Tag: Blouse Roumaine

  • La semaine du 28 novembre au 4 décembre

    La semaine du 28 novembre au 4 décembre




    La
    réunion ministérielle de l’OTAN, à Bucarest


    « On ne saurait
    sous-estimer la force de la Russie dont les missiles continuent à frapper les
    villes, l’infrastructure et les habitants de l’Ukraine » a fait savoir
    mercredi, à Bucarest, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, lors
    de la réunion des ministres des Affaires Etrangères des pays alliés. Il est
    essentiel de continuer à offrir notre soutien militaire à Kiev et l’urgence
    c’est la défense anti-aérienne, a précisé le chef de l’Alliance. Et lui
    d’ajouter que l’adhésion de la Finlande et de la Suède est entrée en dernière
    ligne droite et a remercié la Roumanie pour « son excellent accueil »
    à Bucarest. Pour sa part, le ministre roumain des Affaires Etrangères, Bogdan
    Aurescu, a mis en avant la nécessité d’une surveillance attentive de la
    situation dans la région de la Mer Noire, vu le comportement imprévisible de la
    Russie. Réunis à Bucarest, les chefs des diplomaties des pays de l’OTAN se sont
    engagés à accorder à l’Ukraine un soutien renforcé, notamment pour aider le
    pays à refaire son infrastructure énergétique. Les responsables otaniens ont
    également réitéré le rôle stratégique de la Mer Noire pour l’Alliance et leur
    engagement à défendre tout le territoire allié. Ce fut pour la première fois
    depuis son adhésion à l’OTAN que la Roumanie a accueilli une réunion en ce
    format et pour la première fois depuis le début de la guerre en Ukraine qu’un
    tel événement a eu lieu dans un pays du Flanc Est.



    D’autres réunions importantes à Bucarest


    A part la réunion des chefs des diplomaties
    alliées, d’autres réunions importantes ont eu lieu ces jours-ci, à Bucarest. Il
    s’agit en tout premier lieu de la réunion des leaders de Munich. 75
    responsables de haut rang et plusieurs experts en politique étrangère et de
    sécurité se sont rencontré pour examiner les conséquences de la guerre en
    Ukraine et la situation de sécurité en Europe. La crise économique, énergétique
    et alimentaire, tout comme le conflit russo-ukrainien ont dominé aussi l’agenda
    du Forum d’Aspen déroulé dans la capitale roumaine. Et puis, ce fut toujours à
    Bucarest qu’a eu lieu une rencontre du nouveau groupe de coordination
    énergétique réunissant des représentants du G7 et d’autres pays alliés, avec
    pour but d’accélérer les livraisons d’équipements à l’Ukraine.



    Le Partenariat stratégique roumano- américain


    Le Département américain d’Etat a salué le 25ème
    anniversaire du Partenariat stratégique avec la Roumanie. Une occasion pour
    mettre en lumière la contribution de Bucarest aux opérations multinationales et
    à celles de l’Alliance, l’accueil par la Roumanie, sur son territoire, des
    structures militaires alliées et des éléments du bouclier anti-missile, mis en
    place à Deveselu, dans le sud du pays. Mardi, à Bucarest, le secrétaure
    américain d’Etat, Antony Blinken, et le chef de la diplomatie de Bucarest,
    Bogdan Aurescu, ont évoqué l’anniversaire du Partenariat stratégique roumano-
    américain, tout en réitérant l’engagement des deux parties de renforcer leurs
    rapports sur tous les plans. A cette occasion, M. Aurescu a affirmé que ce
    partenariat représentait le pilier essentiel de la politique étrangère et de
    sécurité de la Roumanie. Et lui de rappeler la priorité que Bucarest se fait de
    son inclusion dans le programme d’exemption de visas, Visa Waiver. Antony
    Blinken a discuté à Bucarest avec le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis et
    avec son premier ministre, Nicolae Ciuca.



    La Roumanie a célébré le 1e décembre, sa fête nationale


    Roumanie a marqué jeudi sa fête nationale par des
    parades militaires à travers le pays. Plus de 1 500 militaires roumains et
    étrangers de Belgique, de France, de Macédoine du Nord, de République de
    Moldavie, de Portugal, des Etats-Unis et des Pays-Bas ont participé au défilé
    militaire organisé dans la Capitale, au départ de l’Arc de triomphe. Une autre
    parade a eu lieu à Alba Iulia, avec la participation d’un contingent de soldats
    français, membres du Groupement de combat pour la défense collective de Cincu,
    dans le département de Brasov. La fête nationale a été célébrée aussi au-delà
    des frontières, dans les communautés de la diaspora roumaine. L’Institut
    culturel roumain organise quant à lui, et ce jusqu’au 10 décembre, 50
    évènements qui marqueront, dans 31 villes à l’étranger, la Journée nationale
    roumaine. Lundi, le Parlement roumain s’est réuni en séance solennelle
    consacrée aux 104 années écoulées depuis la Grande Union. Les événements marquent
    aussi le centenaire du couronnement à Alba Iulia, du roi Ferdinand I et de la
    reine, Marie. Il s’agit du premier roi de tous les Roumains sous le règne on
    adopta la résolution de l’union de la Roumanie avec les provinces historiques
    de Transylvanie, Banat et Bucovine.



    Le chef de la diplomatie roumaine présent au Conseil ministériel de l’OSCE


    Présent à Lodz, en Pologne, au Conseil ministériel
    de l’OSCE, le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a condamné les
    crimes commis par la Russie contre les civils ukrainiens et a dénoncé les
    frappes contre l’infrastructure civile ukrainienne, y compris contre celle
    énergétique. Le ministre roumain a appelé encore une fois Moscou à arrêter
    immédiatement et inconditionnellement son agression militaire en Ukraine, en
    retirant ses forces militaires et ses équipements de tout le territoire
    ukrainien compris entre les frontières mondialement reconnues. Bogdan Aurescu a
    également invoqué le soutien bilatéral et international dont la République de
    Moldavie, voisine de la Roumanie, a besoin, dans l’actuel contexte de la guerre
    en Ukraine.



    La blouse roumaine
    incluse au patrimoine de l’UNESCO


    Connue
    comme la blouse à altiță, la blouse
    traditionnelle roumaine avec de la broderie sur l’épaule fait partie désormais
    du Patrimoine immatériel de l’Humanité de l’UNESCO. Le dossier de candidature a
    été avancé par la Roumanie et la République de Moldavie. Par sa décision,
    l’UNESCO reconnait l’identité et la valeur de cet élément, tout en tirant la
    sonnette d’alarme quant à la nécessité que les deux pays où cette blouse existe
    doivent s’investir dans sa conservation et sa promotion. La blouse brodée
    représente la pièce principale du costume traditionnel roumain pour les jours
    de fête.





