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  • Inflation en Europe : la Roumanie toujours dans le top trois

    Inflation en Europe : la Roumanie toujours dans le top trois

    L’Office statistique européen a récemment publié des données révélant un changement notable dans le classement des taux d’inflation annuels moyens au sein de l’Union européenne. Après avoir occupé pendant dix mois consécutifs la première place de ce classement indésirable, la Roumanie a été dépassée en janvier 2025 par la Hongrie, qui affiche désormais un taux d’inflation de 5,7 %. La Roumanie suit de près avec 5,3 %, tandis que la Croatie se positionne en troisième place avec 5 %.

     

    Tendances générales de l’inflation dans l’UE

     

    Au niveau de l’Union européenne, le taux moyen de variation des prix à la consommation, calculé sur les 12 derniers mois, a légèrement augmenté, passant de 2,7 % en décembre 2024 à 2,8 % en janvier 2025. Dans la zone euro, cette hausse est passée de 2,4 % à 2,5 % sur la même période. Ces chiffres restent au-dessus de l’objectif d’inflation de 2 % fixé par la Banque centrale européenne, considéré comme optimal pour une croissance saine de l’Union.

     

    En Roumanie, une inflation en légère baisse

     

    Selon l’Institut national des statistiques, la Roumanie a enregistré une diminution de son taux d’inflation annuel, passant de 5,14 % en décembre 2024 à 4,95 % en janvier 2025. Cette baisse est principalement attribuée à une augmentation plus modérée des prix des denrées alimentaires (+4,54 %), des biens non alimentaires (+4,60 %) et des services (+6,54 %). Malgré cette tendance à la baisse, la Banque nationale de Roumanie (BNR) a révisé à la hausse ses prévisions d’inflation pour la fin de l’année, les portant de 3,5 % à 3,8 %. Le gouverneur de la BNR, Mugur Isărescu, anticipe une trajectoire fluctuante de l’inflation au cours du premier semestre 2025, suivie d’une légère diminution. Cependant, il estime que le taux ne descendra pas en dessous de 3,5 % avant le premier trimestre 2026.

     

    « Le pays entre dans une période de pénurie de la demande, alors voyons ce qu’il en est. L’important est qu’en la combinant avec la politique fiscale et la politique monétaire, cette nouvelle situation ne conduise pas à la récession. Si la croissance économique repose principalement sur l’investissement et en particulier sur l’absorption des fonds européens, nous pensons que cela peut être évité et que nous pouvons avoir une inflation en baisse. Il s’agit d’une croissance économique – pas très importante, mais une croissance tout de même. » a conclu le gouverneur de la BNR

     

    Défis et perspectives économiques pour la Roumanie

     

    Mugur Isărescu a également mis en évidence que la Roumanie est sur le point d’entrer dans une période de demande insuffisante, ce qui pourrait avoir un double impact : une pression à la baisse sur l’inflation, mais aussi un risque potentiel pour la croissance économique. Il a insisté sur l’importance de combiner judicieusement les politiques fiscales et monétaires pour éviter une récession. Selon lui, une croissance économique, même modeste, pourrait être soutenue par des investissements accrus et une meilleure absorption des fonds européens.

     

    Par ailleurs, le gouverneur a souligné que l’évolution future de l’inflation est entourée de risques et d’incertitudes, tant internes qu’externes. Parmi les facteurs internes, l’année électorale pourrait engendrer des tensions politiques et sociales. Sur le plan externe, une éventuelle guerre commerciale entre les États-Unis et l’Union européenne pourrait avoir des répercussions négatives significatives sur l’économie roumaine.

     

    Dans ce contexte, la décision du gouvernement roumain de faire de l’absorption des fonds européens une priorité absolue est perçue positivement. La relance des investissements est également considérée comme cruciale pour soutenir la croissance économique et maîtriser l’inflation. La Banque centrale de Roumanie prévoit un taux d’inflation annuel de 3,1 % d’ici la fin de l’année 2026.

  • Le rapport de la Banque Nationale de Roumanie sur l’inflation

    Le rapport de la Banque Nationale de Roumanie sur l’inflation

    La Banque nationale de Roumanie (BNR) a révisé à la hausse ses prévisions d’inflation pour la fin de l’année, anticipant désormais un taux de 3,8 % contre 3,5 % dans son précédent rapport trimestriel. Selon le gouverneur de l’institution, Mugur Isărescu, aucune pression inflationniste majeure n’est attendue au cours du premier semestre, les variations actuelles étant essentiellement le résultat de chocs antérieurs. Il a notamment évoqué l’augmentation des taxes indirectes en janvier 2024 ainsi que la baisse des prix du gaz naturel et des produits alimentaires non transformés au deuxième trimestre de l’an dernier. À plus long terme, la banque centrale projette un taux d’inflation de 3,1 % d’ici la fin de 2026.

    Mugur Isărescu  : « La Roumanie entre dans une phase de déficit de la demande, et nous verrons comment la situation évolue. L’essentiel est de veiller à ce que cette dynamique, en lien avec les politiques fiscale et monétaire, ne mène pas à une récession. Si la croissance repose principalement sur l’investissement, en particulier grâce à l’absorption des fonds européens, nous pensons pouvoir éviter ce scénario et maintenir une inflation en baisse. Ce ne sera pas une croissance spectaculaire, mais il s’agira tout de même d’une croissance. » a déclaré le gouverneur de la BNR.

     

    Un équilibre délicat à trouver

    Le gouverneur a tenu à dissiper l’idée selon laquelle la Roumanie aurait enregistré le taux d’inflation le plus élevé de la région en 2023. Comparée à des économies similaires comme la République tchèque, la Pologne et la Hongrie, la Roumanie a en réalité affiché l’un des niveaux d’inflation les plus bas. La Hongrie a atteint un pic de près de 25 %, suivie par la Pologne, tandis que la Roumanie s’est même légèrement située en dessous de la République tchèque. Il a toutefois reconnu que la baisse de l’inflation a été plus progressive dans le pays.

     

    Un contexte international incertain

    Concernant les risques qui pèsent sur la trajectoire de l’inflation, Mugur Isărescu a mis en garde contre les nombreuses incertitudes géopolitiques. Il a notamment mentionné les évolutions en Arabie saoudite, les discussions sur l’Ukraine entre l’administration Trump et la Russie, ainsi que le sommet européen de Paris consacré à ce même dossier. Par ailleurs, il a confirmé que les mesures de réduction du déficit budgétaire mises en œuvre par la coalition gouvernementale actuelle accentueraient la période de déficit de la demande. Dans ce contexte, il a insisté sur la nécessité d’une coordination efficace entre les politiques fiscale et monétaire afin d’éviter une récession.

     

    Une plus grande flexibilité du taux de change

    La Banque nationale envisage également d’accorder davantage de flexibilité au taux de change cette année. Mugur Isărescu a ainsi indiqué que le leu roumain pourrait connaître une légère dépréciation, franchissant potentiellement la barre des 5 lei pour un euro. Toutefois, il a tenu à rassurer en affirmant que, une fois les tensions politiques internes apaisées, le leu restera un pilier de stabilité pour l’économie roumaine, la BNR maintenant une approche souple mais vigilante quant à l’évolution du taux de change.

  • 11.11.2024

    11.11.2024

    Visite – Le premier ministre Marcel Ciolacu entame cette semaine une visite officielle à Londres, pour rencontrer son homologue britannique, Keir Starmer, et le président de la Chambre des Communes, Lindsay Hoyle. Les pourparlers viseront la consolidation des relations bilatérales et la coopération entre les deux Etats notamment dans le domaine économique et de lutte contre l’évasion fiscale. Le premier ministre roumain participera aussi au Forum économique Roumanie – Royaume Uni. La semaine dernière, dans la perspective de cette visite, l’exécutif roumain a adopté un mémorandum qui met à jour la convention entre les deux Etats en ce qui concerne l’imposition et la prévention de l’évasion fiscale. Le nouveau document prend compte des modifications à la législation roumaine au cours de l’année 2023, ainsi que ceux raccordés dans la perspective de l’objectif de la Roumanie d’adhésion à l’OCDE.

     

    BNR – Le gouverneur de la Banque centrale de Roumanie, Mugur Isarescu, présente aujourd’hui le rapport trimestriel sur l’inflation. Selon lui, le taux d’inflation devrait augmenter légèrement vers la fin de l’année, pour enregistrer des fluctuations vers la mi-2025 et se maintenir à un niveau supérieur à celui souhaité par la Banque centrale. Ce n’est qu’en 2026 que le taux annuel d’inflation devrait recommencer à baisser en dessous de la cible proposée de 3,5% – lit-on encore dans le rapport analysé et approuvé vendredi par le Conseil d’Administration de la Banque nationale de Roumanie. La Banque centrale a décidé de maintenir le taux directeur à 6,5% par an, après avoir adopté une décision similaire aussi durant la réunion d’octobre.

     

    Défense – Ce lundi, à l’occasion de la fête des vétérans des théâtres d’opérations, le ministère roumain de la Défense organise aujourd’hui plusieurs cérémonies militaires et religieuses à Bucarest et au domicile des unités militaires ayant participés à des opérations extérieures. Le 11 novembre marque l’armistice de 1918 entre les Puissances de l’Entente et l’Allemagne, qui mettait fin à la Première guerre mondiale. Cet événement a créé les conditions nécessaires à la réalisation de la Grande Union en Roumanie. Et ce fut le 11 novembre 2003 qu’est tombé sur le champ d’honneur le sous-lieutenant Iosif-Silviu Fogaraşi, premier militaire roumain décédé sur le théâtre d’opérations d’Afghanistan.

