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  • Le redressement financier de Tarom est-il toujours possible?

    Le redressement financier de Tarom est-il toujours possible?

    Fondée en 1954 et opérant sous l’autorité du ministère des Transports, la Compagnie nationale des transports aériens roumains, Tarom, a un objectif ambitieux : redevenir l’opérateur aérien le plus important du marché roumain. C’est peut-être un objectif trop ambitieux, vu que 2017 n’a pas été une bonne année pour Tarom, tout comme les 10 dernières durant lesquelles la compagnie a enregistré des pertes considérables. En 2017 seulement, les pertes se sont chiffrées à 42 millions d’euros.

    Personnel surdimensionné, problèmes techniques, vols supprimés, avions long-courrier peu ou même pas du tout utilisés ne sont que quelques-uns des problèmes qui ont provoqué la chute libre de Tarom. Sa part de marché s’est également dégradée, à cause des compagnies low-cost, du système vieillot de vente des billets et du grand nombre de clients insatisfaits. 70% des quelque 2000 salariés de Tarom ont au moins un membre de leur famille au sein de l’entreprise.

    Selon un rapport du Corps de contrôle de l’ex premier ministre Mihai Tudose, la compagnie avait été sabotée de l’intérieur, puisque certains cadres dirigeants auraient même envoyé des emails aux responsables d’autres compagnies aériennes détaillant la stratégie de la compagnie pour ce qui est des nouvelles destinations. Ce qui plus est, selon les institutions de l’Etat, les coûts d’entretien et de réparations pour chaque avion auraient été supérieurs de 40% à ceux de toute autre compagnie aérienne d’Europe. Et cela malgré le fait que Tarom possède sa propre division technique, autorisée par les grands fabricants d’aéronefs.

    Rien qu’en 2017, cinq directeurs se sont succédés à la tête de TAROM. L’actuel PDG, Wolff Werner-Wilhelm, affirme que l’année dernière, la direction actuelle a réussi toutefois à réduire les dépenses de 2,7 millions d’euros, uniquement par d’optimisation des activités courantes. En plein processus de réévaluation et de réorganisation, Tarom ambitionne de boucler l’année 2018 sur un profit opérationnel.

    Des investissements sont également prévus. Selon le programme de gouvernance 2018 – 2020, publié fin janvier, la flotte de Tarom devrait connaître un renouvellement accéléré. 27 avions flambant neufs seront achetés par crédit-bail. De nouveaux itinéraires seront inaugurés, y compris des routes long-courrier vers les Etats-Unis et vers l’Asie. Deux nouveaux avions devraient intégrer la flotte Tarom d’ici quelques semaines et de nouvelles routes internes viennent d’être inaugurées.

  • L’accès au ciel bleu de la capitale roumaine

    L’accès au ciel bleu de la capitale roumaine

    La plus ancienne a été ouverte en 1920. Il s’agit de l’aéroport Aurel Vlaicu, mieux connu sous le nom d’Aéroport de Baneasa, du nom de la petite ville contiguë à Bucarest, où il était situé. L’aéroport n’opère à l’heure actuelle que des avions privés, alors que le gros du trafic a emménagé en totalité à l’aéroport Henri Coanda, situé plus au nord, à 17 Km de la capitale roumaine. Cet aéroport gère aussi bien le trafic des vols de compagnies low cost, que celui de compagnies de ligne consacrées. Les deux aérogares sont gérées par la Compagnie nationale des aéroports de Bucarest, qui a enregistré des revenus de près d’un milliard de lei en 2017, soit près de 217 millions d’euros, en hausse de 8,3% par rapport à 2016. Plus important encore, la compagnie a enregistré l’année dernière un profit avant impôts de près de 400 millions de lei, soit une croissance de 45% par rapport à l’année précédente. De toute évidence, l’apport le plus significatif revient à l’aéroport Henri Coanda.

    Nous avons interviewé Theodor Postelnicu, porte-parole de la Compagnie nationale des Aéroports de Bucarest, sur les raisons de la belle santé financière de son entreprise: « Nous devons ces bons résultats notamment à l’accroissement des revenus d’exploitation, conséquent à la hausse du trafic aérien de passagers, mais aussi suite à des actions entreprises pour rendre plus efficace l’ensemble des activités aéroportuaires. Nous avons amélioré le flux des passagers, autant dans le terminal destiné aux arrivées que dans celui des départs. Nous avons aussi optimisé le contrôle de sécurité et étendu à deux bandes le flux auto dans l’enceinte de l’aéroport. »

    Avec près de 13 millions de passagers enregistrés en 2017, l’aéroport Henri Coandă se targue d’être un des plus importants de l’Europe de l’Est. Il draine le trafic de passagers en provenance de toute la Roumanie, mais également de la République de Moldova ou encore du Nord de la Bulgarie. La « démocratisation » du prix des billets d’avion, surtout après l’arrivée en masse des compagnies low cost, amène toutefois son lot de nouveaux défis pour la gestion de l’aéroport Henri Coanda. Theodor Postelnicu, le porte-parole de la Compagnie nationale des Aéroports de Bucarest, nous détaille : « Le trafic aérien s’accroît d’année en année. On le voit dans l’évolution constatée ces dernières années, et cela est tout aussi vrai au niveau mondial, il ne s’agit donc pas d’une spécificité roumaine. On constate une tendance à la hausse, presque irrépressible, et il faut pouvoir la gérer. Nous avons, en effet, réussi à améliorer certaines choses, mais cette évolution devrait se poursuivre davantage à l’avenir. »

    La capacité de l’aéroport Henri Coanda demeure malgré tout limitée. On ressent ainsi le besoin d’augmenter les capacités existantes, soit par l’extension de l’actuel terminal, soit en construisant de nouvelles capacités. Toujours Theodor Postelnicu: « On avait discuté il y a un certain temps, si je ne m’abuse, d’un certain projet visant la construction d’un aéroport sur fonds privés dans la partie Sud de Bucarest. Mais ce projet est probablement tombé à l’eau. En revanche, nous avons un projet d’agrandissement de l’aéroport actuel, dans la ville d’Otopeni. On envisage, en effet, la construction d’un nouveau terminal. On a commencé les démarches, et on a même reçu une partie des avis nécessaires. Ce nouveau terminal se veut une plateforme, englobant un terminal de fret, un terminal de passagers, avec des espaces pour les départs et les arrivés, il s’agirait donc pratiquement d’un nouvel aéroport. »

    L’un des défis majeurs de l’aéroport Henri Coanda demeure l’absence de liaisons ferroviaires aisément accessibles. Même si la ville d’Otopeni est reliée à Bucarest et à sa gare du Nord par une voie de chemin de fer, le voyage en train prend près d’une heure et l’accès à la gare ferroviaire d’Otopeni pose problème, cette dernière étant distante de près de 3 Km de l’aéroport. Une navette mise à disposition gratuitement relie en effet la gare ferroviaire et le terminal de l’aéroport, mais la durée et les conditions de transport rendent cette solution peu usitée. Alors, mis à part le transport accessible en taxi, l’accès à l’aéroport ne se fait qu’à l’aide de deux navettes en bus, l’un au départ du centre de Bucarest, l’autre depuis la gare du Nord. Mais là encore, aux heures de pointe, la durée peut atteindre jusqu’à une heure. Dans ces conditions, la solution de la construction d’une ligne de métropolitain qui relie Bucarest à son principal aéroport revient régulièrement sur la table.

    En dépit de plusieurs initiatives démarrées au fil du temps, ce n’est qu’à la fin de l’année passée que l’ancien ministre des Transports a annoncé avoir reçu l’aval de la Commission européenne pour un projet de construction de la nouvelle ligne de métro reliant la capitale à l’aéroport, déposé en vue d’obtenir la participation des fonds européens aux frais de ce chantier. Cette ligne, d’une longueur de 14,2 km, devrait avoir 12 stations, alors que la valeur totale du projet avoisinera 1,4 milliards d’euros.

  • L’équipement de l’armée roumaine et l’industrie nationale de défense

    L’équipement de l’armée roumaine et l’industrie nationale de défense

    Le Conseil suprême de Défense du pays a approuvé, mardi, le plan d’équipement de l’armée roumaine pour les dix années à venir, dont les coûts s’élèvent à une dizaine de milliards d’euros. Le document avait été retiré de l’ordre du jour de la précédente réunion du Conseil, tenue le 4 juillet, parce qu’il ne respectait pas l’Accord politique national prévoyant de porter le budget de la Défense à 2% du PIB. Un engagement assumé, début 2015, par tous les partis politiques, à l’initiative du chef de l’Etat, Klaus Iohannis.

