Tag: Autriche

  • 03.01.2021

    03.01.2021

    Coronavirus — A partir du lundi 4 janvier, lactivité de vaccination contre la Covid-19 démarrera en Roumanie dans plus de 90% des 370 centres destinés à l’immunisation du personnel médical, de sorte quenviron 20.000 personnes seront vaccinées quotidiennement. La déclaration a été faite par le coordinateur de la campagne nationale de vaccination, le colonel dr. Valeriu Gheorghiţă. Et lui d’ajouter que quelque 13.200 personnes ont été vaccinées depuis le 27 décembre, date de début de la vaccination du personnel médical, des effets secondaires mineurs ayant été constatés dans seulement 27 cas. Le rapport le plus récent du Groupe de communication stratégique de Bucarest fait état de plus de 3.400 nouveaux cas d’infection par le SARS-CoV-2 dépistés en 24 heures. La Roumanie a recensé en dix mois plus de 640 mille cas de contamination au nouveau coronavirus. Le nombre de décès dus à cette maladie s’élève à près de 16.000. 1.119 patients sont actuellement admis en soins intensifs.



    Autriche – Les Roumains constituent la deuxième grande communauté étrangère dAutriche, selon un communiqué de l’Institut de la statistique de Vienne. Selon les données officielles, le nombre de ressortissants roumains vivant en Autriche a augmenté de 10.777 en 2019, de sorte qu’au 1er janvier 2020, on en recensait 123. 461. Cette augmentation particulièrement forte place les Roumains en deuxième position, après les Allemands (200.059 personnes) et devant les citoyens de Serbie (122. 364 personnes) et de Turquie (117. 640 personnes), indique le communiqué. Selon les résultats préliminaires, 1. 487.020 personnes de nationalité étrangère vivent en Autriche, ce qui correspond à 16,7% de la population totale.



    Visite – La présidente de la République de Moldova, Maia Sandu, effectuera une visite officielle en Ukraine le 12 janvier, a déclaré le secrétaire général de l’Administration présidentielle de Chisinau, Andrei Spînu. Lannonce avait déjà été faite par Igor Iovka, représentant du bureau de presse ukrainien. Selon lui, cette visite, la première effectuée par Maia Sandu depuis son élection, marquera une réinitialisation des relations entre Kiev et Chisinau. La première visite au sommet accueillie par Mme Sandu, après son installation en tant que présidente de la République de Moldova, a été celle du président roumain Klaus Iohannis, le 29 décembre. A cette occasion, les deux hauts responsables ont adopté une déclaration commune visant à renforcer le partenariat stratégique entre Bucarest et Chisinau.



    Météo — En Roumanie, le temps est généralement beau et chaud pour cette période. Le brouillard est présent sur lest, le centre, le sud et le sud-est du territoire. Des pluies éparses sont signalées dans la moitié sud du pays et il neige en haute montagne. Les températures maximales de la journée iront de 6° à 13°. Il faisait 8° à midi dans la capitale, Bucarest.

  • 18.12.2020

    18.12.2020

    Coronavirus en Roumanie — 5 340 nouvelles infections au virus SARS-CoV-2 ont été rapportées en Roumanie ces dernières 24 heures sur un total de 27 482 tests pratiqués au niveau national, a informé le Groupe de communication stratégique. Pendant ce temps, 188 personnes atteintes de Covid-19 ont succombé des suites de la maladie, portant le bilan total des décès à 14 157. 1 270 personnes sont en soins intensifs. Depuis le début de la pandémie, la Roumanie a recensé 582 786 cas d’infection au nouveau coronavirus, dont plus de 494 948 ont été déclarés guéris. Au sein de la diaspora roumaine, le nombre des cas de Covid-19 est monté à 7 036, soit deux de plus qu’hier, tandis que celui des décès est de 128. Le ministre roumain de la Santé, Nelu Tataru, a annoncé que le gouvernement avait approuvé les normes visant l’autorisation, l’organisation et le fonctionnement des futurs centres de vaccination. Nous reviendrons à ce propos.



    Grèce — Toutes les personnes qui entrent en Grèce à partir de ce 18 décembre sont tenues de s’isoler pour une période de trois jours, annonce le ministère roumain des Affaires étrangères. Cette mesure, qui sera en vigueur jusqu’au 7 janvier, complète les autres conditions déjà en vigueur — l’obligation de présenter un résultat négatif d’un test PCR fait dans un délai de 72 heures tout au plus avant l’entrée sur le territoire grec, de remplir le formulaire de localisation et, en cas d’entrée par les frontières routières, celle de faire un test rapide, à résultat immédiat. Les chauffeurs routiers affectés au transport international de marchandises qui sont en transit ou qui prennent des marchandises en Grèce et quittent immédiatement le territoire de cet Etat en sont dispensés. D’autre part, toujours selon le ministère roumain des Affaires étrangères, à partir du 19 décembre, les personnes qui voyagent en Autriche, celles de Roumanie comprises, seront placées en quarantaine pour 10 jours tout de suite après avoir foulé le sol autrichien. Cette quarantaine peut être suspendue suite à la présentation du résultat négatif d’un test de dépistage de l’infection au SARS-CoV-2, pratiqué dans les cinq jours précédant l’entrée en Autriche, aux frais de la personne respective. Le ministère roumain des Affaires étrangères précise que cette restriction sera d’application pour une période indéterminée.



    Négociations — En Roumanie, les négociations menées par le PNL, l’Alliance USR-PLUS et l’UDMR pour la formation d’une majorité parlementaire et d’une coalition gouvernementale de centre-droit se poursuivent ce vendredi. Le partage des fonctions de premier ministre, de président de la Chambre des députés et de chef du Sénat demeure le sujet sensible. Le leader des libéraux, Ludovic Orban, a déclaré que les trois partis feraient des efforts de manière à finaliser les négociations, d’autant plus que le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a convoqué le futur parlement le 21 décembre prochain. Le PNL a deux propositions de premier ministre : soit l’actuel ministre des Finances, Florin Cîtu, soit l’ancien chef du gouvernement, Ludovic Orban, président du PNL, qui a démissionné de ses fonctions de chef du cabinet de Bucarest après les élections. L’Alliance USR PLUS a rejeté dès le départ l’idée que Ludovic Orban soit réinstallé à la tête de l’Exécutif. L’UDMR demande un partage équilibré des postes clé de l’Etat. Pour sa part, le PSD, qui est arrivé en tête au scrutin du 6 décembre dernier, critique toutes les variantes proposées par les partis qui souhaitent former une majorité de centre-droit. Le leader des sociaux-démocrates, Marcel Ciolacu, a déclaré que les membres de la direction du parti ou que des présidents d’organisations locales n’occuperaient pas de fonctions au Législatif. Le président du PSD a répété que la solution correcte, dans les conditions de la pandémie qui sévit actuellement, c’est de former un gouvernement d’union nationale, dirigé par le médecin Alexandru Rafila.



    Journée des minorités nationales — Le président Klaus Iohannis a transmis un message aujourd’hui, à l’occasion de la Journée des minorités nationales de Roumanie. Il y souligne qu’il est essentiel que toutes les forces politiques responsables comprennent la nécessité d’éliminer le discours de haine ainsi que l’agenda chauvin et extrémiste. Nous honorons, en ce jour, le rôle essentiel de toutes les minorités nationales dans la société, l’histoire et les projets futurs de la Roumanie, affirme le chef de l’Etat. Klaus Iohannis souligne que la Roumanie, en parfait accord avec les valeurs de la grande famille européenne dont elle fait partie, reconnaît l’importance de l’unité dans la diversité, de la richesse spirituelle résultant tant de la coexistence historique, du respect mutuel que de l’engagement actuel de protéger les droits des personnes appartenant aux minorités nationales, ethniques, religieuses et linguistiques. Une vingtaine de minorités ethniques vivent en Roumanie.



    Commémoration — 31 ans après la révolution de décembre 1989, la ville de Timişoara (ouest) continue de commémorer ses héros, mais ce dans des conditions de pandémie. Aujourd’hui, l’Association Memorialul Revoluţiei a organisé un pèlerinage aux 14 monuments de la ville, érigés dans les points les plus brûlants des événements de décembre 1989, où des couronnes de fleurs ont été déposées. Les événements se poursuivront en soirée, lorsque des chandelles seront allumées sur les marches de la Cathédrale métropolitaine, en souvenir des jeunes qui ont été tués par balle par les forces répressives alors qu’ils protestaient contre le régime communiste. Une journée de deuil a été observée hier à Timişoara où, le 17 décembre 1989, le dictateur Nicolae Ceauşescu donnait l’ordre que des munitions létales soient utilisées contre ceux qui contestaient, dans les rues, le régime communiste qu’il dirigeait. Les protestations dans cette ville, où une centaine de personnes sont mortes et environ 350 autres ont été blessées, ont été l’étincelle qui a mené, quelques jours plus tard, à la chute du dictateur, suite à la révolution la plus sanglante de l’Europe du sud-est.