  • 02.12.2022

    02.12.2022

    Visite Grèce – Le président roumain, Klaus Iohannis, fait aujourd’hui et samedi une visite en Grèce pour des rencontres avec son homologue grec Katerina Sakellaropoulou, et avec le premier ministre Kyriakos Mitsotakis. Selon un communiqué de l’administration présidentielle de Bucarest, la visite se déroule dans le contexte d’un dialogue intense au sommet et d’une coordination étroite entre la Roumanie et la Grèce sur des thèmes d’actualité. Il s’agit du potentiel de développement des relations bilatérales dans le domaine économique et des investissements mais aussi dans les secteurs culturel, éducatif, de la protection civile et du tourisme. Un accent particulier sera mis sur des projets d’infrastructure et d’interconnexion, y compris dans le domaine énergétique, censées réduire la dépendance du gaz russe et à faire augmenter la sécurité énergétique de la Roumanie et de la Grèce. La situation sécuritaire générée par l’agression militaire illégale de la Russie contre l’Ukraine, ainsi que les conséquences de cette guerre sur une multitude de plans figurent également à l’ordre du jour des réunions.

    Entreprises – Le nombre des entreprises à capital étranger fondées en Roumanie a augmenté durant les dix premiers mois de l’année 2022 de 30,7%, par rapport à la même période de l’année 2021, selon les chiffres de l’Office national du registre du Commerce. Le capital social des 6 175 nouvelles entreprises dépasse les 35 millions de dollars. Fin octobre 2022, 243 022 sociétés à participation étrangères au capital social existaient en Roumanie. La plupart des investisseurs étrangers sont d’Italie alors que la valeur la plus élevée du capital social appartient aux entreprises néerlandaises.

    UNESCO – Connue comme la blouse à altiță, la blouse traditionnelle roumaine avec de la broderie sur l’épaule fait partie désormais du Patrimoine immatériel de l’Humanité de l’UNESCO. Le dossier de candidature a été avancé par la Roumanie et la République de Moldova. Lors de sa réunion à Rabat, au Maroc, le comité intergouvernemental pour la Préservation du Patrimoine culturel immatériel affirme que par cette décision, l’UNESCO reconnait l’identité et la valeur de cet élément, tout en tirant la sonnette d’alarme quant à la nécessité que les deux pays où cette blouse existe doivent s’investir dans sa conservation et sa promotion. La blouse brodée représente la pièce principale du costume traditionnel roumain pour les jours de fête. La Roumanie est présente sur la liste du Patrimoine immatériel de l’Humanité avec la tradition de l’élevage de chevaux de la race Lipitan, une tradition présente aussi dans d’autres pays.

    Parlement – Réunion lundi des deux Chambres du parlement de Bucarest qui doivent voter le rapport des Commission spécialisées au sujet de la révocation de l’ex sénateur social-démocrate Niculae Bădălău de ses fonctions de vice-président de l’autorité d’audit de la Cour des Comptes. Les procureurs de la Direction nationale anticorruption l’accusent de trafic d’influence et de corruption active. La Cour d’Appel de Bucarest a décidé de le placer en détention provisoire pour une période de 30 jours. Le PSD, membre de la coalition gouvernementale a demandé au législatif de déclencher les procédures de révocation de Nicolae Badalau de ses fonctions après avoir demandé à celui de démissionner de ses fonctions à la tête de la Cour des comptes.

    1er décembre – La fête nationale de la Roumanie du 1er décembre a été célébrée à travers le pays ainsi qu’à l’étranger. A Bucarest, mais aussi à Alba Iulia, dans le centre de la Roumanie, la ville où s’est réalisée la grande Union il y a 104 ans, des milliers de personnes sont descendues dans la rue pour regarder le défilé des militaires et des véhicules de l’armée roumaine. En effet, plus de 1 500 militaires et spécialistes de toutes les institutions en charge de la sécurité nationale ont participé au défilé organisé à Bucarest. 150 militaires de Belgique, France, Macédoine du nord, République de Moldova, Portugal, Etats Unis et Pays Bas ont également défilé sous l’Arc de Triomphe de la Capitale roumaine, aux côtés d’autres soldats des pays qui contribuent aux structures de l’OTAN sur le territoire de la Roumanie.

    Gaudeamus – La Capitale roumaine, Bucarest accueille la semaine prochaine la 29e édition de la Foire du livre « Gaudeamus », organisée par la Radio Publique Roumaine. De mercredi à dimanche, 200 participants offriront au grand public une série très variée de produits éditoriaux, sur différents supports destinés à tous les âges et dans différents domaines d’intérêt. Le programme du salon est composé de 600 événements et de projets connexes. Tous les stands se retrouvent également en format virtuel sur le site gaudeamus.ro. Le salon du livre « Gaudeamus » organisé par la radio publique roumaine est financé par le ministère de la culture.

    Météo – Une météo morose aujourd’hui en Roumanie où les températures devraient être en dessous des moyennes pluriannuelles dans les régions à l’extérieur de l’arc des Carpates et devraient tourner autour de celles-ci à l’intérieur dans le centre et sur le relief. Des précipitations sont signalées sur le sud-est mais aussi sur le reste du territoire alors que des chutes de neige sont attendues sur le relief. Les maximas iront de 1 à 7 degrés plus basses sur le nord-est.

  • « Ia », la blouse roumaine, entre tradition et modernité

    « Ia », la blouse roumaine, entre tradition et modernité

    « Ia », la blouse roumaine, est un des éléments les plus spectaculaires de la culture traditionnelle roumaine. Si bien que l’on a proposé qu’elle soit incluse au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ce n’est pas un simple vêtement, c’est une extension symbolique du corps humain, censée relier le ciel à la terre. Portée quotidiennement par les gens des communautés traditionnelles, mais aussi et surtout lors des moments importants de leur vie – noces, baptêmes, ou funérailles – « ia » reste un élément incontestable de l’identité roumaine.