     

    Douanes – Les douanes roumaines se doteront le mois prochain de cinq nouveaux scanners à rayons X, qui seront suivis de huit nouvelles unités en 2025, selon les chiffres de l’Autorité douanière roumaine. A présent, la Roumanie dispose de quatre scanners seulement dans ses douanes, y compris d’appareils mobiles pour le contrôle des camions et des voitures. L’Autorité douanière précisé précise que depuis que depuis l’installation de scanners à rayons X dans les douanes roumaines, les autorités ont découvert de la drogue, des cargaisons de cigarettes, d’argent et même d’armes. Par ailleurs, des tonnes de drogues ont été interceptées durant les neuf premiers mois de l’année. La police annonce avoir déstructuré 33 groupes criminels organisés, constitués de 240 personnes.

     

    Vétérans – La journée des vétérans a été marquée aujourd’hui par des cérémonies au Monument des héros tombés sur les champs d’honneur dans le Parc Tineretului de Bucarest. La cérémonie militaire a été doublée par une messe religieuse. « Les vétérans des théâtres d’opérations ont réalisé toutes les missions assumées, avec professionnalisme, de la loyauté, de la disponibilité d’apprendre, de s’adapter aux conditions existantes dans les théâtres d’opération et de coopérer avec les partenaires de l’OTAN, de l’UE et de l’OSCE » a déclaré le lieutenant – colonel Nelu Chirilă, vétéran des guerres en Afghanistan, en Irak et en Bosnie-Herzégovine.  Le 11 novembre marque l’armistice de 1918 entre les Puissances de l’Entente et l’Allemagne, qui mettait fin à la Première guerre mondiale. Cet événement a créé les conditions nécessaires à la réalisation de la Grande Union en Roumanie. Et ce fut le 11 novembre 2003 qu’est tombé sur le champ d’honneur le sous-lieutenant Iosif-Silviu Fogaraşi, premier militaire roumain décédé sur le théâtre d’opérations d’Afghanistan.

     

    Météo – Il fait froid en Roumanie, notamment sur le sud de la Roumanie où les températures tournent autour des moyennes pluriannuelles. Le ciel est plutôt couvert, notamment sur le relief. Les pluies sont présentes quasi-partout alors que la neige est déjà apparue en haute montagne. Les maxima iront de 4 à 11 degrés. A Bucarest, sous un ciel de plomb il fait froid et il pleut. Les maxima tournent autour des 8 degrés. 5 degrés seulement à Bucarest.

  • Rapport sur l’inflation

    Rapport sur l’inflation

    Le dernier rapport sur l’inflation a été approuvé à la fin de la semaine dernière par le Conseil des gouverneurs de la Banque nationale de Roumanie. Selon les prévisions, les prix continueront à augmenter légèrement jusqu’à la fin de l’année et l’inflation restera élevée. La BNR estime que dans le contexte de la sécheresse sévère de cette année et de la hausse des prix de certains produits de base qui ont fait augmenter les prix des aliments et de l’énergie, le taux d’inflation fluctuera fortement en 2025 et restera supérieur aux valeurs attendues. Selon le rapport, il faudra attendre 2026 pour atteindre l’objectif de 3,5 % fixé par la banque centrale.

     

     

    Risques et incertitudes

     

    Les experts de la BNR soulignent que des incertitudes et des risques importants découlent de la conduite future de la politique fiscale et des recettes, compte tenu des mesures fiscales et budgétaires qui pourraient être mises en œuvre à partir de l’année prochaine, ainsi que des conditions du marché du travail et de la dynamique des salaires dans l’économie. Dans le même temps, des incertitudes significatives continuent d’être associées à l’évolution des prix de l’énergie et des denrées alimentaires, ainsi qu’à la trajectoire future du prix du pétrole brut, dans un contexte de tensions et de conflits géopolitiques.

     

     

    Reprise de la croissance roumaine et maintien du taux directeur

     

    Dans le rapport, la BNR souligne également qu’au deuxième trimestre de cette année, la croissance économique de la Roumanie s’est redressée grâce à une augmentation de la consommation des ménages, mais aussi que les investissements ont réduit leur dynamique annuelle positive, tandis que le déficit de la balance commerciale s’est creusé. Lors de la dernière réunion de politique monétaire de cette année, la Banque nationale roumaine a également décidé de maintenir le taux directeur à 6,5 % par an et le taux d’intérêt auquel les banques commerciales peuvent emprunter auprès de la BNR à 7,5 %. Les niveaux actuels des ratios de réserves obligatoires pour les engagements des établissements de crédit en lei et en devises étrangères, c’est-à-dire les montants que les banques commerciales sont obligées de conserver sur les comptes de la Banque nationale, sont également restés inchangés.

     

    Explications et analyses ayant motivé la BNR

     

    Les analystes économiques considèrent que l’incertitude, l’inflation, la période électorale à venir et les développements internationaux sont autant de facteurs qui expliquent les décisions de la BNR. L’analyste Dragoș Cabat explique :

     

    “Je crois que la prudence est la seule chose qui parle maintenant. La Banque nationale n’aurait pas pu faire autre chose, étant donné que, d’une part, l’inflation est en baisse, du moins en Europe, d’autre part, nous avons toujours l’inflation la plus élevée de l’Union européenne et qu’elle n’aurait pas pu baisser le taux d’intérêt, ni l’augmenter, parce que la croissance économique est également très faible cette année.”

     

    Il convient également de noter que la banque centrale a décidé à deux reprises cette année d’abaisser le taux d’intérêt directeur, en juillet de 7 % par an à 6,75 % par an et en août à 6,5 %. Le taux d’intérêt de la politique monétaire était resté inchangé depuis janvier de l’année dernière.

     

  • 01.10.2024 (mise à jour)

    01.10.2024 (mise à jour)

    MAE – Le ministère roumain des Affaires étrangères a annoncé avoir organisé lundi l’évacuation médicale de la Bande de Gaza de huit enfants palestiniens et de 24 membres de leurs familles dans le cadre d’une opération en collaboration avec d’autres institutions roumaines et avec l’aide de mécanismes instituées au niveau de l’UE. Les enfants nécessitaient des soins médicaux d’urgence étant donné la tragédie humanitaire et médicale dans la Bande de Gaza, la surcharge des hôpitaux de la région et l’accès aux soins médicaux extrêmement limité à cause de la guerre. Selon les autorités de Bucarest, la Roumanie s’est engagée à coopérer avec les partenaires internationaux pour améliorer les conditions de vie des civiles palestinien en situation difficile. Depuis le début de la crise dans la région, la Roumanie a offert de l’assistance et des produits humanitaires et a réalisé plusieurs évacuations humanitaires. Les efforts de la Roumanie s’inscrivent dans les démarches d’implémentation de la solution à deux Etats, Israël et Palestine, qui puissent coexister dans la paix et en sécurité – lit-on dans le communiqué du ministère des Affaires étrangères de Bucarest.

     

    OTAN – L’ancien Premier ministre néerlandais Mark Rutte a pris ce mardi la tête de l’OTAN, au moment ou cette alliance de 32 pays occidentaux est en pleine incertitude, à un mois de l’élection présidentielle américaine. Il succède au Norvégien Jens Stoltenberg, resté dix ans a la tête de l’Alliance atlantique. Mark Rutte a énuméré trois priorités de son mandat de quatre ans : le soutien à l’Ukraine, la consolidation de la défense alliée et collective et le développement des partenariats internationaux déjà engagées par l’OTAN avec des pays tiers. Depuis Bucarest, le Premier ministre roumain Marcel Ciolacu a félicité Mark Rutte pour son accession au poste de secrétaire général de l’OTAN, tout en exprimant sa gratitude à l’ancien chef de l’Alliance de l’Atlantique Nord, Jens Stoltenberg, pour son travail.

     

    Visas – La Roumanie remplit formellement toutes les conditions techniques pour faire partie du programme d’exemption de visa, a annoncé Andrei Muraru, ambassadeur de Roumanie aux États-Unis, sur les réseaux sociaux : « Selon notre évaluation, basée sur le nombre de demandes de visa cette année, ainsi que sur la forte tendance à la baisse de ces dernières années, la Roumanie est tombée en dessous du taux de rejet de 3 % », a-t-il déclaré. Selon l’ambassadeur, les premiers Roumains à se rendre aux États-Unis sans visa, pourront probablement le faire au cours du premier semestre de l’année prochaine. « Si toutes les conditions et préparations sont remplies avec succès, le programme pourrait entrer en vigueur en 2025 », a également déclaré mardi l’ambassadrice des États-Unis en Roumanie, Kathleen Kavalec. Toutefois, selon la cette dernière, un certain nombre d’étapes importantes doivent encore être franchies dans les mois à venir pour déterminer si la Roumanie est éligible ou non pour faire partie du programme d’exemption de visa. Lors de la rencontre avec le fonctionnaire américain à Bucarest, le Premier ministre roumain Marcel Ciolacu a promis que le gouvernement resterait plus que jamais impliqué dans toutes les étapes qui doivent encore être franchies pour l’inclusion de la Roumanie dans le programme.

