Tag: Aviation

  • July 20, 2019 UPDATE

    July 20, 2019 UPDATE

    PROSECUTOR The president of France, Emmanuel Macron, told president Klaus Iohannis over the telephone on Friday that France would withdraw Jean-François Bohnerts candidacy and would back the Romanian Laura Codruța Kövesi instead for the post of head of the European Public Prosecutors Office, the Romanian Presidency announced. Previously, the European Parliament reaffirmed its support for the former head of Romanias Anti-Corruption Directorate becoming the chief EU prosecutor. This spring the European Parliament decided to back Kovesis candidacy, whereas the EU Council preferred the French Jean-Francois Bohnert. Several rounds of negotiations between the 2 institutions yielded no results. Under the rules of organisation of the new EPPO, the Parliament and Council must jointly appoint the EU chief prosecutor, for a non-renewable 7-year term in office.




    VISIT The Romanian State Secretary Maria Magdalena Grigore had bilateral meetings with high-ranking UN officials, during a visit she is making to the USA. According to a news release issued by the Romanian Foreign Ministry, the topics included means to meet sustainable development goals, transport connectivity, the cooperation between Romania and the UN Development Programme, Romanias contribution to peacekeeping missions, international humanitarian assistance and economic developments in the world. Maria Grigore emphasised the importance of the UN in the current world context, and mentioned the progress made by Romania as an emerging donor, both in the field of official development assistance and of humanitarian aid.




    INVESTMENTS A delegation from the Romanian Ministry for the Business Environment, Trade and Entrepreneurship is in Japan until July 26th, to attract Japanese investors in Romania. According to the Ministry, the agenda of the visit includes meetings and talks in Osaka, Kobe, Kyoto and Tokyo, with Japanese governmental officials and representatives of the local business and banking community, concerning the new business opportunities entailed by the Economic Partnership Agreement between the EU and Japan. Meetings will also be held with representatives of major Japanese corporations. The talks are aimed at identifying trade and investment projects of mutual interest. Last year, the bilateral trade amounted to 710 million US dollars. The main Romanian products exported to Japan included tobacco, wood, honey, vehicle components and accessories, clothes, pharmaceuticals and electrical appliances, whereas Romanias imports from Japan consisted in automobiles, tools and equipment, metal and chemical products, optical and photographic equipment and devices.




    FESTIVAL The 11th Film and Histories Festival continues in Rasnov, central Romania. Until July 28th, a special new venue in the centre of the town will be hosting film screenings, theatre performances, Baroque and rock music concerts. Conferences and roundtable talks will also be organised, on topics such as the 1989 Romanian Revolution, economic freedom, the music of freedom, freedom won and lost, cinema and freedom. Other topics approached include the Romanian migration, Europes post-Brexit future, the digital society and minorities. The 50th anniversary of the first Moon landing and the 70th anniversary of the founding of NATO will also be marked. The 2019 edition of the Festival will also host a Summer School for 72 university students and 23 high school students from Romania and the neighbouring Republic of Moldova.




    HOLIDAY In a military and religious ceremony held in Bucharest on Romanian Aviation Day, celebrated every year on 20th of July, the Romanian Defence Minister Gabriel Les thanked the Romanian military and civil aviators for their devotion and paid tribute to those who sacrificed their lives. On the same day, Orthodox and Catholic Christians in Romania celebrated Prophet Elijahs feast day. According to the Bible, the prophet lived nearly 2,800 years ago and brought back faith in the Hebrew God among the people of Israel. Elijah did not die like a human, but was taken to heavens in a chariot of fire. Due to this biographic detail, St. Elijah is the patron saint of the Romanian Air Forces. Nearly 130,000 Romanians also celebrated their name day on Prophet Elijahs Feast Day.



    PHYSICS Romanias team, made up of 4 students from Bucharest, Iaşi (north-east), Timişoara (west) and Baia Mare (north), won 3 gold medals and a silver medal in the first edition of the Balkan Physics Olympiad, held in Thessaloniki, Greece between July 14th and 18th, the National Education Ministry announced. Taking part were secondary school and high school students aged 16 or under at the time of the competition. Eleven countries attended this first edition of the Olympiad.




    YOUTH Romania will be represented by 103 athletes in the 15th Summer European Youth Olympic Festival, held between July 21st and 27th in Baku (Azerbaijan). The Romanian Olympic and Sports Committee announced the participants are athletes aged between 14 and 18, who will take part in the athletics, cycling, artistic gymnastics, handball, swimming, judo, wrestling, tennis and volleyball events. The Committee also says the Romanian delegations objective is to come home with 8 to 10 medals from Baku.


    (translated by: Ana-Maria Popescu)

  • L’industrie aéronautique roumaine

    L’industrie aéronautique roumaine

    Se targuant déjà d’une brève mais conséquente tradition d’avant 1914, le développement de l’aviation roumaine commence alors à bénéficier du soutien actif de l’Etat. En effet, suite aux découvertes d’inventeurs tels Traian Vuia, Aurel Vlaicu, Henri Coandă, ou Gogu Constantinescu, l’Etat roumain comprend tout le bénéfice qu’il peut tirer du contexte, prend le relais et investit massivement dans la construction d’une véritable industrie nationale d’aviation, aussi bien civile que, surtout, militaire. Et c’est dans ce contexte qu’est née la plus importante société roumaine de construction d’aéronefs, intitulée « L’Industrie aéronautique roumaine » – IAR, fondée à Brasov en 1925 et devenue propriété de l’Etat roumain en 1938. Dans son histoire d’une vingtaine d’années, depuis sa création et jusqu’en 1944, IAR a fabriqué pas moins de 19 modèles d’avions et 9 modèles de moteurs, sous licences française, allemande et italienne. Les appareils les plus connus, et qui ont été retenus par l’histoire de l’aviation, demeurent sans doute les chasseurs IAR-80 et IAR-81.



    L’ingénieur Eugen Manolescu est entré à l’IAR en 1938, comme ingénieur stagiaire. A l’époque, la société « L’Industrie aéronautique roumaine » comptait la fabrique de moteurs et les hangars. Interviewé en 1995 par le Centre d’histoire orale de la Radiodiffusion roumaine, Eugen Manolescu se souvient de la manière dont la société dénichait ses futurs techniciens et ingénieurs d’élite:



    « Lorsque j’y avais été embauché, IAR ne comptait que 70 ingénieurs. Chaque nouvelle recrue devait passer une certaine période d’essai. Pour ma part, cela a pris trois mois. La fin de cette période s’accompagnait d’une analyse, et la direction de la compagnie décidait du maintien du candidat, et aussi de son salaire. A l’époque, un ingénieur débutait avec un salaire d’environ 10.500 lei par mois. C’était pas mal. Imaginez, à titre de comparaison, un chef de travaux à l’Université polytechnique, qui recevait environ 4.500 lei. Tout le personnel passait par des tests, mais, à mon avis, les plus durs concernaient les ouvriers qualifiés, qui travaillaient sur un tour par exemple. Ils devaient être de véritables artistes pour qu’ils se fassent embaucher. Le niveau de leur salaire était aussi en relation directe avec le degré de maîtrise de l’outil ».



    L’IAR était sans doute un petit chef d’oeuvre en matière d’organisation du travail, un bijou technologique pour l’époque, ainsi qu’elle est décrite par Eugen Manolescu :



    « La fabrique de moteurs comprenait un atelier de production de pièces détachés pour les moteurs, où travaillaient environ 600 ouvriers, ensuite un atelier d’assemblage des moteurs, une fonderie des pièces en aluminium, un atelier de traitement des matériaux et, enfin, un banc d’essais. Un atelier à part était celui censé réaliser des matrices et des machines spécialement conçues pour la fabrication de chaque modèle de moteur. Et puis, chaque atelier comprenait une unité de recherche et de développement, censé dessiner les machines dont on avait besoin pour fabriquer les moteurs et les cellules des moteurs. On travaillait déjà tout dans le métal, avec des alliages, alors qu’encore peu de temps auparavant, les avions étaient fabriqués à l’aide d’un mix d’éléments en métal, en bois et en tissu. »



    Au début de la guerre, les moteurs d’avions fabriqués à Braşov rencontraient les exigences les plus pointues en la matière, de leur époque. Et la guerre n’a fait qu’amplifier cette recherche de la performance. Ecoutons à cet égard Eugen Manolescu :



    « A cette époque, l’usine fabriquait des moteurs de 1000 et de 1700 chevaux, des moteurs à carburateur, censés donner un rendement optimum à 4.500 mètres d’altitude, qui était considérée l’altitude d’engagement. Plus tard, vers la fin de la guerre, les bombardiers américains, à cabine pressurisée, sont arrivés à voler à 7.000 mètres d’altitude, pour éviter les tirs de la DCA ».