    Météo — Nous continuons d’avoir de la grisaille aujourd’hui en Roumanie, mais le temps est chaud pour la saison. Des ondées sont signalées sur le sud-est, et des giboulées sur le haut relief. Les maximales du jour vont de 2 à 9°, avec 4° à Bucarest.


  • 16.07.2020

    16.07.2020

    Projet de loi – A Bucarest, le projet de loi sur la quarantaine et l’isolement figure aujourd’hui à l’ordre du jour du plénum du Sénat, qui est chambre décisionnelle dans ce dossier. Le premier ministre Ludovic Orban a annoncé qu’il participerait lui-aussi à la réunion. Après plusieurs jours de négociations et d’ajournements, les sénateurs de la Commission juridique ont voté dans le cadre d’une réunion qui s’est prolongé jusqu’à tard dans le nuit, plusieurs articles qui introduisent des amendements au projet de loi. Les Sénateurs de la Commission ont décidé que les personnes qui contestent juridiquement la quarantaine et l’isolement seraient toutefois suivies du point de vue médical à domicile. Les personnes asymptomatiques seraient évaluées dans un hôpital pendant 48 heures, avant d’être ensuite placés en isolement à domicile ou dans un autre endroit qu’ils communiqueront aux autorités pendant 14 jours. La mesure de l’isolement d’un mineur s’institue à domicile ou dans un autre endroit et c’est à la famille de décider si celui-ci est hospitalisé ou pas. Par ailleurs, le personnel médical peut être détaché d’un hôpital à l’autre uniquement pour une période de moins de 30 jours. Le projet a été promu par le gouvernement après que la Cour constitutionnelle de Roumanie a décidé que l’isolement, la quarantaine et l’hospitalisation ne pouvaient pas être imposés sur ordre ministériel, comme cela avait été le cas en Roumanie depuis la mi-mars. De l’avis de la Cour constitutionnelle, il s’agirait là de privation de liberté, que seule une loi peut réglementer clairement.

    Coronavirus en Roumanie – En Roumanie, le nombre de cas d’infection au nouveau coronavirus a dépassé les 35 mille, selon les chiffres rendus publics par le Groupe de communication stratégique. 777 nouveaux cas ont été enregistrés ces dernières 24 heures, un nouveau record depuis le début de la pandémie. 22 mille personnes ont guéri et ont pu ainsi quitter les hôpitaux. Le bilan des décès dus à la Covid 19 est arrivé à 1971, avec 19 décès de mercredi à jeudi. A l’étranger 5.146 Roumains ont été dépistés positifs au nouveau coronavirus et 122 sont décédés à cause de la Covid 19. Mercredi, le gouvernement de Bucarest a décidé de prolonger de 30 jours l’état d’alerte à cause de la flambée du nombre de cas d’infection au nouveau coronavirus.

    Restrictions – L’Autriche interdit à partir d’aujourd’hui tous les vols réguliers directs en provenance de Roumanie et de neuf autres Etats dont la Bulgarie, la République de Moldova, tous les pays des Balkans ainsi que l’Egypte. Cette interdiction est une conséquence d’un ordre du ministre autrichien de la santé qui vient compléter la liste des Etats à risque. Par conséquent, la compagnie aérienne TAROM suspend à son tour, tous les vols vers et depuis l’Autriche du 16 au 31 juillet. Les restrictions excluent les vols réalisés dans l’intérêt de l’Autriche, ainsi que les vols destinés au transport de fret, de malades, de ressortissants rapatriés, des aides soignants et des ouvriers saisonniers dans l’agriculture. Une vingtaine de pays européens, dont la plupart membres de l’UE ont imposé des restrictions aux ressortissants roumains. Parmi eux, la Grèce qui demande aux voyageurs qui entrent sur son territoire via les postes de passage de la frontière terrestre de présenter le résultat d’un test négatif de dépistage du nouveau coronavirus. Depuis mercredi, la Hongrie a inclus la Roumanie sur la liste jaune, c’est-à-dire que les ressortissants roumains sont soumis à un test obligatoire au postes-frontières.

    Météo – Temps généralement instable en Roumanie, avec des pluies et des orages sur le centre, le sud et le nord-est. Des quantités d’eau de plus de 25 litres/mètre carré seront également possibles. Les maximas de la journée iront de 22 à 32 degrés. 28 degrés en ce moment à Bucarest.

  • 24.04.2020 (mise à jour)

    24.04.2020 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie – Les autorités roumaines font état, jusqu’à présent, de plus de 10.400 personnes testées positives au Sars-Cov-2, dont 2.800 ont déjà guéri. L’on compte plus de 560 décès.

    Coronavirus dans le monde – Les restrictions à l’exportation d’équipements médicaux et de denrées alimentaires « peuvent se révéler dangereusement contre-productives » dans le contexte de la pandémie de coronavirus, ont averti vendredi le Fonds monétaire international (FMI) et l’Organisation mondiale du commerce (OMC), relate Reuters. Dans un communiqué commun, les deux institutions invitent les Etats à la prudence en la matière, exprimant par ailleurs leur inquiétude face à la baisse des ressources nécessaires pour garantir que les produits alimentaires et médicaux parviennent aux pays qui en ont le plus besoin. Les restrictions à l’exportation « perturbent les chaînes d’approvisionnement, nuisent à la production et limitent l’accès aux produits de première nécessité », estiment le FMI et l’OMC.

    Travailleurs roumains – Les autorités autrichiennes mettront en place, à partir du 2 mai, un transport ferroviaire pour faire venir les travailleurs roumains dont le système autrichien d’assistance aux personnes âgées a cruellement besoin. Un train de nuit fera le lien chaque semaine entre la Roumanie et l’Autriche, via la Hongrie, en évitant ainsi les risques liés au transport aérien dans le contexte de l’épidémie de Covid-19. La ministre autrichienne aux Affaires européennes, Karoline Edtstadler, s’est dite heureuse que, malgré la fermeture des frontières, on pouvait trouver des solutions pour créer un corridor « humanitaire » pour les travailleurs de Roumanie. En Autriche, le système d’accompagnement aux personnes âgées est fortement dépendant des soignants originaires d’Europe de l’Est. Vienne a décidé d’ouvrir ses frontières pour ceux qui font des allers-retours de courte distance depuis les pays voisins. En temps normal, 65.000 soignants, dont 80% sont des femmes de Slovaquie et de Roumanie, travaillent officiellement en Autriche. Le pays compte 33.000 personnes qui ont besoin d’assistance médicale permanente.

    Economie – Le ministre roumain de l’Economie Virgil Popescu a déclaré, dans une interview pour la chaîne américaine de télévision Bloomberg, qu’un tiers de l’économie roumaine est affecté par la pandémie de coronavirus, notamment le tourisme et l’industrie automobile. Il a affirmé, néanmoins, qu’une fois que l’activité reprendra, le déficit budgétaire du pays ne sera pas aussi important que l’estiment les spécialistes européens. Les journalistes de Bloomberg citaient en ce sens des spécialistes en économie selon lesquels la Roumanie comptera parmi les pays européens les plus durement frappés par la crise économique, avec un déficit estimé à 7,5% du PIB cette année. Selon Virgil Popescu, il faudra repenser la production industrielle et l’attention du gouvernement roumain ira vers les secteurs qui ont montré leur potentiel avant la crise : l’énergie, l’industrie pétrochimique et la défense.

    Crédits – Près de 260.000 particuliers et environ 10.000 sociétés ont demandé, jusqu’à présent, le report de leurs mensualités de crédit auprès de leur banque. Ca équivaut à 17% des crédits aux particuliers et un peu moins de 10% des crédits aux entreprises, selon les données de l’Association roumaine des banques. 175.000 demandes ont déjà été traitées, soit 65%, les autres étant en cours de traitement. Cette facilité est accordée par les banques roumaines aux clients qui ont été affectées directement ou indirectement par la pandémie de coronavirus.