     

    Parlement – Lors de leur session plénière conjointe, la Chambre des députés et le Sénat de Bucarest ont approuvé ce mardi un nouveau mandat pour l’actuel gouverneur Mugur Isărescu à la tête de la Banque nationale de Roumanie. Les députés et les sénateurs ont également voté en faveur d’un nouveau conseil d’administration de la BNR, qui effectuera un mandat de 5 ans à compter du 11 octobre. D’autre part, le Parlement de Bucarest a approuvé deux demandes du président Klaus Iohannis – la participation de l’armée roumaine à la mission d’assistance et de formation à la sécurité de l’OTAN pour l’Ukraine et l’établissement d’un centre de formation maritime pour le personnel ukrainien sur le territoire national. Les deux chambres législatives ont également été informées de l’approbation du passage par la Roumanie d’équipements et de biens matériels donnés par la Suède à l’Ukraine, ainsi que de la présence sur le territoire roumain, pour une période de deux ans, d’un contingent américain de forces navales pour des opérations spéciales. 

     

    Pompiers – La Roumanie soutiendra la Grèce en envoyant un module composé de 50 pompiers et de l’équipement technique connexe spécialisé dans la lutte contre les incendies de forêt. Selon un communiqué de presse, suite à l’activation du mécanisme européen de protection civile, le gouvernement roumain a répondu à la demande d’assistance internationale des autorités grecques, soulignant que « la Roumanie continue d’honorer ses engagements internationaux, restant un partenaire solide des États confrontés à des situations d’urgence majeure ».

     

    Israël – Israël a annoncé mardi qu’elle avait détruit plusieurs tunnels et planques d’armes appartenant au groupe libanais Hezbollah, alors qu’il poursuivait ce qu’il a appelé un « raid localisé limité » à la frontière sud du Liban. Selon la BBC, les forces israéliennes ont demandé aux habitants de 27 villes libanaises d’évacuer immédiatement la zone. Entre-temps, plusieurs pays ont organisé l’évacuation de leurs ressortissants établis au Liban. Selon Bucarest, plus de 1 100 ressortissants roumains et membres de leur famille ont enregistré leur présence au Liban à l’ambassade de Roumanie à Beyrouth. Depuis octobre 2023, le ministère des Affaires étrangères a émis un avertissement de niveau 8/9 – « Évitez tout voyage » – au Liban. Cet avertissement reste en vigueur en raison des risques sécuritaires majeurs, qui affectent également la disponibilité des vols commerciaux et des itinéraires de voyage. La diplomatie roumaine conseille vivement aux citoyens roumains qui se trouvent sur le territoire libanais de quitter le pays par les voies aériennes encore disponibles.

     

    Météo – En Roumanie, les maxima sont légèrement à la hausse ce mardi, mais elles sont en dessous des moyennes de du début du mois d’octobre. Le ciel sera variable, avec des nuages sur l’est le sud-est, le centre et le nord du pays. La neige sera également présente en haute montagne à plus de 1 700 mètres d’altitude. Les maxima iront de 11 à 22 degrés. Ciel couvert à Bucarest avec des maxima de 20 degrés. 13 degrés seulement dans la Capitale roumaine.

  • 02/09/2024 (mise à jour)

    02/09/2024 (mise à jour)

    Session – La dernière session de la législature actuelle a débuté ce lundi à Bucarest, alors que les élections législatives auront lieu le 1er décembre. Le Sénat a approuvé en qualité de première chambre parlementaire saisie une proposition de loi gouvernementale autorisant la Roumanie de faire don d’un système de missile sol-air Patriot. Le projet doit recevoir le vote de la Chambre des députés, la chambre décisionnelle dans cette affaire. Une fois la proposition adoptée par le Parlement, le gouvernement pourra émettre la décision censée rendre le don opérationnel. Une deuxième proposition de loi qui devra être votée mardi prévoit que les pensions de retraite inférieures à 600 euros par mois soient exonérées d’impôts.

     

    Retraite – Le gouvernement a relevé, par ordonnance d’urgence, les plafonds des prestations sociales accordées aux retraités à faibles revenus dont les pensions ont augmenté suite à un nouveau calcul. Le seuil jusqu’auquel les allocations seront accordées passera de 2 000 à 2 210 lei (environ 440 euros). L’allocation de 1 400 lei pour le paiement des factures d’hiver continuera d’être accordée aux retraités l’ayant déjà perçue, indépendamment de l’augmentation des pensions. À l’ordre du jour figure, entre autres, le projet de loi sur la non-imposition des pensions de retraite inférieures à 3 000 lei (600 euros), qui sera débattu en procédure d’urgence à la Chambre des députés, l’organe de décision. D’autre part, l’exécutif entame des consultations avec les représentants des personnes en situation de handicape afin d’élaborer une loi spéciale sur les pensions pour cette catégorie, en tenant compte des périodes de cotisation réduites reconnues précédemment.

     

    Europarlamentaire – L’europarlementaire social-démocrate, Roxana Mînzatu, est la proposition officielle de la Roumanie pour le poste de commissaire européen, annoncé lundi le premier ministre, Marcel Ciolacu. Le responsable du PSD a affirmé que la cheffe de la CE, Ursula von der Leyen, a eu déjà son entretien avec Mme Mînzatu. Et Ciolacu d’ajouter discuter bientôt avec la cheffe de l’Exécutif européen du portefeuille que Bucarest se verra octroyer. La décision appartient à Mme Leyen, mais il s’agira d’un portefeuille pertinent. Selon le leader du PNL, Nicolae Ciuca, les options pour la Roumanie sont le portefeuille de l’Elargissement ou de l’Agriculture. La composition de la future commission européenne sera annoncée le 11 septembre. Roxana Mînzatu est diplômée en sciences politiques et en 2019, elle a été ministre chargée des Fonds européens.

     

    Défense – Des soldats roumains participent à l’exercice international ”Ample Strike” en République tchèque jusqu’au 20 septembre. Ils effectueront des missions d’appui aérien rapproché et de recherche aérienne, aux côtés de leurs alliés de l’OTAN. Selon le ministère roumain de la Défense, 25 soldats et deux hélicoptères IAR-330 SOCAT du 713e escadron d’hélicoptères de la 71e base aérienne du général Emanoil Ionescu participeront à l’exercice.

     

    Banque – Les réserves de change de la Banque nationale de Roumanie (BNR) ont dépassé 63 milliards d’euros à la fin du mois d’août 2024, marquant une baisse de 0,62% par rapport au niveau du 31 juillet dernier, selon un communiqué de presse de la banque centrale envoyé à l’AGERPRES. Le niveau de la réserve se maintient quant à lui à 103,6 tonnes. Compte tenu de l’évolution des cours internationaux, sa valeur s’élève à 7,588 milliards d’euros.

     

    Météo – Les météorologues ont placé plusieurs départements de l’ouest et le sud-ouest de la Roumanie en alerte orange à la canicule en vigueur à partir de mardi. Dans ces régions, l’indice humidex sera particulièrement élevé. Mardi, les températures maximales seront de 37 degrés. Une alerte jaune à la grande chaleur sera en place mardi partout, en Roumanie. Les températures grimperont jusqu’à 35 degrés.

  • 06/04/2022 (mise à jour)

    06/04/2022 (mise à jour)

    Taux directeur – L’indice Robor sur une période de trois mois en fonction duquel est calculé le coût des crédits à la consommation en lei au taux d’intérêt variable a grimpé de 4,62 % à 4,68 %. Conformément à la Banque nationale de Roumanie, l’indicateur Robor touche à son niveau le plus élevé en 9 ans. Mardi, la Banque centrale a décidé de majorer à partir de mercredi son taux directeur de 2,5 à 3% par an, mesure qui détermine l’évolution des taux d’intérêt bancaire et constitue le principal instrument de lutte contre l’inflation. La BNR prévoit une hausse annuelle de linflation supérieure aux prévisions faites en février, en raison de la flambée des prix des carburants et des aliments, suite à la guerre en Ukraine et aux sanctions contre la Russie.



    Chauffeur — Le ministère roumain des Affaires étrangères a rejeté la réaction de l’Ambassade de la Fédération de Russie à Bucarest suite à l’incident qui a eu lieu au siège de la mission diplomatique mercredi matin et affirme qu’elle est hâtive, complètement inappropriée et inopportune à qualifier cet incident de quelque manière que ce soit. Antérieurement, l’Ambassade de Russie avait déclaré qu’« il ne faisait aucun doute » que le chauffeur qui a percuté le mur de la mission diplomatique « a commis cet acte sous l’influence d’une explosion d’hystérie antirusse ». Rappelons qu’un chauffeur est décédé mercredi matin, après que sa voiture eut percuté, à l’aube, le mur de ladite ambassade et, juste après l’impact, l’homme s’est immolé par le feu. L’enquête dans ce cas est menée par le Parquet près le Tribunal de grande instance de Bucarest et par la Police de la Capitale. Les médias de Bucarest affirment qu’il s’agit d’une personne relativement connue, Bogdan Drăghici, le chef d’une ONG de lutte contre la discrimination des pères, condamné pour des abus sexuels commis sur sa fille. La veille, il aurait posté sur Facebook un texte de solidarité avec l’Ukraine envahie par les troupes de Moscou.



    Expulsions — La Roumanie vient d’expulser 10 diplomates russes, et s’ajoute à des Etats tels la France, l’Allemagne, l’Italie, le Danemark, la Slovénie et la Suède, qui ont adopté des décisions similaires pour protester contre les atrocités perpétrées par l’armée russe en Ukraine. Près de 200 diplomates ont été renvoyés à Moscou ces derniers jours, cette démarche marquant une nouvelle dégradation des relations entre les chancelleries occidentales et la Russie. L’adjoint au ministre russe des Affaires étrangères, Aleksandr Grouchko, a précisé pour l’agence TASS que son pays répondrait de la même manière. Il a souligné que l’expulsion du personnel diplomatique des capitales de plusieurs Etats européens constituait un coup dur infligé aux canaux de discussion diplomatiques.



