russe continue de bloquer les militaires ukrainiens dans la ville-port de Marioupol, dans la zone de l’usine Azovstal. Moscou a également accru le nombre de drones envoyés dans la région d’Odessa pour des opérations de reconnaissance aérienne. Les responsables locaux affirment que les Russes mènent des opérations psychologiques spéciales dans la région, essayant de générer la panique parmi la population civile, en lançant de fausses nouvelles et des infox.

  • 28.04.2022

    28.04.2022

    Réfugiés – Le nombre des ressortissants ukrainiens entrés en Roumanie a augmenté mercredi de 30% par rapport au jour précédent, fait savoir un communiqué de l’Inspection générale de la police roumaine aux frontières. Au cours des dernières 24 heures 8 635 citoyens ukrainiens sont passés par les postes frontière roumains depuis l’Ukraine et la République de Moldova. Depuis le déclenchement de cette crise il y a plus de deux mois, plus de 800 mille ukrainiens sont entrés en Roumanie. Par ailleurs, l’Agence des Réfugiés de l’ONU a affirmé dans le cadre d’une conférence à Genève que plus de 8 millions d’Ukrainiens pourraient fuir la situation de leur pays. Selon la porte parole de l’agence Onusienne, Shabia Mantoo, l’agence et se partenaires souhaitent recueillir quelque 1,85 milliards de dollars afin de pouvoir soutenir quelque 8,3 millions de réfugiés en Hongrie, République de Moldova, Pologne, Roumanie et Slovaquie, ainsi que dans d’autres Etats de la région, y compris le Belarus, la Bulgarie et la République Tchèque.

    Transnistrie – Le ministère de la défense de Roumanie précise qu’actuellement l’armée roumaine n’a pas déployé des militaires en République de Moldova, pour participer à des exercices ou à d’autres formes d’exercices en commun. Ces précisions interviennent alors qu’une publication de langue russe avait distribué de fausses informations, selon lesquelles la Roumanie envisageait d’attaquer la Transnistrie avec l’appui de l’OTAN, afin de pouvoir annexer la République de Moldova et soulignant que des militaires roumains avaient déjà été déployés sur le territoire de la République de Moldova. Les infox propagées par les médis russes interviennent après la série d’attaques dont les auteurs restent inconnus lancées ces derniers jours en Transnistrie, région séparatiste russophone dans l’est de la République de Moldova.

    Gaz – L’Union Européenne a transmis à la Russie qu’elle ne céderait pas face au chantage, après la suspension des livraisons de gaz russe vers la Pologne et la Bulgarie puisqu’elles ont refusé de payer en roubles. La présidente de la Commission européenne, Ursula von des Leyen a déclaré que l’UE avait aussi d’autres options pour compenser l’interruption des livraisons et a averti les Etats membres à ne pas transgresser les sanctions imposées suite à l’invasion russe de l’Ukraine. Nous sommes obligés à garantir des sources alternatives et les meilleurs niveaux de stockage dans toute l’Union européenne, a explique Von der Leyen dans un communiqué. Les Etats membres ont appliqué des plans d’urgence pour un tel scénario et nous avons travaillé ensemble avec coordination et solidarité, a ajouté la responsable européenne.

    Covid – Près de 1 150 nouveaux cas d’infection au virus SARS – CoV – 2 ont été recensés jeudi en Roumanie. Les autorités ont rapporté également 15 décès. 1 200 malades sont actuellement hospitalisés, dont 193 en Réanimation. Entre temps sur le fond de la baisse de l’intérêt de la population pour l’immunisation, les centres de vaccination à travers le pays fermeront ces jours-ci. Ceux qui souhaitent se faire vacciner pourront le faire à commencer par début mai dans les cabinets des médecins généralistes.

    Armée – Des cérémonies militaires, des concerts et d’autres compétitions sportives se déroulent aujourd’hui à Bucarest pour célébrer la Journée des Forces Terrestres. Plusieurs cérémonies sont prévues aujourd’hui auprès des monuments consacrés à la mémoire des héros des Forces Terrestres, auxquelles s’ajoutent d’autres événements culturels et compétitions sportives. A Arad, dans l’ouest, une exposition de technique militaire et d’armement est inaugurée aujourd’hui à l’occasion de la Journée des forces terrestres et samedi plusieurs cérémonies militaires et religieuses sont également prévues.

    Météo – Temps frisquet sur la majorité des régions du pays. Ciel couvert sur le nord, le centre et le nord-est, nuageux aussi sur les autres régions. Il pleut presque partout à l’exception du sud-ouest et du sud-est du territoire, où les pluies sont assez isolées. En montagne, à des altitudes de plus de 1700 mètres il y a de la giboulée et même des chutes de neige. Les maximas vont de 10 à 21 degrés. L’administration nationale de météorologie a émis une alerte code jaune à l’instabilité et aux pluies valable jusqu’à ce soir à travers le pays, à l’exception de la Dobroudja dans le sud-est. 14 degrés en ce moment à Bucarest.

  • Ukraine – dernières évolutions

    Ukraine – dernières évolutions

    Un pont au-dessus de l’estuaire du Dniepr, dans le sud-ouest de l’Ukraine, sur lequel passe une route et une voie ferrée, a été fortement endommagé par une explosion mardi. Le pont, situé à proximité de la ville d’Odessa, semble avoir été touché par un missile — selon les pouvoirs publics locaux. Dans son offensive en Ukraine, la Russie a intensifié ses attaques sur des cibles civiles. Ce sont les voies ferrées qui sont prises pour cible, de manière à ce que les forces ukrainiennes ne reçoivent plus d’armes d’Occident. Les Russes ont détruit aussi six groupes d’alimentation en électricité du chemin de fer ukrainien, mais également un dépôt d’armement à Slaviansk. La ville de Kharkiv a été de nouveau la cible de tirs russes, mais aussi des localités du sud du pays. Les Ukrainiens ont repoussé les attaques et ont précisé qu’elles avaient fait des morts et des blessés.

