Tag: autonomie

  • La semaine du 17 au 22 juillet 2017

    La semaine du 17 au 22 juillet 2017

    Fin de l’exercice Saber Guardian 2017

    Point final pour Saber Guardian 17, le plus ample exercice multinational de l’OTAN jamais déroulé en Roumanie. Selon le ministère roumain de la Défense, ces manœuvres ont démontré la capacité de réaction des pays membres dans une situation de défense collective. Déroulé simultanément en Roumanie, Bulgarie et Hongrie, l’exercice a impliqué 25 mille militaires de 22 pays alliés ainsi que plus de trois mille moyens techniques divers, dont 90 avions de combat et de transport. L’exercice a visé la libération d’un territoire occupé par des forces hostiles. Saber Guardian 17 vient confirmer la solidarité des Etats membres de l’Alliance nord-atlantique ainsi que la solidité de la relation transatlantique, d’une part, et du partenariat stratégique entre la Roumanie et les Etats-Unis, de l’autre, a estimé la diplomatie roumaine. Washington et Bucarest marquent cette année le 20e anniversaire de la conclusion de ce partenariat. La Roumanie est un allié constant et de confiance, avait déclaré le président du Comité Militaire de l’OTAN, le général Petr Pavel. Il a apprécié la contribution de Bucarest au partage de la responsabilité au sein de l’Alliance, tant par l’allocation de 2% du PIB à la défense, que par sa participation aux opérations et missions militaires, la Roumanie figurant, par exemple, parmi les 10 principaux contributeurs à la mission en Afghanistan.

    Débat sur la décentralisation et l’autonomie sur des critères ethniques

    La croissance économique et la modernisation de l’administration sont vitales pour la Roumanie, la décentralisation administrative et l’autonomie locale étant indispensables, en ce sens, mais pas l’autonomie sur des critères ethniques, a précisé le président roumain, Klaus Iohannis. Il s’était rendu mardi dans les départements de Harghita et de Covasna, au centre du pays, des régions à population hongroise majoritaire. Klaus Iohannis a été formel :SON : «Je crois que la décentralisation est obligatoire, car ce sont les élus locaux qui connaissent le mieux les besoins d’une collectivité ; c’est pour cela qu’ils doivent avoir les moyens nécessaires pour agir dans l’intérêt local. La régionalisation est à souhaiter, mais seulement si elle s’accompagne de la modernisation de l’administration, dans l’intérêt des citoyens, et si elle entraîne la création d’emplois à travers la croissance économique. L’autonomie locale et régionale est une aide, mais l’autonomie sur des critères ethniques n’est pas souhaitable, car elle bloquerait le développement. » Le président a appelé à une meilleure collaboration entre Roumains et Hongrois de cette région. Il s’est dit, en ce sens, préoccupé par le sort des jeunes habitants de ces contrées qui se voient privés des opportunités du marché de l’emploi en raison du fait qu’ils parlent mal le roumain. Et le chef de l’Etat de souligner que l’intolérance ethnique, soit-elle manifestée par la population majoritaire ou minoritaire, entraîne le blocage du pays dans son ensemble. Le président Klaus Iohannis a par ailleurs affirmé que, malgré leur potentiel économique important, notamment en matière de tourisme, les comptés de Harghita et de Covasna peinent à attirer des investissements. La communauté magyare de Roumanie, qui vit principalement en Transylvanie, compte environ un million et demi de personnes. Depuis 1990, elle est représentée par l’Union démocrate magyare de Roumanie, formation politique parlementaire qui a fait partie de plusieurs coalitions au pouvoir.

    Campagne d’information sur la vaccination

    La Roumanie se confronte à la plus importante épidémie de rougeole des dernières années. Depuis son déclenchement en septembre dernier, celle-ci a fait 31 morts et infecté environ 8000 personnes. C’est pourquoi, une campagne publique tente de convaincre les familles à faire vacciner leurs enfants. Le taux de vaccination des enfants recule constamment depuis quelques années. Selon le ministre de la santé, Florian Bodog, le refus des parents d’immuniser leurs enfants aurait à l’origine des craintes liées notamment aux éventuels effets secondaires des vaccins, craintes alimentées par la multiplication de fausses informations véhiculées sur Internet. Un projet de loi de la vaccination sera présenté prochainement par le gouvernement pour être débattu au Parlement, a encore précisé le ministre. Aux termes de celle-ci, les parents auront le droit de refuser de faire vacciner leurs enfants, mais ils assumeront toute la responsabilité des suites de ce choix. Le projet législatif prévoit aussi des sanctions contre tous les responsables impliqués dans la chaine d’approvisionnement en sérums, médecins traitants compris. Radio Roumanie appuie les efforts des autorités, consacrant d’amples espaces aux informations et aux débats sur ce sujet, alors que 180 mille enfants n’ont pas été vaccinés, à ce jour, contre la rougeole.

    Nouvelle direction pour l’Agence roumaine d’administration fiscale

    Mirela Calugareanu est la nouvelle présidente de l’Agence nationale d’administration fiscale, soit le Fisc roumain. Ancienne directrice des impôts au sein de la Direction générale des finances publiques de Bucarest, elle remplace à ce poste Bogdan-Nicolae Stan, qui a été destitué mardi par le premier ministre social-démocrate Mihai Tudose. Celui-ci avait critiqué l’activité du Fisc et son manque d’efficacité dans la collecte des revenus de l’Etat. Mirela Calugareanu, qui n’est membre d’aucune formation politique, a 26 ans d’expérience dans l’administration publique ainsi que dans la gestion des taxes et des impôts.

    Le succès de Start Up Nation

    La semaine se termine sur le succès du programme Start Up Nation, à travers lequel l’Etat roumain octroie une aide de près de 45 mille euros aux entrepreneurs locaux. Une vingtaine de milliers de personnes sont en compétition pour décrocher ces subventions, soit le double du nombre maximal d’entrepreneurs qui pourront être supportés par le budget total de Start Up Nation, chiffré à près de 380 millions d’euros. La plupart des entrepreneurs en lice sont âgés de moins de 35 ans, s’est félicité le ministre pour le Milieu des affaires, Ilan Laufer. Selon lui, l’examen des propositions sera rapide, les accords de subvention devant être signés dans les deux prochaines semaines. Un nouvel appel à candidatures sera organisé l’année prochaine.

  • Retrospectiva săptămânii 16.07-22.07.2017

    Retrospectiva săptămânii 16.07-22.07.2017

    Saber
    Guardian 2017 la final




    Saber Guardian 2017 (SG17), cel
    mai amplu exerciţiu militar NATO desfăşurat în România, a ajuns la final, a
    anunţat, vineri, ministerul Apărăriii de la Bucureşti. Potrivit acestuia, SG17 a demonstrat capacitatea de reacţie a ţărilor aliate
    într-un scenariu de apărare colectivă.
    A fost o desfăşurare de forţe
    impresionantă, în România, Bulgaria şi Ungaria, după un scenariu fictiv în care
    peste 25.000 de militari, din 22 de ţări membre ale Alianţei cu peste 3.000 de
    mijloace tehnice, dintre care 90 de aeronave de luptă şi transport, au
    desfăşurat acţiuni militare pentru eliberarea unei porţiuni a teritoriului
    ocupate de o forţă ostilă. Gazde au fost mai multe baze militare româneşti
    printre care cele de Cincu, Mihail
    Kogălniceanu şi Capul Midia, din sud-est. Anterior, MAE de la Bucureşti a
    subliniat că exerciţiul, condus de Forţele Terestre ale Statelor Unite în
    Europa, reprezintă o dovadă fermă de solidaritate, precum şi o confirmare a
    solidităţii relaţiei transatlantice şi a parteneriatului strategic bilateral
    dintre România şi Statele Unite, care a aniversat luna aceasta 20 de ani de la
    lansare. Prezent la una din fazele exerciţiului, generalul ceh Petr Pavel, preşedintele
    Comitetului Militar al NATO a declarat că România este un aliat consecvent şi
    de încredere. El a apreciat contribuţia Bucureştiului la operaţiunile Alianţei
    şi a amintit că acesta este printre primii zece contributori la misiunea din
    Afganistan.



