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  • Afghanistan, un endroit chaud de notre monde

    Afghanistan, un endroit chaud de notre monde

    Les deux récentes attaques déroulées en
    Afghanistan ont compté des citoyens roumains parmi les victimes : un
    représentant de la mission diplomatique de la Roumanie à Kaboul et un
    militaire, chauffeur dans le cadre des structures de commandement de l’OTAN. Les
    deux Roumains ont perdu la vie suite à l’explosion d’une voiture piégée près de
    la Zone verte à Kaboul. Les attentats ont été revendiqués par les insurgés
    talibans, qui organisent régulièrement de telles actions, en prenant en général
    pour cible les forces de l’OTAN et leurs alliés, les citoyens étrangers qui
    vivent à Kaboul ainsi que les institutions afghanes. La Roumanie compte en ce
    moment plus de 760 militaires en Afghanistan, qui agissent dans le cadre de la
    mission Resolute Support.

    Invité sur les ondes de Radio Roumanie, l’analyste
    militaire Hari Bucur-Marcu détaille la situation actuelle en Afghanistan et
    explique pourquoi la responsabilité internationale est nécessaire pour cette
    zone: « L’Afghanistan est un pays particulier, entouré par d’autres Etats qui essayent
    de résoudre leurs disputes économiques ou sécuritaires par voie militaire. L’on
    parle du Pakistan, de l’Iran, voire de la Russie. Il s’agit, si on y réfléchit
    bien, des pays qui ont été bâtis sur cette base, où la puissance militaire compte
    dans la vie de tous les jours, sans même parler de la position internationale
    de cet Etat. Un tel pays, l’Afghanistan en l’occurrence, est arrivé dans la
    situation où les Etats Unis, mais aussi leurs alliés, l’ont attaqué pour la
    simple raison qu’il abritait l’une des organisations terroristes les plus
    dangereuses au monde, respectivement Al-Qaïda, celle qui est à l’origine de
    l’attaque perpétrée contre les Tours jumelles de New York le 11 septembre 2001.
    Depuis 18 ans, les Etats-Unis sont présents en Afghanistan, ont fait la guerre
    aux talibans qui détenaient le pouvoir à ce moment-là, les ont vaincus
    militairement, mais ils n’ont pas réussi à les faire disparaître complètement.
    Les talibans ont réussi malgré tout à survivre en tant qu’organisation. Et
    voilà, de temps à autre, ils arrivent à remplir un camion avec de l’explosif et
    à le faire sauter près d’une cible. C’est un peu ce contexte. Le grand point d’interrogation,
    c’est de savoir que fait la Roumanie dans toute cette histoire. Et là, il n’y a
    qu’une seule réponse : il s’agit de notre responsabilité internationale. »
    , constate l’analyste militaire Hari Bucur-Marcu.


    Depuis que les Etats-Unis ont lancé leurs
    opérations militaires en Afghanistan, en octobre 2001, plus de 2.400 militaires
    ont été tués et plus de 20.000 – blessés, selon les statistiques du Pentagone.
    Et parmi ces victimes, l’on compte 30 Roumains. Dans les zones de conflit, les
    cibles de choix sont, en général, les ressortissants des grandes puissances.
    Maintenant, suite à cette attaque, l’Ambassade de Roumanie a été détruite à 80%,
    devenant, du moins pour le moment, inutilisable. Et cela se passe alors que la
    Roumanie est considérée comme l’un des pays plutôt bien agréés par la
    population afghane. Quelque chose aurait changé entre temps? La réponse de la ministre
    roumaine des Affaires étrangères, Ramona Manescu, est négative : « Pas du tout. La perception est la même. Mais la sympathie envers les Roumains
    et la Roumanie ne pèse pas lourd dans la prise de décision des terroristes. Il
    s’agit d’une attaque terroriste contre une mission étrangère située en Afghanistan,
    la mission diplomatique d’un Etat européen, ce n’est aucunement lié au niveau
    de sympathie ou d’antipathie envers la Roumanie. »
    , explique la ministre roumaine des Affaires étrangères.


