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  • La semaine du 30 mars au 05 avril

    La semaine du 30 mars au 05 avril

    Klaus Iohannis — bilan des 100 premiers jours de mandat


    Le président roumain, Klaus Iohannis, a passé en revue les points forts et les points faibles des 100 premiers jours de son mandat, lors dune conférence de presse surprise. « J’ai affirmé que je serais un président médiateur et intégrateur. Au bout de plusieurs années de conflit permanent, j’ai réuni autour de la table du dialogue les représentants des partis politiques, des institutions et de la société civile, pour débattre de différents sujets », a-t-il dit aux journalistes. Klaus Iohannis sest également félicité du fait que la Roumanie commence à nouveau à être considérée avec respect, comme un partenaire crédible, par les grands décideurs du monde. En outre, le plus grand mécontentement du président Klaus Iohannis reste la manière dont le Parlement bloque lactivité de la justice, tandis que plusieurs élus ont été mis à labri des poursuites pénales ou de larrestation par leurs collègues, qui avaient rejeté à plusieurs reprises les requêtes des procureurs.


    Plusieurs figures marquantes des milieux politique et daffaires sont actuellement derrière les barreaux. Parmi eux, Ioan Niculae, le plus riche Roumain, selon le magazine Forbes. Cet homme daffaires a illégalement financé la campagne électorale du social-démocrate Mircea Geoana, lors de la présidentielle de 2009, dans une affaire où le chef du Conseil départementale de Braila, Gheorghe Bunea Stancu, a également été condamné. Plusieurs autres responsables ont été placés en détention provisoire: lex-ministre des Finances, le social-démocrate Darius Vâlcov, accusé de trafic dinfluence et de corruption, le maire de Constanta, toujours un social-démocrate, Radu Mazare, enquêté pour pots-de-vin ou encore lex-ministre du Développement, Elena Udrea, du parti du Mouvement populaire, pour abus de fonctions et corruption.




    Nouveaux ministres roumains des Finances et des Fonds européens



    Le social-démocrate Eugen Teodorovici (44 ans), ancien titulaire du portefeuille des Fonds européens, est le nouveau ministre roumain des Finances, en remplacement de Darius Vâlcov, sous enquête pour corruption. A la tête du ministère des Fonds européens se retrouve désormais Marius Nica (35 ans), ancien secrétaire général au ministère de lEmploi. Au sein de lUE, la Roumanie reste en queue de peloton avec 56% de taux dabsorption des fonds structurels, soit le seul pays avec un chiffre en dessous de 60% et avec 20% de moins que la moyenne communautaire.




    Réunion à Bucarest du Commandement européen des Forces armées des Etats-Unis



    Bucarest a accueilli la conférence des ministres de la Défense des pays dEurope centrale avec le Commandement européen des Forces armées des Etats-Unis. L’agenda a été notamment dominé par des problèmes de sécurité, la coopération entre les armées alliées au niveau régional et au sein de lOTAN, la lutte contre les menaces régionales et mondiales et le plan daction visant le renforcement des capacités opérationnelles de lAlliance. Par ailleurs, le gouvernement de Bucarest a voté un projet de loi autorisant les forces armées étrangères à stationner ou transiter le territoire roumain, tout comme à y dérouler des opérations militaires. Le Premier ministre Victor Ponta a précisé que le projet concerne seulement le personnel et larmement des commandements otaniens basés en Roumanie dans le contexte de nouveaux défis sécuritaires intervenus sur le flanc oriental.




    Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, en visite à Bucarest



    Le déploiement des troupes de lOTAN en Roumanie a été largement évoqué aussi par les présidents roumain, Klaus Iohannis, et turc, Recep Tayyip Erdogan, qui a fait une visite à Bucarest mercredi. « La Roumanie et la Turquie ont des objectifs communs et des intérêts mutuels », a affirmé le chef de lEtat roumain, mettant également exergue la participation dAnkara à la mise en place du futur Centre de commande de lAlliance atlantique en Roumanie. Klaus Iohannis a également rappelé que la Turquie est le plus grand partenaire commercial non communautaire de la Roumanie. Raison de plus pour Bucarest de réaffirmer son soutien à l’adhésion d’Ankara à l’Union européenne, selon le président roumain. A son tour, Recep Tayyip Erdogan a souligné la nécessité de renforcer les relations bilatérales, l’excellente coopération entre les deux pays au sein de l’OTAN et le fait que la Turquie tente de maintenir la paix dans la région de la mer Noire, de la Méditerranée, des Balkans et du Caucase.




    Libéralisation du marché laitier européen



    Le marché européen du lait sest libéralisé à compter du 1er avril. Ainsi, le régime des quotas laitiers dans lUnion européenne a été définitivement enterré le 31 mars. La disparition des quotas est vécue comme une menace pour les fermiers roumains qui craignent que les grands producteurs et transformateurs de lait ne s’emparent du marché. Le ministre roumain de l’Agriculture, Daniel Constantin, invite pourtant au calme. Selon lui, la diminution de la TVA aux produits alimentaires, laitiers compris, de 24 à 9%, aura des conséquences positives et entraînera la croissance de la consommation de lait. Par ailleurs, plus dun millier déleveurs de moutons et de bovins de plusieurs départements du pays se sont rassemblés jeudi devant le siège du gouvernement pour protester contre la libéralisation du marché laitier, mais aussi contre les retards enregistrés dans le versement des subventions et la bureaucratie excessive.