    Moldavie – La Cour constitutionnelle de République de Moldova a suspendu l’entrée en vigueur d’un accord de prêt de 200 millions d’euros par la Russie, après sa ratification par le Parlement moldave. L’opposition pro-européenne avait critiqué le prêt en question à cause de plusieurs clauses qu’elle jugeait floues et suspectes et qui aurait endetté le pays de manière significative. Les correspondants de Radio Roumanie à Chişinău notent que le document accorde aux compagnies russes un accès prioritaire aux appels d’offre financés avec l’argent de Moscou. Les analystes qualifient ce prêt de crédit électoral en faveur du président socialiste pro-russe Igor Dodon, en vue des élections présidentielles prévues à la fin de l’année.

    Handball – L’équipe de Roumanie féminine de handball est qualifiée pour le Championnat Européen 2020 prévu en décembre prochain au Danemark et en Norvège. La nouvelle est tombée ce vendredi, avec la décision de la Fédération européenne de Handball d’annuler les matchs qualificatifs restants. Ca veut dire que cet Euro proposera un tableau identique à la dernière compétition continentale, celle de 2018. En plus des deux pays hôtes et de la Roumanie, la compétition regroupera la France, la Russie, les Pays-Bas, la Suède, la Hongrie, le Monténégro, l’Allemagne, la Serbie, l’Espagne, la Slovénie, la Pologne, la République Tchèque et la Croatie.Les qualifications pour le Championnat du monde masculin de handball 2021 ont également été annulées, tout comme les huitièmes et les quarts de finale de la Ligue des champions hommes. Dinamo Bucarest devait jouer dans les huitièmes de finale de la compétition, une première pour les champions de Roumanie, qui allaient affronter les Français de Paris Saint-Germain. Une décision est attendue aussi concernant les quarts de finale de la Ligue des champions Femmes, où deux équipes roumaines sont en compétition : la championne nationale SCM Râmnicu Vâlcea qui devrait rencontrer l’équipe de Metz (France) et les vice-championnes de Roumanie, CSM Bucarest, avec, pour adversaire, l’équipe de Gyor (Hongrie).

    Météo – Le temps reste généralement beau en Roumanie, avec des températures allant bien au-delà des moyennes saisonnières. Une alerte jaune aux vents forts est en vigueur samedi sur la plupart du territoire. Sur les crêtes, les rafales pourraient même atteindre 80-100 km/h. Dans le nord, nord-est et le centre du territoire, ainsi qu’en montagne, l’on attend des averses orageuses. Les maximales iront de 16 à 26 degrés.

  • La semaine du 16 au 21 mars 2020

    La semaine du 16 au 21 mars 2020

    La Roumanie adopte l’état d’urgence sanitaire en raison de la pandémie au nouveau coronvirus

    Pour la première fois ces 20 dernières années,
    l’état d’urgence a été décrété en Roumanie lundi dernier, pour une période de
    30 jours, en raison de la pandémie de coronavirus. Selon le président Klaus
    Iohannis, qui a fait cette annonce, la propagation de l’infection au COVID-19
    ne peut être stoppée que par des mesures exceptionnelles qui ont prouvé leurs
    effets positifs dans des pays gravement affectés jusqu’ici. C’est pourquoi,
    pendant 30 jours, de telles mesures seront prises en Roumanie aussi. Les écoles
    et universités resteront fermées, les frontières pourraient être fermées aussi,
    et en cas de besoin, les transports routiers, ferroviaires ou aériens
    pourraient être interdits. Des stocks d’équipements de protection, des
    désinfectants et des médicaments utilisés pour soigner les personnes infectées
    au nouveau coronavirus pourraient être réquisitionnés. Le président Klaus Iohannis
    a appelé ses compatriotes à respecter les mesures adoptées, à éviter les lieux
    bondés et à limiter leurs déplacements. Le décret sur la mise en place de
    l’état d’urgence, signé par le chef de l’Etat, a été publié au Journal
    officiel. Jeudi à midi, le parlement s’est réuni en séance plénière pour le
    voter. Nouveau signe de l’urgence sanitaire que nous traversons, les débats ont
    eu lieu par téléconférence et les parlementaires ont voté par l’intermédiaire
    d’une application informatique sécurisée.

    Nouvelles restrictions pour mieux lutter contre le coronavirus


    La Roumanie, où l’état d’urgence a été décrété lundi, a annoncé de
    nouvelles restrictions pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus.
    Le ministre de l’Intérieur, Marcel Vela, a annoncé l’interdiction, par
    ordonnance militaire, de la vente et de la consommation de produits
    alimentaires et de boissons alcoolisées ou non alcoolisées à l’intérieur ou à
    l’extérieur des restaurants, hôtels, cafés et de tout autre lieu de
    convivialité. Toute activité culturelle, scientifique, artistique, religieuse,
    sportive, de divertissement, les jeux de hasard, les traitements balnéaires et
    les soins de beauté qui se déroule dans un espace clos a également été interdite.
    Sur le plan médical, les internes des spécialités de médecine d’urgence,
    anesthésie-thérapie intensive ou maladies infectieuses arrêtent leurs stages
    dans les services où ils étaient affectés par rotation et intègrent désormais
    les équipes et les gardes de leur spécialité. Les étudiants en médecine à
    partir de la 4e année et les élèves des écoles sanitaires post BAC à partir de
    la 2e année seront recrutés, sur une base de volontariat, pour soutenir
    l’activité des salles de garde, si la capacité courante des établissements
    médicaux est dépassée. Quant au transport
    aérien, tous les vols commerciaux entre l’Espagne et la Roumanie, dans les deux
    sens, sont également suspendus à compter de mercredi 18 mars pour une période
    de 14 jours. Les vols vers et depuis l’Italie restent suspendus pour deux
    semaines supplémentaires à compter du 23 mars. Le principal opérateur
    ferroviaire de Roumanie, CFR Calatori, a suspendu temporairement la circulation
    des trains internationaux à destination de la Hongrie, de l’Autriche, de la
    Bulgarie et de la République de Moldova.

    Le gouvernement durcit les peines pour tous ceux qui ne respectent pas les règles de lutte contre la pandémie

    Le Gouvernement roumain a annoncé le
    durcissement des peines en cas d’entrave à la lutte contre la propagation de
    l’épidémie ou de fausses déclarations par rapport à la pandémie de
    coronavirus. Cela vise les personnes qui n’observent pas le confinement à
    domicile ou qui mentent aux autorités sur les régions dans lesquelles ils ont
    voyagé. L’infraction d’entrave à la lutte contre la propagation des maladies
    figure désormais dans le Code pénal, qui a été modifié par ordonnance
    d’urgence. Le premier ministre, Ludovic Orban, a expliqué que ces changements
    ont été mis en place après que les autorités lancé des poursuites pénales contre
    des dizaines de citoyens qui se sont soustraits à la quatorzaine ou qui ont
    menti sur les régions de provenance pour ne pas être placées dans des centres
    de quarantaine. Les nouvelles peines peuvent aller jusqu’à 15 ans de prison.

    Mesures de soutien pour les salariés et les compagnies affectés par la pandémie

    Le gouvernement de Bucarest a pris une série de mesures pour soutenir
    l’économie, dans une tentative de limiter les effets négatifs de la pandémie de
    coronavirus. Les mesures concernent tant les compagnies directement affectées
    par les restrictions imposées actuellement que celles qui ressentent
    indirectement les effets négatifs engendrés par le changement temporaire du
    mode de vie des gens. L’exécutif a
    ainsi décidé de majorer le plafond de garantie des crédits pour les PMEs d’un
    milliard d’euros environ et d’assurer le paiement d’une indemnité compensatrice
    pour les salariés en chômage technique. Le montant assuré par l’Etat est de 75%
    du salaire brut du travailleur. Ces mesures sont prises alors que de
    grandes sociétés de Roumanie ont annoncé suspendre leur activité pour des
    durées différentes, afin de protéger leurs salariés de l’infection par le
    nouveau coronavirus. Ainsi, le constructeur automobile Dacia groupe Renault a
    interrompu sa production aux usines de Mioveni (sud) à compter de jeudi
    jusqu’au 5 avril. 13.500 salariés sont donc au chômage technique. Les
    Américains de Ford, qui détiennent une usine en Roumanie, à Craiova (sud), ont
    annoncé eux aussi que leurs travailleurs étaient mis au chômage technique, avec
    une indemnité de 78% de leur salaire de base. Les Italiens de Pirelli, qui
    emploient 4.000 salariés en Roumanie, ont également suspendu l’activité de leur
    fabrique de Slatina (sud).