    La variante révisée de ce plan comporte une planification pluriannuelle, selon les dispositions de la Stratégie d’équipement de l’armée roumaine et du Programme visant la transformation, la modernisation et l’équipement des forces armées du pays, d’ici 2026, précise le communiqué final de l’Administration présidentielle. L’armée devrait bénéficier d’une enveloppe budgétaire conséquente et cohérente, vu que le sous-financement de ce secteur risque d’affecter gravement l’accomplissement des missions et la capacité opérationnelle, ajoute le document.

    L’Administration présidentielle rappelle qu’en mai dernier le Parlement de Bucarest a approuvé le lancement des procédures d’attribution des marchés publics afférents à huit programmes majeurs d’équipement de l’armée, d’une valeur estimée à plus de 100 millions d’euros chacun. Impliquée elle aussi dans la mise en place de ces programmes, l’industrie nationale de défense devra subir un processus de modernisation et accroître ses capacités de production. Selon le ministre du domaine, Adrian Ţuţuianu, parmi ces programmes figure aussi l’acquisition de système de missiles Patriot et de 36 avions de combat multirôle F16.

    Ţuţuianu déclarait récemment que la réalisation de ce plan d’acquisitions permettrait d’accroître la capacité de défense de la Roumanie, de consolider le flanc oriental de l’OTAN, de développer et de renforcer le Partenariat stratégique entre Bucarest et Washington, scellé il y a deux décennies. On estime à 3,9 milliards de dollars le coût des missiles Patriot, qui inclut aussi le support technique et les équipements afférents. Selon le ministère de la Défense, les autres programmes supposent plusieurs acquisitions: corvettes multirôle, systèmes d’installations mobiles de lance-missiles anti-navire, transporteurs de troupes blindés 8×8 et 4×4, systèmes de missiles sol-air à longue portée ASAM, systèmes de défense aérienne à courte portée SHORAD, lance – roquettes multiples de longue portée, ainsi que la modernisation de certains véhicules blindés de combat.

  • 25.06.2017

    25.06.2017

    Déclarations – Le futur gouvernement roumain devra obtenir un accord concernant la relocalisation à Bucarest, après le Brexit, de l’Agence européenne des médicaments, basée à Londres, a déclaré le chef de l’Etat Klaus Iohannis, à Bruxelles, à l’issue du Conseil européen d’été. Il a précisé que les autres pays candidats, à savoir la Suède, la France, le Danemark, la Hongrie et la Bulgarie, avaient déjà présenté leurs offres. Par ailleurs, le président roumain a affirmé que le futur Exécutif de Bucarest devrait également œuvrer à revigorer l’industrie de la défense, mettant à profit les ressources mises à disposition par le biais du nouveau Fonds européen de la défense. Lors du Conseil européen d’été, Klaus Iohannis a demandé que les nouveaux instruments de sécurité interne soient appliqués de manière unitaire sur l’ensemble de l’UE, sans faire de différence entre les pays membres de l’espace Schengen et ceux qui n’en font pas partie, dont la Roumanie, mais qui respectent, dans une large mesure, les règlements de l’espace de libre circulation. L’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen a figuré parmi les thèmes abordés par le président roumain lors de son entretien, à Bruxelles, avec son homologue français Emmanuel Macron, lequel a exprimé son ouverture à ce sujet. De l’avis de Klaus Iohannis, la Roumanie n’enregistrera pas de progrès significatifs à ce chapitre avant les élections législatives en Allemagne et la nomination d’un nouveau gouvernement aux Pays-Bas. Se référant à la situation post-Brexit des ressortissants roumains, le président Klaus Iohannis a affirmé que les déclarations de la première ministre britannique, Theresa May, étaient prometteuses, mais qu’il attendait leur matérialisation sous forme de documents concrets.

    Politique – En Roumanie, les partis parlementaires affinent leur stratégie avant les consultations convoquées lundi par le président du pays, Klaus Iohannis, en vue de la formation du nouveau gouvernement. Des débats entre les leaders politiques en vue de consolider une majorité parlementaire sont également en cours. Rappelons que l’Exécutif de gauche dirigé par Sorin Grindeanu a été débarqué suite à une motion de censure déposée par la coalition au pouvoir, formée des sociaux – démocrates et des libéraux et des démocrates et qui l’avait soutenu après les législatives de décembre 2016. Cette coalition affirme qu’elle continue à détenir la majorité législative et qu’elle présentera lundi sa proposition pour le poste de premier – ministre. L’opposition de centre-droit, formée du Parti national libéral, de l’Union Sauvez la Roumanie et du Parti du Mouvement populaire, exclut toute collaboration avec le PSD tandis que l’Union démocrate magyare de Roumanie n’a pas encore défini sa position.

    PME – 400 millions d’euros sont disponibles pour financer les PME de Roumanie après la signature, cette semaine, de plusieurs accords entre 6 banques locales et la Banque Européenne d’Investissement. Aux termes de ces accords, les institutions octroieront des crédits tant pour financer les nouvelles PME, que pour le développement des entreprises déjà existantes. L’accord de coopération entre le Groupe formé de la Banque Européenne d’Investissement, la Commission Européenne et le gouvernement de Bucarest a été signé en octobre dernier.

    Education – A Bucarest, le ministère de l’Education, le ministère des AE et le ministère chargé de la relation avec les Roumains de la diaspora ont approuvé par ordre commun les méthodologies qui régissent les procédures de scolarisation des Roumains de l’étranger dans l’enseignement public – préuniversitaire et supérieur – de Roumanie pour l’année scolaire 2017 – 2018. Selon un communiqué de presse, la méthodologie qui vise l’enseignement supérieur comporte plusieurs nouveautés censées notamment faciliter l’accès aux études. Par conséquent, l’admission à l’université des Roumains de l’étranger sera organisée par les universités, avec des places allouées aux Roumains ; ce sera un concours de dossiers dont les critères d’admission seront établis par les universités en question. Pour la rentrée 2017 – 2018, les Roumains bénéficient de 1800 places dans l’enseignement préuniversitaire, de 3705 places pour des études de licence et de 2000 places pour les études de master et de résidence.

    Exercice – Un exercice militaire aérien roumano-américain se déroule sur la Base de Câmpia Turzii, dans le nord-ouest de la Roumanie. Y participent environ 200 militaires roumains, des pilotes et du personnel technique, avec des aéronefs MIG 21 LanceR et des hélicoptères IAR – 330 Puma, ainsi que 3 centaines de militaires américains, avec des avions F-15 et la technique afférente. Selon le ministère de la Défense de Bucarest, cet exercice qui dure jusqu’à la fin août, donne la possibilité aux militaires roumains d’exercer des techniques, des tactiques et des procédures standard associées aux opérations aériennes, selon les normes de l’OTAN, le tout par l’exécution de vols communs avec les partenaires américains.

    Rugby – La sélection nationale de rugby de la Roumanie a vaincu à Bucarest, score 56 à 5, l’équipe du Brésil, dans le dernier jeu – test du mois de juin. C’était la première rencontre des deux équipes qui figurent dans des catégories différentes. La Roumanie est une présence constante aux compétitions mondiales, alors qu’au Brésil le rugby est encore à ses débuts. Par ailleurs, avant ce match, les Roumains avaient vaincu le Canada, 25 -9, et s’étaient inclinés devant le Japon, score 33 à 21.

    Météo – Les météorologues annoncent deux journées de canicule sur la plupart de la Roumanie. Ce dimanche les températures maximales iront jusqu’à 37 degrés dans le sud-ouest, alors que lundi on attend des températures similaires dans le sud et dans l’est du pays. Les pluies ne feront pas défaut non plus. Des orages sont attendus dans la nuit de dimanche à lundi dans l’ouest et le nord-ouest. En début de semaine, les tempêtes gagneront aussi le nord et le centre du pays, ainsi que les montagnes. Selon le ministère de l’Intérieur de Bucarest, ces derniers jours, 129 localités situées dans la moitié nord de la Roumanie ont été privées d’électricité suite aux fortes pluies orageuses. Les toits de plusieurs immeubles ont été disloqués et des poteaux électriques et téléphoniques, ainsi que des arbres ont été arrachés. Selon la même source, les trafics routier, ferroviaire et maritime se déroulent normalement. Pas de restrictions non plus pour le trafic aérien et aux points de passage de la frontière.

