Tag: Balkans

  • La politique balkanique de la Roumanie après la Seconde guerre mondiale

    La politique balkanique de la Roumanie après la Seconde guerre mondiale

    C’est à peine après la mort de Staline en 1953 que la Roumanie a commencé à manifester ses propres initiatives dans la région et à essayer de passer outre les barrières imposées par la séparation des Balkans en blocs militaires et politiques différents à l’après-guerre. Alors que la Roumanie, la Yougoslavie, la Bulgarie et l’Albanie étaient contrôlées par des régimes communistes, la Turquie et la Grèce évoluaient dans l’espace de la démocratie libérale.



    Après 1956 et l’intervention contre la révolution anticommuniste de Hongrie, pour améliorer son image internationale, l’Union soviétique a laissé aux pays qu’elle contrôlait une certaine liberté de mouvement. En Roumanie, les Soviétiques sont même allés plus loin et ont retiré leurs troupes en 1958.



    Les communistes roumains ont utilisé ce délestage en essayant surtout de se rapprocher des autres pays balkaniques, du point de vue économique et culturel. Valentin Lipatti a été ambassadeur, essayiste et traducteur. Interrogé en 1995 par le Centre d’histoire orale de la Radiodiffusion roumaine, il a mentionné l’initiative de dénucléarisation des Balkans : «Après la guerre, la première initiative roumaine plus importante a été lancée par le premier ministre de l’époque, Chivu Stoica, en 1957, sur la dénucléarisation des Balkans. C’était une initiative téméraire, importante, mais qui s’est heurtée à de grandes réticences, il va sans dire. Si la Bulgarie et la Yougoslavie étaient favorables à un tel processus de transformation des Balkans en une zone sans armes nucléaires, la Grèce et la Turquie, qui appartenaient à l’OTAN, s’y sont opposées. L’initiative, bien que belle, n’a pas connu un grand succès. Après une année ou deux, ce n’est pas qu’elle a été enterrée, mais elle a été maintenue dans une sorte de léthargie. Pourtant, cette idée a proliféré dans le monde et par la suite, les zones dénucléarisées se sont élargies dans d’autres points du globe. »



    Comme la barrière entre le monde communiste et celui démocratique semblait insurmontable, il ne restait qu’une seule solution pour la franchir : la coopération culturelle. Valentin Lipatti : « Parallèlement à cette initiative gouvernementale renvoyant à un domaine militaire très complexe, les pays des Balkans ont mis en place une coopération non gouvernementale significative. Ils ont donc coopéré dans les domaines scientifique, culturel et éducationnel. Des années durant, la coopération multilatérale dans les Balkans s’est déroulée sur le plan non gouvernemental, plus facile à mettre en pratique et moins restrictif. L’Union médicale des Balkans datant de l’entre-deux-guerres, l’Union balkanique des mathématiciens, créée en 1963, ou encore l’Association Internationale des Etudes de l’Europe de l’Est figurent parmi les nombreuses associations et organisations professionnelles à avoir préservé le climat de confiance et de coopération au sein des milieux scientifiques et professionnels des Balkans. »



    Bien que chargé de la coordination des actions culturelles, le Comité de coopération balkanique, dirigé par Mihail Ghelmegeanu, a rencontré un succès plutôt limité. Valentin Lipatti : « Le Comité de Coopération Balkanique, mené par Mihail Ghelmegeanu, était un comité non-gouvernemental, qui œuvrait en faveur de la paix. Vous savez, à l’époque, c’était une véritable mode de créer des organismes de lutte en faveur de la paix, d’organiser des conférences régionales pour la paix et contre l’impérialisme. On assiste donc à la mise en place de ce Comité de défense de la paix dans les Balkans qui se voulait une structure multilatérale, sans dérouler pourtant des activités majeures. Par contre, les associations professionnelles de médecins, architectes, géologues, scientifiques, archéologues, historiens et écrivains étaient vraiment importantes, puisqu’elles s’avéraient efficaces sur le plan de la collaboration dans la région des Balkans. Tous ces organismes coopéraient concrètement dans les domaines mentionnés à travers de nombreuses études, recherches, publications, colloques. Une coopération qui permettait aux pays concernés de préserver un climat de bon voisinage, de confiance et d’amitié. »