    Les autorités roumaines soutiennent le rapatriement des Roumains affectés par les mesures qui visent à limiter la propagation du coronavirus

    Des milliers de Roumains
    qui étaient bloqués à la frontière entre l’Autriche et la Hongrie ont pu
    rentrer en Roumanie, après l’ouverture d’un couloir humanitaire sur le
    territoire de la Hongrie. Les autorités de Budapest ont annoncé qu’elles
    permettraient aux citoyens roumains de traverser la Hongrie chaque nuit de 21
    heures à 5 heures, en utilisant les itinéraires préétablis. Cet accord a été
    obtenu mercredi par le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan
    Aurescu, lors d’une conversation téléphonique avec son homologue hongrois,
    Péter Szijjártó. Par ailleurs, des centaines de citoyens roumains ont été
    rapatriés cette semaine suite aux démarches des ministères des Affaires
    étrangères et des Transports de Bucarest. Il s’agit de citoyens roumains qui se
    trouvaient temporairement à l’étranger et qui ont été affectés par les mesures
    prises par les Etats européens pour gérer la pandémie de COVID-19. Le ministère
    des Affaires étrangères recommande à tous les citoyens d’éviter tout voyage non
    essentiel à l’étranger et recommande aux touristes roumains et à ceux qui se
    trouvent temporairement à l’étranger de revenir de toute urgence en Roumanie.
    L’institution demande également aux Roumains qui ont leur domicile ou leur
    résidence à l’étranger de respecter au pied de la lettre les recommandations
    des autorités nationales des Etats où ils vivent et déconseille les voyages
    vers la Roumanie. Le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, s’est lui aussi adressé
    aux Roumains vivant à l’étranger pour leur demander de ne pas rentrer cette
    année pour les fêtes de Pâques. Dans le contexte actuel, ils seront placés, à
    leur retour, en quarantaine ou à l’isolement, selon le cas. (Trad. Ioana Stancescu, Elena Diaconu)

  • A la Une de la presse 22.05.2019

    A la Une de la presse 22.05.2019

    Adevărul.ro reproduit « le
    témoignage bouleversant du Roumain, diplômé en droit, injustement arrêté en Autriche » et publie des détails importants sur le braquage d’un distributeur de billets à Bucarest. Le site d’infos Hotnews.ro s’intéresse aux projets de développement de la compagnie Transgaz, tandis qu’un autre site, G4Media, se penche sur le secteur des télécommunications. Et puis Evenimentulzilei.ro annonce un important événement pour les amateurs d’opéra de Bucarest et de Timisoara.


  • Les Roumains, des citoyens européens

    Les Roumains, des citoyens européens

    Concrètement, les allocations familiales distribuées par le gouvernement autrichien aux travailleurs titulaires d’un passeport étranger diminueront de manière considérable. La mesure a suscité la réaction des pays concernés, dont la Roumanie. Dans le cas des travailleurs roumains, le coefficient d’indexation sera de 0,484, représentant la différence des prix entre les deux pays, selon des statistiques européennes. Concrètement, les bénéfices seront réduits de moitié. Bucarest a réagi immédiatement, en affirmant haut et fort que cette mesure contrevient aux principes d’égalité, de non-discrimination et d’unité dans la diversité sur lesquels repose l’UE. Le ministère des Roumains du monde a déclaré par la voix de sa ministre de tutelle, Natalia-Elena Intotero, se faire une priorité d’examiner de près la situation des travailleurs roumains d’Autriche, concernés par cette nouvelle loi. Une loi qui touche d’autres ressortissants aussi et qui, du coup, nécessite une approche européenne. Du point de vue des responsables de Bucarest, tant que les travailleurs roumains d’Autriche ont les mêmes obligations financières que les citoyens autrichiens, ils méritent de bénéficier des mêmes droits. Or, cette modulation des prestations en fonction du pays d’origine est discriminatoire et le gouvernement roumain se dit prêt à s’adresser à la Cour de Justice de l’Union européenne, a fait savoir le chef de la diplomatie roumaine, Teodor Melescanu. Dans une déclaration à Radio Roumanie, le ministre du Travail et de la Justice sociale, Marius Budăi, a déclaré :



    « La position de Bucarest au sujet de la décision de Vienne est très claire: les salariés européens doivent bénéficier des mêmes droits dans tous les Etats membres où ils travaillent. Ils sont libres de circuler où ils souhaitent vu que la liberté de circulation fait partie des droits fondamentaux de l’UE et du marché unique. C’est pourquoi la Roumanie s’oppose à toute initiative susceptible de porter atteinte au principe de l’égalité des travailleurs européens et aux droits qui en découlent, tels des contributions égales. Je vous rappelle avoir eu une discussion à ce propos avec Mme la commissaire Thyssen et elle est entièrement d’accord avec la position de Bucarest. »



    Par ailleurs, la Commission européenne a annoncé qu’elle examinerait de près la loi autrichienne du point de vue de sa compatibilité avec la législation européenne. Entre temps, une porte-parole de la Commission a rappelé que la position de Bruxelles en la matière est bien connue — l’indexation des bénéfices familiaux n’est pas conforme à la loi européenne. Lors d’une première réaction publique, le ministre autrichien de la Famille a rejeté les critiques de Bucarest, en affirmant que la Roumanie, dans sa qualité actuelle de présidente du Conseil de l’Union européenne, doit adopter une position neutre. C’est vrai, affirme le professeur des universités Iulian Chifu, mais la Roumanie, comme tout autre Etat, défend ses intérêts. D’un autre côté, la question des avantages sociaux a déjà été mise sur le tapis, au Royaume-Uni, pendant la campagne du référendum sur le Brexit. Le professeur Iulian Chifu :



    « Il y a eu, à l’époque, le Parti pour l’Indépendance UKIP du Royaume Uni de Nigel Farage qui a véhiculé des idées similaires, avec le soutien de certains conservateurs. Parmi eux – Boris Johnson, le maire de Londres en ces temps-là, qui a applaudi cette aberration avant de lâcher l’affaire et d’entrer en politique. Toutefoiis, je me rappelle que dès le début, les débats suscités par une telle initiative se sont déroulés au niveau de la Commission européenne, puisque tout le monde le sait – le Royaume Uni, tout comme l’Autriche – ne saurait jamais modifier le niveau des aides sociales, des allocations familiales ou encore des impôts au risque de faire des discriminations entre les citoyens européens, soient-ils résidents ou non résidents de tel ou tel Etat membre. Tout cela est très très clair et au moment où un pays adopte une loi qui contrevient à ce principe, la Commission européenne, gardienne des traités européens, peut enclencher une procédure d’infraction. Si l’Etat ne fait pas marche arrière, Bruxelles a le droit de le traduire en justice devant la Cour de Justice de l’Union européenne. »



    Selon le professeur Chifu, si la situation empire à ce point, les procédures européennes ne tarderont pas à être appliquées. Comme c’est pratiquement la même situation dont a déjà discuté au niveau européen il y a quatre ans, le dossier est « prêt ». On évitera ainsi, estime le professeur, de retarder la sanction de cette loi, qui est, de toute évidence discriminatoire au niveau européen. De manière générale, la Cour de justice de l’Union européenne rend ses décisions avec diligence — quelques mois à un an et demi peuvent s’écouler avant un arrêt. Les Etats membres sont tenus de respecter les arrêts de la Cour. Ils doivent modifier leur législation nationale et l’adapter aux règles communautaires que l’Etat a assumées en intégrant l’Union.


    (Trad. Ioana Stăncescu et Elena Diaconu)

  • Réactions concernant les allocations pour les enfants roumains

    Réactions concernant les allocations pour les enfants roumains

    La
    Commission européenne a réagi à la décision de l’Autriche de lier, à compter du
    1er janvier, le montant des allocations pour les enfants
    non-résidents des ressortissants étrangers travaillant sur son territoire au
    coût de la vie au pays de résidence de l’enfant. Selon l’Exécutif
    communautaire, cette mesure, qui touche aussi les allocations des enfants
    roumains restés dans leur pays d’origine, contrevient à la législation
    communautaire. La Commission européenne précise qu’en
    principe ces sommes ne peuvent pas être ajustées. La décision prise par Vienne
    pourrait donc constituer une discrimination des contribuables aux systèmes
    nationaux d’assurances, qui s’attendent à recevoir des bénéfices identiques,
    quels que soient leur nationalité et le lieu où vivent les enfants.