    Pour nous en dire davantage sur cette blouse connue désormais à travers le monde, nous avons invité au micro Delia Suiogan, de l’Université du Nord de Baia Mare : « La blouse traditionnelle est un symbole de l’identité. Ces symboles vont au-delà du temps. La blouse roumaine est un élément du patrimoine matériel, mais elle fait partie aussi du patrimoine immatériel, culturel, du pays. Ce n’est pas un simple objet vestimentaire dont on se sert pour se couvrir le corps. Elle est apparue du désir de l’homme de communiquer avec la nature, avec tout ce qui signifie micro et macrocosme. Et je pense ici à la relation qui s’établit entre le corps humain et les éléments dont est tissée la blouse : le chanvre, la laine, le lin et le coton. L’homme a pris tous ces éléments dans la nature. Or, dans la culture traditionnelle tout signifie message et communication. »

    Portées par hommes et femmes, ces blouses traditionnelles sont fabriquées d’habitude de matériaux obtenus sur place, dans les fermes paysannes. Il y avait aussi des blouses en soie naturelle. Evidemment, les modèles, les formes et les couleurs varient d’une région à l’autre. Mais une chose est sûre : une « ia » véritable est faite à la main.

    Delia Suiogan explique les symboles des ornements brodés sur ces blouses : « Les ornements en disent long sur la signification de la relation que l’homme établit avec le macrocosme par le biais des vêtements. Par les formes géométriques, pas la chromatique utilisée, l’homme a ramené dans sa vie le soleil, les étoiles, les fleurs, le ciel, la terre – ce ne sont que quelques éléments à retrouver sur la blouse traditionnelle. Par ailleurs, « ia » est aussi un symbole social. Elle marquait les différences d’âge et de statut social. La chemise portée tous les jours était bien différente de celle portée en jour de fête. Elle remplissait donc des fonctions très importantes qui témoignaient de l’identité de celui qui la portait. »

    Brodée de riches ornements ou monochrome, voire austère, cet objet vestimentaire si ancien se réinvente génération après génération. Les amateurs d’art traditionnel tentent de raviver le goût pour les costumes traditionnels authentiques. Sur les réseaux sociaux, il y a plein de communautés qui partagent des informations sur la blouse roumaine – accessoires, entretien, prix etc… L’intérêt en est croissant. Si bien, que de nos jours, la blouse roumaine « ia » complète avec beaucoup de succès des tenues modernes… Enfin on ne saurait oublier le fait que cette blouse si spéciale a déjà franchi les frontières de la Roumanie. On la retrouve dans les collections de mode du monde entier, qui incluent aussi d’autres éléments de l’art traditionnel roumain. Par exemple, la collection inspirée de l’univers traditionnel roumain du designer Philippe Guilet a fasciné les spécialistes de la mode française. Et puis, la célèbre chanteuse britannique Adèle compte parmi les ambassadeurs de la blouse roumaine «ia». (Trad. Valentina Beleavski)

  • Accents traditionnels dans les vetêments contemporains

    Accents traditionnels dans les vetêments contemporains

    Mettre des accents paysans et même porter des pièces vestimentaires traditionnelles signifie que le succès est garanti sur Instagram et Facebook. Et c’est aussi sur les réseaux de partage que l’on peut trouver des groupes de personnes passionnés par les pièces vestimentaires traditionnelles, dont on peut apprendre toute sorte d’astuces sur la manière de porter, d’entretenir, de laver de tels objets de valeur. Explication avec l’artiste Lila Passima, responsable de la section d’éducation muséale du Musée national du paysan roumain : « Une des premières visites sur le terrain a eu lieu en 1997, lorsque j’ai découvert un endroit susceptible d’accueillir une exposition consacrée à la blouse roumaine et à la relation entre le peintre roumain Theodor Pallady et Henri Matisse. J’ai également découvert un couturier qui travaillait pour Jean-Paul Gaultier et qui avait copié quelques éléments figurant sur la blouse roumaine pour les mettre sur des robes de soirée. Ce sont autant d’informations qui nous parviennent difficilement, mais qui nous parviennent par le biais des communautés en ligne, par les groupes tels « Semne cusute » et « Ia aidome ». Ces petites associations et ONGs récupèrent d’une manière ou d’une autre la source traditionnelle des vêtements. Nous sommes donc heureux de posséder une collection merveilleuse. Nous comptons parmi les musées les plus importants, ayant 90 mille objets d’art paysan, qui ont trouvé leur place dans nos collections à commencer par celle d’Alexandru Tzigara Samurcaş, le premier directeur du musée. La collection de vêtements paysans comporte plus de 20 mille pièces : blouses, chemises, vestes. »

    La blouse roumaine est un des éléments de la culture traditionnelle les plus spectaculaires. Il n’y a qu’un pas pour que la blouse soit incluse dans le patrimoine mondial de l’UNESCO. Elle n’est plus un simple objet vestimentaire, mais une extension symbolique du corps humain, qui semblait jadis relier les plans terrestre et céleste. Portée quotidiennement dans les communautés traditionnelles, mais aussi dans des moments importants qui marquent des rites de passage, lors des fêtes de baptême, de mariage ou bien à l’occasion de funérailles, la blouse a été et sera toujours un élément identitaire incontestable. Lila Passima revient au micro de RRI : « Toute une série d’éléments décorent la partie inférieure du vêtement traditionnel roumain. Il s’agit des tabliers, qui complètent les foulards traditionnels brodés. Un tel costume de la région d’Argeş (sud) est désormais plus connu par la présence aristocrate de la broderie, par l’ingéniosité et par la complexité extraordinaire de la composition qui l’orne. Et cela est valable notamment pour le tablier décoré de compositions végétales. Y sont présentes transfigurées et synthétisées des fleurs des plus diverses, réalisées avec des fils métalliques et des paillettes. »

    Les blouses roumaines sont désormais des pièces de résistance sur les podiums du monde et les grands créateurs de mode incluent des éléments traditionnels authentiques dans les collections qu’ils présentent.

  • L’école des anciens

    L’école des anciens

    Mariana Mereu a grandi dans le village de Geoagiu de Sus, dans le département d’Alba (centre), au sein d’une communauté attachée aux traditions, dans laquelle la couture, le tissage, les danses et les chants traditionnels avaient une place centrale. Aujourd’hui elle continue de promouvoir ces traditions. Pour ce faire, elle a participé à des foires du tourisme, des expositions et conférences thématiques et a fait l’acquisition d’une importante collection ethnographique. Mariana Mereu a aussi organisé « l’Ecole des anciens » (Şcoala bunicilor), où ceux qui le désirent peuvent apprendre l’art de tisser, de coudre ou de cultiver et travailler le chanvre afin de fabriquer des objets artisanaux.