  • 24.04.2017 (mise à jour)

    24.04.2017 (mise à jour)

    Dragnea – La Haute Cour de Cassation et de Justice de Bucarest rejeté la demande du leader social-démocrate Liviu Dragnea d’annuler sa condamnation de deux années de prison avec sursis, dans le dossier dit du Référendum. M Dragnea a contesté la décision dans cette affaire, invoquant le fait qu’elle n’avait pas été rédigée dans un délai de 30 jours depuis la décision de la Cour. Rappelons-le, le président du PSD avait été condamné à deux années de prison avec sursis en avril 2016 pour avoir fraudé le référendum de destitution du président Traian Basescu en 2012. Il a été accusé d’avoir mis au point et utilisé un système visant à détourner le résultat du vote, qui a été d’ailleurs invalidé par manque de quorum. Par ailleurs, le leader social-démocrate a déclaré qu’il n’excluait pas la création d’une commission parlementaire d’enquête du référendum de 2012, selon le modèle d’une commission au sujet des élections présidentielles de 2009, constituée suite à des informations visant une possible fraude, récemment parues dans l’espace public.

    Salaires – Le projet de loi de la grille unique de salaires a été déposé lundi au Parlement et signé par 205 parlementaires du Parti Social – Démocrate et de l’Alliance des Libéraux et des Démocrates (ALDE) qui forment la coalition au pouvoir. Selon la ministre du Travail, Lia Olguta Vasilescu, le Sénat est la première chambre du Législatif à s’être exprimée sur ce projet. Les sénateurs ont déposé plusieurs amendements au projet de loi, sans pour autant modifier « sous aucune forme l’essentiel de la loi » a précisé la ministre. Pour sa part, le gouvernement a promis que la loi de la grille unique des salaires entrerait en vigueur à compter du 1er juillet et espère que l’acte réglementaire obtienne rapidement l’aval du Législatif. L’opposition critique le projet et reproche au PSD de laisser au prochain gouvernement le fardeau de majorer les salaires.

    Enquête – Le Parquet Général a ouvert une enquête pénale contre X au sujet des élections présidentielles déroulées en 2009 en Roumanie, suite à des informations rendues publiques par le journaliste roumain Dan Andronic. Selon le Parquet, les recherches portent sur les infractions d’abus de fonction et de falsification de documents électoraux. De même, il existe de suspicions selon lesquelles des autorités publiques et / ou des personnes privées, autres que celles autorisés par la loi, seraient impliquées dans le processus électoral de décembre 2009. Rappelons-le, dans un article récemment publié, le journaliste roumain Dan Andronic affirmait que l’actuelle chef de la Direction Nationale Anticorruption, Laura Codruţa Kövesi, l’ancien premier adjoint du directeur du Service roumain de renseignements intérieurs, Florian Coldea, et l’ancien vice-premier ministre Gabriel Oprea auraient aidé Traian Basescu à remporter l’élection présidentielle de 2009. La semaine dernière, le PSD et l’ALDE ont demandé qu’une enquête parlementaire soit effectuée afin de clarifier les aspects liés à l’organisation du scrutin en question et au résultat de celui-ci, dans le contexte des dévoilements faits par le journaliste.

    Justice – L’état du système judiciaire et les mesures que la Roumanie doit prendre dans le cadre du Mécanisme de coopération et de vérification de la Commission Européenne ont figuré à l’ordre du jour lundi au ministère de la Justice de Bucarest. Y ont participé le ministre de la Justice, Tudorel Toader, le procureur général de la Roumanie, Augustin Lazar, la chef de la Direction nationale anticorruption, Laura Codruta Kovesi, la président du Conseil Supérieur de la Magistrature Mariana Ghena, la ministre des Affaires européennes, Ana Birchall, ainsi que des experts européens. Le ministère de la Justice dressera un rapport sur la justice en Roumanie, un document qui sera par la suite débattu avec les représentants de la Commission Européenne. Le Mécanisme de coopération et de vérification institué par la Commission européenne vise le suivi de la justice en Roumanie et en Bulgarie depuis l’adhésion des deux pays à l’UE en 2007. Son objectif est d’aider Bucarest et Sofia à surmonter les lacunes dans la réforme du système judiciaire et de la lutte contre la corruption. Les plus récents rapports relatifs à la lutte contre la corruption en Roumanie ont été positifs. La semaine dernière, le premier vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans, a déclaré après des pourparlers avec responsables roumains, qu’une fois réalisées les recommandations faites dans le cadre du Mécanisme de suivi de la Justice, les autorités de Bruxelles n’hésiteront pas à reconnaitre les progrès réalisés.

    Eurostat – En 2016, la Roumanie a eu un déficit gouvernemental de 3% du PIB, selon les estimations préliminaires publiées lundi par l’Eurostat. A part la Roumanie, 3 autres Etats membres ont eu l’année dernière un déficit gouvernemental égal ou supérieur à 3% du PIB. L’Espagne a eu un taux négatif, de 4,5% du PIB, la France – 3,4% et la Grande Bretagne – 3%. En revanche, fin 2016, la Roumanie comptait parmi les Etats membres de l’Union ayant la dette gouvernementale la plus réduite rapportée au PIB (37%), un niveau encore plus réduit ayant été enregistré uniquement en Estonie, au Luxembourg, en Bulgarie et en République tchèque. Par ailleurs, au niveau de l’UE, 16 Etats membres avaient l’année dernière une dette gouvernementale supérieure à 60% du PIB.

    Exercice – 200 militaires roumains et 400 militaires de 6 autres pays participent à compter de lundi à un exercice conjoint au Centre d’Instruction de Babadag (département de Tulcea, sud-est). L’objectif de l’exercice est de renforcer l’interopérabilité entre les forces participantes lit-on dans un communiqué du ministère roumain de la Défense. Parmi les exercices à effectuer mentionnons : les premiers secours dans les zones d’opérations, le tir à la munition réelle, les procédures de commande et de contrôle. L’exercice se déroule jusqu’au 4 mai et réunit des militaires d’Azerbaïdjan, de Bulgarie, du Canada, du Monténégro, d’Ukraine et des Etats-Unis.

    Avions – 4 avions de combat appartenant aux Forces aériennes britanniques sont arrivés lundi à la base aérienne de Mihail Kogalniceanu, du département de Constanta (sud-est). Du 1er mai au 31 août, un détachement britannique formé de 150 militaires (pilotes et personnel technique) ainsi que d’aéronefs Typhoon, exécutera des missions de police de l’air, aux côtés d’avions MIG – 21 Lancer et des militaires des Forces Aériennes Roumaines, le tout sous l’ombrelle de l’OTAN. Ces missions aideront à développer la capacité de réaction et de découragement, ainsi qu’à renforcer l’interopérabilité entre les forces aériennes roumaines et britanniques. Selon le ministre britannique de la Défense, en octobre prochain, ces avions de combat seront déployés en Roumanie, une mesure censée renforcer la sécurité de l’espace aérien dans la zone de la Mer Noire et dans le sud-est de l’OTAN.

    Météo – Il fera beau en Roumanie dans les 24 prochaines heures, avec des températures tournant autour de la normale saisonnière. On attend de la pluie uniquement sur le nord-ouest, alors que le vent sera plus fort sur les montagnes, mais aussi par endroits dans le sud – ouest et le sud-est. Les températures maximales iront jusqu’à 23 degrés.

  • 28.03.2017

    28.03.2017

    Justice – Les juges de la Haute Cour de cassation et de justice de Bucarest pourraient rendre aujourd’hui leur décision dans l’affaire connue sous le nom de « Gala Bute » dans laquelle est jugée l’ancienne ministre du Développement, Elena Udrea. Accusée de trois infractions de corruption passive, d’abus de fonctions et de tentative d’utiliser de faux documents ou des déclarations fausses, inexactes ou incomplètes, afin d’obtenir de manière indue des fonds européens, elle a été mise en jugement en avril 2015. Ont également été déférés à la justice dans le même dossier l’ancien ministre de l’Economie, Ion Ariton, et six autres mis en examen. Les procureurs les accusent d’avoir employé illégalement des fonds publics pour financer un événement sportif, un gala de boxe auquel a participé l’ancien champion du monde Lucian Bute. Le gala a été organisé par une société commerciale, et par le contrat avec cette dernière, des services ont été achetés avec de l’argent européen, au mépris de la loi. Plusieurs affaires pénales sont pendantes au nom d’Elena Udrea.

    Rencontre – L’assistant du secrétaire général de l’OTAN, Patrick Turner, se trouve à partir d’aujourd’hui à Bucarest, pour une rencontre des experts de l’Alliance et des Etats partenaires ciblée sur les interventions en cas d’urgences civiles. Deux jours durant, ils examinent les possibilités d’améliorer la formation des forces d’intervention en cas de catastrophes naturelles et de menaces de type hybride.

