Tag: avions

  • 08.11.2022 (mise à jour)

    08.11.2022 (mise à jour)

    Banque centrale – La Banque centrale roumaine a majoré à nouveau son taux directeur de 6,25% à 6,75% par an. C’est le niveau le plus élevé des 12 dernières années, plus précisément de mars 2010 et jusqu’à présent. La Banque centrale a motivé sa décision par le fait que l’énergie électrique et les aliments de plus en plus chers ont fait grimper le taux annuel d’inflation en septembre à près de 16% au-delà du niveau prévu. Une légère baisse des prix s’est produite uniquement dans le cas des carburants, sur le fond de la baisse de la cotation du pétrole, affirme encore la Banque centrale roumaine qui s’attend en ces derniers mois à une relative stagnation de l’activité économique. Récemment, la Banque centrale européenne et la réserve fédérale américaine ont décidé de majorer les taux directeurs dans une tentative de tempérer l’inflation.

    Climat – Poursuite mardi à Charm-El-Cheik en Egypte de la conférence consacrée aux changements climatiques. Les leaders du monde sont en train de renforcer leurs engagements de lutter contre le réchauffement climatique et d’accorder du soutien financier aux pays pauvres qui en souffrent le plus. Présent à la conférence, le président roumain, Klaus Iohannis, a affirmé que Bucarest appuyait le rôle de leader assumé par l’UE en ce qui concerne les efforts de limiter ces changements climatiques et l’engagement commun de réduire les émissions nettes de gaz à effet de serre. Selon un rapport réalisé sur demande de la COP et publié ce mardi, les pays du sud auront besoin de plus de 2000 milliards de dollars par an, d’ici 2030, pour financer leurs actions climatiques. Près de la moitié de ces fonds devra provenir des investisseurs étrangers.

    Energie – Vote final ce mardi au Parlement de Roumanie au sujet de deux lois qui visent le secteur énergétique. La Chambre des Députés a été chambre décisionnelle dans l’adoption du plan d’élimination progressive du charbon du mix énergétique national jusqu’en 2023, un des repères du Plan national de relance et de résilience. Les débats ont été acharnés, mais tous les amendements de l’opposition ont été rejetés. Les députés ont également adopté le projet visant la vente à la société Nuclearelectrica du stock historique de concentré d’uranium constitué durant la période 2009 – 201. Les mesures contribuent tant au fonctionnement dans des conditions normales de la centrale nucléaire de Cernavoda qu’à la diminution des efforts financiers de l’Etat d’assurer la sécurité et les conditions de préservation du stock de concentrés techniques d’uranium. Depuis l’année dernière, l’administration du stock, la Compagnie nationale d’uranium fait l’objet d’une procédure de liquidation judiciaire et la dernière exploitation d’uranium de Roumanie a été fermée.

    Croatie – La Croatie et la Roumanie sont assez similaires sur le plan politique et national, a déclaré aujourd’hui le président du Parlement croate, Gordan Jandroković. Dans le discours prononcé devant le législatif de Bucarest, le dignitaire a souligné que les deux Etats visent une intégration complète dans l’Union européenne par l’adhésion à l’espace de libre circulation Schengen et l’obtention du statut de membre de l’Organisation de coopération et de développement économique. Pour sa part, le président de la Chambre des Députés, Marcel Ciolacu a affirmé que les deux Etats se soutenaient réciproquement tant au niveau européen que sur le plan bilatéral. En visite officielle en Roumanie, Gordan Jandrokovic a rencontré la présidente par intérim du Sénat, Alina Gorghiu. Le premier ministre roumain Nicolae Ciucă et le président du Parlement Croate ont également analysé le potentiel de la coopération bilatérale entre les deux Etats a ont réaffirmé l’engagement commun de rester du côte de l’Ukraine et de soutenir la République de Moldova. Selon le bureau central d’Etat de Zagreb, 6 000 ethniques croates habitent en Roumanie alors que 5 408 Roumains se sont déclarés croates au recensement de 2011.

    Avions – Des avions de combat F 16 des Forces aériennes roumaines ont effectué aujourd’hui des missions d’entrainement à base altitude dans le sud-est de la Roumanie. Les Forces aériennes roumaines précisent que ces activités étaient planifiées une année d’avance et se déroulent conformément aux règlements aéronautiques en vigueur. Les vols visent à faire augmenter le niveau d’entrainement et le maintien de la capacité d’action des Forces aériennes roumaines. L’Etat major souligne qu’il est constamment préoccupé par la diminution de l’impact de telles activités sur les communautés locales, cherchant en même temps à réaliser les objectifs de formation des pilotes.

  • Le renforcement du flanc Est de l’OTAN se poursuit

    Le renforcement du flanc Est de l’OTAN se poursuit

    Dimanche soir,
    deux convois avec des équipements militaires français sont entrés en
    Roumanie : le premier est composé de
    blindés légers de combat d’infanterie et le second de blindés lourds de
    combat d’infanterie. Ils compléteront les moyens techniques du groupement
    tactique de l’OTAN déployé à Cincu, dans le centre de la Roumanie, où 750
    militaires français sont actifs. Le colonel Alexandre de Féligonde, le nouveau
    commandant du bataillon français opérant en Roumanie, a expliqué pour Radio Roumanie
    que le passage à l’équipement lourd s’est fait dans le contexte de l’escalade
    du conflit déclenché par la Russie il y a 8 mois. Le colonel Alexandre de
    Féligonde a déclaré que « au
    début du conflit, on a décidé d’envoyer des blindés légers, mais la France,
    avec l’OTAN, a pris ensuite une posture différente dans cette partie de
    l’Europe. Maintenant on a décidé de déployer un bataillon lourd. On passera
    d’un équipement léger à un équipement lourd. Nous sommes ici pour une formation
    conjointe avec les militaires roumains et avec ceux de la compagnie des
    Pays-Bas qui font partie du bataillon français. La formation aura lieu à la
    fois à Cincu et dans d’autres parties de la Roumanie.
    »


    Le convoi a été
    accueilli par le colonel Tiberiu Cojocaru du commandement multinational de la
    division sud-est. Tiberiu Cojocaru a expliqué que « le
    premier convoi fait partie de la troisième rotation du groupement tactique de
    l’OTAN, déployé en Roumanie, sur la base d’entraînement conjointe. Nous
    attendons avec grand intérêt la formation des militaires français, ainsi que celle
    des militaires roumains, à Cincu et sur d’autres bases du pays, afin de renforcer
    la cohésion alliée et d’assurer la sécurité des territoires de tous les pays
    membres de l’OTAN. »



    Le Groupement tactique
    de présence avancée (BGFP) de l’OTAN a été établi en Roumanie en mai grâce à la
    transformation des éléments multinationaux alliés au sein de la Force de
    réaction de l’OTAN déployée dans le pays. La France a pris le rôle de nation
    cadre. Ainsi, le bataillon français déployé en Roumanie, considéré comme le fer
    de lance de la Force de Réaction rapide de l’OTAN, dirige ce groupe tactique
    qui englobe, par rotation, des forces belges et néerlandaises.


    L’Espagne
    contribuera aussi à la consolidation du flanc oriental de l’OTAN dans le
    contexte de la guerre en Ukraine. Madrid a annoncé envoyer des avions de combat
    F-18 et Eurofighter en Roumanie et en Bulgarie. Selon le correspondant Radio
    Roumanie à Madrid, les avions arriveront à la base militaire de Feteşti
    (sud-est de la Roumanie) le 1er décembre et y resteront jusqu’au 31 mars
    prochain. Ils auront pour mission de patrouiller l’espace aérien de la zone et
    ils participeront également à des actions de formation. C’est la réponse de
    l’Espagne à la demande des Alliés d’avoir une contribution plus grande à la
    capacité de réponse et de prévention de l’OTAN, déclare le ministère espagnol
    de la Défense. L’Espagne a déjà installé un grand radar de surface en Dobroudja.
    (trad. Andra Juganaru)





  • L’actualité des transports aériens

    L’actualité des transports aériens

    La demande de billets avions low-cost a considérablement augmenté en Roumanie ces derniers jours et c’est pourquoi nous avons décidé de déployer cinq avions supplémentaires à notre base d’opérations de Bucarest qui comptera au total 17 appareils, ont déclaré des responsables de Wizz Air. La même compagnie aérienne lancera aussi trois nouvelles liaisons aériennes à partir du 2 décembre qui relieront Bucarest à Prague, Athènes et Larnaca. La fréquence des vols sur les routes internes sera également augmentée pour ajouter au marché quelque 2,6 millions de sièges et créer 250 emplois.