    Mariana Mereu a fait de sa maison une école, « l’Ecole des anciens », un lieu de transmission des traditions :



    « J’ai toujours gardé et pris grand soin de mes costumes traditionnels, je n’ai jamais rien jeté parmi les vieux objets de la maison. Le métier à tisser à toujours fait partie des meubles et ma mère et ma grand-mère l’utilisaient. J’ai pris goût au tissage, à la couture et au filage de la laine. J’adore ça, si je pouvais je ne ferais que ça. J’aimerais que tout le monde puisse apprendre, les enfants, les gens de tout âge et de tout horizon. Même ici, au village, j’ai organisé des veillées et des ateliers. »



    Mariana Mereu constate, à regret, que ce sont surtout les étrangers qui s’intéressent à ces traditions.



    « L’année dernière nous avons accueilli une famille de Français à qui nous avons appris à coudre et à tisser, et qui s’est rendue dans la région du Maramureş (dans le nord de la Roumanie) pour apprendre à faucher l’herbe. Ils ont payé afin d’apprendre tout ça. Voilà où nous en sommes aujourd’hui ! Très peu de jeunes savent encore faucher de nos jours, car tout est automatisé. Ils peuvent le faire s’ils sont payés, car ils ont besoin de gagner leur vie comme tout le monde. »



    Mariana Mereu nous a raconté avec passion comment elle cultive le chanvre, le file et le tisse, et son envie de partager ces traditions ancestrales avec les autres. Pour le reste, elle fabrique des serviettes et costumes traditionnels en fibre de chanvre.



    « Cela fait maintenant sept ans que je cultive le chanvre. J’ai commencé sur le métier à tisser chez une dame qui n’est plus là aujourd’hui, et qui avait du chanvre dans son grenier. Ce n’est pas une mince affaire. Il faut obtenir des autorisations, c’est très difficile. Et quand on croit que tout est réglé, un nouveau problème se présente. La préparation du chanvre aussi est un sacré travail. Il faut le faire sécher, puis faire de petits paquets que l’on met de nouveau à sécher, avant le rouissage. On recouvre le tout de pierres afin de les maintenir sous l’eau, et après une semaine, lorsque la fibre commence à se détacher de la tige, alors c’est qu’il est prêt. On recueille la fibre, on la nettoie et on la met de nouveau à sécher. Lorsqu’elle commence à joliment blanchir, on peut la tiller, la peigner, la filer et la travailler. C’est un processus long et fastidieux, mais cela vaut la peine. On fait quelque chose de ses propres mains, à partir d’une plante, faire une blouse roumaine, c’est magique ! Honnêtement, je ne fais pas ça pour l’argent. Personne ne semble apprécier ce travail à sa juste valeur. Cela m’affecte, et si je ne reçois pas le juste prix, je renonce et je me contente de faire des cadeaux. »



    Mariana Mereu regrette que le travail effectué par les femmes et les jeunes filles désireuses de partager ces traditions ne soit pas reconnu à sa juste valeur.



    « Par exemple, lorsque l’on demande 50 lei (10 euros) pour une paire de bas de laine ou en fibre de chanvre, les clients trouvent ça trop cher. Mais une paire de bas ne se fabrique pas en une journée ! L’été, les bas de laine empêchent la transpiration, car la laine est vide à l’intérieur, comme les macaronis, idem pour le chanvre. Cela tient chaud en hiver, et permet de rafraîchir en été. »



    Puisqu’elle travaille le chanvre, Mariana Mereu a décidé de créer une fête en son honneur. C’est ainsi qu’elle a célébré l’été dernier la 4ème édition de la Journée du chanvre, à laquelle ont aussi pu participer les touristes. Les plus curieux ont pu découvrir l’ensemble du procédé, de la plantation à la récolte de la fibre utilisée dans la fabrication de vêtements, de tissus et de costumes traditionnels, à l’époque où chaque foyer cultivait et travaillait son propre chanvre.


    Notre interlocutrice espère voir ces traditions retrouver du soutien.



    « Je souhaiterais vraiment que les responsables politiques décident de rémunérer les artisans qui effectuent ce travail, ainsi que ceux qui souhaitent l’apprendre. J’ai cru comprendre que c’était le cas dans d’autres pays. C’est une bonne motivation pour ceux qui travaillent, cela les encourage à continuer. Ils n’ont pas à avoir honte d’être paysans, ni d’être roumains. Ils ne doivent pas oublier leur langue, leur tenue vestimentaire, car on dit que la culture d’un peuple doit se porter tel un vêtement de fête ! De quel vêtement de fête parle-t-on ici ? Du costume traditionnel ! J’encourage tout le monde à essayer, au moins une fois, de tenir une quenouille entre les doigts, à voir à quoi ressemble un mouton. Si l’on ne sait pas faire tout ce travail, on n’a aucun moyen d’en apprécier le résultat. »



    Mariana Mereu et les membres de son association sont convaincus du potentiel touristique de la région et du talent de ses artisans. C’est pourquoi ils souhaitent que Geoagiu de Sus soit la plus visible possible sur la carte culturelle et touristique du département.


    (Trad : Charlotte Fromenteaud)

  • Le costume folklorique à l’honneur

    Le costume folklorique à l’honneur

    Nous franchissons aujourd’hui le seuil du Musée ethnographique du couvent de Nămăieşti, dans le village du même nom, du département d’Arges (centre-sud). C’est un endroit unique, parce qu’il recèle des habits traditionnels roumains cousus main. Exposés sur des mannequins dont chacun représente un membre de la communauté villageoise de chez nous, les costumes folkloriques cachent derrière des centaines d’heures de travail. C’est un univers magique que nous découvrons dans ce qui suite, avec à nos côtés, sœur Lucia Nedelea, prieure du couvent de Nămăieşti. Elle remémore les débuts de ce musée : « J‘ai voulu créer un petit musée dans l’enceinte du couvent, sans avoir une idée très claire de quoi y exposer. Alors, un jour, j’ai rendu visite à ma mère et, tout en sachant que dans notre famille la coutume voulait que l’on continue à s’habiller en costume traditionnel, je lui ai raconté mon idée et elle a accepté de me faire don de tous les costumes qu’elle avait à la maison, sauf un seul : celui dont elle voulait qu’on l’habille le jour de son enterrement. J’ai voulu montrer à ma mère la valeur que le costume populaire a pour moi. C’est la tradition, je lui ai dit, c’est la pièce d’identité du peuple roumain, il faut le promouvoir, l’admirer et le faire perdurer. Mais avant tout, je lui ai dit, ce costume a pour moi, une valeur artistique, sentimentale et même spirituelle. Pour moi c’est une icône. Je lui ai dit bien d’autres choses, si bien que ma mère a fini par accepter de me donner ces costumes, avant de persuader d’autres vieilles femmes du village de me faire don de leurs costumes aussi. »