    Les vices de cette politique ont été découverts en 1976, lors d’une réunion gouvernementale consacrée à la coopération économique et technique. Valentin Lipatti explique : « L’objectif que la Roumanie poursuivait attentivement, tout comme la Yougoslavie, la Turquie, et, dans une certaine mesure, la Grèce, était de se doter d’une procédure de suivi. C’est à dire d’un cadre institutionnel puisqu’une conférence, si elle est unique, elle ne vaut pas trop, on l’oublie facilement. Et c’est à ce moment-là que nous nous sommes heurtés à l’opposition ferme de la Bulgarie. Nos amis bulgares sont arrivés avec un mandat extrêmement restrictif. Ils ont déclaré tout simplement que leur mandat ne leur permettait pas de prendre des décisions. Toute décision se prenait sur base de consensus, et le consensus à cinq était facile à obtenir. Mais il suffisait qu’un des cinq dispose d’un droit de veto pour que toute décision soit bloquée. La Bulgarie faisait la politique des Soviétiques, et à l’époque Moscou ne voyait pas d’un bon œil toute coopération économique, susceptible d’échapper à son contrôle, dans les Balkans. L’URSS voyait un danger dans ce mini-marché commun des Balkans, où, certes, la Roumanie et la Bulgarie étaient des pays socialistes, mais la Turquie, la Grèce et la Yougoslavie non-alignée risquaient de porter cette coopération dans une direction que l’Union soviétique ne voulait pas. Et alors les Bulgares ont reçu l’ordre de bloquer les suites des conférences. Ce coup dur des Bulgares a bloqué pour longtemps le développement multilatéral. »



    La politique de la Roumanie dans les Balkans a connu à l’époque du Rideau de Fer des succès plutôt limités. Les intérêts divergents au sein du même bloc, tout comme les différences en termes de régime politique ont constitué autant de raisons pour qu’aucun pays balkanique n’arrive à s’affirmer dans le domaine de la coopération régionale.

  • 11.05.2015

    11.05.2015

    Diplomatie – Le ministère roumain des affaires étrangères a demandé des clarifications à l’ambassadeur ukrainien à Bucarest, après que l’ex premier ministre de la République de Moldova, Mircea Druc, qui possède aussi la nationalité roumaine, eut été interdit d’entrée en Ukraine. Ce dernier devait participer dimanche à plusieurs manifestations culturelles organisées à Cernăuţi. La diplomatie de Bucarest a affirmé que la décision des autorités de Kiev concernant Mircea Druc ne correspond pas au stade actuel des relations roumano – ukrainiennes, en rappelant le fait que la Roumanie a été le premier Etat de l’UE à avoir ratifié l’accord d’association de l’Ukraine avec l’Europe communautaire. En visite à Cernăuţi, Angel Tîlvăr, le ministre délégué pour les Roumains de l’étranger, a déclaré hier que l’Ukraine devait adopter les valeurs européennes, dont le droit de libre circulation.

    Sommet – 17 pays d’Europe centrale et du sud-est, membres ou non- membres de l’UE et de l’OTAN, participent à partir de ce lundi, au sommet régional sur la cybersécurité, qui se tient à Bucarest. Organisé conjointement par le ministère roumain pour la société de l’information et le Département du commerce des Etats-Unis, cet événement réunit responsables gouvernementaux, représentants d’entreprises et experts dans le domaine de la sécurité cybernétique des Etats balkaniques, baltes et centre-européens, de République de Moldova, d’Ukraine, des Etats-Unis et de Roumanie. Les débats seront centrés sur les politiques du domaine, les menaces et les vulnérabilités cybernétiques. Les participants se proposent aussi d’identifier les opportunités de coopération internationale et régionale et d’échanger sur les bonnes pratiques.

    Débats – La Chambre des Députés de Bucarest doit débattre mardi du code forestier, à la demande du chef de l’Etat, Klaus Iohannis. Il a argumenté qu’à son avis certaines disposition du document limitent l’activité des opérateurs économiques et créent les prémisses d’un traitement discriminatoire. Précisons que le Sénat roumain avait rejeté les modifications sollicitées auparavant. Il incombe à l’organe décisionnel, à savoir la Chambre des députés, de trancher la question. Par ailleurs, le gouvernement de Bucarest a saisi le Parquet national anti-corruption au sujet de faits de corruption présumés dans le secteur sylvicole, qui auraient été commis dans cinq départements de Roumanie.