    La compagnie a déjà augmenté la fréquence des vols sur 28 liaisons aériennes depuis Bucarest vers des destinations très convoitées en Europe et a décidé de prolonger les vols reliant la ville de Bacau dans le nord-est de la Roumanie à celle de Liverpool pour la saison d’hiver 2022 – 2023. Ce qui plus est Wizz Air a annoncé son intention de majorer la fréquence des vols depuis les villes roumaines de Bacau, Cluj (centre-ouest), Iași (nord-est) et Sibiu (centre).

    Mais ce n’est pas par hasard que Wizz Air lance une véritable offensive sur le marché roumain du transport aérien low-cost. Confrontée à de graves problèmes financiers, Blue Air a ajourné pour une deuxième fois la reprise des vols prévue pour le 10 octobre. La compagnie aérienne roumaine low-cost affirmé dérouler des négociations avec des investisseurs potentiels, des créanciers et le gouvernement de Bucarest pour restructurer son capital et recommencer ses opérations. Suite à la suspension des vols du 6 septembre au 9 octobre 2022, le nombre total de voyageurs touchés s’est élevé à 230 000. L’Etat s’est immédiatement impliqué pour rapatrier avec des avions de la compagnie aérienne nationale TAROM de nombreux voyageurs immobilisés sur différents aéroports à l’étranger. Ce fut le 6 septembre de Blue Air a annoncé, pour la première fois de suspendre tous ces vols prévus jusqu’au 12 septembre, à cause du gel de ses comptes bancaires. Cette mesure avait été décidée par l’Administration du fonds de l’environnement à cause d’une série de dettes historiques qu’elle souhaitait récupérer auprès de Blue Air. Cette mesure a été suspendue le lendemain même lorsque les autorités roumaines ont décidé aussi d’un rééchelonnement sur 12 mois du remboursement de la dette. Et pourtant l’opérateur aérien low-cost a annoncé de relancer les vols le 10 octobre, précisant qu’il ne disposait pas des fonds nécessaire pour payer le carburant des avions et les autres couts opérationnels.

    Par ailleurs, AirConnect, la compagnie aérienne régionale avec laquelle Blue Air avait conclu un partenariat de partage de code afin d’offrir des options de voyage élargies au public, tant dans le cas des vols internes que régionaux a annoncé qu’elle avait remis au 26 mars 2023 le début des vols réguliers à cause des retards enregistrés dans la livraison de son deuxième avion.

  • Nouveau trou d’air pour Blue Air.

    Nouveau trou d’air pour Blue Air.

    La sanction s’élève à plus de deux millions d’euros est elle a été appliquée pour tous les vols annulés après le 15 juin, mais aussi pour ceux annulés après le 6 septembre. Les autorités ont constaté que le comportement de Blue Air a touché plus de 150 000 consommateurs de 23 Etats membres de l’UE. Au total, la valeur des préjudices aux voyageurs dépasse les 19,5 millions d’euros et ils comptent seulement pour la valeur des billets d’avion achetés. En réalité, ce préjudice est de beaucoup supérieur. Parallèlement, seulement 1% des voyageurs dont les vols ont été annulés se sont vus rembourser le cout du billet. Dans ce contexte, l’Autorité nationale de protection du consommateur a décidé d’appliquer deux nouvelles amendes : l’une de deux millions d’euros et l’autre de 40 000 euros pour des infractions répétées.

    Au mois de juillet, Blue Air se voyait infliger une amende de 2 millions d’euros de la part de la même institution après l’annulation d’onze vols de 2021 à 2022, pour lesquels la compagnie avait encaissé quelque 13 millions et demi d’euros. Blue Air a suspendu ses vols le 6 septembre, justifiant cette décision par le fait que le Ministère de l’Environnement avait bloqué tous ces comptes à cause d’une dette plus vieille. Même si les comptes ont été débloqués le lendemain et les autorités ont accepté un remboursement échelonné sur une année de la dette, Blue Air n’a pas pu recommencer son activité. Fin septembre, la compagnie annonçait qu’à cause de ses difficultés financière, il lui était impossible de reprendre les opérations le 10 octobre, comme stipulent ses engagements. Selon un communiqué de Blue Air, la compagnie aérienne roumaine portait des négociations avec des investisseurs potentiels, des créanciers et le gouvernement afin de restructurer son capital et redémarrer les opérations aériennes.

    Après l’interruption des vols, l’Exécutif de Bucarest a alloué 1 million d’euros du fonds de réserve pour rapatrier les Roumains immobilisés sur des aéroports étrangers, à l’aide de la compagnie aérienne Tarom. Mais c’est toujours Blue Air qui doit rembourser tout cet argent. Les dettes totales de l’opérateur aérien roumain étaient estimées à plus de 230 millions d’euros. Blue Air a été fondée en 2004 pour connaitre un développement spectaculaire dans les années 2000 et 2010. Mais les ennuis financiers s’enchainent depuis plusieurs années, après la condamnation de son patron à une peine de prison ferme pour corruption. En 2020, en pleine pandémie de Covid 19, la compagnie recevait un prêt garanti par l’Etat de plus de 60 millions d’euros.

    Officiellement, jusqu’en juin 2023, Blue Air fait l’objet d’une procédure appelée « Concordat préventif » et qui est censée lui permettre de proposer aux créanciers un plan de redressement et de remboursement des dettes. En Roumanie, nombre de ceux ayant demandé un remboursement de l’argent payé pour des billets n’ont rien reçu jusqu’ici. Très peu d’entre eux ont attaqué en Justice la compagnie aérienne pour se voir rembourser l’argent payé et un certain taux d’intérêt. Autant de turbulences qui ont fini par clouer au sol les avions de Blue Air. (trad. Alex Diaconescu)

  • 10.09.2022 (mise à jour)

    10.09.2022 (mise à jour)

    Avions – La compagnie de
    Transport aérien roumain, TAROM, a prévu samedi deux nouvelles courses
    spéciales à destination de Grèce pour permettre aux voyageurs BlueAir de
    rentrer en Roumanie après que l’opérateur low-cost a annoncé ne plus avoir des
    ressources financières pour payer le carburant. Les deux courses d’aujourd’hui
    s’ajoutent aux quatre vols spéciaux opérés déjà par TAROM en Israël, Grèce,
    Chypre et Espagne pour rapatrier les milliers des Roumains bloqués sur les
    aéroports internationaux suite à la décision de BlueAir. Même si les autorités
    roumaines ont débloqué les comptes de la compagnie, endettée à hauteur de 50 %
    de son chiffre d’affaires, celle-ci a annoncé reprendre ses courses seulement à
    partir du 10 octobre. Le ministre des Transports, Sorin Grindeanu, a recommandé
    aux clients BlueAir de trouver des alternatives pour rentrer en Roumanie. TAROM
    ne peut pas effectuer à elle toute seule toutes les courses annulées, a fait
    savoir le ministre. En 2020, en pleine période de pandémie, l’Etat a accordé à
    Blue Air un prêt avec des garanties de l’État de plus de 60 millions d’euros.
    Cet été, la compagnie a écopé d’une amende record de 2 millions d’euros de la
    part de l’Autorité nationale pour la protection des consommateurs après avoir
    annulé plus de 11 milles vols entre 2021 et 2022, d’un montant total de plus de
    66,5 millions de lei, soit 13,7 millions d’euros. A l’heure où l’on parle, Blue
    Air a cumulé 230 millions d’euros de dettes.





    XXX – La Roumanie, la Grèce, la Pologne et la
    Lituanie demandent à la Commission européenne d’assouplir ses règles
    budgétaires afin de prendre en compte la nécessité de dépenses de Défense
    supplémentaires à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, selon un
    document commun consulté par Reuters.Le document demande que la Commission
    considère les urgences du moment en matière de Défense avant d’engager toute
    procédure disciplinaire par rapport aux règles de Maastricht (déficit public
    inférieur à 3% du PIB, dette publique inférieure à 60% du PIB). Par ailleurs,
    dans un rapport publié par la Banque mondiale, le Gouvernement ukrainien et la
    CE montrent que la reconstruction de l’Ukraine post invasion russe pourrait
    coûter presque 350 milliards de dollars. Une somme qui augmentera tant que la
    guerre continuera.












    Réfugiés – Une centaine de
    milliers de personnes dont 10800 citoyens ukrainiens est entrée vendredi, en
    Roumanie, selon les données fournies par la Police roumaine aux Frontières. Le
    nombre de réfugiés d’Ukraine enregistrés hier a été de 2,3% inférieur à celui
    rapporté la veille. Depuis le 10 février, soit deux semaines avant le début du
    conflit dans leur pays et jusqu’à présent, plus de 2,2 millions Ukrainiens sont
    arrivés en Roumanie, la plupart juste pour la transiter.