    Mais les usines IAR n’ont pas été épargnées par les bombardements alliés. Le 6 juillet 1944, la capacité de production de l’usine a été ainsi totalement annihilée. Eugen Manolescu remémore les deux raids qui ont mis à mal la production des usines:



    « Les usines ont subi deux vagues de bombardements sévères. Je me souviens bien celle du jour de Pâques 1944, qui a détruit la façade de l’usine où étaient placées les batteries de la DCA, ainsi que les abris. Tout a été détruit, il y a eu plus de mille morts, surtout les gens qui sont descendus s’abriter là. Le second bombardement a eu lieu le 6 juillet, et c’est à ce moment-là que la production a été arrêtée. Ils ont quand même eu de la chance de toucher l’usine. Ils avaient employé des bombes classiques, mais aussi des bombes incendiaires. Alors, suite au second bombardement, l’usine a dû être évacuée et les chaînes de production dispersées. L’atelier qui fabriquait les machines-outils a été transféré dans un hangar à Satul Lung, la fabrique de moteurs a été relogée à Ucea, là où était en train d’être érigée une usine d’explosifs, fabriqués sous licence allemande, une usine qui n’avait pas encore été mise en exploitation. Le 23 août 1944, lorsque la Roumanie a changé de camp, abandonnant son alliance avec l’Allemagne nazie et se rangeant du côté des Alliés, nous étions dispersés sur plusieurs sites. Le changement des alliances a bloqué la production, et tout s’est arrêté par la suite ».



    Après 1944, pourtant, l’IAR se reconvertit dans la construction d’avions de petites dimensions, utilisés surtout par les écoles de pilotage, ou encore dans la construction d’hélicoptères. Après la chute du communisme survenue en 1989, et en dépit de ses nombreux atouts et de sa longue histoire industrielle, l’entreprise tarde toujours à trouver résolument sa voie.


    (Trad. : Ionut Jugureanu)

  • Henri Coandă

    Henri Coandă

    Fils du général Constantin Coandă, le premier ministre de la Roumanie en 1918, Henri est né en 1886 à Bucarest. Passionné par les mathématiques et la physique comme son père, Henri a fait ses études à la célèbre Université technique de Berlin-Charlottenburg. Il a été l’auteur de nombreuses inventions parmi lesquelles un appareil pour mesurer la portance et la résistance au déplacement dans l’air des différents types de surfaces portantes. En 1911, Coandă présente en France un appareil de vol avec deux moteurs couplés qui mettaient en fonction une seule hélice. Il construit quelques appareils de vol classiques avec des hélices et, en 1912, il gagne avec l’un d’entre eux le premier prix au Concours international de l’aviation militaire d’Angleterre. Sa plus importante découverte, celle qui a révolutionné l’aviation mondiale, a été nommée « l’effet Coandă ».

    Présent en Roumanie au début des années 1970, après avoir quitté le pays pour l’Occident en 1945, on lui a posé la question d’où venait sa passion pour l’aviation. Le savant a répondu qu’elle était due à son attraction pour le vent, attraction qu’il avait depuis l’enfance.

    Henri Coandă : « J’avais moins de 14 ans quand j’ai créé une moissonneuse qui était activée par un moulin à vent. Parce que quand j’ai été très jeune, j’ai été impressionné par le vent. J’étais au bord de la mer et elle était calme. Mon nom est Henri, mais on m’appelle Micu, le Petit, parce que j’étais le plus petit de la famille. Lorsque j’étais au bord de la mer, le plus petit mouvement des vagues me frappait. Le vent s’élevait et je ressentais une sorte d’admiration pour ce vent qui pouvait lever ces vagues. J’avais deux ou trois ans et cela m’a énormément impressionné. Ce fait, de m’être tellement attaché au vent, m’a poussé à faire des cerfs-volants et, avec mon père, qui était très doué pour cela, nous faisions des cerfs-volants toute la journée. Et puis, j’ai essayé de voir ce qui se passait avec le cerf-volant et si je pouvais m’en servir pour faire un moulin à vent. Et la force du moulin à vent m’a ébloui et j’ai construit ma première machine, une moissonneuse qui a été mise en fonction par un moulin à vent. »

    En dépit de son esprit créateur, que tous les inventeurs possèdent, Coandă était pessimiste pour l’avenir.

    Henri Coandă : « Je ne pense pas que l’individu va vers l’avenir. Il va, comment dire, « à l’envers » comme on dit en français, il est comme quelqu’un qui se trouve dans une barque. Il rame, va derrière lui en regardant le passé et, en même temps, il avance, mais il ne voit pas l’avenir, il ne peut pas le voir. Parfois, dans cette barque il y a un timonier. De temps en temps, celui-là bouge et voit quelque chose: il est l’inventeur. Il est celui qui va modifier l’avenir, sans le savoir, car il ne s’en rend pas compte encore. Ne faites pas l’erreur de croire, au moment ou vous inventez quelque chose, que vous pourrez connaître toutes les applications ultérieures de votre invention. Car l’avenir n’à pas à être vu par nous. »

    En 1972, 3 ans après s’être rapatrié, Henri Coandă mourait à Bucarest, à 86 ans. Parmi d’autres distinctions reçues, il a été aussi membre de l’Académie Roumaine. (Trad. Nadine Vladescu)

  • Revitaliser l’industrie aéronautique roumaine, une priorité

    Revitaliser l’industrie aéronautique roumaine, une priorité

    Dans la production aéronautique, la Roumanie a une tradition de plus de cent ans. Avant la Première Guerre mondiale déjà, l’ingénieur roumain Aurel Vlaicu avait lancé des prototypes d’appareils volants à moteur. Il a réussi même à s’imposer avec l’un de ses modèles lors d’une démonstration internationale renommée, qui avait lieu à Aspern, en Autriche. Roland Garros, l’as de l’aviation française de l’époque, avait été de la partie.Toujours avant la première guerre mondiale, le roumain Henri Coandă avait construit le premier appareil de vol sans hélice. Le modèle créé à l’époque par Henri Coandă a par la suite ouvert l’ère des appareils à réaction, mode de propulsion encore et toujours en vigueur dans l’aviation moderne, comme chacun le sait.C’est en 1925, à Brasov, qu’a été fondée la première société roumaine censée fabriquer des avions, société qui s’appelait « l’Industrie aéronautique roumaine », en bref, IAR.

    La première série d’avions fabriqués, sous licence française, par cette usine, a franchi ses portes en 1928. Le premier avion arborant fièrement l’emblème d’IAR a été fabriqué en 1930. Il s’agissait d’un avion de chasse réalisé d’après les esquisses de l’ingénieur roumain Elie Carafoli, suite à sa collaboration avec l’ingénieur français Lucien Virnoux. C’était, paraît-il, un des avions de chasse les plus performants de l’époque. Progressivement, l’usine passa à la production de série, gagnant ses galons et sa renommée à travers toute l’Europe.

    La fin de la Seconde Guerre mondiale a provoqué en revanche l’arrêt de l’aventure industrielle aéronautique roumaine. La production de l’usine est ainsi passée des avions aux tracteurs… Ce n’est qu’en 1960 que les autorités, communistes cette fois, ont décidé de reprendre la production d’avions dans la zone de Brasov, plus précisément à Ghimbav, petite ville située à une dizaine de km de la ville de Brasov. Mais la production aéronautique n’avait plus jamais atteint son envergure d’avant la guerre. Après les années ’90, c’est à Ghimbav qu’ont été fabriqué les hélicoptères IAR 330 Puma et IAR 316B Alouette, sous licence française de Sud Aviation, société devenue ultérieurement, d’abord Aérospatiale, puis Eurocopter, et actuellement, Airbus Helicopters.

    L’usine de Brasov cessa par la suite de fabriquer des appareils de vol, poursuivant néanmoins l’entretien et la modernisation des hélicoptères militaires. Malgré tout, le site de Ghimbav est resté un repère dans l’industrie aéronautique européenne, et les majeurs de cette industrie se sont montrés de plus en plus intéressés par ses capacités de production. Aussi, récemment, une délégation franco-roumaine de haut niveau a visité le site de Ghimbav, dans le but déclaré de revitaliser la coopération avec la société européenne Airbus. A la suite de cette visite, Michèle Ramis, l’ambassadrice de France en Roumanie, avait déclaré : « Le site est le résultat de 46 années de coopération entre Airbus et la Roumanie. C’est la preuve qu’ensemble on peut construire des capacités industrielles puissantes, à la pointe au niveau mondial, parce que l’on voit des hélicoptères de différentes armées du monde qui viennent ici pour remettre à jour leurs capacités ».

    Pourtant, dans le domaine militaire, les autorités roumaines ont dernièrement été plutôt enclines à acquérir de l’armement américain, une politique qui n’a pas manqué de faire des mécontents parmi les managers européens du domaine. Serge Durand, le directeur général de la société Airbus Helicopters Roumanie soulignait: « Airbus est installée depuis longtemps dans votre pays, et notre désir est de le rester encore pour longtemps. En revanche, nous voulons être consultés, nous souhaitons participer à des appels d’offres transparents, nous souhaitons qu’à l’avenir Airbus soit consultée, en tant que compagnie, parce que nous sommes persuadés que nous disposons de toutes les technologies de pointe nécessaires qui répondent aux besoins de votre pays ».