    De fait, l’attaque a eu lieu
    peu après la rencontre entre le président afghan Ashraf Ghani et l’émissaire américain
    Zalmay Khalilzad, consacrée au projet d’accord de paix avec les insurgés afghans,
    projet qui n’était par ailleurs pas agréé par une partie des talibans. Et tout
    ce processus de paix se trouve maintenant à l’arrêt, après l’arrêt des négociations de paix avec les talibans, décidé par le président
    Donald Trump, suite
    à cette attaque justement. Le leader de la Maison Blanche avait en effet
    brusquement annoncé l’annulation d’une rencontre prévue avoir lieu à Camp
    David, à l’approche de la date de commémoration des attentats du 11 septembre 2001.
    D’ailleurs, le président Trump, celui qui s’était engagé à retirer les troupes américaines
    d’Afghanistan et à mettre un terme à l’intervention américaine dans ce conflit
    qui dure depuis 18 ans, a justifié le changement de cap par l’attaque récemment
    commise à Kaboul, où un militaire américain avait par ailleurs perdu la vie. Toutefois,
    les Etats-Unis n’excluent pas la reprise de leurs négociations avec les
    talibans, pour autant que les insurgés changent d’attitude et qu’ils respectent
    leurs engagements, a déclaré le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo.
    Plusieurs anciens ambassadeurs des Etats-Unis en Afghanistan ont averti, dans
    une lettre ouverte, sur les risques potentiels qu’un retrait précipité ferait
    courir à la zone. A Kaboul, le président Ashraf Ghani a déclaré que la paix ne
    serait une option qu’à condition que les talibans mettent un terme aux
    violences et se mettent autour de la table avec le gouvernement afghan. Près
    de 200 personnes ont été tuées et environ 900 – blessées dans les attaques que la capitale afghane a connues depuis le début de l’année. (Trad. :
    Ionuţ Jugureanu)

  • 15.03.2019

    15.03.2019

    Budget – Le
    président roumain, Klaus Iohannis, a promulgué, ce vendredi, la loi du budget d’Etat
    pour 2019. Il a cependant déclaré qu’il aurait souhaité avoir à promulguer un
    bon budget pour la Roumanie et pour les Roumains, mais cela n’avait pas été le
    cas. Le président a critiqué le fait que le Parti social-démocrate (PSD), principale composante de la coalition gouvernementale, avait
    consacré une seule journée au réexamen du texte de la loi et l’avoir renvoyé
    sans modifications au président pour promulgation. Ce n’est pas qu’un incroyable manque de responsabilité, c’est de la
    mauvaise volonté, a affirmé le président Iohannis. Selon le chef de l’Etat,
    l’exercice du pouvoir par les sociaux-démocrates est un grand trou noir pour l’économie
    et la société roumaine. Le Parlement de Bucarest a adopté mercredi la variante
    initiale de la loi du budget d’Etat pour 2019, qui lui avait été renvoyée pour
    réexamen par le président Klaus Iohannis.


    Attaque
    – Le ministère roumain des affaires étrangères a fermement condamné les
    attaques terroristes perpétrées ce vendredi contre deux mosquées de la ville de
    Christchurch, en Nouvelle-Zélande, qui ont fait une cinquantaine de morts et de
    nombreux blessés. Le ministère roumain des affaires étrangères a transmis des
    condoléances aux familles des victimes, réaffirmant aussi l’appui de la
    Roumanie à la lutte contre le terrorisme. La première ministre de la néo-zélandaise,
    Jacinda Ardern, a annoncé que le niveau d’alerte à la sécurité a été relevé à « élevé »,
    après les attaques qu’elle a qualifiées d’actes de terrorisme. Elle a aussi
    fait savoir que la police avait arrêté quatre suspects qui ne figuraient pas
    sur la liste des personnes surveillées. La chef du gouvernement néo-zélandais a
    souligné le fait que le pays était un lieu de diversité, de bienveillance, de
    compassion, une maison pour tous ceux qui partagent ces valeurs, qui ne seront
    pas ébranlées par ces attaques.


    Visite
    – La première ministre roumaine, Viorica Dăncilă, se trouve à Prague, en visite
    officielle à l’invitation de son homologue tchèque, Andrej Babis. Les pourparlers
    portent sur la consolidation des relations économiques et politiques bilatérales
    ainsi que sur les principaux dossiers faisant l’objet de négociations au niveau
    de l’Union européenne. Egalement au menu des discussions, la manière dont la
    République tchèque peut appuyer la Roumanie pour atteindre les objectifs clé de
    la présidence du Conseil de l’UE. L’agenda de la visite de la première ministre
    roumaine à Prague inclut aussi des entretiens avec le président de la Chambre
    des députés, Radek Vondracek, et avec le président du Senat, Jaroslav Kubera.