    Autonomie,
    regionalizare, descentralizare dar nu pe criterii etnice


    România are mare
    nevoie de creştere economică şi de modernizarea administraţiei, iar pentru
    aceasta sunt necesare descentralizarea, regionalizarea şi autonomia locală, dar
    nu pe criterii etnice, a declarat preşedintele Klaus Iohannis, care a vizitat
    judeţele Covasna şi Harghita, din centrul ţării, cu
    populaţie majoritar maghiară. Şeful statului a explicat Cred că descentralizarea este
    obligatorie, fiindcă aleşii
    locali ştiu
    cel mai bine de ce are nevoie comunitatea şi trebuie să dispună de
    instrumentele necesare pentru a acţiona în interesul local. Regionalizarea este
    de dorit, dar numai dacă se face în aşa fel încât să ducă la modernizarea
    administraţiei, pentru a fi mai eficientă în interesul cetăţeanului şi dacă
    duce la crearea de noi locuri de muncă, prin creştere economică. Autonomia
    locală şi regională ajută, dar autonomia pe criterii etnice nu este de dorit,
    fiindcă ar inhiba dezvoltarea.
    Iohannis a făcut un apel la colaborare între românii şi maghiarii din
    judeţele Covasna şi Harghita. Preşedintele a afirmat că îl îngrijorează soarta tinerilor din aceste
    judeţe care nu vorbesc bine limba română şi care sunt, astfel, privaţi de
    oportunităţi pe piaţa muncii. Şeful statului a mai apreciat că intoleranţa şi
    respingerea celor de altă etnie, indiferent dacă sunt practicate de minorităţi
    sau majorităţi, duc la blocarea ţării în ansamblu. El a mai spus că, deşi au
    potenţial economic, mai ales în turism, judeţele Harghita şi Covasna atrag cu
    greu investiţii. Concentrată în Transilvania, comunitatea maghiară din
    România însumează circa 1,5 milioane de persoane. Principala sa formaţiune
    politica, UDMR, este prezentă neintrerupt, din 1990, în Parlamentul României
    post-comuniste şi a participat la numeroase guverne de coaliţie de la Bucureşti


    Campanie de vaccinare la nivel naţional


    România se confruntă cu cea mai gravă epidemie
    de rujeola din ultimii ani. De la declanşarea ei, în septembrie anul trecut şi
    până în prezent, s-au înregistrat peste 30 de decese şi 8 mii de îmbolnăviri.
    Din acest motov, autorităţile de la Bucureşti au lansat o campanie publica de
    informare pentru a-i convinge pe părinţi să îşi vaccineze copiii. Aceasta
    pentru că deşi vaccinarearămâne singura metodă de
    protejare în faţa rujeolei, rata imunizării a scăzut foarte mult. Temerile
    părinţilor sunt legate de eventualele efecte secundare pe care le-ar putea avea
    vaccinurile asupra celor mici, pe fundalul informaţiilor greşite în acest sens,
    susţine ministrul sănătăţii Florian Bodog. El a anunţat, că în curând, Guvernul
    va prezenta o Lege a vaccinării care va fi apoi trimisă spre dezbatere în
    Parlament. Conform proiectului, părinţii pot refuza vaccinarea copiilor, dar
    îşi vor asuma responsabilitatea pentru urmările acestui refuz. Legea va
    cuprinde, totodată, sancţiuni pentru toţi cei implicaţi în aprovizionarea şi
    administrarea vaccinurilor. Postul public Radio România s-a alăturat
    demersurilor de informare despre beneficiile vaccinării şi alocă spaţii pentru
    ştiri, reportaje şi emisiuni speciale pentru a atrage atenţia asupra pericolelor
    la care sunt expuşi copiii ai căror părinţi refuză vaccinarea, în condiţiile în
    care 180.000 de copii nu sunt imunizaţi împotriva rujeolei.



    O nouă conducere la Agenţia Naţională de Administrare Fiscală


    Agenţia Naţională de Administrare Fiscală
    din România are o nouă conducere. Mirela Călugăreanu, fost director de
    Colectare în cadrul Direcţiei Generale a Finanţelor Publice Bucureşti, a fost
    numită preşedinte al ANAF, după ce fostul ocupant al acestei funcţii a fost demis
    de premierul Mihai Tudose, care s-a arătat nemulţumit de activitatea Fiscului
    şi de slaba colectare de venituri la bugetul statului. Mirela Călugăreanu nu
    aparţine nici unei formaţiuni politice şi are 26 de ani de experienţă atât în
    activitatea de colectare a veniturilor, cât şi în administraţia publică.



    Programul
    Start Up Nation, un succes


    Programul Start-up
    Nation, prin care întreprinzătorii primesc un ajutor de 200.000 de lei de la
    statul român, este un succes. Bugetul pus în acest an la dispoziţia celor
    interesaţi este de 1,7 miliarde de lei, iar în program s-au înscris peste
    19.000 de planuri de afaceri, un număr dublu faţă de cel maxim care poate primi
    finanţare. Ministrul pentru mediul de afaceri, Ilan Laufer, a spus, după
    încheierea perioadei de înscrieri, că majoritatea solicitanţilor au sub 35 de
    ani. El a precizat că acordurile de finanţare pentru afacerile aprobate vor fi
    semnate în cel mult două săptămâni, iar o nouă sesiune a programului va fi
    programată anul viitor.

  • Autonomie, régionalisation, décentralisation

    Autonomie, régionalisation, décentralisation

    Autonomie, oui! Régionalisation, oui! Décentralisation, oui! Mais jamais sur des critères ethniques! C’est le message du président Klaus Iohannis pour les pouvoirs locaux de l’ainsi nommé Pays sicule, territoire se trouvant au centre de la Roumanie, qui inclut les départements de Covasna et de Harghita ainsi qu’une partie du département de Mureş.

    Dans les Covasna et Harghita, où les ethniques hongrois sont largement supérieurs en nombre aux roumains, la majorité des communes sont gérées par des élus de l’Union démocrate des Magyars, constamment représentée au Parlement et, des fois, membre de différentes coalitions au pouvoir, tout au long de ces presque 30 ans post-communistes. Après la chute du communisme, la Roumanie a toujours été appréciée pour ses efforts de protéger toutes ses minorités ethniques, qui rassemblent 11% d’une population de près de 20 millions d’habitants. Les magyars, qui en sont les plus nombreux, se déclarent souvent tellement mécontents de leurs droits, également nombreux, qu’ils souhaiteraient accéder à une autonomie sur des critères ethniques, encouragée aussi par Budapest.

    Pour eux, le Pays sicule devrait être une région avec ses propres armoiries, président, gouvernement et parlement régionaux. En visite, mardi, aux départements de Covasna et de Harghita, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a affirmé que, trop souvent, les réalités des deux départements étaient interprétées d’une manière qui semait la discorde, accentuant les différences et promouvant l’hostilité, l’intolérance et le rejet de l’autre ethnie, majoritaire ou minoritaire.

    C’est l’approche la plus sure pour bloquer l’évolution des communautés et du pays dans son ensemble, a souligné le président Klaus Iohannis: «Je crois que la décentralisation est obligatoire, car ce sont les élus locaux qui connaissent le mieux les besoins de la collectivité ; c’est pour cela qu’ils doivent avoir les moyens nécessaires pour agir dans l’intérêt local. La régionalisation est à souhaiter, mais seulement si elle s’accompagne de la modernisation de l’administration, dans l’intérêt des citoyens, et si elle entraîne la création d’emplois à travers la croissance économique. L’autonomie locale et régionale est une aide, mais l’autonomie sur des critères ethniques n’est pas souhaitable, car elle bloquerait le développement. »

    De l’avis du chef de l’Etat, les départements de Covasna et de Harghita ont, par exemple, un bon potentiel touristique, et les pouvoirs locaux devraient se mobiliser pour le mettre en avant. Klaus Iohannis: «Il y a des monuments historiques qui donnent une couleur bien spéciale à cette région, il y a des stations balnéaires d’importance nationale, il y a des sources d’eaux minérales qui méritent d’être exploitées. Il y a des zones ethnographiques et de folklore qu’il faut conserver, puisqu’elles ont une capacité extraordinaire à attirer les touristes roumains et étrangers. Voilà pourquoi les représentants des pouvoirs publics locaux doivent s’impliquer davantage dans la mise en valeur de ce « secteur. »

    Lors d’une rencontre avec environ 300 représentants locaux de Covasna et de Harghita, le président Klaus Iohannis s’est vu offrir le drapeau du Pays sicule. Sa réponse a été sur mesure : le président leur a offert comme cadeau le drapeau tricolore de la Roumanie.

