Tag: Balkans

  • 27.07.2018 (mise à jour)

    27.07.2018 (mise à jour)

    Visite – La cheffe du cabinet de Bucarest, Viorica Dancila a rencontré ce vendredi à Skopje le président de la République de Macédoine, Gjorge Ivanov. Les deux officiels ont décidé de poursuivre les démarches pour consolider le dialogue bilatéral, notamment pour ce qui est de la coopération économique. Vendredi également, Viorica Dancila a rencontré son homologue macédonien Zoran Zaev, pour évoquer entre autres la coopération bilatérale. Viorica Dancila a reconfirmé l’appui politique ferme que Bucarest accorde au parcours européen en euro-atlantique de la République de macédoine. Elle a souligné l’importance que la Roumanie accordera durant sa présidence du Conseil de l’UE à la poursuite de la politique d’élargissement de l’UE et encouragé le haut responsable macédonien à poursuivre les réformes pour enregistrer les progrès nécessaires avant la fin du mandat de la Roumanie en juin 2019. Viorica Dancila a également évoqué en compagnie de Zoran Zaev la situation des ressortissants macédoniens en Roumanie et de la communauté aroumaine de République de Macédoine. La responsable roumaine a également exprimé sa conviction sur l’existence de possibilités majeures de coopération entre les deux pays dans les domaines de l’agriculture, de l’éducation, de la culture et du tourisme.
    Vendredi également, Viorica Dancila a également rencontré Goran Misovski, vice-président parlement macédonien pour parler du renforcement de la coopération entre les législatifs des deux pays.

    Justice – La Justice serbe a rejeté la demande d’extradition de l’ex-député roumain Sebastian Ghita que le ministère roumain de la justice avait déposée. La Haute Cour de Justice de Belgrade a décidé que M Ghita était éligible pour l’obtention de l’asile, fait savoir la presse serbe. Faisant l’objet de plusieurs dossiers pénaux instruits par les instances et les parquets roumains, Sebastian Ghita a quitté la Roumanie et il est en cavale depuis décembre 2016. Un mandat de poursuite internationale avait été émis sur son nom. En avril 2017, à Belgrade, M Ghita a été arrêté à Belgrade après avoir présenté aux autorités un faux passeport slovène. En mai 2018, la Haute Cour de Justice de Serbie voisine a approuvé sa mise en liberté sur caution.

    DNA – Une deuxième campagne de sélection des candidats à la tête de la Direction nationale anticorruption sera démarrée ce 6 août pour s’étendre sur un mois, a annoncé le ministère roumain de la Justice. Selon cette institution, les interviews devraient se dérouler début septembre alors qu’une conclusion sera présentée le 6 septembre. Le ministère de la Justice a rejeté les quatre candidats au fauteuil de chef du parquet anticorruption et annoncé qu’il reprendrait la procédure pour la nomination du procureur en chef de la Direction nationale anticorruption. Les quatre candidats ont participé jeudi à des entretiens avec le ministre de la Justice, Tudorel Toader. Il s’agissait de Florentina Mirică, procureure en chef de la Section « Lutte contre la corruption », de la DNA, de Cristian Lazar, adjoint au procureur en chef de la Section Poursuites pénales du Parquet général, de Marius Iacob, adjoint au procureur en chef du Parquet anticorruption et d’Elena Grecu, procureure en chef dans la structure centrale de la Direction nationale anticorruption. L’ancienne cheffe de la DNA, Laura Codruta Kovesi a été révoquée le 9 juillet dernier par le chef de l’Etat, conformément à une décision en ce sens de la Cour Constitutionnelle.

    Athènes – En Grèce, le nombre des victimes des incendies ayant ravagé les alentours d’Athènes a progressé à 87 morts, et ce bilan pourrait s’alourdir vu le grand nombre de personnes portées disparues. Les autorités grecques, dont l’intervention a été jugée de trop lente par la presse locale, suspecte des actes criminels comme étant à l’origine des incendies. Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest a annoncé qu’il ne détenait aucune information sur l’existence de ressortissants roumains parmi les 80 victimes enregistrées ces derniers jours dans les incendies qui ont ravagé la Grèce. Ce pays est une destination privilégiée des vacanciers roumains. Pour rappel, les autorités roumaines avaient envoyé dès mercredi deux aéronefs, dont un avion équipé pour lutter contre les incendies, en renfort aux autorités grecques.

    Aviation – Le spectacle aéronautique le plus important de Roumanie, Bucharest International Air Show & General Aviation Exhibition (BIAS), se déroule ce samedi sur l’aéroport de Baneasa. Une centaine de pilotes d’élite et de parachutistes ainsi que 150 aéronefs civiles et militaires de 13 pays participent à cet évènement. Parmi les premières de cette année : la présence d’une équipe d’acrobatie aérienne de Pologne, ainsi que des pilotes de Grèce, Hongrie, Etats-Unis, Turquie, Espagne, Italie et Allemagne

    Défense -
    Le ministre roumain de la défense, Mihai Fifor a rencontré ce vendredi à Bistrita
    dans le nord de la Roumanie les militaires du bataillon 812 « les
    éperviers des Carpates » avant son déploiement sur les théâtres
    d’opérations d’Afghanistan. Les militaires roumains assureront la protection de
    la base militaire de Kandahar, entre août 2018 et février 2019, mais rempliront
    également des missions de formation, conseil et assistance des Forces
    nationales afghanes.

    Météo – Trois quarts du territoire de la Roumanie fait l’objet d’une vigilance jaune aux pluies et à l’instabilité valable jusqu’à samedi dans la soirée. Des phénomènes orageux et des chutes de grêle y sont attendus. Les quantités d’eau dépasseront les 25 litres par mètre carré pour aller jusqu’à 70 litres. Les températures iront de 25 à 30 degrés. Les hydrologues ont également émis plusieurs alertes en raison des précipitations abondantes des derniers jours, voire semaines. Une alerte code orange concerne plusieurs rivières de l’est jusqu’à lundi à midi. Une alerte jaune aux inondations est également instituée sur le reste du pays.

  • 25.07.2018

    25.07.2018

    Visites – La première ministre roumaine, Viorica Dăncilă, a entamé ce mercredi des visites officielles au Monténégro et en République de Macédoine. Les discussions avec les hauts responsables de ces deux pays seront ciblées sur lapprofondissement des relations bilatérales, sur le soutien de Bucarest à ladhésion européenne des deux pays et sur la stabilité et la sécurité régionale, a déclaré la cheffe du gouvernement roumain. Hormis le parcours européen des deux Etats, la coopération économique représente un autre objectif, a précisé Mme Viorica Dăncilă, vu limportance que la Roumanie prêtera aux Balkans occidentaux pendant la présidence du Conseil de lUE quelle assurera au premier semestre 2019.