    Brexit – Les leaders
    européens analyseront la demande des parlementaires britanniques de reporter la
    sortie du Royaume Uni de l’Union européenne. Le parlement de Londres a approuvé
    hier soir la motion par laquelle le gouvernement de Theresa May demande le
    report du Brexit, qui doit aussi être acceptée par les dirigeants européens. Le
    président du Conseil européen, a aujourd’hui des consultations avec le premier
    ministre néerlandais, Mark Rutte, avec la chancelière allemande, Angela Merkel,
    et avec le président français, Emmanuel Macron. Les dirigeants européens
    doivent se réunir à Bruxelles, les 21 et 22 mars, pour prendre une décision. La
    date du Brexit est le 29 mars.


    Sommet -
    Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, participe aujourd’hui au 8-e
    Sommet européen des régions et des villes, qui a lieu à Bucarest. Dans une
    intervention à l’occasion de cette réunion, la commissaire européenne à la
    politique régionale, Corina Creţu, s’est prononcée en faveur de l’implication
    des pouvoirs locaux et régionaux dans la prise de décisions au niveau de l’Union
    européenne. Elle a souligné le fait que l’objectif de la politique de cohésion
    était de ramener l’Europe plus près des citoyens. A Bucarest, les leaders des
    régions et des villes européennes adopteront une déclaration où ils présenteront
    leur vision d’une Union européenne renouvelée, dont les politiques publiques
    prennent mieux en compte les besoins locaux. Jeudi, premier jour du sommet, le
    président du Comité européen des régions, Karl-Heinz Lambertz, a plaidé pour la
    consolidation de la politique de cohésion, l’UE ne pouvant exister en l’absence
    d’une cohésion réelle.




















    Protestations -
    En Roumanie, ce vendredi, 15 mars, à 15 heures (heure locale), des employeurs
    et des employés, des compagnies économiques, des footballeurs et des clubs
    sportifs, des médecins, des personnels de divers médias, des représentants de
    municipalités, des personnalités de différents domaines d’activité, des élèves,
    des étudiants, des syndicats, mais aussi des citoyens lambda de tout le pays
    arrêteront toute activité pendant 15 minutes. Ils se joignent ainsi au
    mouvement de protestation « la Roumanie veut des autoroutes », initié
    par un entrepreneur de la ville de Suceava (nord-est), Ştefan Mandachi, qui a
    construit, avec son argent, et inauguré, de manière symbolique, le premier
    mètre d’autoroute de la région de Moldavie. L’idée est d’attirer l’attention
    sur l’infrastructure routière précaire de Roumanie, notamment sur l’absence d’autoroutes.
    A la fin de l’année dernière, une trentaine d’années après la chute du
    communisme et une dizaine d’années depuis son adhésion à l’Union européenne, la
    Roumanie ne comptait qu’environ 800 kms d’autoroute.

    Météo – Ciel variable et des pluies éparses dans les régions du nord-ouest de
    la Roumanie. Les températures de la mi-journée vont de 7 à 17°. A Bucarest, il
    y avait 11° à midi.

  • 06.06.2018

    06.06.2018

    Justice – La Cour constitutionnelle de la Roumanie a saisi le secrétaire général du Conseil de l’Europe, la Commission de Venise et le président de la Conférence des Cours constitutionnelles européennes dénonçant ce qu’elle appelle «des attaques virulentes contre la Cour, par lesquelles des représentants de différents pouvoirs locaux et de certains partis parlementaires ont discrédité et délégitimé l’autorité de l’institution». La Cour constitutionnelle de la Roumanie dénonce également le fait que le caractère obligatoire de ses décisions a été mis en question. De même, la population et le chef de l’Etat auraient été exhortés à ne pas respecter et à ne pas mettre en œuvre la récente décision par laquelle la Cour constatait l’existence d’un conflit juridique de nature constitutionnelle entre le ministre de la Justice et le président de la Roumanie, accuse encore l’institution. Rappelons-le, suite à la saisine du ministre de la Justice, Tudorel Toader, la Cour constitutionnelle de la Roumanie a décidé que le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, devait révoquer de ses fonctions Mme Laura Codruta Kovesi, cheffe de la Direction nationale anticorruption. Antérieurement, le président Iohannis avait rejeté cette proposition du ministre de la Justice, la considérant non fondée. Mardi, il a déclaré qu’il allait se prononcer au sujet de la révocation de Mme Kovesi uniquement après avoir reçu la motivation de la Cour constitutionnelle, attendue jeudi. Le président a également précisé qu’il respecterait l’Etat de droit et s’assurerait que les procureurs restent indépendants, en respectant la Constitution. A noter aussi que la décision par laquelle la Cour constitutionnelle demande impérativement au chef de l’Etat de révoquer la cheffe du Parquet anticorruption a suscité de vives critiques et a alimenté les spéculations selon lesquelles les membres de l’actuelle Cour seraient sous influence politique.