    Suite aux engagements pris au sein de l’OTAN, la Roumanie alloue chaque année 2% du PIB à ses capacités de défense. Une bonne partie du montant va dans la modernisation de nos capacités militaires. On préconise d’évidence à ce que le renouvellement de la technique militaire roumaine ne se fasse pas exclusivement à travers les importations, mais que le processus d’acquisition mette à contribution aussi la production intérieure. Sur le site de Ghimbav, le président du Sénat, Călin Popescu Tăriceanu, n’a pas mâché ses mots : « Je souhaite que l’on puisse réellement revitaliser l’industrie roumaine… Nous disposons de ces capacités formidables, et je ne pense pas que l’Armée roumaine puisse les ignorer. Nos capacités sont en mesure d’assurer tout ce dont l’Armée a besoin pour réussir ses missions d’une manière efficace », avait conclu le président du Sénat roumain, Calin Popescu Tariceanu. (Trad Ionut Jugureanu)

  • Le musée de l’aviation roumaine

    Le musée de l’aviation roumaine

    C’est au milieu de l’été que les aviateurs roumains célèbrent la fête de l’aviation roumaine, qui coïncide avec celle de leur protecteur, Saint Elie. L’aéronautique est un des domaines à tradition en Roumanie, pays qui a donné plusieurs pionniers de l’aviation mondiale. Les aviateurs roumains sont les auteurs de véritables faits d’héroïsme dans des guerres et dans des missions humanitaires. Ils ont également obtenu des performances notables pour l’aviation utilitaire, sportive et de transport. Par ailleurs, les ingénieurs roumains ont eux aussi contribué à préserver la tradition de la construction aéronautique, malgré de nombreuses difficultés.

    Le 2 mars 1990, le Musée de l’aviation a été fondé pour honorer ce domaine à longue tradition en Roumanie. Carmen Beuscuca, muséographe, responsable de la section d’histoire de l’aéronautique au Musée national de l’aviation, nous aide à parcourir les objets exposés dans les salles de ce musée. « Si on évoque les trois pionniers de l’aviation, Traian Vuia, Aurel Vlaicu et Henri Coanda, sachez que vous pouvez admirer une réplique de l’avion Vuia 1, celui au bord duquel Traian Vuia a réalisé, le 18 mars 1906, le premier vol avec un appareil plus lourd que l’air. Il y a aussi les maquettes des appareils « Vlaicu 2 » et « Vlaicu 3 » de l’ingénieur Aurel Vlaicu, ainsi que la maquette du premier avion à réaction au monde, « Coanda 1910 ». Une autre réplique est celle du fameux chasseur IAR 80, construit en 1939 à IAR Brasov, à bord duquel les pilotes roumains ont obtenu plus de 2 mille victoires aériennes durant la Seconde guerre mondiale. Les collections du musée contiennent toute une série d’avions à réaction, à commencer par le Yak 23 et jusqu’au Mig 29 et bien entendu l’avion IAR 93, de conception et production roumaines. »

    Rappelons-le, ce fut également dans l’espace roumain que les premières pages de l’histoire mondiale du vol humain ont été écrites à l’époque, quand ce domaine était difficile même à imaginer. Entre 1529 et 1555, l’Autrichien Conrad Haas a conçu et testé à Sibiu des fusées à étage. Au début du XXe siècle, Traian Vuia, Aurel Vlaicu et Henri Coanda ont été des représentants de proue pour le début de l’aéronautique mondiale. Des copies des célèbres appareils imaginés par les trois pionniers de l’aviation se retrouvent dans les collections du Musée national de l’Aviation.

    Carmen Beuscuca explique quel fut le sort des appareils d’origine : « L’appareil d’origine de Traian Vuia se trouve actuellement en France, là où il fut construit et où son créateur a activé. L’appareil Vlaicu 2 s’est écrasé en 1913 tuant son pilote, Aurel Vlaicu, qui tentait de de traverser les Carpates. « Coanda 1910 », également construit en France, s’est écrasé en décembre 1910 juste après son décollage. Il était manié par son inventeur Henri Coanda qui en fait n’était pas pilote. Une autre réplique que nous possédons est celle de l’avion de chasse de la deuxième guerre mondiale IAR 80. Aucun appareil de ce type n’a survécu puisqu’après la Seconde Guerre Mondiale ils ont tous été envoyés à la casse. »

    Hormis les objets exposés, le Musée national de l’aviation possède aussi des archives et plusieurs objets ayant appartenu à des personnalités roumaines. Carmen Bescuca :« Nous avons la montre de poche de l’ingénieur Aurel Vlaicu, un objet qui l’a accompagné dans tous ses vols. N’oublions pas non plus les archives de la première parachutiste roumaine, Smaranda Braescu, celle qui en 1931 établissait le record du monde au saut en parachute depuis une altitude de 6 mille mètres. En 1932 elle a battu le record absolu du monde avec un saut depuis une altitude de 7233 mètres. Nous exposons aussi toute une série de carnets de vol, de brevets de pilote, de journaux de bord ayant appartenu aux pilotes de la Seconde guerre mondiale et de l’après-guerre. A cela s’ajoutent les documents ayant appartenu aux pilotes des avions à réaction des forces aériennes roumaines ».

    Une visite du Musée national de l’aviation signifie aussi la découverte d’un patrimoine impressionnant. De petits détails, tels des objets ayant appartenu aux aviateurs militaires et civils, des dessins et des moulages suscitent l’intérêt des visiteurs. Mais ce qui impressionne le plus les visiteurs de ce musée, ce sont les avions, les hélicoptères, les missiles, les centres de commande et contrôle, les équipements de communication et les radars, ainsi que les moteurs, un siège d’éjection et d’autres composantes. L’aviation roumaine dispose donc d’un musée où les passionnés de l’aviation peuvent vraiment savourer leur hobby et pourquoi pas, leur futur métier. (trad. Alex Diaconescu

  • 20.07.2015 (mise à jour)

    20.07.2015 (mise à jour)

    Code fiscal – Les leaders de la coalition au pouvoir en Roumanie ont examiné lundi la stratégie à adopter en vue de promouvoir le nouveau Code fiscal, après que le chef de lEtat eut décidé de renvoyer le document au Parlement, en arguant du fait que les mesures stipulées n’étaient pas fiables. Rovana Plumb, qui assure l’intérim à la tête du PSD, a affirmé que c’est le premier ministre qui annoncera la solution permettant de mettre en place le nouveau Code fiscal. Elle a précisé que le chef du gouvernement n’avait pas participé à la séance parce qu’il se trouvait en Turquie, pour un contrôle médical, après l’intervention chirurgicale au genou subie le mois dernier. L’Exécutif a plusieurs options pour la mise en oeuvre du nouveau Code fiscal: engager sa responsabilité, adopter par décret d’urgence certaines mesures prévues dans le document ou bien convoquer une session extraordinaire du Parlement. Les libéraux s’opposent à l’adoption des nouvelles mesures fiscales par engagement de la responsabilité. Le rejet du nouveau Code fiscal par le chef de l’Etat a engendré de nouvelles tensions entre le pouvoir et l’opposition libérale. Par ailleurs, le président Klaus Iohannis a promulgué lundi le Code de procédure fiscale et la loi sur l’annulation de certaines obligations fiscales.



    Diplomatie — Le ministère roumain des Affaires étrangères a salué la décision historique concernant le rétablissement effectif, à partir du 20 juillet, des relations diplomatiques entre les Etats-Unis et Cuba, interrompues depuis plus de 50 ans, par la réouverture à Washington et à La Havane, de leurs ambassades respectives. Selon la diplomatie de Bucarest, cette décision commune est un repère essentiel sur la voie de la pleine normalisation des relations bilatérales. La Roumanie et les autres pays membres de l’UE apprécient particulièrement le fait que les rapports américano-cubains aient entamé une nouvelle étape des négociations, visant la levée de l’embargo et des restrictions sur la circulation des personnes, des marchandises et des informations entre les deux Etats. Bucarest suit attentivement les évolutions à Cuba et manifeste son intérêt et sa disponibilité à contribuer, dans la mesure de ses possibilités, au progrès de la société cubaine, est-il dit dans le communiqué du ministère roumain des Affaires étrangères.



    Exercice — Quelque 2000 militaires de 7 pays membres de l’OTAN, à savoir la Roumanie, la Bulgarie, la Grèce, les Pays-Bas, le Portugal, la Turquie et les Etats–Unis, ainsi que d’Ukraine participent en mer Noire à l’exercice multinational « Sea Shield 2015 », de lutte contre les sous-marins, organisé par les Forces navales roumaines. Par ailleurs, un détachement roumain d’infanterie participe jusqu’au 25 juillet, en République de Moldova à l’exercice multinational « EFFORT COMMUN – 2015». Environ 800 militaires de Géorgie, Pologne, République de Moldova, Roumanie et des Etats Unis seront instruits en commun, afin d’accroître l’interopérabilité et la capacité d’action conjointe des structures participantes, ainsi que pour améliorer le processus de planification des opérations militaires dans un environnement multinational. En Ukraine, 70 militaires des Forces terrestres roumaines participent jusqu’à la fin du mois à un exercice multinational auquel prennent part environ 1800 militaires de 18 Etats de l’OTAN et du Partenariat pour la Paix.