    Les jeunes mariés, les sœurs, les parents, les grands-parents, les parrains, le prêtre – tous vêtus de leurs habits de fête sont réunis dans la petite pièce du musée pour témoigner du rituel du mariage. La prieure Lucia Nedelea raconte : « Le musée renferme des costumes traditionnels vieux de 130 à 160 ans. Mais il y a aussi des voiles vieux de 200 ans. Certains ont été brodés par des nonnes. Nous avons eu de grandes artistes parmi les nonnes dont certaines se sont fait connaître au-delà des frontières. Elles ont même brodé l’épitaphe de notre église, au fil d’or et d’argent, tel qu’il a été commandé par la reine Marie. Sa majesté l’a commandé, l’a acheté et puis elle en a fait don au monastère pour encourager les nonnes à faire d’autres chefs-d’œuvre pareils. »

    Puis, Lucia Nedelea a découvert la « fota » de sa mère, sorte de jupe en laine épaisse, brodée aux motifs traditionnels, que les femmes mettent par-dessus un chemisier très long, en lin ou chanvre. C’est comme cela que l’idée lui est venue d’imaginer une deuxième scène de mariage, l’occasion d’exposer des costumes tout aussi impressionnants. Avant d’intégrer la collection du musée, toutes les pièces vestimentaires ont été bien nettoyées pour retrouver leur beauté et leur fraîcheur d’antan. Lucia Nedelea poursuit. « On est intervenu à 5 ou 6 reprises sur chaque habit : on a utilisé de l’eau de pluie et du savon fait maison pour bien le laver. On a répété la procédure jusqu’à ce qu’il soit devenu impeccable ; comme vous le voyez maintenant.»

    Et c’est toujours grâce à sa mère, que soeur Lucia Nedelea, prieure du couvent de Nămăieşti, a commencé à mettre sur papier l’histoire des cérémonies de mariage telles qu’elles sont illustrées à l’aide des mannequins : « Une fois créée la première scène de noces à l’aide des mannequins costumés, ma mère s’est souvenue qu’enfant, elle avait l’habitude d’écrire des vers et elle m’a incitée à en faire pareil, pour consigner l’histoire du musée. C’est ainsi que j’ai commencé à écrire : d’abord pour la première exposition, puis pour la seconde, puis pour l’ensemble du musée et ainsi de suite. J’ai fini par écrire un livre en vers sur la vie des saints et, si le bon Dieu le veut, je commencerai bientôt à écrire un second volume. »

    Et puisque à Nămăieşti, le visiteur a la chance d’admirer aussi la blouse roumaine primée lors de l’Exposition mondiale de Paris, de 1889, sœur Lucia Nedelea a décidé de mettre en place au sein du même musée un endroit spécialement consacré aux pièces rares. « Voici la blouse roumaine médaillée à l’époque. Et là, juste à côté, j’ai imaginé un coin consacré à mes prédécesseurs. Là, vous avez la prieure qui m’a accueillie moi, il y a 46 ans. Comme vous voyez, elle est habillée d’un manteau en mohair, travaillé sur place et qui a plus de cent ans. Là, on la sœur Mina Hociota, une personnalité historique, hors du commun. Charismatique, forte, intelligente et altruiste, elle s’est retrouvée en première ligne pendant la Grande Guerre, quand elle cherchait les blessés dans les tranchées pour les soigner ou les aider. Elle avait de vastes connaissances médicales et même les docteurs venaient la voir pour lui demander conseil. Pour tous ses actes de bravoure, elle s’est vu sacrer chevalier de la Croix Commémorative de la Guerre, une distinction mise en place par le roi Ferdinand I. Elle a été sous-lieutenant et même commandant pour un bref laps de temps. Pour tout cela, elle s’est vu remettre plusieurs médailles dont la plus importante reste l’Etoile de la Roumanie, l’ordre national le plus ancien offert dont seules trois femmes ont été décorées. »

    Le Musée recèle aussi des costumes folkloriques de tous les jours regroupés en fonction de l’âge des personnes qui les portent et de leur statut. Par exemple, les jeunes filles sont coiffées de fichus colorées, les femmes mariées de fichus noires, ornées de fleurs en couleur et chaque costume est accompagné d’une petite description, en vers, que Lucia Nedelea récite volontairement, à chaque fois qu’un visiteur souhaite la connaître.

  • 24.06.2021

    24.06.2021




    UE -
    Les chefs européens d’Etat et de gouvernement se réunissent, aujourd’hui et
    demain, à Bruxelles, pour le Conseil européen d’été. La Roumanie sera représentée
    par le président Klaus Iohannis. A l’ordre du jour de la réunion : la
    gestion de la crise de la Covid-19 au niveau de l’Union, la relance économique,
    les migrations, tout comme les relations entre l’Union européenne et la Turquie
    et, respectivement, la Fédération russe. Le président roumain participera
    également au sommet de la zone euro qui aura lieu demain, 25 juin, où les
    dirigeants européens discuteront des défis économiques pour la zone euro au
    lendemain de la crise sanitaire. Ils feront aussi le point sur l’union bancaire
    et l’union des marchés des capitaux au niveau européen. Selon un communiqué de
    l’administration présidentielle, Klaus Iohannis va décorer aujourd’hui Donald
    Tusk, le président du Parlement européen, au siège de la Représentation
    permanente de la Roumanie auprès de l’Union européenne à Bruxelles.




    Diplomatie
    – Le
    ministre roumain des Affaires étrangères Bogdan Aurescu démarre aujourd’hui une
    tournée régionale de trois jours au Caucase Sud, accompagné par les chefs des
    diplomaties d’Autriche, Alexander Schallenberg, et de Lituanie, Gabrielius
    Landsbergis. L’action vise à renforcer le profil géopolitique de l’UE dans son
    voisinage et d’accroitre son implication dans la résolution des conflits
    prolongés de la région. Le déplacement comprend des visites en Azerbaïdjan, en
    Arménie et en Géorgie. Les trois ministres auront des rencontres à Bakou,
    Erevan et Tbilissi, avec des réceptions au sommet et des consultations élargies
    avec leurs homologues des pays visités. Cette visite donnera un signal fort en
    matière d’ouverture et d’intérêt de l’Union européenne à soutenir une
    coopération élargie entre les pays du Caucase Sud, y compris par
    l’intermédiaire du Partenariat oriental. Le ministère des Affaires étrangères
    de Bucarest souligne que le Caucase Sud est une zone d’intérêt géopolitique
    prioritaire pour la Roumanie, et que la résolution des conflits prolongés de la
    région de la mer Noire constitue un objectif stratégique pour le pays.