    AUTO – La production d’automobiles de Roumanie a connu
    une hausse de presque 25% en juillet et août, par rapport à la même période de
    l’année dernière. Selon l’Association des constructeurs automobiles, plus de
    61.000 voitures ont été assemblées dans les usines Ford, de Craiova et
    Dacia-Renault, de Mioveni. Durant les 8 premiers mois de l’année en cours, plus
    de 330.000 automobiles sont entrés sur le marché, de 15% de plus par rapport à
    la même période de 2021. Sur ce total, plus de 199.000 étaient des Dacia et
    presque 131.000 des voitures Ford.




























    Tennis – Les
    joueuses roumaines de tennis, Sorana Cîrstea et Irina Begu, 37ème et
    respectivement, 42ème dans la hiérarchie mondiale, sont présentes au tableau de
    la première édition du tournoi Ţiriac Foundation Trophy, qui se déroule du 10
    au 18 septembre, à Bucarest. Les places que les deux Roumaines occupent au
    classement WTA les rendent favorites de la compétition de Bucarest. Dans la
    première manche du tournoi, Sorana Cîrstea jouera contre Simone Waltert de
    Suisse, tandis qu’Irina Begu rencontrera la Brésilienne Laura Pigossi. Ţiriac
    Foundation Trophy est un tournoi WTA 125 organisé par la Fédération roumaine de
    tennis et soutenu par la Fondation Tiriac, avec le soutien du Ministère du
    Sport. 32 joueuses sont inscrites dans le concours de simples dames et 8 paires
    dans celui de double dames. Ţiriac Foundation Trophy est le premier tournoi WTA
    de tennis accueilli par Bucarest ces trois dernières années.






    Météo – Les météorologues annoncent pour dimanche une
    hausse des températures dans le sud et le sud-est de la Roumanie. Dans le reste
    du territoire, le ciel sera plutôt couvert et des phénomènes orageux auront
    lieu dans le nord-ouest, le nord, le centre et à la montagne. Les températures
    maximales iront dimanche de 18 à 29 degrés. A Bucarest, nous aurons 28 degrés.





  • De nouvelles destinations aériennes

    De nouvelles destinations aériennes

    La compagnie aérienne low-cost, Wizz Air, continue de multiplier ses
    opérations à partir de ses bases en Roumanie. Le transporteur alloue un nouvel
    avion à la base de Iasi et annonce des vols vers Bâle, Memmingen et Copenhague
    ! Depuis la base de Bucarest Wizz Air lancera le 10 janvier 2023, deux
    nouvelles routes vers l’Arabie Saoudite. L’une pour Ryad, avec des vols tous
    les lundis et les jeudis, en hiver et tous les lundis et les vendredis, en été
    et l’autre pour Jeddah, avec des courses les mardis et les samedis. Ces
    nouveaux parcours ont été décidés par le Ministère des Investissements de
    l’Arabie Saoudite, en coopération avec le Ministère saoudien du Tourisme.


    Et puisqu’on parle de nouvelles routes, il convient de préciser que six
    nouveaux parcours seront bientôt mis en place sur l’Aéroport International de
    Sibiu, grâce à une aide publique de plus de 2,2 millions d’euros, en vigueur
    jusqu’en décembre 2025. Il s’agit donc d’un financement maximal de 370.000
    euros par route, pour une période de trois ans, précise le Conseil
    départemental de Sibiu. Les six nouvelles destinations s’ajouteront aux 18
    destinations européennes directes déjà en place, à Sibiu.


    Bonne nouvelle pour l’aéroport international de Baia Mare qui se verra
    multiplier les opérations en octobre quand la nouvelle compagnie aérienne
    roumaine, Fly Lili lancera deux vols vers Munich et vers Rome. Les courses
    seront hebdomadaires et elles seront possibles grâce à une aide publique de
    740.000 euros, suite à la signature d’un contrat entre l’Aéroport de Baia Mare
    et le transporteur aérien. Les officiels de Fly Lili affirment souhaiter garer
    un de leurs avions sur la base aérienne de Maramures.


    Enfin, le Conseil départemental de la ville d’Arad a résilié son contrat
    avec la compagnie aérienne roumaine, Blue Air. Celle-ci s’engageait à effectuer
    14 vols par semaine, vers quatre destinations, grâce à 600.000 euros d’aide
    versée par l’Etat, avec le feu vert de la Commission européenne. Les
    conseillers locaux ont décidé de supprimer le contrat, en précisant que du
    point de vue du Conseil de la Concurrence, la compagnie aérienne n’a pas le
    droit de se voir verser une aide financière de la part de l’Administration
    départementale. Cela faisait plusieurs années que l’Aéroport d’Arad n’opérait
    plus de courses régulières, juste des vols charter durant la saison estivale.





  • 15/04/2022 (mise à jour)

    15/04/2022 (mise à jour)

    Loi — Le projet de modification de la Loi dite « offshore », qui fixe les conditions d’exploitation des gisements de pétrole et de gaz en mer Noire, a été soumis au parlement, a annoncé le premier ministre roumain, Nicolae Ciucă. Le projet prévoit que 60 % du bénéfice obtenu suite à l’exploitation du gaz revienne à l’Etat, et 40 % aux investisseurs. L’Etat et les entreprises de Roumanie pourront acheter prioritairement le gaz exploité, et le surplus sera exporté. Le document règlemente aussi le régime fiscal des périmètres sur terre, à plus de 3 000 m de profondeur, découverts dans les départements de Buzău et de Brăila (est et sud-est). « Une fois cette loi entrée en vigueur, la stabilité et la prédictibilité législative seront assurées pour les investisseurs, et les investissements offshore et sur terre seront débloqués », a déclaré M Ciucă. Le chef du cabinet de Bucarest a indiqué que l’exploitation dans le périmètre Neptun Deep commencerait fin 2026, début 2027 au plus tôt, alors que celle au département de Buzău, début 2024. Parmi les effets de cette loi, le chef du gouvernement roumain a mentionné l’assurance de l’indépendance énergétique et l’accès à du gaz moins cher pour les citoyens roumains.



    BTP — Le gouvernement de Bucarest a approuvé jeudi un décret d’urgence visant à soutenir le secteur du BTP. Les mesures qui y figurent sont censées compenser la hausse des prix des matériaux de construction et de la main d’œuvre. Pour sa part, le ministre du Développement, Cseke Attila, précise que l’Etat roumain se propose d’allouer 1,77 milliards de lei, pour éviter le risque que certains contrats soient bloqués ou que certains entrepreneurs fassent faillite.



    OTAN — 180 militaires portugais, déployés dans le cadre des mesures de l’OTAN pour renforcer le flanc est, sont arrivés vendredi en Roumanie. Ils y ont été accueillis par le chef de l’Etat major de la Défense, le général Daniel Petrescu. Le détachement sera intégré aux structures nationales et de l’Alliance, afin d’accroître la capacité de réaction, l’interopérabilité, et non dernièrement pour souligner la solidarité alliée. La nouvelle normalité, c’est la présence de troupes alliées en Roumanie. Les mesures adoptées sont éminemment défensives, adaptées à la situation sécuritaire de notre zone de responsabilité, a précisé le général. Le détachement portugais sera formé de 220 hommes au total, mais aussi de technique militaire, de matériel et d’équipement qui arriveront en Roumanie les prochains jours.



    MiG-21 Lancer — Les vols avec des avions MiG-21 Lancer dont sont équipées les Forces aériennes roumaines ont été suspendus à partir de ce vendredi. Cette décision a été prise étant donné la fréquence très élevée des événements et accidents d’exploitation de ces aéronefs. Le ministre de la Défense, Vasile Dîncu, a déclaré que les MiG resteraient dans les hangars et que les pilotes seraient réaffectés sur des F-16 ou à d’autres missions. Il a assuré que cette décision n’affectait pas la capacité de défense antiaérienne de la Roumanie en ce moment, parce qu’elle dispose d’une escadrille de F-16. Un puissant détachement de police aérienne multinational de 22 aéronefs opérés par les forces de l’OTAN se trouve aussi en Roumanie.



    Réfugiés — Environ 10 000 réfugiés ukrainiens sont entrés en Roumanie ces dernières 24 heures, a fait savoir vendredi l’Inspection générale de la Police aux frontières roumaine. Depuis le déclenchement du conflit en Ukraine, plus de 714 000 Ukrainiens sont entrés sur le territoire de la Romanie. Environ 80 000 d’entre eux, dont 30 000 enfants, y sont restés. Parmi eux, plus de 4 000 ont demandé l’asile.



