Tag: BERD

  • 13.05.2020

    13.05.2020

    Covid-19 – Le bilan le plus récent de lépidémie de Covid-19 en Roumanie fait état de 1016 décès et de plus de 16.000 personnes infectées, dont près de 8.000 ont été déclarées guéries et ne sont plus hospitalisées. Les cas les plus nombreux dinfection au nouveau coronavirus ont été enregistrés à Suceava (nord-est du pays) et à Bucarest. Quant aux Roumains de la diaspora, plus de 2.850 ont été dépistés positifs au SARS-CoV-2, la plupart dentre eux se trouvant en Italie, en Espagne et en Allemagne. Depuis le début de la pandémie, 102 ressortissants roumains, résidant surtout au Royaume-Uni et en Italie, ont perdu la vie.



    Loi – Le projet de loi initié par le gouvernement de Bucarest portant instauration de létat dalerte après le 15 mai, date de fin de létat durgence, est débattu et devrait être voté aujourdhui par la Chambre des députés, qui est lassemblée décisionnelle sur cette question. Le Sénat a adopté le projet, mardi, mais la variante proposée par lExécutif a subi des modifications substantielles, suite aux nombreux amendements approuvés, dont la plupart ont été déposés par le PSD. Ainsi, linstauration de létat dalerte, qui ne pourra pas durer plus de 30 jours, devra être approuvée par le Parlement. Si le Législatif rejette la sollicitation, létat d‘alerte cessera tout de suite. Par ailleurs, les articles réglementant lactivité de ladministration publique ont été éliminés, suite aux critiques formulées par la majorité des partis relatives au risque de politiser excessivement les institutions. Le projet en question stipule des mesures temporaires et graduelles, si besoin est, qui seraient mises en place durant létat dalerte, dans les conditions de la loi. Ces mesures sont censées prévenir et combattre les effets de la pandémie de Covid -19, protéger les droits de la population à la vie, à lintégrité physique et à la santé, y compris en restreignant lexercice dautres libertés et droits fondamentaux.



    CCR – La Cour constitutionnelle de Roumanie a décidé mercredi que le décret durgence du gouvernement réglementant létat dalerte était constitutionnel, mais quil ne pouvait pas restreindre des libertés et des droits fondamentaux des citoyens. La Cour en a été saisi par lAvocat du peuple, léquivalent du Défenseur des droits. Selon ce dernier, la restriction des droits et libertés doit être prévue par la loi et non pas par décret durgence ou décision gouvernementale. LAvocat du peuple affirme que le principe de séparation des pouvoirs serait violé au cas où seraient déléguées à des autorités administratives certaines attributions consistant à légiférer sur des mesures qui visent à restreindre lexercice de libertés et de droits fondamentaux. En outre, souligne lAvocat du peuple, cela équivaudrait à ne pas respecter les dispositions de la Constitution, stipulant que le Parlement est lunique autorité législative du pays. Rappelons que la Cour constitutionnelle de Roumanie a déclaré inconstitutionnelles les amendes infligées durant létat durgence.



    Motion – Les députés roumains doivent voter aujourdhui la motion simple déposée par le Parti social-démocrate, dopposition, contre le ministre libéral des Finances Florin Cîţu. « La mise en gage des finances du pays doit cesser. Il faut sauver la Roumanie du « virus Florin Cîţu ». Le ministre des Finances doit démissionner », est-il écrit dans le document. Selon les sociaux-démocrates, depuis les six mois quil occupe le fauteuil de ministre, M. Cîţu na pris aucune mesure pour éviter un désastre économique en Roumanie. Lundi, lors des débats en marge de la motion, le ministre Cîţu a accusé le PSD de sêtre servi de la crise sanitaire pour promouvoir son agenda politique. Il a également affirmé que les sociaux-démocrates avaient tenté de modifier au Parlement, de manière populiste, les mesures de relance économique mises en places par le gouvernement. Si leurs proposition avaient été adoptées, cela aurait jeté la Roumanie dans le chaos économique, a encore déclaré le ministre des Finances.



    Prévisions économiques – Léconomie roumaine devrait régresser cette année de 4%, contre une progression de 3,2% estimée en novembre 2019, relève le rapport rendu public mercredi par la Banque européenne de reconstruction et développent. La BERD a révisé à la baisse ses prévisions de croissance économique en Roumanie pour 2020, en raison de la crise engendrée par la pandémie de Covid-19. Pour lannée prochaine, linstitution financière internationale table sur une hausse de 4% du PIB de la Roumanie. La BERD est le principal investisseur institutionnel en Roumanie, ses investissements sélevant à plus 8,6 milliards deuros. La Commission européenne a elle aussi abaissé sa prévision de croissance en Roumanie, cette année. Elle table sur une baisse de 6% de léconomie roumaine, après plusieurs années consécutives de croissance robuste et sur un déficit gouvernemental allant jusquà 9,2% du PIB. A son tour, le FMI anticipe une contraction de 5% de léconomie roumaine en 2020. Il sattend pourtant à une croissance de 3,9%, en 2021.



    Inflation – En Roumanie, le taux dinflation annuel a été de 2;7% en avril 2020, contre 3% en mars, selon les données fournies par lInstitut national de la statistique. Toujours en avril 2020, les prix à la consommation ont augmenté de 0, 26%, comparé au mois précédent. La Banque centrale de Roumanie table sur un taux dinflation de 3%.



    CE – La Commission européenne présente ce mercredi le projet comportant une série de mesures de relâchement des restrictions dans plusieurs domaines. Il sagit dun guide pour louverture des frontières, ainsi que dune série de protocoles pour la santé et la sécurité sanitaire dans les structures dhébergement. Dautres mesures visent la reprise du transport aérien des passagers, les vouchers étant recommandés comme alternative au remboursement du coût des billets. La CE recommande également la réouverture graduelle des frontières intérieures de l‘Union, dans la perspective de la saison estivale du secteur touristique, à condition que les systèmes de santé des pays membres y soient préparés. Quant aux frontières extérieures de lUE, elles resteront fermées jusquau 15 juin si les 27 tiennent compte de la recommandation faite par lExécutif communautaire, la semaine dernière. Les restrictions imposées en raison de la pandémie de Covid-19 ont pratiquement bloqué le secteur touristique qui représente près de 10% du PIB de lUE.



    Météo – Il fait beau, mais moins chaud quhier. Des ondées sont signalées localement sur le nord-ouest du pays et dans les régions de montagne. Le vent souffle fort dans louest, lest et le sud-est, ainsi que sur le relief. Les températures maximales de la journée vont de 16° à 26°. 16° et du soleil à midi, dans la capitale, Bucarest.



  • Măsuri active pentru sprijinirea economiei

    Măsuri active pentru sprijinirea economiei

    Scăderea economică nu a fost aşa de
    gravă cum se aştepta guvernul în această perioadă de stare de urgență, a
    subliniat, la București, premierul Ludovic Orban, în cadrul unei ample
    conferințe de presă. Nici încasările la buget nu au fost atât de mici pe cât
    susţineau unii pesimişti, iar acest lucru se datorează, spune premierul,
    măsurilor bune care au fost luate în economie, cum ar fi rambursarea TVA cu
    control ulterior sau continuarea activităţii în construcţii. Ludovic Orban a vorbit
    şi despre noi măsuri de relansare economică.


    Cred că putem profita de o
    conjunctură economică internaţională în care România poate fi o ţintă atractivă
    pentru relocări importante de capacităţi de producţie din anumite ţări şi noi
    suntem pregătiţi pentru a oferi condiţii cât se poate de bune pentru a putea
    atrage aceste companii care vor să se relocheze. Deja avem semnale favorabile
    în acest sens şi cred că poate fi un motor important de creştere,
    a apreciat
    premierul.


    Cheia revenirii sunt investiţiile, a adăugat Ludovic Orban, care a anunţat şi
    că, în perioada următoare, va fi creat un mecanism de garantare pentru
    capitalul de lucru şi pentru investiţii care va viza companiile mari, după
    modelul IMM Invest.


    Primul-ministru a mai anunţat că BERD va susţine proiecte
    de relansare economică în domeniul privat, dar şi public de până la maximum
    patru miliarde de euro, dar și că va deveni operaţională în curând o schemă de
    ajutor de stat pentru care guvernul de la București a primit susţinerea Comisiei
    Europene. Este vorba despre o măsură care ar viza, în special, marii consumatori
    de energie electrică – un mecanism prin care companiile să poată accesa măcar
    la preţul mediu european gazul natural şi energia electrică.