  • Autonomie, regionalizare, descentralizare

    Autonomie, regionalizare, descentralizare


    Autonomie, da! Regionalizare, da! Descentralizare, da! Dar niciodată pe criterii etnice! Este mesajul preşedintelui Klaus Iohannis adresat autorităţilor locale din aşa-zisul Ţinut Secuiesc, din plin centrul României. Teritoriul este format din judeţele Covasna şi Harghita – unde numărul maghiarilor este covârşitor în raport cu cel al românilor – şi o parte din judeţul Mureş.



    În Covasna şi Harghita, localităţile sunt gestionate, în majoritate, de aleşi ai Uniunii Democrate a Maghiarilor, care nu a fost absentă niciodată, în perioada post-comunistă, din Parlamentul de la Bucureşti şi care a făcut parte, ocazional, din diversele coaliţii care s-au succedat la guvernare. România a fost, întotdeauna, apreciată pentru preocuparea sa de a-şi proteja toate minorităţile etnice, care însumează circa 11% din totalul celor aproximativ 20 de milioane locuitori. Maghiarii constituie cea mai mare minoritate – adesea, însă, într-atât de nemulţumită de drepturile, altfel nenumărate, ce îi sunt acordate încât şi-ar dori, încurajată şi de la Budapesta, o autonomie etnică.



    Ar vedea în Ţinutul Secuiesc o regiune cu însemne proprii, un preşedinte, un guvern şi un Parlament, toate regionale. În vizită, marţi, în Covasna şi Harghita, preşedintele Klaus Iohannis a remarcat că, de prea multe ori, realităţile din cele două judeţe sunt interpretate într-o manieră care dezbină, care nu face decât să accentueze diferenţele şi să promoveze ostilitatea, intoleranţa şi respingerea celor de altă etnie, majoritari sau minoritari.



    Acestea sunt căi sigure pentru blocarea evoluţiei atât a comunităţilor, cât şi a ţării în ansamblu – a punctat Klaus Iohannis: “Cred că descentralizarea este obligatorie, fiindcă aleşii locali ştiu cel mai bine de ce are nevoie comunitatea şi trebuie să dispună de instrumentele necesare pentru a acţiona în interesul local. Regionalizarea este de dorit, dar numai dacă se face în aşa fel încât să ducă la modernizarea administraţiei, pentru a fi mai eficientă în interesul cetăţeanului şi dacă duce la crearea de noi locuri de muncă, prin creştere economică. Autonomia locală şi regională ajută, dar autonomia pe criterii etnice nu este de dorit, fiindcă ar inhiba dezvoltarea.



    Potrivit şefului statului, judeţele Covasna şiHarghita au, de pildă, un potenţial de dezvoltare deosebit în turism. De aceea, autorităţile locale ar trebui să se implice mai mult în punerea în valoare a acestui domeniu. Din nou, Klaus Iohannis: “Sunt monumente istorice care oferă o coloratură aparte regiunii, sunt staţiuni balneoclimaterice de importanţă naţională, sunt rezerve de ape minerale care merită exploatate. Sunt multe zone folclorice şi etnografice care trebuie conservate, întrucât au o capacitate formidabilă de a atrage turişti români şi străini. De aceea, reprezentanţii autorităţilor publice locale trebuie să se implice şi mai mult în valorificarea acestui sector.” La o întâlnire cu aproximativ 300 de reprezentanţi locali din Covasna şi Harghita, lui Klaus Iohannis i s-a oferit drapelul Ţinutului Secuiesc. El a răspuns pe măsură: avea pregătit steagul românesc pe care l-a făcut, la rândul său, cadou.


  • Nachrichten 18.07.2017

    Nachrichten 18.07.2017

    Rumäniens Staatschef Klaus Iohannis hat sich am Dienstag für administrative Dezentralisierung aber gegen die Autonomie von ethnischen Gruppen geäußert. Die letztere könnte die Entwicklung verhindern, sagte der rumänische Präsident während seines Besuches in den von Ungarischstämmigen bewohnten Landkreisen Harghita und Covasna. Im Anschluß zeigte sich der rumänische Präsident für die Zukunft der Jugendlichen in den besagten Gebieten besorgt, die kein Rumänisch sprechen und daher gleiche Chancen auf dem rumänischen Arbeitsmarkt nicht haben können. Die Intoleranz und die Diskriminierung rumänischer Staatbürger anderer Ethnien, egal ob seitens der Minderheit oder der Mehrheit, versperren den Weg zum Fortschritt, fügte Klaus Iohannis hinzu. Selbst wenn die besagten Landkreise ein bedeutendes Potential aufweisen, vor allem im Tourismusbereich, bleiben Harghita und Covasna für Investitionen unattraktiv, stellte im Anschluß Klaus Iohannis fest. Die ungarische Minderheit in Rumänien lebt vorwiegend in der zentralgelegenenen Region Transilvania/Siebenbürgen und zählt rund 1,5 Millionen Menschen. Die wichtigste Partei der ungarischen Minderheit, der Demokratische Verband der Ungarn in Rumänien, schafft es seit der Wende kontinuierlich, ins rumänische Parlament einzuziehen und galt als Partner mehrerer Regierungskoalitionen im postkommunistischen Rumänien.



    Der rumänische Premier, Mihai Tudose, hat seinem bulgarischen Gegenüber, Boiko Borisov, einen Plan für die Verknüpfung der Hauptstädte Rumäniens, Bulgariens und Griechenlands durch einen Schnellzug vorgeschlagen. Tudose und Borisov haben am Montag in einem Telefonat auch über Lösungen diskutiert, die die Bauprojekte zwei neuer Verkehrsknoten an der Donau beschleunigen könnten. Der rumänische Ministerpräsident und sein bulgarischer Gegenüber haben sich im Anschluß auf ein gemeinsames Treffen beider Regierungen geeinigt, das im September stattfinden soll. Laut einer offiziellen Mitteilung des Kabinetts Tudose, soll dabei auch über ein trilaterales Abkommen zwischen der Regierung Rumäniens, Bulgariens und Griechenlands diskutiert werden. Einen Themenschwerpunkt dürfte bei den geplanten Gesprächen auch die Förderung des Tourismus bilden.



    Der rumänische Premier Mihai Tudose hat am Dienstag Mirela Călugăreanu zur Chefin der Nationalen Agentur für Steuerverwaltung ANAF ernannt. Der ehmalige ANAF-Präsident war am Montag durch einen Beschluß des Ministerpräsidenten aus seinem Amt entlassen worden. Ebenfalls am Montag erklärte der Vorsitzende der Sozialdemokratischen Partei, der wichtigsten Partei der Bukarester Regierungskoalition, Liviu Dragnea, er habe Premierminister Mihai Tudose aufgefordert, eine gründliche Untersuchung der Aktivität der ANAF durchzuführen und die notwendigen Maßnahmen zur Verbesserung der Aktivtität dieser Einrichtung zu treffen. Dragnea erklärte sich unzufrieden mit dem Eintreiben der Steuern und Gebühren in Rumänien.



    Für die größte US-geführte Militärübung Saber Guardian 17 kommen diese Tage rund 8.000 Soldaten der NATO-Streitkräfte in Rumänien, Bulgarien und Ungarn zusammen. 10 Kampf- und Logistikschiffe, 12 Boote und 18 Landfahrzeuge der Marine sind daran beteiligt. Die Übung sieht zahlreiche Manöver auf See, am Land und in der Luft vor. Dabei wird auch die planspielartige Übung zum Massenanfall von Verletzten MASCAL durchgeführt. An der von der US- amerikanischen medizinischen Brigade 30th Medical Brigade geführte Übung beteiligen sich ebenfalls auch 2 Krankenhäuser NATO ROL 2, die auf dem Militärstützpunkt im südostrumänischen Mihail Kogălniceanu stationiert werden.