    Colectiv — La Cour d’Appel de Bucarest a reporté une nouvelle fois le prononcé de l’arrêt définitif dans le dossier de l’incendie qui a eu lieu dans la discothèque Colectiv de Bucarest il y a 7 ans, lorsque 64 personnes ont perdu la vie et près de 200 autres ont été blessées. Le procès a pris fin en décembre dernier, et depuis lors les juges ont reporté le prononcé de l’arrêt à plusieurs reprises. En première instance, le maire du 4e arrondissement de la capitale, Cristian Popescu Piedone, et les 3 patrons du club et les gérants de la société fournissant des services pyrotechniques et autres mis en examen avaient écopé de peines de prison ferme allant de 4 à 13 ans. S’y ajoutent des dédommagements se chiffrant à quelques dizaines de millions d’euros, à payer entre autres par la Mairie du secteur où se trouvait la discothèque et par l’Inspection pour les situations d’urgence de Bucarest et du département d’Ilfov.



    Cannes — Les réalisateurs Cristian Mungiu et Alexandru Belc représenteront la Roumanie à la 75e édition du Festival de Cannes, du 17 au 28 mai. Cristian Mungiu propose cette fois-ci le film « R.M.N », une coproduction française, roumaine et belge, pour la compétition officielle pour le trophée Palme d’Or si convoité. Pour sa part, Alexandru Belc participe avec le film « Métronome » dans la section Un certain regard. Pour rappel, Cristian Mungiu est déjà un habituel du Festival de Cannes. Il y a décroché la Palme d’Or en 2007 pour son film « 4 mois, 3 semaines et 2 jours ». Puis, en 2012, son film « Au-delà des collines » a été récompensé du prix du meilleur scénario et en 2016, le long-métrage « Baccalauréat » a reçu le prix de la meilleure réalisation. Par ailleurs, « Métronome » est le film de début d’Alexandru Belc. 18 pellicules sont en lice pour la palme d’Or et 15 figurent dans la section Un certain regard. La sélection officielle a été réalisée parmi 2 200 films inscrits.



    Tennis — La Pologne a dépassé l’équipe féminine de tennis de la Roumanie 2-0, dans les qualifications pour la compétition Billie Jean King Cup. Magda Linette a vaincu Irina Begu et Mihaela Buzărnescu a perdu devant la n° 1 mondiale Iga Swiatek. Samedi, Irina Begu jouera contre Iga Swiatek, alors que Mihaela Buzarnescu affrontera Magda Linette, et aussi le match de double Magdalena Frech/Alicja Rosolska – Andreea Mitu/Andreea Prisăcariu. Pour sa part, la meilleure joueuse de tennis roumaine, Simona Halep, n’est pas disponible pour cette compétition, mais il en va de même pour Monica Niculescu, Raluca Olaru, Gabriela Ruse et Jaqueline Cristian. Dans les matchs directs contre la Roumanie, la Pologne arrive en tête avec un score de 4-2.



  • 29.03.2022

    29.03.2022

    Iohannis – Le président roumain, Klaus Iohannis, s’est entretenu ce mardi par téléphone avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, sur la situation critique en Ukraine voisine. « La Roumanie continuera à soigner tout citoyen d’Ukraine qui arrive sur son territoire », a tweeté le président roumain. Il a ajouté que plus de 125 camions transportant des aides humanitaires, ambulances et camions de pompiers offerts par des pays de l’UE et par la Roumanie sont arrivés en Ukraine par le biais du centre logistique humanitaire de Suceava, dans le nord-est. Les présidents Iohannis et Zelensky s’étaient entretenus par téléphone aussi le 24 février et le 13 mars. Le chef de l’Etat roumain a assuré son homologue ukrainien de tout l’appui de la Roumanie, tant au niveau bilatéral que dans le cadre de l’UE.

    Ukraine – Un nouveau round de négociations sur la fin de la guerre a commencé aujourd’hui à Istanbul, en Turquie après plusieurs autres rounds de négociation au Belarus et enligne. Les autorités de Kiev affirment que leurs objectifs dans le cadre des négociations sont le retrait des troupes russes du territoire ukrainien et l’obtention de garanties de sécurité. Pour sa part, Moscou demande à Kiev de renoncer à l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, de reconnaitre l’indépendance des régions séparatistes Donetsk et Lougansk dans l’est et de reconnaitre l’appartenance de la Crimée à la Russie, suite à son annexion en 2014. Sur le terrain, les troupes russes ont continué à bombarder les régions autour de la capitale Kiev, mais les forces ukrainiennes ont résisté aux attaques russes. Les bombardements les plus intenses ont visé la région d’Irpin, dans le nord-ouest, où les forces ukrainiennes déclarent avoir repris à 100% le contrôle. La ville de Marioupol, dans le sud, est au bord d’une catastrophe humanitaire et devrait être évacué complétement, selon le maire Vadim Boicenko. Aux dires de celui-ci quelque 160 000 civils sont bloqués dans la ville sans électricité, aliments, médicaments et eau potable. La Croix rouge a demandé à la Russie et à l’Ukraine d’assurer un couloir humanitaire.

    Réfugiés
    Les ministres européens de l’Intérieur ont approuvé lundi un plan visant une
    meilleure coordination dans le cas des réfugiés de guerre ukrainiens. La
    commissaire européenne aux affaires intérieures, Ylva Johansson, a annoncé que
    jusqu’ici 3,8 millions d’Ukrainiens ont quitté le pays, dont notamment des
    femmes, des enfants et des personnes âgées. Les Etats membres ont demandé à la
    Commission des fonds supplémentaires pour gérer le problème des réfugiés et
    l’exécutif européen a annoncé déjà son intention d’élaborer une aide
    supplémentaire. Les ministres de l’intérieur de l’UE ont décidé de lancer une
    plateforme européenne pour enregistrer les réfugiés qui arrivent dans les Etats
    membres et déposent des demandes de protection temporaire. Ce qui plus est, les
    responsables européens ont décidé d’un règlement commun visant l’accueil et
    l’appui des enfants, y compris des mineurs non-accompagnés, ainsi que d’un plan
    contre la traite des personnes. Dans ce contexte, la Roumanie poursuit ses
    actions visant à appuyer les réfugiés ukrainiens et les autorités de Kiev.
    Depuis le début de la guerre, plus de 570 mille citoyens ukrainiens sont entrés
    en Roumanie, dont la vaste majorité a seulement transité notre pays.
    Quelque 4 300 réfugiés ont déposé des
    demandes d’asile en Roumanie.

    Commissaire – Le premier ministre roumain, Nicolae Ciucă, rencontre ce mardi à Bucarest le commissaire européen à l’Economie, Paolo Gentiloni, pour discuter des mesures temporaires de crise récemment adoptées par la Commission européenne, des mesures dont la Roumanie s’est servie depuis de déclenchement de la guerre en Ukraine voisine. Lundi, le commissaire s’était entretenu avec le ministre roumain des Finances, Adrian Câciu, sur la gestion du flux de réfugiés ukrainiens et sur les décisions économiques que Bucarest se prose de prendre en cas de problèmes concernant les chaînes d’approvisionnement. En visite à Bucarest, Paolo Gentiloni a dit que l’UE envisageait de prendre des mesures censées lutter contre l’inflation et contre les effets économiques du conflit en Ukraine. « En Europe, il n’y a pas de risque concernant la sécurité alimentaire, ni l’approvisionnement en aliments » , a-t-il assuré. Lundi encore, le responsable européen a été reçu par le chef de l’Etat roumain Klaus Iohannis, qui lui a demandé de la flexibilité en ce qui concerne les ressources communautaires financières que la Roumanie n’a pas utilisées entre 2014 et 2020, pour pouvoir s’en servir maintenant afin de gérer cette crise des réfugiés.

    Avions – En visite à la base aérienne 57 de Mihail Kogalniceanu (sud-est), le ministre italien de la Défense, Lorenzo Guerini a déclaré lundi que la présence maritime italienne serait renforcée dans la région de la mer Noire. « Cette contribution témoigne de la solidarité entre l’Italie et la Roumanie, mais aussi entre les pays membres de l’OTAN, en réponse à l’agression militaire russe en Ukraine », a précisé le ministre. A présent, 8 avions italiens participent aux missions de police du ciel renforcée sur le flanc oriental de l’Alliance. Par ailleurs, lors de sa visite, le responsable italien s’est aussi entretenu avec le ministre roumain de la Défense, Vasile Dîncu. « La décision de supplémenter le nombre d’aéronefs pour la police de l’air renforcée est une preuve claire de l’engagement de l’Italie au sein de l’OTAN », a précisé le responsable roumain.