    Gouvernement — Les salariés des entreprises contraintes à réduire ou à suspendre leur activité à cause du conflit d’Ukraine pourront toucher le chômage partiel à hauteur de 75 % de leur salaire. C’est la décision adoptée ce mercredi par le gouvernement roumain. Cette mesure s’applique tant aux compagnies directement affectées par le conflit militaire qu’à celles qui sont touchées indirectement, a annoncé le ministre du Travail, Marius Budăi. Il a précisé que l’exécutif soutient toute sanction contre la Russie, mais aussi le fait qu’aucun citoyen roumain ne doit souffrir, c’est pourquoi la mesure a été adoptée. Ce mercredi, le cabinet de Bucarest a approuvé une ordonnance d’urgence selon laquelle le Programme national d’investissements « Anghel Saligny » bénéficie d’une majoration du budget de quelque 3 milliards d’euros, pour arriver à 65,5 milliards de lei, soit environ 13 milliards d’euros. Le programme vise des investissements dans les réseaux d’eau courante et d’assainissement, dans des projets d’infrastructure routière ainsi que dans des réseaux de distribution du gaz.



    Meeting — Le Bloc national syndical a organisé ce mercredi un meeting de protestation à Bucarest auquel ont pris part plusieurs milliers de personnes. Les 35 fédérations syndicales affiliées à cette confédération — tant du secteur privé que du secteur public — ont réclamé l’adoption de mesures de soutien pour compenser les effets économiques de la guerre d’Ukraine. Le Bloc national syndical a demandé des mesures urgentes pour la sécurité énergétique et alimentaire de la Roumanie, dans le contexte de la flambée des prix de l’électricité, du gaz et des carburants.



    Covid-19 — 2 320 nouveaux cas de contamination au SARS-CoV-2 ont été rapportés mercredi en Roumanie, un bilan inférieur au jour précédent. Les autorités ont également rapporté 18 décès des suites de la Covid-19. 2 290 malades de Covid sont actuellement hospitalisés, dont 338 en réanimation. Par ailleurs, le nombre de cas de grippe est à la hausse, selon les médecins. Dans certaines situations, les malades de grippe ont été même hospitalisés.



    OTAN — Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, participe, deux jours durant, à la réunion des ministres des Affaires Etrangères des Etats de l’OTAN à Bruxelles. L’agenda des pourparlers contient la mise en œuvre des décisions du sommet extraordinaire de l’OTAN du 24 mars, avec un accent particulier sur la consolidation de la posture alliée de dissuasion et de défense sur le Flanc est, suite à l’agression de la Russie contre l’Ukraine et des conséquences de celle-ci sur la sécurité euro-atlantique. Conformément à un communiqué du ministère des Affaires étrangères de Bucarest, les responsables analyseront aussi les évolutions sur le terrain en Ukraine, y compris les crimes contre la population civile, la dynamique politique et la poursuite de l’appui de l’Ukraine par les Etats alliés et partenaires. A l’occasion de cette réunion, Bogdan Aurescu soulignera l’importance de l’implémentation rapide des décisions du sommet de l’OTAN en mars, avec un accent particulier sur la constitution des nouveaux groupes de combat de l’OTAN, dont un en Roumanie, qui contribueront au renforcement de la sécurité sur l’entier flanc est. « Il faut être réalistes. La guerre peut durer longtemps, plusieurs mois, des années même », a estimé le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg, avant la réunion. Il a réaffirmé que Moscou prépare une offensive dans l’est de l’Ukraine afin de prendre le contrôle sur l’ensemble du Donbass et de faire un pont terrestre avec la Crimée, péninsule ukrainienne annexée par le Russie en 2014.



    Ukraine — Les Etats-Unis ont imposé de nouvelles sanctions à l’adresse de la Russie. Il s’agit de plusieurs compagnies et de 18 personnes, dont les filles du président Vladimir Poutine, mais aussi du vice-président du Conseil de sécurité de la Russie, Dmitri Medvedev. Deux institutions financières russes majeures sont visées, entre autres : SberBank et Alpha Bank. La nouvelle série de sanctions comprend aussi l’interdiction de faire de nouveaux investissements dans ce pays. Moscou doit être tenue pour responsable pour les crimes de guerre commis par ses forces en Ukraine, a affirmé le leader de Kiev, Volodymyr Zelensky, lors d’une intervention au Conseil de sécurité des Nations Unies. Le Kremlin a rejeté à nouveau les accusations. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, se rendra à Kiev cette semaine, et sera accompagnée par le chef de la diplomatie, Josep Borrell. Le Pape François a condamné, mercredi, « le massacre de Boutcha » et a embrassé le drapeau de l’Ukraine envoyé par la ville ukrainienne où, suite au retrait des troupes russes, des personnes ont été trouvées abattues en pleine rue, les mains attachées, mais aussi des fosses communes. Sur le terrain, l’Ukraine se prépare pour une nouvelle offensive des forces russes dans l’est du pays et tente d’évacuer les civils, avant que les forces russes ne coupent les voies de retrait. Les bombardements russes se poursuivent tant là que dans d’autres parties du pays. Médecins sans frontières a lancé un appel que les hôpitaux, les patients et le personnel médical ne fassent plus l’objet d’attaques. Selon la BBC, trois hôpitaux de Mikolaïv, ville sous l’assaut des forces russes, ont été bombardés en l’espace de deux jours. Antérieurement, d’autres centres médicaux d’Ukraine avaient fait l’objet de bombardements russes.

  • Réouverture du Musée de la Banque nationale de Roumanie

    Réouverture du Musée de la Banque nationale de Roumanie

    Cest à la fin de lannée dernière que le Musée de la Banque nationale de Roumanie a rouvert ses portes aux visiteurs, qui peuvent y admirer de nombreuses nouveautés, dont un lingot dor de la réserve de la banque centrale. Les expositions, aussi bien la permanente que les temporaires, sont le résultat dapproches muséales modernes, mais le public a aussi loccasion dadmirer le très beau bâtiment néoclassique du Vieux Centre de Bucarest qui les abritent.



    Ruxandra Onofrei, experte dans le cadre de la Direction « Musée et éducation financière » de la BNR, rappelle lhistoire de lédifice et de la banque centrale. « La Banque nationale a été fondée en 1880, en tant quélément constitutif dune grande modernité de lÉtat roumain de lépoque. Elle était aussi la seizième banque centrale créée dans le monde. Durant sa première décennie dexistence, elle avait fonctionné dans un bâtiment différent, mais en 1882 linstitution achète à lÉtat un terrain ayant appartenu à une ancienne auberge, lAuberge Șerban Vodă, sur les ruines de laquelle allait être érigé lédifice actuel. En 1884, la Banque nationale fait appel à deux architectes français particulièrement appréciés à lépoque, Cassien Bernard și Albert Galleron, qui proposent ce style néoclassique avec des éléments éclectiques, inspiré par larchitecture française de la fin du XIXe siècle et de la première partie du XXe. Notre musée occupe une des plus importantes salles de la Banque nationale, la « Salle de marbre », qui accueille dailleurs en ce moment une exposition temporaire dédiée au roi Michel I. En 1890, lorsque linstitution a emménagé dans ce bâtiment, on lappelait la « Salle des guichets », car, à cette époque-là, la banque avait aussi des Relations avec les clients. Sous chaque arcade, on apercevait un fonctionnaire assis derrière un pupitre, le milieu de la salle était occupé par une longue table entourée de chaises, sur laquelle des formulaires étaient mis à la disposition de la clientèle. La salle a une acoustique assez spéciale, produisant un écho qui empêche une personne dentendre ou de comprendre une conversation en train de se dérouler à côté. Chaque fonctionnaire avait son propre coffre-fort, où il gardait largent et les valeurs avec lesquels il travaillait dans la journée. Ces douze coffres-forts sont exposés dans notre exposition permanente, avec des pièces de monnaie, des coupures et dautres objets précieux et très intéressants de la collection de notre musée. »



    Ruxandra Onofrei a également parlé de lexposition permanente du Musée de la Banque nationale de Roumanie: « Notre exposition permanente inclut, outre les salles spectaculaires de lAncien Palais de la Banque nationale, lhistoire de la circulation monétaire sur le territoire actuel de la Roumanie, depuis le Ve siècle av. JC et les monnaies frappées dans la Citadelle Histria, jusquà lintroduction du système monétaire roumain en 1867. Une autre section de lexposition permanente est consacrée à lhistoire du leu, notre monnaie nationale, depuis 1867 jusquaux pièces et billets de banque daujourdhui. Et nous avons aussi une sélection de monnaies ayant circulé sur le territoire de notre pays. »



    Lexposition temporaire « Cent ans depuis la naissance du Roi Michel I (1921-2017) » attire les visiteurs vers lespace central de la Salle de marbre ». Ruxandra Onofrei nous en parle: « Cette exposition a été réalisée en collaboration avec la Maison royale de Roumanie, avec les Archives nationales, le musée du village « Dimitrie Gusti » et le Musée militaire « Ferdinand I ». Dédiée au centenaire de la naissance du roi Michel I, elle a été inaugurée le 25 octobre 2021 et restera en place jusquau 31 mai 2022. Nous nous sommes proposé de faire une incursion dans la vie du dernier souverain de notre pays, depuis la première enfance jusquau grand âge. La vie du roi Michel et de très nombreux moments importants de notre histoire nationale se superposent, pratiquement. Nous avons évoqué ces moments dans cette exposition, où nous présentons aussi des objets moins conventionnels, comme par exemple lextrait de naissance du roi, exposé en public pour la première fois. Nous avons des photos inédites, des épreuves scolaires du roi Michel. Le point final de notre incursion est lémission spéciale de la Banque nationale à loccasion du centenaire, une pièce de monnaie de 500 lei, frappée en or dune pureté de 999,9, ainsi quune réplique de la médaille « Ardealul Nostru/Notre Transylvanie », frappée en 1945, dont le nom populaire est « Cocoșel/Le coquelet ». Par cette médaille, le gouvernement de lépoque essayait de protéger les épargnes de la population, mais aussi de calmer linflation, qui a accompagné tout naturellement la fin de la guerre. », a conclu sa présentation Ruxandra Onofrei, experte dans le cadre de la Direction Musée et éducation financière de la BNR.