    Das rumänische Fußballteam Astra Giurgiu trifft am Donnerstag in Aserbaidjan im Rückspiel der zweiten Qualifikationsrunde der Europe League auf Zira FK. Im Hinspiel hatte Astra 3-1 gewonnen. Sollte die rumänische Mannschafft in die dritte Runde einsteigen, wird sie auf die Ukrainer von FK Oleksandria treffen. In der dritten Qualifikationsrunde der Europe League trifft das rumänische Team CS Universitatea Craiova auf AC Mailand und und die Mannschaft Dinamo Bukarest auf die Spanier von Athletic Bilbao. In Champions League soll der rumänische Meister FC Viitorul Constanţa gegen APOEL Nikosia und der Vizemeister Steaua Bucuresti auf die Tschechen von FC Viktoria Plzen antreten.

  • A la Une de la presse roumaine 17.07.2017

    A la Une de la presse roumaine 17.07.2017

    Ca n’a duré même pas un weekend. Le conseiller gouvernemental qui proposait la taxation des revenus de l’Eglise orthodoxe roumaine a été destitué, écrit la presse roumaine du jour. Celle-ci s’attarde également sur les retards presqu’insurmontables dans la préparation du Centenaire de la création de l’Etat roumain moderne, qui pourrait être organisé par « les barons locaux », ou encore sur une proposition de dialogue sur l’autonomie des départements à population hongroise majoritaire faite au président roumain, Klaus Iohannis.




  • A la Une de la presse roumaine 27.01.2017

    A la Une de la presse roumaine 27.01.2017

    C’est un vendredi très chargé en
    Roumanie. Le budget 2017 est toujours en débat – tant au gouvernement que dans
    la presse. Le débat sur les modifications du Code pénal reste ouvert jusqu’à
    lundi, quand le ministère de la Justice doit annoncer sa décision à ce sujet.
    Entre temps, la minorité magyare du centre de la Roumanie fait un premier pas,
    dans l’espoir d’obtenir l’indépendance.

  • Streit über die Radio- und Fernsehgebühr

    Streit über die Radio- und Fernsehgebühr

    Die Abgeordnetenkammer in Bukarest hat am Dienstag den Gesetzentwurf der Sozialdemokraten über die Abschaffung von 102 nicht fiskalischen Gebühren gebilligt. Entgegen der Stellungnahme ihres Haushaltsausschusses stimmten die Abgeordneten auch für die Aufhebung der Rundfunkgebühren, über die sich die öffentlich-rechtlichen Sender größtenteils finanzieren. Zuvor hatte der Senat den Gesetzentwurf abgesegnet, beschlussfähig war in diesem Fall die Abgeordnetenkammer. Am Montag hatten die Sozialdemokraten noch angekündigt, auf die Aufhebung der Rundfunkgebühren verzichten zu wollen, vor allem auf dem Hintergrund der Kritik seitens der Politik, Zivilgesellschaft und öffentlicher Medienanstalten. Die Kritiker hatten die Meinung geäußert, dass die Abschaffung der Radio-TV-Gebühr die Autonomie und Unabhängigkeit des öffentlich-rechtlichen Rundfunks stark beeinträchtigen würde. In diesem Zusammenhang erklärte der Vorsitzende der Sozialdemokratischen Partei, Liviu Dragnea, dass die Aufhebung der Radio-TV-Gebühr keine politische Unterordnung der zwei öffentlichen Medienanstalten voraussetze, und schlug einige Haushaltszuweisungen vor. Liviu Dragnea:



    Für 2017 werden wir im Parlament ein Tarifniveau von 21 Lei pro rumänischen Bürger für das öffentliche Radio annehmen – das bedeutet ein Budget von 420 Millionen Lei, bzw. eine Zuweisung für das öffentliche Fernsehen in Höhe von 34 Lei pro rumänischen Bürger – wiederum ein Budget von 680 Millionen Lei.



    Die Nationalliberalen, die wichtigsten politischen Gegner der Sozialdemokraten, erklärten, warum sie für den Gesetzentwurf abgestimmt haben. Die Abgeordnete Andreea Paul:



    Die Nationalliberale Partei hat für dieses Gesetzesprojekt der Soziademokraten abgestimmt, weil es sich im allgemeinen um ein gutes Gesetz handelt. Es gibt aber auch zwei große Risiken. Einerseits enthält der Gesetzentwurf die Aufhebung der Radio-TV-Gebühr. Das ist ein großer Fehler, denn dadurch werden die Freiheit und die Autonomie des öffentlichen Rundfunks und Fernsehens amputiert; die zwei öffentlichen Medienanstalten werden in Zukunft ihre Freiheit vom Staatshaushalt kaufen müssen. Andererseits hat die Sozialdemokratische Partei vorgeschlagen, ab 2017 einige andere nicht fiskalischen Gebühren als Ersatz einzuführen, und das bedeutet, dass die Sozialdemokraten nur daran interessiert sind, die im betreffenden Gesetzentwurf enthaltenen Gebühren lediglich während des Wahlkampfes aufzuheben.



    Die Initiatoren des neuen Gesetzes hätten keine Finanzierungsquellen für die Deckung der Haushaltsausgaben infolge der Gebührenaufhebung gennant, erklärte die Exekutive. Laut der Finanzministerin, Anca Dragu, soll der Haushaltimpakt nach der Abschaffung der Rundfunkgebühren jährlich etwa 600 Millionen Lei (umg. 133 Millionen Euro) betragen. Für die komplette Haushaltsfinanzierung der öffentlichen Radio- und Fernsehanstalten sollte das Gesetz über die Organisierung und Finanzierung der zwei Medienanstalten geändert werden, und das sei ein organisches Gesetz. Die Finanzministerin Anca Dragu:



    Im jetzigen gesetzlichen Rahmen des Staatshaushaltes können nur gewisse Arten von Ausgaben für das Radio und das Fernsehen entrichtet werden. Folglich können wir nicht für alle Ausgaben aufkommen. Daher sind die Radio-TV-Gebühren absolut notwendig – sie sind ein Teil des gesetzlichen Rahmens zur Funktionierung der öffentlichen Radio- und Fernsehanstalten.



    Schließlich machte Ministerpräsident Dacian Ciolos darauf aufmerksam, dass nach dem Promulgieren des neuen Gesetzes man andere Steuer und Gebühre erhöhen müsse, um den Impakt auf den Haushalt auszugleichen.

  • Minderheiten: Ausstellung über Wahrnehmung ethnischer Gruppen in der visuellen Kultur

    Minderheiten: Ausstellung über Wahrnehmung ethnischer Gruppen in der visuellen Kultur

    Zwischen dem 20. August und dem 4. Oktober hat die Kulturstiftung PostModernism Museum in Brüssel das Forschungsprojekt Ethnische Minderheiten in der visuellen Kultur — Fokus Rumänien“ ausgestellt. Die Initiative ist im Kontext der aktuellen Frage der Integration der Flüchtlinge entstanden, die Europa beschäftigt. Eine wichtige Rolle spielte dabei die Tatsache, dass in Rumänien 18 Minderheiten leben, die durch je einen Abgeordneten im Parlament vertreten werden. Das Projekt erinnert an den 100. Jahrestag der Gründung Gro‎ßrumäniens, der am 1. Dezember 2018 gefeiert wird, und bringt Konzepte wie Identität, kulturelle Vielfalt und Staatsangehörigkeit in den Vordergrund. Wir haben den Kurator Cosmin Năsui um Einzelheiten gebeten:



    Unser Interesse als Forscher in diesem Feld lag nicht darin, neue Etiketten zu identifizieren, laut denen ethnische Gruppen eingestuft werden könnten, sondern den multikulturellen Faktor zu identifizieren und den durchaus wichtigen Beitrag der Minderheiten zu unserer jungen Nation zu betonen. Wir wollten dem Publikum bewusst machen, dass die ethnischen Volksgruppen einen entscheidenden Beitrag zur Schaffung der rumänischen Identität geleistet haben. Ganz interessant war für uns, zu erfahren, welche Minderheiten in den letzten 100 Jahren über unser Territorium nach anderen Teilen Europas gezogen sind und welche als sogenannte ‚übernationale‘ ethnische Gruppen eingestuft werden, das hei‎ßt Gruppen, die in ganz Europa leben, so zum Beispiel die Roma und die Juden. Sehr interessant war auch die Frage der Minderheiten, die in unserer Nachbarschaft leben, also der Volksgruppen, die im Kontext der politisch bedingten Schrumpfung und Ausdehnung des Territoriums entstanden, also als Rumänien zu einem gewissen Zeitpunkt in der Geschichte Bevölkerung der Nachbarstaaten eingliederte oder als sich solche Gruppen gro‎ßen Gemeinschaften auf unserem Territorium anschlossen. Ein gutes Beispiel wären die Ungarn und die Deutschen in der südostrumänischen Dobrudscha sowie die Schwaben im westrumänischen Banat. Es handelt sich also um vielfältige Gemeinschaften, die einen äu‎ßerst interessanten Beitrag zur sogenannten visuellen Kultur gebracht haben.“




    Die Ausstellung ist in zwei Abschnitte unterteilt: Die erste wird den alten Minderheiten und ihren Abbildungen in der visuellen Kultur Rumäniens gewidmet, also den Juden, Griechen, Lipowanern, Ungarn, Deutschen, Türken, Tataren, Roma, die zweite den neuen Minderheiten, die nach der Wende nach Rumänien gezogen sind — Chinesen, Engländer, Franzosen, Inder, Libanesen. Cosmin Năsui kommt erneut zu Wort mit Einzelheiten:



    Wir stellen sowohl Originalstücke der Malerei, Graphik, Skulptur und Fotografie als auch Werke der graphischen Datenverarbeitung aus, die letzteren werden verschiedenen Unterthemen gewidmet: Exotik, Diskriminierung, Autonomie, Exil und Kolonisation. Es handelt sich um Bild und Text, die überlappt werden, damit sie leicht verstanden werden, denn wir setzen uns mit einem Thema auseinander, dem wir über 100 Jahre folgen.“




    Die alten“ Minderheiten sind in interessanten Gemälden rumänischer Maler wie Iosif Iser, Nicolae Tonitza, Octav Băncilă, Nicolae Grigorescu und in Bildern und Postkarten abgebildet. Im Fall der Volksgruppen, die nach Rumänien nach der Wende gezogen sind, lässt sich eine andere Situation auszeichnen. Cosmin Năsui erläutert:



    Diese Volksgruppen sind meistens in der visuellen Kultur zu finden, zum grö‎ßten Teil im Bereich der Filmkunst. Die neue rumänische Kinowelle thematisiert oftmals das Leben der ethnischen Volksgruppen. In der Dokumentation »Anul dragonului« (»Das Jahr des Drachen«) setzen sich die Regisseure Adina Popescu und Iulian Manuel Ghervas mit dem Alltag der Chinesen in Rumänien auseinander, Radu Gabrea thematisiert in »Mănuşi roşii« (»Rote Handschuhe«) und »Cocoşul decapitat« (»Der geköpfte Hahn«), einer Verfilmung der gleichnamigen Romane von Eginald Schlattner, das Leben der Siebenbürger Sachsen. Es gibt zudem Spielfilme, Dokumentationen und Doku-Spielfilme wie die Produktion von Alexander Nanau »Toto şi surorile lui« (»Toto und seine Schwestern«), die sich mit der Situation der Roma-Minderheit auseinandersetzt. In Bukarest fanden au‎ßerdem zahlreiche Ausstellungen zum Thema Diskriminierung statt, in Kronstadt und Klausenburg gibt es eine Reihe von Denkmälern, die nach der Anerkennung des Holocausts errichtet wurden. Die ersten visuellen Zeichen, die an die Holocaust-Anerkennung auf rumänischem Territorium erinnern, waren die Schilder, die an die Wände der Bahnhöfe befestigt worden sind, von wo die sogenannten Züge des Todes ihre unheilvolle Reise in die Vernichtungslager antraten.“




    Das Projekt Ethnische Minderheiten in der visuellen Kultur — Fokus Rumänien“ regt zum Nachdenken an, die Kommentare, die das Publikum hinterlässt, werden zum Teil des Ausstellungskatalogs. Die Ausstellung wurde anschlie‎ßend nach Bukarest verlegt, wo sie zwischen dem 9. Oktober und dem 3. November im zum Museum der Stadt Bukarest gehörenden Villa Minovici zu besichtigen ist. Von Bukarest wandert die Ausstellung weiter nach Kronstadt, Klausenburg und Craiova. 2017 soll das Projekt die Benelux-Länder erreichen.




    Deutsch von Ana Nedelea

  • Nachrichten 12.08.2015

    Nachrichten 12.08.2015

    BUKAREST: Die rumänische Regierung kann die inakzeptablen Abweichungen des ungarischen Botschafters in Bukarest nicht ohne Ende tolerieren. Die teilte Ministerpräsident Victor Ponta am Dienstag auf Facebook mit. Er sagte, dass die Stellungnahme des Auswärtigen Amtes in Bukarest besonders ausgeglichen und im Einklang mit den europäischen Normen und Standards gewesen sei. Am Montag hatte das rumänische Außenministerium den Geschäftsbeauftragten der Ungarischen Botschaft in Bukarest, infolge eines Interviews des Botschafters dieses Landes Zakonyi Botond für die Tageszeitung Romania Libera, einberufen. Der ungarische Diplomat verwies darauf, dass Bukarest kein Interesse daran zeige, die Verkehrsinfrastruktur zwischen den beiden Ländern fertigzustellen und rief die in Rumänien lebenden Ungarn auf, autonom zu werden. Das rumänische Außenministerium behauptet, dass die Äußerungen über einen eventuellen Autonomiestatus, ausgehend von ethnischen Merkmalen, einer Einmischung in die Innenangelegenheiten Rumäniens gleichzustellen seien. Am Dienstag veröffentlichte die ungarische Presse Informationen, laut denen der rumänische Botschafter in Budapest, Victor Micula, von dem ungarischen Außenministerium einberufen worden sei. Bukarest präzisierte aber, die Audienz habe auf Antrag des rumänischen Diplomaten stattgefunden.



    BUKAREST: Die Bukarester Behörden halten die Lage der Rumänengemeinden in der Ukraine und in der Republik Moldau unter der Lupe und überwachen die Lage der rumänischen Gemeinden auf dem Balkan. Dies teilte der delegierte Minister für die Beziehung zu den Rumänen von überall, Angel Tîlvăr, in einer Botschaft an die Teilnehmer der Sommeruniversität in Izvoru Mureşului mit. Er sagte außerdem, dass die Abteilung Politik für die Beziehung zu den Rumänen von überall die Konsolidierung des Gemeinschaftsumfelds, die Wahrung und Behauptung der rumänischen Kultur, die Entwicklung der Zivilgesellschaft und der rumänischen Presse unterstützt. Dieses Jahr findet die Sommeruniversität Izvoru Mureşului im Zeitraum 10. – 15. August statt. Das Motto lautet Rumänien und die Rumänen an der Grenze der Europäischen Union und der NATO“. Es sollen unter anderen Themen wie die Annäherung zwischen Bessarabien und Rumänien, die Rechte der rumänischen Minderheiten in den Grenzgebieten sowie auf dem Balkan, die Lage der rumänischen Schulen und Kirchen in den Grenzgebieten als Beitrag zur Wahrung der ethnischen Identität.