    Aviation — Ce lundi c’était la Journée de l’aviation roumaine, fêtée chaque année le 20 juillet, jour de la St. Elie. Le ministre roumain de la Défense, Mircea Duşa, a rejoint à cette occasion les pilotes roumains et le personnel technique qui s’entraînent au Portugal, sur des avions de combat F16. Le ministre roumain a tenu à les féliciter pour leur contribution sur les théâtres d’opérations et dans les exercices d’instruction. Le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a également transmis ses félicitations à l’Aviation roumaine qui, dit-il, s’avère prête à relever les défis qui découlent du statut de pays membre de l’OTAN et de l’UE.



  • 20.07.2015

    20.07.2015

    Code fiscal – Les leaders de la coalition au pouvoir en Roumanie examinent ce lundi la stratégie à adopter en vue de promouvoir le nouveau Code fiscal après que le chef de lEtat eut décidé de renvoyer le document au Parlement. Klaus Iohannis a estimé que les mesures stipulées par le document auraient un impact défavorable majeur sur le budget du pays dans les années à venir. Le gouvernement a plusieurs options pour la mise en oeuvre du nouveau Code fiscal: adopter par décret durgence certaines mesures stipulées par le nouveau Code ou convoquer le Parlement en session extraordinaire. Les libéraux s’opposent à l’adoption des nouvelles mesures fiscales par engagement de la responsabilité. Le rejet du nouveau Code fiscal par le chef de l’Etat a provoqué de nouvelles tensions entre le pouvoir et l’opposition libérale.



    Diplomatie — Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, participe ce lundi, à Bruxelles, à la réunion des ministres des Affaires étrangères des Etats de l’UE. Selon le ministère des Affaires étrangères de Bucarest, les principaux points à l’agenda visent le dossier nucléaire iranien, le stade du processus politique en Libye, la situation de Tunisie et le rôle de l’UE dans le Processus de paix au Moyen Orient. Les ministres évalueront le stade de mise en place du Plan d’action de l’UE concernant les droits de l’homme et la démocratie pour la période 2015-2019.



    Exercice — Quelque 2000 militaires de 7 pays membres de l’OTAN, à savoir la Roumanie, la Bulgarie, la Grèce, les Pays-Bas, le Portugal, la Turquie et les Etats–Unis, ainsi que d’Ukraine participent en mer Noire à l’exercice multinational « Sea Shield 2015 », de lutte contre les sous-marins, organisé par les Forces navales roumaines. Par ailleurs, un détachement roumain d’infanterie participe jusqu’au 25 juillet, en République de Moldova à l’exercice multinational « EFFORT COMMUN – 2015». Environ 800 militaires de Géorgie, Pologne, République de Moldova, Roumanie et des Etats Unis seront instruits en commun, afin d’accroître l’interopérabilité et la capacité d’action conjointe des structures participantes, ainsi que pour améliorer le processus de planification des opérations militaires dans un environnement multinational. En Ukraine, 70 militaires des Forces terrestres roumaines participent jusqu’à la fin du mois à un exercice multinational auquel prennent part environ 1800 militaires de 18 Etats de l’OTAN et du Partenariat pour la Paix.



    Aviation — Ce lundi c’est la Journée de l’aviation roumaine, fêtée chaque année le 20 juillet, jour de la St Elie. Le ministre roumain de la Défense, Mircea Duşa, a rejoint à cette occasion les pilotes roumains et le personnel technique qui s’entraînent au Portugal, sur des avions de combat F16. Le ministre roumain a tenu à les féliciter pour leur contribution sur les théâtres d’opérations et dans les exercices d’instruction. Le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a également transmis ses félicitations à l’Aviation roumaine qui, dit-il, s’avère prête à relever les défis qui découlent du statut de pays membre de l’OTAN et de l’UE.



    Canicule — La vigilance orange à la canicule reste en vigueur ce lundi aussi dans les comtés du sud et du sud-ouest de la Roumanie où les températures grimperont jusqu’à 39 degrés. L’inconfort thermique est sévère dans ces régions. Par ailleurs, sur le nord du pays et à la montagne, le ciel est variable et des averses, des phénomènes électriques et du vent sont signalés. Selon les météorologues, c’est à peine mardi que les températures marqueront une légère baisse, mais seulement dans le nord, le centre et le nord-est du pays. Malheureusement, la canicule sera de retour à partir de mercredi quand les maximales de la journée dépasseront fréquemment les 35-36°, respectivement les 39° dans les zones de plaine. A présent, nous avons 32 degrés dans la capitale roumaine.

  • 19.07.2015 (mise à jour)

    19.07.2015 (mise à jour)

    Aviation — L’aviation roumaine est prête aujourd’hui à faire face avec succès aux défis imposés par le statut de la Roumanie d’Etat membre de l’OTAN et de l’UE, et les résultats obtenus sont unanimement appréciés et reconnus, lit-on dans un message du président de la Roumanie, Klaus Iohannis, à l’occasion de la Journée de l’aviation roumaine et de la Journée des forces aériennes. Le chef de l’Etat a salué, en même temps, la contribution particulière des Forces aériennes, qui ont eu les capacités nécessaires pour travailler à distance, sur les théâtres d’opérations d’Irak, d’Afghanistan et des Balkans de l’Ouest. Plusieurs cérémonies et autres événements ont été organisés ces jours-ci pour marquer la Journée de l’aviation, fêtée chaque année le 20 juillet, jour de la St Elie. Différents officiels ont déposé, dimanche, des couronnes de fleurs à la mémoire des héros de l’air, militaires et civils, et 21 aéronefs ont survolé le ciel de la capitale. Et c’est toujours dimanche que le Musée national de l’aviation roumaine a organisé sa Journée portes ouvertes. Au comté de Cluj, à la Base aérienne de Câmpia Turzii — qui accueillera à partir de l’année prochaine la première escadrille d’avions F 16 organisée d’après les modèle de l’OTAN — des vols démonstratifs ont lieu, en présence du ministre Mircea Dusa, avec des avions civils et militaires.



    Exercice — Un détachement roumain d’infanterie participe, du 19 au 25 juillet, en République de Moldova, au Centre d’instruction de la localité de Bălţi, à l’exercice multinational « EFFORT COMMUN – 2015». Environ 800 militaires de Géorgie, Pologne, République de Moldova, Roumanie et des Etats Unis seront instruits en commun, afin d’accroître l’interopérabilité et la capacité d’action conjointe des structures participantes, ainsi que pour améliorer le processus de planification des opérations militaires dans un environnement multinational. En Ukraine, 70 militaires des Forces terrestres roumaines participent jusqu’à la fin du mois à un exercice multinational auquel prennent part environ 1800 militaires de 18 Etats de l’OTAN et du Partenariat pour la Paix. Et à partir de lundi, l’exercice Sea Shield de lutte anti-sous-marin a lieu en mer Noire, organisé par les Forces navales roumaines. Environ 2000 militaires prendront part à cet exercice – Roumains et étrangers, de 7 pays de l’Alliance — Bulgarie, Grèce, Pays-Bas, Portugal, Roumanie, Etats Unis, Turquie, mais aussi d’Ukraine.



    Diplomatie — Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, participe lundi, à Bruxelles, à la réunion des ministres des Affaires étrangères des Etats de l’UE. Selon le ministère des Affaires étrangères de Bucarest, les principaux points à l’agenda visent le dossier nucléaire iranien, le stade du processus politique en Libye, la situation de Tunisie et le rôle de l’UE dans le Processus de paix au Moyen Orient. Les ministres évalueront le stade de mise en place du Plan d’action de l’UE concernant les droits de l’homme et la démocratie pour la période 2015-2019.



    Défense — Le ministre roumain de la Défense, Mircea Duşa, fera lundi et mardi une visite au Portugal. Selon le ministère roumain, le programme de la première journée comportera des activités au Commandement des Forces terrestres de la ville de Porto et aux centres d’excellence dans les domaines de la recherche et du développement. Mardi, à la Base aérienne de Monte Real, le ministre Dusa discutera avec son homologue portugais, José Pedro Aguiar-Branco. L’officiel de Bucarest rencontrera également le personnel militaire roumain qui suit une instruction en vue du passage sur des aéronefs F-16 Fighting Falcon.



    Visite — Le ministre délégué pour les Roumains de la diaspora, Angel Tîlvăr, qui a fait une visite officielle de quatre jours en Autriche, a été dimanche à l’église roumaine de Vienne. Il a annoncé que le Département pour les relations avec les Roumains du monde contribuerait à accroître le fonds de livres de l’église, notamment avec des livres scolaires. Le programme de la visite a également comporté des rencontres avec les communautés roumaines, ainsi qu’avec des représentants des autorités locales et centrales du pays.



    Expo — Plus de 500.000 personnes ont déjà visité le pavillon de la Roumanie à l’Exposition universelle de Milan dans les trois mois depuis son ouverture. Le commissaire général du pavillon, Georgian Ghervasie, a précisé pour Radio Roumanie que la maison traditionnelle du delta du Danube, réalisée en bois et couverte de roseau, est la principale attraction pour les touristes.