    Washington – La majoration du budget de la défense de la Roumanie à 2,5% du PIB, le besoin d’introduire des sanctions plus dures contre la Russie et l’état des projets visant la sécurité énergétique de la Roumanie ont été les thèmes évoquées par le président du Sénat, Florin Cîtu lors d’une rencontre avec le leader des républicains de la Chambre des Représentants des Etats Unis, Kevin McCarthy. Le responsable roumain et une délégation de parlementaires roumains font une visite à Washington, jusqu’au 30 mars. Il doit rencontrer des représentants du législatif américain, du milieu des affaires et de la communauté roumaine de la région.

    Covid – 4 276 nouveaux cas de Covid 19 ont été confirmés en 24 heures en Roumanie, ont annoncé mardi les autorités de Bucarest. C’est une hausse de 2 325 cas par rapport à lundi. Un peu plus de 2 700 malades de covid sont actuellement soignés dans les hôpitaux roumains, dont 400 en réanimation. 45 décès ont également été rapportés, dont un antérieur à cet intervalle. Le ministre de la Santé, Alexandru Rafila, a affirmé qu’un retour à la normale dans les hôpitaux qui soignent des malades de covid 19 devrait se réaliser progressivement jusqu’au 30 septembre.

    Météo – Il fait beau en Roumanie, où les températures sont particulièrement élevées. Le ciel est variable, couvert sur le sud et sur le nord en soirée. Les températures vont de 15 à 23 degrés. 17 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • Ukraine, dernières évolutions

    Ukraine, dernières évolutions

    Ukraine – Jeudi, les négociations entre
    les ministresrusse et ukrainien,
    Sergueï Lavrov et Dmitro Kuleba, sous la médiation de la Turquie, à Antalya, ne
    se sont soldées par aucun progrès en matière de cessez-le-feu. Seule la
    promesse de poursuivre les efforts humanitaires d’évacuation des civils a été
    évoquée, sans aucun engagement germe côté russe. Dmitro Kuleba a ajouté que la
    continuation des discussions dans ce format avait été décidée. A son tour,
    Lavrov a continué d’accuser l’Ukraine de détenir des armes biologiques et
    chimiques qu’elle souhaiterait utiliser et que ce pays est manipulé par
    l’Occident.

    Sur le terrain, les sirènes de raid aérien ont retenti de nouveau,
    ce matin, dans la capitale de l’Ukraine, qui entre dans la troisième semaine de
    guerre. Le président Volodymyr Zelenski a accusé la Russie de crimes de guerre.
    Moscou a accepté une nouvelle trêve de 12 heures afin de permettre aux civils
    de quitter six des zones les plus touchées, mais les autorités ukrainiennes
    affirment que le pilonnage russe incessant a empêché certains habitants de
    fuir.


    Avions – Le ministère de la Défense de Bucarest rejette comme totalement
    fausses les hypothèses du porte-parole du ministère russe de la Défense selon
    lesquelles des avions de combat ukrainiens auraient été transférés en Roumanie.
    Le ministère de la Défense mentionne dans un communiqué qu’il n’y a pas
    d’avions militaires ukrainiens sur le territoire roumain. Selon le document,
    Moscou tente de spéculer sur l’exemple lié à l’avion ukrainien Sukhoï 27, qui,
    le premier jour de l’invasion russe, a demandé un atterrissage d’urgence en Roumanie ou sur la situation des 14
    hélicoptères civils ukrainiens arrivés à Ghimbav, dans le centre du pays, pour
    des opérations de maintenance prévues par les contrats en vigueur.


  • Ukraine, dernières évolutions

    Ukraine, dernières évolutions

    Ukraine – conflit – Les
    forces russes poursuivent les bombardements sur plusieurs villes ukrainiennes.
    A Irpine, près de Kiev, des tirs russes ont frappé un pont sous lequel des
    réfugiés s’étaient mis à l’abri, plusieurs personnes perdant la vie. A Mariupol,
    ville encerclée par l’armée russe, deux tentatives d’ouvrir des couloirs
    humanitaires ont échoué, les parties s’accusant l’une l’autre du non-respect du
    cessez-le-feu. Odessa, le plus grand port de l’Ukraine, craint toujours une
    attaque russe. De son côté, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky a
    condamné les attaques russes contre les civils, affirmant que les bombardements
    d’artillerie et les attaques de missiles sur les civils ne seraient jamais
    oubliés. Les forces terrestres ukrainiennes affirment avoir causé des pertes de
    11 000 soldats dans les rangs de l’armée russe et des quantités importantes
    d’équipements, dont 300 chars et un milliers de blindés. A son tour, l’armée
    russe a accepté de cesser le feu et d’ouvrir ce lundi plusieurs couloirs
    humanitaires pour évacuer la population. Toutefois, Kiev refuse les couloirs
    humanitaires vers le Bélarus et la Russie proposés par Moscou, annonce l’AFP.


    Ukraine – diplomatie – Les
    efforts diplomatiques de négocier la fin de cette guerre se sont poursuivis. Le
    président français, Emmanuel Macron, s’est entretenu à nouveau par
    téléphone avec le président russe Vladimir Poutine, qui s’est dit décidé
    d’atteindre ses objectifs en Ukraine à tout prix, soit « par la
    négociation, soit par la guerre », selon l’AFP. Le Pape François a fait
    dimanche un appel pour que la guerre en Ukraine s’arrête et pour que « de
    vrais couloirs humanitaires » soient créés pour faciliter l’arrivée de l’assistance
    humanitaire à ceux qui en ont besoin. De même, aux côtés des leaders du monde
    entier, le président turc Recep Tayyip Erdogan a demandé à son homologue russe
    d’arrêter les combats en Ukraine, de permettre la création de couloirs
    humanitaires et de signer un accord de paix.


    Ukraine – réactions – Entre
    temps, plus d’un million et demi de personnes ont fui l’Ukraine depuis le début
    de l’invasion russe, le 24 février dernier, a fait savoir l’ONU. Il s’agit de
    la crise des réfugiés avec la croissance la plus rapide en Europe, après la
    Seconde guerre mondiale. Dans les grandes villes à travers l’Europe et les
    Etats-Unis, de nouvelles manifestations de protestation contre cette guerre ont
    eu lieu, tout comme dans une soixantaine de villes de Russie. Ici, quelques
    milliers de manifestants ont été arrêtés par la police russe.






    Ukraine – Bucarest – Les menaces
    de la Russie concernant la possibilité que des avions ukrainiens décollent
    d’aéroports des pays voisins de l’Ukraine, y compris de Roumanie, représentent
    une « rhétorique » qui « cherche à détourner l’attention de ce qui se passe
    réellement sur le terrain en Ukraine, où des civils sont tués ». La déclaration
    a été faite par le premier ministre Nicolae Ciucă sur une chaîne de télévision
    privée, où il a expliqué qu’un seul avion ukrainien était entré dans l’espace
    aérien roumain le premier jour de la guerre, et qu’il avait quitté la Roumanie
    sans armes. Antérieurement, la Russie avait averti les pays voisins de
    l’Ukraine, dont la Roumanie, qu’ils seraient considérés comme cobelligérants
    s’ils recevaient des avions de combat de Kiev sur leur territoire.

  • 07.03.2022

    07.03.2022

    Ukraine – conflit – Les
    forces russes poursuivent les bombardements sur plusieurs villes ukrainiennes.
    A Irpine, près de Kiev, des tirs russes ont frappé un pont sous lequel des
    réfugiés s’étaient mis à l’abri, plusieurs personnes perdant la vie. A Mariupol,
    ville encerclée par l’armée russe, deux tentatives d’ouvrir des couloirs
    humanitaires ont échoué, les parties s’accusant l’une l’autre du non-respect du
    cessez-le-feu. Odessa, le plus grand port de l’Ukraine, craint toujours une
    attaque russe. De son côté, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky a
    condamné les attaques russes contre les civils, affirmant que les bombardements
    d’artillerie et les attaques de missiles sur les civils ne seraient jamais
    oubliés. Les forces terrestres ukrainiennes affirment avoir causé des pertes de
    11 000 soldats dans les rangs de l’armée russe et des quantités importantes
    d’équipements, dont 300 chars et un milliers de blindés. A son tour, l’armée
    russe a accepté de cesser le feu et d’ouvrir ce lundi plusieurs couloirs
    humanitaires pour évacuer la population. Toutefois, Kiev refuse les couloirs
    humanitaires vers le Bélarus et la Russie proposés par Moscou, annonce l’AFP.