    Incendies – La Grèce a activé le mécanisme européen de protection civile pour demander des renforts à ses partenaires, suite aux incendies de végétation qui ravagent les alentours d’Athènes et qui ont fait jusquici au mois 79 morts et quelque 200 blessés. La Roumanie a décidé denvoyer en Grèce un aéronef C-27 J Spartan, équipé contre les incendies et un avion C-130 Hercules, destiné à lappui logistique. Les autorités hellènes ont décrété trois jours de deuil national. Les incendies sont survenus suite à une vague de chaleur qui sest abattue sur le pays, avec des températures grimpant jusqu’à 40°. Le vent allant à plus de 75km/h a permis une progression foudroyante du feu. Les enquêteurs nécartent pas la piste criminelle du moins pour certains foyers dincendie.



    Ambassadeur – Le président américain Donald Trump a fait connaître son intention de nommer lavocat Adrian Zuckerman au poste dambassadeur à Bucarest, note un communiqué de la Maison Blanche. Né en Roumanie, Zuckerman a émigré aux Etats-Unis avec sa famille quand il avait 10 ans. Locuteur de roumain et partenaire dun bureau davocats de New York, spécialisé dans les transactions immobilières, Zuckerman est un proche de la famille Trump. Sil reçoit le vote du Congrès, il remplacera lactuel ambassadeur américain à Bucarest, Hans Klemm.



    Chisinau – Un groupe dexperts américains et britanniques de lOTAN se trouve en République de Moldova pour des consultations au sujet du processus de mise en place de lInitiative de consolidation des capacités de défense de ce pays. Les experts se sont entretenus avec le secrétaire dEtat général du ministère de la Défense, Radu Burduja. Les discussions ont porté sur la première étape du projet; sur la stratégie nationale de défense, ainsi que sur le plan daction visant sa mise en œuvre dici 2021. En juin 2015, la République de Moldova a été acceptée par lOTAN comme partie prenante de lInitiative. Selon les derniers sondages, un nombre égal de personnes, soit 30 % des répondants, se prononcent en faveur ou contre ladhésion à lOTAN de la République de Moldova.



    Water – polo – Aux Championnats dEurope de water-polo accueillis par la ville de Barcelone, en Espagne, la sélection masculine de Roumanie sest inclinée mardi, sur le score de 7 à 12, devant les Pays-Bas. La Roumanie, qui lutte désormais pour la 11e ou la 12e place, ne sest pas qualifiée dans les quarts de finale, suite à sa défaite, 15 à 5, dans le match de barrage disputé contre léquipe du Monténégro. Les 16 meilleures sélections nationales du continent participent au championnat.



    Météo – Les pluies abondantes et les fortes rafales de vent survenues dans la nuit de mardi à mercredi en Roumanie ont fait une victime, a annoncé lInspection générale pour les situations durgence. Une trentaine de localités de 17 comtés, trois opérateurs économiques et quatre tronçons de routes nationales et départementales en ont été touchés. Plus de 5 mille sauveteurs et 1.800 moyens techniques ont agi pour limiter et écarter les effets des intempéries. La majorité des régions du pays continuent de faire lobjet dalertes jaune et orange aux pluies et aux phénomènes orageux. Par ailleurs, plusieurs vigilances jaunes aux inondations, valables jusquà jeudi soir, concernent les bassins hydrographiques du centre et de louest du pays. Les températures maximales de la journée atteindront 32°. Il faisait 28° à midi dans la capitale, Bucarest.





  • Les Balkans Occidentaux, à l’agenda européen

    Les Balkans Occidentaux, à l’agenda européen

    Le sommet de cette semaine, à Sofia, a
    confirmé la perspective européenne de la région des Balkans de l’Ouest et a
    établi toute une série d’actions concrètes pour renforcer la coopération dans
    le domaine de la connectivité, de la sécurité et de l’Etat de droit. Cette
    réunion a été la première dans ce format ces 15 dernières années – chefs
    d’Etats et de gouvernements du bloc communautaire, aux côtés de leurs
    homologues d’Albanie, de Bosnie-Herzégovine, de Serbie, du Monténégro, de Macédoine
    et du Kosovo.


    « Ce sommet est peut-être un acte symbolique, mais il peut
    déclencher un peu plus de dynamisme »
    , a déclaré le chancelier autrichien Sebastian Kurz, dont le pays prendra la présidence tournante du
    Conseil de l’UE, en juillet prochain. « S’il n’y a pas de perspective
    européenne dans les Balkans, l’influence turque et d’autres influences deviennent
    de plus en plus fortes »
    , a mis en garde M Kurz. « Je suis favorable
    à l’ancrage des Balkans avec l’Europe et vers l’Europe, mais je pense qu’il
    faut regarder avec beaucoup de prudence et de rigueur tout nouvel élargissement»
    ,
    a prévenu le président français Emmanuel Macron, un des leaders européens qui,
    par ses déclarations, ont tempéré les espoirs au sujet d’une adhésion rapide à
    l’UE, selon les agences de presse.

    « Il faut aider tous les pays qui sont
    en train de faire des réformes et qui avancent vers l’Europe »
    , a estimé
    M. Macron, mais avant d’envisager tout élargissement, l’UE va d’abord devoir
    mener « une vraie réforme permettant un approfondissement et un meilleur
    fonctionnement »
    à 27, après le départ programmé des Britanniques en 2019.
    Pour l’heure, des pourparlers d’adhésion n’ont démarré qu’avec la Serbie (en
    2014) et le Monténégro (en 2012). Avant toute percée, les pays des Balkans
    « doivent faire en sorte qu’il y ait entre eux plus de stabilité, entre
    eux moins de tension »
    , a opiné le premier ministre belge Charles Michel.

    Bruxelles
    s’inquiète, entre autres, des tensions entre la Serbie et son ancienne province
    du Kosovo, dont la déclaration unilatérale d’indépendance, d’il y a 10 ans,
    n’est toujours pas reconnue par cinq Etats membres, dont la Roumanie. Ce n’est
    qu’un exemple de tensions dans une région qui n’est pas encore complètement
    stabilisée, deux décennies après le démantèlement de l’ancienne Yougoslavie. Le
    président Klaus Iohannis, représentant de la Roumanie à la réunion de Sofia, a
    estimé que la Déclaration du sommet reflétait l’engagement de l’Union vis-à-vis
    du principe des propres mérites, dans le sens que chaque partenaire est évalué
    de manière individuelle selon ses résultats.