    Epée — L’équipe féminine d’épée de la Roumanie, dans la formule Ana-Maria Brânză, Simona Gherman, Simona Pop, Loredana Dinu, a conquis les médailles d’argent aux Championnats du monde d’escrime de Moscou, après avoir été dépassée par la Chine, 45-36. Au 1er tour, la Roumanie a disposé de la Turquie, dans les 8es, elle a dépassé la Suisse, dans les quarts, les tricolores se sont imposées devant la Hongrie, et dans les demi-finales, la Roumanie a triomphé de l’Ukraine. L’Ukraine a remporté les médailles de bronze, après être sortie victorieuse du match contre la France, dans la petite finale. La Roumanie avait encore une médaille dans cette compétition – critère de qualification pour les JO de Rio de Janeiro — celle de bronze obtenue par Tiberiu Dolniceanu à l’épreuve individuelle masculine de sabre.



    Tennis — L’équipe de la Roumanie s’est inclinée, à domicile, 3-2, devant la Slovaquie dans la rencontre de Coupe Davis qui a eu lieu à Mamaia, sur la côte roumaine de la mer Noire. Elle araté ainsi la chance de disputer le barrage pour la Coupe du monde. Dans le dernier match de simple de dimanche, le Roumain Adrian Ungur (199e ATP) s’est imposé devant Norbert Gombos en deux sets. Lors du premier match, le Slovaque Martin Klizan (38 ATP) a gagné devant Marius Copil 3-0 dans les sets. La Slovaquie disputera le barrage pour le Groupe mondial, tandis que la Roumanie évoluera au premier tour du Groupe 1 de la Zone Europe/Afrique.

  • 19.07.2015

    19.07.2015

    Aviation — L’aviation roumaine est prête aujourd’hui à faire face avec succès aux défis imposés par le statut de la Roumanie d’Etat membre de l’OTAN et de l’UE, et les résultats obtenus sont unanimement appréciés et reconnus, lit-on dans un message du président de la Roumanie, Klaus Iohannis, à l’occasion de la Journée de l’aviation roumaine et de la Journée des forces aériennes. Le chef de l’Etat a salué, en même temps, la contribution particulière des Forces aériennes, qui ont eu les capacités nécessaires pour travailler à distance, sur les théâtres d’opérations d’Irak, d’Afghanistan et des Balkans de l’Ouest. Plusieurs cérémonies et autres événements ont été organisés ces jours-ci pour marquer la Journée de l’aviation, fêtée chaque année le 20 juillet, jour de la St Elie. Aujourd’hui, le ministre de la Défense, Mircea Duşa, et d’autres officiels ont déposé des couronnes de fleurs à la mémoire des héros de l’air, militaires et civils, et 21 aéronefs ont survolé le ciel de la capitale. Et c’est toujours aujourd’hui que le Musée national de l’aviation roumaine organise sa Journée portes ouvertes. Au comté de Cluj, à la Base aérienne de Câmpia Turzii — qui accueillera à partir de l’année prochaine la première escadrille d’avions F 16 organisée d’après les modèle de l’OTAN — des vols démonstratifs ont lieu, avec des avions civils et militaires.



    Exercice — Un détachement roumain d’infanterie participe, du 19 au 25 juillet, en République de Moldova, au Centre d’instruction de la localité de Bălţi, à l’exercice multinational « EFFORT COMMUN – 2015». Environ 800 militaires de Géorgie, Pologne, République de Moldova, Roumanie et des Etats Unis seront instruits en commun, afin d’accroître l’interopérabilité et la capacité d’action conjointe des structures participantes, ainsi que pour améliorer le processus de planification des opérations militaires dans un environnement multinational. En Ukraine, 70 militaires des Forces terrestres roumaines participent jusqu’à la fin du mois à un exercice multinational auquel prennent part environ 1800 militaires de 18 Etats de l’OTAN et du Partenariat pour la Paix. Et à partir de lundi, l’exercice Sea Shield de lutte anti-sous-marin a lieu en mer Noire, organisé par les Forces navales roumaines. Environ 2000 militaires prendront part à cet exercice – Roumains et étrangers, de 7 pays de l’Alliance — Bulgarie, Grèce, Pays-Bas, Portugal, Roumanie, Etats Unis, Turquie, mais aussi d’Ukraine.



    Epée — L’équipe féminine d’épée de la Roumanie, dans la formule Ana-Maria Brânză, Simona Gherman, Simona Pop, Loredana Dinu, a conquis les médailles d’argent aux Championnats du monde d’escrime de Moscou, après avoir été dépassée par la Chine, 45-36. Au 1er tour, la Roumanie a disposé de la Turquie, dans les 8es, elle a dépassé la Suisse, dans les quarts, les tricolores se sont imposées devant la Hongrie, et dans les demi-finales, la Roumanie a triomphé de l’Ukraine. L’Ukraine a remporté les médailles de bronze, après être sortie victorieuse du match contre la France, dans la petite finale. La Roumanie avait encore une médaille dans cette compétition – critère de qualification pour les JO de Rio de Janeiro — celle de bronze obtenue par Tiberiu Dolniceanu à l’épreuve individuelle masculine de sabre.



    Tennis — La Slovaquie mène le jeu contre la Roumanie, score général 2-1, dans la rencontre de Coupe Davis qui a lieu à Mamaia, station maritime dans le sud-est de la Roumanie. Les deux derniers matchs de simple ont lieu aujourd’hui : Marius Copil – Martin Klizan et Adrian Ungur – Norbert Gombos. Samedi, au bout de trois sets, la paire roumaine formée de Florin Mergea et Horia Tecău s’est inclinée devant les Slovaques Andrej Martin/Igor Zelenay. Après les matches de simple disputés vendredi, la Roumanie et la Slovaquie étaient a égalité, 1 à 1. Adrian Ungur a perdu face au Slovaque Martin Klizan, tandis que Marius Copil a vaincu Norbert Gombos. L’équipe gagnante devrait disputer le match de barrage pour le Groupe Mondial de Coupe Davis, tandis que les perdants évolueront dans le premier tour du Groupe 1 de la Zone Europe-Afrique.



    Météo — Une vigilance orange à la canicule est en vigueur jusqu’à lundi soir dans les comtés de l’ouest de la Roumanie, et alerte jaune sur le reste du territoire. L’inconfort thermique est sévère dans la plupart des régions. Le ciel est variable, avec quelques nuages sur le relief, où des averses, des phénomènes électriques et du vent sont signalés. Selon les météorologues, c’est à peine mardi que les températures marqueront une légère baisse, mais seulement dans le nord, le centre et le nord-est du pays. Les maximales de la journée dépasseront fréquemment les 35-36°, respectivement les 39° dans les zones à vigilance orange.


  • 12.04.2015

    12.04.2015

    Fête de Pâques — La Fête de la Résurrection du Seigneur, élément fondateur du christianisme, est célébrée aujourd’hui par les fidèles orthodoxes, grecs-catholiques et néo-protestants du monde entier, donc y compris de Roumanie, pays majoritairement orthodoxe. Dans son prêche, le patriarche Daniel, de l’Eglise orthodoxe roumaine, a exhorté les fidèles à prier pour les chrétiens qui sont persécutés pour leur foi.


    Economie — L’agence de notation et de conseil Standard&Poors considère que l’évolution économique de la Roumanie est stable, que la perspective de croissance est solide et confirme le niveau BBB-/A-3 pour notre pays. Cette note pourrait être revue à la hausse si les autorités de Bucarest continuaient la consolidation du budget et réussissaient à restructurer les entreprises d’Etat, indique un communiqué de l’agence. La croissance économique est estimée à environ 3% pour les quatre prochaines années, grâce aussi à la demande interne. Selon Standard&Poors, les risques à envisager pour l’évolution économique de la Roumanie sont la faible absorption des fonds européens, le contexte politique régional et des investissements étrangers directs moins importants que prévu.


    Diplomatie — Le ministre roumain des affaires étrangères, Bogdan Aurescu, participera lundi à la Conférence ministérielle informelle UE — Etats de l’Europe du Sud-Est partenaires dans le cadre de la Politique européenne de voisinage, conférence qui sera accueillie par la ville de Barcelone. Y participeront la Haute représentante pour les affaires étrangères et la politique de sécurité de l’UE, Federica Mogherini, le commissaire en charge de la politique de voisinage et les négociations d’adhésion, Johannes Hahn, les chefs des diplomaties des 28 et leurs homologues d’Algérie, Egypte, Jordanie, Israël, Liban, Maroc, Palestine et Tunisie. L’événement est organisé dans le contexte de la révision de la politique communautaire de voisinage et lancera les consultations avec les Etats du voisinage méridional de l’UE.


    Espace — Le 12 avril, c’est la Journée mondiale de l’aviation et de l’astronautique ; cette journée marque le premier vol humain dans l’espace. Le 12 avril 1961, l’astronaute soviétique de 27 ans Youri Gagarine effectuait le premier vol dans l’espace, autour de la Terre, à bord de la fusée Vostok 1. Au cours de cette première mission spatiale de l’histoire de l’humanité, qui a duré 108 minutes à une altitude entre 175 et 380 km, Youri Gagarine a effectué la première transmission télévisée depuis l’espace.