    Les
    efforts diplomatiques de négocier la fin de cette guerre se sont poursuivis. Le
    président français, Emmanuel Macron, s’est entretenu à nouveau par
    téléphone avec le président russe Vladimir Poutine, qui s’est dit décidé
    d’atteindre ses objectifs en Ukraine à tout prix, soit « par la
    négociation, soit par la guerre », selon l’AFP. Le Pape François a fait
    dimanche un appel pour que la guerre en Ukraine s’arrête et pour que « de
    vrais couloirs humanitaires » soient créés pour faciliter l’arrivée de l’assistance
    humanitaire à ceux qui en ont besoin. De même, aux côtés des leaders du monde
    entier, le président turc Recep Tayyip Erdogan a demandé à son homologue russe
    d’arrêter les combats en Ukraine, de permettre la création de couloirs
    humanitaires et de signer un accord de paix.


    Ukraine – réactions – Entre
    temps, plus d’un million et demi de personnes ont fui l’Ukraine depuis le début
    de l’invasion russe, le 24 février dernier, a fait savoir l’ONU. Il s’agit de
    la crise des réfugiés avec la croissance la plus rapide en Europe, après la
    Seconde guerre mondiale. Dans les grandes villes à travers l’Europe et les
    Etats-Unis, de nouvelles manifestations de protestation contre cette guerre ont
    eu lieu, tout comme dans une soixantaine de villes de Russie. Ici, quelques
    milliers de manifestants ont été arrêtés par la police russe.






    Ukraine – Bucarest – Les menaces
    de la Russie concernant la possibilité que des avions ukrainiens décollent
    d’aéroports des pays voisins de l’Ukraine, y compris de Roumanie, représentent
    une « rhétorique » qui « cherche à détourner l’attention de ce qui se passe
    réellement sur le terrain en Ukraine, où des civils sont tués ». La déclaration
    a été faite par le premier ministre Nicolae Ciucă sur une chaîne de télévision
    privée, où il a expliqué qu’un seul avion ukrainien était entré dans l’espace
    aérien roumain le premier jour de la guerre, et qu’il avait quitté la Roumanie
    sans armes. Antérieurement, la Russie avait averti les pays voisins de
    l’Ukraine, dont la Roumanie, qu’ils seraient considérés comme cobelligérants
    s’ils recevaient des avions de combat de Kiev sur leur territoire. D’autre
    part, dans la Base de Mihail Kogălniceanu (sud-est de la Roumanie), il y a
    maintenant des détachements de troupes aéroportées, ainsi que des pilotes et du
    personnel technique pour 14 avions Eurofighter Typhoon d’Allemagne et d’Italie.
    Ils rejoignent des aéronefs roumains et huit autres avions américains F-16
    Fighting Falcon dans des missions renforcées de police du ciel. Cette semaine,
    le gouvernement de Bucarest se propose d’approuver un projet de loi qui
    permettrait le stationnement sur le territoire roumain d’un plus grand nombre
    de troupes étrangères appartenant à l’Alliance de l’Atlantique Nord. Cette
    semaine également, le cabinet de Bucarest enverra à Bruxelles les données officielles
    relatives aux dépenses effectuées jusqu’à présent avec les réfugiés arrivés en
    Roumanie. Le montant, un peu plus de 50 millions de lei (environ 10 millions
    d’euros), sera réglé à partir des fonds disponibles au niveau européen pour la
    gestion de ce problème. Pendant ce temps, la mise en place du Centre logistique
    d’aide humanitaire pour l’Ukraine a commencé à Suceava (nord de la Roumanie).
    Il permettra la collecte, mais aussi le transport de dons internationaux dans
    les zones les plus touchées par la guerre du pays voisin. Selon la Police aux
    frontières, depuis le début de la guerre, plus de 260 000 Ukrainiens sont
    entrés en Roumanie.




    Diplomatie – La cheffe de la
    diplomatie canadienne, Melanie Joly, effectue une visite en Roumanie, à
    l’invitation de son homologue, Bogdan Aurescu, avec lequel elle doit avoir
    lundi des consultations politiques. Les deux responsables se pencheront
    notamment sur les 55 ans de relations bilatérales continues entre la Roumanie
    et le Canada et sur la nécessité de valoriser le potentiel de la coopération
    bilatérale à caractère stratégique. Les échanges porteront aussi que les
    évolutions engendrées par l’agression militaire russe en Ukraine et sur ses
    conséquences humanitaires et sécuritaires et sur la gestion cohérente de cette
    crise humanitaire avec la participation des institutions européennes, des Etats
    membres de l’UE et d’autres Etats partenaires tels le Canada, le Royaume-Uni ou
    encore les Etats-Unis.












    Défense – Le ministre roumain de la
    Défense, Vasile Dîncu, doit rencontrer ce lundi son homologue néerlandaise, Kajsa
    Ollongren, sur la base aérienne 57 de Mihail Kogălniceanu (sud-est). A présent,
    un détachement de quelque 150 militaires venus des Pays-Bas se trouve en
    Roumanie, sur la base mentionnée. Ils participeront du 7 au 24 mars à
    l’exercice multinational Rapid Falcon 22, au département de Tulcea, aux côtés
    de plusieurs militaires roumains et des hélicoptères roumains et américains. Selon
    le ministère roumain de la Défense, cet exercice est censé accroitre l’interopérabilité
    et la capacité commune de réaction, mais aussi développer des relations fonctionnelles
    entre les structures participantes.




    Covid en Roumanie – La
    Roumanie a rapporté ce lundi près de 3 200 contaminations au coronavirus, confirmées
    en 24h, ainsi que 31 décès survenus ces 24 dernières heures à cause de cette
    maladie. Vu cette tendance à la baisse l’état d’alerte sanitaire ne sera plus
    prolongé en Roumanie après le 8 mars. « L’épidémie de Covid-19 connaît une
    pente descendante accélérée et sa 5e vague touche à sa fin », a
    expliqué le chef de l’Etat. Mis en place en mai 2020, après deux mois d’état
    d’urgence et de confinement général, sur toile de fond de l’arrivée de la
    pandémie en Roumanie, l’état d’alerte sanitaire a été prolongé depuis. Les
    nombreuses restrictions imposées ces deux dernières années ont touché tant
    l’économie que la cohésion sociale en Roumanie. Depuis le déclenchement de la
    pandémie sur le territoire roumain, plus de 2 millions 700 mille Roumains ont
    été infectés, dont plus de 63 000 sont décédées. A noter aussi que la Roumanie
    a le taux de couverture vaccinale le plus bas en UE, après la Bulgarie.


    Météo – Le temps est plutôt morose en
    Roumanie en ce début de semaine et il fera assez froid pour cette période de
    l’année. Il y a des précipitations sur la plupart des régions, notamment sous
    forme de neige et de giboulée. Une vigilance à la neige concerne l’ensemble du
    pays jusqu’à mardi dans la soirée. Les maxima de ce lundi iront de 0 à 5 degrés.
    Ciel couvert et 1 degré à midi à Bucarest.

  • 14/12/2021 (mise à jour)

    14/12/2021 (mise à jour)

    Coronavirus – La Roumanie a rapporté mardi 946 nouveaux cas d’infection au coronavirus dépistés ces 24 dernières heures, légèrement à la hausse par rapport à la veille, et 106 décès liés à cette infection, dont 17 antérieurs à cette période. Le nombre de personnes contaminées hospitalisées à travers la Roumanie se monte à presque 3850 dont 665 se trouvent dans des unités de soins critiques. Mardi, le taux d’incidence sur Bucarest était de 0,85 cas pour 1000 habitants ces derniers 14 jours. Le taux de positivité le plus important a été rapporté le 22 octobre, à Bucarest et il s’est chiffré à 16,54 cas pour mille habitants. Le Comité national chargé de la vaccination a annoncé que seulement un quart de la population rurale est vaccinée, tandis qu’en milieu urbain, ce pourcentage dépasse les 40% et dans les grandes villes, il se monte à 42%.

    Douanes – Sur toile de fond d’un flux de voyageurs croissant aux douanes à l’approche des vacances et des fêtes de fin d’année, l’aéroport international Henri Coanda de Bucarest a doublé à partir de mardi, 14 décembre, le personnel chargé du contrôle des déclarations des passagers. Les douanes aux frontières terrestres sont elles aussi, prises d’assaut par les Roumains qui rentrent pour Noël et dont la plupart ne sont pas vaccinés et ne connaissent pas les nouvelles normes en vigueur. Pour rappel, sur toile de fond de la détérioration de la situation sanitaire dans d’autres pays, notamment en raison de l’apparition du nouveau variant du coronavirus, Omicron, la Roumanie impose désormais la quarantaine obligatoire pour les personnes qui y arrivent depuis des Etats non membres de l’UE qui ne sont pas vaccinées et n’ont pas eu la maladie ces 6 derniers mois, elles sont tenues quand même de présenter un test PCR négatif. En l’absence d’un tel test, la quarantaine est de 14 jours, quel que soit le pays de provenance.