    Visite – La première ministre roumaine, Viorica Dancila, effectue ces mercredi et jeudi une visite au Portugal, pour rencontrer son homologue Antonio Costa, et le président portugais Marcelo Rebelo de Sousa. Cette visite est censée renforcer la coopération bilatérale, notamment dans l’économie et la défense, sans oublier la recherche, l’innovation, la santé et la coopération académique. A l’agenda des pourparlers également : la coopération au niveau communautaire dans la perspective de la présidence tournante de l’UE que la Roumanie assurera au premier trimestre de 2019.

    Exercice – Le ministre roumain de la Défense, Mihai Fifor, et le chef de l’Etat-major de la Défense, le général Nicoale Ciuca, se trouvent aujourd’hui en Grèce, pour assister à l’exercice multinational Salamis Strom 18. Il s’agit d’un exercice d’entraînement qui a lieu jusqu’à samedi avec la participation de militaires bulgares, grecs, roumains et serbes. Il vise à les préparer pour relever les défis spécifiques aux opérations de maintien de la paix et de gestion des crises sécuritaires. ONU – Le représentant permanent de la Roumanie à l’ONU, l’ambassadeur Ion Jinga, a été élu au plénum de l’Assemblée Générale des Nations Unies, président de la Commission du désarmement et de la sécurité internationale, pour un mandat de septembre 2018 à septembre 2019. C’est pour la première fois qu’un diplomate roumain est élu président de cette commission, une des plus importantes de l’Assemblée Générale de l’ONU.

    Commissaire – Le commissaire européen à l’Education, la Culture, la Jeunesse et au Sport, Tibor Navracsics, effectuera mercredi et jeudi une visite en Roumanie, où il doit s’entretenir avec le ministre de l’Education, Valentin Popa, et celui de la Culture, George Ivascu. Après un dialogue, mercredi, avec les Roumains au sujet de l’avenir de l’Europe, le commissaire se rendra, jeudi, à Târgu Mures, dans le centre de la Roumanie, pour participer à un forum sur l’éducation et à un débat consacré au patrimoine culturel. Il rencontrera également le chef de l’Union démocrate magyare de Roumanie, Kelemen Hunor, lit-on dans un communiqué de la Représentation de la Commission européenne en Roumanie.

    RePatriot – Un programme censé aider les Roumains de la diaspora à rentrer au pays vient d’être lancé à Bucarest. Son objectif principal est d’aider les Roumains vivant à l’étranger de trouver des opportunités d’affaires dans leurs villes d’origine. Le projet s’intitule « RePatriot » et il porte sur le rapatriement par le biais de l’entrepreneuriat. Il est soutenu par la Fondation Romanian Business Leaders. Notons que, selon le plus récent sondage de l’ONU, 3,4 millions de Roumains ont quitté le pays entre 2007 et 2017, soit environ 17% de la population. Après la Syrie, la Roumanie devient ainsi le 2e pays le plus touché par la migration.

    Tennis – La numéro 1 mondiale et principale favorite du tournoi de Roland Garros, Simona Halep, affronte ce mercredi l’Allemande Angelique Kerber, 12e mondiale, dans les quarts de finale du 2e tournoi du Grand Chelem de l’année. Simona Halep compte à son palmarès 9 matchs contre l’Allemande, dont 5 victoires. Après deux finales perdues à Roland Garros, en 2014 et 2017, et une autre à Melbourne cette année, Simona Halep tente à nouveau de décrocher le trophée d’un tournoi du Grand Chelem.

    Football – La sélection nationale de football de Roumanie a vaincu mardi la Finlande, score 2-0, dans un match amical à Ploiesti (sud). Notons que la Roumanie a raté la qualification à la Coupe du Monde 2018.

    Météo – Il fait chaud en Roumanie aujourd’hui, mais le temps est plutôt instable. Il pleut à verse sur le relief, sur le nord et le centre du pays. Les températures maximales de la journée iront de 23 à 32 degrés. 30 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • 14.04.2018 (mise à jour)

    14.04.2018 (mise à jour)

    Syrie – Le président roumain, Klaus Iohannis a affirme samedi dans un message sur Twitter que la Roumanie condamnait fermement l’utilisation des armes chimiques contre la Syrie et qu’elle était solidaire avec ses partenaires stratégiques. Le ministère roumain des Affaires Etrangères condamné également l’utilisation d’armes chimiques dans toute circonstance, ces actes étant injustifiés et plaide pour la punition des personnes qui s’avèrent coupables d’avoir commis un tel acte. Les Etats-Unis, le Royaume Uni et la France ont lancé dans la nuit de vendredi à samedi leur attaque plus importante contre des cibles gouvernementales syriennes depuis le début de la guerre civile dans ce pays, en représailles à l’utilisation présumée par le régime de Damas d’armes chimiques contre ses propres citoyens.