  • Siddhartha Bhattacharjee (Inde) – Transactions bancaires numériques

    Siddhartha Bhattacharjee (Inde) – Transactions bancaires numériques

    Même si quand vous allez dans les magasins, quels qu’ils soient, dans les pharmacies, chez le médecin etc. vous avez l’impression que tout se paie par carte en Roumanie, détrompez-vous. C’est le paiement en espèces qui l’emporte, et de loin : 78 % des transactions ont encore lieu en liquide. Il est vrai, quand vous allez au marché, les commerçants n’acceptent que de l’argent comptant.



    Une étude réalisée par une organisation britannique a analysé les méthodes de paiement de chaque pays, et en a conclu que la Roumanie est en tête de peloton de dix pays considérés comme étant dépendants du paiement en espèces. Ladite étude s’est penchée sur ce type de paiements et sur le nombre de distributeurs de billets. Au Royaume-Uni, c’est le phénomène inverse qui gagne du terrain, et les auteurs de l’étude avancent même que l’argent liquide pourrait disparaître complètement jusqu’en 2026.



    A regarder de plus près, 42 % des citoyens roumains n’ont pas de compte en banque. Dans ce pays, il existe environ 65 distributeurs de billets pour 100 000 habitants. L’Egypte, le Kazakhstan, la Bulgarie et l’Ukraine complètent la liste des cinq premiers pays où c’est le paiement en argent liquide qui domine. Ces deux derniers pays disposent de 94, respectivement 96 distributeurs de billets pour 100 000 habitants, mais c’est le Pérou qui détient la suprématie, avec 127 pour le même nombre d’habitants. A l’opposé, en Norvège, 97 % des paiements sont numériques, il existe 31 distributeurs de billets pour 100 000 habitants et toutes les personnes ont un compte en banque.



    Toutefois, il existe un domaine où la Roumanie se classe dans le peloton de tête dans le domaine des paiements numériques : le paiement par carte du billet de transports publics, mis en place dans 16 villes roumaines à compter de 2018. Ces villes représentent à peu près un tiers de la population de la Roumanie, soit environ 6 millions d’habitants. En effet, quiconque possède une carte Mastercard ou Visa peut s’en servir pour payer son voyage en approchant tout simplement sa carte, son téléphone, sa montre ou tout autre dispositif prévu de la technologie nécessaire des validateurs présents dans les moyens de transport. Bien entendu, tout est sécurisé et il n’y a pas de commission à payer. Et la tendance de l’utilisation de cette forme de paiement est ascendante. Les Roumains comprennent les avantages des paiements électroniques et adoptent volontiers ce système très facile à employer. Il ne faut pas croire que ce système s’adresse uniquement aux Roumains, non. Tous les titulaires de carte Visa ou Mastercard du monde peuvent payer ainsi leur voyage dans les transports en commun desdites villes. Plus de soucis pour trouver des billets papier ni de faire la file pour les avoir. D’ailleurs, selon Visa, la Roumanie occupait en décembre denier la 3e place en Europe, après la Grande Bretagne et la Pologne, pour les paiements numériques des voyages en transports publics. L’Italie et la France la suivaient, mais à très grande distance.



    Conformément au rapport sur l’Indice relatif à l’économie et à la société numériques 2020, publié par la Commission européenne en juin 2020, la Roumanie a un potentiel immense pour la numérisation. Ledit rapport évalue les performances numériques et suit l’évolution des Etats de l’UE en matière de compétitivité numérique. Pour l’un des indicateurs importants pour la transformation numérique, les réseaux à très grande capacité et la technologie 5G, la Roumanie est très avancée. Toutefois, selon le rapport, nous manquons de compétences numériques ; par ailleurs, les performances en matière de digitalisation des entreprises et des services publics sont faibles.



    La numérisation de la Roumanie doit commencer par l’information et l’éducation. Le pays se propose de mettre en place la facture électronique pour les marchés publics. La Roumanie dispose des ressources pour se situer à l’avant-garde de la transformation numérique ; pourtant, la mise en œuvre est lente et il n’y a pas de stratégie claire à ce propos. Selon une autre analyse réalisée par Pricewaterhouse Coopers, le volume des transactions numériques doublera au niveau mondial jusqu’en 2025, par rapport à 2020, et triplera jusqu’en 2030.

  • 140 ans d’existence de la Banque Nationale de Roumanie

    140 ans d’existence de la Banque Nationale de Roumanie

    A commencer par la seconde moitié du 19e siècle, l’Etat roumain moderne s’est construit tous les attributs pour devenir un Etat souverain. En 1859, par l’union des principautés de Valachie et de Moldavie, la Roumanie voyait le jour. En 1877 – 1878, par voie de guerre, ce jeune Etat obtenait son indépendance face à l’Empire ottoman et élargissait son territoire en récupérant la province de Dobroudja. Le 3e pas fut la création de sa banque centrale, élément indispensable pour la souveraineté d’un Etat.

    C’était en 1880. Une année plus tard, en 1881, la Roumanie devenait royaume et l’Etat roumain acquérait désormais la personnalité morale sur la carte du monde. La Banque centrale, appelée la Banque nationale de Roumaine, voyait le jour grâce à la « Loi pour la création d’une banque d’escompte et de circulation », document publié au Journal officiel le 17 avril 1880. Son capital initial était de 30 millions de lei, dont un tiers était capital d’Etat, alors que le reste était du capital privé. Sa principale attribution était l’émission de billets qui soient acceptés dans des transactions. Les premières émissions monétaires furent des billets de 20, 50, 100, 500 et 1000 lei. Son premier directeur fut Eugeniu Carada. Son nom est étroitement lié aux débuts de l’institution, à son élargissement à l’ensemble du pays et aux premières émissions de billets et de pièces. Le siège de la Banque allait être érigé sur un terrain situé actuellement au centre-ville de Bucarest, la zone du centre historique connue sous le nom de Lipscani.

    Les travaux de construction ont démarré en 1884, surveillés par deux architectes français : Albert Galleron et Charles Garnier. Depuis sa création et jusqu’à la Première Guerre mondiale, la Banque nationale de Roumanie a offert des crédits et une taxe d’escompte réduite. Dans les années 1890-92, elle a décidé de renoncer au bimétallisme or-argent, en faveur de l’or. Toutefois, au moment où éclata la Première Guerre mondiale, la société roumaine fut bouleversée, à l’instar de l’ensemble du Vieux continent. La Banque nationale de Roumanie a soutenu l’effort de guerre. En 1916, aux côtés de toutes les institutions de l’Etat roumain, elle a dû déménager à Iasi, alors que son trésor a été transféré à Moscou pour y être gardé, mais il n’est plus jamais revenu.

    A la fin de la Grande Guerre, ce fut la mission de la Banque nationale de Roumanie d’intégrer l’économie du nouvel Etat formé à ce moment-là du Royaume de Roumanie d’auparavant rejoint par des provinces roumaines ayant fait partie de l’ancien Empire russe et de celui d’Autriche-Hongrie, à savoir la Bessarabie et respectivement la Transylvanie. Sur toile de fond de la perte du Trésor envoyé en Russie et les pertes causées par la guerre, la Banque centrale a dû aussi stabiliser la monnaie nationale et le rendre convertible. Puis, dans les années 1929-1933, l’institution a dû relever un autre grand défi : stabiliser la monnaie et le système des crédits dans le contexte de la Grande dépression. Arriva ensuite la Seconde Guerre mondiale, une période extrêmement difficile pour la Banque et pour l’ensemble du pays. Cette fois-ci, le Trésor de la Roumanie fut caché sur le territoire national, au monastère de Tismana (sud-ouest), pour ne pas répéter le scénario de la première conflagration mondiale.