    Finances – L’exécution du budget général consolidé pour les deux premiers mois de l’année en cours s’est soldée par un excédent, même si les recettes ont été inférieures de 1,4% à celles de la période similaire de 2016. Cette annonce a été faite lundi par le ministère des Finances de Bucarest. Selon les experts, les encaissements de TVA et d’accises ont connu une chute significative, après la baisse de la TVA et du niveau de l’accise sur les carburants. Les dépenses totales au budget de l’Etat ont reculé de 0,3%, suite à la réduction des investissements et des sommes allouées du budget étatique pour cofinancer les projets avec des fonds européens.

    Avions – Le Royaume-Uni enverra au mois de mai, en Roumanie, quatre avions de combat Typhoon. Quatre mois durant, ces appareils multirôle participeront à des missions de police aérienne sur le flanc sud de l’Alliance, a indiqué le ministre britannique de la Défense, Michael Fallon. Selon le ministère de la Défense de Bucarest, les pilotes britanniques travailleront aux côtés des pilotes roumains pour assurer la sécurité aérienne au – dessus de la mer Noire.

    Chômage – En Roumanie, le taux de chômage est descendu à 5,5% au dernier trimestre de 2016, par rapport au 3e trimestre, lorsqu’il s’est chiffré à 5,7%, selon les données publiées mardi par l’Institut national de la statistique. Le taux de chômage le plus élevé, de 20,8%, a été enregistré parmi les jeunes de 15 à 24 ans. Le nombre de retraités a baissé l’année dernière à 5.250.000, mais le rapport entre leur nombre et celui des salariés est resté de 9 à 10.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Simona Halep, n° 5 mondiale, s’est qualifiée dans les quarts de finale du tournoi de Miami, aux Etats-Unis, après avoir dépassé l’Australienne Samantha Stosur (19e mondiale) en 3 sets. Simona affrontera Johanna Konta (du Royaume Uni, 11e WTA) pour une place dans les demi-finales de la compétition. Konta et Halep se sont déjà rencontrées une fois en 2015, dans les huitièmes de finale du tournoi de Wuhan (Chine), lorsque la Britannique a remporté la victoire. Simona Halep est la dernière représentante de la Roumanie au tournoi de Miami.

  • La semaine du 12 au 17 décembre 2016

    La semaine du 12 au 17 décembre 2016

    Le PSD remporte les élections législatives du 11 décembre sans pour autant détenir la majorité au Parlement




    En Roumanie, le Bureau électoral central a communiqué, ce jeudi, le résultat final du scrutin parlementaire du 11 décembre. Six partis auront des représentants au futur Législatif. Le Parti social-démocrate a obtenu le plus grand nombre de sièges : 221 au total, soit 154 à la Chambre des députés et 67 au Sénat, sans pour autant détenir la majorité. Les sociaux – démocrates avait encore besoin de 12 mandats pour sassurer sans autres négociations la majorité nécessaire pour former un gouvernement. Le Parti Social-Démocrate (PSD) est suivi par le Parti national libéral, avec 69 députés et 30 sénateurs, et lUnion Sauvez la Roumanie avec 30 élus à la Chambre basse et 13 à la Chambre haute. LUnion démocrate des Magyars de Roumanie sest adjugé 21 sièges de députés et 9 de sénateurs, le Parti lAlliance des libéraux et des démocrates sera représenté par 20 députés et 9 sénateurs, alors que le Parti du Mouvement populaire occupe 18 sièges de députés et 8 de sénateurs. Sy ajoutent les 17 mandats de député obtenu par les minorités autres que celle hongroise.





    Consultations pour un nouveau gouvernement à Bucarest





    Le président roumain Klaus Iohannis a eu mercredi un premier round de consultations avec une partie des partis politiques entrés au Parlement suite aux élections du 11 décembre. Le Parti Social-Démocrate (PSD) et lAlliance libérale-démocrate (ALDE), qui détiennent ensmble la majorité des sièges ,ont refusé de participer à ces consultations, précisant quils allaient discuter avec le chef de lEtat après la validation du nouveau Législatif. Pour sa part, le président a qualifié leur geste dattitude impolie, précisant que le futur premier ministre devait être issu dune formation politique ou une coalition en mesure dassurer la majorité. Lors des consultations, la nouvelle présidente du Parti National Libéral (PNL), Raluca Turcan a critiqué le programme économique des sociaux-démocrates, le considérant comme non – réaliste. Pour sa part, le chef de lUnion Sauvez la Roumanie (USR), Nicusor Dan, a affirmé souhaiter une gouvernance honnête en Roumanie et transparente pour le bien-être commun et non pas personnel. De même, il a souligné que son parti nallait pas voter un gouvernement formé autour du PSD et de son leader, Liviu Dragnea. De nouvelles consultations entre le président et les partis auront lieu après linstallation du nouveau Parlement.







    Les premières décisions du PSD après les élections





    Le PSD ne rendra pas publique sa proposition de premier ministre avant de la présenter au président Klaus Iohannis aux prochaines consultations. Le chef des sociaux-démocrates, Liviu Dragnea, a précisé mercredi que son parti proposerait une personne qui puisse être acceptée par tous et que ce serait une proposition conforme à la Constitution.




    Liviu Dragnea : « Je ne ferai pas cette proposition ayant en vue un avantage pour moi – même, ni pour le président Iohannis, même pas pour le PSD. Cela profitera au pays. »





    LAlliance qui donnera le nouveau gouvernement sera formée par le PSD et llAlliance des Libéraux et des Démocrates, a encore précisé Liviu Dragnea, lors dune conférence de presse. Il a dailleurs présenté en détail le programme de gouvernance, assurant quil serait respecté à la lettre. Les sociaux-démocrates promettent entre autres des réductions de taxes et dimpôts, laugmentation du salaire minimum à 1450 lei (320 euros) et de la pension de retraite minimale à 520 lei (115 euros), ainsi que des hausses salariales dans les domaines de léducation et de la santé. De même, le déficit budgétaire envisagé ne devrait pas dépasser les 2,95% du PIB.




    Renforcement de la défense militaire de la Roumanie



    LArmée roumaine de lair a fait savoir que trois autres avions de combat F16 Fighting Falcon ont été ramenés, jeudi, en Roumanie depuis le Portugal. Les appareils sajoutent aux 6 premiers, livrés le 28 septembre. Les trois derniers appareils arriveront en Roumanie lannée prochaine. Cest en 2013 que Bucarest a décidé dacheter au Portugal 12 avions F16, pour 628 millions deuros. De lavis des experts, la Roumanie aurait besoin de 48 appareils multirôle, soit 4 escadrilles.





    Par ailleurs, les Etats-Unis accéléreront les actions supplémentaires des troupes en Roumanie, a fait savoir le général Ben Hodges, commandant des Forces terrestres américaines en Europe. Les troupes américaines arriveront le 6 janvier dans le port allemand de Bremerhaven, doù elles seront tout de suite déployées en Roumanie, en Pologne et aux Pays Baltes. Notons que lOTAN a approuvé cet été le plan de consolidation de sa présence militaire en Europe de lEst. Ce plan qui vise la création de 4 groupes de combat ayant un effectif total de 4000 militaires, soutenus par une force de réaction rapide formée de 40.000 personnes.







    Le président roumain a participé à la réunion du Conseil Européen dhiver de Bruxelles



    Le président roumain Klaus Iohannis a participé jeudi à Bruxelles à la réunion dhiver du Conseil européen. Loccasion pour le chef de lEtat roumain de plaider pour limportance du renforcement de la coopération entre lUE et lOTAN, de surveiller de près lévolution des vagues migratoires dans lest de la Méditerranée. Dans le cadre des débats consacrés à la Syrie, les leaders européens ont condamné fermement la poursuite du siège de la ville dAlep. Dans ce contexte, le président roumain et ses homologues ont réitéré limportance de trouver une solution politique inclusive pour mettre fin aux tragédies en Syrie. En même temps, les leaders communautaires ont agréé la prolongation de 6 mois des sanctions contre la Russie, à compter du 31 janvier 2017, vu labsence de progrès dans la mise en œuvre des accords de Minsk. Enfin, au sujet du Brexit, les leaders européens ont réaffirmé le fait quils naccepteraient pas le libre accès des produits britanniques sur le marché unique, si Londres ne permettait pas la libre circulation des habitants de lUE en Grande Bretagne. (Trad. Valentina Beleavski)

  • La semaine du 26 septembre au 1er octobre 2016

    La semaine du 26 septembre au 1er octobre 2016

    Le coprésident du PNL, Vasile Blaga, a démissionné de ses fonctions ; il est sous enquête dans une affaire de corruption

    Poursuivi sous contrôle judiciaire dans une affaire de corruption, Vasile Blaga, le coprésident du Parti national libéral, a démissionné de ces fonctions, et aussi de celles de coordonnateur de la campagne électorale. Il ne se portera pas candidat non plus aux législatives prévues en décembre prochain. Selon les procureurs du Parquet national anticorruption, les faits qui lui sont reprochés remonteraient à la période 2009-2012, lorsque Vasile Blaga occupait les fonctions de ministre de l’Intérieur et ensuite de président du Sénat de Bucarest. Il serait intervenu pour l’attribution préférentielle de marchés publics. Vasile Blaga aurait touché en échange des commissions de 10% de la valeur de ces contrats, soit au total 700 mille euros offerts pour lui-même et aussi pour le parti dont il était le secrétaire général, au pouvoir à l’époque. Il s’agit de l’ancien Parti démocrate libéral, qui a connu une scission entre temps ; la plupart de ses membres, avec à leur tête Vasile Blaga, ont choisi la fusion avec le Parti national libéral, tandis que les autres ont suivi l’ancien président Traian Băsescu dans le Parti du mouvement populaire. Les événements du PNL, survenus moins de trois mois avant les législatives, sont considérés comme un séisme au sein de la deuxième formation politique comme poids au Parlement de Bucarest.