  • 15.05.2018 (mise à jour)

    15.05.2018 (mise à jour)

    Consultations – Le président Klaus Iohannis et la cheffe du cabinet de Bucarest, Viorica Dăncilă, ont discuté mardi des thèmes de politique étrangère de la Roumanie, dont un éventuel transfert de l’ambassade roumaine de Tel Aviv à Jérusalem. Selon un communiqué de l’administration présidentielle, à cette occasion, le chef de l’Etat a souligné le fait qu’il était obligatoire que la politique étrangère de la Roumanie soit menée non seulement au bénéfice du pays, mais aussi que les tensions internes liées à la politique étrangère cessent tout de suite, pour que Bucarest reste un acteur crédible dans sa relation avec les Etats-Unis, au sein de l’UE et de l’OTAN. Pour sa part, Viorica Dăncilă a déclaré qu’en tant que chef de l’Exécutif, sa principale responsabilité était de mettre en œuvre le programme de gouvernance, y compris le chapitre consacré à la politique étrangère. Les démarches visant l’évaluation de la possibilité de déplacer l’Ambassade de Roumanie s’inscrivent dans ce contexte, a encore ajouté Mme Dancila. Notons le gouvernement de Bucarest vient d’adopter un mémorandum sur la possibilité de transférer de l’ambassade roumaine de Tel Aviv à Jérusalem.

    UE – Le président roumain Klaus Iohannis participe mercredi et jeudi dans la capitale bulgare, Sofia, à la réunion informelle du Conseil Européen et au Sommet UE – Les Balkans Occidentaux. Selon un communiqué de l’administration présidentielle de Bucarest, l’agenda de la réunion mentionnée comporte des sujets liés au domaine numérique, à celui de la recherche et de l’innovation. On se penchera également sur la décision de Washington d’imposer de nouvelles taxes douanières sur les importations d’acier et d’aluminium. Ensuite, jeudi, au sommet UE – Les Balkans Occidentaux, les chefs d’Etat et de gouvernement débattront de sujets tels la connectivité, la sécurité et la migration. Ce sera l’occasion pour le président roumain de souligner l’importance des projets dans le domaine de la connectivité dans l’infrastructure, le secteur énergétique et celui des réseaux numériques ; car c’est grâce à eux que la convergence entre l’UE et la région des Balkans Occidentaux peut être renforcée, lit-on dans le même communiqué.

    Défense – Le ministre roumain de la Défense, Mihai Fifor, a visité mardi la Commandement de la Flotte grecque de Salamine. L’occasion pour le responsable roumain de mettre en lumière l’intérêt de Bucarest de renforcer la coopération entre les forces navales des deux pays et de présenter également les principaux programmes de dotation que la Roumanie envisage de dérouler dans le domaine naval. Selon un communiqué du ministère de Bucarest, lit-on dans un communiqué du ministère de Bucarest.

    Justice – La Haute Cour de cassation et de justice de Bucarest a fait savoir mardi qu’elle donnerait le 29 mai son verdict dans le procès du président de la Chambre des députés, jugé pour instigation à abus de fonctions. Le leader du Parti Social Démocrate (PSD), Liviu Dragnea, est accusé par les procureurs anticorruption d’avoir ordonné l’embauche fictive de deux adhérentes de son parti en tant que salariées de la Direction d’assistance sociale et de protection de l’enfance. Ces personnes ont été rémunérées de deniers publics, même si en fait, elles auraient travaillé exclusivement pour le PSD. En 2016, M Dragnea a reçu une condamnation définitive à deux années de prison avec sursis pour tentative de fraude électorale.

    Economie – Au premier trimestre 2018, la Lettonie, la Pologne, la Hongrie, la République tchèque et la Roumanie ont enregistré la croissance économique la plus importante au sein de l’UE, par rapport à la même période de l’année dernière, a fait savoir mardi l’Office européen de statistique. Selon l’Eurostat la Roumanie a connu un progrès de 4,2. La Commission européenne a maintenu ses estimations sur la croissance de l’économie de la Roumanie en 2018, à 4,5%. Pour 2019, une avancée de 3,9% est prévue, selon les prévisions de printemps publiées le 3 mai dernier par la Commission.

    Météo – Une alerte à l’instabilité atmosphérique accentuée est en vigueur en Roumanie sur la plupart du territoire jusqu’à mercredi dans l’après-midi. On attend des pluies à verse, des orages et du vent fort. Une alerte jaune à la pluie concerne la moitié ouest du pays ainsi que le nord-est, les précipitations pouvant dépasser les 30 litres/ mètre carré, voire les 60 litres/m carré par endroits. Les températures maximales iront jusqu’à 27 degrés.

  • Table ronde, “Ecrivains de l’Europe balkanique dans l’entre-deux-guerres”

    Table ronde, “Ecrivains de l’Europe balkanique dans l’entre-deux-guerres”

    La bibliothèque universitaire des langues et civilisations vous donne rendez-vous avec la littérature d’Europe de l’Est à travers une table ronde sur les « Écrivains de l’Europe balkanique à Paris dans l’entre-deux-guerres » et une sélection d’ouvrages en lien avec les thématiques des tables rondes du Salon du livre des Balkans accueilli dans le Pôle des langues et civilisations.

    République des arts et des lettres, lieu de refuge, de création et de légitimation, Ville Lumière, Paris retrouve après l’hécatombe de la Grande Guerre le charme de la Belle-Époque des années 1900. Dans le contexte sociopolitique et culturel de l’entre deux-guerres, des écrivains de l’Europe balkanique affluent vers la Ville Lumière. Leur séjour parisien ayant beaucoup moins été étudié que celui d’écrivains d’autres horizons géolinguistiques, cette table ronde se propose d’apprécier la place occupée par l’imaginaire de la capitale française dans leurs œuvres, d’esquisser leurs réseaux de sociabilité ou encore de comprendre comment les courants esthétiques et idéologiques dominants ont influencé leur propre création.

    Dans les années 1920, l’Art Nouveau cède place à l’Art déco et Montparnasse prend progressivement le relais de Montmartre. Une société avide de vie et de nouvelles sensations vibre au pas de rythmes inouïs et évolue dans une ambiance cosmopolite. On danse le tango et le charleston, le jazz résonne dans les music-hall, le surréalisme côtoie l’expressionnisme. L’image d’une ville vouée aux divertissements sans frontières, caractérisée par une frénésie culturelle et une effervescence intellectuelle, commence à se dessiner. Dans ce cadre d’apparente insouciance, la Grande Dépression constitue un véritable tournant et les agissements violents du début des années 1930 rappellent que les démons des périodes précédentes n’ont hélas pas disparu, tout en plongeant la société parisienne, ainsi que le reste du continent européen, dans une longue phase d’inquiétude et d’incertitude. À côté du Paris qui brille, fascine, attire, des aspects moins glorieux se profilent, et la ville doit faire face à la montée de la xénophobie et de l’antisémitisme.