    Environ 14.000
    enfants roumains sont concernés par la nouvelle formule pour calculer leurs
    allocations, les montants étant réduits de moitié. Bucarest aussi s’est
    prononcé contre cette mesure qu’il juge discriminatoire. Le chef de la
    diplomatie roumaine, Teodor Meleşcanu, a fait savoir que le gouvernement
    envisage la possibilité de saisir la Cour européenne de Justice, accusant la
    nouvelle loi autrichienne de ne pas respecter le Traité de l’Union européenne.

    Dans une déclaration à Radio Roumanie, le ministre roumain du Travail, Marius
    Budăi, a souligné à son tour que les ressortissants européens devaient
    bénéficier d’un traitement égal dans les Etats membres où ils travaillent, leur
    droit à la libre circulation étant un droit fondamental de l’UE et du marché
    unique. « Nous partons du principe des
    bénéfices égaux pour des contributions égales. Les travailleurs roumains
    d’Autriche paient les mêmes contributions que les travailleurs autrichiens.
    Nous examinerons la situation à la Commission européenne et nous verrons
    quelles mesures seront à prendre en ce sens. Le 25 octobre 2018, date de
    l’approbation de la modification législative à Vienne, nous avons remis au
    Parlement autrichien une lettre où nous exprimons notre mécontentement, nous
    avons eu deux échanges avec Mme la commissaire Marianne Thyssen et nous verrons
    quelles mesures s’imposeront dans la période à venir. Il est clair que nous
    devons défendre les droits des Roumains qui résident en Autriche et dont les
    enfants se trouvent en Roumanie. »
    , a-t-il précisé.


    Le
    ministère pour les Roumains du monde informe lui aussi qu’il traite cette
    situation en priorité et attire l’attention que cette modification législative
    ne concerne pas uniquement les ressortissants roumains, la question devant être
    abordée au niveau européen. La décision des autorités de Vienne se trouvera
    ainsi à l’agenda des réunions organisées par le ministère pendant la présidence
    roumaine du Conseil de l’UE. (Trad : Ileana Ţăroi)

  • 08.01.2019

    08.01.2019

    Réunion – Le ministre délégué aux
    affaires européennes au gouvernement de Bucarest,
    George Ciamba, participe à Bruxelles, à la réunion du Conseil Affaires Générales (CAG),
    présidée pour la première fois par la Roumanie, qui présente la liste de
    priorités de sa présidence du Conseil de l’Union européenne. A l’agenda de la réunion
    figurent aussi le nouveau cadre financier pluriannuel 2021-2027 et des mesures
    pour combattre la désinformation à travers les réseaux sociaux, dans la
    perspective des élections européennes prévues au mois de mai. La visite à
    Bucarest du Collège des commissaires européens, les 10 et 11 janvier, marquera
    pratiquement le lancement officiel de la présidence roumaine du Conseil de l’UE,
    a précisé le ministre George Ciamba. Le mandat roumain repose sur quatre
    piliers – l’Europe de la convergence, l’Europe de la sécurité, l’Europe acteur
    régional et l’Europe des valeurs communes. Le budget alloué par Bucarest à l’exercice de son
    mandat se place dans une fourchette de 60 à 80 millions d’euros.




















    Déclaration
    – La Commission européenne propose d’allouer à la Roumanie une enveloppe de 31
    milliards d’euros, dans le domaine de la politique de cohésion pour la période 2021
    – 2027, ce qui représente 8% de plus par rapport à la période 2014 – 2020, a déclaré
    la commissaire européenne à la politique régionale, Corina Creţu. La politique de cohésion bénéficie de la plus
    importante tranche budgétaire – 373 milliards d’euros pour l’après 2020, la
    Roumanie, ainsi que la Bulgarie, la Grèce, l’Espagne, l’Italie et la Finlande
    allant recevoir des allocations supérieures aux actuelles, a ajouté la
    responsable européenne. Selon Corinei Creţu, la Commission européenne souhaite démarrer
    rapidement les négociations avec le Conseil et le Parlement européen et
    simplifier les procédures d’accès aux fonds communautaires. Cela éviterait les
    retards dans la mise en œuvre de projets dans différents domaines d’activité et
    dans tous les Etats membres, a souligné la commissaire européenne. Corina Creţu
    a précisé qu’elle aborderait ce sujet à l’occasion de la visite à Bucarest,
    prévue les 10 et 11 janvier, du président de la Commission européenne,
    Jean-Claude Juncker, du président du
    Conseil européen, Donald Tusk, du président du Parlement européen, Antonio
    Tajani, et du Collège des commissaires.










    Allocations – Les
    travailleurs roumains d’Autriche, qui ont vu diminuer, suite aux modifications
    opérées dans la législation autrichienne, les allocations reçues pour leurs
    enfants restés en Roumanie, peuvent s’adresser au Centre SOLVIT Roumanie,
    fonctionnant dans le cadre du ministère des affaires étrangères de Bucarest.
    SOLVIT est un réseau mis au point et coordonné par la Commission européenne dans
    le domaine du marché intérieur, et dont le fonctionnement repose sur la
    coopération des 31 centres créés au sein des administrations publiques des
    Etats membre de l’Espace Economique Européen. Concrètement, en cas de problème,
    le Centre SOLVIT Roumanie contactera le Centre SOLVIT Autriche qui devra
    contacter à son tour l’autorité nationale compétente pour identifier une
    solution. Par ailleurs, l’Etat roumain a lancé des démarches auprès de la Commission
    européenne au sujet des mesures législatives autrichiennes qui ramènent les
    allocations pour les enfants des travailleurs roumains d’Autriche au niveau des
    allocations de Roumanie.
















    Décision
    – La premier ministre français Édouard Philippe a annoncé une future loi
    durcissant les sanctions contre les casseurs et les manifestations non
    déclarées, après huit weekends de protestations des gilets jaunes. Cette
    nouvelle loi doit créer notamment un dispositif interdisant l’accès aux
    manifestations de casseurs identifiés avec la création d’un fichier spécial, a-t-il
    précisé. Le texte visera également à sanctionner plus sévèrement ceux qui
    organisent des manifestations non déclarées et à transformer en délit le fait
    de masquer son visage lors d’une manifestation, puni actuellement d’une
    contravention.












    Visite
    – Le président nord-coréen, Kim Jong-un, se trouve actuellement à Beijing, pour
    des pourparlers avec le président chinois Xi Jinping. L’année dernière, Kim
    Jong-un, s’était rendu trois fois en Chine, son principal allié diplomatique et
    commercial. Deux de ces voyages ont eu lieu avant le sommet historique avec le
    président américain Donald Trump, ce qui a été interprété par certains
    commentateurs comme un effort de coordination stratégique. L’actuelle visite de
    trois jours alimente les spéculations concernant un deuxième sommet Etats-Unis -
    Corée du nord qui aurait lieu prochainement, vu que le président américain
    déclarait récemment que le lieu du sommet serait bientôt rendu public.


    Connexions – En attendant les résultats des dernières élections présidentielles
    de leur pays, les autorités de la République démocratique du Congo ont bloqué l’accès
    à Internet et aux services de messagerie téléphonique et ont suspendu la
    fréquence de Radio France Internationale, informent les agences de presse.
    Le gouvernement du pays africain a motivé sa décision, en affirmant que c’était
    une question de sécurité nationale et qu’il s’agissait d’arrêter la propagation
    des désinformations.
    Par ailleurs, l’Union européenne et l’Union africaine ont condamné, lundi, la
    tentative de coup d’Etat militaire au Gabon,
    ancienne colonie française en Afrique. Là aussi, l’accès à Internet a été
    bloqué et l’électricité est coupée dans plusieurs quartiers de la capitale. La
    suspension des connexions Internet a aussi été rapportée, ces derniers mois, au
    Soudan et au Cameroun. En 2016, les autorités ougandaises avaient complètement
    bloqué Internet à l’approche des élections, affirmant que cela empêcherait la
    propagation d’informations fausses, incitant à la violence.








    Tennis – La
    joueuse de tennis roumaine et numéro 1 mondial, Simona Halep, débutera en 2019
    avec un match contre l’Australienne Ashleigh Barty (15 WTA), dans les huitièmes de finale du tournoi WTA de Sidney. LKes deux joueuses se sont déjà rencontrées deux fois l’année passée, la victoire ayant appartenu à chaque fois à la Roumaine.