  • La semaine du 28 février au 06 mars 2022

    La semaine du 28 février au 06 mars 2022


    L’Ukraine résiste à l’invasion russe



    Le monde entier suit avec inquiétude la situation en Ukraine, où les troupes russes ont poursuivi leur offensive sur plusieurs fronts. De grandes villes du pays telles que Kharkiv, Kherson, Marioupol, mais aussi des villes plus petites, ont été attaquées et bombardées, et la situation sur le terrain est instable et confuse, selon les différentes sources. Des sirènes ont retenti à de nombreux endroits, et des images télévisées ou partagées sur les médias sociaux montrent la destruction de bâtiments et d’autres objectifs, de l’équipement militaire endommagé, des morts et des blessés. La capitale Kiev est également assiégée par les forces russes, des combats ont été livrés toute la semaine, des explosions se sont fait entendre, les gens se sont réfugiés dans des stations de métro et dans d’autres abris de peur des bombardements. Un incident extrêmement grave s’est produit à la centrale nucléaire d’Energodar à Zaporojie, où un incendie s’est déclaré vendredi suite aux bombardements russes. L’Ukraine a annoncé que l’incendie avait eu lieu dans un bâtiment de cinq étages situé près de la centrale, mais qu’il avait été éteint. L’Agence internationale de l’énergie atomique a cité les autorités locales de régulation dans le secteur nucléaire qui affirment que « l’équipement essentiel » n’a pas été affecté et que les niveaux de radiation sont inchangés. Le président américain Joe Biden s’est entretenu au téléphone avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky au sujet de la situation. Ce dernier a accusé Moscou de recourir à la « terreur nucléaire » et de vouloir répéter la catastrophe de Tchernobyl, rapporte l’AFP. La conclusion de la semaine, tirée par de nombreux spécialistes, est que les attaques russes se sont intensifiées, malgré deux séries de négociations de paix.



    Les civils ukrainiens fuient la guerre vers les pays voisins



    Un afflux impressionnant d’Ukrainiens, en particulier des femmes et des enfants, a pris d’assaut les frontières occidentales du pays, pour passer dans les pays voisins. D’énormes colonnes de voitures se sont formées aux postes-frontières, malgré les mesures de simplification prises par les États accueillant les réfugiés. Beaucoup d’entre eux ont abandonné leur véhicule et traversé la frontière à pied. Des images touchantes de mères avec des enfants, tirant de lourds bagages faits à la hâte, peuvent être vues sur les chaînes de télévision du monde entier. Les principaux pays de refuge sont la Pologne et la Roumanie. Une agréable surprise, si on peut s’exprimer ainsi vu les circonstances, a été la manière exceptionnelle dont les Roumains ont reçu les voisins ukrainiens.



    La société civile, tout d’abord, et ultérieurement aussi les autorités, ont fourni aux réfugiés de la nourriture, de l’eau, des vêtements, des couvertures, des médicaments. Sur les réseaux sociaux, la mobilisation a été exemplaire ; des milliers de places d’hébergement ont été mises à leur disposition par des hôtels, des maisons d’hôtes et des particuliers. Les autorités centrales et locales ont également aménagé des espaces d’hébergement et ouvert des centres d’accueil et d’information spéciaux. Un effort humanitaire qui a impressionné, et la presse internationale a fait l’éloge des Roumains ! « La Roumanie a donné un exemple touchant au monde entier. Les gens ont ouvert les portes de leurs propres maisons aux réfugiés, ils ont organisé des missions de collecte de fonds sur les réseaux sociaux, la population roumaine est prête à accueillir les réfugiés.



    La Roumanie non seulement accueille les réfugiés dans ses foyers, mais elle aide également la République de Moldova et fournit des générateurs d’électricité qui sont particulièrement importants pour ce pays. La Roumanie a fourni des médicaments à l’Ukraine. Vous êtes un exemple extraordinaire de solidarité au sein de l’Europe. Je vous remercie du fond du cœur pour votre exemple », a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, en visite à Bucarest. Elle a également mentionné le Centre humanitaire, qui est en train de devenir opérationnel sur le territoire roumain pour soutenir l’Ukraine et qui jouera un rôle très important, vu que c’est une démarche à moyen terme.



    La communauté internationale impose des sanctions à la Russie



    L’Assemblée générale de l’ONU a adopté mercredi une résolution qui « demande à la Russie de cesser immédiatement l’usage de force contre l’Ukraine ». Le document a été voté par une majorité écrasante de 141 pays. Sur les 193 membres de l’Organisation, seuls cinq ont voté contre, 35 se sont abstenus, dont la Chine, Cuba, l’Inde et l’Afrique du Sud, et 12 ont décidé de ne pas participer au vote. Les cinq Etats qui ont voté contre ont été la Russie, le Belarus, la Corée du Nord, l’Erythrée et la Syrie. Le Parlement européen, en réunion spéciale, a « condamné dans les termes les plus fermes possibles l’invasion illégale de l’Ukraine par la Russie ». Les eurodéputés ont catégoriquement rejeté la rhétorique de Moscou qui évoque un possible recours aux armes de destruction massive et ont rappelé à la Russie ses engagements internationaux. Ils ont mis en garde contre les dangers d’une escalade nucléaire du conflit.



    De nouvelles condamnations et appels à la paix sont venus aussi de la part de la majorité des capitales occidentales. De nouvelles sanctions économiques et financières contre la Russie ont été mises en place. Plusieurs milliers d’entreprises étrangères ont choisi de partir ou de geler leurs affaires dans ce pays ou tout simplement de ne plus y livrer des marchandises. D’autres sociétés, y compris de Roumanie, ont arrêté les importations et le commerce avec des produits d’origine russe. Les premiers effets des sanctions internationales bancaires sont déjà visibles en Russie, car le rouble a connu une véritable plongée. Les télévisions ont illustré d’immenses files d’attente aux bancomats russes, alors que les autorités locales ont des restrictions aux achats et transactions en devises étrangères.