    Haltérophilie — Le sportif roumain, Florin Ionuţ Croitoru, a remporté, ce dimanche, la médaille d’argent à l’épaulé-jeté et une autre de bronze au total, dans la catégorie des 62 kg, aux Championnats européens d’haltérophilie de Tbilissi.

  • Exercices et transports militaires

    Exercices et transports militaires

    La Roumanie a été traversée, cette semaine, par un transport impressionnant de technique de combat américaine: un train avec 15 véhicules de transport blindés Striker, des véhicules Humvee et des camions logistiques à destination de la base militaire de Mihail Kogălniceanu (sud-est). Six aéronefs américains de combat F-16 d’une escadrille glorieuse pendant la guerre du Vietnam sont arrivés à la base militaire de Câmpia Turzii.



    Dans les eaux de la mer Noire, les navires militaires du groupement naval de l’OTAN et ceux des Forces navales roumaines ont finalisé, cette semaine aussi, une série d’exercices de lutte anti-sous-marin ou de rejet des attaques de certains bâtiments et embarcations rapides ennemis. La Marine militaire roumaine a participé avec deux corvettes, deux navires porteurs de missiles, la Frégate Mărăşeşti et trois aéronefs.



    Toutes ces manœuvres font partie du tableau plus ample des exercices militaires qui ont lieu dans le nord de l’Europe et dans la région de la mer Noire, dans des Etats de l’OTAN, mais aussi de la Fédération de Russie, où Vladimir Poutine a ordonné des exercices qui testent la capacité de réaction des forces russes. La politique militaire de la Roumanie a toujours été défensive. Son adhésion à l’OTAN, le 29 mars 2004, n’a pas modifié cette politique, mais l’a intégrée dans un système de défense commun et puissant, avec des droits, des devoirs et des principes unanimement acceptés par tous les 28 Etats membres.



    Au sujet de la participation de la Roumanie aux récents exercices militaires, le général de brigade Dorin Ioniţă déclarait pour Radio Roumanie : « Le contexte régional actuel de sécurité, mais surtout notre niveau d’ambition à l’égard des besoins opérationnels, ont conditionné l’engagement de nos militaires aux côtés de militaires de différents Etats de l’OTAN et partenaires à un nombre important d’exercices amples, une trentaine, égrenés tout au long de l’année 2015. Ce printemps, nous avons 10 exercices majeurs. La complexité de ces exercices est donnée par la manière de les planifier et de les mener d’après un scénario unique, soit une connectivité au niveau multinational ».



    A présent, à la base aérienne de Câmpia Turzii (centre), un exercice militaire roumano-américain est en cours, sous le générique « Dacian Warhawk ». Selon les spécialistes, il assure un niveau de formation de nature à répondre au contexte international actuel, à la situation géopolitique et géostratégique et il est ciblé sur des scénarios bien définis, qui assurent un entraînement complet. (trad. Ligia Mihaiescu)

  • La première école d’aviation civile roumaine

    La première école d’aviation civile roumaine

    A la fin de la première guerre mondiale, lunion des provinces roumaines en un seul royaume a favorisé lessor économique du nouvel Etat. Le développement de laviation na pas tardé non plus, surtout que des Roumains tels Traian Vuia, Aurel Vlaicu et Henri Coanda avaient marqué le début de ce nouveau domaine. Et pourtant, après 1918, laviation restait un secteur géré exclusivement par larmée et les vols civils étaient rares.



    Tout cela change en 1928 lorsque les frères Mircea et Ioana Cantacuzino, Cantacuzène en français, descendants dune illustre famille princière roumaine, ouvrent la première école roumaine de pilotage civil. Mircea avait suivi les cours dingénierie du Collège Technique de Charlottenburg, en Allemagne, alors que Ioana, laînée, avait étudié à Calimanesti et puis en France. Elle est, dailleurs, la première roumaine à obtenir le brevet de pilote et la première roumaine directrice décole daviation.



    Les deux frères ont fondé lécole daviation avec laide de leurs amis et familles. Mettant à profit le domaine familial de la localité de Cornu, du comté de Prahova, dans le sud du pays, Mircea a fait construire un hangar et un point de rassemblement pour les aviateurs de son école, autre que celui de laéroport de Baneasa où était basée lécole.



    Le pilote commandeur Dan Hadârca évoque les contexte dans lequel Mircea Cantacuzène a ouvert son école de pilotage: « Avant la première guerre mondiale, 4 ou 5 personnes avaient obtenu des brevets de pilotes à létranger sous légide de la Fédération aéronautique internationale. Laéroclub de Roumanie pouvait accorder des licences de pilote reconnus par cette Fédération, mais avant la guerre, la majorité des instructeurs avaient été emmenés de létranger. En 1927, Mircea Cantacuzino (de son nom roumain) fait une série de démarches pour acheter un avion en Allemagne, où fonctionnaient plusieurs producteurs indépendants davions. Il a fini par acheter un aéronef Klemm à moteur Messerschmitt. Cet avion, tout comme les autres quil allait acheter, a été choisi conformément aux suggestions faites par son ami Octav Oculeanu, qui était aussi linstructeur de lécole. Celui-ci avait fait plusieurs vols dessai et en vertu de son expérience de pilote militaire, il a été à même de lui donner un conseil avisé. Au début, lécole avait seulement 7 élèves-pilotes, mais par la suite, après les tests médicaux de lépoque, deux dentre eux ont été déclarés inaptes pour apprendre à piloter. »



    La période dactivité de lécole daviation fondée par Mircea et Ioana Cantacuzino a coïncidé avec une période deffervescence de laviation roumaine, dominée dailleurs par les descendants dex-familles régnantes telles George Valentin Bibescu et Bâzu Cantacuzino, membre de la même famille que Mircea. Dan Hadârca parle notamment de cette époque : « Jusquà un certain moment, cétait assez facile pour les écoles de pilotage et les propriétaires daéronefs dacheter de la technologie, parce que lEtat couvrait une partie du prix de catalogue dun avion. Ce fut notamment grâce à cette mesure que lentre-deux-guerres a représenté lâge dor de laviation roumaine. Durant les 25 années écoulées depuis la révolution anticommuniste roumaine, le nombre des avions immatriculés en Roumanie est inférieur à celui de 1928 – 1940, soit une période de 12 ans. Nous navons pas réussi à instruire autant de pilotes non plus », a constaté le pilote commandeur Dan Hadârca.



    Lécole de pilotage des frères Cantacuzène continue son activité jusquen 1940, même après la mort de son fondateur en 1930 dans un accident aéronautique. Ce fut sa sœur, Ioana Cantacuzino, qui allait assumer la direction de lécole. A cause de la guerre, la vaste majorité des écoles de pilotage roumaine ont été réunies et subordonnées au Ministère de lAir et de la Marine. De nos jours, les descendants de Mircea Cantacuzène et de son fils Dan honorent la mémoire de la famille par le biais de la « Fondation mémorielle roumaine Mircea et Dan Cantacuzène » qui vient déditer un album sur lEcole daviation Mircea Cantacuzino. (trad.: Ligia Mihaiescu)

  • 04.09.2014 (mise à jour)

    04.09.2014 (mise à jour)

    Sommet — Le sommet de lOTAN de Newport est lun des plus importants dans lhistoire de lAlliance”, a déclaré jeudi le secrétaire général, Anders Fogh Rasmussen, dans son discours d’ouverture de la réunion. Il a précisé que les décisions à prendre viseront le maintien de la sécurité des Etats membres et du lien étroit entre l’Europe et l’Amérique du nord, ainsi que la stabilité dans les zones dangereuses. L’agenda du sommet, qui s’achèvera vendredi, est dominé par la crise ukrainienne. En marge de la réunion de Newport, le président ukrainien, Petro Poroşenko s’est entretenu avec les leaders occidentaux auxquels il a fait savoir quun plan prévoyant un cessez-le-feu dans lest séparatiste de lUkraine devrait être signé vendredi à Minsk, au Bélarus. La Roumanie est représentée au sommet de l’OTAN par une délégation ayant à sa tête le chef de l’Etat, Traian Băsescu. A Bucarest, le Conseil Suprême de Défense du Pays a approuvé mercredi la présence sur le territoire roumain d’avions de combat des pays membres de lOTAN, dans le contexte où le sommet va entériner un plan de réactivité devant permettre daugmenter la rapidité de déploiement de troupes en cas de crise; plusieurs milliers de soldats seront ainsi déployés dans les pays du flanc oriental de lAlliance. Le président Traian Basescu a précisé que Bucarest assumait aussi le plan de lOTAN visant la cyberdéfense de lUkraine.