    Le nouveau Code fiscal et de procédure fiscale soumis au débat du Parlement



    Après le vote du gouvernement de la semaine dernière, le Code fiscal et celui de procédure fiscale sont actuellement soumis au débat du Parlement. Le chef du gouvernement, Victor Ponta, a exprimé son espoir que les nouveaux Codes soient adoptés d’ici la fin de la session parlementaire, le 30 juin, de sorte qu’ils puissent entrer en vigueur avant le 1er janvier 2016. Une TVA générale de 20% et de 9% dans le cas des produits alimentaires figurent en tête des dispositions des nouveaux Codes. S’y ajoutent une baisse de 3% de la contribution des salariés à la Sécurité sociale et de 2% pour les employeurs à partir de 2018. Pour ce qui est du taux d’imposition unique, celui-ci pourrait diminuer de 16% à 14% en 2019. Le Conseil fiscal a donné un avis négatif aux modifications, tandis que le FMI considère que la Roumanie n’a pas suffisamment d’espace pour une réduction des taxes avant qu’elle n’améliore les procédures de collecte et de gestion des recettes au budget de l’Etat. (trad.: Ioana Stancescu, Andrei Popov)

  • A la une de la presse roumaine – 02.04.2015

    A la une de la presse roumaine – 02.04.2015

    La campagne de contrôles du Fisc, le projet d’une agence gouvernementale chargée de la récupération des préjudices et le bilan des 100 premiers jours du mandat présidentiel de Klaus Iohannis font la une de la presse roumaine. Controverses et débats.


  • Klaus Iohannis – bilan des 100 premiers jours de mandat

    Klaus Iohannis – bilan des 100 premiers jours de mandat

    100 jours après la prise de fonction, le plus grand mécontentement du président Klaus Iohannis reste la manière dont le Parlement continue de traiter les demandes de la justice. A cela s’ajoute le manquement aux promesses de mise en place de nouvelles procédures, plus transparentes et plus simples, relatives à l’approbation des requêtes judiciaires. De l’avis du chef de l’Etat, cela risque d’entraîner des conséquences négatives y compris sur l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen. Prévue pour mars 2011, celle-ci n’est toujours pas accomplie.



    Klaus Iohannis : « Chaque épisode de blocage de la justice par le Parlement marque un pas en arrière en matière de regain de la confiance publique et représente une source de perte de la légitimité et ses retombées négatives vont au delà du moment du vote. Quant aux hommes politiques soupçonnés de corruption et qui fuient la justice, je veux souligner le fait que rien ni personne ne saurait les aider s’ils ne passaient pas l’épreuve de l’intégrité personnelle. Il n’y a pas lieu de dissimuler, quel que soit le nombre de tentatives que l’on puisse faire. En politique, la faute grave entraîne la démission. »



    Pourtant, puisque c’est chose rare dans la politique roumaine, le Parquet national anti-corruption a du pain sur la planche et ajoute de nouveaux noms à la longue liste des politiciens ou des responsables de l’administration accusés de corruption. Les problèmes apparaissent lorsque les parlementaires font front commun avec leur collègue pour lequel le Parquet national anti-corruption demande la levée de l’immunité préalable à l’ouverture des poursuites pénales. C’est ce qui est arrivé récemment dans le cas de Dan Şova, sénateur social-démocrate et ex ministre des Transports, et dans celui du sénateur Varujan Vosganian, ancien titulaire du portefeuille de l’Economie, qui a ultérieurement démissionné du Parti national libéral.



    Celui qui ne tire pas de leçons de l’histoire est condamné à répéter le passé et ne pourra pas construire d’autre avenir, a martelé le président Klaus Iohannis. Le changement de la classe politique et des mentalités est un processus qui s’inscrit dans la durée, a-t-il précisé. Et lui d’ajouter que ce même processus, qui semblait impossible il y a quelque mois, est désormais amorcé. La résistance au changement en est le premier signe.



    Klaus Iohannis : « La Roumanie de la chose bien faite est un objectif réalisable, car le pays est conscient de ce qu’il veut et qu’il peut accomplir ce qu’il veut. C’est un projet qui vise à guérir le pays en respectant une condition simple : que chacun fasse son travail, en toute responsabilité. J’ai affirmé que je serais un président médiateur et intégrateur. Au bout de plusieurs années de conflit permanent, j’ai réuni autour de la table du dialogue les représentants des partis politiques, des institutions et de la société civile, pour débattre de différents sujets. Un des résultats a été la signature de l’accord portant sur la hausse du budget de la Défense. »



    Klaus Iohannis a par ailleurs évoqué ses visites officielles à l’étranger et affirmé que depuis le début de son mandat la Roumanie commence à regagner le respect et la crédibilité aux yeux des grandes chancelleries d’Europe et du monde. (trad.: Mariana Tudose)

  • A la Une de la presse roumaine 01.04.2015

    A la Une de la presse roumaine 01.04.2015

    Ce mercredi, dans la presse bucarestoise en ligne : le bilan des 100 premiers jours du mandat présidentiel en Roumanie et la conférence de presse donnée par le chef de l’Etat ; l’actualité géopolitique régionale ; la nouvelle édition du programme « Le tacot » ; une invitation à la découverte des beautés naturelles de la Roumanie.