    Le gouvernement de Bucarest a adopté des mesures censées stimuler la création d’emplois

    Cette semaine, le gouvernement de Bucarest a approuvé des stimulants et des mesures censées conduire à la création d’emplois. Ils entreront en vigueur au 1er décembre et soutiennent les catégories vulnérables, notamment les chômeurs qui doivent changer de domicile pour se faire embaucher ou de ceux qui souhaitent rentrer au pays pour y travailler. Selon le premier ministre Dacian Cioloş, c’est pour la première fois que les fonds européens et les fonds du budget de la Roumanie sont dirigés de manière cohérente afin d’avoir un impact réel sur le marché et sur la vie des gens. Ainsi, les personnes au chômage et qui décident de changer de domicile afin de se faire embaucher toucheront une prime d’installation de 12.500 lei (soit 2800 euros). Les chômeurs qui trouvent un emploi à plus de 15 km de leur domicile pourront bénéficier d’une subvention censée leur permettre de se déplacer sur les lieux de travail.

    Les premiers avions F-16 achetés au Portugal sont arrivés en Roumanie

    Les six premiers avions de combat F-16 des Forces aériennes roumaines sont arrivés cette semaine sur l’aérodrome militaire de Feteşti (sud-est). Ils ont été achetés aux Forces aériennes portugaises et ont été soumis à un ample programme de modernisation et pourront interagir avec tous les autres avions multirôle des Etats de l’OTAN. Pendant deux ans, les spécialistes portugais ont formé neuf pilotes et 80 techniciens roumains qui seront en charge de l’exploitation de ces appareils. L’escadrille de 12 avions F16 sera complétée en deux étapes par l’arrivée de 3 avions jusqu’à la fin de l’année en cours et de trois autres en 2017. Les spécialistes estiment que la Roumanie a besoin d’au moins 36 avions de combat, et les autorités cherchent déjà des variantes pour acquérir une deuxième escadrille. Le F-16 est l’avion multirôle avec le plus grand succès au monde, utilisé constamment dans la plupart des opérations militaires qui ont lieu sur la planète. Et c’est toujours cette semaine qu’il a été décidé au Conseil suprême de défense de la Roumanie de transformer la Brigade n° 2 d’infanterie Rovine, siégeant à Craiova (sud), en Brigade multinationale de l’OTAN. La Bulgarie et la Pologne ont déjà annoncé leur participation à la création de la Brigade multinationale.

    Le président Klaus Iohannis et le chef du Sénat de Bucarest, Călin Popescu Tăriceanu, ont assisté aux obsèques de l’ancien président israélien, Shimon Peres

    Le président Klaus Iohannis et le chef du Sénat de Bucarest, Călin Popescu Tăriceanu, ont assisté aux obsèques de l’ancien président israélien, Shimon Peres, décédé mercredi à Tel Aviv, à 93 ans. Dans un message de condoléances adressé à son homologue israélien Reuven Rivlin, le président Klaus Iohannis affirme que Shimon Peres a été un leader visionnaire et un combattant indéfectible pour une solution durable pour le processus de Paix au Moyen Orient. Le peuple roumain, affirme Klaus Iohannis, se souviendra toujours de l’amitié sincère et profonde de Shimon Peres, le premier président israélien qui a visité la Roumanie en 2010. A son tour, le chef du gouvernement de Bucarest, Dacian Ciolos, a évoqué dans son message de condoléances transmis à son homologue Benjamin Netanyahu la personnalité emblématique de Shimon Peres, promoteur de la paix, reconnu au niveau international, par l’attribution du prix Nobel de la Paix.

    Festival RadiRo

    Le Festival international RadiRo, le seul événement européen d’envergure consacré exclusivement aux orchestres de radio, organisé par la Radiodiffusion roumaine, a fait venir à Bucarest six orchestres symphoniques d’Europe et d’Asie, des chefs d’orchestre et des solistes qui tiennent la tête d’affiche de la scène musicale internationale. Présent pour la première fois à cet événement, l’Orchestre symphonique de Shenzen a été choisi pour ouvrir la série de concerts, par la Rhapsodie roumaine de George Enescu. L’orchestre chinois a été suivi par celui de la Radio de Norvège, puis par les Orchestres des Radios de Leipzig et de Vienne. Pour la fin du festival, le 1er octobre, Fête internationale de la musique, c’est le BBC Concert Orchestra qui a été programmé. Un des ouvrages les plus spectaculaires de la musique de tous les temps, la cantate Carmina Burana de Carl Orff, a été interprétée, le 26 septembre, par les représentants de la Roumanie – l’Orchestre national de Radio Roumanie, le Chœur académique et le Chœur d’enfants de la Radio sous la baguette de Cristian Măcelaru. (Trad. Ligia Mihaiescu)

  • 29.09.2016

    29.09.2016

    Bucarest – Le président roumain, Klaus Iohannis participe aujourd’hui à une réunion gouvernementale consacrée au Brexit. Le 24 juin dernier, le chef de l’Etat avait évoqué ce sujet en compagnie du premier ministre Dacian Ciolos, du gouverneur de la Banque centrale, Mugur Isarescu, et des leaders des partis parlementaires. Après des consultations, le président Iohannis a déclaré que la Roumanie restait toujours attachée au projet européen. Lors de la réunion du Bureau du Groupe du Parti populaire européen, qui se déroule aujourd’hui à Bucarest, le président Iohannis a déclaré que la Roumanie souhaitait être dans le noyau d’intégration de l’UE et fortement impliquée dans le processus de réflexion sur son avenir. La Roumanie partage une vision pro-européenne, reposant sur les principes fondamentaux du projet européen, a dit M Iohannis. Il a souligné qu’une UE forte et une intégration profonde de la Roumanie restaient des objectifs stratégiques nationaux pour les autorités de Bucarest.

    Avions – Les six premiers avions F16 des Forces aériennes roumaines doivent arriver aujourd’hui en Roumanie. Après une cérémonie mercredi à la Base aérienne portugaise Monte Real, les pilotes roumains qui ont suivi des stages de formation au Portugal depuis deux ans déjà conduiront les aéronefs jusqu’à la base aérienne de Fetesti, dans le sud-est. Les avions ayant appartenu aux Forces aériennes portugaises ont été soumis à un ample programme de rénovation et de modernisation réalisé par l’industrie aéronautique portugaise et pourront dérouler des missions aux côtés des autres forces aériennes de l’OTAN. L’escadrille de 12 avions F16 sera complétée en deux étapes par l’arrivée de 3 avions jusqu’à la fin de l’année en cours et de trois autres en 2017. La Roumanie a décidé il y a trois ans d’acheter des avions de production américaine F16 de deuxième main. Le contrat qui a inclus aussi l’armement nécessaire et la formation des pilotes et du personnel technique a coûté 628 millions d’euros.

    RadiRo – Le festival RadiRo, le plus important événement musical de cet automne, se poursuit à Bucarest. Au programme du jour: un concert de l’Orchestre symphonique de la Radio ORF de Vienne, sous la baguette de Cornelius Meister et avec le violoniste Gidon Kremer en tant que soliste. Hier, l’Orchestre symphonique de la Radio de Leipzig a donné son deuxième concert du festival. Le public a suivi un programme comprenant des morceaux de Strauss, Gershwin et Tchaïkovski. Organisé par la Société roumaine de Radiodiffusion, le Festival international des orchestres de radio RadiRo se déroule jusqu’au samedi 1er octobre.