    Les efforts de l’OTAN pour renforcer le flanc est en Roumanie se sont poursuivis par le déploiement dans ce pays, cette semaine, des premières troupes françaises, mais aussi de plusieurs avions de combat allemands. Le Portugal et la Belgique ont également annoncé déployer des forces en Roumanie dans le cadre des efforts de dissuasion de l’OTAN. (Trad. : Ligia, Alex Diaconescu)

  • 26.02.2022

    26.02.2022


    Réfugiés – En Roumanie, les autorités et la société civile essaient de coordonner leurs efforts pour aider les réfugiés ukrainiens. Un groupe de travail a été mis en place au niveau du gouvernement qui, en collaboration avec le Département pour les situations d’urgence, a contacté la société civile et les ONG qui souhaitent s’impliquer. Quelque 20000 réfugiés ukrainiens, la plupart des femmes et des enfants, sont déjà arrivés en Roumanie. Dans le nord du pays, proche de la frontière ukrainienne, les hôtels et les pensions sont déjà complets et les réfugiés sont hébergés dans des familles. Un des acteurs importants de la grande distribution alimentaire, en partenariat avec la Croix Rouge, offre des paquets individuels avec des produits alimentaires et d’hygiène. Des listes comportant des contacts officiels essentiels pour les réfugiés sont mises à leur disposition. Par ailleurs, la Roumanie mettra en place des stations de charge pour les téléphones portables et des réseaux WI-FI près des points de passage de la frontière.


    Otan – La France va déployer 500 militaires en
    Roumanie au sein de l’Otan à la suite de l’invasion de l’Ukraine voisine par la
    Russie, a annoncé vendredi soir 25 février le chef d’état-major des armées
    françaises, le général Thierry Burkhard, cité par AFP. «L’Otan a décidé de
    renforcer sa présence, d’envoyer un signe très clair de solidarité stratégique,
    de positionner des forces en Roumanie», a déclaré le général Burkhard dans une
    interview à Radio France Internationale et France 24. Par ailleurs, la présence
    militaire française au sein de l’Otan en Estonie, pays frontalier de la Russie,
    va être prolongée au-delà de la relève prévue en mars, a indiqué le chef
    d’état-major. D’autre part, le Portugal va devancer le déploiement en Roumanie,
    d’un contingent d’infanterie, prévu initialement pour la deuxième moitié de
    l’année et elle accordera en urgence des visas aux réfugiés ukrainiens. Lors
    d’une conférence de presse à l’issue d’un sommet de l’Otan, organisé en
    visioconférence, le premier ministre
    portugais, Antonio Costa, a déclaré que le contingent d’infanterie fort de174
    militaires arrivera en Roumanie dans les semaines à venir.






    Covid -Presque 7200 nouveaux cas de contamination
    au coronavirus ont été rapporté ces 24 dernières heures, en Roumanie, selon le
    Groupe de communication stratégique de Bucarest. Le bilan pandémique s’est
    alourdi aussi de 101 nouveaux décès, dont 5 antérieurs à l’intervalle de
    référence. La plupart des cas sont signalés à Bucarest où le taux d’incidence
    est à la baisse. L’intérêt réduit des Roumains pour la vaccination a poussé les
    autorités à fermer plusieurs centres de vaccination anti-covid. La Roumanie a
    enregistré le plus grand nombre de cas de Covid-19, le 1 février quand le pays
    a rapporté 40.018.




    Météo – Temps morose ce samedi, en Roumanie. Des
    pluies éparses tombent sur le sud-ouest du territoire et dans les régions de
    montagne. Les températures maximales iront de 5 à 13 degrés. 11 degrés à midi,
    à Bucarest.

  • 14.05.2021

    14.05.2021

    Coronavirus en Roumanie – Près de 3,8 millions de personnes ont été vaccinées contre la Covid 19 à travers la Roumanie et deux tiers d’entre elles ont également reçu la dose de rappel. Par ailleurs, tous les départements du pays sont actuellement en zone verte et l’épidémie est visiblement à la baisse. Conformément au groupe de Communication stratégique dans la Capitale, Bucarest, le taux d’infection a baissé à 1,3 cas par mille habitants et le nombre des personnes vaccinées a dépassé un million. Jeudi, plus de 128 mille doses de vaccin Moderna sont arrivées en Roumanie pour être distribuées à travers le pays. La vaccination contre la Covid 19 se poursuit sans programmation dans tous les centres, y compris dans les 10 centres de vaccination au volant, ouverts dans les grandes villes. Jeudi quelque 950 nouveaux cas de contamination ont été rapportés alors que 75 malades sont décédés en 24 heures. Quelque 830 personnes sont actuellement en réanimation.

    Réunion – Le gouvernement de Bucarest se réunit aujourd’hui pour adopter une décision visant les mesures de relâchement, valables à partir du 15 mai. La réunion de l’exécutif est précédée par la réunion du Comité national des situations d’urgence, qui devrait rédiger les propositions de mesures de relâchement. Parmi elles, l’élimination du port obligatoire du masque de protection en plein air, à l’exception des endroits où il y a beaucoup de personnes, et de l’interdiction de circuler durant la nuit. Les magasins devraient observer le programme habituel. La prochaine étape de relâchement des restrictions est prévue pour le 1er juin.