    Table ronde le 15 mai 18h30-20h
    Entrée Libre

    BULAC – Bibliothèque universitaire des langues et civilisations
    65 rue des Grands Moulins – 75013 PARIS

  • Autriche – Bulgarie – Roumanie, des échanges sur l’avenir de l’Europe

    Autriche – Bulgarie – Roumanie, des échanges sur l’avenir de l’Europe

    L’Union européenne se confronte à de nombreux défis, dont les dimensions sont à la fois complexes et multiples – politiques, économiques, militaires, technologiques, informationnelles et culturelles. Dans un environnement sécuritaire aussi compliqué, nous aurons du succès seulement si nous nous appuyons sur une vision à long terme, avec des priorités clairement définies et des efforts intégrés. C’est ce que déclarait le président de la Bulgarie, Rumen Radev, lors de sa rencontre avec ses homologues autrichien, Alexander Van der Bellen, et roumain, Klaus Iohannis, un sommet triangulaire des trois Etats qui assument successivement la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne.

    Tout le monde est d’accord que les six mois d’une présidence représente une période de temps extrêmement courte, ce qui rend nécessaire une action bien coordonnée et un transfert sans problèmes des priorités à l’Etat suivant. Les dossiers sont nombreux, les crises persistent et d’autres, nouvelles, continuent d’apparaître, mais c’est en prenant soin de nos valeurs de solidarité, d’unité, de cohésion, d’égalité de traitement des Etats membres, que nous donnons de la plus-value à l’Union entière, a affirmé le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis. Il a aussi plaidé pour la mise en œuvre d’un processus de réflexion sur l’Union européenne post-2019. « Nous en avons besoin », a-t-il dit. Et le président roumain d’ajouter qu’il ne suffisait pas de nous pencher sur des questions concrètes, de discuter du commerce ou de la liberté de circulation.

    Nos citoyens veulent plus que ça, ils veulent de la sécurité, des frontières sûres, ils veulent de l’unité au sein de l’Union européenne, ils veulent voir des politiciens totalement impliqués en faveur de l’Union, a argumenté M. Iohannis. Les trois chefs d’Etat se sont penchés sur des thèmes majeurs liés à l’avenir de l’UE, tels la situation post-Brexit, la coopération régionale, l’environnement sécuritaire, l’évolution de la crise migratoire et l’avenir du système européen commun d’asile.

    L’agenda de la rencontre a également inclus l’avenir de la région des Balkans occidentaux et les dimensions précises de leur perspective européenne, le cadre financier pluriannuel et sa capacité à garantir le développement économique de l’Europe et la politique de cohésion et de convergence, l’avenir numérique de l’Europe, la disponibilité d’agir et de neutraliser les attaques terroristes, l’avenir des jeunes.

  • « Recueillis dans les Balkans »

    « Recueillis dans les Balkans »

    Des films documentaires de la zone des Balkans et de ses alentours, réalisés par des réalisateurs, anthropologues, ethnologues, étudiants et adolescents, ont été présentés lors de la troisième édition du Festival international du film documentaire anthropologique «Recueillis dans les Balkans ». L’événement s’est déroulé au Musée national du paysan roumain.

    Cristina Hurdubaia, la directrice du festival: « Premièrement, on est partis de l’idée d’un festival dédié aux Balkans et c’est pourquoi nous avons choisi des films tournés dans cet espace. D’une autre part, on a insisté sur l’idée d’ethnologie, car l’anthropologie implique aussi l’ethnologie. Et, en même temps, on a trouvé aussi des films anthropologiques qui parlent de la vie sociale des gens. Comme c’est la troisième édition de ce festival, avec des connexions dans le monde du film anthropologique, ceux qui se sont occupés de la sélection ont trouvé aussi des films qui n’appartiennent pas au monde balkanique. Des films réalisés au Brésil, aux Etats-Unis, en Norvège, en Grande-Bretagne et en Nouvelle Zélande. Bref, c’est un festival dédié aux Balkans, mais il y a aussi des films d’autres régions parce que c’est ainsi que le festival a évolué chaque année. »

    Même si c’est un produit culturel spécialisé, la bonne nouvelle, c’est que le film anthropologique a un public de plus en plus nombreux.

    Cristina Hurdubaia: « Nous aussi, nous avons été surpris car l’année passée, on a eu environ 3000 spectateurs lors des trois journées de festival. En fait, on essaye de créer une niche. Car, en fin de compte, le film anthropologique est toujours un film documentaire, mais un genre spécialisé. Qui s’y connaît vient voir les films directement, qui ne s’y connaît pas, vient chez nous, les organisateurs, et nous demande de quoi il s’agit, quelle est la différence entre le film anthropologique et celui documentaire. En fait, le but du festival, c’est de rendre ce genre de film connu et compris par le public. Et je peux vous dire qu’il y a deux ans, après le festival, on a projeté chaque semaine au Musée du paysan roumain des films documentaires, et que les gens ont apprécié. La salle de cinéma était pleine et maintenant on désire reprendre cette idée juste après le festival. Donc, on pense être sur la bonne voie. Et si le festival va prouver son professionnalisme, on aura un public de plus en plus nombreux pour les films anthropologiques. »

    A présent, trois cours d’anthropologie visuelle sont dispensés en Roumanie, avec pour résultat des films réalisés par des étudiants. Cristina Hurdubaia, la directrice du festival : « Je pense que cela a été une des premières idées que nous avons eues, parce que les sections d’anthropologie existent depuis peu aux Universités de Bucarest et de Cluj. J’ai constaté au fil du temps que ce sont des films réalises non seulement par des étudiants, mais même par des adolescents. Nous avons une section spéciale pour les adolescents ainsi que des invités qui sont des adolescents venus de Cluj et de Făgăraş, qui présentent leurs films. Et nous voulons que les jeunes comprennent l’anthropologie roumaine, balkanique et extra-balkanique. Voilà pourquoi on a également inclus dans le festival des films réalisés par des étudiants et des films faits par des adolescents, et même un laboratoire de musique traditionnelle tenu par Maruca, une gamine de 10 ans qui joue extraordinairement bien d’une multitude d’instruments. On essaye d’avoir tous les âges dans ce festival. »

    En dehors des projections, le festival a aussi compris des concerts, une fête balkanique, un laboratoire musical et un laboratoire anthropologique, des sessions narratives et des dégustations de produits. (Trad. Nadine Vladescu)

  • The Black Sea – a new migrant route to the West

    The Black Sea – a new migrant route to the West

    The famous “Balkan route” of migrants heading to the West might be replaced by a “Black Sea route” that would make Romania a transit country. Officials of Frontex — the European Border and Coast Guard Agency, have recently launched this warning. Their main argument is the increasing number of migrants who, squashing in small boats, reach Romania’s territorial waters on their clandestine trip to rich countries in Western Europe. Data show that most of these migrants are Syrian and Iraqi. Recently, the International Organization for Migration (IOM) has warned of the creation of a new route via Romania.