    Pour connaître davantage sur l’odyssée du Trésor de la Banque nationale de Roumanie dans les années 1940, nous avons invité au micro Ioan Lesenciuc, muséographe au Musée du trésor de la Banque nationale de Roumanie qui a précisé que Pendant l’entre-deux guerres, la Roumanie refait sa quantité d’or. Mais une autre année néfaste arrive : 1944. Après la bataille de Stalingrad, le front de l’est était extrêmement faible. Par conséquent, l’armée allemande qui se retirait était poursuivie par l’armée soviétique et le trésor de la Banque était en danger. En avril 1944, les alliés ont bombardé les champs pétrolifères de Ploiesti et Campina ainsi que la capitale, Bucarest, ce qui mettait encore plus en danger le siège de la Banque nationale. A ce moment-là, on décide de transférer le Trésor dans une zone sûre. Le gouvernement a fait des démarches auprès de deux pays : la Turquie, qui a répondu que les lois turques ne lui permettaient pas de recevoir le Trésor, et la Suisse, qui aurait pu accepter, mais le convoi transportant le Trésor aurait dû traverser l’Europe centrale qui était contrôlée par l’armée allemande, ce qui était un grand risque. Alors, le maréchal Antonescu a insisté que le Trésor reste sur le territoire national, de manière compacte, sans être divisé. Il a donné à la Banque nationale la liberté de cacher ses valeurs là où elle estimait que c’était l’endroit le plus sûr. »

    Une fois la Seconde Guerre mondiale terminée, une nouvelle ère commençait dans l’histoire de la Roumanie : la période communiste. Le régime politique communiste a opéré des changements importants au niveau de l’économie nationale, qui allait être contrôlée par l’Etat. La Banque nationale devenait propriété de l’Etat, alors que le système des crédits était réformé d’après le modèle soviétique. Jusqu’en 1970, les taxes et les intérêts perçus et payés à la Banque étaient fixés par le gouvernement. Après cette date, la décision a entièrement appartenu à la direction de la banque. Quant à son siège, la construction du nouveau Palais de la Banque nationale de Roumanie démarrait en 1940, alors que l’inauguration a eu lieu 10 ans plus tard, en 1950. Après la chute du communisme en Roumanie, dans les années 1990, la Banque nationale de Roumanie a repris les attributions qu’elle avait perdues entre 1945 et 1989, pour redevenir la banque centrale qu’elle avait été initialement. (Trad. Valentina Beleavski)

  • 29.10.2019 (mise à jour)

    29.10.2019 (mise à jour)

    Gouvernement — En Roumanie, le premier ministre désigné, le libéral Ludovic Orban, a signé des accords avec plusieurs partis politiques représentés au parlement, qui devraient assurer à son équipe gouvernementale le soutien nécessaire à l’occasion du vote d’investiture, prévu le lundi 4 novembre. Pour être investi, le nouvel Exécutif doit recueillir un minimum de 233 voix au plénum du Législatif. Les commissions parlementaires spécialisées, dont l’avis est consultatif, auditionnent, ces mardi et mercredi, les candidats aux portefeuilles ministériels. Le gouvernement libéral de Ludovic Orban devrait succéder au cabinet social-démocrate de Viorica Dăncilă, destitué le 10 octobre dernier, suite à une motion de censure.



    Commissaire — La présidente élue de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé avoir reçu la nouvelle proposition du gouvernement roumain pour le poste de commissaire européen et indique que, quel qu’il soit, il doit être accepté par le président de la Roumanie, a fait savoir un porte-parole de l’équipe de la présidente élue. Le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a souligné que la première ministre destituée, Viorica Dăncilă, n’avait aucune légitimité à proposer un candidat pour la Roumanie pour la position de commissaire européen. Mardi, la présidente élue de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a transmis au Conseil de l’UE les candidatures de la France et de la Hongrie pour les postes de commissaires européens, et a demandé aux autorités de Bucarest une nomination pour le poste qui revient à la Roumanie, le plus tôt possible. La nouvelle Commission européenne devrait pendre son mandat le 1er décembre, soit avec 30 jours de retard, après le rejet par le Parlement européen des candidats français, roumain et hongrois. Les nouveaux candidats doivent être auditionnés dans les commissions de spécialité du Législatif européen, et un vote en séance plénière est attendu à la session plénière prévue fin novembre.



    Protestation — En Roumanie, les syndicalistes du domaine sylvicole ont organisé, mardi, à Bucarest, une protestation devant le siège de la Chambre des députés, sur la toile de fond de l’intensification des affaires d’agression sur les gardes forestiers. L’occasion d’une commémoration des 6 sylviculteurs qui ont été tués ces dernières années par les voleurs de bois. En dehors de ces six, plus de 650 sylviculteurs ont été agressés, battus, menacés, voire menacés de mort par les délinquants surpris en train de couper ou de voler du bois, selon les protestataires. Les syndicalistes de ce domaine demandent une modification d’urgence des statuts des personnels sylvicoles, une loi pour renforcer l’autorité des sylviculteurs.



    ProtestationsPlus de 100 mineurs des exploitations carbonifères de Paroşeni et d’Uricani, dans la Vallée du Jiu (centre-ouest de la Roumanie), continuent, pour la deuxième journée de suite, leur mouvement de protestation souterraine, pour réclamer des solutions compensatoires pour ceux qui seront licenciés au début de l’année prochaine. Un programme de fermeture et d’écologisation est appliqué aux mines de Paroşeni et d’Uricani depuis décembre 2017. En 2018 et 2019, les gisements de charbon ont fait l’objet de travaux de sécurisation et de drainage de l’eau des galeries souterraines. La principale installation de ventilation devrait s’arrêter de fonctionner en 2020, pour passer ensuite à la fermeture des rampes des puits de mine et des connexions des installations souterraines avec celles en surface.



    AIEA — Le diplomate argentin Rafael Grossi a été élu mardi pour diriger l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Son principal contre-candidat a été le diplomate roumain Cornel Feruță, à présent directeur par intérim de l’Agence. Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest a précisé dans un communiqué que le vote de mardi avait marqué la fin du processus d’élection du directeur général de l’AIEA au Conseil des gouverneurs. Selon la procédure, l’élection doit être confirmée par la Conférence générale, organe décisionnel de l’Agence. Le ministère roumain des Affaires étrangères a félicité le candidat argentin et a exprimé la disponibilité de Bucarest de coopérer avec ce dernier pour préserver la crédibilité et l’impartialité reconnues à l’international de l’AIEA. L’Agence a lancé le processus de sélection d’un nouveau directeur après le décès du Japonais Yukiya Amano en juillet dernier.



    Frégate — La frégate Regele Ferdinand a fait lundi et mardi une escale dans le port égyptien d’Alexandrie, et c’est le premier navire militaire roumain à mouiller dans ce port, a annoncé l’Etat major des Forces navales dans un communiqué. Selon la source citée, une rencontre avec les membres de la communauté de Roumains vivant en Egypte a été organisée en première à bord du navire. La frégate Regele Ferdinand, avec à bord un hélicoptère Puma naval et un groupe de Forces navales pour des opérations spéciales, participe, jusqu’au 7 novembre, à une nouvelle mission de l’OTAN en Méditerranée. L’objectif principal de l’opération Sea Guardian 19, c’est la dissuasion d’activités illégales sur le flanc sud de l’OTAN et de l’UE, par des actions de surveillance du trafic maritime et aérien. Au cours de cette mission, la frégate roumaine fera encore des escales dans le port de Haïfa, en Israël, le 4 novembre, et à Limassol, à Chypre. La première escale a été faite dans le port d’Aksaz, en Turquie.



    Banque — La Commission européenne a approuvé la recapitalisation de CEC Bank, après avoir constaté que les plans de la Roumanie d’injecter 200 millions d’euros de capitaux dans cette banque ne présupposent pas d’aides d’Etat. CEC Bank est à présent la 7e banque de Roumanie, et elle est intégralement détenue par l’Etat roumain depuis 1864. Selon les normes de l’UE, ce n’est pas une aide d’Etat si un Etat membre intervient dans les mêmes conditions qu’un investisseur privé le ferait et s’il est rémunéré pour le risque assumé de la même manière qu’un investisseur privé accepterait de l’être.



    Vieillissement — Le phénomène de vieillissement de la population s’est accentué en Roumanie, où, le 31 juillet dernier, le nombre des habitants âgés de 65 ans et plus dépassait de 471.000 celui des personnes entre 0 et 14 ans, par rapport aux chiffres enregistrés à la même date de l’année dernière, informe l’Institut national de la statistique. Compte tenu du domicile, la population de la Roumanie était de 22,155 millions de personnes au 1er juillet 2019, 0,1% de moins par rapport au 1er juillet 2018. La population urbaine et celle de sexe féminin sont majoritaires, représentant 56,4% et respectivement 51,2% du total.



    Tennis — La joueuse néerlandaise de tennis Kiki Bertens (n° 10 WTA) a vaincu, mardi, l’Australienne Ashleigh Barty, 1e du monde, par 3-6, 6-3, 6-4, dans un match du Groupe Rouge du Tournoi des championnes, qui a lieu à Shenzen, en Chine. Bertens a remplacé au dernier moment la Japonaise Naomi Osaka, 3e du monde, qui s’est retirée de la compétition suite à un accident. Dans l’autre match de la journée, la Suisse Belinda Bencic (7e du monde), a gagné par 6-3, 1-6, 6-4 devant la Tchèque Petra Kvitova, 6e au classement WTA. Dimanche, lors des premières rencontres, Osaka a dépassé Kvitova, et Ashleigh Barty s’était imposée devant Bencic. La Roumaine Simona Halep (5e WTA) affrontera mercredi, dans le Groupe Violet, l’Ukrainienne Elina Svitolina (8e WTA), alors que la Canadienne d’origine roumaine Bianca Andreescu (4e WTA) jouera contre la Tchèque Karolina Pliskova (2e WTA). Lundi, Halep a infligé une défaite par 3-6, 7-6, 6-3, à Andreescu, tandis que Svitolina s’est imposée devant Pliskova par 7-6, 6-4. Simona a joué la finale du Tournoi des championnes en 2014, lors de sa première participation, lorsqu’elle a été vaincue par Serena Williams (9e WTA).