    Réformes – La Roumanie a inclus dans le Plan national de relance et de résilience des réformes dans plusieurs domaines – clé, et les engagements assumés ont été bien reçus à Bruxelles, selon le premier ministre roumain Florin Cîtu. Le chef de l’exécutif de Bucarest affirme que le plan est crédible et qu’il peut être mis en application. Les membres du cabinet devraient redoubler d’efforts dans la période qui suit afin d’achever les projets qui nécessitent du financement européen, ajoute-t-il. Dans le cadre de la visite qu’il a faite à Bruxelles, le premier ministre a assuré les responsables européens de réaliser les réformes incluses dans le programme de gouvernance, dans la stratégie fiscale-budgétaire, ainsi que dans le programme de convergence. La Roumanie s’est engagée à présenter à Bruxelles le Programme national de relance et de résilience avant la fin du mois, soit un mois après la date butoir demandée initialement par la Commission européenne. Jusqu’ici, la moitié des Etats membres de l’UE ont déposé à la Commission les plans nationaux de financement.

    Sondage – 45% des Roumains ont l’intention de changer d’emploi, lorsque la pandémie de Covid 19 sera finie, selon une enquête récemment réalisée par une plate-forme de recrutement enligne. La principale raison est le salaire plus élevé. 11% des Roumains souhaiteraient passer par un processus de reconversion professionnelle et 9% ont l’intention d’émigrer. Les catégories professionnelles qui trouveront le plus facilement un emploi à la fin de la pandémie sont les spécialistes en IT et les travailleurs qualifiés.

    Electroménager – Coup d’envoi aujourd’hui du programme gouvernemental qui vise à encourager la population à remplacer le vieil électroménager. Attendu par de nombreux Roumains ce programme appelé « le tacot de l’électroménager » a été interrompu l’année dernière. Cette année, il devrait commencer par l’électroménager qui consomme le plus d’énergie, tel les lave-linge et les frigos. Avec un budget de plus de 15 millions d’euros, le programme aidera quelque 200 mille Roumains à remplacer différents appareils. La valeur des tickets offerts par l’Administration du fonds d’environnement, qui déroule le programme, varie de 40 à 100 euros, en fonction du type d’appareil envoyé à la casse. Les Roumains peuvent s’acheter ainsi entre autres aspirateurs, tablettes, machines à laver, lave-vaisselle, frigos et ordinateurs portables. Afin d’éviter un éventuel blocage de l’application informatique permettant l’inscription au programmé, l’Agence du fond d’environnement a institué une étape d’inscriptions enligne d’une semaine, suivie par trois étapes d’achats proprement-dits.

    Voyages – Les ministres des Affaires Etrangères des Etats de l’Europe centrale ont récemment évoqué à Bratislava les différentes possibilités de voyager librement après la fin de la pandémie de coronavirus. La principale décision de la réunion : les personnes vaccinées de Hongrie, Slovaquie, République Tchèque, Autriche et Slovénie pourront voyager librement durant la saison touristique entre ces pays. De l’autre côté de l’Atlantique, les américains vaccinés contre la Covid 19 ne sont plus obligés à porter des masques ni même dans les espaces clos, ont précisé les autorités sanitaires, renonçant partiellement à un des symboles de la pandémie. Aux Etats-Unis, le port du masque a été recommandé pour tous pour la première fois il y a une année, note l’AFP. A présent la population des Etats Unis a été vaccinée à hauteur de 35%. Au niveau mondial, plus de 161,8 millions de cas de contamination au nouveau coronavirus ont été recensés dont 3,3 décès, selon wordlmeters.info. Les pays à avoir enregistré le plus de cas d’infection et de décès sont les Etats Unis, l’Inde et le Brésil.

    Proche Orient – L’armée israélienne a intensifié les frappes contre la bande de Gaza, alors que les militants palestiniens poursuivent les tirs de roquettes vers Israël. Selon la BBC, de nombreuses familles palestiniennes ont déjà quitté leurs maisons. Le Hamas et le Djihad islamique paieront un « prix très lourd pour leur comportement belliqueux » a tweeté le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, ajoutant que l’opération à Gaza se poursuivra «aussi longtemps que nécessaire». Toute escalade des actions d’Israël à Gaza risque de provoquer des actes de violence autant plus graves dans ses rues, entre Juifs et Arabes. La nuit dernière la police israélienne a dû gérer des conflits entre les bandes arabes et juives dans les rues des villes à population mixte. Le ministre de la Défense a ordonné un renforcement massif des forces de sécurité pour faire face aux troubles internes. Des centaines de personnes ont déjà été arrêtées. Le secrétaire générale de l’ONU, Antonia Guterres, a appelé à une cessation des hostilités. Une réunion d’urgence du Conseil de Sécurité de l’ONU au sujet de cette crise a été remise à dimanche, à la demande des Etats-Unis qui ont affirmé que cela donnerait du temps pour que la diplomatie puisse s’impliquer dans la résolution de la crise.

    Météo – Temps instable et assez frisquet sur la moitié nord du pays, où il pleut. Des chutes de grêle sont également possibles. Ciel variable avec quelques pluies isolées sur le reste du territoire. Les maxima de la journée vont de 15 à 25 degrés. 20 degrés et du soleil, mais aussi quelques nuages à Bucarest en ce moment.