    The EU’s regional director for IOM, Eugenio Ambrosi, has warned that hundreds of migrants have already arrived in Romania, crossing the Black Sea in various ships. According to Ambrosi, this is a clear sign that traffickers and smugglers are testing new ways to carry on with their business. Data centralized by Frontex show that the number of clandestine migration cases in the Black Sea varies. In 2014, 430 people tried to enter Romania while a year later 68 people did the same. At present, the Coast Guard is faced with similar incidents every week. The question now is whether an older route, previously used by human traffickers, might be re-opened.



    PhD Professor Stefan Popescu, specializing in the history of international relations, believes that traffickers are now testing a new route: “For the time being it’s too early to say this is an alternative route. I think it has more to do with blocking the route to the Balkans via Libya, and putting in more thorough border checks. When Greece strengthened its external border control, Bulgaria closed down its border with Turkey, and has been closely monitoring it since March 2016. A great number of migrants would transit Jordan and Egypt into Libya. From there they reached Italy by sea, or countries even further west, such as Morocco or Spain. This migratory flow was never fully kept in check, proof thereof being some 121 thousand migrants who this year crossed the Mediterranean into Europe. Of course, the numbers are much lower compared to the 278 thousand arrivals in Italy last year. It is staggering, considering that only 9 thousand migrants arrived in Spain this year and some 7 thousand in Greece, also via the Mediterranean. So if we were to strike a balance, for the time being we’re dealing with isolatedevents aimed at testing this new route, considering that the easiest way into Europe, the Balkans, is now blocked. And it’s not just Greece that has imposed stricter border controls. The agreement with Turkey is, to a certain extent, working, despite declarations and threats from Mr. Erdogan, and against the backdrop of measures taken by Hungary and Austria and reluctance expressed by Germany”.



    Most migrants who reach Romania have no wish of staying; they just want to reach western Europe. Refugee centers in Romania currently accommodate some 1,500 people, whereas the mandatory quota the Commission has allotted Romania is 4 times bigger. According to official figures, most migrants come from Iraq, Syria, Afghanistan, Pakistan and Somalia. They are desperate people fleeing conflict areas, who’ve seen their loved ones killed, and their livelihood and homes wiped out.



    But among them are also people who seek economic opportunities: “There’s been talk about Somalia, and we now see Somali coming from Eritrea and Nigeria. By 2050 the population of Sub-Saharan Africa will double, to reach 2 billion people. If we were to add the 400 million in Northern Africa, Europe will face a tremendous pressure. The migration flows are bound to get worse. Our only trump card right now is our geographical setting. Think of Lampedusa Island, which is part of Italy’s territory. The island is closer to Libya than Europe. So migrants can easily reach Lampedusa or Malta”.



    On the other hand, the number of migrants who forcefully cross the Serbian border into Romania, on their way to Western Europe, has sensibly increased. The Romanian Border Police say they are now dealing with ever growing numbers of illegal migrants trying to reach Europe from the Middle East, Asia or Africa. Since the beginning of the month the Border Police has apprehended nearly 150 migrants who were attempting to illegally cross the border, double the number reported in August. Under these circumstances, the Interior Ministry announced tougher border checks on the country’s southwestern borders.

  • 21.10.2016 (mise à jour)

    21.10.2016 (mise à jour)

    CETA — La proposition concernant la levée des visas pour les ressortissants roumains et bulgares souhaitant voyager au Canada ne sera concrétisée que si l’accord commercial entre l’UE et le Canada est signé, a déclaré vendredi le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, à l’issue du Conseil européen qui s’est tenu à Bruxelles. Ottawa a annoncé que les négociations entre l’UE et le — Canada au sujet de cet accord avaient échoué en raison de l’opposition de la région belge de Wallonie. Auparavant, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, avait affirmé, à Bruxelles, que la Roumanie était arrivée à un accord avec le Canada au sujet de la levée des visas pour ses ressortissants souhaitant voyager dans ce pays. La mise en œuvre de cet accord sera graduelle, avait-il précisé. A compter du 1er mai 2017, les Roumains ayant déjà voyagé au Canada n’auront plus besoin de visas, l’élimination totale des visas étant prévue pour le 1er décembre 2017. Klaus Iohannis a également affirmé que, désormais, Bucarest n’a plus d’objections au sujet de l’accord commercial entre l’UE et le Canada.


    Par ailleurs, les chefs d’Etat et de gouvernement des 27 ont poursuivi ce vendredi, à Bruxelles, leurs débats autour des rapports de l’UE avec la Russie notamment, des modalités par lesquelles les pays d’origine pourraient enrayer les flux migratoires et du renforcement du contrôle des frontières extérieures de l’Union. Le président roumain a également fait savoir que les participants à la réunion de Bruxelles étaient tombés d’accord sur la nécessité d’une implication accrue des Etats membres pour ce qui est de l’instauration de la paix en Syrie par la voie diplomatique. En marge du Conseil européen, Klaus Iohannis a rencontré la première ministre britannique Theresa May, qui a garanti qu’elle veillerait personnellement à ce que les Roumains travaillant au Royaume-Uni ne subissent pas de pressions supplémentaires.



    Balkans — Le premier ministre roumain, Dacian Ciolos, et son ministre de la Défense, Mihnea Motoc, ont fait une mini-tournée balkanique au Kosovo et en Bosnie-Herzégovine. Les deux dignitaires se sont entretenus, à Sarajevo, avec les commandants des missions de l’OTAN (KFOR et OTAN Sarajevo) et de l’UE (EUFOR). Ils ont également eu des rencontres avec les militaires roumains participant à des missions dans les Balkans occidentaux. Par ailleurs, le chef du gouvernement roumain et le ministre de la défense se sont recueillis au monument érigé à la mémoire du sous-lieutenant Remus Brânzan, tué lors d’une opération en Bosnie — Herzégovine. Enfin, lors de la visite au Kosovo, ils ont eu des entretiens officiels avec le commandant de la KFOR et ont rencontré les 56 militaires roumains stationnés sur la base de Pristina.