    Coronavirus -
    Une nouvelle tranche de 60 000 doses de vaccin anti-Covid-19
    Johnson&Johnson, qui ne nécessite pas de rappel, est arrivé en Roumanie. Le
    nombre des contaminations est toujours bas et les hôpitaux sont en train de
    préparer leur réouverture pour traiter les malades non-Covid. 68 nouveaux cas
    de contamination ont été rapportés ce jeudi, sur 28 000 tests effectués au
    niveau national. 145 décès ont également été rapportés, mais seulement 7 datent
    des dernières 24 heures, les autres 138 étant des décès survenus l’année
    dernière ou début 2021 et qui n’ont pas été rapportés à temps. Depuis le début
    de la pandémie, 32 771 personnes sont décédées des suites de l’infection avec
    le nouveau coronavirus.

    Média -
    Les bureaux réunis du Sénat et de la Chambre des députés de Bucarest ont nommé
    ce matin Ramona Săseanu et Liviu Popescu en tant que directeurs généraux par
    intérim de la Télévision et de la Radio publiques pour une période de 60 jours.
    Les deux avaient été nommé à ces mêmes fonctions le 11 mai, par le Parlement,
    après que les deux chambres réunies avaient rejeté les rapports d’activité pour
    2017, 2018 et 2019 des deux institutions. Le 17 juin, la Cour constitutionnelle
    de la Roumanie avait déclaré recevable la saisine formulée par le Parti
    social-démocrate (d’opposition) et a jugé inconstitutionnelles les décisions du
    Parlement concernant la désignation des directeurs généraux par intérim des
    deux institutions médias. Le président de la Chambre des députés, Ludovic
    Orban, a précisé que la procédure d’aujourd’hui fait suite à la décision de la Cour
    constitutionnelle et que son but est d’assurer la gestion courante de la Radio
    et de la Télévision publiques.




    Education -
    Les élèves roumains en dernière année de collège ont eu ce matin l’épreuve de
    mathématique de l’Evaluation nationale, l’équivalent du Brevet français en
    Roumanie. Mardi, ils ont eu l’examen de langue et littérature roumaine. Environ
    94% des quelques 130 000 élèves inscrits sur les listes se sont présentés à
    cette première épreuve, un pourcentage plus élevé que celui l’année dernière. Demain,
    les élèves appartenant aux minorités nationales vont plancher sur l’épreuve de
    langue et littérature de leur langue maternelle respective.


    Blouse
    roumaine
    – Chaque année, le 24 juin marque la Journée universelle
    de la blouse roumaine – la « ie » – pièce emblématique du costume traditionnel
    et symbole international de la culture roumaine. Cette année, la ie est fêtée
    dans plus de 50 pays, par les missions diplomatiques roumaines, par les musées
    ou autres institutions culturelles, ou tout simplement par les communautés
    roumaines. C’est une communauté en ligne, « La Blouse Roumaine », qui a lancé
    cette journée de la blouse en 2013. Cette année, ils ont choisi pour thème la
    nature et l’artisanat, pour faire réfléchir à la relation que cette pièce
    d’habillement entretien avec la nature, en termes d’inspiration, de motifs, de
    matière première ou, encore, de rituels.






    Météo
    – Vigilance
    rouge canicule aujourd’hui et demain dans sept départements de l’ouest et le
    nord-ouest de la Roumanie, où sont attendus des pics de chaleur à 41 °C. Dans
    le reste du pays, les maximales iront de 33 à 37°C et des taux élevés
    d’humidité, ce qui rendra les températures particulièrement difficiles à
    supporter. Des orages et des pluies torrentielles sont attendues sur la moitié
    est du pays, notamment dans l’après-midi et en soirée. A Bucarest, il faisait
    30° à midi, avec une température maximale attendue de 34°.

  • Giornata universale della camicia tradizionale romena, celebrazioni a Roma

    Giornata universale della camicia tradizionale romena, celebrazioni a Roma

    Indossata tutti i giorni nelle comunità tradizionali, ma anche nei momenti importanti della vita, come il battesimo o il matrimonio, la camicia tradizionale romena – chiamata ie – rappresenta un elemento identitario incontestabile, famosa ormai nell’intero mondo.



    Il 24 giugno 2013, in occasione della Festa della Natività di San Giovanni Battista e di quella che ricorda gli antichi rituali delle fate chiamate Sanziene, la comunità virtuale La Blouse Roumaine istituiva e celebrava la prima Giornata universale della ie. Lanciata dalla connazionale Andreea Tănăsescu, la comunità è stata intitolata al famoso omonimo quadro del pittore francese Henri Matisse che ha reso celebre la nostra camicia tradizionale.



    I grandi stilisti del mondo la includono ormai nelle loro collezioni haute couture. Indossate sia dagli uomini che dalle donne, queste camicie sono fatte da materiali ottenuti da fibre vegetali. Ovviamente, prende diverse forme a seconda delle numerose e svariate zone etnografiche della Romania e i modelli sono cuciti sempre a mano. Riveste anche un valore sociale: nelle comunità tradizionali, la camicia di tutti giorni era diversa da quella indossata per le festività.



    All’Accademia di Romania in Roma, che ha celebrato la camicia tradizionale romena sin dalla sua prima Giornata universale, la festa torna quest’anno in presenza, spiega a Radio Romania Internazionale, la vicedirettrice Oana Boșca-Mălin. Una festa celebrata sempre con grande gioia sia dalla comunità romena che dal pubblico italiano, aggiunge la nostra ospite. Dal 24 al 26 giugno, l’Accademia di Romania in Roma, insieme al Consiglio regionale Neamț e al Centro per la Cultura e le Arti Carmen Saeculare – Neamț, in collaborazione con l’Ambasciata di Romania in Italia, invitano il pubblico alla Giornata Universale della IE, con una mostra d’arte popolare e abiti tradizionali, tra cui spicca, naturalmente, la camicia femminile, dice ancora la prof.ssa Oana Boșca-Mălin.