    Moldova – La République de Moldova participe en première au sommet de lAlliance nord-atlantique qui a débuté jeudi au Royaume-Uni. Chisinau y est représenté par son ministre de la Défense, Valeriu Troenco. Ce pays ex-soviétique, à population roumanophone majoritaire, coopère déjà avec lOTAN dans le cadre du Partenariat pour la paix et bénéficie dun programme individuel daction élaboré conjointement avec lAlliance. Dans le même temps, un contingent militaire moldave participe à la mission de maintien de la paix au Kosovo. Aux termes de sa loi fondamentale, la République de Moldova est un pays neutre, mais un nombre de plus en plus important de voix politiques prônent un rapprochement avec lOTAN, sur la toile de fond de la crise ukrainienne.



    Accord – Le Cabinet de Bucarest a donné son feu vert, jeudi, à un projet de loi visant la ratification de laccord entre les gouvernements roumain et ukrainien pour le renforcement de la confiance et de la sécurité mutuelles. Le document, signé en mars dernier à Kiev par les chefs des diplomaties des deux pays, a une validité de cinq ans. Il stipule que chaque partie doit notifier lautre au moins 42 jours avant dentreprendre des activités militaires dans les régions frontalières. Pour ce qui est de lÎle des serpents en mer Noire, petit territoire ukrainien situé dans la zone côtière roumaine, Kiev soblige à ne pas y détenir ni déployer darmement offensif, tels chars, avions ou hélicoptères de combat. Et toujours ce jeudi, le gouvernement roumain a avalisé le protocole conclu entre les ministères roumain et serbe de lIntérieur visant la création et le fonctionnement dun Point commun de contact à la frontière entre les deux pays, accord signé à Bucarest, en mai 2013.



    Minorités – Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a affirmé jeudi que le sud-est russophone de lUkraine était la région la plus sensible, mais quil ne fallait pas non plus oublier dautres zones où il y a des problèmes similaires, telles les régions habitées par des communautés roumaine et hongroise. Cest pour la deuxième fois que le chef de la diplomatie moscovite tient de tels propos après que, la semaine dernière, il eut plaidé pour une Ukraine où les minorités russe, roumaine et hongroise puissent vivre en paix et voient leurs droits respectés. Concentrée notamment dans louest de lUkraine, sur les territoires annexés par lURSS en 1940, la communauté roumaine de ce pays compte environ un demi-million de personnes. Depuis le début de la crise actuelle en Ukraine, Bucarest a appelé les autorités de Kiev à garantir les droits des ethniques Roumains, tout en militant pour le maintien et le respect de la souveraineté et de lintégrité territoriale de lEtat voisin.



    Aviation – Le gouvernement roumain et le constructeur aéronautique européen Airbus ont signé un accord visant la construction dune usine de modernisation des hélicoptères à Braşov, à lhorizon 2015. Les flottes dhélicoptères des ministères roumains de la Défense et de lIntérieur seront ainsi mises à jour, sest félicité le premier ministre roumain, Victor Ponta, lors de la signature du document. Et lui dajouter que grâce aux appareils fabriqués par Airbus, la Roumanie a mis en place le système dintervention médicale durgence le plus perfectionné en Europe. La nouvelle usine apportera de nombreux bénéfices à la Roumanie, depuis les nouveaux emplois jusquaux opportunités dexportation, ont fait savoir, à leur tour, les représentants dAirbus.



    Compétitivité – La Roumanie arrive 59e dans le monde pour ce qui est de sa compétitivité économique, peut-on lire dans un classement élaboré par le Forum économique mondial. Bucarest monte ainsi 17 places par rapport aux évaluations antérieures. Dans sa région, la Roumanie se place derrière la Turquie ou la Bulgarie, mais devance la Hongrie et la Croatie. Dans le monde, la Suisse, Singapour et les Etats-Unis senorgueillissent des économies les plus performantes, selon ce Rapport de la compétitivité mondiale pour 2014-2015, qui prend en compte les opinions exprimées par une quinzaine de milliers de dirigeants de compagnies, dans plus de 140 pays.



    Commerce – Au mois de juillet, le volume du commerce de détail en Roumanie a augmenté de 6,3% par rapport à la même période de lannée dernière, selon lOffice statistique européen, Eurostat. Il sagit de la troisième hausse la plus importante au sein de lUE, après celles du Luxembourg (14,1%) et lEstonie (9,2%). Ces chiffres viennent entériner une tendance déjà signalée auparavant par les statistiques. Au premier semestre de cette année, le commerce de détail roumain avait ainsi connu une progression de 8,2%, par rapport aux six premiers mois de 2013. A Bucarest, lInstitut national des statistiques a par ailleurs fait savoir que cest le secteur industriel qui a le plus contribué à la croissance économique du pays, au premier semestre de 2014, tandis que lagriculture et le secteur du BTP ont connu des évolutions négatives.



    Auditions — Le futur président de la Commission européenne, Jean Claude Juncker, a poursuivi, jeudi à Bruxelles, l’audition des candidats au poste de commissaire européen. La députée européenne roumaine Corina Creţu (parti social-démocrate) figure parmi les candidats. Selon la porte-parole de la Commission européenne, par la nomination de Corina Creţu, vice-présidente du Parlement européen, le nombre des femmes au sein de la future Commission est porté à 9, sur un total de 28, soit le chiffre minimal établi par le Parlement européen pour que la nouvelle équipe de Juncker puisse obtenir le vote du Législatif communautaire. Les différents portefeuilles seront attribués après l’audition de tous les candidats.



    Nucléaire – Des responsables américains et iraniens ont repris jeudi à Genève les discussions sur le programme nucléaire iranien. Ces consultations bilatérales se déroulent dans le cadre des négociations nucléaires 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne), conduites par le Haut représentant de lUE Catherine Ashton. En juillet dernier, les parties se sont donné jusquau 24 novembre pour sceller un accord définitif qui doit permettre de garantir la nature exclusivement pacifique du programme nucléaire iranien en échange de la levée totale des sanctions occidentales et de lONU, précise lAFP. Les puissances occidentales et Israël soupçonnent lIran de vouloir se doter de larme atomique, alors que Téhéran affirme que son programme nucléaire est purement civil. Lors dune récente visite à Téhéran, la secrétaire dEtat roumaine aux Affaires globales, Carmen Burlacu, avait réaffirmé lappui ferme de Bucarest à la poursuite des négociations sur le dossier nucléaire iranien. Elle a souhaité que ces pourparlers aboutissent à un accord élargi jusquà la date convenue.




  • 04.09.2014

    04.09.2014

    Sommet – Le sommet de lOTAN souvre jeudi à Newport (Royaume-Uni) avec la crise ukrainienne comme dominante. La Roumanie y est représentée par le chef de lEtat, Traian Băsescu, et les ministres de la Défense, Mircea Duşa, et des Affaires étrangères, Titus Corlăţean. Mercredi, à Bucarest, le Conseil suprême de défense de la Roumanie avait avalisé le stationnement sur le territoire roumain davions de combat des pays membres de lOTAN, alors que le sommet du Pays de Galles doit entériner un plan de réactivité devant permettre daugmenter la rapidité de déploiement de troupes en cas de crise; plusieurs milliers de soldats seront ainsi déployés dans les pays du flanc oriental de lAlliance. Lors de la réunion du Conseil suprême de défense de la Roumanie, le président Traian Basescu a précisé que Bucarest assumait aussi le plan de lOTAN visant la cyberdéfense de lUkraine.



    Moldova – La République de Moldova participe en première au sommet de lAlliance nord-atlantique qui commence jeudi au Royaume-Uni. Chisinau y sera représenté par son ministre de la Défense, Valeriu Troenco. Ce pays ex-soviétique, à population roumanophone majoritaire, coopère déjà avec lOTAN dans le cadre du Partenariat pour la paix et bénéficie dun programme individuel daction élaboré en coopération avec lAlliance. Dans le même temps, un contingent militaire moldave participe aussi à la mission de maintien de la paix au Kosovo. Aux termes de sa loi fondamentale, la République de Moldova est un pays neutre, mais un nombre de plus en plus important de voix politiques prônent un rapprochement avec lOTAN, sur la toile de fond de la crise ukrainienne.



    Accord – Le Cabinet de Bucarest doit donner son feu vert, ce jeudi, à un projet de loi visant la ratification de laccord entre les gouvernements roumain et ukrainien pour le renforcement de la confiance et de la sécurité mutuelles. Le document, signé en mars dernier à Kiev par les chefs des diplomaties des deux pays, a une validité de cinq ans. Il stipule que les deux parties doivent notifier lautre au moins 42 jours avant dentreprendre des activités militaires dans les régions frontalières. Pour ce qui est de lÎle des serpents en mer Noire, petit territoire ukrainien situé dans la zone côtière roumaine, Kiev soblige à ne pas y détenir ni déployer darmement offensif, tels chars, avions ou hélicoptères de combat.


    Et toujours ce jeudi, le gouvernement roumain doit avaliser le protocole conclu entre les ministères roumain et serbe de lIntérieur visant la création et le fonctionnement dun Point commun de contact à la frontière entre les deux pays, accord signé à Bucarest, en mai 2013.