    Commissaire – La Commissaire européenne aux politiques régionales, Corina Cretu, entame aujourd’hui une visite en Roumanie pour parler aux autorités de Bucarest des priorités de la Commission et de l’absorption des fonds communautaires. La commissaire visitera aussi plusieurs projets financés avec des fonds européens et participera à une série de conférences et de réunions avec des membres du gouvernement, du Parlement et avec des représentants de l’administration locale. Cette année, la commissaire européenne a averti à plusieurs reprises sur les risques générés par la faible absorption des fonds européens. L’argent communautaire alloué au développement de l’infrastructure pourrait ne pas être utilisé, parce que durant l’actuel exercice budgétaire, aucun projet n’a été envoyé à Bruxelles, a expliqué Corina Cretu. Dans le cadre de l’exercice budgétaire 2014 – 2020, la Roumanie dispose de 22 milliards d’euros.

    Foot – Le club de foot champion de Roumanie, Astra Giurgiu (sud), doit affronter aujourd’hui en Italie, l’AS Rome, dans un nouveau match de poules de la Ligue Europa. Dans son premier match, Astra a perdu à Bucarest sur le score de 2 buts à 3, devant l’Austria Vienne. Egalement aujourd’hui les vice-champions de Steaua Bucarest affrontent à domicile les Espagnols de Villareal, après une défaite en Turquie contre le Osmanlispor.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, 5e mondiale, s’est qualifiée dans les quarts de finale du tournoi de Wuhan en Chine. Elle a battu Madison Keys, des Etats-Unis, en deux sets 6 – 4, 6 – 2. La joueuse roumaine s’est qualifiée mercredi au Tournoi des Championnes de Singapour, après l’abandon de l’espagnole Carla Suarez-Navarro (8e au classement WTA) dans les huitièmes du tournoi de Wuhan.

    Dacia – La Dacia Duster à boîte de vitesses robotisée EDC est une des surprises que le Groupe Renault a dévoilées au Mondial de l’automobile de Paris. De l’avis des spécialistes, la boite de vitesse à double embrayage compte parmi les plus modernes systèmes de transmission au monde. Le Duster est exposé au pavillon de la marque Dacia, aux côtés de plusieurs versions face-lift de la gamme : Sandero, Sandero Stepway, Logan et Logan MCV. Rappelons-le, la première Dacia a été produite en Roumanie en 1966. La marque appartient depuis 1999 au Groupe Renault et compte actuellement pour 30% de ses ventes. Le géant français de l’automobile vient d’annoncer par ailleurs, que la production de la version break de la Logan, la Logan MCV sera délocalisée à Tanger, au Maroc. Cette décision permettra aux usines roumaines de Mioveni, près de Pitesti, dans le sud de la Roumanie de produire davantage de SUVs Duster, très demandés en Europe.

  • 28.09.2016 (mise à jour)

    28.09.2016 (mise à jour)

    Avions — La Roumanie a repris officiellement, mercredi, sur la base aérienne portugaise de Monte Real, les six premiers avions F-16 sur un total de 12, achetés pour 628 millions d’euros. Les aéronefs ont subi un processus de modernisation appelé Mid-Life Upgrade et sont en mesure d’interagir avec tous les autres appareils multirôle détenus par les Etats membres de l’OTAN. A présent, l’espace aérien roumain est défendu par des avions supersoniques de type Mig-21 LancerR, de fabrication soviétique, modernisés en coopération avec une compagnie israélienne à compter de 1995. Les Forces aériennes roumaines détiennent aussi des avions d’entraînement subsoniques de fabrication roumaine, ainsi que des avions de transport italiens et américains. L’Armée roumaine dispose aussi d’hélicoptères Puma et Alouette, produits en Roumanie sous licence française. Enfin, on retrouve dans l’équipement de l’armée de l’air des appareils de type AN-30, de fabrication soviétique, utilisés pour la photographie aérienne et la cartographie.



    Corruption — Vasile Blaga, le coprésident du Parti national libéral, deuxième formation politique selon le poids au Parlement de Bucarest, a annoncé mercredi sa démission de ces fonctions. Et aussi qu’il ne coordonnerait plus la campagne du parti pour les élections parlementaires prévues en décembre prochain. Il ne se portera pas candidat à ce scrutin non plus. La décision a été prise après l’annonce par les procureurs du Parquet national anticorruption qu’il était poursuivi sous contrôle judiciaire, dans une affaire de corruption. Les faits remonteraient à la période 2009-2012, lorsque Vasile Blaga a rempli les fonctions de ministre de l’Intérieur et ensuite de président du Sénat de Bucarest. Il serait intervenu pour l’attribution préférentielle de marchés publics. Vasile Blaga aurait reçu en échange des commissions de 10% de la valeur de ces contrats, soit au total 700 mille euros offerts par Gheorghe Stefan, ancien maire de la ville de Piatra Neamt (est) et par un homme d’affaires.



    CSAT — Le Conseil suprême de défense de la Roumanie a décidé de la mise au point d’une stratégie à long et moyen terme, censée améliorer les relations avec la République de Moldova voisine. « Notre relation doit devenir meilleure, plus performante, plus pragmatique et plus prévisible », a déclaré le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohhanis, qui a présidé la réunion du Conseil. Il a aussi souligné que les partis politiques pro-européens de Chisinau sont en difficulté et a plaidé pour une approche très responsable de la relation bilatérale, sans attitudes populistes à enjeu électoral avant les élections parlementaires de Roumanie et présidentielles de la République de Moldova. Le chef de l’Etat roumain a fait ces déclarations alors qu’au Parlement de Chisinau l’opposition pro-russe a initié une motion de censure à l’encontre du gouvernement moldave de coalition, ouvertement pro-occidental. Le leader socialiste Igor Dodon, roumanophobe et anti-européen virulent, est donné favori par les sondages sur les intentions de vote au premier tour de scrutin présidentiel, qui aura lieu le 30 octobre.



    Commission — Le ministère roumain des Affaires étrangères a salué, mercredi, la publication des résultats des travaux de la commission internationale destinés à éclaircir les circonstances du crash du vol MH17. Selon ces résultats, l’avion civil malaisien abattu, en 2014, dans l’est séparatiste de l’Ukraine a été touché par un missile lancé d’une zone de conflit contrôlée apr les rebelles prorusses. La démarche de la commission est un acte riogoureux et indépendant censé aussi produire des conclusions pouvant conduire à ce que justice soit faite — écrit le ministère des AE de Bucarest dans un communiqué. Il demande à tous les Etats qui sont en mesure de soutenir l’enquête de coopérer pleinement en vue d’identifier, d’établir et de porter les responsables devant la justice. Rappelons qu’en juillet 2014, l’avion de Malaysia Airlines s’est écrasé dans l’est de l’Ukraine, alors qu’il effectuait le vol Amsterdam – Kuala Lumpur. Aucune des 298 personnes à bord n’a survécu.




    Décès – Lancien président israélien Shimon Peres, décédé dans la nuit à 93 ans, est le dernier des trois lauréats du prix Nobel de la paix décerné pour les accords dOslo à séteindre. Ces accords, signés en 1993 à Washington puis en 1995 à Taba en Egypte, ambitionnaient de favoriser « un règlement global et durable » entre Israéliens et Palestiniens et suscitaient un immense espoir à travers le monde. Lhôte, Bill Clinton, reçoit Shimon Peres, alors ministre des Affaires étrangères, ainsi que le Premier ministre israélien Yitzhak Rabin et le leader palestinien Yasser Arafat qui se serrent la main sous lœil des photographes. Lannée suivante, les trois hommes reçoivent le Nobel de la Paix ensemble récompensant « leurs efforts pour créer la paix au Moyen-Orient ». Shimon Peres est le dernier représentant d’une génération qui a édifié l’Etat d’Israël. Il a été le chef du département de la Marine du ministère de la Défense pendant la guerre d’indépendance et il a joué un rôle important dans le développement des industries militaire et aérospatiale israéliennes. Shimon Peres s’est rendu en Roumanie à plusieurs reprises. Selon le correspondent de la radio publique roumaine en Israël, il admirait beaucoup les Juifs originaires de Roumanie, disant qu’ils étaient venus en Israël en silence pour s’intégrer parfaitement. Le président roumain Klaus Iohannis et le président du Sénat Calin Popescu Tariceanu ont annoncé leur participation aux funérailles de Shimon Peres.



    RadiRo — L’événement musical le plus important de l’automne, le Festival RadiRo, continue à Bucarest. Au programme ce mercredi : Richard Strauss, Gershwin et Tchaïkovski, avec l’Orchestre symphonique de la Radio de Leipzig — soit l’orchestre de radio le plus ancien d’Allemagne et un des plus innovants d’Europe. Organisé par Radio Roumanie, le Festival international des orchestres de Radio, RadiRo, a lieu jusqu’au 1er octobre.