  • La sécurité informatique européenne

    La sécurité informatique européenne

    Dans son rapport le plus récent, l’Agence européenne pour la sécurité cybernétique fait état d’une intensification des attaques numériques, devenues de plus en plus complexes, mieux ciblées, et d’autant plus difficiles à repérer. Mues, pour la plupart, par l’appât du gain, les dégâts que ces attaques provoquent sont difficilement mesurables, ayant parfois des conséquences dramatiques. Invité sur les ondes de Radio Roumanie internationale, Andrei Bozeanu, expert au Centre national de réponse aux incidents de sécurité informatique, CERT-RO, nous détaille un tel cas, soit l’attaque qui a visé, en septembre dernier, un hôpital allemand de la ville de Düsseldorf, et qui s’est soldée par le décès d’une patiente : « Cette attaque, qui s’était servi d’un logiciel rançonneur, a provoqué la 1re victime humaine, une première regrettable. Pratiquement, le virus s’est infiltré dans le système informatique de l’hôpital et avait crypté les données enregistrées, déterminant le bouleversement des traitements des malades et menant à la mort d’une patiente. C’est un signal d’alarme très fort, cela montre à quel point un tel incident peut tirer à conséquence dans le monde réel, sur la vie d’une personne. Il faut prendre ces choses au sérieux. »

    L’un des vecteurs d’attaque les plus pernicieux demeure le courrier électronique. Les experts de CERT-RO font d’ailleurs état d’une série d’attaques subies ces dernières semaines par des entités publiques et privées roumaines, tombées victimes des attaques menées au moyen de logiciels malveillants de type EMOTET, qui prennent le contrôle du système Microsoft Windows par l’intermédiaire de liens et de fichiers de type DOC ou PDF, attachés aux courriels reçus par les utilisateurs. Sur de l’ensemble de l’Europe, l’Agence européenne pour la sécurité cybernétique constate, par ailleurs, un accroissement des attaques de type hameçonnage et des courriels indésirables, tout comme des attaques via les réseaux sociaux.

    La dégradation de la situation sanitaire et les effets de la pandémie n’ont fait qu’empirer la situation en matière de sécurité informatique, en raison de l’augmentation du nombre de connexions et du volume des données transmises par voie électronique. La montée en flèche du télétravail, des conférences en ligne, l’enseignement à distance représentent à leur tour des facteurs favorisant la vulnérabilité des systèmes de communication à distance. Cette tendance est mise en évidence par les fournisseurs mêmes de solutions informatiques, qui se heurtaient encore récemment, avant le déclenchement de la pandémie, à la réticence des compagnies lorsqu’il s’agissait d’adopter ces solutions.

    Mais ce changement de paradigme dans la manière de travailler n’est pas sans dangers, car souvent les technologies sont embrassées au pied levé, et en l’absence d’une formation adéquate. D’où, la nécessité de s’adapter, mais de façon réfléchie, et d’investir dans la formation du personnel, ainsi que nous exhorte Mihai Sebe, de l’Institut européen de Roumanie : « Les attaques informatiques ont tendance à s’ériger en une sorte de nouvelle normalité. Il faut que les programmes et les investissements consentis par l’Europe dans ce domaine prennent mieux en considération ce type de risques. Il faudrait augmenter les investissements aussi bien dans l’infrastructure que, et selon moi surtout, dans la formation des utilisateurs. Un système informatique vaut ce que valent ses utilisateurs. Aussi, un autre aspect important, mis en évidence dans un récent rapport, est la croissance exponentielle de faux sites de vente en ligne, copies conformes de sites connus, et qui provoquent des pertes considérables aux consommateurs et à l’industrie. Enfin, les réseaux sociaux sont dernièrement devenus à leur tour des plateformes privilégiés, utilisés pour le lancement des attaques informatiques, cela après avoir été rendues célèbres pour avoir colporté les bien-connues infox, dont les effets se sont avérés très dommageables dans le contexte de la pandémie. L’on constate également l’utilisation accrue du cyber harcèlement, l’autre fléau qui affecte les jeunes en particulier mais sans exclusive, utilisé cette fois pour extorquer de l’argent aux victimes. Et tout cela, sans compter les utilisateurs étatiques malveillants et les grandes organisations voyous, cherchant à atteindre leurs propres objectifs inavouables, par des moyens détournés. »

    Dans ce contexte mouvementé, l’UE compte réagir en prenant des mesures fermes, censées consolider sa capacité de réponse en matière de cyber-sécurité. L’investissement consenti dans le développement des formations et dans la création de nouvelles applications, ou encore la sécurisation de l’infrastructure physique et virtuelle en sont la preuve. Mihai Sebe: « Il s’agit de mesures qui doivent être prises au niveau politique, et qui doivent se traduire par une augmentation des sanctions encourues par ceux qui font appel à ce type d’actions malveillantes pour obtenir des gains illicites. Au mois de juillet de cet été, l’UE a d’ailleurs mis au ban 6 personnes physiques et 3 entités juridiques, responsables de plusieurs attaques cybernétiques avérées. Les sanctions comprennent l’interdiction d’entrée sur le territoire de l’UE pour les personnes visées par ces mesures, le gel des actifs financiers des personnes et des entités juridiques frappées par les mêmes mesures, ainsi que l’interdiction, pour tous les citoyens de l’Union, de mettre des fonds à disposition des ceux visés. A mon sens, ce genre de décision politique a le don de faire réfléchir ceux qui se laisseraient tenter de s’essayer à ce petit jeu. »

    Quoi qu’il en soit, l’UE semble, en effet, décidée de réagir avec fermeté à ce nouveau type de menaces, annonçant le raffermissement de ses capacités en matière de cyber-sécurité, depuis la révision de la législation en la matière et jusqu’au lancement d’une nouvelle stratégie européenne de cyber-sécurité, avant la fin de l’année. (Trad. Ionuţ Jugureanu)

  • La cybersécurité à l’époque de la pandémie

    La cybersécurité à l’époque de la pandémie

    Nouvellement introduit dans le langage roumain de spécialité, le concept d’hygiène cybernétique comprend l’ensemble de mesures que l’usager doit prendre afin d’assurer la sécurité de ses échanges dans l’espace virtuel. Cela devient aujourd’hui, à l’époque de la pandémie, encore plus urgent, du fait de notre dépendance accrue aux outils numériques. Les spécialistes de Kaspersky, une des meilleures sociétés spécialisées en cybersécurité, et qui protège 400 millions d’utilisateurs et 270.000 compagnies, avertissent, je cite : « De nombreuses compagnies ont été contraintes de basculer rapidement vers le télétravail, sans pour autant pouvoir assurer au pied levé des mesures adéquates en matière de cybersécurité. Cette réalité les rend vulnérables, surtout que leurs employés doivent se résoudre à se connecter aux ressources digitales de leur société en utilisant souvent leur matériel personnel, ce dernier connecté à des réseaux dont la protection n’est pas toujours assurée. Au fil du temps, au fur et à mesure que cette nouvelle réalité s’installe et perdure, il faut réfléchir à améliorer la sécurité de ces moyens, à commencer déjà par améliorer la sécurité du mot de passe utilisé pour se connecter à distance », fin de citation.