    Météo – Il fait froid en Roumanie, où les températures sont
    inférieures aux normales de saison. Les maximales vont de -9° à 1°, avec -7° à
    Bucarest, à midi.

  • 06.01.2019 (mise à jour)

    06.01.2019 (mise à jour)

    Diaspora — La diplomatie de Bucarest annonce avoir pris note avec inquiétude de la décision de l’Autriche d’indexer les allocations familiales versées aux travailleurs européens établis sur son territoire au niveau de vie du pays où résident leurs enfants. Selon le ministère roumain des Affaires étrangères, cette mesure ne tient pas compte du « principe de l’égalité et de la non-discrimination», soit les valeurs communes sur lesquelles repose l’UE. Adoptée par le Parlement de Vienne en octobre dernier, cette décision est entrée en vigueur au 1er janvier 2019. Le ministère chargé de la relation avec les Roumains de la diaspora envisage de porter ce sujet à l’agenda de la présidence roumaine du Conseil de l’UE.



    UE – Remus Pricopie, ancien ministre social-démocrate de l’Education et actuel recteur de l’Ecole nationale d’études politiques et administratives de Bucarest estime que la présidence roumaine du Conseil de l’UE « ne va pas geler la vie politique intérieure pendant les six mois que durera ce mandat ». « L’information selon laquelle les gouvernements ne changent pas pendant l’exercice de la présidence tournante du Conseil de l’UE est fausse », affirme-t-il sur les réseaux sociaux. Depuis 1958 jusqu’à présent, on a assisté au changement de 14 gouvernements pendant l’exercice de cette présidence et ce pour différentes raisons: échéance électorale, motions de censure ou élections anticipées, précise Remus Pricopie. La Roumanie assume, du 1er janvier au 30 juin 2019, la présidence semestrielle du Conseil de l’UE. L’agenda de son mandat est dominé par le Brexit, les négociations sur le futur budget communautaire et les élections européennes de mai 2019.



    Fête – Les chrétiens orthodoxes et gréco – catholiques de Roumanie fêteront lundi la Saint Jean. Près de deux millions de Roumains portent le nom de Jean ou ses dérivés. Toujours lundi, les chrétiens orthodoxes de rite ancien, notamment d’ethnie russe, ukrainienne et serbe, fêteront Noël, suivant le calendrier julien, qui comporte un décalage de 13 jours par rapporte au calendrier grégorien.



    Orchestre – LOrchestre national symphonique de Roumanie, dirigé par Cristian Măcelaru effectue, du 6 au 16 janvier, sa première tournée aux Etats-Unis. Au programme : 7 concerts, à Palm Beach, Miami et Fort Myers, à Detroit et New Jersey. Le point culminant sera le concert prévu au Lincoln Center de New York, dont linvité spécial sera le fameux trompettiste Wynton Marsalis. Notons que lOrchestre national symphonique de la Roumanie réunit les plus grands artistes roumains. Cette tournée est organisée par le Centre national d’art ’’La Jeunesse roumaine’’ et par l’Institut culturel roumain.



    Tennis — La joueuse de tennis canadienne d’origine roumaine Bianca Andreescu (18 ans, 152e mondiale), a été vaincue dimanche, en trois sets (2-6, 7-5, 6-1), par l’Allemande Julia Goerges, en finale du tournoi d’Auckland, en Nouvelle Zélande. Avant ce match, Bianca Andreescu avait triomphé de la Danoise Caroline Wozniacki et de l’Américaine Venus Williams. Grâce à cette performance, elle fait un bond de plus de 40 places dans la hiérarchie mondiale, ce qui la rapproche du top 100. Rappelons que, pour la deuxième fois d’affilée, la Roumaine Simona Halep a terminée l’année en tant que n°1 mondiale. 5 autres joueuses roumaines de tennis figurent dans le top 100 WTA en 2018 : Mihaela Buzărnescu ( 24e) Irina Begu (67e), Ana Bogdan (76e) , Sorana Cîrstea (84e) et Monica Niculescu (99e).



    Météo – Dans le prochain intervalle de 24 heures, il fera froid, même très froid, surtout au centre du pays. Des chutes de neiges sont attendues dans l’est, le centre, le sud et sur le relief. Les températures maximales iront de -6° à 1°.




  • 06.01.2019

    06.01.2019

    Diaspora — La diplomatie de Bucarest annonce avoir pris note avec inquiétude de la décision de Vienne d’octroyer les allocations destinées aux enfants des ressortissants européens travaillant en Autriche en fonction du pays d’origine. Le ministère de Bucarest estime que cette mesure ne tient pas compte du « principe de l’égalité et de la non-discrimination», soit les valeurs communes sur lesquelles repose l’UE. Adoptée par le Parlement de Vienne en octobre dernier, cette décision est entrée en vigueur au 1er janvier 2019. Le ministère chargé de la relation avec les Roumains de la diaspora envisage de porter ce sujet à l’agenda de la présidence roumaine du Conseil de l’UE.



    Orchestre – LOrchestre national symphonique de Roumanie, dirigé par Cristian Măcelaru effectue, du 6 au 16 janvier, sa première tournée aux Etats-Unis. Au programme : 7 concerts, à Palm Beach, Miami et Fort Myers, à Detroit et New Jersey. Le point culminant sera le concert prévu au Lincoln Center de New York, dont linvité spécial sera le fameux trompettiste Wynton Marsalis. Notons que lOrchestre national symphonique de la Roumanie réunit les plus grands artistes roumains. Cette tournée est organisée par le Centre national d’art ’’La Jeunesse roumaine’’ et par l’Institut culturel roumain.



    Fête — Les chrétiens orthodoxes et gréco – catholiques fêtent ce dimanche le baptême de Jésus dans les eaux du Jourdain par Jean Baptiste, dernier prophète de l’Ancien Testament. Dans les églises et les monastères on bénit l’eau. Le 7 janvier, on célèbre la Saint Jean, dernière grande fête religieuse de l’hiver, alors que les chrétiens de rite ancien, notamment d’ethnie russe, ukrainienne et serbe, fêtent Noël. De nombreux habitants de la République de Moldova voisine se rendent ces jours-ci en Roumanie pour les fêtes selon le rite ancien. La séparation des églises orthodoxes de rite ancien a eu lieu au début du 20e siècle, lorsque le Patriarcat Œcuménique de Constantinople a décidé de passer du calendrier julien au calendrier grégorien, qui comporte un décalage de 13 jours.



    Météo – Il fait froid et le ciel est plutôt couvert. Des chutes de neige sont signalée au centre, dans l’est et le sud du pays, ainsi que sur le relief. Les températures maximales de la journée iront de – 6° à 4 °. Il faisait – 2° à midi dans la capitale, Bucarest.

  • 05.01.2019 (mise à jour)

    05.01.2019 (mise à jour)

    Réactions – Le ministre roumain des Affaires Etrangères, Teodor Melescanu, s’est dit surpris par les affirmations d’un responsable allemand, de l’avis duquel, pendant le mandat de la Roumanie à la présidence du Conseil de l’UE, c’est le président Klaus Iohannis qui doit se trouver à la tête des débats et non pas la première ministre Viorica Dancila. Ces propos appartiennent à Bernd Fabritius, chargé au sein du gouvernement fédéral allemand des minorités nationales et des ethniques allemands établis à l’étranger. Selon le chef de la diplomatie roumaine, celui-ci n’a pas la qualité institutionnelle pour faire de telles affirmations. D’ailleurs ce type de jugements ne tiennent des compétences d’aucun responsable étranger, souligne encore la diplomatie de Bucarest. Tout cela dans le contexte où, Bernd Fabritius, originaire de Roumanie, avait affirmé pour RFI que la seule chance pour que le mandat de la Roumanie ait du succès était que le président Iohannis s’en charge. Ces déclarations surviennent sur la toile de fond de disputes politiques de plus en plus fortes entre le chef de l’Etat, lui aussi membre de la communauté allemande de Roumanie, et le gouvernement de la coalition au pouvoir, un cabinet qui ne cesse d’être accusé de corruption et d’incompétence tant en Roumanie qu’à l’étranger. Notons aussi qu’à compter de ce 1er janvier Bucarest assure la présidence tournante semestrielle de l’UE, avec un agenda bien difficile dominé par le Brexit, par les négociations sur le futur budget pluriannuel de l’Union ou encore par les élections au Parlement Européen.