    Football — Le club champion de football de Roumanie, Astra Giurgiu, se trouve déjà en Italie, où il affrontera, jeudi, le AS Rome, dans son deuxième match de poule de la Ligue Europa. Jeudi également, le vice-champion Steaua Bucarest recevra, à domicile, les Espagnols de Villareal.

  • A la Une de la presse roumaine – 28.09.2016

    A la Une de la presse roumaine – 28.09.2016

    Suite au Brexit, la Roumanie pourrait se voir obliger à prendre des décisions quasi-impossibles, c’est-à-dire, à choisir entre le courant pro-européen et celui pro-atlantique. Entre temps, la Roumanie signe des accords militaires avec l’OTAN et reçoit des avions de combat F16…rénovés. Enfin le gaspillage alimentaire concerne aussi les autorités de Bucarest.





  • 27.09.2016 (mise à jour)

    27.09.2016 (mise à jour)

    Défense — A Bucarest, le Conseil suprême de défense du pays s’est réuni ce mardi sous la présidence du chef de l’Etat Klaus Iohannis. A l’agenda de la réunion: l’application des décisions adoptées au Sommet de l’OTAN de Varsovie, les évolutions au Proche Orient et leur implications pour la Roumanie, les principales mesures nécessaire pour éliminer les menaces contre la sécurité nationale générées par un afflux massif d’immigrants et pour préserver un climat de sécurité et d’ordre public. Les participants à la réunion ont également décidé que la 2e Brigade d’infanterie “Rovine”, de Craiova (sud), devienne brigade multinationale. Enfin, le ministre de la Santé, Vlad Voiculescu, a dressé l’état des lieux du système de santé.



    Diaspora – La Roumanie compte parmi les 20 premiers pays avec les diasporas les plus nombreuses, selon un rapport de lONU qui repose sur des statistiques datant de 2015. Conformément à ce document, 3,4 millions de ressortissants roumains habitent au delà des frontières de la Roumanie. Le pays enregistre la deuxième plus importante progression de la diaspora, de 7,3% par an, et la hausse la plus importante du nombre démigrants dun pays qui nest pas en situation de guerre. Sur la première place du classement des pays à lémigration la plus importante se situe la Syrie. La Pologne arrive en troisième position après la Roumanie. Au niveau européen, la Roumanie a grimpé pour la première fois en quatrième position, après le Royaume Uni, la Pologne et lAllemagne, pour ce qui est du nombre de ses citoyens qui habitent dans un autre pays. Selon le recensement le plus récent, réalisé en Roumanie en 2014, la diaspora comptait pour 17% de la population de la Roumanie, qui sélève à près de 20 millions de personnes.



    Avions — Les 6 premiers avions portugais F-16 acquis par la Roumanie arriveront mercredi, a fait savoir le ministre de la Défense de Bucarest, Mihnea Motoc. Lors de sa rencontre, la semaine dernière, avec l’ambassadeur du Portugal à Bucarest, João-Bernardo Weinstein, l’officiel roumain a exprimé ses remerciements pour la contribution des spécialistes des Forces aériennes portugaises à la formation du personnel technique et des pilotes roumains qui utiliseront ces appareils de vol. Au total, la Roumanie a acheté 12 avions F-16 portugais modernisés, compatibles avec les modèles d’aéronefs utilisés par les autres Etats membres de l’OTAN. Le contrat d’achat conclu il y a trois ans par l’Armée roumaine s’élève à 630 millions d’euros.



    Chisinau – Le Commissaire européen à lélargissement et à la politique européenne de voisinage, Johannes Hahn, a annoncé à Chisinau que lUE allait accorder à nouveau, mais sous certaines conditions, laide financière destinée à la République de Moldova. Bruxelles exige des résultats concrets dans la lutte contre la corruption, une réforme de laudiovisuel ainsi quune conclusion de lenquête sur le détournement dun milliard de dollars du système bancaire de la République de Moldova. Lappui financier dépend aussi de la signature dun accord avec le FMI. Au mois de juillet, la République de Moldova a scellé un accord avec le Fonds et obtenu ainsi un crédit de 170 millions de dollars. Le gouvernement de Bucarest a également débloqué une première tranche dun prêt de 150 millions deuros. Par ailleurs, le commissaire européen, Johannes Hahn espère que le scrutin présidentiel du 30 octobre se déroulera dune manière démocratique, dans le respect de la législation nationale et internationale en la matière.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, 5e au classement mondial, affrontera Yaroslava Shvedova du Kazakhstan (41e au classement WTA), dans les huitièmes de finale du tournoi de Wuhan en Chine. Aujourdhui Schvedova a battu litalienne Roberta Vinci (15e au classement WTA) au deuxième tour de la compétition. Les deux joueuses de tennis saffronteront pour la deuxième fois dans un match direct après la rencontre de 2012 à Wimbledon, lorsque Yaroslava Shvedova a battu Simona Halep. La Roumaine est la quatrième favorite du tournoi de Chine, après Angelique Kerber (1 WTA), Garbine Muguruza (3 WTA) şi Agnieszka Radwanska (4 WTA).




  • 22.09.2016

    22.09.2016

    Sommet – La Roumanie multiplie ses efforts pour relever les défis globaux, tels la pauvreté, les changements climatiques, le terrorisme, les conflits, dans l’esprit de la solidarité internationale et de responsabilité commune. C’est ce qu’a déclaré le premier ministre roumain, Dacian Cioloş, dans son discours prononcé devant l’Assemble générale de l’ ONU, à New York. Il a précisé que la Roumanie exerce actuellement la présidence de la Commission préparatoire de l’Organisation du traité d’interdiction complète des essais nucléaires et que les forces miliaires et policières roumaines participent aux opérations de maintien de la paix. Bucarest continuera de contribuer avec des ressources politiques, diplomatiques, financières et humaines importantes aux efforts visant à maintenir la stabilité régionale et globale, a souligné le chef du gouvernement roumain.Dacian Ciolos doit d’entretenir aujourd’hui avec le secrétaire général de l’Agence onusienne pour l’Alimentation et l’Agriculture, ainsi qu’avec des hommes d’affaires américains qui investissent en Roumanie. Il a également rencontré des membres de la communauté roumaine de New York. Le premier ministre roumain a discuté, mardi, avec son homologue canadien, Justin Trudeau, de la libéralisation des visas pour les citoyens roumains et a pris part au sommet consacré à la crise migratoire.

    Réfugiés – Au sommet de l’ONU, à New York, consacré à la question des réfugiés, la Roumanie n’a pas pris d’engagements supplémentaires par rapport à la décision européenne relative à leur redistribution, a fait savoir le ministère des Affaires étrangères de Bucarest. Dans un communiqué de presse, il précise que la Roumanie participe à la réponse européenne commune dans ce domaine, par la mise en place des décisions adoptées en 2015 concernant la redistribution interne, ainsi que par la participation sur une base volontaire au processus de répartition externe, respectivement de soutien actif du dialogue avec les Etats d’origine et de transit des migrants, afin de combattre les causes profondes de ce phénomène.

    Avions – Les 6 premiers avions portugais F-16 acquis par la Roumanie devraient arriver le 28 septembre, a fait savoir le ministre de la Défense de Bucarest, Mihnea Motoc, à l’issue de son entrevue avec l’ambassadeur du Portugal à Bucarest, João-Bernardo Weinstein. L’officiel roumain a remercié l’ambassadeur portugais pour la contribution des spécialistes des Forces aériennes du Portugal à la formation des pilotes et du personnel technique roumains qui utiliseront ces appareils de vol. Au total, la Roumanie a acheté 12 avions F-16 portugais modernisés, compatibles avec les modèles d’aéronefs utilisés par les autres Etats membres de l’OTAN. Le contrat d’achat conclu il y a trois ans par l’Armée roumaine s’élève à 630 millions d’euros.

    OLAF – Le président de l’Office européen de lutte anti-fraude (OLAF), Giovanni Kessler, a apprécié les efforts déployés dans ce domaine par les autorités roumaines. Il a précisé que le Département de lutte antifraude de Bucarest est le principal partenaire des Européens et un modèle de réussite de la stratégie mise en place en Roumanie en vue d’une société meilleure, sans corruption. Kessler a rencontré à Albiţa (dans l’est de la Roumanie), les représentants des autorités douanières de Roumanie, d’Ukraine et de République de Moldova. Les discussions ont été ciblées sur la coopération transfrontalière, censée prévenir et combattre le trafic illicite aux frontières extérieures de l’UE.

    Epidémie – La Roumanie est confrontée à une épidémie de rougeole. Selon le ministère de la Santé, trois bébés sont morts et près de 700 ont été touchés par cette maladie, au cours des 8 premiers mois de 2016. L’année dernière, on n’avait enregistré que 7 cas de rougeole et aucun décès. Les autorités sanitaire centrales envisagent de démarrer une campagne d’information de la population sur les bénéfices de la vaccination contre cette maladie.