    Un alt instrument
    pe care Guvernul îl va folosi tot pentru susţinerea investiţiilor îl reprezintă
    ajutorul de stat pentru investiţii greenfield, care, a precizat Ludovic
    Orban, fie sunt realizate de companii noi pe piaţa românească, fie sunt
    proiecte de dezvoltare a unor capacităţi industriale noi ale unor companii care
    sunt active pe piaţa românească. Executivul lucrează şi la o schemă de ajutor
    de stat de garantare şi de implicare în asigurarea creditului comercial,
    mecanism care deja funcţionează în Germania și Italia.


    Guvernul încearcă, totodată,
    să mobilizeze din fonduri europene o sumă cât mai mare pentru susţinerea
    întreprinderilor mici şi mijlocii, mai ales în proiecte de investiţii. Obiectivul
    executivului este să depăşească 6% din PIB alocat investiţiilor publice într-o
    perioadă de maxim doi ani de zile, a mai spus premierul, potrivit căruia, sunt
    avute în vedere creşteri masive pentru toate tipurile de infrastructură – de
    transport, energetică, de sănătate, de
    comunicaţii, în agricultură.

  • 04.12.2019 (mise à jour)

    04.12.2019 (mise à jour)

    OTAN — Le sommet de l’OTAN de Londres s’est achevé mercredi par une déclaration commune des 29 Etats membres. En dépit des dissensions majeures entre alliés, la solidarité, l’unité et la cohésion de l’Alliance sont réaffirmées dans le document. La déclaration indique aussi que les actions agressives de la Russie constituent une menace à l’adresse de la sécurité euro-atlantique. Présent au sommet, le président roumain Klaus Iohannis a déclaré qu’il faut établir les menaces auxquelles l’Alliance doit faire face, qui sont les adversaires, et comment l’OTAN se rapporte aux nouvelles puissances. Selon le chef de l’Etat, la principale conclusion de la réunion, c’est que l’Alliance est unie et forte. A l’occasion, l’importance d’allouer des ressources de manière équitable pour la défense a été réitérée, et les nations qui n’ont pas contribué par un pourcentage de 2% du PIB ont pris l’engagement ferme d’accélérer la procédure d’allocation budgétaire pour atteindre ce niveau, a précisé Klaus Iohannis. Le processus de réflexion a également été un thème de la réunion, ainsi que l’établissement de stratégies pour l’OTAN, et il a été décidé, selon le président roumain, qu’un tel processus démarre sous la houlette du secrétaire général de l’Alliance. Mardi soir, le chef de l’Etat roumain a participé à la réception donnée au Palais Buckingham par la Reine Elizabeth II en l’honneur des leaders des Etats membres de l’OTAN.



    Justice — La Chambre des députés de Bucarest a adopté, en tant qu’assemblée décisionnelle, la proposition d’abroger la Loi relative au recours compensatoire avec 272 voix pour et 5 abstentions. Cet acte règlementaire a été très controversé, parce qu’il a permis la mise en liberté de manière anticipée de plusieurs milliers de détenus. Certains d’entre eux, condamnés pour des faits graves, ont récidivé. Le ministre de la Justice, Catalin Predoiu, expliquait récemment que la rédaction défectueuse de la loi avait mis en danger les citoyens de la Roumanie. Il a précisé que le ministère qu’il dirige avait élaboré un texte transitoire comprenant des mesures à appliquer à l’avenir dans les centres pénitentiaires dont la situation précaire a généré de nombreuses requêtes auprès de la Cour européenne des droits de l’homme. Les autorités souhaitent surtout améliorer la qualité des lieux de détention.



    BERD — Le premier ministre roumain Ludovic Orban souhaite une coopération aussi étroite que possible avec la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, concrétisée dans des projets d’investissements et d’assistance technique, dans des domaines tels l’infrastructure de transport, l’énergie, la santé, mais aussi dans le secteur du BTP. Le chef du cabinet de Bucarest a eu mercredi, à Bucarest, une rencontre avec une délégation de la BERD, dirigée par Charlotte Ruhe, directrice pour l’Europe centrale et de l’Est, apprend-on par un communiqué du gouvernement. La rencontre visait à présenter la nouvelle stratégie de la Banque par pays pour la période 2020 — 2025.



    Diplomatie — Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, participera jeudi, à Bratislava, à la 26e Réunion du Conseil ministériel de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). L’occasion de réaffirmer les objectifs-clé de la Roumanie au sujet de la sécurité et de la coopération en Europe. Dans le cadre des débats sur l’architecture européenne de sécurité, Bogdan Aurescu confirmera l’engagement de Bucarest par rapport aux valeurs du multilatéralisme et pour soutenir les efforts de renforcement du rôle de l’OSCE, précise le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué transmis mercredi. A l’occasion de la participation à la réunion ministérielle de l’OSCE, le ministre roumain aura toute une série de rencontres bilatérales avec ses homologues des pays participants.



    Exercice — Plus de 75 spécialistes roumains participent à Cyber Coalition 2019, l’exercice de défense cybernétique le plus important organisé par l’OTAN, qui a lieu du 2 au 5 décembre dans la ville estonienne de Tartu, a annoncé le ministère de la Défense de Bucarest. Selon la source citée, l’exercice vise à instruire et à tester la capacité de réaction de l’Alliance de défendre ses infrastructures critiques face à des défis tiers lorsqu’on opère dans un domaine ouvert aux confrontations cybernétiques.



    PSD — La future direction du Parti social-démocrate (d’opposition) sera élue par un congrès extraordinaire qui aura lieu le 29 février. La décision a été prise mercredi par les leaders sociaux-démocrates réunis en leur première séance du Comité exécutif après l’élection d’une direction par intérim du parti. Rappelons que Viorica Dăncilă a démissionné après son échec clair à la récente présidentielle face au chef de l’Etat, Klaus Iohannis, soutenu par le parti national libéral, au pouvoir. C’était une deuxième défaite électorale du PSD après celle des élections européennes.



    Condamnation — L’auteur de l’attentat terroriste perpétré il y a une année dans un centre commercial de Braila, dans le sud-est de la Roumanie, une homme de 21 ans a été condamné à une peine record de 30 ans de prison ferme. Il a été condamné pour plusieurs infractions : trois tentatives de meurtre, vol avec violence, conduite d’un véhicule sous l’influence de l’alcool, délit de fuite et trouble à l’ordre public. Le 11 novembre 2018, un homme a blessé une dizaine de personnes, dont deux enfants, âgé de 11 à 13 ans, après avoir entré effectivement au volant d’une voiture dans un centre commercial de Braila, juste après avoir poignardé un homme et blessé deux piétons sur le périphérique de la ville. Selon les procureurs, le condamné avait du discernement au moment des faits. Son plan était de tuer autant de personnes que possible et puis de se suicider. Il voulait ainsi attirer l’attention de l’opinion publique sur une idée extrémiste radicale d’exterminer le plus de Roumains que possibles qui ne correspondaient pas à son idée de qualité humaine, ce qui constitue un fait de terrorisme, expliquent les autorités.



    TIC — Le marché roumain des TIC atteindra un volume de 5,9 milliards d’euros jusqu’à la fin de l’année en cours, près de 80% étant des exports, selon la plus récente étude réalisée par l’Association patronale de l’industrie de logiciels et de services. Cette tendance se maintiendra les deux prochaines années, et le nombre de salariés sera en hausse constante. Près de la moitié des revenus totaux sont générés par de grandes compagnies, avec plus de 250 salariés, suivies par les petites (avec moins de 50 salariés) et par les compagnies moyennes (entre 50 et 249 salariés). Les sociétés à capital étranger, même si elles ne représentent que 10% du nombre total, génèrent 73% des revenus du marché et ont un rythme de croissance soutenu, de près de 12% par an, par rapport aux sociétés roumaines, qui génèrent environ 27% du marché et ont marqué une stagnation ces trois dernières années. La plupart des compagnies informatiques sont à Bucarest et dans le nord-ouest du pays.