    Météo — Les météorologues roumains ont émis une alerte ai mauvais temps sévère, valable à compter de ce mardi après-midi jusqu’à vendredi matin, dans tout le pays. Dans l’intervalle mentionné, le temps deviendra particulièrement froid, d’abord dans l’ouest, le centre, le nord et le nord-est du territoire, et ensuite dans l’ensemble du pays. Des précipitations seront signalées dans la plupart des régions. En montagne, surtout dans les Carpates orientales et méridionales, ce seront notamment des chutes de neige, et une couche de neige se déposera, alors que le vent aura des intensifications temporaires, emportant la neige. Le vent deviendra plus intense aussi dans l’est, le sud et le sud-ouest, ce qui amplifiera la sensation de froid. Dans le sud et le centre du pays, notamment dans les régions collinaires, les précipitations seront mixtes. Les minimales iront de 1 à 10°, et les maximales de 6 à 14°.



  • 08.02.2019 (mise à jour)

    08.02.2019 (mise à jour)

    Défense – Le concept du bouclier antimissile de l’OTAN est une action proportionnelle aux menaces actuelles et il respecte tous les engagements internationaux, y compris le Traité sur les Forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI), et toute tentative de la Russie de nier ce fait constitue « une désinformation flagrante » et un essai de distraire l’attention de la violation réelle de ce traité par l’Etat russe, précise vendredi le ministère roumain des AE. La précision intervient suite aux consultations entre le chef de la diplomatie roumaine, Teodor Melescanu, avec le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, et avec les alliés. Le ministère des AE réaffirme que la base militaire de Deveselu (sud) a un rôle strictement défensif et ne fait pas l’objet du traité mentionné. Les déclarations interviennent dans le contexte dans lequel jeudi, le ministère russe de la Défense a proposé aux Etats-Unis de détruire le système antimissile américain de Roumanie au motif qu’il violerait le Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire. Le nouveau missile russe Novator 9M729 est au centre du conflit ; selon les Etats Unis, il violerait ledit Traité, conclu en 1987 et qui interdit toute une classe de missiles à portée entre 500 et 5500 km. Moscou rejette les accusations américaines et affirme que son missile a une portée de 480 km. Les Etats Unis et la Russie ont annoncé leur retrait de ce traité.



    Budget — Ce vendredi, le gouvernement roumain a adopté le projet de budget de l’Etat 2019. L’annonce a été faite par le ministre des Finances, Eugen Teodorovici, qui a précisé que le document prévoit des enveloppes majorées pour les investissements, la Santé et l’Education. Le projet de budget prévoit aussi l’allocation de 2% du PIB à la Défense, selon les engagements assumés envers les partenaires de l’Alliance de l’Atlantique Nord. Par ailleurs, selon le gouvernement, le budget assure aussi bien les fonds nécessaires à une majoration de 15% des pensions de retraite à partir du mois de septembre 2019 que des fonds destinés aux budgets locaux. Critiqué par l’opposition droite, le projet de budget 2019 table sur une croissance économique de 5,5%, sur une inflation de 2,8% et sur un déficit de 2,5% du PIB.



    JAI — Continuation à Bucarest de la réunion informelle des ministres européens de l’Intérieur, section Justice. Les travaux ont été présidés par le ministre de la Justice, Tudorel Toader, avec trois grands thèmes à l’agenda : l’avenir de la coopération judiciaire en matière civile et commerciale, la conservation et la fourniture de preuves électroniques dans des affaires pénales, et l’avenir de la coopération judiciaire en matière pénale. La commissaire européenne à la Justice, aux consommateurs et à l’égalité des genres, Vera Jourova, a également participé à la réunion. Elle s’est déclarée optimiste au sujet de la contribution du futur Parquet public européen à la lutte contre la criminalité liée aux fonds européens et à la corruption. Pour les fonctions de procureur en chef européen, l’ancienne cheffe du parquet national anticorruption, Laura Codruţa Kövesi, compte parmi les favoris.



    BNR – Les membres du Conseil d’administration de la Banque centrale de Roumanie seront auditionnés le 12 février, au Parlement, a fait savoir vendredi, le gouverneur de la Banque nationale, Mugur Isarescu. Selon lui, le Conseil s’est vu remettre une invitation en ce sens de la part de la Commission chargée du budget et des finances du Sénat, invitation qu’il a déclinée dans un premier temps, en raison d’une série d’inconvénients. Mugur Isarescu a également choisi de décliner l’invitation aux audiences au Sénat qu’il s’est vu avancée jeudi, après avoir constaté que celle-ci était prévue en même temps que la réunion de politique monétaire du Conseil administratif de la Banque centrale.



    Justice — La Haute Cour de Cassation et de Justice a condamné définitivement, à 9 ans de prison ferme, l’ancien maire de la ville port de Constanta, Radu Mazare, dans une affaire de corruption. Accusé de restitution illégale de terrains dans la zone des plages et des falaises de la ville, Radu Mazare a fui la Roumanie pour s’établir à Madagascar. Plusieurs personnes ont été condamnées dans le même dossier. Il s’agit de l’ancien président social-démocrate du Conseil départemental de Constanta, Nicusor Constantinescu, et de l’homme d’affaires Cristian Borcea. Selon les enquêteurs, le préjudice subi par le patrimoine public s’est monté à 114 millions d’euros.



    Protestations – Les officiers, les agents de police, les surveillants pénitentiaires et les réservistes de larmée ont protesté à Bucarest, pour la deuxième journée de suite devant les ministères de lIntérieur et de la Justice, ainsi que devant le Palais du parlement. Ils réclament de meilleures conditions de travail, des salaires équitables pour le personnel en activité et larrêt de la discrimination à lencontre des retraités militaires. Selon les syndicalistes, les salaires dans les secteurs de la défense, de la sécurité publique et de la Police nationale ont été gelés par des ordonnances durgence. Les pensions militaires auraient aussi été réduites de plus de 30%, par lexclusion de certains droits en anticipation de la retraite. Les syndicalistes décrient aussi la réduction constante des allocations budgétaires afférentes à lamélioration des conditions de travail ainsi qu’aux secteurs de l’équipement et de la logistique.



    Médecine — Un tribunal roumain a décidé la mise en détention provisoire pour une durée de 30 jours, du citoyen italien, Matteo Politi, accusé d’avoir effectué plusieurs opérations esthétiques dans cinq cliniques privées de Bucarest, sans avoir étudié la médecine. Matteo Politi, 38 ans, a été arrêté mercredi par la Police aux frontières d’Arad, dans l’ouest du pays, alors qu’il essayait de quitter la Roumanie dans un train vers la Hongrie. L’Italien a été amené à Bucarest sous escorte et un dossier pénal a été ouvert à son encontre pour exercice sans droit d’une profession ou d’une activité. Matteo Politi vient de Venise, n’a fait que 8 années d’école et était voiturier en Italie. Il était déjà recherché par les autorités roumaines dans une affaire de fraude. Il avait été déjà condamné par un tribunal italien, en 2011, à 18 mois de prison avec sursis, après avoir prétendu pendant plusieurs années être médecin.


  • 04.10.2018

    04.10.2018

    Corruption – La police roumaine a confirmé jeudi matin le fait que l’ancienne ministre des Transports, Elena Udrea, et l’ancienne cheffe du parquet antiterrorisme, Alina Bica, ont été arrêtées au Costa Rica, suite des informations transmises par Bucarest. Selon des sources judiciaires, les deux femmes seront auditionnées par les juges. Vu que les deux ont déposé des demandes d’asile au Costa Rica, les juges pourraient ajourner la décision portant sur leur extradition. Elena Udrea et Alina Bica étaientt sous enquête et surveillées par les autorités costaricaines, étant poursuivies par l’Interpol suite aux condamnations reçues en Roumanie dans des dossiers de corruption. Longtemps considérée comme le personnage le plus influent de l’entourage de l’ancien président Traian Basescu, Elena Udrea a reçu de la part des juges de la Haute Cour de cassation et de justice de Roumanie une condamnation définitive de 6 ans de prison ferme pour acceptation de pots-de-vin et abus de fonction. La même instance a condamné définitivement Alina Bica à 4 ans de prison ferme pour favorisation de l’infracteur.

    Cyberattaques – Le ministère roumain des Affaires Etrangères exprime sa solidarité avec la Grande Bretagne qui a dénoncé « des actions cybernétiques hostiles ». « En tant qu’Etat membre de l’UE et de l’OTAN, situé à proximité des régions marquées par l’instabilité, la Roumanie doit relever, à son tour, des défis similaires », lit-on dans un communiqué de la diplomatie roumaine. Bucarest réaffirme ainsi son engagement de soutenir la lutte contre les attaques cybernétiques et fait part de son intérêt de coopérer avec la Grande Bretagne et les autres alliés et partenaires afin de mettre en place, de manière concertée, des mesures concrètes et fermes censées limiter et prévenir ces attaques. Antérieurement, le chef de la diplomatie britannique, Jeremy Hunt, avait accusé les services russes d’informations militaires de cyberattaques contre plusieurs institutions politiques et sportives, des compagnies et des médias du monde entier. « Aux côtés de nos alliés, nous découvrirons et nous répondrons aux tentatives des services russes d’informations militaires de miner l’ordre international », a mis en garde Jeremy Hunt.

    OTAN – La réunion des ministres de la Défense des pays membres de l’OTAN se poursuit à Bruxelles. Mercredi, les débats ont porté sur la mise en œuvre des décisions prises par les alliés lors du sommet de juillet dernier en Pologne, et sur les progrès enregistrés par Tbilissi dans la mise en place des mesures individualisées en matière de défense et de sécurité pour la Géorgie. Des sujets d’intérêt commun – dont la mobilité militaire ou la lutte contre les menaces hybrides et cybernétiques – ont été débattus avec les représentants de l’UE, de la Finlande et de la Suède, Etats neutres. La Roumanie est représentée aux débats par son ministre de la Défense, Mihai Fifor, qui aura aussi des rencontres bilatérales avec ses homologues du Canada, de Grande Bretagne, d’Italie, d’Espagne et de Turquie, ainsi qu’avec le général américain Curtis Scaparrotti, commandant suprême des forces alliées en Europe.