  • 31.03.2015 (mise à jour)

    31.03.2015 (mise à jour)

    Bilan — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a fait, ce mardi, le bilan des 100 premiers jours de son mandat. Dans une conférence de presse donnée au Palais de Cotroceni, siège de la présidence de la république, le chef de l’Etat a déclaré qu’il avait essayé d’être un président médiateur et qu’il avait réussi à ramener à la table du dialogue les partis politiques et la société civile. M. Iohannis a mentionné que, dans la prochaine période, il continuerait la série des rencontres politiques, dans le contexte du partenariat avec les Etats Unis et dans le cadre de l’OTAN et de l’UE. Le chef de l’Etat a aussi annoncé qu’il visiterait plusieurs communautés de la diaspora roumaine, faisant savoir qu’il souhaitait une Roumanie où reviennent ceux qui étaient partis à l’étranger. Klaus Iohannis a encore précisé que, pendant les 100 premiers jours de son mandat, la Roumanie avait commencé à récupérer la crédibilité et le respect des grandes capitales du monde. Le président de la Roumanie mentionnait également, sur son compte Facebook, qu’il soutiendrait l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen à toutes les réunions avec les leaders de l’UE, car il n’acceptait pas une Europe à deux vitesses.


    Défense — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a reçu ce mardi à Bucarest le général américain Philip Breedlove, commandant des forces de lAlliance Atlantique en Europe, l’agenda de l’entretien incluant, entre autres, la situation instable d’Ukraine, la contribution de la Roumanie à la mission Resolute Support en Afghanistan, l’évolution de la mise en œuvre du centre de commande de l’OTAN et du Commandement multinational au niveau de division en Roumanie. Dans un briefing avec le ministre roumain de la Défense, Mircea Dusa, le général Breedlove avait affirmé qu’une décision concernant le pré-positionnement d’équipements militaires lourds de l’OTAN en Roumanie allait être annoncée très prochainement. Le commandant des forces otaniennes en Europe a été aussi reçu par le premier ministre Victor Ponta.


    Modification — La Commission pour le règlement interne du Sénat de la Roumanie a modifié l’article sur la levée de l’immunité parlementaire, en prenant en compte le texte de la Constitution du pays. Dorénavant, pour lever l’immunité d’un élu, il faudra le vote favorable de la majorité simple des sénateurs présents, au lieu de la majorité qualifiée. Cette modification, qui devrait ouvrir l’ordre du jour de la réunion du Bureau permanent de la Chambre haute, a été décidée après que la Cour constitutionnelle eut été saisie du cas du sénateur Dan Sova, impliqué dans une affaire de corruption; la Cour se prononcera sur la levée de l’immunité de M. Sova le 8 avril prochain. La semaine dernière, le Sénat n’avait pas pris de décision là-dessus, invoquant l’absence du quorum.


    Banque — La Banque Nationale de Roumanie a décidé de baisser, à partir du 1er avril, le taux d’intérêt de sa politique monétaire, en le ramenant de 2,25 à 2%, un minimum historique. Le taux d’inflation annuel se maintient en dessous de la cible définie et certains signaux indiquent l’arrêt du déclin économique important de la période précédente. La quasi-totalité des indices mensuels, notamment pour le commerce en détail et la confiance des consommateurs, suggèrent une reprise de la croissance pour la prochaine période, précise un communiqué de la Banque centrale.