    Le président américain Donald Trump, cité par la correspondante de la Radio publique roumaine à Washington, a annoncé qu’il s’agissait d’attaques de précision, aux missiles contre des cibles associées aux sites contenant des armes chimiques du gouvernement syrien. Le première ministre britannique Theresa May a déclaré que ces attaquent étaient limitées et visaient à ne pas escalader les tensions dans la région. Pour sa part, le président français Emmanuel Macron a souligné que les actions de Damas étaient une menace à l’adresse de la sécurité collective. La Russie qui soutient le régime de Bashar Al-Assad a déploré l’attaque contre un Etat souverain, mais précisé que ses facilités militaires n’avaient pas été touchées par les bombardements. Sur le terrain, samedi les forces de sécurité du régime syrien sont entrés dans la ville de Douma, dernier fief des rebelles à Gouta orientale près de Damas. Il y a une semaine, la ville avait été soumise à une attaque chimique qui a fait plus de 40 morts. Le régime syrien a nié toute responsabilité.

    Juncker – La Commission européenne n’est jamais intervenue dans le déroulement des procès pénaux en Roumanie, a précisé le président de l’institution, Jean Claude Juncker. Il répondait ainsi à la lettre qui lui a été envoyée le mois dernier par la première ministre roumaine, Viorica Dancila, qui exigeait à l’exécutif communautaire d’expliquer une demande faite par Bruxelles en 2012 au ministère roumain de la Justice visant l’instruction de plusieurs dossiers. M Juncker précise que les informations sollicitées il y a six ans étaient nécessaires aux préparatifs en vue de la mission technique de novembre 2012 et que les autorités de Bruxelles n’avaient pas demande des informations liées aux cas particuliers. Il rappelle que le Mécanisme de coopération et de vérification de la Justice roumaine avait toujours impliqué la coopération entre la Commission européenne et les autorités de Bucarest.

    Acier – Le groupe ArcelorMittal a confirmé qu’il pourrait vendre les usines sidérurgiques de Galati, dans le sud-est de la Roumanie. Aux côtés de cinq autres sites industriels en Italie, Macédoine, République Tchèque, Luxembourg et Brésil, les aciéries de Galati figurent sur une liste que le groupe a présentée à la Commission européenne. Jusqu’au 23 mai, les experts européens analyseront si la vente de ces six usines réussira à équilibrer la production d’acier du groupe Arcelor Mittal, intéressé à racheter les aciéries les plus grandes d’Europe, ceux d’Ilva en Italie. L’exécutif communautaire affirme que suite à cette transaction, le groupe ArcelorMittal détiendra une position dominante sur le marché européen de l’acier. L’équilibre pourra être obtenu par la vente d’autres sites européens du portefeuille d’ArcelorMittal. Plus important producteur d’acier au monde, ArcelorMittal emploie 310 mille personnes dans une soixantaine de pays. Inquiets par cette annonce qui pourrait se traduire par des licenciements collectifs, les syndicats du complexe sidérurgique de Galati qui compte quelque 7000 emplois directs ont demandé de rencontrer la première ministre roumaine Viorica Dancila sur ce sujet.

    Enquête – Le ministère roumain des Affaires Etrangères salue l’élaboration du rapport de l’Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques à la demande du Royaume-Uni suite à l’incident de Salisbury, le 4 mars. Le rapport observe que les résultats des analyses effectués par les laboratoires désignés par l’OAIC et les investigations réalisées par le Royaume-Uni étaient identiques pour ce qui est de l’identité de l’agent chimique utilisé pour empoisonner en Angleterre l’ex agent double russe Sergueï Skripal et sa fille. Dans un communiqué, la diplomatie roumaine juge d’opportune la décision des autorités britanniques de transmettre leur rapport à tous les Etats membres de l’OIAC et affirme que celui-ci confirme les évaluations initiales concernant la gravité de l’incident. Les autorités de Bucarest sont favorables à l’adoption de mesures fermes censées prévenir l’apparition de telles actions qui menacent la sécurité collective et constituent de graves violations du droit international. Le mois dernier, pour exprimer sa solidarité envers les alliés britanniques, la Roumanie a décidé de déclarer persona non grata et d’expulser un diplomate russe accrédité à Bucarest.