    Prévisions économiques – Les pays d’Europe de l’est doivent réduire leurs dettes afin de revenir au rythme de croissance économique et aux investissements d’avant la crise financière globale, apprend-on dans le rapport publié dimanche par le Fonds Monétaire International. La crise de 2008 a affecté les bilans des banques et des compagnies est-européennes. Pour retrouver le taux de croissance annuel de 5% enregistré avant la crise, le FMI a demandé aux Etats de la région de prendre en urgence les mesures censés régler la situation des crédits non-performants, amener la détente du marché de l’emploi et améliorer le milieu des affaires. Les pays qui ont le plus besoin d’un ajustement de leurs dettes sont la Bulgarie, la Croatie et l’Ukraine. En ce qui concerne les pays baltes et les Etats membres de l’UE, le FMI table sur un taux moyen de leur croissance économique de 2,6% en 2015 et de 3,6% l’année prochaine. Pour la région des Balkans, les estimations sont de 1,9% cette année et de 2,4% en 2016. Quant à la Roumanie, elle devrait enregistrer une progression de 2,7% et respectivement 2,9%.

    Météo – Le temps est instable. Des pluies à verse, accompagnées de phénomènes électriques et de fortes rafales de vents sont signalées sur l’ouest, le sud-ouest et le centre du pays, ainsi que sur le relief. Selon l’Administration nationale de météorologie, la quantité d’eau tombée pourrait dépasser localement 15 à 20 l/ mètre carré, voire 30 à 40 litre/mètre carré. Les températures maximales s’étaleront entre 14 et 23 degrés. Il faisait 19 degrés à midi dans la capitale.

  • The Danube and regional cooperation

    The Danube and regional cooperation

    Thanks to their internal stability and their consistency in carrying out comprehensive reforms, Romania and Bulgaria were accepted into NATO in 2004 and the European Union in 2007. Today only an EU candidate state, their Balkan neighbour Serbia in still convalescing after the devastating conflicts of the 1990s that led to the break-up of the former Yugoslavia.



    On Friday in Craiova, in southern Romania, close to the borders with Bulgaria and Serbia, Romania’s prime minister Victor Ponta proposed his Bulgarian and Serbian counterparts, Boyko Borissov and Aleksandar Vucic, respectively, to initiate concerted action on the model of the Visegrad Group, an alliance of central European states.



    The three Danube states of Bulgaria, Serbia and Romania “must take more coordinated and more unitary action in Europe”, said prime minister Victor Ponta. “We have the successful example of our neighbours, Poland, the Czech Republic, Slovakia and Hungary, who, by means of the Visegrad Group, have been able to exploit their regional interests efficiently,” said the prime minister, arguing in favour of the creation of a Craiova Group. He also believes Bulgaria and Romania can better defend their interests in Brussels if they work together. Having joined the European and Euro-Atlantic structures at the same time, the two states now also have the chance to walk into the Schengen area together if they cooperate, said Victor Ponta, a view shared by his Bulgarian counterpart. Apart from joint projects in the fields of energy and infrastructure, cooperation must be expanded to other areas, including the fight against smuggling and human trafficking, said Bojko Borissov.



    During their talks with Serbia’s prime minister, Ponta and Borissov emphasised the common strategic and economic interests of the three states, from the situation in the Western Balkans to the Danube region strategy. They reiterated their “full and unconditional support for Serbia’s efforts to become a member of the European Union”.



    Commentators say the three-party talks in Craiova were also a coordinated attempt from Romania and Bulgaria to set Serbia even firmer on its European course. Playing the card of its equidistance from Brussels and Moscow and aspiring to European integration while maintaining privileged ties with Russia, Serbia has often given contradictory signals.



    For Romania, Serbia’s commitment to western values is all the more important as the border regions of Vojvodina and Timoc are home to significant Romanian ethnic communities. Romania is one of the five European Union members states still to recognise the independence of the former Serb province of Kosovo with a majority Albanian population, but has always called on Belgrade to comply with European standards with regard to the treatment of ethnic minorities.

  • La Roumanie et la guerre civile grecque (1946-1948)

    La Roumanie et la guerre civile grecque (1946-1948)

    La Roumanie entre dans la sphère d’influence soviétique et dans un processus de soviétisation. En même temps, la Grèce entre sous l’influence anglo-américaine qui y installe la démocratie. Jusqu’en 1941, les deux pays avaient eu de bonnes relations, à l’exception du dernier quart du 19e siècle et de la première décennie du 20e. Lorsque les troupes allemandes transitent la Roumanie en route vers les Balkans, à l’automne 1941, la Grèce condamne la violation du protocole de l’Entente balkanique de 1934 signé avec la Roumanie et la Yougoslavie.