    BUKAREST: Die Angestellten der rumänischen Strafvollzugsanstalten werden am Donnerstag vor dem Bukarester Justizministerium protestieren. Sie fordern die gesamte Bezahlung der noch ausstehenden Gehälter und die Aufstockung des Personals. Laut Gewerkschaftler seien im System etwa 15.500 Arbeitsstellen vorgesehen; davon seien 3.000 Stellen seit einigen Jahren nicht belegt, was zur Überarbeitung des existierenden Personals führte. Die Lage sei so schwierig, daß 50% der Wachstellen von sorgfältig ausgewählten Gefängnisinsassen gesichert werden, so die Gewerkschaftler. Das Budget der Haftanstalten sei in den letzten Jahren konstant erhöht worden, aber die Finanzierung sei immer noch ein Problem, so die Nationale Verwaltung der Haftanstalten. In den letzten 7 Jahren sei die Anzahl der Strafvollzugsangestellten um etwa 270 erhöht worden; die Anzahl der Inhaftierten ist in den letzten 2 Jahren um etwa 4.500 zurückgegangen. Zur Zeit gibt es in Rumänien etwa 30.000 Gefängnisinsassen und etwa 12.000 Strafvollzugsangestellte.



    BUKAREST – In fünf Landkreisen im Westen des Landes gilt bis Freitag eine Wetterwarnung Stufe Orange wegen Sommerhitze. In diesen Regionen erreichen die Temperaturen 38 Grad C. In 15 weiteren Landkreisen im Norden, in der Landesmitte, im Süden, Südwesten sowie in Bukarest gilt bis Donnerstag eine Wetterwarnung Stufe Gelb. Hier betragen die Höchstwerte zwischen 29 und 38 Grad Celsius. Der Himmel ist wechselhaft, mit gelegentlichen Bewölkungen im Osten des Landes und im Gebirge. Vereinzelt werden kurze Regenschauer erwartet. Es werden auch Windböen verzeichent. Infolge der anhaltenden Dürre bleibt der Donau-Pegel sehr niedrig und erreichte einen Alarmwert. Auf der Donau ist der Verkehr vom flachen Tiefgang zum Teil stark behindert. Im Donaudelta wurden zahlreiche tote Fische entdeckt, die wegen der Hitze verendet sind.

  • 12.08.2015 (mise à jour)

    12.08.2015 (mise à jour)

    Hongrie – Le gouvernement roumain ne peut pas tolérer à linfini les dérapages inacceptables de lambassadeur hongrois à Bucarest, a précisé le premier ministre Victor Ponta, mardi dans un message posté sur Facebook. Il a dit que la position adoptée par le ministère roumain des Affaires étrangères a été particulièrement équilibrée et conforme aux normes européennes. Lundi, le ministère des Affaires étrangères de Bucarest a convoqué le chargé daffaires de lambassade de Hongrie, suite à une interview accordée par lambassadeur de ce pays, Zakonyo Botond, au quotidien România libera. Le diplomate hongrois soulignait que Bucarest nest pas intéressé à finaliser linfrastructure de transport entre les deux pays et exhortait les Magyars de Roumanie à devenir autonomes. Le ministère roumain des Affaires étrangères affirme que les déclarations relatives à un éventuel statut dautonomie reposant sur des critères ethniques équivaudrait à une immixtion dans les affaires intérieures de la Roumanie. Mardi la presse hongroise a affirmé que lambassadeur roumain à Budapest, Victor Micula, avait été convoqué au ministère hongrois des Affaires étrangères. Bucarest a précisé que laudience avait eu lieu à la demande du diplomate roumain.



    Communautés roumaines – Les autorités roumaines sont préoccupées par la situation des communautés roumaines dUkraine et de République de Moldova et suivent de près la situation des Roumains des Balkans, a affirmé le ministre roumain chargé de la relation avec les Roumains de la diaspora, Angel Tîlvàr, dans un message à lintention des participants à lUniversité dété dIzvorul Muresului (centre). Il a dit que le Département des politiques pour la Relation avec les Roumains du monde soutient la consolidation du milieu associatif, la conservation et laffirmation de la culture roumaine, le développement de la société civile et de la presse en langue roumaine. Cette année, lUniversité dété qui se déroule du 10 au 15 août est ciblée sur la Roumanie et les Roumains aux frontières de lUE et de lOTAN. A lagenda de la réunion : le rapprochement entre la République de Moldova et la Roumanie, les droits des minorités roumaines vivant aux frontières avec la Roumanie et dans les Balkans, la situation des écoles et des églises roumaines en tant que facteur de préservation de lidentité ethnique.



    Monarchie – Le roi Michel I de Roumanie a décidé de retirer à son petit-fils, Nicolae, le titre de « Prince de Roumanie » et le qualificatif d« Altesse royale », en lécartant de la succession au trône de Roumanie. Dans un communiqué rendu public lundi par le bureau de presse de la Maison royale, lancien souverain affirme avoir adopté ces décisions au profit de la Roumanie des temps futurs, après la fin du règne et de la vie de sa fille, la princesse Margarita, héritière et gardienne de la Couronne de Roumanie. Sa Majesté affirme que la Famille royale et la société roumaine auront besoin dun règne sous le signe de la modestie, de la moralité, du respect et de lintérêt porté à autrui. Né le 1er avril 1985 à Genève, le prince Nicolae est le fils de la princesse Elena, lune des cinq filles du roi Michel, et de Robin Leslie Medforth-Mills, un responsable de lONU. En 2010, le roi Michel a décidé de lui conférer le titre de prince de Roumanie et le qualificatif dAltesse royale. En 2007, selon les normes fondamentales de la Famille royale de Roumanie, le prince Nicolae devenait officiellement le troisième héritier de la Couronne de la Roumanie.



    Protestations — A Bucarest, les employés des pénitenciers manifesteront, jeudi, devant le ministère de la Justice, pour demander le payement intégral des arriérés salariaux et l’embauche de personnels. Les syndicats affirment que, sur les 15.000 postes du secteur, 3.000 sont vacants depuis plusieurs années, ce qui a eu pour résultat une surcharge de travail généralisée. La situation est tellement grave, ajoutent-ils, que 50% des postes de gardiens sont pourvus par des détenus, attentivement sélectionnés en ce sens. Le budget alloué au secteur a constamment et considérablement augmenté, ces deux dernières années, mais son financement reste un vrai problème, affirme l’Administration nationale des pénitenciers. Plus de 270 embauches ont été effectuées, depuis 7 ans, tandis que le nombre des détenus a baissé d’environ 4500, ces deux dernières années. Dans le système pénitencier de Roumanie, on compte aujourd’hui quelque 30.000 détenus et environ 12.000 employés.


    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Simona Halep, n° 3 mondiale, doit rencontrer aujourdhui la Serbe Jelena Jankovic, n° 23 WTA, dans le deuxième tour de la Rogers Cup de Toronto. Dans lépreuve de double, deux autres Roumaines, Irina Begu et Raluca Olaru, affrontent le double espagnol Garbine Muguruza/Carla Suarez dans les huitièmes de finale. Lundi les sportives roumaines avaient remporté au bout de trois sets le match contre le double australien Anastasia Radionova/Arina Radionova.





    Météo – Le code orange à la canicule qui touche depuis plusieurs jours trois départements de louest extrême du pays a été institué aujourdhui dans 7 autres départements de louest et du sud, où le mercure grimpera jusquà 38 degrés à lombre. La canicule sévit aussi sur le reste du territoire, où lalerte jaune est maintenue. Ciel variable avec des averses isolées sur le centre, lest et le sud-est ainsi que sur le relief. Les températures vont de 29 à 38 degrés. La vague de chaleur et labsence de précipitations ont touché les cultures agricoles dans la majorité des régions du pays. Le niveau et le débit du Danube ont considérablement baissé. Dans le delta du Danube une cinquantaine de canaux sont colmatés et plusieurs centaines de poissons sont morts en raison du niveau très bas du fleuve et des températures élevées.