    Minorités – Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a affirmé jeudi que le sud-est russophone de lUkraine était la région la plus sensible, mais quil ne fallait pas non plus oublier dautres zones où il y avait des problèmes similaires dans ce pays, telles les régions habitées par des communautés roumaine et hongroise. Cest pour la deuxième fois que le chef de la diplomatie moscovite tient de tels propos après que, la semaine dernière, il eut plaidé pour une Ukraine où les minorités russe, roumaine et hongroise puissent vivre en paix et voient leurs droits respectés. Concentrée notamment dans louest de lUkraine, sur les territoires annexés par lURSS en 1940, la communauté roumaine de ce pays compte environ un demi-million de personnes. Depuis le début de la crise actuelle en Ukraine, Bucarest a appelé les autorités de Kiev à garantir les droits des ethniques Roumains, tout en militant pour le maintien et le respect de la souveraineté et de lintégrité territoriale de lEtat voisin.



    Aviation – Le gouvernement roumain et le constructeur aéronautique européen Airbus ont signé un accord visant la construction une usine de modernisation des hélicoptères à Braşov, à lhorizon 2015. Les flottes dhélicoptères des ministères roumains de la Défense et de lIntérieur seront ainsi mises à jour, sest félicité le premier ministre roumain, Victor Ponta, lors de la signature du document. Et lui dajouter que grâce aux appareils fabriqués par Airbus, la Roumanie a mis en place le système dintervention médicale durgence le plus perfectionné en Europe. La nouvelle usine apportera de nombreux bénéfices à la Roumanie, depuis les nouveaux emplois jusquaux opportunités dexportation, ont fait savoir, à leur tour, les représentants dAirbus.



    Compétitivité – La Roumanie arrive 59e dans le monde pour ce qui est de sa compétitivité économique, peut-on lire dans un classement élaboré par le Forum économique mondial. Bucarest monte ainsi 17 places par rapport aux évaluations antérieures. Dans sa région, la Roumanie se place derrière la Turquie ou la Bulgarie, mais devance la Hongrie et la Croatie. Dans le monde, la Suisse, Singapour et les Etats-Unis senorgueillissent des économies les plus performantes, selon ce Rapport de la compétitivité mondiale pour 2014-2015, qui prend en compte les opinions exprimées par une quinzaine de milliers de dirigeants de compagnies, dans plus de 140 pays.



    Commerce – Au mois de juillet, le volume du commerce de détail en Roumanie a augmenté de 6,3% par rapport à la même période de lannée dernière, selon lOffice statistique européen, Eurostat. Il sagit de la troisième hausse la plus importante au sein de lUE, après celles du Luxembourg (14,1%) et lEstonie (9,2%). Ces chiffres viennent entériner une tendance déjà signalée auparavant par les statistiques. Au premier semestre de cette année, le commerce de détail roumain avait ainsi connu une progression de 8,2%, par rapport aux six premiers mois de 2013. A Bucarest, lInstitut national des statistiques a par ailleurs fait savoir que cest le secteur industriel qui a le plus contribué à la croissance économique du pays, au premier semestre de 2014, tandis que lagriculture et le secteur du BTP ont connu des évolutions négatives.



    Nucléaire – Des responsables américains et iraniens reprennent jeudi à Genève les discussions sur le programme nucléaire iranien, ont déclaré mercredi des responsables américains. Ces consultations bilatérales se déroulent dans le cadre des négociations nucléaires 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne), conduites par le Haut représentant de lUE Catherine Ashton. En juillet dernier, les parties se sont donné jusquau 24 novembre pour sceller un accord définitif qui doit permettre de garantir la nature exclusivement pacifique du programme nucléaire iranien en échange de la levée totale des sanctions occidentales et de lONU, précise lAFP. Les puissances occidentales et Israël soupçonnent lIran de vouloir se doter de larme atomique, alors que Téhéran affirme que son programme nucléaire est purement civil. Lors dune récente visite à Téhéran, la secrétaire dEtat roumaine aux Affaires globales, Carmen Burlacu, avait réaffirmé lappui ferme de Bucarest à la poursuite des négociations sur le dossier nucléaire iranien. Elle a souhaité que ces pourparlers aboutissent à un accord élargi jusquà la date convenue.

  • Traian Vuia, pionnier de l’aviation mondiale

    Traian Vuia, pionnier de l’aviation mondiale

    « Traian Vuia a été un des pionniers roumains de laviation mondiale. Cest lui qui a réalisé le premier vol mécanique en Europe, le premier vol dun avion monoplan et le premier vol mécanique complet. Les frères Wright avaient déjà volé, avant lui, aux Etats-Unis, pourtant leur avion navait pas de roues, son système de propulsion était différent, il était catapulté, alors que lavion de Traian Vuia avait tout ce quil fallait pour rouler, décoller et atterrir comme le font de nos jours tous les avions. »



    Voilà, en quelques mots, lessentiel sur Traian Vuia, tel que nous la présenté Sorin Turturică, chercheur au Musée national de laviation roumaine.



    Traian Vuia est né en 1872, dans louest du pays, dans le comté de Timiş, à Surducu Mic, petit village de la commune de Bujoru – qui porte aujourdhui son nom.



    Le jeune Traian Vuia suit les cours du lycée de Lugoj, manifestant très tôt sa passion pour le vol.



    Cest pour suivre cette passion quil sest rendu à Budapest, où il sinscrit à lécole polytechnique. Pourtant, pour des raisons financières, il est obligé dy renoncer, pour devenir juriste. Il allait être avocat jusquà ce quà lâge de 30 ans il commence à concevoir le projet du premier appareil de vol et décide de se rendre à Paris, en quête dun financement. Il y arrive le 1er juillet 1902.



    Sorin Turturică: « Cétait un an et demi avant le vol des frères Wright, en Amérique. Vuia a dessiné laéroplane quil voulait construire, mais il na pas eu largent nécessaire pour y arriver avant les frères Wright. De sorte quil sera le deuxième au monde à avoir volé et le premier à le faire en Europe. Cest à peine en 1905 quil réussit à réaliser lavion de ses rêves. Celui-ci pesait 270 kilos – le pilote compris – et il était équipé dun moteur de 20 CP – ce qui était très peu. Pour un aéroplane, le moteur est la clé du succès et il doit remplir certaines conditions : être léger, développer une grande puissance et consommer peu de combustible. Or, le moteur de Traian Vuia était un moteur de voiture, un moteur Serpolet, quil avait adapté, et il ne réunissait pas ces trois qualités. Il navait que 20 CP, il était lourd et il consommait très vite le carburant. Cest pourquoi, le 18 mars 1906, quant il a fait les premiers essais, lavion sest élevé à 1 m – 1,5 m au dessus du sol. Certains affirment quil a volé 12 mètres, selon dautres témoins oculaires, il aurait volé 15 ou même 20 mètres. Ce fut plutôt un saut.»



    Pourquoi ce « saut » avec lappareil appeler Vuia I est-il tellement important et pourquoi a-t-il valu à Traian Vuia une place dans lhistoire de laviation mondiale ?



    Sorin Turturică: «Traian Vuia avait démontré comment on pouvait arriver à voler : il fallait rouler, actionner les commandes, lavion devait se détacher du sol et sélever. En fonction des qualités aérodynamiques de lappareil et de la puissance du moteur, on devait voler et ensuite, bien sûr, atterrir toujours par les moyens dont lavion disposait. »



    Traian Vuia a continué ses expériences et, en 1907, il a construit un deuxième avion, Vuia II, avec lequel il sest élevé à 5 mètres au-dessus du sol. Après ces essais, Vuia cesse pour un certain temps de soccuper de laviation.



    Pourtant, après la première guerre mondiale, il tente de nouveau de revenir au vol mécanique. Entre 1918 et 1922, il essaie 2 prototypes dhélicoptères. Ces essais sont moins connus du grand public.



    Les prédécesseurs de Traian Vuia construisaient des appareils de vols, des aéroplanes aux grandes ailes, plus résistantes, avec lesquels ils senvolaient depuis les pentes. Traian Vuia a été le premier à imaginer un appareil qui combinait laéroplane et la voiture.



    Sa réalisation est dautant plus méritoire, quil a dû affronter la mentalité conservatrice de lépoque – précise le muséologue Sorin Turturică : « Ils étaient peu nombreux ceux qui affirmaient que le vol mécanique était possible. Tout le monde pensait que lon ne pouvait voler quavec des ballons, soit des appareils plus légers que lair. Ceux qui pensait que lon pouvait voler avec un appareil plus lourd que lair étaient ironisés, on se moquait deux dans les journaux... Et leur mérite est dautant plus grand, quils ont réussi à surmonter toutes les difficultés et les frustrations. Par exemple, ils ne trouvaient pas de financement pour leurs projets. On les regardait comme des illusionnistes. Après avoir volé, on les a considérés comme des suicidaires. La mentalité des gens a changé lentement, cest à peine dans les années 20 et 30 du siècle passé que les aviateurs sont devenus des héros nationaux. »



    La plupart de sa vie, Traian Vuia la vécue a Paris. Pendant la deuxième guerre mondiale, il a fait partie de la Résistance française, aux côtés dautres Roumains. Vers la fin des années 40, il est retourné en Roumanie, où il sest éteint en septembre 1950. (Trad. : Dominique)