    In ugual misura, il pubblico potrà ammirare altri vestiti tradizionali, oggetti, fotografie e filmati che presentano le tradizioni popolari della regione, accanto a Ionela Lungu, artigiana di Humulești, il villaggio natale del grande scrittore romeno Ion Creangă. Tutto condito dalla presenza dell’ensemble focloristico Floricica de la munte che, nell’attuale contesto sanitario, girerà per la gallerie e per il giardino dell’Accademia di Romania, presentando i vestiti al pubblico, ha detto ancora la nostra ospite. (foto: Accademia di Romania in Roma)



  • La Blouse roumaine au Palais royal

    La Blouse roumaine au Palais royal


    Le Palais royal de Bucarest, situé au cœur de la ville et qui accueille le Musée national dart de Roumanie, rouvrait ses portes à la mi-mai, mais pas tous les espaces pouvaient être visités à ce moment-là. Paula Varga, responsable de communication au Musée, nous a fourni des détails sur la réouverture des espaces muséaux après le confinement : « A présent, tous les espaces gérés par le Musée national dart de Roumanie sont ouverts et ils peuvent, donc, être visités, en respectant évidemment les normes de sécurité sanitaire en vigueur. Quand je dis espaces muséaux, je me réfère, en dehors de la Galerie nationale et de la Galerie dart européen, qui se trouvent dans le Palais royal, aux Musées Zambaccian et Theodor Pallady et au Musée des Collections dart. En plus, à compter du 24 juin, quand on a célébré la Journée internationale de la Blouse roumaine, nous avons également rouvert les espaces historiques. Ainsi peut-on visiter la Salle du trône, la Salle à manger royale et lEscalier des voïvodes. La réouverture a été marquée par une séance photo spéciale. Quatre comédiennes du Théâtre Nottara, Mihaela Subțirică, Ioana Calotă, Daniela Minoiu et Crenguța Hariton, ont mis des costumes traditionnels roumains pour illustrer le lien entre ces espaces historiques et la Blouse roumaine. Cet événement fait partie dune collaboration en cours avec le Théâtre Nottara où des comédiens interprètent des scènes inspirées douvrages exposés ici, dans le musée. Sur le site Internet du théâtre, vous trouverez neuf telles réinterprétations renvoyant aux ouvrages de Grigorescu, Tonitza, Ciucurencu, Rubens ou Rodin. Cette campagne, qui continuera jusquà la fin août, nous réserve beaucoup dautres surprises. »



    Le costume traditionnel roumain nous fait penser aux contrées riches en traditions et coutumes, au grand compositeur George Enescu et à la « Rhapsodie roumaine », à Ciprian Porumbescu ou à Gheorghe Zamfir et à sa flûte de Pan magique, aux tableaux romantiques de Nicolae Grigorescu ou dIon Andreescu. Le costume traditionnel, notamment la blouse roumaine, a aussi une étroite liaison avec la Maison royale de Roumanie, précise notre interlocutrice, Paula Varga: « Tant la reine Elisabeth que la reine Marie ont aimé le costume traditionnel roumain quelles ont souvent adopté dans leur tenues, y compris lors de rencontres de haut niveau. Les photos avec la reine Marie habillée en costume traditionnel sont célèbres. Dailleurs, dans la pièce située près de la Salle du trône, on peut admirer nombre de portraits royaux, dont deux représentent les reines vêtues de costumes traditionnels roumains. En plus, des personnages portant ces costumes sont à retrouver dans les décorations du palais. La bonne nouvelle, pour tous ceux qui souhaitent visiter la Salle à manger royale, la Salle du trône ou lEscalier des voïvodes, cest que les horaires de visite ont été élargis. Jusquici, on ouvrait seulement pour « le mardi des Espaces historiques ». Désormais, ces espaces-là sont ouverts au public du mercredi au dimanche, pendant les horaires douvertures du musée. » (Trad. Mariana Tudose)




  • 24.06.2020 (mise à jour)

    24.06.2020 (mise à jour)


    Coronavirus – La Roumanie approche les 25.000 personnes testées
    positives au nouveau coronavirus. Le département de Suceava (nord-est) et la
    capitale, Bucarest, enregistrent toujours les nombres les plus importants de
    contaminations. Les autorités roumaines ont décidé que les patients
    asymptomatiques et ceux qui présentait une forme légère de la maladie seraient
    hospitalisés, comme jusqu’à présent, mais pourraient quitter l’hôpital au bout d’une
    dizaine de jours. La condition : ils ne doivent pas avoir de la fièvre et,
    en cas de symptômes légers, ceux-ci doivent s’améliorent pendant les trois
    jours qui précédent la sortie d’hôpital.




    Politique – Les députés de Bucarest ont adopté mercredi la motion déposée par le Parti social-démocrate (en
    opposition) contre le ministre libéral de la Santé Nelu Tătaru. Les auteurs de
    la motion lui reprochent la mauvaise gestion de la crise sanitaire et le nombre
    des décès à cause de la Covid-19 pour un million d’habitants, qui place la
    Roumanie sur la première place en Europe centrale et orientale et sur la troisième
    place en Europe. Ils affirment aussi que le ministère dirigé par Nelu Tătaru
    bloque l’accès des malades chroniques au traitement médical. En ce qui le
    concerne, le ministre accuse la politisation de la crise sanitaire et affirme
    que l’opposition politique aurait dû s’impliquer de façon constructive dans la
    recherche de solutions. Le Parlement roumain,
    dominé par la gauche, a déjà adopté d’autres motions simples contre quatre ministres
    du cabinet libéral, la ministre de l’Education nationale, les ministres de l’Intérieur,
    des Finances et de l’Agriculture. Ce type de motion, un vote de non-confiance
    du Parlement contre un ministre, n’entraîne pas automatiquement la démission du
    ministre concerné.




    Diplomatie – Le Congrès des États-Unis a marqué, par deux résolutions
    communes, les 140 ans de relations diplomatiques entre la Roumanie et les
    Etats-Unis d’Amérique. La résolution du Sénat américain fait mention du partenariat
    à long terme, basé sur l’engagement commun des deux pays pour les mêmes valeurs
    et sur l’intérêt pour la stabilité et le progrès démocratique. « La
    Roumanie accueille le siège de la Division multinationale du Sud-est et le bouclier anti-missile
    Aegis Ashore, un élément clé du système de défense anti-missile américain en
    Europe », estime le Sénat de Washington, qui souligne également le rôle
    important de la Roumanie pour le maintien de la sécurité dans la région de la
    mer Noire. Quant à la Chambre des représentants, elle met à l’honneur la
    mission de l’équipe médicale roumaine qui a soutenu l’effort de lutte contre l’épidémie
    de Covid-19 dans l’Etat d’Alabama. La Chambre des représentants soutient la
    consolidation continuelle des relations entre la Roumanie et les Etats-Unis,
    dans un but d’unité et de solidarité transatlantique, précise un communiqué de
    l’Ambassade américaine en Roumanie, cité par Agerpress.