    Main d’œuvre — En Roumanie, les coûts des employeurs avec la main d’œuvre ont été cet automne de 13% supérieurs par rapport à l’automne dernier, selon les chiffres de l’Institut national de la statistique, rendues publiques ce mercredi. Les domaines les plus touchés par la majoration du cout horaire de la main d’œuvre ont été l’Education, le BTP, les activités professionnelles, scientifiques et techniques, l’hôtellerie et la restauration et les activités culturelles et de divertissement. Les chiffres de l’Institut national de la statistique illustrent le fait que durant le troisième trimestre de cette année les couts des employeurs avec la main d’œuvre ont augmenté aussi par rapport au trimestre précédent avec plus de 2%.



    Handball — La sélection nationale de handball féminin de la Roumanie a connu une deuxième défaite dans le Groupe C de la Coupe du Monde au Japon. Elle s’est inclinée face au Monténégro sur le score de 26 à 27. Au cours des précédents matchs, la Roumanie a perdu le match contre l’Espagne et remporté les rencontres avec le Sénégal et le Kazakhstan. Afin de se qualifier dans les groupes principaux, la Roumanie doit absolument vaincre la Hongrie au cours du dernier match. Dans le même groupe C, l’Espagne a vaincu le Kazakhstan pour accéder à l’étape suivante de la compétition.

  • Avertissements sur les finances publiques

    Avertissements sur les finances publiques

    Dès son installation dans le fauteuil de
    ministre des Finances, Florin Cîţu a annoncé que la situation du budget de l’Etat
    était inquiétante et qu’il présentera la semaine prochaine les chiffres à jour
    de l’exercice budgétaire en cours. Florin Cîţu : « L’exécution
    du budget de l’état est inquiétante. A neuf mois nous avons un déficit qui
    dépasse les 2,6%. A mon avis, le déficit augmentera à dix mois, ce qui confirme
    nos plus grandes craintes de ces deux dernières années. Il faut faire le
    collectif budgétaire avant le 30 novembre, et ça arrivera très vite. Il faudra
    aussi préparer le budget 2020, autant que possible avant la fin de l’année. Il
    y a également un autre problème : la réduction du nombre de cabinets de 28
    à 16 demandera une modification du projet de budget actuellement au
    ministère. »

    Le gouverneur de la Banque centrale, Mugur
    Isărescu, s’est aussi montré préoccupé par la possible dégradation du déficit
    budgétaire. Il a néanmoins exprimé son espoir que les choses n’iront pas dans
    cette direction. Selon la Banque nationale de Roumanie, les incertitudes et les
    risques liés à l’inflation dépendent des politiques futures, surtout dans le
    contexte des élections de 2019 et 2020. Il s’agit notamment de la politique
    fiscale et de la politique des revenus.

    Mugur Isărescu affirme qu’il faut
    trouver des solutions viables, qui n’accentuent pas les déséquilibres : « Nous
    sommes conscients qu’il est difficile de sortir d’une politique procyclique de
    trois ans. Ca s’est traduit par des croissances de 4%, 5% et 7%, et il y a
    aussi eu des déficits à la limite des 3%, alors que nous devions avoir des
    déficits moindres. Il est difficile de sortir de cette politique, mais ce n’est
    pas impossible et nous aurons des discussions avec le gouvernement dans ce
    sens. Le fait de nous dire inquiets ne signifie pas que nous sommes alarmés. »

    D’autre part, les institutions financières
    internationales se montrent optimistes quant à l’évolution de l’économie
    roumaine. La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD),
    par exemple, a revu à la hausse ses prévisions de croissance économique d’ici
    la fin de l’année et a maintenu au même niveau le taux de croissance du PIB.
    Selon un rapport de l’organisation, l’économie roumaine devrait connaître une
    hausse de 4% en 2019, supérieure donc à l’avancée de 3,2% préconisée dans un
    premier temps. Ce même rapport montre la hausse du taux d’inflation en
    Roumanie, qui a grimpé de 3,3% en décembre dernier à 3,9% au premier semestre
    de l’année courante, dépassant donc la cible d’inflation de la Banque centrale roumaine.
    Quant au Fonds Monétaire International, celui-ci recommande à la Roumanie de
    préserver une politique monétaire restrictive censée contrôler les pressions
    inflationnistes, lit-on dans un des rapports régionaux du FMI à destination de
    l’Europe. Le mois dernier, le grand bailleur de fonds a révisé à la hausse ses
    prévisions de croissance de l’économie roumaine pour cette année, de 3,1 à 4%
    de croissance. (Trad. Elena Diaconu et Ioana Stăncescu)

  • Avetismentele privind finanţele publice

    Avetismentele privind finanţele publice

    Chiar de la instalarea în funcţie, noul ministru al finanţelor,
    Florin Cîţu, a anunţat că situaţia la nivelul bugetului României este
    îngrijorătoare şi că săptămâna viitoare va prezenta cifrele privind execuţia
    bugetară la zi.


    Florin Cîţu: Execuţia bugetară, cea publică, este îngrijorătoare.
    La 9 luni avem un deficit mai mare de 2,6%. Eu spun că la 10 luni deficitul
    creşte, situaţia confirmă cele mai mari temeri ale noastre pe care le-am exprimat
    în ultimii doi ani. Rectificarea trebuie să fie până în 30 noiembrie. Deci va
    fi foarte curând şi bugetul bineînţeles până la sfârşitul anului, pe cât
    posibil. Avem o singură problemă, redimensionarea Guvernului de la 28 la 16
    ministere, asta înseamnă că proiectul de buget care este acum în minister mai
    trebuie actualizat.


    Îngrijorat de o deteriorare a deficitului bugetar al
    României s-a declarat şi guvernatorul Băncii Naţionale, Mugur Isărescu.
    Oficialul şi-a exprimat însă speranţa că acest lucru nu se va întâmpla. Potrivit
    BNR, incertitudini şi riscuri crescute la adresa perspectivei inflaţiei decurg
    din conduita viitoare a politicii fiscale şi a celei de venituri, mai ales în
    contextul calendarului electoral 2019 – 2020. Mugur Isărescu spune că trebuie
    găsite solutii viabile, care să nu accentueze dezechilibrele:


    Ştim
    că se iese greu dintr-o politică prociclică de trei ani, adică creştere de 4%,
    5%, 7% am avut şi cu deficite la limită, la limita de 3%, când trebuia să avem
    deficite mai mici. Se iese greu, dar nu este imposibil şi vom discuta cu
    Guvernul acest lucru. Faptul că am spus că suntem îngrijoraţi nu înseamnă că
    suntem speriaţi.


    Pe de altă parte, instituţii financiare
    internaţionale sunt optimiste în ceea ce priveşte evoluţia economiei româneşti.
    Banca Europeană pentru Reconstrucţie şi Dezvoltare şi-a îmbunătăţit estimările
    privind economia României în acest an şi a menţinut prognoza privind produsul
    intern brut anul viitor. Potrivit unui raport publicat de instituţia financiară
    internaţională, economia României ar urma să înregistreze anul acesta o
    creştere de 4%, faţă de un avans de 3,2% preconizat în mai. Pentru 2020, BERD a
    păstrat estimarea privind o creştere de 3,2% a PIB-ului României. Inflaţia a urcat
    de la 3,3% în decembrie la un nivel mediu de 3,9% în primul semestru din acest
    an, peste ţinta Băncii Naţionale, mai arată raportul.


    La rândul său, Fondul
    Monetar Internaţional recomandă României să menţină o politică monetară
    restrictivă. Într-un raport economic regional privind Europa, FMI scrie că este
    nevoie de o asemenea politică pentru a ţine sub control presiunile
    inflaţioniste. Luna trecută, instituţia financiară internaţională a revizuit în
    creştere, de
    la 3,1% la 4%, estimările privind evoluţia economiei româneşti în acest an.