  • 10.08.2015 (mise à jour)

    10.08.2015 (mise à jour)

    Monarchie- Le roi Michel I de Roumanie a décidé de retirer à son petit-fils, Nicolae, le titre de Prince de Roumanie et le qualificatif d’Altesse royale, en l’écartant de la succession au trône de la Roumanie. Dans un communiqué rendu public lundi par le bureau de presse de la Maison royale, l’ancien souverain affirme avoir adopté ces décisions au profit de la Roumanie des temps futurs, après la fin du règne et de la vie de sa fille, la princesse Margarita, héritière et gardienne de la Couronne de Roumanie. Sa majesté affirme que la Famille royale et la société roumaine auront besoin d’un règne sous le signe de la modestie, de la moralité, du respect et de l’intérêt porté à autrui. Né le 1 avril 1985 à Genève, le prince Nicolae est le fils de la princesse Elena, l’une des cinq filles du roi Michel et de Robin Leslie Medforth-Mills, un responsable de l’ONU. En 2010, le roi Michel a décidé de lui conférer le titre de prince de Roumanie et le qualificatif d’altesse royale. En 2007, aux termes des normes fondamentales de la famille royale de Roumanie, le prince Nicolae devient officiellement le troisième héritier à la Couronne de la Roumanie. Forcé par les communistes d’abdiquer, le roi Michel, dernier souverain du pays, est parti en exile, en Suisse, d’où il est rentré après la Révolution de 1989.

    Diplomatie- Suite à une récente interview accordée par l’ambassadeur hongrois en Roumanie, Zakony Botond, le Ministère roumain des Affaires étrangères a convoqué lundi le chargé d’affaires de l’Ambassade hongroise à Bucarest, Nagy Karoly Zoltan. La partie roumaine a fait part de son désaccord après les déclarations lancées par le diplomate hongrois au sujet des relations bilatérale. Ces déclarations prouvent, une fois de plus, le fait que Budapest n’est pas prête à respecter le cadre général des rapports bilatéraux et les fondements politiques et juridiques des ceux-ci, a affirmé la diplomatie roumaine. Le Ministère roumain a appelé la Hongrie voisine à considérer les relations bilatérales à la lumière du principe de bon voisinage et du statut de membre au sein de l’UE et de l’OTAN. Bucarest a affirmé que les déclarations visant une éventuelle autonomie reposant sur des critères ethniques de trois départements du centre de la Roumanie à population majoritairement hongroise équivaudraient à une ingérence dans les affaires intérieures du pays. L’autonomie ethnique contrevient à la loi fondamentale roumaine.

    Météo -Une nouvelle vague de chaleur s’emparera de la Roumanie dans les 24 prochaines heures. Le ciel sera variable, couvert par-ci, par-là et des faibles pluies pourront faire leur apparition dans les régions de montagne. Les températures iront jusqu’à 38 degrés. La sécheresse persistera cette semaine aussi. Dans presque tout le pays, les superficies agricoles sont affectées par l’absence de précipitations, et les travaux agricoles se déroulent difficilement en raison du déficit d’eau. En même temps, la navigation sur certains secteurs du Danube est toujours difficile, mais le chenal navigable n’est bloqué sur aucun secteur roumain du fleuve.

  • Schottland: Was kommt nach dem Referendum?

    Schottland: Was kommt nach dem Referendum?

    Ein Referendum über die Unabhängigkeit Schottlands vom Vereinigten Königreich (engl. Scottish Independence Referendum) fand am 18. September 2014 statt. Das Endergebnis betrug 55,3% Nein-Stimmen und 44,7% Ja-Stimmen bei einer Beteiligung von 84,59%, wodurch die Unabhängigkeit Schottlands von der Mehrheit der Wähler abgelehnt wurde.



    Das Ergebnis des Referendums über die Unabhängigkeit Schottlands vom Vereinigten Königreich bestätigte die Meinungsumfragen, laut denen die Unionisten um eine Nasenlänge gewinnen sollten. Die Schotten haben beschlossen, Gro‎ßbritannien nicht zu zerteilen. Nach dem schottischen Nein“ atmete Brüssel erleichtert auf. EU-Ratspräsident Herman Van Rompuy erklärte, er respektiere die willkommene Wahl der Schotten. Gro‎ßbritannien sei ein wichtiges EU-Mitglied, so profitieren alle Bürger und Mitgliedstaaten, sagte Van Rompuy. Der scheidende EU-Kommissionspräsident Manuel Barroso begrü‎ßte das Nein“ Schottlands zur Loslösung von Gro‎ßbritannien. Das Ergebnis ist gut für ein einiges, offenes und stärkeres Europa, für das die EU-Kommission steht.“ Die Kommission begrü‎ße zugleich die Tatsache, dass Schottlands Regierung und Bevölkerung wiederholt ihr Engagement für Europa bekräftigt habe, so Barroso.



    Auch der Präsident des Europäischen Parlaments, Martin Schulz, war mit dem Ergebnis zufrieden, da die EU nicht einmal einen Plan A“ hatte, wie sie mit einem unabhängigen Schottland umgehen sollte. Ferner äu‎ßerte Martin Schulz die Bereitschaft der Europäischen Union zu einem konstruktiven Dialog mit der schottischen Regierung in wichtigen Bereichen wie das Schaffen von neuen Arbeitsplätzen, Wirtschaftswachstum, Politik, Energie und Klimawechsel. Diese heiklen Themen waren auch von den Unionisten angesprochen worden, deren Kampagne auf die wirtschaftlichen Folgen einer Separation pochte und die Schotten über den Verlust von Arbeitsplätzen und eine schlechtere Position in Europa und in der Welt warnte. Andererseits sagten die schottischen Separatisten, Gro‎ßbritannien werde von Westminster aus von einer englischen Elite regiert, die es in der Regel ablehnt, die Interessen Schottlands zu berücksichtigen. In der Nordsee werde schottisches Rohöl gefördert, aber nur ein kleiner Teil des Gewinns bleibe in Schottland, so die Separatisten. Und auch die Tatsache, dass die Schotten in puncto Atomwaffen in ihrem Land nicht mitreden könnten, führte in den letzten Jahren zu starken Ressentiments. Der Polit-Kommentator Cristian Mititelu demontiert aber teilweise diese Argumente:



    Es gibt keinen bestimmten Grund dafür, dass die schottische Bevölkerung heute wirtschaftlich schlechter dran sein sollte, denn die gro‎ße Deindustrialisierung hat schon vor 20 Jahren, während der Thatcher-Regierung stattgefunden. Dann wurde die schottische Wirtschaft umstrukturiert und zurzeit erlebt sie eine steigende Tendenz, wie auch die Wirtschaft Gro‎ßbritanniens. Wenn man genau hinschaut, ist das Bruttoinlandsprodukt pro Einwohner in Schottland höher als in England. Die wirtschaftlichen Begründungen sind meistens perzeptionsbedingt: ‚Ich habe den Eindruck, dass es mir schlechter geht als den anderen‘, sagt man. Das entspricht aber nicht immer der Wahrheit.“




    Was wäre gewesen, wenn Schottland sich von Gro‎ßbritannien getrennt hätte? Wie wären die EU oder die NATO mit einem neuen Land, mit einem neuen unabhängigen Staat umgegangen, der auf seine EU-Mitgliedschaft bestanden hätte? Die EU-Staatschefs hatten schon vor dem Referendum gewarnt: Sollte Schottland unabhängig werden und wollte es der Europäischen Union angehören, so müsste es das gesamte EU-Beitrittsverfahren von vorne anfangen und durchziehen. Der Fall Schottland wird umso interessanter, da er keine isolierte Erscheinung in Europa ist. Der Journalist und Mitglied des Internationalen Presseverbands Thomas Friedrich, der sich auf EU-Angelegenheiten spezialisiert hat, äu‎ßerte sich darüber in einem Interview mit dem RRI-Korrespondenten in Brüssel:



    Der Fall Schottland ist nicht der einzige seiner Art, generell in Europa und speziell in der Europäischen Union. Wir haben den Fall Katalonien, das seine Autonomie fordert, wir haben eine ähnliche Bewegung in Norditalien, und sogar hier, in Belgien, erleben wir die Neigung, dieses kleine Land zu spalten. Wenn wir die Perspektive erweitern, können wir diese Bewegungen auch im Fall der Ukraine feststellen. Ich glaube, dass jedes Land in Europa, und zwar auf dem gesamten europäischen Kontinent, nicht nur in der Europäischen Union, die schon in mehreren Teilen gespalten ist, dadurch viel schwächer und viel anfälliger gegenüber Risiken und Gefahren aller Art wird. Ich würde eher ein föderales System wie in Deutschland empfehlen. Ein solches Modell wäre eine mögliche Lösung für die Ukraine — man würde den einzelnen Regionen mehr Verwaltungsbefugnisse und mehr Autonomie gewähren, aber die gesamte Nation könnte doch eine Einheit bleiben.“




    Der rumänische Au‎ßenminister Titus Corlăţean begrü‎ßte das Ergebnis des Referendums in Schottland und sagte, Gro‎ßbritannien sei mit Schottland als Teil des Vereinigten Königreichs ein strategischer Partner Rumäniens, sowohl in puncto bilaterale Beziehungen als auch im Rahmen der Europäischen Union und der NATO.