    Audiovisuel — La Fédération internationale et celle européenne des journalistes demandent au Parlement de Bucarest de ne pas supprimer la redevance audiovisuelle. Elles mettent en garde contre le fait que qu’une telle mesure risque de mener à une dépendance accrue de la radio et de la télévision publiques à l’égard du facteur politique. Le communiqué de la Fédération, repris par la Plate-forme du Conseil de l’Europe pour la protection du journalisme, précise que le montant de la contribution à l’audiovisuel public roumain est l’un des plus faibles d’Europe. Selon une récente étude réalisée par l’Union européenne de Radio -Télévision, cette redevance est la modalité la plus stable et la plus transparente de financer les médias publics. Initié par le Parti social-démocrate, le projet législatif portant sur la suppression, à compter du 1er janvier 2017, de 102 taxes non — fiscales, dont la contribution à l’audiovisuel public, a été approuvé la semaine dernière par le Sénat de Bucarest. La décision finale appartient à la Chambre des Députés, le vote étant prévu pour mardi prochain.



    Tennis — La joueuse de tennis roumaine Monica Niculescu (n° 51 mondiale) s’est qualifiée pour la finale du tournoi de Luxembourg, après avoir vaincu, dans les demi-finales, la Néerlandaise Kiki Bertens (22e au classement WTA). Par ailleurs, au tournoi des championnes de Singapour, dont elle est la troisième favorite, la Roumaine Simona Halep rencontrera, dans le Groupe Rouge, l’Allemande Angelique Kerber, n°1 mondiale, l’Américaine Madison Keys, 7e au classement WTA et la Slovaque Dominika Cibulkova, 8e WTA. Dans le Groupe blanc, doivent évoluer la Polonaise Agnieszka Radwanska, (n°3 WTA), la Tchèque Karolina Pliskova (n° 5 mondiale), l’Espagnole Garbine Muguruza (6e WTA), ainsi que la gagnante du match opposant la Russe Svetlana Kuznetsova (n° 9 mondiale) à la Britannique Johanna Konta (10 e WTA). Halep participe pour la troisième fois à cette compétition. Si en 2014 elle a disputé la finale contre Serena Williams, l’année dernière elle n’a pas réussi à dépasser la phase de groupes. Le tournoi final de Singapour aura lieu du 23 au 30 octobre.



    Météo — En Roumanie, le temps restera couvert sur la plupart du territoire. Des pluies sont à attendre dans l’ouest, le nord et au centre du pays. Les températures maximales iront de 8 à 18 degrés.


  • 21.10.2016

    21.10.2016

    CETA — La Roumanie est arrivée à un accord avec le Canada au sujet de la levée des visas pour les ressortissants roumains souhaitant voyager dans ce pays, a annoncé vendredi le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, en marge du sommet d’automne de l’UE, à Bruxelles. La mise en œuvre de cet accord sera graduelle, a-t-il précisé. A compter du premier mai 2017, les Roumains ayant déjà voyagé au Canada n’auront plus besoin de visas, l’élimination totale des visas étant prévue pour le 1er décembre 2017. Klaus Iohannis a également affirmé que, désormais, Bucarest n’a plus d’objections au sujet du CETA, l’accord commercial entre le l’UE et le Canada.


    Par ailleurs, les chefs d’Etat et de gouvernement des 27 poursuivent leurs débats au sujet de la relation entre la Russie et l’UE. Les bombardements d’Alep, en Syrie, doivent cesser au plus vite et des conditions d’acheminement des aides humanitaires doivent être mises en place instamment, a souligné le chef de l’Etat roumain. Egalement en marge du Conseil européen, Klaus Iohannis, a rencontré la première ministre britannique Theresa May. Celle-ci garantit qu’elle veillera personnellement à ce que les Roumains travaillant au Royaume-Uni ne subissent pas de pressions supplémentaires à la fois sociales et sur le marché de l’emploi, a expliqué le président roumain.



    Balkans — Le premier ministre roumain, Dacian Ciolos, et son ministre de la Défense, Mihnea Motoc, font une mini-tournée balkanique au Kosovo et en Bosnie-Herzégovine. Ils doivent notamment s’entretenir avec les commandants des missions de l’OTAN (KFOR et OTAN à Sarajevo) et de l’UE (EUFOR). Des entrevues avec les militaires roumains participant à ces missions sont également prévues. Dans le même temps, le chef du gouvernement roumain et le ministre de la défense doivent se recueillir au monument du sous-lieutenant Remus Brânzan, tué lors d’une opération d’élargissement du corridor de Goradze.



    Migration — Dans la nuit de jeudi à vendredi, les policiers roumains aux frontières ont interpellé sept ressortissants nigérians qui tentaient de franchir illégalement la frontière roumaine avec la Serbie, pour se rendre par la suite dans l’espace Schengen. Les migrants avaient pénétré en Roumanie à pied et ils font actuellement l’objet une enquête pour passage illicite de la frontière. L’enquête se déroule avec le concours des autorités serbes, l’accord bilatéral de réadmission des migrants illégaux devant être activé.



    Moldova — Une dizaine de milliers de personnes sont attendues samedi, au centre de Bucarest, à une marche en faveur de l’union de la République de Moldova avec la Roumanie, ont annoncé les organisateurs. Selon eux, nombre de manifestants feront le déplacement depuis le pays ex-soviétique voisin. Les Moldaves unionistes estiment que dans l’actuel contexte géopolitique, l’union des deux Etats serait la seule solution pour éviter une agression russe similaire à celle d’Ukraine et dont les roumanophones majoritaires de ce pays seraient les premières victimes. Dans le même temps, ils affirment que l’union aidera la Moldova à s’aligner aux normes européennes de démocratie, légalité et prospérité.


    Les marches unionistes se tiennent régulièrement à Bucarest, depuis 2012, l’année marquant les 200 ans écoulés depuis la première annexion de cette province par l’empire des tsars. L’actuelle République de Moldova a été créée par l’URSS sur une partie du territoire de la Bessarabie, revenue à la Roumanie après la première guerre mondiale et annexée à nouveau par Moscou en 1940.



    Tennis — La Roumaine Monica Niculescu (51e WTA) rencontre ce vendredi la Néerlandaise Kiki Bertens (22 WTA), dans les demi-finales du tournoi de tennis de Luxembourg. La Roumaine a pu accéder à cette étape suite à l’abandon de son adversaire, la Danoise Caroline Wozniacki (17e WTA). D’autre part, au concours d’Anvers, en Belgique, le joueur roumain de tennis Marius Copil, 198e mondial, devra se mesurer au Belge David Goffin, 12e mondial et principal favori de cette compétition. Au second tour du concours, Marius Copil avait dépassé, par 2-0 dans les sets, un autre Belge, Steve Darcis (120 ATP).