    Handball – L’équipe roumaine de handball féminin SCM Craiova s’est qualifiée ce samedi soir dans la finale de la coupe EHF. Le SCM a terminé à égalité, 18 partout, un match dramatique contre le club turc de Kastamonu. En effet, le score final et la qualification fut décidée lors de la dernière attaque trois secondes avant la fin du match. Les Roumaines avaient remporté le match aller sur le score de 23 à 22. Le SCM Craiova affrontera en finale le Vipers Kristiansand de Norvège. Dimanche dans la Ligue des Champions, les championnes nationales de CSM Bucarest doivent jouer le retour des quarts de finale contre les françaises de Metz. Les Roumaines avaient remporté le match aller à domicile sur le score de 34 à 21. Elles avaient également remporté le trophée de la Ligue des Championnes en 2016.

  • A la Une de la presse roumaine 31.10.2017

    A la Une de la presse roumaine 31.10.2017

    Une fois de plus, les débats du jour
    tournent autour des salaires. L’augmentation des revenus dans le secteur public
    aura des effets négatifs, mettent en garde les représentants de plusieurs
    secteurs d’activité, qui risquent de perdre un nombre significatif d’employés.
    Par ailleurs, les attaques des ours se multiplient alors que les autorités ne
    semblent pas avoir de solution à ce problème.



  • Condamnation unanime des attentats de Bruxelles

    Condamnation unanime des attentats de Bruxelles

    Après les attaques terroristes de Bruxelles, jai senti la solidarité des Roumains, a déclaré lambassadeur de Belgique à Bucarest, Thomas Baekelandt. Un sentiment manifesté non seulement par les autorités, mais par le peuple tout entier. En signe de solidarité avec tous ceux qui ont perdu des proches ou des amis dans ces attentats, la Roumanie a décrété le deuil national pour jeudi dernier.



    En plus, comme ailleurs dans le monde, lédifice du gouvernement roumain a été illuminé aux couleurs du drapeau belge – noir, jaune et rouge. Personnalités politiques autochtones, ambassadeurs étrangers accrédités à Bucarest, citoyens lambdas sont venus à lambassade de Belgique pour signer dans le registre de condoléances, allumer des cierges, déposer des fleurs et transmettre des messages de solidarité avec le peuple belge si durement éprouvé.



    Le premier à avoir signé dans ce registre a été lambassadeur de France en Roumanie, François Saint-Paul, dont le pays a lui aussi été mis à dure épreuve lan dernier et ce par deux fois: en janvier, lorsque les terroristes ont visé la rédaction de la publication satirique « Charlie Hebdo », et en novembre, quand une série dattentats djihadistes a fait 130 morts. Parmi les chefs de missions diplomatiques à avoir signé dans le registre de condoléances ouvert à lambassade belge de Bucarest ont également figuré les ambassadeurs allemand, espagnol, japonais, grec, bosniaque, serbe, chypriote, polonais, turc et cubain.



    Le président roumain Klaus Iohannis, à peine rentré de Turquie, où il a effectué une visite dEtat, a appelé à la solidarité et au courage: « Je suis fermement convaincu que nous ne pouvons combattre ce fléau des attentats que si tous les pays y œuvrent ensemble. Les mots qui me viennent à lesprit quand je pense à ce quil faut faire sont solidarité, calme, unité. »



    Le premier ministre Dacian Cioloş a lui aussi exhorté à la solidarité dans la lutte contre le terrorisme : « Je crois fortement que ce nest quen renfonçant la collaboration entre les Etats membres que lon peut conserver lespace de liberté au sein de lUE, car cest lui surtout qui est mis à lépreuve. A présent, chaque pays de lUnion a tendance à se replier sur lui-même, justement pour se protéger ».



    Pour sa part, le président de la Chambre des députés de Bucarest, Valeriu Zgonea, a plaidé en faveur dune sécurité accrue: « Les libertés sont extrêmement importantes, mais pour jouir de libertés et de prospérité, il faut vivre en sécurité. La sécurité est très importante, où que lon se trouve, chez soi ou dans la rue. »



    Religions, dialogue, paix – voilà les termes dune équation théorique, très éloignée de la réalité semble-t-il, du moment quau nom de la foi on fait exploser des bombes et lon arrive à des conflits majeurs. Les leaders religieux musulmans et chrétiens présents jeudi au colloque organisé à la Faculté de théologie orthodoxe de Bucarest ont réaffirmé lidée que lextrémisme et le fanatisme apparaissent là où les gens sont dépourvus dinstruction et manipulés. Ils ont convenu que la réponse des autorités religieuses au radicalisme islamique, cest le dialogue, capable de promouvoir une culture de la paix et de la tolérance. (trad. Mariana Tudose)