    Référendum – La campagne pour le référendum des 6 et 7 octobre prochains portant sur la redéfinition de la famille dans la Constitution de la Roumanie s’achève vendredi matin. Samedi et dimanche les Roumains sont appelés aux urnes pour dire s’ils sont d’accord – oui ou non – avec la définition de la famille en tant qu’union librement consentie entre un homme et une femme au lieu du syntagme actuel « union entre deux époux ». Notons que le Parlement a déjà voté en faveur du changement de cette définition et que la question à laquelle la population doit répondre est en fait si elle est d’accord avec la modification de la Constitution telle qu’elle a été adoptée par le Parlement. L’idée initiale appartient à la Coalition pour la Famille qui réunit plusieurs associations chrétiennes et qui a collecté plus de 3 millions de signatures favorables à cette nouvelle définition. Par contre, le référendum est vivement critiqué par les associations qui militent pour les droits des minorités sexuelles. Pour être validé, le référendum doit avoir une présence aux urnes d’au moins 30% des électeurs et 25% des votes valables.

    Banques – La Banque nationale de Roumanie a décidé de maintenir le taux directeur à 2,5% par an et le taux d’intérêt pour les dépôts bancaires à 1,5%. Elle a également fixé un taux d’intérêt de 3,5% pour les crédits. Ces taux seront utilisés dans les relations entre les banques commerciales avec la Banque Centrale. On a également maintenu les niveaux actuels des taux des réserves minimales obligatoires pour les passifs en lei et en devises des institutions de crédit.

    Météo – Il fait frais aujourd’hui en Roumanie, un peu froid même dans le nord et le centre du pays. Le ciel est couvert sur le nord et sur le relief où des pluies sont signalées. Les températures maximales de la journée iront de 12 à 22 degrés. 17 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • 04.04.2018 (mise à jour)

    04.04.2018 (mise à jour)

    SRI — Le Conseil supérieur de la magistrature, la Haute Cour de cassation et de justice et l’Inspection judiciaire ont conclu des protocoles avec les structures de renseignement de Roumanie, a-t-on appris ce mercredi. Les représentants du Conseil supérieur de la magistrature avaient signé un protocole avec le SRI en 2012 ; il a été dénoncé en 2017. L’Inspection judiciaire avait elle aussi un protocole datant de 2016, tout comme la Haute Cour de cassation et de justice. Ces précisions surviennent dans le contexte du scandale engendré par la publication, la semaine dernière, d’un protocole de 2009 aux termes duquel les Renseignements intérieurs avaient accordé, 7 années durant, de l’assistance aux procureurs du Parquet général.



    Motion – La Chambre des députés de Bucarest a rejeté ce mercredi la motion simple lancée par le Parti national libéral (dopposition) à ladresse du ministre de la Culture, George Ivaşcu. Les libéraux laccusaient de négligence dans la préparation des événements qui seront consacrés au Centenaire de la Grande Union et savouaient préoccupés par ce quils appelaient lincapacité du gouvernement dadministrer le bon déroulement de la fête du 1er Décembre. Ils considèrent en même temps quun débat public est nécessaire, afin de trouver des solutions pour reconsidérer un plan national consacré au Centenaire de la Grande Union. En réplique, le ministre George Ivascu a affirmé que l’organisation de ces événements constituaient sa préoccupation permanente.



    Loi — La Chambre des députés, en tant qu’assemblée décisionnelle, a rejeté, mercredi, la demande du président roumain Klaus Iohannis de réexamen du projet de modification de la Loi du référendum, et a approuvé l’acte réglementaire sous sa forme initiale. Selon ses dispositions, le référendum national relatif à la révision de la Constitution aura lieu le dernier dimanche de la période de 30 jours à compter de la date d’adoption au Parlement de l’acte réglementaire de révision de la Loi fondamentale, et le gouvernement a l’obligation de présenter publiquement la date de la consultation populaire. Pratiquement, les députés ont maintenu la forme adoptée par le Sénat, qui avait également rejeté la demande de réexamen. De ce fait, le président de la Roumanie est pratiquement exclu de la procédure d’organisation d’un référendum de révision de la Constitution. Jusqu’ici, le parlement élaborait un projet de loi séparé à chaque fois qu’un référendum était organisé, que le chef de l’Etat promulguait ou pouvait renvoyer au parlement pour réexamen. L’USR a annoncé son intention de contester de nouveau le document sous la forme adoptée mercredi à la Cour constitutionnelle.



    Projet — La Chambre des députés de Bucarest a adopté, mercredi, un projet qui complète la Loi de l’audiovisuel et par lequel les radios et les télévisions du pays ont l’obligation de diffuser deux nouvelles annonces d’intérêt public. Les voici : « Pour la santé de l’économie, achetez roumain ! » et « Pour un environnement sain, apprenez aux enfants à respecter la nature ! ». Ces deux messages devraient être diffusés gratuitement et sans compter dans le calcul de la durée légale allouée à la publicité. Les annonces sur les phénomènes météo dangereux diffusées par les autorités nationales en la matière figurent aussi dans la catégorie des annonces d’intérêt public. Le projet sera envoyé au Sénat, qui est l’assemblée décisionnelle.




    Politique monétaire — La Banque nationale de Roumanie a décidé, ce mercredi, de maintenir son taux directeur à 2,25% par an, contrairement aux attentes des analystes, qui anticipaient une hausse à 2,5% par an. La Banque centrale a également décidé de maintenir le taux d’intérêt pour la facilité de dépôt à 1,25% par an, et le taux d’intérêt afférent à la facilité de crédit à 3,25% par an. Les niveaux des réserves minima obligatoires applicables aux passifs en lei et en devises des institutions du crédit demeurent inchangés.



    Chômage — En Roumanie, le taux de chômage était de 4,6% en février dernier, soit au même niveau qu’en janvier, selon un communiqué de l’Institut national de la statistique. L’institution avait recensé 419.000 chômeurs au mois de février. Le taux de chômage parmi les hommes était de 0,8% plus élevé que celui parmi les femmes, soit de 4,9 et respectivement de 4,1%, précise encore l’Institut.



    Union — Une encyclopédie numérique consacrée aux personnalités et aux moments historiques qui ont contribué la réalisation de la Grande Union des territoires roumains en 1918 a été lancée à Bucarest. Elle comporte des centaines de photographie rares, clips vidéo et images en 3D des monuments historiques représentatifs de cette époque-là. Appelée « Romania 1918 », cette application peut être téléchargée gratuitement. Elle est disponible en roumain et en anglais ; une version en français sortira prochainement.

  • 09.02.2018 (mise à jour)

    09.02.2018 (mise à jour)

    Inflation – La
    Banque nationale de Roumanie a révisé à la hausse le taux d’inflation estimé
    pour la fin de cette année, de 3,2 à 3,1%, a déclaré ce vendredi le gouverneur
    Mugur Isarescu. Il a expliqué le fait que la consommation a été le principal
    moteur de la croissance économique, avec des effets négatifs sur le déficit
    commercial, qui a augmenté de 30% en 2017. Parmi les problèmes structurels qui
    se manifestent dans l’économie roumaine, le gouverneur de la banque centrale de
    Bucarest a cité les tensions présentes sur le marché de l’emploi, le
    déséquilibre croissant entre les importations et les exportations en faveur de
    celles-ci, la politique fiscale et de revenus dont les effets devraient
    disparaître l’année prochaine.

    Diplomatie – Plusieurs compagnies russes sont intéressées par les gisements de gaz
    roumains en mer Noire, a déclaré ce vendredi l’ambassadeur de la Fédération de
    Russie à Bucarest, Valery Kuzmin, lors d’un événement marquant les 140 ans de
    relations diplomatiques roumano-russes. Le diplomate a ajouté que les échanges
    commerciaux avaient augmenté de 20% l’année dernière, pouvant atteindre les 4
    milliards de dollars en 2018, tandis que la relation politique et diplomatique
    avait enregistré des résultats modestes. Valery Kuzmin a encore exprimé son
    espoir que les relations entre la Roumanie et la Russie s’améliorent, dans le
    contexte de la future présidence roumaine du Conseil de l’Union européenne en
    2019 et de la candidature de la Roumanie à un siège de membre non permanent du
    Conseil de Sécurité des Nations Unies pour 2020/2021.

    Pénitentiaires – Le statut des personnels pénitentiaires sera présenté au
    gouvernement de Bucarest d’ici deux semaines au plus tard par le ministre de la
    Justice, Tudorel Toader. Le document devra être soumis ensuite au Parlement. C’est
    ce qu’a déclaré ce vendredi le président de la Fédération des Syndicats de
    l’Administration nationale pénitentiaire, Sorin Dumitraşcu, qui a discuté avec
    le ministre de la justice des problèmes du secteur, à savoir mauvaises conditions
    de travail, déficit de personnel, retard de paiement des heures
    supplémentaires. Le ministre
    Tudorel Toader a posté sur les réseaux sociaux la liste des mesures déjà prises
    dans le secteur, dont la majoration de 10% des salaires à compter du 1-er
    octobre dernier, la création de 1000 postes et plus de 1700 embauches. De même,
    le budget de cette année inclut des sommes destinées aux investissements pour
    la création de 5000 places de détention dans la période 2019 – 2023.