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Patricia Ţig (135e WTA) s’est qualifiée ce jeudi pour les quarts de finale du tournoi de Séoul, en Corée du Sud, après avoir vaincu la BelgeKirsten Flipkens (58e WTA), sur le score de 6-4, 6-4. Une autre Roumaine, Monica Niculescu (55e au classement WTA) a réussi le même exploit, grâce à sa victoire contre la Slovaque Anna Karolina Schmiedlova ( score 6-2, 6-2). Irina Begu (23e au classement WTA) principale favorite et détentrice du trophée de la compétition de Séoul, a été vaincue dans les huitièmes de finale par la Slovaque Jana Cepelova (102 e WTA).

  • La Roumanie et l’OTAN

    La Roumanie et l’OTAN

    Les avions de chasse les plus avancés du monde, considérés imbattables dans les combats aériens, ont atterri pour la première fois en Europe du Sud-Est, en Roumanie, à la base de Mihail Kogălniceanu près de Constanţa, dans le cadre de l’opération Atlantic Resolve. L’opération a été conçue par les Etats Unis après le déclenchement du conflit d’Ukraine en 2014, afin de protéger les Etats du flanc Est de l’OTAN. Les avions F22 Raptor sont des chasseurs furtifs de 5e génération, qui atteignent une vitesse deux fois plus grande que celle du son. Un tel avion coûte 143 millions de dollars, il agit dans un rayon de 3000 km et a une capacité de combat y compris contre les systèmes de défense antiaérienne.

    Le chef des Forces aériennes roumaines, le général Laurian Anastasof, a déclaré que la présence ici des deux aéronefs montrait la solidarité des Etats Unis avec la Roumanie, sise au voisinage de la Russie. Il a expliqué que des situations ont existé où les pilotes roumains ont dû décoller d’urgence, suite à des vols effectués par des avions russes. Laurian Anastasof : « Il y a eu des situations où des aéronefs de la Fédération de Russie ont volé à proximité de l’espace aérien national. Les distances auxquelles ces vols se réalisent sont généralement supérieures à 100 km. Si un avion russe décolle d’une base en Crimée en ce moment et dépasse 100 km par rapport aux côtes de Crimée, ce vol peut déjà engendrer de l’inquiétude pour l’Alliance. La procédure de l’OTAN nous oblige à décoller. Cette année, cela est arrivé quatre fois. »

    En visite à Bucarest, où il a rencontré le président Klaus Iohannis et le ministre de la Défense, Mihnea Motoc, l’adjoint au secrétaire général de l’OTAN, Alexander Vershbow, a apprécié le rôle actif de la Roumanie au sein de l’Alliance, soulignant la participation significative de l’armée roumaine aux efforts de prévention et de lutte contre les risques et défis sécuritaires auxquels l’OTAN se confronte. Alexander Vershbow: « Il est très important d’intensifier les capacités de défense et de dissuasion de l’Alliance contre toutes les menaces auxquelles nous nous confrontons. Nous avons déterminé que nous avons besoin d’une approche à 360° parce que nous avons beaucoup de défis et de menaces, tant sur le flanc Est, où la Russie essaie d’établir et de modifier des frontières déjà existantes, mais aussi sur le flanc Sud, où nous sommes confrontés à des problèmes liés à l’extrémisme et au terrorisme ».Le jour où les deux chasseurs furtifs américains F-22 atterrissaient en Roumanie, le président Barack Obama insistait à Hanovre sur la nécessité que les Etats de l’OTAN soutiennent « les alliés de première ligne », soit la Roumanie, la Pologne et les pays baltes, les plus exposés aux tensions par la Russie. (Trad. Ligia Mihaiescu)

  • 20.05.2015 (mise à jour)

    20.05.2015 (mise à jour)

    FMI — Une mission technique du FMI et de la Commission européenne se trouve ces jours-ci à Bucarest. La Roumanie souhaite achever en septembre l’actuel programme financier avec le Fonds. Jusqu’au 26 mai, les négociations viseront le Code fiscal et le stade de mise en oeuvre des mesures comprises dans le programme financier déroulé jusqu’ici avec le FMI et la Commission européenne. De l’avis des analystes politiques, les négociations ne seront pas faciles et leur résultat est difficile à prévoir, vu que, selon le gouvernement, la Roumanie a absolument besoin d’un allègement fiscal. Le ministre des finances, Eugen Teodorovici, a déclaré vouloir boucler avec succès l’actuel accord, précisant quune décision au sujet de la poursuite du partenariat serait prise à l’avenir. L’accord en question, du type stand-by, le troisième déroulé avec le FMI depuis le début de la crise économique en 2009, devrait être finalisé cet automne. D’une valeur de 2 milliards d’euros, il a été conclu en septembre 2013 pour une période de deux ans.



    Enlèvement — La cellule de crise du Ministère roumain des Affaires Etrangères a demandé l’appui des partenaires internationaux pour gérer la crise engendrée par l’enlèvement d’un ressortissant roumain au Burkina Faso, il y a un mois et demi, lit-on dans un communiqué de l’institution. La diplomatie roumaine précise également que la cellule de crise de Bucarest continue à vérifier les informations et le message audio diffusés par le groupe djihadiste qui revendique l’acte. Le leader de ce groupe vient d’annoncer l’affiliation au mouvement terroriste du Daesh. Le Roumain faisait partie d’une patrouille qui assurait la sécurité du périmètre d’une exploitation minière. Les autorités burkinabées ont déployé un important contingent militaire dans la région afin d’identifier les auteurs de l’enlèvement.



    Insolvabilité — Les députés de Bucarest ont adopté ce mercredi le projet de loi sur l’insolvabilité des personnes physiques ayant leur domicile permanent, leur patrimoine et leurs revenus en Roumanie. Le projet, qui vise les débiteurs de bonne foi, met l’accent sur un plan de remboursement des dettes sur une période de jusqu’à cinq ans et non pas sur la liquidation des biens et l’exécution forcée. Toujours mercredi, la Chambre des députés, organe décisionnel, a rejeté la demande de révision du Code forestier formulée par le président Klaus Iohannis, en adoptant le texte dans sa variante initiale. Le chef de l’Etat avait sollicité le réexamen de ladite loi car, selon lui, le document comporte plusieurs articles de nature à limiter l’activité des opérateurs économiques et crée les prémisses pour un traitement discriminatoire.



    Exercice — Plus de 1.100 soldats et 14 bâtiments de guerre bulgares, roumains et américains participeront du 22 au 28 mai au premier des trois exercices organisés cette année par les Forces navales roumaines. L’exercice naval Romanian Trident Poseidon 2015, qui se déroulera dans les eaux territoriales roumaines et internationales de la mer Noire, vise à relever le niveau d’instruction des marins roumains. Par ailleurs, jusqu’à la fin du mois de juin, des avions roumains Mig 21 Lancer et quatre aéronefs F 16 portugais accomplissent des missions de patrouille dans l’espace aérien roumain sous la coordination du Commandement aérien de l’OTAN, basé à Rammstein, en Allemagne. Ces missions qui se déroulent également en Mer Noire, font partie des mesures de l’OTAN d’assurer la sécurité des pays du flanc oriental de l’Alliance.



    Nomination — Le président roumain, Klaus Iohannis, a signé mercredi le décret portant nomination de Mme Sevil Shhaideh au poste de ministre du développement régional et de l’administration publique. Sa candidature a été avancée par le Parti social-démocrate au pouvoir, après la démission de l’ancien titulaire du portefeuille, Liviu Dragnea. Ce dernier a été condamné à un an de prison avec sursis dans un dossier de fraude électorale lors du référendum sur la destitution de l’ex président du pays, Traian Băsescu, en 2012.



    Energie — Deux jours durant, les ministres de l’économie d’une cinquantaine de pays participent à La Haye à une Conférence consacrée à la Charte de l’Energie. Ce document est renouvelé annuellement à partir de 1991 lorsque la première version de la Charte a été signée dans le but d’intégrer les marchés énergétiques des pays ex-communistes à ceux d’Europe de l’ouest. La Roumanie est représentée à cet évènement par le ministre de l’énergie Andrei Gerea. Le thème de la conférence de ce mercredi a été le besoin impératif d’investissements dans le secteur énergétique, estimé par l’Agence nationale pour l’Energie à 48 trillions de dollars américains jusqu’à 2035. Cette somme sert au remplacement des réseaux et des installations obsolètes et à l’exploitation des nouveaux gisements de gaz et de pétrole, aux investissements dans l’énergie verte et l’efficacité énergétique.