    Les relations roumano — grecques se compliquent davantage après 1945. Se trouvant sous occupation soviétique, la Roumanie ne peut pas reprendre ses relations normales avec le gouvernement grec légitime à cause des pressions exercées à l’intérieur par le gouvernement communiste et en Grèce par les guérillas communistes qui vont projeter leur pays dans une guerre civile qui durera de 1946 à 1949. A l’instar des autres gouvernements communistes des pays occupés par les soviétiques, les autorités communistes roumaines ont agréé la position de l’Union Soviétique qui soutenait les partisans grecs.



    Apostolos Patelakis, professeur à l’Université de Salonique, passe en revue les pays les plus actifs en ce sens : «Dans la première étape de la guerre civile, entre 1946 — 47, les communistes grecs ont été soutenus principalement par Tito et par Staline, qui leur ont offert du soutien moral et matériel. Ils ont été par la suite aidés par la Bulgarie de Dimitrov et l’Albanie d’Enver Hogea. Les communistes grecs voulaient créer ce qu’ils appelaient « une Grèce libre » dans le Nord de leur pays; ils demandaient donc aux pays socialistes de les aider avec tout ce dont ils avaient besoin pour accomplir cet objectif grandiose. En août 1947, dans la station de Bled en Slovénie, les représentants de la Yougoslavie, de la Bulgarie et de l’Albanie ont convenu d’offrir de l’aide morale et matérielle à l’armée démocratique grecque demandant en même temps à la Roumanie et à la Hongrie de renforcer leurs contributions respectives. Lors du conseil de création du Kominform, organisé en septembre 1947, en Pologne, les débats ont été ciblés sur la guerre civile de Grèce. Dans ce contexte, le chef de l’Etat roumain, Gheorghe Gheorghiu–Dej, a proposé que tous les partis communistes soient obligés à aider le parti frère de Grèce. Pour sa part, le représentant polonais, Wladyslaw Gomulka, a proposé que la question grecque devienne le symbole de la lutte de tous les partis communistes et des forces démocrates. »



    Les divergences entre Tito et Staline allait se répercuter sur l’aide que les pays socialistes accordaient aux communistes grecs. Ceux-ci vont transférer leur centre de coordination de Belgrade à Bucarest. Une ambassade du gouvernement communiste du général Markos y est créée et c’est Lefteris Apostolou qui en est désigné ambassadeur. Une radio et une agence de presse sont également mises sur pied. Apostolos Patelakis. « Le 14 janvier 1948, Lefteris Apostolou envoie au secrétariat du Parti Communiste Roumain un rapport d’une trentaine de pages, où il présente la situation en Grèce et les cause de la guerre civile et demande à la Roumanie d’établir la première relation d’amitié avec le gouvernement provisoire. Je cite : « Je dois ajouter que l’aide offerte par le peuple roumain excède à présent toute autre aide des pays démocratiques et cela, ni mon parti, ni le peuple grec ne l’oublieront jamais. » Evidemment, ce n’était pas vrai, l’aide la plus importante, les Grecs l’avaient reçue de Yougoslavie et cette déclaration était faite dans le but de flatter les Roumains. En 1947-1948, les Roumains avaient envoyé en Grèce des denrées alimentaires — conserves, farine, semoule de maïs, sucre, riz, haricots blancs —, des vêtements, des médicaments, de l’armement — armes semi-automatiques, mitrailleuses, grenades, explosifs — ainsi que des chevaux et des combustibles. Dès avril 1948, quand la guerre battait son plein, des milliers d’enfants grecs et des centaines de partisans malades ou blessés ont commencé à arriver en Roumanie. »



    Les ententes entre Soviétiques et Britanniques allaient décider du sort des communistes grecs et des partisans anticommunistes de Roumanie. Le marché conclu était simple : Saline renonçait à financer les guérillas communistes et Churchill n’encourageait pas la politique menée par le souverain roumain et par les partis politiques démocratiques contre le gouvernement communiste de Roumanie.