  • 06.11.2019 (mise à jour)

    06.11.2019 (mise à jour)

    Commissaire européen – La députée européenne roumaine Adina
    Vălean a été acceptée par la présidente élue de la Commission européenne, Ursula
    von der Leyen, pour occuper le poste de commissaire européen en charge des Transports,
    a annoncé, ce mercredi, le porte-parole de l’équipe de transition de la CE. La candidate de la
    Roumanie sera auditionnée à la Commission Transports du Parlement européen le
    14 novembre. Le nouveau premier ministre roumain, le libéral Ludovic Orban, a
    déclaré, ce mercredi, que les députés européens PNL-PPE, Siegfried Mureşan et
    Adina Vălean, étaient les propositions du gouvernement de Bucarest pour le
    poste de commissaire européen. M. Orban a précisé qu’il avait pris cette
    décision après des consultations avec le président Klaus Iohannis. La
    porte-parole de la Commission européenne, Mina Andreeva, avait
    déclaré, la semaine dernière, que « des doutes sérieuses » planaient
    sur « la légitimité » de la proposition de commissaire faite par
    l’ancien Exécutif social-démocrate de Bucarest, puisque il n’y avait pas eu de
    coordination de l’ex première ministre Viorica Dăncilă avec le chef de l’Etat. Mme
    Dăncilă avait avancé la candidature de l’ancien ministre délégué aux affaires
    européennes, Victor Negrescu, après l’échec de deux autres propositions
    sociales-démocrates: les anciens ministres Rovana Plumb, rejetée pour des
    raisons d’intégrité par la Commission juridique du PE, et Dan Nica, dans le cas
    duquel les procédures n’avaient même pas commencé, après la destitution du
    gouvernement qui l’avait proposé.

    Gouvernement – Le nouveau gouvernement libéral de Bucarest, du premier ministre Ludovic
    Orban, a approuvé, ce mercredi, une ordonnance d’urgence qui réduit le nombre
    des ministères, de 24 à 16, a informé Ionel Dancă, chef de la chancellerie du
    premier ministre. Les membres du cabinet
    ont repris, mardi, les ministères qu’ils
    vont diriger, après l’investiture du nouveau gouvernement minoritaire par le
    parlement. Ludovic Orban promet que son Exécutif sera en permanence ouvert au
    dialogue et tiendra compte des attentes des Roumains. Pour rappel, ce cabinet
    monocolore libéral succède au gouvernement social-démocrate, destitué par
    motion de censure le 10 octobre dernier.

    Diplomatie -
    Le nouveau chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a eu, ce mercredi,
    une conversation téléphonique avec le secrétaire général de l’OTAN, Jens
    Stoltenberg. Le ministre roumain a réaffirmé l’engagement de la Roumanie envers
    les objectifs de l’Alliance atlantique, soulignant l’importance attachée par
    Bucarest à la consolidation du rôle de l’organisation dans la région de la mer
    Noire à travers le renforcement d’une présence avancée au sud du flanc oriental.
    M. Aurescu a aussi mis en avant la nécessité d’une présence navale accrue de
    l’Alliance en mer Noire et de l’accroissement des contributions des alliés à la
    Brigade multinationale de Roumanie. Le secrétaire général de l’OTAN a remercié
    pour le soutien et les contributions de la Roumanie au sein de l’Alliance, faisant
    référence à l’engagement de Bucarest au nord et au sud du flanc oriental, à
    l’allocation de 2% du PIB à la défense, à la participation aux missions
    otaniennes au Kosovo et en Afghanistan. M. Stoltenberg a également rappelé
    l’importance de la composante du système anti-missile de l’OTAN, installée en
    Roumanie.

    Entretien -
    Le président roumain Klaus Iohannis s’est entretenu ce mercredi avec le
    président de l’Organisation sioniste mondiale, Avraham Duvdevani. Au menu des
    discussions – la relation entre la Roumanie et l’Etat d’Israël et les démarches
    de Bucarest pour combattre l’antisémitisme, la xénophobie et l’intolérance. Selon
    un communiqué de presse de l’Administration présidentielle de Bucarest, le chef
    de l’Etat roumain a souligné à cette occasion qu’Israël était un partenaire de
    confiance de la Roumanie, les deux Etats ayant des relations diplomatiques
    ininterrompues depuis 71 ans, assises sur le dialogue politique et une bonne
    collaboration. Le président Iohannis a affirmé qu’il continuerait à accorder
    une attention spéciale au partenariat entre la Roumanie et Israël. Pour ce qui
    est de la lutte contre l’antisémitisme, la xénophobie et l’intolérance, le
    président a parlé des efforts faits par la Roumanie, précisant qu’il fallait
    continuer à appliquer rigoureusement la législation en la matière et à promouvoir
    l’éducation relative à l’Holocauste.

    Economie – La
    Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a révisé à
    la hausse ses estimations concernant l’évolution de l’économie de la Roumanie
    en 2019 et a maintenu ses prévisions relatives au PIB en 2020, indique un
    rapport de l’institution financière internationale, rendu public ce mercredi.
    Selon la BERD, la Roumanie enregistrera une croissance de 4%, cette année, et
    non de 3,2%, comme il était estimé au mois de mai dernier. Pour 2020, le PIB
    devrait connaître une hausse de 3,2%. Le Fonds monétaire international (FMI) a
    lui-aussi révisé à la hausse ses estimations concernant l’économie roumaine,
    tablant sur une croissance de 4% cette année et de 3,5% l’année prochaine.

    Transports -
    Les transporteurs routiers de Roumanie tirent la sonnette d’alarme au sujet de
    la situation crée aux points de passage de la frontière avec la Hongrie. Les
    poids lourds attendent depuis plusieurs jours pour passer la frontière
    roumano-hongroise. Les files d’attente s’étendent sur quelques 25 kilomètres,
    ce qui est un record. Une des associations des professionnels du domaine les
    plus importantes de Roumanie annoncent le déclenchement d’amples protestations
    qui culmineront par le blocage des points de passage de la frontière pour tous
    les véhicules, y compris pour les voitures. Les représentants de l’Association
    patronale des transporteurs Europa 2002 (APTE 2002), d’Arad, dans l’ouest du
    pays ont déclaré qu’ils ne se sont jamais confrontés à de tels problèmes lors
    du passage de la frontière hongroise. Ils accusent les autorités du pays voisin
    d’avoir introduit ce 1er novembre des vérifications minutieuses des
    poids lourds, augmentant ainsi considérablement les temps d’attente à la
    frontière.

    Visas – La Pologne
    intégrera le programme Visa Waiver le 11 novembre, date à laquelle elle célèbre
    la Journée de son indépendance, a annoncé mercredi le président Andrzej Duda, lors
    d’une conférence de presse commune avec l’ambassadeur des Etats-Unis à Varsovie,
    Georgette Mosbacher. Le président américain Donald Trump avait déclaré en octobre qu’il
    allait accordé à la Pologne l’accès au programme Visa Waiver, à travers lequel
    les citoyens des pays acceptés peuvent voyager sans visa pendant 90 jours, aux
    Etats-Unis, à des fins touristiques ou d’affaires. Les seuls Etats membres de l’Union européenne dont les
    citoyens continuent d’avoir besoin de visa pour se rendre outre-Atlantique sont
    la Roumanie, la Bulgarie, la Croatie et Chypre.

    Tennis de table – La sélection nationale de tennis de table de
    Roumanie, championne européenne en titre, a perdu, au score de 3 à 1, le match
    contre Taïwan, lors de son premier match de la Coupe du Monde, à Tokyo. Jeudi,
    la Roumanie affronte le Vanuatu. Elizabeta Samara, Daniela Dodean Monteiro,
    Bernadette Szocs et Adina Diaconu sont les sportives qui composent la sélection
    nationale.


















    Handball -
    En handball masculin, le champion de Roumanie Dinamo Bucarest a terminé vainqueur ce mercredi
    le match à domicile contre les Suisses de Kadetten Schaffhausen, au score final
    de 27 à 26. Les Roumains sont pratiquement qualifiés dans la phase des
    play-offs de la Ligue des Champions. Dinamo mène actuellement son groupe avec
    12 points, suivi par GOG Svendborg du Danemark et par Kadetten Schaffhausen.
    Les deux premières équipes du groupe se qualifient dans l’étape suivante de la
    Ligue des champions.





    Météo – Le temps continue d’être plus chaud que d’habitude
    à cette époque de l’année, en Roumanie. Jeudi, les maximales de l’air se
    situeront entre 13° et 23°.

  • 17.02.2019 (mise à jour)

    17.02.2019 (mise à jour)

    COMPET
    – Le ministre roumain de l’économie, Niculae Bădălău, présidera, lundi, à
    Bruxelles, la première réunion du Conseil Compétitivité (COMPET) de l’Union
    européenne, la section marché intérieur et industrie, du mandat de la
    présidence roumaine du Conseil de l’Union européenne, a informé le ministère de
    l’économie de Bucarest. Les ministres procéderont à un échange d’opinions sur
    le processus qui vise à donner une image d’ensemble du marché unique et sur un
    débat public consacré à l’impact de l’intelligence artificielle sur l’industrie
    de l’UE. Le Conseil adoptera, pour la première fois, des conclusions concernant
    l’encouragement du développement et de l’utilisation de l’intelligence
    artificielle.