  • La semaine du 23 au 28 février 2015

    La semaine du 23 au 28 février 2015

    Visites officielles du président de la Roumanie en République de Moldova et en Allemagne
    Agenda très chargé cette semaine pour le président roumain Klaus Iohannis. Il a effectué des visites officielles en République de Moldova voisine et en Allemagne, les premières de son mandat. Klaus Iohannis a également discuté avec ses homologues moldave Nicolai Timofti, et allemand, Joachim Gauck, avec le nouveau premier ministre de Chişinău, Chiril Gaburici, et respectivement avec la chancelière allemande Angela Merkel. A Chişinău, le président a réaffirmé que la Roumanie soutiendrait la République de Moldova dans sa voie européenne et démocratique. A son tour, Nicolae Timofti a promis que la mise en œuvre des réformes dans le domaine de la justice, la lutte contre la corruption et le développement économique restaient des priorités de l’administration de Chişinău.
    A Berlin, l’agenda des discussions de Iohannis avec les officiels allemands a visé principalement la coopération économique bilatérale et l’admission de la Roumanie à l’espace Schengen. Le chef de l’Etat roumain a remarqué le potentiel important de développement du partenariat économique entre les deux pays, par des investissements et des échanges commerciaux plus étoffés. Quant à l’adhésion de Bucarest à l’espace communautaire de libre circulation, processus dans lequel la Roumanie compte sur le soutien de l’Allemagne, la chancelière Angela Merkel n’a pas pu se prononcer à l’égard d’une telle possibilité cette année.
    La situation en Ukraine a été abordée par le président de la Roumanie tant à Chişinău qu’à Berlin. Klaus Iohannis, Nicolae Timofti et Angela Merkel ont réaffirmé leur préoccupation au sujet de l’évolution de la crise d’Ukraine, qui pourrait affecter la stabilité et la sécurité de la région.
    Le plan directeur national des transports
    Le cabinet de Bucarest a approuvé mercredi la variante finale du Plan directeur national des transports. Ce document de portée stratégique pour la Roumanie stipule le financement à hauteur de 45 milliards d’euros, d’ici 2030, des projets des infrastructures de transport routier, ferroviaire, naval, aérien et multimodal. Ce dernier consiste en l’utilisation de deux modes de transport différents. Le Plan directeur national prévoit la construction les 15 années à venir de 1.300 km d’autoroutes, 1.800 km de voies rapides auxquels s’ajouteraient plus de 3.000 km de routes TransRegio et TransEuro. Dans le secteur des transports ferroviaires, le plan prévoit de moderniser plus de 3.000 km de voie ferrée et d’électrifier 425 autres km, et la mise en place de secteurs de voie ferrée à grande vitesse. Dans le domaine naval, il est prévu de construire 752 km de voies navigables et de moderniser 12 ports. Dans le secteur aérien, 14 aéroports seront modernisés. Selon le ministre du domaine Ioan Rus, le Plan directeur général de transport de la Roumanie sera présenté à Bruxelles, du 9 au 13 mars ; une décision de la Commission européenne sera transmise aux autorités de Bucarest en avril ou en mai.
    Avertissements de la Commission européenne visant les secteurs économique et fiscal en Roumanie
    La politique fiscale de la Roumanie manque d’esprit de suite, de prédictibilité et de planification stratégique et le niveau de collecte de la TVA reste un sujet de préoccupation, révèle le rapport de suivi sur 2015 de la Commission européenne, rendu public jeudi à Bruxelles. La Commission avait décidé, la veille, d’ouvrir la procédure de déséquilibre macroéconomique pour la Roumanie et le Portugal, deux des 16 pays de l’UE dont les économies enregistraient des déséquilibres en novembre dernier. Le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, Pierre Moscovici, a précisé que si la Roumanie se retrouvait sur cette liste c’était aussi en raison de la décision des autorités de Bucarest de renoncer cette année au programme d’assistance financière extérieure. Selon un communiqué de la Commission européenne, les déséquilibres macroéconomiques de la Roumanie nécessitent un suivi et la prise de mesures adéquates. Les déséquilibres extérieurs et intérieurs ont sensiblement diminué grâce aux trois programmes consécutifs mis en place avec l’UE et le FMI. Pourtant, il faut faire attention aux risques découlant de la situation carrément négative des investissements étrangers et de la faible capacité d’exportation sur le long terme. Enfin, même si la stabilité a été maintenue jusqu’ici dans le domaine financier, le secteur bancaire n’est pas à l’abri des vulnérabilités extérieures et intérieures.
    Bilan 2014 positif pour le Parquet national anticorruption de Roumanie
    Le Parquet national anticorruption a connu l’année dernière plusieurs premières depuis sa création, a affirmé la procureure en chef, Laura Codruta Kövesi, lors de la présentation à la presse du bilan de cette institution pour 2014. En 2014, les 86 procureurs du Parquet anticorruption ont traité 9000 et solutionné 4100 dossiers. Toujours en 2014 on a enregistré le plus grand nombre de dignitaires définitivement condamnés en une années. Il y a eu également un nombre record de réquisitoires et de confiscations – à savoir plus de 310 millions d’euros, soit 3 fois de plus qu’en 2013. La confiance accordée par les Roumains au Parquet anticorruption a également atteint son plus haut niveau, s’est encore félicitée la procureure en chef, Laura Codruta Kövesi. En même temps, le nombre des saisines formulées par les citoyens a augmenté d’environ 80%. Laura Codruta Kövesi a assuré qu’en 2015 les enquêtes de la Direction nationale anticorruption se poursuivraient, nonobstant la fonction administrative ou politique des personnes visées. Parmi les priorités du Parquet figurent aussi les cas de fraude dans les domaines des marchés publics et des fonds européens et la corruption dans les secteurs des affaires, de la justice, de l’éducation et de la santé, avec un accent sur la récupération des préjudices. (Trad. Ligia Mihaiescu, Mariana Tudose, Valentina Beleavski)

  • 24.02.2015

    24.02.2015

    Parquet – Le Parquet national anticorruption a connu lannée dernière plusieurs premières et ce depuis sa création, a affirmé la procureure en chef, Laura Codruta Kövesi, lors de la présentation à la presse du bilan de cette institution pour 2014. Elle a cité en ce sens les records battus en matière de nombre de dossiers enregistrés et solutionnés, de réquisitoires, de condamnations et denquêtes de hauts responsables. La confiance accordée par les Roumains au Parquet anticorruption a également atteint le plus haut niveau, sest encore félicitée la procureure en chef.


    Elle a parlé notamment daffaires largement médiatisées en Roumanie, tel Microsoft, concernant loctroi de licences informatiques pour lEducation nationale et où neuf anciens ministres sont impliqués, larrestation dAlina Bica, ancienne procureure en chef de la Direction dinvestigation des infractions liées au terrorisme et au crime organisé, larrestation de lhomme daffaires Mircea Basescu, frère de lex-président de la République, ainsi que les enquêtes ayant visé une vingtaine de chefs de Conseils départementaux. En 2014, les 86 procureurs du Parquet anticorruption ont traité et solutionné 9000 dossiers, quelque 1100 personnes inculpées étant définitivement condamnées. Le pourcentage dacquittements sest chiffré à 9%, en dessous de la moyenne européenne.



    Visite — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, fait ce mardi sa première visite en cette qualité dans la République de Moldova voisine. Il doit s’entretenir avec son homologue moldave, Nicolae Timofti, avec le nouveau chef du cabinet de Chisinau, Chiril Gaburici, ainsi qu’avec les leaders des formations politiques représentées au Parlement. Klaus Iohannis est également attendu à une Université de la capitale moldave, où il tiendra une conférence. Cette visite officielle à l’étranger, prévue être la première du président roumain après la prise de ses fonctions, avait dû être ajournée dans l’attente de la constitution et l’installation du nouvel Exécutif de Chişinău, issu de l’alliance minoritaire entre libéraux-démocrates et démocrates et soutenu par les communistes pro-russes.