    Parmi les mesures mises en avant par les spécialistes du domaine pour améliorer la sécurité des connexions réalisées depuis chez soi, notons l’utilisation des mots de passe individualisés, dotés d’un bon niveau de sécurité, la mise à jour régulière des programmes, l’usage des moyens de cryptage des dispositifs utilisés à des fins professionnelles et, enfin, la réalisation des copies de réserve des données critiques. L’analyse, réalisée par Kaspersky, des dernières attaques informatiques commises dans les pays touchés par les mesures de quarantaine, fait état d’une hausse alarmante du nombre de ces attaques, qui a pratiquement triplé. Ainsi, pas moins de cent mille attaques par force brute ont été recensées au mois de mars dernier. Ce type d’attaque utilise la cryptanalyse, pour trouver un mot de passe ou une clé, testant, une à une, toutes les combinaisons possibles. Une fois le dispositif infecté, l’attaquant en prend le contrôle, pouvant espionner les échanges ou télécharger des informations sensibles à sa guise. Et il est fort à parier que ce genre de cyberattaques ira croissant, nous assure, sans nous rassurer, le directeur du Centre national de réponse aux incidents en matière de cybersécurité (CERT.RO), Dan Cîmpean, sur les ondes de Radio Roumanie. Dan Cîmpean s’avère d’autant plus inquiet que la nature et le niveau de complexité de ces attaques semblent évoluer rapidement en cette période de pandémie, et que des acteurs étatiques se sont pris au jeu, et pas toujours du bon côté, semble-t-il. Dan Cîmpean : « Nous sommes tous passés en ligue amateurs en cette période de confinement. Nous nous sommes tous mis au télétravail. Nous utilisons de plus en plus d’ordinateurs, de programmes, d’applis, de plus en plus de connexions. Et les attaques suivent la tendance, elles vont croissant. Qui plus est, l’on ne s’attend pas à assister à une baisse de ces tendances inquiétantes. Au contraire même, je pense que les attaques vont s’amplifier, déjà en termes de nombre, mais qu’elles deviendront aussi plus complexes, plus sophistiquées, faisant appel à des réponses de nature différente para rapport à ce que l’on était habitués jusqu’à maintenant ».

    Dan Cîmpean plaide ainsi pour la création d’un poste de spécialiste en matière de cybersécurité au sein des organisations et autres institutions. Son rôle : interface en matière de cybersécurité, à l’instar de ce qui se fait à l’heure actuelle en matière de protection des données personnelles. Mihai Rotariu, porte-parole de CERT.RO, abonde dans le même sens: « L’une des méthodes privilégiées, ce sont les attaques par mystification de l’adresse de retour des courriels envoyés ou l’hameçonnage. Cette façon de procéder cache à la victime l’identité réelle de l’adresse courriel à l’origine du message. Les compagnies doivent mettre au point une politique très claire de cybersécurité, disposer d’une procédure qui permette de pouvoir vérifier la légitimité des transferts, la légitimité des prix sollicités par courriel, et puis, surtout, établir des règles pour rapporter les tentatives de fraude. Les employés doivent être formés pour vérifier attentivement les adresses courriel à l’origine de telles demandes, ne pas ouvrir des liens ou des pièces jointes suspects, se montrer réticents et prudents lorsqu’il s’agit de rendre publiques les infos concernant leur compagnie. »

    La crise provoquée par le nouveau coronavirus a bouleversé nos habitudes, et représente un énorme défi pour nous tous : personnes privées, compagnies ou organisations. Elle nous rappelle combien l’on demeure vulnérable dans le monde numérique, d’autant que ce genre de menaces ne fait que croître, comme ne cesse de nous avertir le Centre national de réponse aux incidents en matière de cybersécurité. Le nombre et l’intensité des attaques sont directement proportionnels à l’augmentation des utilisations digitales. D’où l’urgence de mettre en place des normes, des règles qui tiennent à l’hygiène cybernétique, de demeurer ouverts et capables d’appréhender l’évolution des technologies et de leurs usages. Car, selon les spécialistes, la révolution numérique n’est au fond qu’à ses débuts. L’apparition de nouvelles technologies, l’extension de leur usage à toutes les tranches d’âge et à toute sorte d’usagers, la transformation digitale de nos rapports, la vitesse de tous ces changements, tout cela est déjà là, et il faut apprendre à s’y habituer, afin de pouvoir s’en servir en toute sécurité. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • 20.02.2020

    20.02.2020

    Conseil Européen – Le président roumain Klaus Iohannis participe ce jeudi, à Bruxelles, à la réunion extraordinaire du Conseil européen. Le principal sujet de la réunion vise le cadre financier pluriannuel de l’UE pour la période 2021 – 2027. Selon un communiqué de l’Administration présidentielle de Bucarest, Klaus Iohannis y plaidera pour un financement approprié de la politique de cohésion et de la Politique agricole commune, soulignant que la Roumanie doit bénéficier d’allocations substantielles pour ces deux politiques, comme instruments censés réduire les décalages en termes de développement entre les Etats membres. Le chef de l’Etat roumain soulignera aussi l’importance d’assurer des conditions de mise en place flexibles et simplifiées, censées permettre aux bénéficiaires un accès plus facile aux fonds européens. Par ailleurs, les déclarations de mercredi de plusieurs dignitaires européens laissent entendre que les négociations sur le futur budget pluriannuel de l’Union européenne, le premier après le Brexit, seront dures et compliquées.