    BERD – Le ministre roumain des finances, Eugen Teodorovici, a été
    élu au poste de vice-président de la Banque européenne de reconstruction et de développement
    (BERD). Son mandat entrera en vigueur au mois de mai et prendra fin en 2020, a informé
    le ministère des finances de Bucarest. Le second vice-président de la BERD est
    le ministre des finances de la Lituanie. Le nouveau président élu du Conseil
    des gouverneurs est le chef des finances espagnol. Le communiqué du ministère
    roumain précise qu’une structure dirigeante de la BERD, composée exclusivement
    de représentants d’Etats membres de l’Union, consolidera les intérêts de l’UE,
    même dans le contexte du Brexit. La Roumanie, par son ministre Eugen
    Teodorovici, assure actuellement la présidence aussi bien du Conseil des
    gouverneurs de la Banque européenne d’Investissements que du Conseil Affaires
    européennes et financières (ECOFIN), dans le contexte de la présidence
    tournante du Conseil de l’UE.


    Taxe
    – L’économiste en chef de la Banque nationale de Roumanie (BNR), Valentin Lazea, affirme
    que la taxe sur les actifs, imposée par la récente ordonnance d’urgence adoptée
    par le gouvernement de gauche de Bucarest pourrait diminuer la profitabilité du
    secteur bancaire roumain et la ramener au-dessous de la moyenne européenne. M. Lazea
    considère que, si cela arrive, il ne faudra pas s’étonner de voir certaines
    banques se retirer de Roumanie. Pour ce qui est de l’intention des autorités de
    réduire ou de redéfinir l’indice ROBOR, en fonction duquel sont calculés les
    intérêts des crédits, l’économiste en chef de la Banque centrale de Bucarest
    pense que cela n’empêchera pas les banques de prendre des mesures qui leur
    permettent d’avoir une profitabilité quelque peu diminuée. M. Lazea considère
    que la Roumanie doit choisir entre, d’une part, un système bancaire fort,
    profitable et fournisseur de capital pour les investissements, et d’autre part un
    système faible, reposant sur des favoritismes, qui alimente la consommation, en
    oubliant le développement.


















    Berlinale
    – Le court-métrage Blue Boy, produit
    par l’Argentin Manuel Abramovich et auquel ont aussi collaboré les Roumains
    Cătălin Cristuţiu, monteur, et Bogdan Georgescu, producteur délégué, a remporté
    l’Ours d’argent du meilleur court-métrage, à la 69e édition du
    Festival international du film de Berlin. Dans la compétition principale, celle
    des longs-métrages, de la Berlinale, la production « Monştri/Monstres »,
    du réalisateur roumain Marius Olteanu, a été récompensé du prix des lecteurs du
    quotidien Tagesspiegel (le Tagesspiegel Readers’ Jury Award). Sélectionné dans
    la section Forum, la plus audacieuse du festival, ce premier long-métrage,
    réalisé et écrit par Marius Olteanu, raconte 24 heures de la vie d’un jeune couple,
    marié depuis huit ans. Le réalisateur explore l’enchaînement de problèmes et de
    rencontres qui pousse l’homme et la femme à se séparer. L’Ours d’or a été
    attribué à la production « Synonymes », du réalisateur israélien Nadav
    Lapid.












    Tennis
    – La paire roumano-néerlandaise Horia Tecău/Jean-Julien Rojer a raté la
    victoire dans la finale de double du tournoi de tennis de Rotterdam, aux
    Pays-Bas. Ce sont Jeremy Chardy (France)/Henri Kontinen (Finlande) qui ont
    remporté le trophée.

    Météo – Il
    fera beau en Roumanie dans les prochaines 24 heures. Lundi, les températures
    maximales se situeront entre 4° et 14°.

  • 13.11.2018

    13.11.2018

    MCV — La Commission européenne rendra public ce mardi in nouveau rapport sur la Roumanie dans le cadre du Mécanisme de coopération et de vérification. Le document se veut une radiographie de la Justice et de la lutte contre la corruption et passe en revue les mesures prises dans ces domaines. Selon certaines sources européennes, dans ce document l’Exécutif communautaire sollicite aux autorités de Bucarest de respecter les recommandations de la Commission de Venise en ce qui concerne les récentes modifications apportées aux lois de la Justice et aux Codes pénaux. La Commission de Venise considère que le processus législatif d’adoption des Codes a été rapide et dépourvu de transparence. Le constat le plus important relatif au Code pénal c’est qu’il dépénalise des faits liés à l’abus de fonctions, ce qui rend impossible la condamnation des coupables. Dans le même document, la Commission européenne sollicite la révision des instruments de lutte contre la corruption et souhaite la relance du processus de nomination du chef de la Direction nationale anticorruption, en promouvant des procureurs expérimentés. Une autre recommandation c’est que l’avis du Conseil supérieur de la magistrature dans la procédure de révocation et de nomination des procureurs en chef ait un caractère obligatoire et non pas consultatif comme il l’est à présent. Enfin, la Commission européenne souhaite la levée du Mécanisme de coopération et de vérification avant la fin de son mandat. Ce Mécanisme est un processus de vérification régulière des progrès que la Roumanie et la Bulgarie voisine enregistrent en matière de réforme du système judiciaire et de lutte contre la corruption. Il a été institué au moment de l’entrée des deux pays dans l’UE, soit le 1er janvier 2007.



    Résolution — Le Parlement européen doit voter aujourd’hui une résolution sur le respect de l’Etat de droit en Roumanie. Selon le correspondant de Radio Roumanie à Strasbourg, le texte comprend les points de vue du Parlement européen, suite au débat du mois dernier, auquel a participé aussi la première ministre roumaine Viorica Dăncilă. Le débat a porté sur la réforme du système judiciaire et sur les protestations qu’ont suscitées les modifications apportées aux lois de la Justice. Par ladite résolution, on demande au Parlement et au gouvernement roumains de contrecarrer toute mesure susceptible de dépénaliser la corruption, de mettre en œuvre les recommandations de la Commission européenne, du Groupe dEtats contre la corruption (GRECO) et de la Commission de Venise et de s’abstenir de faire des réformes qui risquent de mettre en danger le respect de l’Etat de droit, y compris l’indépendance du système judiciaire. Le texte en question exprime également certaines inquiétudes quant aux restrictions politiques de la liberté des médias et condamne ce qu’il appelle « l’intervention violente et disproportionnée des gendarmes et des policiers lors de la manifestation de la diaspora roumaine du 10 août dernier » contre la coalition au pouvoir, formée par le Parti social -démocrate et par l’Alliance des démocrates et des libéraux.



    BERD — La transparence de l’élaboration des politiques gouvernementales dans les 38 pays où est présente la Banque européenne pour la reconstruction et le développement ne s’est pas améliorée depuis le début de cette décennie, à quelques exceptions près, comme c’est le cas du Kazakhstan, de la Roumanie et de l’Ukraine, est-il dit dans le rapport annuel sur la transition, rendu public par cette institution financière. Le document présente les avancées des pays dans six domaines clé, depuis la compétitivité et la résistance jusqu’au programme de gouvernance. Selon les prévisions rendues publiques ce mois par la BERD, l’économie roumaine devrait enregistrer en 2018 une croissance de 4,2% et de 3,6% l’année prochaine. La Banque européenne pour la reconstruction et le développement compte parmi les plus importants investisseurs institutionnels en Roumanie. Elle y a investi jusqu’ici près de 8 milliards d’euros destinés à plus de 400 projets, dont 500 millions d’euros en 2017. Le secteur privé a bénéficié de plus de 500 millions d’euros, soit le niveau le plus élevé de ces sept dernières années.



    Navigateurs — Le syndicat libre des navigateurs de Roumanie a sollicité au ministère des Affaires étrangères de Bucarest d’entreprendre les démarches nécessaires en vue du rapatriement de deux marins se trouvant à bord d’un navire battant pavillon panaméen bloqué dans le port libyen de Misurata. Il y a cinq jours, alors qu’il naviguait depuis Italie vers la Libye, le Centre italien de recherche et de sauvetage a indiqué à l’équipage de s’approcher d’une embarcation transportant des migrants, pour leur prêter de l’aide, si besoin. Les 90 migrants de l’embarcation sont montés à bord du navire, mais ils sont devenus agressifs lorsqu’ils se sont rendu compte que le bateau se dirigeait en direction de Lybie et non pas d’Italie. Les autorités libyennes ont interdit aux migrants de descendre dans le port de Misurata. Le navire n’a pas la permission de prendre le large avec les 90 migrants à bord, puisqu’ils sont considérés comme des passagers clandestins.