    Toujours cette semaine, Klaus Iohannis est attendu à Berlin. Cette visite officielle, qu’il aurait dû effectuer le 11 février, a été reportée en signe de respect pour les obsèques de l’ancien président fédéral allemand, Richard von Weizsacker, prévues le même jour. A l’agenda de cette visite, figurent des entretiens avec son homologue allemand, Joachim Gauck et la chancelière Angela Merkel. Pour le président Klaus Iohannis, Roumain d’origine ethnique allemande, ce sera la première visite en Allemagne, depuis son élection à la tête de la Roumanie en novembre 2014.



    Renseignements — Nommé par le chef de l’Etat à la tête du Service roumain de Renseignement, l’eurodéputé Eduard Hellvig, a été auditionné ce mardi par la Commission spécialisée du Parlement de Bucarest. Sa candidature sera soumise mercredi au vote des deux Chambres du législatif où, pour obtenir l’investiture, lhomme devrait obtenir la majorité des voix des sénateurs et députés.


    Membre du Parti conservateur depuis 2003 et du Parti national libéral depuis 2008, Eduard Hellvig, 40 ans, a été en 2012 ministre du Développement régional et du Tourisme au sein du gouvernement conjoint social-démocrate et libéral, dirigé par Victor Ponta. A lautomne dernier, il avait fait partie de l’équipe de campagne électorale de Klaus Iohannis. Le fauteuil de directeur du SRI est vacant depuis le 27 janvier, quand George Cristian Maior a démissionné au bout de huit ans de mandat. Auparavant, George Maior avait critiqué la décision de la Cour constitutionnelle de déclarer contraire à la loi fondamentale du pays une loi de la cyber-sécurité, composante dun paquet législatif visant la sûreté nationale.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Alexandra Dulgheru rencontre ce mardi la Française Alizé Cornet, au premier tour du tournoi de Doha. La Roumaine part bien placée dans cette compétition après quelle eut vaincu, dans les qualifications, la Chinoise Saisai Zheng, 2 à 0. Et toujours ce mardi, le Roumain Horia Tecau et le Néerlandais Jean-Julien Rojer affronte le duo suisse Roger Federer/Michael Lammer, à lépreuve double Messieurs du tournoi de Dubaï. Et cest toujours là que le duo roumano-britannique Florin Mergea/Dominic Inglot sest qualifié au deuxième tour après avoir eu raison des Espagnols Feliciano Lopez et Fernando Verdasco, 2 à 0. Rappelons-le, la joueuse roumaine de tennis, Simona Halep a progressé d’une place au classement WTA après avoir remporté, ce week-end, le tournoi de Dubaï. Simona Halep aurait dû être aussi la deuxième favorite à Doha, un tournoi qu’elle avait remporté l’année dernière, mais dont elle s’est retirée suite à un accident.

  • 20.12.2014

    20.12.2014

    Bilan — Le président Traian Băsescu a accordé, un jour avant la fin de son second mandat consécutif de 5 années à la tête de la Roumanie, sa dernière conférence de presse en cette qualité. Remerciant aux Roumains de lui avoir accordé le privilège de les conduire pendant dix ans, Traian Basescu a abordé plusieurs thématiques importantes de ses mandats : la sécurité de la Roumanie, des relations de Bucarest avec l’UE ainsi que l’Etat de droit.


    « La Roumanie est un pays sûr, plus sûr que jamais, grâce au bon fonctionnement de ses institutions », a dit le président sortant mettant en exergue le partenariat avec l’OTAN et les Etats-Unis et en appelant les autorités à renforcer ces rapports et à investir davantage dans la modernisation de l’armée, dans un contexte régional trouble.


    Pour ce qui est de l’Europe, celle-ci est la seule solution viable pour la prospérité des Roumains, a indiqué Traian Basescu, qui a mis en exergue les deux défis que Bucarest n’a pas toujours pas relevé — l’entrée dans l’espace Schengen et l’absorption efficace des fonds communautaires. Mais le pays « a entrepris des réformes structurelles très importantes, a fait des progrès extraordinaires, même si le pays lui-même ne les reconnaît pas, il satisfait à tous les critères de convergence et il pourrait adhérer à la zone euro », a précisé le président sortant. Tout en plaidant pour plus d’intégration européenne, Traian Basescu a mis également en avant les perspectives de croissance économique de la Roumanie, qui peut être assurée par les fonds européens et les investissements étrangers directs.


    Enfin, le chef d’Etat sortant s’est félicité qu’en matière d’Etat de droit, la Roumanie a fait « des progrès géants ». « Les procureurs et les juges ont senti qu’ils étaient libres et que les hommes politiques n’étaient plus intangibles » – c’est là la source de ces avancées, a estimé Traian Basescu. Il a reconnu que la justice a été la source principale de ses conflits avec la classe politique, tout en soulignant qu’il avait assumé les conséquences de ce combat pour l’indépendance de la justice. « Ce ne sont pas les institutions que nous devons changer, mais les gens et nos objectifs », a conclu, le président sortant.