    Exposition Universelle – La délégation du Département pour le développement durable du Gouvernement roumain a ouvert mardi les portes de l’Expo Dubai 2020. L’occasion de faire connaître au monde entier les contributions de plusieurs génies roumains, tels le biologiste Grigore Antipa, le sculpteur Constantin Brancusi et le mathématicien Nicolae Georgescu-Roegen, qui, au début du 20e siècle, ont jeté les bases des concepts actuels du développement durable. Mardi encore s’est déroulée la conférence « La Roumanie durable. Du savoir-faire autochtone du passé pour un avenir global et durable. » (Sustainable Romania. Local Knowledge from the Past for a Global Lasting Future). La délégation du Département pour le développement durable s’est vu remettre lundi la distinction de la Division pour affaires économiques des Nations Unies pour l’innovation et l’excellence dans le service public.

    Défense – Le ministre roumain de la Défense, Vasile Dîncu, a assuré que les 32 avions de chasse F16 que la Roumanie achètera à la Norvège pour 454 millions d’euros sans TVA, seront modernisés pour atteindre les standards imposés par l’OTAN. Une bonne partie des travaux de modernisation sera faite par la Norvège dans les deux années à suivre, avant que les systèmes de radionavigation soient perfectionnés aux Etats-Unis. Vieux d’une quarantaine d’années, les avions F-16 sont pourtant supérieurs aux 17 appareils que la Roumanie utilise actuellement et qu’elle avait achetés au Portugal. Les travaux de maintenance seront réalisés dans l’usine de Bacau qui travaille déjà conformément aux normes de l’Alliance. Par ailleurs, un avion C-130
    Hercules, transféré gracieusement par les Etats-Unis à la Roumanie, a atterri
    mardi, à Bucarest.

    Météo – Des précipitations mixtes
    sous forme de pluies et de la neige seront signalées mercredi dans le sud-est
    de la Roumanie. La neige tombera également sur les sommets des Carpates. Mercredi,
    les températures iront de -1 à 7 degrés. Ciel couvert et 4 degrés mercredi, à
    midi, à Bucarest.

  • Maquettes de la Seconde Guerre mondiale

    Maquettes de la Seconde Guerre mondiale

    Le dicton qu’en amour comme à la guerre, tous les coups sont permis, peut être complété. Les gens aiment les principes et le fait de les ignorer attire des jugements de valeur. Mais, en temps de guerre, pour vaincre l’ennemi, il est même conseillé de le tromper, en recourant à tout ce qui le ferait reculer et capituler à la fin. En Roumanie, pendant la Seconde Guerre mondiale, il y avait une stratégie de tromper l’ennemi soviétique, avec lequel on était en conflit ouvert depuis juin 1941.La Roumanie est entrée dans la Seconde Guerre mondiale à l’été 1941, avec ses frontières amputées une année auparavant, en juin, août et septembre 1940. Ainsi, la zone pétrolière autour de la ville de Ploiești a acquis une importance stratégique particulièrement élevée, étant la seule source de carburant de toute la région. C’est pourquoi elle avait besoin d’être défendue. L’idée originale d’une défense à l’aide de maquettes similaires aux décors de théâtre a été mise en pratique par le commandement allemand. Recourir à des armées et des zones industrielles factices était une pratique utilisées par les deux camps, des documents photographiques montrant des chars de combat, des camions et des avions gonflables, même des installations industrielles et des villes faites pour dérouter.

    L’historien Lucian Vasile, de l’Institut pour l’investigation des crimes du régime communiste et de la mémoire de l’exil roumain, est l’auteur d’une histoire de la ville de Ploiești. C’est lui qui nous apprend qui a eu l’idée de construire des maquettes pour détourner les Soviétiques de leurs objectifs. « Ces maquettes-là, à très grande échelle, avaient pour rôle de protéger les raffineries autour de la ville de Ploiești. Elles ont été conçues dans la première phase de défense de la ville, en 1941. Avant que la Roumanie n’entre en guerre, les dangers étaient principalement théoriques. Par conséquent, les troupes allemandes, en collaboration avec les troupes roumaines, ont pris en compte plusieurs options de défense. En plus d’apporter des canons antiaériens et d’installer des ballons autour de la ville, les autorités allemandes ont envisagé de faire construire des maquettes. La première zone industrielle factice a été créée à la fin du printemps 1941. L’endroit n’a pas été choisi par hasard. Il était clair qu’une fois l’opération Barbarossa lancée, les Soviétiques tenteraient d’attaquer la zone pétrolière autour de la ville. Les attaques devaient donc venir de l’est, il a donc fallu créer une zone fictive, pour accueillir les assaillants soviétiques avant qu’ils n’arrivent à Ploiești. »

    Une maquette d’une taille considérable devait être construite avec des matériaux légers, maniables et peu coûteux. Lucian Vasile dit qu’elle avait suffisamment de détails pour avoir l’air aussi authentique que possible: « Les structures étaient faites en bois et les murs, en toile. Elles ont été conçues dans le but d’être utilisées pendant la nuit. Il fallait donc créer des structures qui imitent les autres réelles. C’était donc des constructions en bois et en toile, il y avait même des rues, éclairées au moment où la vague d’avions soviétiques allait s’approcher, pour justement attirer l’attention des assaillants. Il y avait aussi une sorte de hauts fourneaux dans lesquels on faisait brûler toutes sortes de déchets, pour donner l’impression que c’était une raffinerie fonctionnelle, donc une cible à attaquer. Malheureusement, des photos n’ont pas été conservées, il ne nous reste que des descriptions de ces zones-là. »

    Mais les maquettes de Ploiești se sont révélées peu efficaces, d’autant plus qu’elles étaient destinées à la défense nocturne. Lucian Vasile nous donne plus de détails: « On peut se demander si cela a valut la peine, car elles n’étaient utiles qu’en cas de bombardements nocturnes. Voilà pourquoi l’opération a été découverte lors du premier raid diurne, le 13 juin 1941. Les Soviétiques ont compris qu’avant la ville de Ploiești, il y avait une maquette qui devait les distraire. Ainsi, les autorités allemandes ont commencé à construire une deuxième maquette à Ciorani, à 20 kilomètres plus à l’est du premier site. La tactique était la même, à l’approche de la vague d’avions soviétiques, les lumières de Ploiești s’éteignaient et s’allumaient celles à l’intérieur de la maquette, qui devait capter l’attention. Cette maquette-ci a été utile pendant environ un mois, jusqu’au 18 août, quand un autre raid de jour a découvert l’existence de cette fausse installation. »

    La dernière tentative de tromper l’ennemi était aussi une tentative de changement de stratégie. Lucian Vasile dit que la troisième maquette de défense de Ploiești a été aussi la dernière: « Comme dans un jeu du chat et de la souris, les autorités allemandes ont construit la troisième maquette, cette fois-ci à l’ouest de Ploieşti. Les Soviétiques s’attendaient désormais à voir la maquette, ensuite la ville. Or, les Allemands ont fait le jeu contraire, d’abord la ville, ensuite la maquette. La nouvelle construction était à Brătășanca, à 17 kilomètres à l’ouest de Ploiești. Les raids soviétiques étaient mineurs en termes de force destructrice. Il y avait quelques dizaines d’avions assez rudimentaires, comparés aux appareils américains de quelques années plus tard, lorsque des centaines de bombardiers étaient venus, accompagnés par des centaines d’avions de combat. »

    En fin de compte, les maquettes de la région de Ploiești ont été abandonnées en raison de leur coût élevé, de leur inefficacité et de la facilité avec laquelle elles pouvaient être découvertes. Mais aussi à cause du cours de la guerre, qui a fait que les parties belligérantes ont perfectionné leur science du combat. (Felicia Mitraşca)

  • 07.11.2020 (mise à jour)

    07.11.2020 (mise à jour)

    Elections – La Roumanie est en campagne électorale pour les élections législatives du 6 décembre. Comme pour les élections locales, qui ont eu lieu fin septembre, les autorités ont limité le nombre de participants aux rassemblements électoraux et imposé des règles sanitaires strictes. A l’étranger, plus de 39.000 Roumains ont déposé des demandes dinscription pour le vote par correspondance. La plupart de ces demandes ont été formulées par les ressortissants roumains vivant au Royaume-Uni, en Allemagne, en Italie, en Espagne et en France. Les Roumains de létranger auront deux jours à leur disposition pour voter, soit les 5 et 6 décembre.