    Diaspora – Le ministère chargé de la relation avec les Roumains de la diaspora se penche en priorité sur la situation des ressortissants roumains concernés par une décision des autorités autrichiennes sur l’augmentation des allocations des enfants des citoyens européens travaillant en Autriche en fonction de leur pays d’origine. Le ministère de Bucarest estime que cette mesure ne tient pas compte du « principe de l’égalité et de la non-discrimination», soit les valeurs communes sur lesquelles repose l’UE. A son tour le ministère roumain du Travail et de la Justice Social a exprimé son inquiétude à cet égard. « La position nette de la Roumanie est que les travailleurs européens doivent être traités de manière égale dans les Etats membres où ils déroulent leur activité », affirme aussi le ministre Marius Budai. La décision sur l’augmentation des allocations payées par l’Etat autrichien aux citoyens européens dont les enfants sont restés au pays d’origine a été adoptée par le Parlement de Vienne en octobre dernier, entrant en vigueur au 1er janvier 2019.

    Orchestre – Du 6 au 16 janvier, l’Orchestre national symphonique de la Roumanie, avec Cristian Măcelaru au pupitre, effectuera sa première tournée aux Etats-Unis. Au programme : 7 concerts, à la Palm Beach, Miami et Fort Myers, à Detroit et New Jersey. Le point culminant sera le concert prévu au Lincoln Center de New York, dont l’invité spécial sera le fameux trompettiste Wynton Marsalis. Notons que l’Orchestre national symphonique de la Roumanie réunit les plus grands artistes roumains. Il a une activité très riche tant en Roumanie qu’à l’étranger, avec des concerts donnés à Linz, Salzburg, Chisinau, Genève, Paris, Lyon ou Bruxelles.

    Météo – Il fait froid ce weekend en Roumanie et il neige sur l’ouest, le nord et par endroits sur le centre du pays. Dans les 24 prochaines heures, les températures maximales iront de – 6 à -1°. Par ailleurs, le temps est extrêmement défavorable ces jours-ci en Grèce, en Bulgarie et en Serbie, met en garde le ministère roumain des AE. En Bulgarie, une alerte orange est en vigueur dans le nord en raison des chutes abondantes de neige et du vent très fort. En Grèce l’on enregistre des températures polaires, des chutes massives de neige et de rafales de vent allant jusqu’à 105 km/h ainsi que des vagues géantes hautes de plus de 12 m en Mer Egée. La Serbie aussi est concernée par des alertes jaune et orange à la neige.

  • La semaine du 17 au 23 décembre 2018

    La semaine du 17 au 23 décembre 2018

    29 années depuis la Révolution anticommuniste de Roumanie


    29 années sont passées depuis les événements qui ont mené au renversement de la dictature communiste de Roumanie et qui ont mis fin à un cauchemar qui a duré plusieurs dizaines d’années. Le 17 décembre 1989, à Timişoara (ouest), ceux qui ont osé protester contre le dictateur Nicolae Ceauşescu se sont vu tirer dessus. Les premières victimes de la répression communiste, 58 personnes, ont alors perdu la vie et plusieurs centaines ont été blessées. Lundi a été une journée de deuil à Timişoara, à la mémoire de ceux qui ont perdu la vie dans la Révolution de décembre 1989. Les drapeaux de la Place Victoriei ont été mis en berne et se sont vu attacher des rubans noirs. A la Cathédrale métropolitaine, une messe a été célébrée pour les héros martyrs et des couronnes ont été déposées, en présence de révolutionnaires, de responsables locaux et d’invités. Voici ce qu’a déclaré un des participants aux cérémonies :



    « C’est un devoir de tous les habitants de Timişoara de se souvenir de leurs âmes jeunes, désireuses de liberté, après une nuit tumultueuse, lorsque plus de 600 arrestations ont eu lieu. Malheureusement, l’armée n’a pas compris le message des habitants de la ville et a ouvert le feu Place Libertăţii. »



    Le 20 décembre 1989, après plusieurs journées de répression de la part des autorités communistes, les habitants de cette ville sont descendus en masse dans les rues. L’armée s’est retirée dans les casernes, et Timişoara a été proclamée « première ville affranchie du communisme de Roumanie », à partir du balcon de l’Opéra. Pour marquer ce moment, les sirènes ont retenti jeudi dans le centre de cette ville de l’ouest du pays, où l’étincelle de la révolte anticommuniste s’est allumée voici 29 ans. Des services religieux ont été célébrés aux cimetières, aux monuments et aux calvaires à la mémoire des héros qui ont sacrifié leur vie ces jours-là. En décembre 1989, plus d’un millier de personnes ont perdu la vie, et au moins 3000 ont été blessés dans les combats qui ont eu lieu en Roumanie, le seul pays du Bloc de l’est où le changement de régime s’est fait par la violence et où les dirigeants communistes ont été exécutés.



    La motion de censure contre le gouvernement PSD-ALDE de Bucarest a été rejetée


    Le parlement roumain a rejeté, jeudi, la seconde motion de censure déposée cette année contre le gouvernement PSD-ALDE dirigé par Viorica Dăncila. Intitulée « Cela suffit ! Le gouvernement Dragnea — Dăncilă, la honte de la Roumanie », la motion a été initiée par les trois partis qui forment l’opposition parlementaire : le PNL, l’USR et le PMP. La démarche de l’opposition n’a pas réussi à atteindre le seuil des 233 voix nécessaires pour faire tomber le gouvernement. Seuls 161 députés et sénateurs ont voté en faveur de la motion. L’opposition soutenait que le maintien de l’actuel Cabinet représente un danger pour les intérêts nationaux et pour la stabilité économique et politique de la Roumanie. Les signataires de la motion ont critiqué les modifications apportées aux lois de la justice et ont reproché au premier ministre le non-respect du programme de gouvernance assumé au début du mandat. Dans sa réplique, la première ministre a rejeté les accusations apportées par les signataires de la motion de censure. Viorica Dancila a affirmé que les données présentées étaient dépourvues de fondement et que le texte du document n’est pas sérieux.



    « Vous continuez de faire la preuve que vous ne pouvez respecter personne, que seule la haine guide vos actions et vos interventions. Je suis assez forte pour continuer. »



    Raluca Turcan, leader des députés libéraux, d’opposition, a affirmé, en réplique :



    « A la place d’un premier ministre incompétent et obéissant, on pourrait avoir un premier ministre responsable et dévoué, qui transmette surtout à la jeune génération le message que cela vaut la peine d’apprendre dans ce pays si on souhaite accéder à l’élite de la société. »



    La loi des retraites — adoptée par les députés roumains


    La Chambre des députés de Bucarest, en tant qu’assemblée décisionnelle, a approuvé, mercredi, la Loi des retraites, après que les députés eurent accepté mardi un amendement de l’UDMR. Rejeté dans un premier temps par la Commission du travail, l’amendement vise les droits des personnes porteuses de handicap. Ainsi a-t-on approuvé l’octroi de la pension d’ancienneté pour toutes les personnes atteintes de handicap grave, à condition qu’elles aient accompli au moins un tiers de la durée maximale de cotisation retraite. Le projet est passé avec 193 votes pour, un contre et 14 abstentions. La nouvelle loi de la retraite stipule, entre autres, qu’une personne ne peut bénéficier de retraite et de sécurité sociale que si elle a accompli la durée de cotisation retraite minimale requise, qui est de 15 ans. Eliminer les iniquités, accorder au conjoint survivant le droit le plus avantageux et aux mères de trois enfants la possibilité de prendre leur retraite 6 ans plus tôt, voilà quelques-unes des nouveautés de cette loi, a souligné Olguţa Vasilescu, députée sociale-démocrate et initiatrice du projet législatif en question, à l‘époque où elle était ministre de l’Emploi. Et elle d’ajouter que suite à la majoration progressive de la pension de retraite, le point de retraite atteindra d’ici 2020 les 1.775 lei, soit 400 euros.



    Visite officielle à Bucarest du chancelier autrichien, Sebastian Kurz


    Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a reçu vendredi, à Bucarest, le chancelier autrichien Sebastian Kurz, dont le pays détient maintenant la présidence tournante du Conseil de l’UE. L’officiel viennois a symboliquement passé le relais de la présidence semestrielle du Conseil de l’Union européenne à la Roumanie, qui l’exercera à partir du 1er janvier prochain. Les deux responsables ont discuté des thèmes prioritaires à l’agenda européen tels l’avenir de l’UE, le budget communautaire pour l’après-2020, le Brexit ou encore les prochaines élections européennes. Mercredi, lors d’une rencontre avec les ambassadeurs des Etats membres de l’UE accrédités en Roumanie, le président Klaus Iohannis a déclaré que l’objectif de la présidence roumaine du Conseil de l’UE était de faire démarrer au plus vite les négociations sur les futures relations entre l’Union et le Royaume Uni, si l’Accord conclu par les deux parties était ratifié par le Parlement de Londres et approuvé par le Législatif communautaire. M. Iohannis a également affirmé que la Roumanie soutenait une Union européenne plus forte, plus proche de ses citoyens, dont elle pourrait assurer la sécurité et la prospérité.