    Après avoir été ministre des Transports, maire de Bucarest et leader de la principale formation politique de droite, Traian Basescu a remporté les scrutins présidentiels de 2004 et de 2009. De l’avis des analystes, ses deux mandats, bien que émaillées d’âpres disputes politiques, et de deux tentatives échouées de destitution du chef de l’Etat, en 2007 et en 2012, ces deux mandats ont contribué de manière déterminante au renforcement de l’indépendance de la justice et à la dynamisation sans précédent de la lutte anticorruption.



    Présidence – Dimanche aura lieu la cérémonie de passation des pouvoirs entre le président Băsescu et le président nouvellement élu, Klaus Iohannis, et ce dernier prêtera ensuite serment dans une réunion solennelle du Parlement. Klaus Iohannis sera reçu avec garde d’honneur au palais de Cotroceni, siège de la présidence, où Traian Băsescu lui remettra le Sceau de l’Etat. Klaus Iohannis est le 4e président après 1989. Ancien président du PNL, il a remporté 54,43% des suffrages au second tour de la présidentielle du 16 novembre, dépassant le premier ministre en place, le social-démocrate Victor Ponta.



    Budget – Les sénateurs et les députés roumains doivent exprimer leur vote final dimanche matin sur les projets du budget de lEtat et du budget de la sécurité sociale pour 2015. La structure budgétaire table sur un déficit de 1,8% du PIB, sur un taux de linflation de 2,2% ainsi que sur une croissance économique de 2,5%. Les enveloppes les plus importantes iront à lEmploi, aux Finances, à lAgriculture, aux Fonds européens, aux Transports et à léconomie. En revanche la Santé, la Culture, lAdministration et lIntérieur se voient réduire les fonds disponibles. Selon le premier ministre social-démocrate Victor Ponta, aucune hausse de taxes ou d’impôts n’est envisagée pour l’année prochaine, le taux unique d’imposition sur les revenus devant être également maintenu à 16% ; la lutte contre l’évasion fiscale se poursuivra, a encore assuré le chef du gouvernement.



    Révolution — A Timişoara, dans louest de la Roumanie, mais aussi dans la plupart des grandes villes roumaines, de nombreuses cérémonies ont été organisées à la mémoire des victimes de la révolution anticommuniste roumaine. Il y a 25 ans, le 20 décembre 1989, Timişoara était déclarée “première ville roumaine libérée du communisme”, après que des dizaines de milliers de personnes étaient descendues dans les rues de la ville, dans un mouvement de contestation du régime sans précédent. Les évènements de Timisoara, qui ont commencé le 16 décembre, constituent l’étincelle qui a déclenché la Révolution roumaine, qui allait culminer quelques jours plus tard avec la chute du régime du dictateur communiste Nicolae Ceausescu. Plus de mille personnes sont mortes et 3400 ont été blessées durant les événements de décembre 1989. La Roumanie a été l’unique pays de l’Europe de l’est à renverser le régime communiste par la violence et à exécuter ses ex-dirigeants.



    Cancer — Des jeunes gens, pour la plupart des survivants de différents types de cancer, issus d’une quinzaine de pays européens participent, à Bucarest, à un sommet continental censé examiner et proposer des solutions aux problèmes auxquels cette catégorie spécifique se voit confronter. Le « Open Space Summit » se veut avant tout une plate-forme de débat sur les soins dédiés aux enfants, aux adolescents, sur les bonnes pratiques en la matière et sur l’implication civique. Les conclusions de cette réunion seront remises par la suite à différentes institutions et associations internationales spécialisées dans le traitement du cancer.



    Boxe — Le boxeur roumain Ion Ionut, dit JoJo Dan, 33 ans, a eu raison de son adversaire canadien Kevin Bizier, deux points à un, lors d’un match de 12 reprises, disputé au Colisée de Québec, devant une dizaine de milliers de spectateurs. Cette partie comptait pour un combat de 12 assauts pour le rang d’aspirant obligatoire des mi-moyens au titre mondial de l’IBF. Au 7e round, le Roumain d’origine a été envoyé au plancher, mais il s’est relevé et a vaincu son adversaire. C’est le Britannique, Kell Brook qui détient actuellement la ceinture mondiale de l’IBF — dans le courant de l’année prochaine, il devra accorder à Jojo Dan une chance de la décrocher.

  • Armée roumaine, présentez armes

    Armée roumaine, présentez armes

    L’accroissement de la capacité de réaction de l’armée roumaine, dans le contexte de l’annexion de la Crimée par la Russie, est une priorité, soutient le président de la Roumanie, Traian Băsescu. Présent au bilan du ministère de la Défense, le chef de l’Etat a passé en revue les évolutions de la région. « Si jusqu’ici, la priorité majeure de l’armée roumaine a été d’assurer des missions en dehors du territoire national, à partir de maintenant, cet objectif doit s’accompagner d’un nouveau, celui d’élever continuellement la capacité de réagir de l’armée roumaine ».



    C’est l’idée soulignée par le président Traian Băsescu au bilan du ministère de la Défense. Le chef de l’Etat a précisé que cela doit être fait « non pas parce que la Roumanie serait attaquée, mais lorsque dans l’est et le nord des frontières du pays, des événements ont lieu qui ont conduit à des pertes territoriales pour un pays voisin en faveur de la Fédération de Russie, cela ne peut laisser ni la direction politique ni l’armée sans réaction ». Traian Băsescu : «Nous ne pouvons plus considérer les incidents de 2008, lorsque la Fédération de Russie a occupé l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud, comme des incidents isolés. L’Ukraine a suivi, et tout homme politique, comme tout stratège militaire, doivent se poser la question de savoir qu’est-ce qui va suivre. La Transnistrie, peut-être même la République de Moldova ? Voilà des questions que tout le monde peut se poser. L’imprédictibilité de la Fédération de Russie nous oblige à examiner des variantes, mais aussi des modalités de réagir ».