    Covid-19 – Le système de santé roumain peut prendre en charge 10.000 nouveaux cas par jour, selon le nombre de cas graves ou modérés, a déclaré le ministre de la Santé, Nelu Tataru. Il a assuré que le nombre de lits de soins intensifs pour les patients atteints de Covid-19 continuerait d’augmenter, soulignant qu’il était hors de question que les médecins aient à trier les patients dans un état grave. La Roumanie a dépassé, vendredi, le seuil psychologique de 10.000 cas de Covid-19 enregistrés en une seule journée. Samedi, on a rapporté 9.937 nouveaux cas dinfection.1048 personnes infectées par le virus SARS-CoV-2 sont admises en soins intensifs. Le nombre total de décès associés au nouveau coronavirus a atteint 7.933, dont 130 ont été signalés au cours des dernières 24 heures. Les patients dans un état grave pourraient être transférés à l’étranger, si les hôpitaux roumains étaient surpeuplés, a déclaré le président Klaus Iohannis. Le chef de l’Etat a également espéré que les résultats des nouvelles restrictions seraient visibles dans deux semaines. Ces restrictions devraient entrer en vigueur lundi. A partir de lundi, le port du masque de protection sera obligatoire dans tous les espaces, ouverts ou clos, à travers le pays, quel que soit le taux d’incidence des cas dinfection. Toutes les écoles passeront à l’enseignement en ligne, mais les crèches et les unités parascolaires resteront ouvertes. Un couvre feu sera imposé entre 23h00 et 5h00, des justificatifs de déplacement étant nécessaires dans cet intervalle de temps. Toujours à partir de lundi, les magasins fermeront à 21h00 au plus tard et les halles agroalimentaires suspendront leur activité.



    Défense – Le ministère roumain de la Défense examine la possibilité d’acheter un nouveau lot d’avions militaires au cours de la prochaine période. L’annonce a été faite samedi par le ministre Nicolae Ciuca, à lissue dun entretien avec son homologue portugais, Joao Titterington Gomes Cravinho, qui effectue une visite officielle à Bucarest. Le ministre Ciuca a expliqué que, quelle que soit leur provenance, les aéronefs devront être compatibles avec ceux en dotation de l’armée roumaine. Et lui dajouter que dici peu prendra fin le processus de modernisation du premier escadron d’avions F-16 achetés au Portugal. Larmée roumaine réceptionnera en 2021 le dernier des 17 avions, a fait savoir le ministre portugais de la Défense. L’armée de l’air roumaine sest dotée, cette années, de 4 avions F-16 Fighting Falcon. Elle dispose de 12 autres aéronefs de ce type, qui exécutent déjà des missions de police aérienne sous le commandement de l’OTAN.



    Météo – Dans le prochain intervalle de 24 heures, le temps restera généralement couvert et le ciel sera variable sur le sud, le centre et l’est du pays. Le brouillard sera signalé localement. Les températures maximales iront de 12° à 16°.

  • 30.10.2020

    30.10.2020

    COVID — Le ministre roumain de la Santé, Nelu Tataru, avertit la population de s’attendre à trois ou quatre semaines très difficiles pendant lesquelles les autorités tenteront d’endiguer la recrudescence de nouveaux cas de Covid-19, afin d’entrer dans une phase de plateau. Le responsable roumain a précisé qu’à l’heure où l’on parle, les unités de soins intensifs de Roumanie recensent 1200 places avec la possibilité d’accroître le nombre des lits jusqu’à 1500, et aussi que les Roumains positifs bénéficient du même traitement que les malades d’ailleurs. Vendredi, la Roumanie a confirmé presque 6540 nouveaux cas de contamination, soit un millier de plus que la veille. En moins de 24 heures, le nombre de décès est monté à 103, tandis que sur les 11.000 personnes contaminées et hospitalisées, 917 sont en soins intensifs. La Roumanie a dépassé le pic de 6867 décès provoqués par la Covid-19. La situation se complique à Bucarest où le nombre de cas déclarés positifs en un seul jour a dépassé en première les mille cas. Le premier ministre, Ludovic Orban, a souligné qu’à l’heure actuelle, les autorités essaient d’identifier les causes qui favorisent la propagation du virus. Pour l’instant, le gouvernement n’envisage pas d’imposer de nouvelles mesures supplémentaires, a encore précisé le premier ministre de Bucarest.



    Plateforme européenne – Afin de soulager les services hospitaliers surchargés, l’Union européenne va financer les transferts des patients d’un pays à l’autre. Une enveloppe de 220 millions d’euros va être débloquée à cette fin, a fait savoir Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, lors d’une visioconférence à laquelle ont participé tous les leaders européens. Par ailleurs, une plateforme sera mise en place afin de permettre aux experts d’offrir des conseils aux gouvernements nationaux, de faire part des meilleures pratiques et d’harmoniser les recommandations scientifiques afin d’éviter la propagation de messages contradictoires. Le président roumain, Klaus Iohannis, a lancé un appel à la coordination des efforts face à la crise sanitaire. Le numéro 1 de Roumanie a également réclamé un financement supplémentaire afin de pouvoir diversifier les sources de provenance des futurs vaccins.




    Solidarité — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a transmis, vendredi, un message de solidarité à la Turquie et à la Grèce suite au puissant séisme qui s’est produit en mer Egée. Le chef de la diplomatie de Bucarest a transmis des condoléances pour les pertes de vies humaines et des regrets pour les dégâts matériels. Le ministère roumain des Affaires étrangères a annoncé que jusqu’à maintenant, les autorités turques et grecques n’ont pas notifié aux missions diplomatiques ou consulaires de la Roumanie des deux Etats au sujet de l’existence de citoyens roumains touchés par le séisme de vendredi. Un puissant séisme de magnitude 6,7 sur l’échelle ouverte de Richter a secoué vendredi l’ouest de la Turquie, causant des victimes et des dégâts importants. Il s’est produit en mer Egée, au sud-ouest d’Izmir et à proximité de l’île grecque de Samos, et a été ressenti d’Istanbul jusqu’à Athènes. La Turquie est située sur une des zones sismiques les plus actives du monde.



    Enquête — En Roumanie, le Parquet anticorruption a mis sous accusation l’ancien ministre social-démocrate de la Santé, Nicolae Bănicioiu, pour trafic d’influence et corruption passive continue. Aux dires des procureurs de la DNA qui avaient obtenu antérieurement un avis favorable de la Chambre des Députés, Banicioiu aurait touché à l’époque où il était ministre de la Jeunesse et du Sport presqu’un million d’euros de pots-de-vin de la part des deux hommes d’affaires, afin de nommer ou de maintenir aux fonctions de manager des personnes avec lesquelles les hommes d’affaires avaient des contrats en cours. Ancien ministre de la Jeunesse et de la Santé, Nicolae Bănicioiu est à son quatrième mandat de député.



    Avions — Deux nouveaux chasseurs de type F-16 Fighting Falcon du lot de cinq dont les Forces aériennes roumaines seront équipées sont arrivés vendredi du Portugal, à la base aérienne de Borcea (sud), a annoncé le ministère de la Défense de Bucarest. Selon un communiqué du ministère de la Défense, le dernier avion du lot de cinq sera livré au premier trimestre de 2021. Les deux premiers sont arrivés en Roumanie au mois d’août. Les Forces aériennes roumaines disposent encore de 12 aéronefs F-16 Fighting Falcon, qui exécutent des missions de police aérienne sous commandement de l’OTAN.



    Incendies — L’Espagne, le Portugal et la Pologne ont enregistré le nombre le plus élevé d’incendies de forêt des Etats de l’UE en 2019, mais avec 73.444 hectares de superficies affectées, c’est la Roumanie qui a connu les plus gros dégâts dans les zones protégées. Ces données ont été fournies par le Système européen d’information sur les incendies de forêt (EFFIS). Les données EFFIS ont été reprises au rapport annuel sur les incendies de forêt d’Europe, du Moyen Orient et d’Afrique du Nord, élaboré par le Centre commun de recherches de la Commission européenne. Selon l’exécutif communautaire, en 2019, année qui a apporté les effets des incendies de forêt les plus désastreux de l’histoire récente au niveau mondial, plus de 400 000 ha de terrains naturels européens ont brûlé. En plus, un nombre record d’aires naturelles protégées ont été affectées par des incendies de forêt.



    Chômage — En Roumanie, le taux du chômage a été en septembre de 5,2%, en légère baisse par rapport au mois d’août quand il était de 5,3%, a fait savoir vendredi l’Institut national de la statistique. Dans le contexte d’une reprise progressive des activités et d’un relâchement échelonné des restrictions imposées à la population, le nombre des chômeurs estimé en septembre dernier a été de 471 mille, soit 8 mille de moins qu’en août dernier, mais supérieur de 103 mille à août 2019, informe l’INS.