  • 22.03.2016

    22.03.2016

    Bruxelles – Bruxelles a été secouée mardi matin par plusieurs attaques meurtrières, apparemment terroristes, avec des explosions à l’aéroport international et dans le métro de la capitale belge, près des institutions européennes. Les explosions ont fait au moins 21 morts, selon un bilan provisoire, a annoncé un porte-parole des sapeurs pompiers de la capitale belge à l’AFP. Le niveau d’alerte antiterroriste est passé mardi matin pour l’ensemble de la Belgique à son niveau maximal, le niveau 4. Ces explosions interviennent quatre jours après la capture spectaculaire à Molenbeek, une commune bruxelloise, de Salah Abdeslam, un Français d’origine marocaine, seul survivant du commando auteur des attentats djihadistes du 13 novembre à Paris. Plusieurs pays occidentaux ont déjà adopté des mesures de sécurité supplémentaires suite aux attaques de Bruxelles.

    – A Bucarest, le président roumain Klaus Iohannis a exprimé sa compassion et adressé des condoléances aux personnes touchées, au peuple et aux autorités belges. Pour sa part, le ministre roumain des Affaires Etrangères, Lazar Comanescu a déclaré qu’une union des forces pour lutter contre le fléau terroriste était absolument nécessaire. Le gouvernement de Bucarest a fermement condamné ces violences et exprimé son appui aux autorités belges et européennes dans la consolidation de la sécurité de l’espace européen.

    Visite – Le président roumain Klaus Iohannis entame aujourd’hui une visite
    de trois jours en Turquie pour rencontrer à Ankara son homologue Recep Tayyip
    Erdogan et le premier ministre Ahmet Davutoglu. A Istanbul, le leader de
    Bucarest aura des entrevues avec le maire de la ville et les représentants de
    la communauté roumaine. Cette visite est censée consolider la coopération
    bilatérale sur la base du partenariat stratégique signé en 2011. Les deux pays
    ont des intérêts réciproques, tels le statut de membre de l’OTAN, la
    coopération militaire et celle économique. Les pourparlers viseront également
    le besoin d’intensifier les efforts de lutte contre le terrorisme, vu que la
    Turquie est confrontée depuis plusieurs mois à des attaques terroristes.
























    Parlement – La présidente de la Chambre des députés de Rome, Laura Boldrini effectue une visite à Bucarest, lors de
    laquelle elle rencontrera d’importants
    leaders roumains. La visite de Laura Boldrini se déroule à l’initiative du
    président de la Chambre des Députés, Valeriu Zgonea. Les deux responsables
    devraient signer une déclaration censée encourager le processus d’intégration
    européenne. Le document a été adopté par la présidente de la Chambre des
    députés d’Italie, mais aussi par les présidents de l’Assemblée Nationale de
    Paris, du Bundestag allemand et de la Chambre des Députés du Luxembourg. Laura
    Boldrini rencontrera aussi les représentants des investisseurs italiens de
    Roumanie.


    Grève – Plusieurs milliers de
    médecins roumains poursuivent la grève à la japonaise, mécontents de la manière
    dont les négociations avec le ministère de Santé se sont déroulées. Les
    médecins de famille ont annoncé des protestations jeudi devant le Ministère de
    la Santé. Une semaine durant, les médecins et les infirmières de tout le pays
    porteront des banderoles bleues sur leurs bras. Les syndicalistes de la santé
    réclament la majoration du salaire minimum à 280 euros, le paiement des heures
    supplémentaires et des bonus, l’amélioration des conditions de travail, la
    réglementation du temps de travail et des solutions au manque de personnel.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Alexandra Dulgheru, doit rencontrer aujourd’hui Lesia Tsurenko d’Ukraine, lors du premier tour du tournoi de Miami. Aujourd’hui également, la Roumaine Sorana Cîrstea affrontera l’Italienne Francesca Schiavone, pour une place dans le tableau principal de la compétition. Les autres Roumaines présentes dans la compétition sont Simona Halep, 5e favorite du concours, Monica Niculescu (les deux qualifiées directement au deuxième tour de la compétition) et Irina Begu qui doit jouer mercredi dans le premier tour du tournoi.

    Foot – La sélection nationale de foot de Roumanie doit rencontrer mercredi à domicile la Lituanie, en préparation de l’Euro 2016, en France. Le match de Giurgiu précède l’amical Roumanie – Espagne qui se tiendra dimanche à Cluj, dans le nord-ouest du pays. A l’Euro, la Roumanie jouera le premier match du tournoi contre la France. La Suisse et l’Albanie font également partie du même groupe.