    Selon le président Băsescu, cela veut dire allouer des ressources supplémentaires au moment du rectificatif budgétaire, ainsi qu’une bonne planification pour 2015. La déclaration survient dans les conditions où l’allocation des fonds budgétaires nécessaires à la modernisation de l’armée a posé problème ces deux dernières années. Le budget de l’armée roumaine — qui doit se rapprocher du niveau de financement convenu avec l’OTAN, mais jamais atteint, de 2% du PIB — est pour cette année au niveau de 1,4%. Le ministre de la Défense, Mircea Duşa : « En 2013, selon la stratégie approuvée au Conseil suprême de défense de la Roumanie, des fonds plus conséquents ont commencé à être alloués au ministère de la Défense ; nous avons donc élaboré un programme de modernisation de l’armée pour la période 2012 — 2016 et en perspective jusqu’en 2022, de manière à ce que les éléments de modernisation et de restructuration de l’armée soient compatibles avec ceux de l’OTAN ».



    Mircea Duşa a rappelé que depuis l’adhésion de la Roumanie à l’OTAN, il y a dix ans, l’Etat roumain a réussi à créer une armée moderne et efficace, avec une grande expérience sur les théâtres d’opérations. Selon le ministre, jusqu’à présent, plus de 40.000 militaires roumains ont participé à des missions internationales, se sont fait remarquer et sont devenus de véritables ambassadeurs pour la Roumanie dans le monde entier… (aut. : Ligia Mihaiescu)

  • Rapport concernant les infractions

    Rapport concernant les infractions

    2013 a été la deuxième année consécutive pendant laquelle la criminalité a baissé en Roumanie et la première des dix dernières années lorsque la criminalité de nature judiciaire n’a plus enregistré des croissances mais a enregistré, même, une baisse sensible , de plus de 9%. Ces chiffres ont été rendus publiques par le chef de la Police Roumaine, le questeur en chef Petre Tobà lors de la présentation du bilan de l’institution pendant l’année dernière. Le vol, qui demeure la principale infraction en Roumanie, a enregistré pour la première fois ces six dernières années une baisse significative de plus de 8%.



    Selon le questeur en chef Petre Tobà les faits de corruption parmi les policiers ont diminué de 16% et la sécurité des citoyens a connu une hausse significative: “En 2013, la sécurité du citoyen est parvenue au niveau le plus élevé des cinq dernières années. Ce fut la deuxième année consécutive pendant laquelle la criminalité saisie a baissé et, toujours pour la première fois, qu’on a enregistré moins d’infractions judiciaires. »



    2013 a marqué, aussi, une première en matière de risque routier car, pour la première fois depuis 1990, le nombre des personnes décédées dans des accidents de la route a baissé en dessous de 2000. Les policiers roumains ont déployé l’année dernière 105 missions opératives sur le territoire d’autres Etats dont la plupart des missions de patrouille et d’appui des autorités dans l’application de la loi. 83 policiers ont été déployés dans les théâtres d’opérations de maintien de la paix au Haïti, en République Démocratique du Congo, en Afghanistan et en Géorgie.



    Le chef de la Police Roumaine a parlé, également, des principaux problèmes dont son institutions et ses employés ont du faire face en 2013. Du point de vue logistique, 90% des véhicules de la police ont rempli les normes d’envoi à la casse mais au chapitre investissements seulement 6% des fonds nécessaires ont été alloués. On a enregistré des obligations de payement non honorées telles les retards aux droits d’équipement des policiers.



    Le questeur en chef a salué, d’autre part, la réforme sans précédent du système judiciaire pénal en Roumanie ce qui ne suppose pas seulement l’entrée en vigueur des deux nouveaux codes ( pénal et de procédure pénale) qui remplacent ceux anciens depuis plus de 46 ans mais, aussi, une harmonisation de plus de 350 lois spéciales.



    En 2013 on a, également, institué de nouvelles structures spécialisées telles le Service d’Analyse Comportementale censé aider la police judiciaire, surtout la Direction d’Investigations Criminelles, ainsi que des bureaux de surveillance judiciaire qui fonctionnent tant au niveau des polices départementales qu’auprès de la Police de la Capitale. Les priorités de la Police Roumaine sont , cette année, le déroulement des activités conformément aux nouveaux Codes, assurer les élections dans de bonnes conditions, la sécurité du citoyen, la prévention de la criminalité , la lutte contre l’évasion fiscale et la corruption…(trad. : Costin Grigore)

  • L’année sportive 2013 – première partie

    L’année sportive 2013 – première partie

    Comme le veut la tradition à cette époque de lannée, nous avons préparé un bilan des résultats obtenus par les sportifs roumains dans les compétitions internationales de lannée 2013.