    Football — Le champion de Roumanie au foot, Astra Giurgiu, a remporté jeudi le match contre le club tchèque Viktoria Plzen, dans un match comptant pour le groupe E de la Ligue Europa, 2 buts à 1. En revanche, dans le groupe L, Steaua Bucarest a fait match nul contre les Suisses de FC Zürich, un but partout.

  • September 25, 2016

    September 25, 2016

    MIGRATION – Romania is the second-largest contributor, after Germany, to FRONTEX missions, the Interior Minister Ioan-Dragoş Tudorache said at an international summit on “Migration along the Balkan Route held on Saturday in Vienna. In 2016, 365 Romanian border police took part in such missions. Until the end of the year, 14 border police troops will be part of a joint mission to support the Bulgarian authorities, in which EU countries have increased the resources deployed on Bulgarias land borders with Turkey and Serbia. On the sidelines of the meeting in Vienna, Minister Ioan-Dragoş Tudorache discussed with his Serbian counterpart Nebojsa Stefanovic aspects related to the cooperation on the common border with respect to migrant groups and to the need to implement the EU – Serbia readmission agreement. Bucharest reiterated its interest in organising joint Romanian-Serb border patrols as soon as possible. Attending the meeting in Vienna were EU member states and Western Balkan countries affected by the migration crisis over the past year, namely Albania, Bulgaria, Croatia, Germany, Greece, Macedonia, Serbia, Slovenia and Hungary. The German Chancellor Angela Merkel pleaded for stepping up efforts to curb illegal migration.




    PROTESTS – In Romania, penitentiary workers around the country will initiate protests on Monday, the head of a relevant trade union has announced. The demands include the improvement of working conditions, the employment of an adequate number of staff, addressing salary imbalances and the resignation of the Justice Minister, Raluca Pruna, accused of underperformance. The unionists claim the system needs another 8,000 employees.



    RADIRO – The agenda of the International Festival of Radio Orchestras, RadiRo, includes on Sunday a concert by the Norwegian Radio Orchestra, which performs every year in Oslo during the Nobel Peace Prize award ceremony. The orchestra, conducted by Miguel Harth-Bedoya, accompanies the pianist Vadym Kholodenko. RadiRo will come to an end on Saturday, October 1, and the concerts are broadcast live in the European Broadcasting Union and the Asia-Pacific platform of public and private radio broadcasters as well. Currently in its third edition, RadiRo is the only large-scale European event exclusively devoted to radio orchestras, and it is organised by Radio Romania.




    BOSNIA – Bosnian Serbs vote today, in a referendum, on a proposal to keep January 9 as the national holiday, in spite of a ruling by Bosnias Supreme Court. The Court had ruled that the holiday discriminates between Bosnian Muslims and Catholics, which is why it ought to be changed. The BBC mentions that on January 9, 1992 the Serbs decided to create their own state within Bosnia – Republika Srpska – fuelling an ethnic conflict that left nearly 100,000 people dead.




    SYRIA – The UN Security Council convenes today to discuss the military campaign of the Syrian government against the rebel-controlled Aleppo. The UK, France and the US called on Russia to persuade their Syrian allies to give up random bombings. The British Foreign Secretary, Boris Johnson, hinted that last weeks deadly attack on a humanitarian convoy might have been a deliberate action of Russian aircraft, the BBC reports. Russias Foreign Minister, Serghei Lavrov, said that resuming a peace deal in Syria cannot be conditional only on unilateral concessions by his country, but requires a collective effort of all parties.




    TENNIS – The Romanian tennis player Monica Niculescu (55 WTA), was defeated in three sets by Spains Lara Arruabarrena (90 WTA), in the final of the tournament in Seoul on Sunday. In the semi-finals of the competition, Lara Arruabarrena had beat another Romanian player, Patricia Ţig.

  • Les Aroumains entre diversité et unité

    Les Aroumains entre diversité et unité

    Avec l’historien Vladimir Cretulescu, nous évoquerons leur origine et leur histoire. Peuple de bergers transhumants à l’origine, il se sont étendus dans toute l’Europe au fil du temps. On trouve chez eux des révolutionnaires, des marchands, des médecins, des avocats. Comme nous le verrons les Aroumains, peuple sans Etat, sont marqués par une culture de la diversité dans l’unité.



  • The Week in Review, 23-29 May, 2016

    The Week in Review, 23-29 May, 2016

    Prime Minister Dacian Ciolos pays official visit to Washington


    US vice-president Joe Biden received at the White House Romanian Prime Minister Dacian Ciolos. The Strategic Partnership between the two countries and economic cooperation were the main topics on the agenda for talks, along with preparing the NATO Summit of Warsaw in July. Joe Biden has reiterated the United States support, both at bilateral and at NATO level, to consolidating security and defense in the Euro-Atlantic area. Prime Minister Ciolos has called on the US to deploy a NATO-led multi-national brigade on Romanias territory in order to strengthen the security of NATOs southeastern flank. Joe Biden highlighted that Romania has been and continues to be a trusted ally and partner of the United States, referring to both countries interest to access the untapped potential for developing the economic cooperation between Romania and the US. Dacian Ciolos also discussed with other Washington officials and with representatives of the US business sector, whom he encouraged to invest in Romania. The Prime Minister also met with members of the Romanian community.



    New Health Minister for Romania


    Ensuring cheap and effective medication in hospitals and reducing the incidence of hospital-acquired infections are among the priorities of the new Health Minister, Vlad Voiculescu. The Romanian official wants to use European funding to build three regional hospitals in Iasi, Cluj and Craiova. Vlad Voiculescu also wants to change management contracts, investment plans for hospital laboratories and to improve the Ministrys control mechanisms. All these measures, Vlad Voiculescu argues, are aimed at restoring patients trust in the Romanian healthcare system.



    Negotiations continue between trade unions in the education sector and the Government


    Negotiations between the Romanian Government and trade unions representing the education system continued this week. Previously, the Government had proposed an average increase of 10% in the salaries of the teaching staff, to come into effect starting August 2017. Unionists have rejected the Governments offer regarding the budget allocations to education, which they see as insufficient. Trade unions say that unless an agreement is reached at the forthcoming round of talks, they would stage a rally in Bucharest on June 1. In turn, Labour Minister Dragos Pislaru has announced that the implementation of the Governments ordinance on adjusting the salaries of some 6,000 employees in the education sector starting January 1, 2017 would entail a financial effort worth 800 million lei.



    NATO to focus on the Balkans


    NATO officials plan on focusing on the Balkans at the forthcoming NATO Summit to be hosted by Warsaw in July. NATO Assistant Secretary General Sorin Ducaru says Montenegros NATO accession could create the premises for restoring stability in the region. NATO is currently facing the most complex challenges and risks since the Cold War, coming from the east and the south, Sorin Ducaru added. Romania currently has 690 military deployed in NATO operations abroad.