    Procureurs – Le président roumain Klaus Iohannis a signé jeudi les décrets de nomination des procureurs en chef du Parquet de la Haute Cour de Cassation et de Justice, de la Direction nationale anticorruption (DNA) et de la Direction d’investigation des infractions de crime organisé et de terrorisme. Pendant les 3 années à venir donc, Mme Gabriela Scutea se retrouvera à la tête du Parquet de la Haute Cour de Cassation et de Justice, M Nicu Bologa sera en charge du paquet anticorruption, alors que Mme Elena-Giorgiana Hosu sera la cheffe du parquet antiterrorisme. Notons aussi que les deux dames ont reçu un avis négatif de la part du Conseil Supérieur de la Magistrature, un avis qui est pourtant consultatif.

    Diplomatie – Le ministre désigné des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a ce jeudi, à Berlin, des consultations politiques avec son homologue allemand, Heiko Maas, et avec le chef de l’Administration présidentielle fédérale, Stephan Steinlein. La visite a lieu, de manière symbolique, le jour du 140e anniversaire des relations diplomatiques roumano-allemandes. Selon le ministère des Affaires étrangères de Bucarest, elle vise à confirmer le caractère privilégié, de nature stratégique, des relations bilatérales. La coopération roumano-allemande se caractérise par un dialogue politique et diplomatique intense, par une dynamique économique en développement continuel et par les contacts interhumains spéciaux, mis en valeur par la minorité allemande de Roumanie et la communauté roumaine d’Allemagne, précise encore le communiqué.

    Attaques – Dans un message posté ce jeudi sur Twitter, le président roumain Klaus Iohannis condamne fermement les attaques violentes sur des personnes innocentes perpétrées dans la ville allemande de Hanau. Le chef de l’Etat transmet des condoléances aux familles des victimes. « La Roumanie est solidaire avec l’Allemagne », écrit encore Klaus Iohannis. Rappelons-le, 9 personnes ont été tuées mercredi soir à Hanau, près de Frankfort (centre) dans 2 attaques sur des bars du centre-ville. Le suspect a été retrouvé mort dans son habitation et il avait laissé une lettre exprimant ses convictions d’extrême – droite a fait savoir la police allemande.

    Tourisme – L’édition de printemps du Salon du tourisme de la Roumanie a démarré ce jeudi à Bucarest. D’ici dimanche, quelque 300 agences de tourisme présenteront leurs meilleurs paquets et leurs offres pour la Roumanie et pour l’étranger. Des réductions substantielles sont prévues allant jusqu’à 50% du prix normal. Les destinations estivales les plus recherchées par les Roumains cette année sont la Turquie, la Grèce, l’Espagne, la Tunisie et l’Egypte, sans oublier les vacances exotiques à Bali ou en Thaïlande.

    Coronavirus – Un deuxième ressortissant roumain, se trouvant à bord du navire de croisière « Diamond Princess », en quarantaine au Japon, a été diagnostiqué positif au nouveau coronavirus. Il a été hospitalisé à Tokyo, selon le ministère des Affaires étrangères de Bucarest. Selon la même source, l’état de santé du Roumain, qui est membre de l’équipage, est bon. Une évolution positive et un état de santé stable caractérise également le premier Roumain infecté au coronavirus, lui aussi membre de l’équipage du paquebot. En même temps deux passagers octogénaires sont décédés en raison du virus, alors que 600 personnes au total sont infectées à bord de ce navire placé en quarantaine dans port japonais de Yokohama. Par ailleurs, ce jeudi, la Chine a rapporté la baisse la plus significative du nombre d’infections par le nouveau coronavirus dans la province de Hubei (centre), soit le quart de la veille. Au niveau national, ls statistiques chinoises font état de 114 nouveaux décès recensés mercredi soir, ce qui porte à 2118 le nombre total des victimes de l’épidémie, alors que le nombre des contaminations est d’environ 74.500.

    Berlinale – La 70e édition du Festival du Film de Berlin, un des plus importants au monde, se déroule dans la capitale allemande à compter de ce jeudi jusqu’au 1er mars. A l’affiche de ces 10 jours de festival : 340 pellicules dont 18 faisant partie de la compétition pour le grand prix, l’Ours d’or. La Roumanie n’y manque pas. Le plus récent long métrage de Cristi Puiu, « Malmkrog » ouvrira, vendredi, la section Encounters. Ce film est une adaptation en langue française du le poème « Trois rencontres » du philosophe et écrivain russe Vladimir Soloviov. Un autre réalisateur roumain, Radu Jude, participe dans la section Forum avec deux films : « Typographique majuscule » et « La sortie des trains de la gare ». Le même Radu Jude est présent aussi à la Foire du film de la Berlinale avec le projet « Les somnambules », décrit par les critiques comme « une comédie populaire sur le sexe, la technologie et la société ».

    Dubaï – Au tournoi de tennis de Dubaï, la Roumaine Simona Hale (n° 2 WTA et principale favorite du tournoi) affronte aujourd’hui la Biélorusse Arina Sabalenka (n° 13 WTA) dans les quarts de finale. Mercredi, notre compatriote a obtenu une victoire difficile face à la Tunisienne Ons Jabeur (n° 45 WTA). Simona Halep a nécessité l’intervention des médecins avant le set décisif, accusant des douleurs de dos. Ancienne leader mondial, Simona Halep a remporté le trophée de Dubaï en 2015, l’année dernière est arrivée dans les quarts de finale de cette compétition.