    Apostolos Patelakis. « Au moment où les émigrants politiques grecs ont commencé à arriver en Roumanie, les enfants en 1948, les adultes une année plus tard, ils s’y sont plu beaucoup plus qu’ailleurs. 7 pays ont accueilli des émigrants grecs. Or, en Pologne, en Tchécoslovaquie, en Ouzbékistan, les populations locales n’avaient même pas entendu parler des Grecs, et ceux-ci se trouvaient dans un environnement étranger. Par contre, en Roumanie il y avaient déjà des communautés grecques, des personnes bilingues, ils pouvaient se faire comprendre et ils se sentaient plus proches de la Grèce, moins dépaysés. Une partie des 28 mille enfants évacués après la guerre civile sont arrivés en RDG. Imaginons le choc de ces enfants, un peu plus grands et plus instruits, comme les Allemands l’avaient exigé : entendre à la maison parler des Allemands, des fascistes, et puis se retrouver là, être obligés à parler leur langue ! Ceux qui sont arrivés en Roumanie ont été plus chanceux — du moins au début. La guerre civile avait touché le nord de la Grèce, zone montagneuse où vivaient de nombreuses familles aroumaines. Parmi les enfants réfugiés en Roumanie se trouvaient donc également des enfants aroumains qui ont servi d’interprètes aux autres et qui ont eu, eux mêmes, moins de difficultés, car ils ont appris plus vite le roumain, auquel l’aroumain est apparenté. »



    Un grand nombre de communistes grecs ont pris le chemin de l’exil, se dirigeant vers la Roumanie. Ainsi, les négociations l’ont-elles emporté sur les idées et les attentes.


    (Trad. : Valentina Beleavski, Dominique)

  • 11.07.2014

    11.07.2014

    UE — Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean participe ces vendredi et samedi à Dubrovnik, à la conférence internationale Croatia Forum, qui vise notamment l’intégration européenne des Etats des Balkans. Selon un communiqué du ministère roumain des Affaires Etrangères, M Corlatean parlera de l’avenir de la politique d’élargissement de l’UE. Le forum réunit de hauts responsables européens, des ministres des Affaires Etrangères de pays membres de l’UE et de pays visés par la politique européenne d’élargissement, aux côtés d’invités venus de Chine, du Japon, des Etats Unis et de la Nouvelle Zélande.



    Démographie — Chaque année, le 11 juillet c’est la Journée mondiale de la population. Selon les estimations, durant les décennies suivantes, la population de la Roumanie continuera à baisser pour se chiffrer à environ 12 millions de personnes en 2060. L’institut national des statistiques a précisé que l’année dernière le nombre des jeunes de Roumanie a baissé de 50 mille personnes. Il s’agit de personnes âgées de moins de 14 ans, alors que la population âgée de plus de 65 ans a progressé de près de 40 mille personnes. Le taux des femmes dans la population de la Roumanie est de 51%. Près de 54% de la population habite en milieu urbain.



    Pouvoir – La direction de l’Union Démocratique des Magyars de Roumanie doit décider aujourd’hui si le parti reste au sein de la coalition au pouvoir à Bucarest, dominée par le Parti Social Démocrate. La tension s’est installée entre les représentants des Hongrois de Roumanie et leurs partenaires après que le ministère des Affaires Etrangères, par la voix du chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, eut soutenu le point de vue de la Commission européenne, qui avait rejeté une initiative de l’Union Démocratique des Magyars de Roumanie visant la protection des minorités nationales. Cooptés au pouvoir en mars dernier, les Magyars détiennent les portefeuilles de la Culture et de l’Environnement. Depuis 1996, l’Union Démocratique des Magyars de Roumanie a fait partie de la plupart des gouvernements de coalition de Bucarest, qu’ils soient de droite ou de gauche. Concentrée dans le centre et l’ouest du pays, la communauté magyare de Roumanie compte environ 1 million et demi de personnes.



    Tennis – Monica Niculescu et Simona Halep sont les seules joueuses roumaines de tennis présentes au tableau principal de l’Open BRD de Bucarest, tournoi inscrit dans le calendrier WTA. Monica Niculescu doit affronter la slovène Polona Hercog, alors que Simona Halpe, No3 mondiale rencontrera Lara Arruabarrena d’Espagne. Dans les huitièmes de la compétition, Simona Halep a battu la serbe Aleksandra Krunic.



    Football — Le club champion de Roumanie, Steaua Bucarest rencontre aujourd’hui dans la soirée l’équipe qui a remporté la coupe de Roumanie, Astra Giurgiu dans la Supercoupe de Roumanie au foot. Alors que Steaua s’enorgueillit d’avoir remporté la Supercoupe à six reprises, pour Astra le match est une première. Ce match ouvre le championnat roumain de foot.



    Météo — Temps généralement instable et températures à la baisse en Roumanie. Il pleut sur presque tout le territoire et dans certaines régions les quantités d’eau dépassent les 50 litres par mètre carré. Les météorologues ont émis des alertes jaunes valables jusqu’à ce soir dans la majorité des régions, y compris dans la capitale où de pluies et des orages sont attendus. Les températures iront de 20 à 30 degrés. 22 degrés en ce moment à Bucarest.