    Gaudeamus — Coup d’envoi, le mercredi 14 novembre, à Bucarest de la 25e édition de la Foire internationale du livre Gaudeamus, organisée par Radio Roumanie. L’actuelle édition se déroule sous les auspices d’un triple anniversaire: le Centenaire de la Grande union des provinces historiques roumaines en un seul Etat, les 90 ans écoulés depuis la première transmission de la radio publique roumaine et les 25 éditions du Salon international du livre Gaudeamus.



    Météo — Sur la plupart du territoire, les températures se maintiennent en dessus de la normale de saison, les maxima de la journée devant s’étaler entre 5° et 19°. Il faisait 11° à midi dans la capitale, Bucarest.


  • Conclusions de la mission du FMI en Roumanie

    Conclusions de la mission du FMI en Roumanie


    Une délégation du FMI s’est rendue à Bucarest, la semaine dernière, pour discuter avec les autorités roumaines des perspectives macro-économiques et des projets budgétaires pour l’année prochaine. La visite a également été une bonne occasion de préparer la mission de consultation prévue pour le début de 2019. La Roumaine maintient un rythme soutenu de son activité économique et le chômage enregistre des minima historiques, a conclu le FMI.



    Pourtant, selon un communiqué de l’institution financière internationale, malgré des années de croissance économique, le déficit budgétaire a connu une évolution descendante, ce qui n’est pas normal pour les bonnes périodes. Ce qui plus est, en l’absence de mesures supplémentaires, Bucarest risque de ne pas atteindre la cible de déficit pour l’année en cours. Le budget pour 2019 et le cadre fiscal sur le moyen terme doivent viser des déficits moindres, en conformité avec les engagements assumés devant l’UE et maintenir la dette publique sur une trajectoire descendante. En ce sens, les initiatives actuelles censées rendre efficaces les dépenses publiques, à savoir les analyses des dépenses et l’acquisition centralisée, sont les bienvenues. L’essentiel, a encore précisé le FMI, c’est de moderniser l’administration fiscale.



    Les experts du Fonds considèrent également que la majoration salariale et les modifications prévues en matière de pensions de retraite devraient être repensées sous le prisme de la soutenabilité fiscale et de la croissance économique sur le long terme. Par ailleurs, l’augmentation du potentiel de croissance nécessite des réformes structurelles bien ciblées et une bonne gouvernance, affirment encore les experts du FMI. Et eux d’ajouter qu’il faudrait continuer de considérer comme prioritaire la consolidation des institutions en charge des investissements publics, afin de réduire le décalage majeur enregistré par la Roumanie en matière d’infrastructure, y compris en facilitant une meilleure absorption des fonds européens.



    Le FMI table sur une croissance économique de 4% en 2018 et sur une baisse du taux d’inflation jusqu’à 3, 5% vers la fin de l’année. Il prévoit aussi une relative stabilisation du déficit du compte courant sur le moyen terme et un déficit budgétaire de plus de 3% du PIB, aussi bien cette année que l’année prochaine, à cette condition près que Bucarest poursuive ses politiques actuelles. A son tour, la Banque européenne pour la reconstruction et le développent soutient que la Roumanie va enregistrer une croissance de 4,2% en 2018 et de 3,6% en 2019.



    Les prévisions du FMI et de la BERD pour la Roumanie dépassent largement celles de la Commission européenne. Cette dernière estime que la croissance économique va ralentir dans la période à venir, à mesure que la consommation des ménages diminuera et que le déficit de la balance commerciale s’accentuera, pour arriver à 3,6 % cette année et respectivement à 3,8 % l’année prochaine.


  • Concluziile misiunii FMI în România

    Concluziile misiunii FMI în România

    O delegaţie a Fondului
    Monetar Internaţional s-a aflat într-o vizită de o săptămână la Bucureşti unde
    a discutat cu autorităţile române despre perspectivele macro-economice şi
    planurile bugetare pentru anul viitor. Vizita a servit şi ca pregătire pentru
    misiunea de consultare care va avea loc la începutul anului viitor. Activitatea economică din România se menţine
    puternică, iar şomajul înregistrează minime istorice – este una dintre
    concluziile FMI. Însă, potrivit unui comunicat al instituţiei financiare
    internaţionale, în pofida mai multor ani de creştere economică, deficitul
    bugetar a avut o evoluţie ascendentă şi nu una descendentă, aşa cum ar fi
    trebuit să se întâmple în perioadele bune, iar atingerea ţintei pentru anul în
    curs încă prezintă riscuri, în absenţa unor măsuri suplimentare. Bugetul pe
    anul 2019 şi cadrul fiscal pe termen mediu trebuie să vizeze deficite mai mici,
    aliniate angajamentelor asumate faţă de Uniunea Europeană şi să menţină datoria
    publică exprimată ca pondere în PIB pe o traiectorie descendentă. În acest
    sens, iniţiativele actuale de eficientizare a cheltuielilor publice – analizele
    de cheltuieli şi achiziţia centralizată – sunt binevenite. Esenţială este, de
    asemenea, mai precizează Fondul, modernizarea administraţiei fiscale.

    Experţii
    FMI consideră că majorarea salariilor din sectorul public şi modificările
    programate să fie aduse pensiilor ar trebui reevaluate prin prisma
    sustenabilităţii fiscale şi creşterii economice pe termen lung. Totodată,
    pentru a spori potenţialul de creştere, sunt necesare reforme structurale bine
    ţintite şi o bună guvernanţă – sunt de părere experţii. În acest sens,
    consolidarea instituţiilor care se ocupă de investiţiile publice continuă să
    reprezinte o prioritate, în vederea reducerii decalajului major de
    infrastructură pe care îl înregistrează România, inclusiv prin facilitarea unei
    mai mari absorbţii a fondurilor europene, se punctează în comunicatul FMI.
    Fondul anticipează pentru România o creştere economică de 4% în 2018, o reducere
    a inflaţiei către 3,5% la finalul anului, o relativă stabilizare a deficitului
    de cont curent pe termen mediu şi un deficit bugetar de peste 3% din PIB, atât
    în acest an, cât şi anul viitor, dacă se păstrează actualele politici. La
    rândul său, Banca Europeană pentru Reconstrucţie şi Dezvoltare susţine că
    economia României ar urma să înregistreze, anul acesta, o creştere de 4,2%,
    pentru ca anul viitor avansul economiei să se reducă la 3,6%. Prognozele FMI şi
    ale BERD sunt mult peste cele ale Comisiei Europene care estimează că, în
    România, creșterea economică se va diminua în perioada următoare, pe măsură ce
    creșterea consumului privat va încetini si balanța negativă a exporturilor nete
    va crește, ajungând la 3,6% în acest an şi la 3,8 procente anul viitor.

  • 20.09.2018 (mise à jour)

    20.09.2018 (mise à jour)

    Réunion — Le président roumain Klaus Iohannis a déclaré jeudi à l’issue de la réunion informelle du Conseil européen, accueillie par Salzbourg, en Autriche, que la Roumanie plaidait pour une collaboration étroite avec les autorités britanniques en matière de sécurité et de politique extérieure à l’après – Brexit. Selon le chef de l’Etat roumain, Bucarest souhaite que le bloc communautaire garde une position unitaire et cohérente dans ses négociations avec les autorités de Londres, et ce pour aboutir à un accord équilibré et équitable pour toutes les parties. La Roumanie est particulièrement concernée par la protection des droits et la sauvegarde des intérêts de ses ressortissants qui vivent sur le territoire britannique, de même que par une relation étroite entre l’Union européenne et le Royaume-Uni. Au sujet de la sécurité intérieure de l’espace communautaire, le président Iohannis a plaidé pour le renforcement des frontières extérieures de l’Union par le biais des règlements et de l’accroissement des effectifs de la force européenne Frontex.