    Météo – Temps plutôt morose ce jeudi en Roumanie, avec des températures à la baisse sur la plupart du territoire. Des précipitations mixtes sont signalées sur l’ouest, le centre et le nord et de la neige en montagne. Les maxima de la journée iront de 4 à 12 degrés. 6 degrés et de la pluie à midi à Bucarest.

  • Les dimensions du terrorisme en 2019

    Les dimensions du terrorisme en 2019

    Les attentats perpétrés à New York le 11 septembre 2001 ont représenté un point d’inflexion dans les relations internationales. A ce moment-là, presque 3 000 personnes, dont des Roumains, ont péri en l’espace de quelques minutes, suite au détournement par les 19 terroristes du réseau Al-Qaïda de 4 avions et à l’attaque qui s’est ensuivie contre les Tours jumelles et le Pentagone. Considérés comme les plus sanglants de l’histoire, ces attentats ont changé la face du monde. Invité sur les ondes de Radio Roumanie, le général Decebal Ilina explique les circonstances qui ont mené aux attentats: « L’efficacité d’une attaque terroriste tient à l’élément surprise. C’est pourquoi la première ligne de défense contre le terrorisme, ce sont les services de renseignement. A l’époque, toutefois, et en dépit des infos dont ils disposaient, ces services n’ont pas su prévenir le pire. Car ils disposaient déjà d’un certain nombre d’indices qui auraient pu leur mettre la puce à l’oreille. En dépit de cela, peut-être à cause de leur naïveté, ils n’ont pas agi à temps. Toutefois, ces attentats ont mené à la création d’une coalition internationale des services de renseignement, censée combattre le terrorisme. Par conséquent, un volume important d’informations est actuellement échangé en permanence entre les alliés, chose essentielle pour mieux combattre le défi terroriste. Pour ma part, si je doute de la capacité pédagogique de l’histoire, cela ne veut pas dire qu’elle ne se venge pas, qu’elle ne punit pas ceux qui ignorent ses leçons. Avoir ignoré les signes avant-coureurs a été une erreur monumentale ».

    Le terrorisme ambitionne de produire un effet de panique et d’intimidation générale, un effet qui se voit décuplé par l’utilisation à mauvais escient des médias, dans le but d’atteindre un objectif difficilement réalisable par des moyens démocratiques ou conventionnels. Decebal Ilina pense que l’on est encore loin d’avoir trouvé une parade efficace devant la menace terroriste, et cela en dépit des efforts internationaux menés par les Etats-Unis. Ecoutons-le: « Le terrorisme existe depuis l’Antiquité. Pourtant, l’on s’entête à combattre les effets et d’en ignorer les causes. Parce que, vous savez, les enfants ne naissent pas terroristes, il ne s’agit pas d’une maladie génétique. Ces hommes deviennent des terroristes à cause de l’environnement dans lequel ils baignent. Je pense que le monde serait meilleur si l’on pouvait remplacer ces voies belliqueuses, donc les guerres, par la voie diplomatique. Je pense que le président Trump agit d’une manière autrement plus réaliste, essayant de dialoguer, essayant de retirer ses troupes de la plupart des conflits initiés par ses prédécesseurs. »

    Les statistiques montraient il y a quelques années que le nombre d’attentats terroristes était à la hausse, la plupart des attaques étant perpétrées en Asie du Sud-Est, au Proche et au Moyen Orient, en Afrique du Nord et en Europe de l’Ouest, en France et en Belgique notamment. L’Institut pour l’Economie et la Paix de Sidney, par exemple, avait travaillé sur la base des données disponibles en 2014. Leur étude fait état de 32 mille personnes ayant perdu la vie pendant ces attentats, soit une augmentation de 80% du nombre de victimes en l’espace d’un an. Les pays les plus affectés par le terrorisme en 2014 ont été l’Afghanistan, l’Irak, le Nigeria, le Pakistan et la Syrie. Plus de la moitié sont tombés victimes des deux organisations terroristes : l’Etat Islamique et Boko Haram, cette dernière une organisation terroriste africaine qui agit en grande partie au Nigeria. Al-Qaïda restait encore une menace. Par contre, l’année 2018 verra diminuer considérablement le nombre de victimes des attentats.

    Dans une interview accordée à la Deutsche Welle, l’expert en terrorisme Matthew Henman en explique les causes, mais aussi pourquoi il faut se méfier de sabler le champagne. En 2016 et 2017, le nombre d’attentats terroristes a augmenté de façon exponentielle, à cause notamment des combats menés contre le groupe terroriste Etat Islamique pour la reprise du contrôle des territoires d’Irak et de Syrie, dans les villes de Mossoul et à Raqqa, mais aussi dans d’autres régions. En 2018 l’intensité de ces combats a diminué, rappelle Matthew Henman, qui estime que la baisse du nombre d’attentats en Syrie et en Irak a été le facteur déterminant pour voir baisser le nombre d’actes de terrorisme au niveau mondial. Cette évolution s’explique en premier lieu par l’affaiblissement de l’Etat Islamique. Par contre, croire que l’Etat Islamique soit hors jeu serait une grande erreur. Le danger persiste, les terroristes sont toujours actifs, non seulement en Syrie et en Irak, mais aussi en Afghanistan, en Afrique de l’Ouest, au Yémen, en Somalie et en Asie du Sud-Est.

    Seul le danger taliban approche en dangerosité celui représenté par l’Etat islamique. Et, en effet, l’année 2018 voit doubler le nombre de victimes des talibans par rapport à l’année précédente, notamment au sein des forces de l’ordre d’Afghanistan. Enfin, depuis le début de cette année, l’on compte déjà 200 victimes tuées et 900 blessées suite à des attentats terroristes, dans la seule ville de Kaboul.(Trad. Ionut Jugureanu)