    Trad.: Ligia

  • 21.12.2018 (mise à jour)

    21.12.2018 (mise à jour)

    UE – Le 1er janvier 2019, la Roumanie prendra le relais de l’Autriche, un bon partenaire sérieux, pour diriger le Conseil de l’UE, a déclaré vendredi à Bucarest le président roumain Klaus Iohannis, lors de la conférence conjointe avec le chancelier autrichien, Sebastian Kurz. Le chef de l’Etat roumain a apprécié la très bonne coordination institutionnelle entre les deux pays et l’appui offert par l’Autriche en vue d’une passation de relais efficace. Il s’est également félicité des bons résultats de l’Autriche pendant son mandat à la tête de l’Union. A son tour, le chancelier autrichien a remercié le président Klaus Iohannis pour ses efforts visant à maintenir la démocratie et l’Etat de droit en Roumanie, déclarant que ce dernier est un garant des deux valeurs. Lors de son entretien avec la cheffe de l’Exécutif de Bucarest, Mme Viorica Dancila, Sebastian Kurz a discuté des thèmes prioritaires de l’agenda européen, telsrévolution 1989 l’avenir de l’UE, ainsi que des relations bilatérales.



    Révolution — Des cérémonies sont prévues pour le samedi 22 décembre en Roumanie à la mémoire des héros de la Révolution de 1989. A Bucarest, la capitale, des commémorations seront organisées à la Radiodiffusion roumaine, un des « points chauds » des événements de décembre ’89, ainsi qu’à la Télévision publique et au Palais des postes. Le Parlement s’est réuni vendredi en séance solennelle et la Radiodiffusion roumaine a accueilli des cérémonies militaires et religieuses. Il y a 29 ans, la Révolution anti-communiste éclatée à Timişoara, à l’ouest de la Roumanie, embrasait aussi la capitale, Bucarest, et par, la suite, le pays entier. Elle allait culminer, le 22 décembre 1989, lorsque les manifestants ont pris dassaut le siège du Comité central du Parti communiste. Le dictateur Nicolae Ceausescu a pris la fuite, avec son épouse, dans un hélicoptère, mais les deux ont été rattrapés et exécutés le 25 décembre, après un jugement sommaire. Un millier de personnes ont perdu la vie et quelque 3.400 ont été blessées entre le 16 et le 25 décembre 1989. La Roumanie a été le seul pays de l’ancien bloc communiste où le renversement du régime s’était fait par la violence et où le couple dictatorial – Nicolae et Elena Ceauşescu — a été exécuté.



    Cour Constitutionnelle – Le président Klaus Iohannis n’a pas exercé ses attributions constitutionnelles lorsqu’il n’a pas pris acte des démissions de deux ministres et n’a pas constaté que les deux postes étaient devenus vacants, a précisé vendredi la Cour constitutionnelle de Roumanie dans la motivation de sa décision reconnaissant l’existence d’un conflit juridique de nature constitutionnelle entre le gouvernement et le chef de l’Etat. En outre, le premier ministre ne peut pas faire, une deuxième fois, la même proposition pour le même portefeuille ministériel, précise encore le document. La Cour constitutionnelle a conclu que, pour régler ce conflit, le président du pays devrait émettre, dans les plus brefs délais, les décrets constatant l’existence des deux postes vacants et répondre urgemment par écrit, motivations à l’appui, aux propositions avancées par le premier ministre. Rappelons que le 7 décembre, la cheffe du cabinet de Bucarest, Viorica Dăncilă, a fait savoir que le gouvernement avait saisi la Cour constitutionnelle du fait que le président n’avait pas pris de décision au sujet de la nomination des nouveaux titulaires à la tête des ministères des Transports et du Développement régional. Klaus Iohannis avait rejeté les premières nominations, les considérant comme inappropriées.



    Défense — Le Conseil suprême de défense du pays se réunira à nouveau le 28 décembre, pour analyser les propositions avancées par le ministre de tutelle, Gabriel Les, à certains hauts postes dans l’armée, a précisé vendredi l’Administration présidentielle. Gabriel Les avait annoncé mercredi qu’il n’allait pas reconduire Nicolae Ciuca au poste de chef d’Etat-major. Lors de la précédente réunion, le 19 décembre, le Conseil a approuvé le plan de dotation de l’Armée pour la période 2019-2028, ainsi que les effectifs et les moyens qui seront affectés, l’année prochaine, à des opérations internationales.



    Mer Noire — La Roumanie est ouverte au dialogue avec la Russie sur des sujets qui ne contreviennent pas aux sanctions internationales, a déclaré à la radio publique le ministre roumain des Affaires étrangères, Teodor Meleşcanu. Le chef de la diplomatie de Bucarest a affirmé que l’un des objectifs de la future présidence roumaine du Conseil de l’UE serait de faire déclarer la région de la mer Noire comme zone prioritaire pour l’Union, d’un point de vue sécuritaire et économique, comme elle l’est d’ailleurs pour l’OTAN aussi. “Ces derniers temps, le renforcement de la présence militaire russe dans la région de la mer Noire et aux frontières orientales de la l’UE et de l’OTAN a suscité une vive préoccupation. C’est la raison pour laquelle la région de la mer Noire se retrouvera parmi les thèmes de notre future présidence, de sorte que l’on comprenne clairement à l’échelle européenne aussi que la mer Noire constitue un problème prioritaire pour l’UE ” — a encore déclaré Teodor Melescanu.




  • Autriche – Bulgarie – Roumanie, des échanges sur l’avenir de l’Europe

    Autriche – Bulgarie – Roumanie, des échanges sur l’avenir de l’Europe

    L’Union européenne se confronte à de nombreux défis, dont les dimensions sont à la fois complexes et multiples – politiques, économiques, militaires, technologiques, informationnelles et culturelles. Dans un environnement sécuritaire aussi compliqué, nous aurons du succès seulement si nous nous appuyons sur une vision à long terme, avec des priorités clairement définies et des efforts intégrés. C’est ce que déclarait le président de la Bulgarie, Rumen Radev, lors de sa rencontre avec ses homologues autrichien, Alexander Van der Bellen, et roumain, Klaus Iohannis, un sommet triangulaire des trois Etats qui assument successivement la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne.

    Tout le monde est d’accord que les six mois d’une présidence représente une période de temps extrêmement courte, ce qui rend nécessaire une action bien coordonnée et un transfert sans problèmes des priorités à l’Etat suivant. Les dossiers sont nombreux, les crises persistent et d’autres, nouvelles, continuent d’apparaître, mais c’est en prenant soin de nos valeurs de solidarité, d’unité, de cohésion, d’égalité de traitement des Etats membres, que nous donnons de la plus-value à l’Union entière, a affirmé le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis. Il a aussi plaidé pour la mise en œuvre d’un processus de réflexion sur l’Union européenne post-2019. « Nous en avons besoin », a-t-il dit. Et le président roumain d’ajouter qu’il ne suffisait pas de nous pencher sur des questions concrètes, de discuter du commerce ou de la liberté de circulation.

    Nos citoyens veulent plus que ça, ils veulent de la sécurité, des frontières sûres, ils veulent de l’unité au sein de l’Union européenne, ils veulent voir des politiciens totalement impliqués en faveur de l’Union, a argumenté M. Iohannis. Les trois chefs d’Etat se sont penchés sur des thèmes majeurs liés à l’avenir de l’UE, tels la situation post-Brexit, la coopération régionale, l’environnement sécuritaire, l’évolution de la crise migratoire et l’avenir du système européen commun d’asile.

    L’agenda de la rencontre a également inclus l’avenir de la région des Balkans occidentaux et les dimensions précises de leur perspective européenne, le cadre financier pluriannuel et sa capacité à garantir le développement économique de l’Europe et la politique de cohésion et de convergence, l’avenir numérique de l’Europe, la disponibilité d’agir et de neutraliser les attaques terroristes, l’avenir des jeunes.