    Politique — La direction du PSD, principale formation politique de la coalition au pouvoir en Roumanie, se réunira vendredi. Cette décision a été prise suite à la lettre ouverte des membres de marque du parti qui réclament la démission de Liviu Dragnea de ses fonctions de chef de file des sociaux-démocrates et de président de la Chambre des députés. Les signataires du document soutiennent entre autres que la situation juridique de Liviu Dragnea est devenue une vulnérabilité majeure du parti, surtout dans la perspective des élections européennes de 2019 et des élections locales et législatives prévues pour 2020. Ils demandent que la première ministre, Viorica Dacila, qui détient aussi la fonction de président exécutif du PSD, assure l’intérim à la tête du parti jusqu’à l’organisation d’un congrès extraordinaire.



    Saisines — La Cour constitutionnelle de Roumanie a reporté au jeudi 16 octobre les débats sur les saisines du président Klaus Iohannis et des principaux partis d’opposition au sujet du Code administratif. Selon le chef de l’Etat, cet acte normatif a été adopté par la Chambre des députés lors d’une session extraordinaire non constitutionnelle et la procédure n’a pas été conforme au principe du bicamérisme. Le président estime, en outre, que plusieurs articles du texte manquent de clarté. Il critique également la suppression du critère d’intégrité relatif à l’incompatibilité. A leur tour, le PNL et l’Union Sauvez la Roumanie soutiennent que les pensions de retraites spéciales prévues dans le Code administratif pour les élus locaux contreviennent au principe de l’égalité des citoyens devant la loi.



    BERD — Le président de la Banque européenne pour la Reconstruction et le Développement, Suma Chakrabarti, a demandé aux autorités roumaines d’intensifier le rythme des réformes censées débloquer le développement de l’infrastructure, est-il précisé dans le communiqué rendu public jeudi par cette institution financière. Chakrabarti soutient que la BERS est intéressée à financer les projets d’investissement destinés aux infrastructures routière et ferroviaire et à appuyer la privatisation des entreprises publiques. Le président de la Banque européenne pour la Reconstruction et le Développement a fait ces déclarations après avoir participé, en début de semaine, au Sommet de l’Initiative des Trois Mers, qui s’est tenu à Bucarest. Notons que la BERD a jusqu’ici investi en Roumanie plus de 8 milliards d’euros.



    Défense — Le ministre roumain de la Défense, Mihai Fifor, et l’ambassadeur des Etats – Unis à Bucarest, Hans Klemm, ont participé jeudi, à Câmpulung Muscel (sud de la Roumanie), à la cérémonie de rapatriement des militaires du Bataillon 30 « Les Aigles des Carpates » qui avaient été déployés en Afghanistan pour des missions de protection d’un important périmètre autour de la base militaire aérienne de Kandahar et de formation de l’armée afghane. La plupart des militaires roumains membres de cette unité ont également participé à des missions sur les théâtres d’opérations au Kosovo (en 2005 et 2007).



    Météo — Le temps se maintiendra beau et le ciel ensoleillé en Roumanie. Il faudrait compter avec parfois quelques rafales locales de vent sur les hauteurs des Carpates et dans les régions du Sud-ouest. Les températures minimales descendront néanmoins la nuit jusqu’à 2°, alors que les maxima atteindront le jour 31°C.

  • 17.09.2018 (mise à jour)

    17.09.2018 (mise à jour)

    Sommet — La Roumanie est intéressée à maintenir une relation transatlantique opérationnelle et solide, vitale pour le système des valeurs de la civilisation occidentale, a déclaré lundi à Bucarest le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, à l’occasion du Sommet de l’Initiative des Trois Mers. Il a également affirmé qu’une meilleure interconnexion, notamment dans les domaines de l’énergie, des transports et du numérique, était une bonne solution pour réduire le décalage en matière de développement économique entre anciens et nouveaux Etats membres de l’UE. En marge du Sommet, est prévue la première édition du forum international daffaires de l’Initiative des Trois Mers. Notons que pour la première fois, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, est présent à ce sommet, dont les précédentes éditions se sont tenues à Dubrovnik, en 2016, et à Varsovie, en 2017. L’Initiative des Trois Mers est une plateforme politique informelle, réunissant les présidents des 12 Etats membres de lUE situés entre lAdriatique, la Mer Baltique et la Mer Noire.



    Ambassadeur — La commission de politique étrangère du Sénat roumain a envoyé une lettre au ministre des Affaires étrangères de Bucarest, Teodor Melescanu, lui demandant de s’exprimer sur l’utilité pour les intérêts de la Roumanie du maintien en poste de l’actuel ambassadeur roumain à Washington, George Maior. Le président du Sénat, Calin Popescu Tariceanu avait qualifiée de très faible la prestation de l’ambassadeur roumain devant la commission sénatoriale. Le premier a reproché au diplomate roumain d’avoir fait des déclarations inappropriées au sujet d’une lettre que l’ex maire de New York, Rudolph Giuliani, actuellement avocat de Donald Trump, avait envoyée au président roumain, Klaus Iohannis pour dénoncer les abus commis par la DNA. Dans ce même document, Giuliani exprimait son inquiétude face aux possibles conséquences découlant des protocoles secrets que plusieurs institutions publiques avaient conclus avec les Services Roumains de Renseignements. Calin Popescu Tariceanu a annoncé son intention de demander au Ministère des Affaires Etrangères le rappel de Maior. Celui-ci a rejeté toutes les accusations, en affirmant que la lettre en question servait les intérêts de ceux voulant défendre des personnes en conflit avec la loi.



    Rencontre — La première ministre roumaine, Viorica Dăncilă, s’est entretenue lundi à Bucarest avec les membres de la délégation dirigée par Suma Chakrabarti, président de la Banque européenne pour la Reconstruction et le Développement. Les discussions ont porté sur plusieurs sujets: la coopération en vue de la modernisation des hôpitaux de Roumanie, l’infrastructure, le partenariat public-privé, l’internationalisation des compagnies roumaines, l’implication de la BERD dans la structuration et l’opérationnalisation du futur Fonds souverain, la création d’une Banque de développement. La BERD a jusqu’ici investi près de 8 milliards d’euros dans plus de 400 projets de Roumanie, précise l’Exécutif de Bucarest.



    UE — Le ministre roumain des Finances, Eugen Teodorovici, a déclaré lundi que la Roumanie aurait le rôle de médiateur pendant son mandat à la tête du Conseil de l’UE, au premier semestre de 2019. Et lui d’ajouter qu’en cette qualité, la Roumanie devrait avoir une approche équilibrée quand il s’agit de promouvoir les intérêts européens. La Roumanie aura une grande responsabilité, puisqu’elle détient aussi la présidence du Conseil des gouverneurs de la Banque européenne d’investissements, a encore précisé le ministre Teodorovici.



    Inflation — En août dernier, pour le septième mois consécutif, la Roumanie a enregistré le taux d’inflation le plus important de l’UE, selon les données publiées lundi par l’Office européen de Statistique — Eurostat. Les prix à la consommation se sont majorés de 4,7% en août, faisant suite à une augmentation de 4,3%, enregistrée au mois de juillet. Au niveau de l’Union, le taux d’inflation annuel n’était que de 2,1%. Dans le classement des Etats membres de l’UE ayant enregistré les taux d’inflation annuels les plus significatifs, la Roumanie est suivie par la Bulgarie et l’Estonie.



    Tennis — La Roumaine Simona Halep se maintient largement en tête du classement mondial WTA, qui vient d’être publié lundi. en Halep, qui domine le classement depuis 46 semaines, occupe ainsi la onzième place all-time. Avec plus de 2.000 points d’avance sur sa poursuivante, la Danoise Caroline Wozniacki, et à 2.500 points de la troisième classée, l’Allemande Angelique Kerber, Simona Halep semble avoir de beaux jours devant elle en tête du classement. Dans le top 100 WTA, les Roumaines font bonne figure. Un petit bémol, cependant, Irina Begu descend deux marches, de la 53e à la 55e place. Mihaela Buzărnescu tient ferme en 23e position, Sorana Cîrstea est classée 52, Ana Bogdan 80e, Monica Niculescu 81e. La hiérarchie demeure inchangée également dans le classement WTA Race, comptant pour le tournoi des Championnes, avec Simona Halep en pole position, suivie par Angelique Kerber, à 1.800 points distance, les deux qualifiées pour le Singapour, suivies par la Tchèque Petra Kvitova.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, il fera beau et chaud. Le ciel sera variable dans les régions de montagne et sur les sud-est. Les températures maximales atteindront 30°.