    Le premier mois, janvier, a été dominé, comme dhabitude, par les tournois de tennis. Parmi les protagonistes, on retrouve le Roumain Horia Tecău qui a été finaliste du tournoi de Sydney, au côté du Biélorusse Max Mirnyi, dans la compétition des doubles messieurs. Tecău et Mirnyi ont perdu ce dernier match en deux manches, 6-4, 6-4, devant les frères jumeaux Bob et Mike Bryan, des USA. Toute de suite après, à lOpen australien de Melbourne, les joueurs roumains ont quitté la compétition dès la première semaine. Ce fut lathlétisme qui a rencontré la performance. Lors de la première étape des Championnats nationaux indoor, déroulée à Bucarest, deux sportifs se sont fait remarquer : au triple saut, Marian Oprea a marqué sont retour à la compétition par un saut de 16,80m, tandis quau saut en hauteur, Mihai Donisan a réussi un 2,30m. Les deux sinstallaient ainsi dans les fauteuils de leaders européens de la saison en salle.



    En février, les bonnes nouvelles venaient du tennis. Léquipe de Coupe Davis de Roumanie se qualifiait pour le deuxième tour de la Zone Euro-Africaine après avoir vaincu le Danemark au score de 5 à 0, à la fin dune rencontre disputée à Cluj. Le même mois de février, léquipe de rugby de Roumanie jouait ses premiers matchs de la saison dans le cadre de la Coupe européenne des nations. Les chevaliers de la Feuille de chêne ont vaincu, lun après lautre, le Portugal, la Russie et lEspagne. Ensuite, en mars, ils ont battus les Belges mais nont fait que match égal, à domicile, contre les Géorgiens, résultat qui a permis à ceux derniers de terminer la compétition en gagnants.



    Egalement en mars, la ville suédoise de Göteborg a accueilli les Championnats européens dathlétisme en salle. Les 18 athlètes de la délégation roumaine rentrent bredouilles, sans aucune médaille. Le handball féminin a réussi tout de même à défroisser les fronts des fans du sport, par la qualification de léquipe Oltchim Râmnicu Vâlcea dans les demi-finales de la Ligue des champions.



    Pourtant, en avril, les handballeuses de Râmnicu Vâlcea ont perdu la demi-finale contre les Hongroises dETO Györ. Oltchim a perdu la première manche, 22 à 24, et la victoire obtenue dans la seconde manche, 25 à 24, ne lui a pas suffi pour aller en finale.



    Comme chaque année, plusieurs championnats européens se sont égrenés au fil des mois suivants. En avril, à Tirana, capitale de lAlbanie, les haltérophiles roumains ont réussi une belle moisson de médailles : une dor, cinq dargent et six de bronze. Lor a été décroché par Răzvan Martin, dans la catégorie des 77 kilos, avec 190 kilos soulevés en épaulé-jeté. Martin a également gagné le bronze en total avec 346 kilos. A Moscou, au Européens de gymnastique, la Roumanie a recueilli sept médailles. Chez les dames, Larisa Iordache a été la meilleure à la poutre et sest classée deuxième, au saut du cheval, au sol et dans le concours individuel. Diana Bulimar sest parée dargent à la poutre et de bronze au sol. Chez les messieurs, Flavius Koczi sest adjugé largent au saut du cheval. Toujours en avril, le Tchèque Lukas Rosol a remporté lOpen de tennis de Roumanie, un tournoi ATP, dont les prix se sont chiffrés à 410 mille euros. Rosol a battu en finale lEspagnol Guillermo Garcia – Lopez, en deux manches 6-3, 6-2. Dans la finale du tournoi de double, le Roumain Horia Tecău et le Biélorusse Max Mirnîi ont vaincu le Tchèque Lukas Dlouhy et lAutrichien Oliver Marach, en trois manches 4-6, 6-4, 10-6.



    En mai, le tournoi de tennis de Rome a mis en évidence deux joueurs roumains. Au simple dames, Simona Halep sest arrêtée en demi-finales, après avoir éliminé plusieurs favorites de la compétition. Elle a dû sincliner devant lAméricaine Serena Williams, tête de série n°1, qui a écrasé Simona Halep en demi-finale, 6-3, 6-0. Le double Horia Tecău – Max Mirnîi nest pas non plus sorti de la phase des demi-finales ; les deux se sont fait battre par les Américains Bob et Mike Bryan, 6-4, 6-7, 10-3.



    Le mois de juin a commencé avec les championnats européens davirons de Séville, en Espagne. La délégation de la Roumanie en est revenue avec trois médailles, deux dor et une dargent. Les équipages féminins de deux de couple et de huit avec barreuse ont raflé l’or. Largent a été gagné par léquipage masculin de quatre sans barreur. Le même mois, aux européens de boxe de Minsk, au Belarus, le sportif roumain Bogdan Juratoni sest classé deuxième dans la catégorie des 75 kg. Aux européens descrime organisés en Croatie, lépéiste Ana Maria Brânză et le sabreur Tiberiu Dolniceanu ont décroché lor dans les compétitions individuelles respectives, tandis que léquipe féminine dépée et celle masculine de sabre se ont adjugé les médailles dargent. Deux médailles dargent et quatre de bronze ce fut le bilan des Roumains aux Championnats européens de canoë-kayak hébergés par le Portugal. Enfin, en juin, Simona Halep a remporté le tournoi de tennis WTA de Nürnberg, en Allemagne, après avoir vaincu en finale, 6-3, 6-3, lAllemande Andrea Petkovic. (trad.: Ileana Taroi)

  • A la Une de la presse roumaine du 24.12.2013

    A la Une de la presse roumaine du 24.12.2013

    A la veille de Noël, les quotidiens parus à Bucarest consacrent des pages entières aux traditions roumaines de cette période de lannée, mais aussi à la rétrospective des événements ayant marqué 2013.


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