    Audiobeitrag hören:




  • Ungarnverband stellt Autonomie-Projekt vor

    Ungarnverband stellt Autonomie-Projekt vor

    Separatisten in Europa haben durch das Referendum in Schottland Auftrieb bekommen: von Katalonien, zum Baskenland in Spanien, Flandern in Belgien, Korsika oder die französische Bretagne, sowie Südtirol in Italien. Schottland wäre beinah ein Präzedenzfall geworden für separatistische Bewegungen innerhalb der EU. Die aufsässigen Minderheiten müssen jetzt aber dem Misserfolg der Autonomiebewegung gegenübertreten. Ob die Bewegungen moderat oder vehement, einflu‎ßreich oder marginal sind — sie waren immer untereinander solidarisch und haben ihre Aktionen synchronisiert.




    Weiter östlich bleibt Rumänien nicht von solchen Bestrebungen verschont. Mitten im Land, befindet sich die Region Szeklerland“, die einzige Region in Rumänien, in welcher Ungarn keine Minderheit darstellen und in welcher Bestrebungen bestehen, sich von Rumänien abzukoppeln. Bis jetzt hat diese Minderheit ihre Autonomiebestrebung innerhalb au‎ßerparlamentarischer Parteien voran getrieben. Von der Bukarester Presse wurden sie radikale Ungarn aus Transilvanien“ genannt.




    Diesen Stimmen hat sich jetzt die Demokratische Union der Ungarischen Minderheit in Rumänien angeschlossen – eine Partei die seit 1990 im Parlament und seit 1996 in fast allen regierenden Koalitionen vertrten ist. Die Union hat den Parteichef und Vizepremier Kelemen Hunor beauftragt, die Vorgaben diesen Projekts zu präsentieren. Demnach soll die künftig autonome Region, die Regionen Harghita, Covasna und Mureş vereinen und sie würde von den Vorrechten profitieren, welche laut den Initiatoren, nach dem Vorbild Südtirols entworfen wurden.




    So etwas in der Art hat es auf der rumänischen Landkarte schonmal gegeben. In den ersten Jahrzehnten der kommunistischen Diktatur, gab es eine autonome ungarische Region. Allgemein wird diese Zeit als die dunkelste in der jüngsten Geschichte des Landes betrachtet. Diese war aber nicht nach dem Vorbild Tirols organisiert, sondern nach sowjetischen Ma‎ßgaben, welche von dem Marionettenregime in Bukarest eingeführt wurden.




    Das Projekt der Demokratischen Union der ungarischen Minderheit in Rumänien sieht für die Region vor, dass alle Ebenen des sozialen Lebens billingual sein sollen. Der Unterricht soll demnach auch in den rumänischen Schulen der Region auf ungarisch sein. Die beiden ethnischen Gruppen sollen proportional in Institutionen repräsentiert werden. Demnach sollen in Gerichten bei zwei Drittel ungarischen Richter, ein Drittel rumänische Richter arbeiten.




    50 Prozent der Steuern sollen an die lokalen Behörden und nicht in den Staatshaushalt gehen. Die Hauptstadt soll Târgu Mureş werden. Das ist die grö‎ßte Stadt der Region und die Stadt die am meisten von Rumänen besiedelt ist.




    Die ungarische Gemeinschaft möchte weder Separatismus noch Unabhängigkeit, sondern die Garantie, dass die ethnischen Identitäten der Region bewahrt und weiterentwickelt werden, so Vize-Premier Kelemen. Die rumänischen Politiker, darunter sowohl Sozialdemokraten als auch die der Parteien mitte-rechts bekräftigen, dass jede Art der territorialen und administrativen Veränderung die rumänische Verfassung nicht verletzten darf. Was die Dezentralisierung und Regionalisierung angeht, äu‎ßerten die Politiker, dass diese nicht aufgrund von ethnischen Gruppierungen durchgeführt werden dürfen — so wie es die Demokratische Union der ungarischen Minderheit in Rumänien machen möchte.

  • De l’autonomie – nouvel épisode

    De l’autonomie – nouvel épisode

    De la Catalogne et le Pays basque espagnols à la Flandre belge, de la Corse ou de la Bretagne françaises au Tyrol du sud italien, les mouvements sécessionnistes, qui espéraient voir les Ecossais créer un précédent au sein de l’UE, ont dû accepter l’échec du courant indépendantiste. Modérés ou radicaux, influents ou marginaux, ces mouvements n’ont jamais dissimulé leur solidarité, se sont politiquement appuyés entre eux, ont synchronisé leurs actions.



    Un peu plus à l’est, la Roumanie n’en est pas épargnée non plus et comptabilise un courant qui soutient le découpage, au beau milieu du territoire, d’un Pays des Sicules, seule zone où la communauté hongroise est majoritaire. Jusqu’à présent, l’autonomie, vue éventuellement comme une étape vers l’indépendance de cette zone, a été explicitement soutenue par ce que la presse de Bucarest a désigné comme les radicaux hongrois de Transylvanie, rassemblés dans des partis politiques non parlementaires.



    Aujourd’hui, d’autres voix les ont rejoints, qui proposent leur propre projet autonomiste pour les Sicules — la modérée Union démocratique des Magyars de Roumanie. Représentée sans discontinuité au Parlement de Bucarest depuis 1990 et dans la quasi totalité des gouvernements de coalition de la Roumanie depuis 1996, l’Union a confié à son patron, le vice-premier ministre Kelemen Hunor lui-même, la mission de présenter les principaux points de ce projet.



    La future entité autonome, composée des comtés actuels de Harghita, Covasna et Mureş, devrait jouir de prérogatives inspirées, selon les auteurs, par le Tyrol du sud. Quelque chose de similaire avait déjà existé en Roumanie pendant les deux premières décennies de la dictature communiste — les plus sombres de l’histoire moderne du pays — sous le nom de « Région Autonome Magyare ». Organisée non pas sur le modèle de la région italienne, mais selon un modèle soviétique, appliqué sans broncher par le régime marionnette de Bucarest.



    Le projet de l’UDMR introduit le bilinguisme à tous les niveaux de la vie sociale. La langue hongroise devrait être enseignée y compris dans les établissement scolaires roumains de la région. Les deux communautés ethniques se verraient assurer une représentation proportionnelle dans les différentes institutions, y compris en Justice, où les magistrats devraient être de souche hongroise à deux tiers, et de souche roumaine à un tiers. 50% des recettes fiscales n’iraient plus au budget de l’Etat et entreraient au budget local. Enfin, la plus grande ville de la région, Târgu Mureş, dont la majorité de la population est, d’ailleurs, d’ethnie roumaine, serait la capitale du Pays des Sicules.



    La communauté hongroise ne cherche pas le séparatisme, ni l’indépendance, mais des garanties fortes concernant la préservation, le développement et l’expression de sa propre identité — a tenu à préciser le vice-premier ministre Kelemen Hunor. Les hommes politiques roumains — aussi bien ses partenaires sociaux-démocrates du gouvernement que l’opposition de centre-droit — soulignent, en revanche, que toute modification de l’organisation territoriale doit respecter la Constitution, qui stipule le caractère national et unitaire de l’Etat roumain. Tout en étant d’accord avec la décentralisation et une organisation territoriale par régions du pays, les partis politiques roumains affirment que ces deux démarches ne peuvent pas reposer sur des critères ethniques, comme le souhaite l’UDMR.