  • La nécessité d’un nouveau modèle de croissance économique

    La nécessité d’un nouveau modèle de croissance économique


    Le dernier rapport en date sur la transition, élaboré par les experts de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), a été présenté mardi, lors dune conférence organisée au siège de la Banque nationale de Roumanie. Matteo Patrone, directeur régional de la BERD, a affirmé que la croissance du PIB, qui dépasse le potentiel, est basée sur la consommation et alimentée par la hausse des salaires, sans aucune corrélation avec lamélioration de la productivité du pays. “Si elle veut poursuivre dans la voie de la convergence et éventuellement accélérer ce processus, la Roumanie, comme beaucoup dautres pays de la région, dailleurs, a besoin dun nouveau modèle de croissance économique, reposant sur linnovation et sur lintégration dans la chaîne des valeurs globales”, a déclaré Matteo Patrone. Il a également exprimé sa conviction que la Roumanie se trouve déjà sur cette voie, grâce aux ressources humaines et à la technologie de pointe dont elle dispose dans des domaines tels linformatique et lindustrie aérospatiale.



    Il existe, toutefois, une série déléments qui manquent ou qui nécessitent dêtre appuyés, tels les réformes structurelles, a précisé le directeur de la BERD. Selon lui, linfrastructure est un élément essentiel, vu son importance pour linclusion sociale et lintégration géographique, sa contribution à la croissance de la productivité et le fait quelle ouvre la voie vers le commerce et les investissements étrangers directs. Matteo Patrone a affirmé que dans les cinq ans à venir, le volume des investissements dans linfrastructure dont la région aurait besoin sélèverait à 40% du montant total des investissements, à savoir 1,9 mille milliards deuros. Se référant au réseau dautoroutes, il a rappelé le fait quavec ses 747 km la Roumanie nest pas très bien placée par rapport aux pays de la région. Il a pourtant souligné que des progrès avaient été enregistrés dans certains secteurs, dont ceux de lénergie et de leau. Dans ce contexte, il a mentionné linterconnexion avec les réseaux gaziers de la Bulgarie et de la Hongrie.



    A son tour, léconomiste en chef de la Banque centrale de Romanie, Valentin Lazea, a affirmé que lon ne saurait sattendre à une croissance économique pour une durée indéfinie en labsence des réformes structurelles qui simposent. Valentin Lazea a mis en garde contre le fait que lun des coûts de la démocratie consiste en une certaine lenteur dans la prise de décisions et dans laccomplissement des choses et en un taux de croissance moins élevé que celui enregistré sous les régimes dictatoriaux. Léconomiste roumain a également précisé quil restait du travail à faire pour éliminer les décalages entre les différentes régions, entre les jeunes et les seniors quand il sagit de laccès au marché de lemploi ou bien les écarts de salaires entre femmes et hommes.




  • Prognoze economice şi măsuri fiscale

    Prognoze economice şi măsuri fiscale

    Creşterea economică a României anticipată de Comisia Naţională de
    Prognoză, dar şi de Comisia Europeană, FMI, BERD sau Banca Mondială încurajează
    Guvernul de coaliţie PSD-ALDE de la Bucureşti. Potrivit Executivului de la Bruxelles, de pildă,
    avansul economiei româneşti din 2017 ar urma să fie de 5,7%, cu 1,4% mai mare decât a fost
    estimat în primăvară. Şi pentru 2018 este prognozată o creştere 4,4%, mai mare
    decât cea iniţială.

    Cel mai important lucru este ca această creştere să se
    vadă în buzunarele românilor şi suntem pe drumul cel bun.
    – a reacţionat pe
    Facebook premierul social-democrat Mihai Tudose, a cărui echipă primeşte, însă,
    şi un duş rece: Bruxelles-ul spune
    că deficitul bugetar al României ar urma să atingă, anul
    acesta, pragul de 3% admis de Uniunea Europeană, în 2018 să urce la 3,9
    procente, iar în anul următor să atingă 4,1% din cauza preconizatei majorări a salariilor
    din sectorul public printr-o lege aflată în pregătire. Aceasta va merge în pandant cu modificarea
    recentă, prin Ordonanţă de Urgenţă, a Codului
    Fiscal, care prevede, între altele, că plata contribuţiilor sociale va trece integral
    în sarcina angajatului. Premierul Tudose spune că, datorită acestor măsuri, pe
    de o parte, creşterea veniturilor cetăţenilor, dar şi investiţiile în
    infrastructură rutieră, sănătate şi educaţie vor fi realităţi. Pe de altă
    parte, companiile străine din România care au făcut profit datorită unui mediu
    de afaceri favorabil nu mai trebuie să scoată banii din ţară, ci să îşi
    plătească aici toate obligaţiile.

    Ministrul Muncii, Lia Olguţa Vasilescu, a
    precizat că, după aplicarea, la 1 ianuarie, a noului Cod Fiscal, Executivul se
    aşteaptă la o colectare mai bună a contribuţiilor sociale la buget: Ce făceau până acum angajatorii? Plăteau doar contribuţia
    angajatului, nu o plăteau şi pe a firmei lor. De acum înainte nu se mai poate
    face acest lucru, devine din nou penal, dar nu prin Codul Fiscal se stabilesc
    sancţiunile penale, ci prin cu totul alte legi, iar penalităţile le vor plăti
    în continuare firmele, nu angajaţii, pentru că ele sunt obligate, de fapt, prin
    acest Cod, să vireze banii respectivi.
    De partea
    sindicatelor, nemulţumirile la adresa noului Cod Fiscal continuă să fie
    exprimate vocal. Dumitru Costin, liderul Blocului Naţional Sindical, a anunţat
    că va cere Avocatului Poporului să sesizeze Curtea Constituţională: În tot acest
    interval de timp în care au existat contacte cu reprezentanţii Guvernului, am
    încercat să atragem atenţia că România a ratificat două tratate importante:
    Codul European pentru Securitate Socială şi Carta Socială Europeană revizuită. Acolo
    există prevederi explicite privitoare la ponderile prin care un sistem de
    securitate socială dintr-o ţară poate să fie susţinut, finanţat de lucrători. Există
    o limită maximă. Textul Ordonanţei sare cu mult peste prevederile din tratatele
    respective.

    Din statisticile ministerului de Finanţe reiese că, în septembrie, peste
    157.000 de angajatori nu achitaseră contribuţiile sociale pentru angajaţii lor.

  • BERD: România a revenit la ritmurile de creştere de dinaintea crizei

    BERD: România a revenit la ritmurile de creştere de dinaintea crizei

    Comparativ cu precedentele prognoze din luna mai, BERD și-a îmbunătățit estimările privind evoluția economiei românești cu 1,3 puncte procentuale pentru acest an, de la 4% până la 5,3%, și cu 0,7 puncte procentuale pentru anul următor, de la 3,5% până la 4,2%.



    Mai multe țări, în special România și Turcia, înregistrează ritmuri de creștere comparabile cu nivelurile înregistrate înaintea crizei”, susține BERD.


    La nivel general, BERD și-a îmbunătățit semnificativ prognozele de creștere pentru 2017, grație exporturilor mai mari, relansării investițiilor și prețurilor mai mari la materii prime, care sprijină o relansare solidă. Ritmul mediu de creștere înregistrat în țările din regiunea în care operează BERD ar urma să fie de 3,3% în acest an, cu 0,9 puncte procentuale mai mult decât în prognozele publicate în luna mai și după o creștere de doar 1,9% în 2016.


    Această relansare amplă este o evoluție binevenită. Ea creează, de asemenea, o fereastră de oportunitate pentru derularea reformelor care vor asigura sustenabilitatea ritmurilor solide de creștere pe termen lung”, apreciază economistul șef al BERD, Sergei Guriev.



    BERD susține că cele mai recente prognoze ale sale sunt supuse la numeroase riscuri, inclusiv tensiunile geopolitice, amenințările de securitate, politicile populiste din economiile avansate și gradul ridicat de concentrare a surselor de creștere globală.



    BERD este unul dintre cei mai mari investitori instituționali din România, cu investiții în țară de 7,6 miliarde euro în peste 400 de proiecte. Totalul investițiilor în sectorul agroalimentar este de 10,3 miliarde euro, în 624 proiecte în țările în care operează BERD, din care 700 milioane euro investiți în România în 36 de proiecte.