    Bucharest hosts plenary session of the International Holocaust Remembrance Alliance


    The working definition of anti-Semitism was adopted at the plenary session of the International Holocaust Remembrance Alliance hosted by Bucharest between May 23 and 26. Romania is holding the presidency of this Alliance from 2016 to 2017. The 31 member states of the Alliance reconfirmed through this decision their commitment to observing the Stockholm Declaration and to making efforts to fight anti-Semitism. 240 experts and decision makers talked about policies and projects in the field of education, research and Holocaust remembrance from the perspective of their contemporary political relevance.



    Romania does not agree with amending the EU directive on posted workers


    Romania does not agree with the modification of the EU directive on posted workers, the Romanian deputy prime minister and minister of economy and trade, Costin Borc said in Brussels. He pointed out that the Romanian workers should not be discriminated against. The European Commission has proposed the modification of the ceiling for salaries to which posted workers are entitled. The current directive stipulates that posted workers have the right to a minimum salary. 11 EU members have expressed opposition to the modification of the directive. Given the circumstances, the European Commission has to revise its proposal or to withdraw it.



    Cluj is the venue for the Transylvania International Film Festival


    The 15th edition of the Transylvania International Film Festival- TIFF has opened in Cluj Napoca, in western Romania, with the film “6.9 on the Richter scale screened for the first time in the presence of its director, Nae Caranfil. 248 productions will be screened until June 5. For the first time at the TIFF, the film “Dogs, winner of this years critics prize at the Cannes Festival, will be screened. The special guest of the 2016 edition of the TIFF is actress Sophia Loren, who came to Romania for the first time. She will receive the Lifetime Achievement Award.

  • The Balkan Route under European Debate

    The Balkan Route under European Debate

    The European Union
    keeps looking for solutions to solve the refugee crisis, the most serious since
    the end of the second world war. The European Commission President, Jean Claude
    Juncker, called for an emergency mini-summit on migration in the Western
    Balkans on Sunday. The meeting was attended by heads of state and government
    from eight EU countries: Austria, Bulgaria, Croatia, Germany, Greece, Hungary,
    Romania and Slovenia, plus another three countries that are not members of the
    union, namely Albania, Macedonia and Serbia.

    After 7 hours of talks, the
    participants set up an action plan on 17 items, the most important of which
    refers to the creation of 100,000 places for refugees, with the help of the UN.
    Half of them will be set up in Greece, the first leg of the migrants’ Balkan
    route, and the rest in the Western Balkan countries. The Athens authorities
    have agreed to add 30,000 accommodation places for refugees, by the end of the
    year, with support from the High UN Commissioner’s Office for Refugees. In
    the second stage, another 20,000 accommodation places will be ensured in host
    families in Greece, and the rents will be subsidized by the UN
    High Commissioner’s Office for Refugees. The rest of 50,000 will be allocated among the
    countries along the Western Balkans route used by the migrants, also under UN’s
    coordination.

    Another decision made at the summit was to deploy 400 police
    officers in Slovenia, a country which is seriously affected by the wave of
    migrants of late, following Hungary’s decision to close its borders with
    Croatia. The plan also provides for boosting efforts for the return of those
    people who need international protection and to boost cooperation in the
    process of returning refugees to countries such as Afghanistan, Bangladesh,
    Iraq and Pakistan. The participant countries also agreed not to let immigrants
    enter a neighboring country without a previous agreement on that.

    The President
    of the European Commission said that the Balkan countries should start
    registering the migrants that reach
    their borders. Improving the daily exchange of information was another measure
    that the participants agreed upon, as well as tracking migrants along the
    Western Balkan route and assessing the support needed for these countries. The
    plan also focuses on a more efficient fight against human trafficking and
    traffickers, and on strengthening such actions with the help of the Interpol,
    Frontex and Europol.

  • La route des Balkans en débat

    La route des Balkans en débat

    L’Union Européenne continue de chercher des solutions censées résoudre la crise des migrants, la plus grave depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Le chef de la Commission européenne, Jean Claude Juncker, a convoqué dimanche à Bruxelles, un mini-sommet d’urgence consacré à la migration dans les Balkans de l’Ouest. Celui – ci a réuni les chefs d’Etat ou de gouvernement de huit pays membres de l’UE – Autriche, Bulgarie, Croatie, Allemagne, Grèce, Hongrie, Roumanie et Slovénie – et de trois autres qui ne font pas partie de l’espace communautaire – Albanie, Macédoine et Serbie.

    La Roumanie y a été représentée par le président Klaus Iohannis. Au bout de sept heures de discussions, les participants ont établi, dans la nuit de dimanche à lundi, un plan d’action comportant 17 points, dont le plus important porte sur la création de 100 mille places d’accueil des réfugiés, avec l’aide de l’ONU. La moitié sera mise en place en Grèce, première étape sur la route des Balkans qu’empruntent les migrants, l’autre moitié devant être assurée par les Etats de la région.

    Les autorités d’Athènes ont accepté de créer d’ici la fin de l’année 30 mille places d’accueil supplémentaires, avec l’appui du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés. Dans un deuxième temps, 20.000 places d’accueil seront créées dans des familles d’accueil et des logements de location subventionnées par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés. Les 50.000 places restantes devraient être installées le long de la route des Balkans, en coordination avec l’ONU.

    Il a également été décidé de l’envoi de 400 policiers pour aider la Slovénie, débordée par l’afflux massif de migrants depuis que la Hongrie a fermé ses frontières avec la Croatie. Le plan d’action convenu à Bruxelles prévoit entre autres de redoubler d’efforts pour renvoyer les déboutés du droit d’asile et de renforcer la coopération pour ce qui est du rapatriement de ces derniers dans des pays tels l’Afghanistan, le Bangladesh, l’Irak ou le Pakistan.

    Les participants au mini-sommet de Bruxelles ont par ailleurs convenu de ne plus permettre aux migrants de passer d’un pays à l’autre sans une entente préalable. Le président de la Commission européenne a affirmé que les pays balkaniques devaient commencer à enregistrer les migrants arrivés à leurs frontières. Autres questions mises au point par la même occasion : améliorer l’échange quotidien d’informations sur les mouvements des réfugiés sur la route des Balkans et procéder à l’évaluation des besoins d’appui des pays de la zone. Le plan d’action convenu à Bruxelles prévoit aussi de mieux combattre la traite des êtres humains et les trafiquants et de renforcer la collaboration avec Interpol, Frontex et Europol. (trad. Mariana Tudose)