    Médias – Le Parlement de Roumanie doit voter aujourd’hui un nouveau Conseil d’administration de la télévision publique. Les commissions parlementaires en charge de la culture avaient auditionné les candidats proposés par les groupes parlementaires, le gouvernement, le président du pays et par les salariés de cette institution. Le nouveau conseil devrait trouver des solutions censées permettre de redresser la TVR, confrontée à une situation financière difficile. Une de ces solutions pourrait être un projet de loi prévoyant une procédure de redressement judiciaire de la télévision publique.

  • 23.10.2014 (mise à jour)

    23.10.2014 (mise à jour)

    Attaques — Le Ministère des Affaires Etrangères de Bucarest condamne avec la plus grande fermeté les attaques armées de mercredi perpétrées contre le Parlement canadien et le Mémorial commémoratif de guerre et soldé par le décès d”un militaire canadien, peut-on lire dans un communiqué de presse remis jeudi à Agerpres. Dans une lettre adressée à son homologue canadien, John Baird, le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, l’assure de toute la solidarité de Bucarest et fait part de ses condoléances aux familles endeuillées. La Roumanie reste engagée aux côtés du Canada et de tous les autres pays démocratiques dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme qui constitue une menace à l’adresse des valeurs démocratiques, de la liberté et de la sécurité des citoyens, souligne le Ministère roumain dans son communiqué.



    Internet — La Commission européenne a annoncé jeudi avoir approuvé un investissement de 57,1 millions d’euros sur un total de 69 millions d’euros pour un programme de développement des infrastructures large bande en Roumanie. Les fonds sont destinés à la mise en place de 3265 km de large bande dans ces régions de Roumanie dépourvues de réseau de communications électroniques d’accès ou de distribution. Le projet RO-NET qui sera mis en place d’ici la fin de 2015, desservira 783 sur 2268 localités de Roumanie considérées comme zones blanches” et contribuera à réduire le décalage numérique entre les zones urbaines et celles rurales.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, numéro 4 mondial, s’est qualifiée pour les demi-finales du Tournoi des Championnes de Singapour qui clôture la saison WTA et réunit les 8 meilleures joueuses de tennis du monde. Halep rencontrera vendredi, sur le terrain, la Serbe Ana Ivanovici, por le dernier match du Groupe rouge. Après la défaite de mercredi face à notre Roumaine, Serena Williams a vaincu jeudi la Canadienne Eugénie Bouchard. La leader mondiale attend à présent le résultat du match Halep- Ivanovici pour voir si elle reste toujours dans la compétition. Dans le Groupe Blanc, la Danoise Caroline Wozniacki, n° 8 mondiale, a battu la Polonaise Agnieszka Radwanska 7-5, 6-3, et Petra Kvitova de République tchèque a dépassé la Russe Maria Sharapova, 6-3, 6-2. Simona Halep est la 3e représentante de la Roumanie au Tournoi des championnes, après Virginia Ruzici, en 1983 et 1984, et Irina Spîrlea, en 1998.



    Auditeurs RRI — Le séjour au Maramures, dans le nord de la Roumanie de nos auditeurs ukrainiens Volodimir et Olena Sîtnikov de Kiev, grands gagnants du jeu- concours sur RRI « Ensemble depuis 20 ans » a pris fin. Nos amis ont passé huit jours dans cette contrée magnifique dont ils gardent d’excellents souvenirs, d’après ce qu’ils ont déclaré au journaliste RRI, Nicolai Onujec qui les a accompagnés tout au long de ce voyage. Nous vous rappelons que le concours a été organisé par RRI et l’Union des Ukrainiens de Roumanie afin de marquer 20 ans d’émissions en ukrainien sur RRI. Les deux auditeurs ont été hébergés à la Pension Maria dans la commune de Sapanta, célèbre pour son cimetière joyeux et ils ont visité les plus importantes attractions touristiques du Maramures où vit une importante minorité ukrainienne.



    Météo – En Roumanie, le temps s’est sérieusement refroidi, notamment dans le nord-est du pays. Des pluies sont attendues sur le nord, l’est et le centre du territoire. Le vent souffle par endroits avec des vitesses dépassant les 50…60 km/h. Des neiges sont signalées en haute montagne. Les maxima iront de 1 à 16 degrés. Une vigilance orange concerne plusieurs bassins hydrographiques du sud-ouest du pays, valable à compter de jeudi soir jusqu’à vendredi dans la nuit.