    Corruption – Le directeur général d’Unifarm, la compagnie d’Etat roumaine qui
    gère l’achat de fournitures médicales pour les hôpitaux de Roumanie, Adrian
    Ionel, a été placé sous contrôle judiciaire par les procureurs anti-corruption.
    Il est accusé d’avoir demandé des pots-de-vin pour attribuer un contrat
    d’achats de masques chirurgicaux et de combinaisons de protection. Les
    procureurs de la Direction nationale anti-corruption auraient aussi découvert
    le fait qu’il occupait ce poste illégalement depuis 2016. Le directeur général
    d’Unifarm se dit innocent.


    BAC – Troisième épreuve du Baccalauréat mercredi matin,
    mathématiques ou histoire, selon la spécialité principale. Les lycéens
    passeront jeudi la dernière épreuve de ce BAC tout à fait particulier. A cause
    de la suspension des cours depuis le début de l’épidémie de coronavirus, les
    sujets de cette année ne comprennent pas la matière étudiée dans le deuxième
    semestre de la terminale. Les épreuves se déroulent aussi selon des règles strictes.
    On prend la température des jeunes à leur arrivée dans les centres d’examen et
    du matériel spécial est prévu dans les établissements : tapis
    désinfectants, masques de protection et produits biocides pour désinfecter les
    sols et les surfaces. Les premiers résultats du baccalauréat seront publiés le
    30 juin et les résultats finaux, le 5 juillet.




    Blouse roumaine -
    Chaque année, le 24 juin est la Journée universelle de la blouse roumaine -
    « ie », pièce emblématique du costume traditionnel et symbole
    international de la culture roumaine. Cette date a été choisie en janvier 2013
    par la communauté en ligne « La Blouse Roumaine ». A Bucarest et dans
    les régions de Roumanie, des expositions et des foires traditionnels mettent en
    lumière « ia ». Des événements en ligne sont organisés cette année
    par les Instituts culturels roumains de différents pays.

    Radio – Les émetteurs OC de Galbeni (est de la Roumanie) subiront des travaux d’entretien le jeudi 25 juin 2020, de 9 heures à 17 heures, heure locale (06.00-14.00 TU).

    En sont concernées les émissions de RRI en langue française à destination de l’Europe occidentale, les émissions en anglais pour l’Afrique, celles en arabe pour le Maghreb et en roumain pour l’Europe occidentale. Ces émissions pourront être suivies via les émetteurs OC de Ţigăneşti, sur notre site Internet rri.ro ainsi que sur l’application mobile Radio Roumanie Internationale téléchargeable sur Google Play ou App Store, mais aussi via le satellite Eutelsat 16A.






    Météo – La météo reste instable en Roumanie, mais chaude, dans
    la plupart des régions, avec des maximales qui iront de 24° à 30°C dans les 24 prochaines heures.
    Ces derniers jours, les inondations ont touché durement des dizaines de
    communes du pays, provoquant d’importants dégâts. Trois personnes ont perdu la
    vie et des centaines d’autres ont été évacuées. Une rivière du nord-est de la
    Roumanie, Prut, dans le département de Botoşani, est placée sous vigilance rouge
    aux crues. Les eaux ont déjà dépassé d’un mètre le niveau critique de crue et
    continuent de monter.


    Le président Klaus Iohannis a déclaré mercredi qu’il fera
    des démarches pour que des projets européens qui luttent contre le changement
    climatique soient implémentés en Roumanie. Le but serait de combattre les
    phénomènes météorologiques extrêmes, comme les inondations de ces dernières
    semaines. D’après le chef de l’Etat, les digues s’avèrent insuffisantes, la
    solution étant la sauvegarde des forêts et le reboisement. Selon les
    spécialistes, ce juin 2020 est le plus pluvieux mois de juin depuis 60 ans en
    Roumanie.

  • Ruxandra Sartori, amoureuse de la blouse roumaine

    Ruxandra Sartori, amoureuse de la blouse roumaine

    Loin des yeux, près
    du cœur. C’est de cette manière qu’on pourrait décrire les sentiments que
    nombre de ressortissants roumains ressentent pour leur pays natal. C’est aussi
    le cas de Ruxandra Sartori, fonctionnaire européenne vivant à Luxembourg,
    mariée à un Français et qui malgré la distance qui la sépare de la Roumanie,
    continue à nourrir son âme roumaine de manière soutenue. Dernièrement, elle a
    décidé de célébrer la Journée de la blouse roumaine, en apprenant à broder une
    telle blouse à la main auprès de l’association Semne cusute, des Signes cousus.


    Une interview d’Ioana Stăncescu.



  • Le flash 24.06.2019

    Le flash 24.06.2019

    Présidence tournante – Après le moment de l’adhésion à l’UE, il y a 12 ans, le mandat de la Roumanie à la présidence tournante de l’UE représente une confirmation de notre attachement face au projet européen, a déclaré lundi la première ministre roumaine Viorica Dancila. Elle s’exprimait en ouverture de la Conférence des organes spécialisés dans les affaires communautaires (COSAC). Selon la Mme Dancila, la présidence roumaine a géré entre autres des dossiers dont l’objectif était d’informer correctement les consommateurs sur la qualité des aliments et de sanctionner les violations des normes, ou bien des dossiers visant à établir un équilibre entre la vie professionnelle et privée, d’assurer et de promouvoir l’égalité des chances et des sexes sur le marché du travail. La Roumanie continuera à agir pour remplir l’objectif de consolidation de l’UE, pour renforcer les politiques européennes et pour promouvoir la solidarité et l’unité au sein de l’Union en tant qu’éléments d’une importance cruciale, a encore souligné la première ministre roumaine.

    Vote – Une commission spéciale du Parlement roumain se réunit ce lundi pour débattre de la modification de la législation électorale. Ce sera l’occasion pour les représentants de l’Autorité électorale permanente, du ministère des AE, du ministère de l’Intérieur et du ministère chargé de la relation avec les Roumains de l’étranger de présenter leurs points de vue. La semaine dernière la même commission a décidé d’élaborer, avant le 5 juillet, un projet de loi sur les manières de faciliter le vote à l’étranger, un projet qui devrait être mis en place pour les élections présidentielles prévues à la fin de cette année. Rappelons-le, le chef de l’Etat a demandé que des mesures soient prises d’urgence pour que les Roumains vivant à l’étranger puissent voter dans des conditions adéquates. Cela, parce que lors du récent scrutin européen, des dizaines de milliers de Roumains de la diaspora ont attendu pendant des heures devant les bureaux de vote et nombre d’entre eux n’ont même pas pu exercer leur droit de vote.

    Concours Govora – Fin de séjour en Roumanie pour les gagnants du jeu-concours « Tourisme balnéaire à Govora les Bains » – Hans Verner Lollike et son épouse, Inge-Lise, du Danemark. Accompagnés par le journaliste RRI Razvan Emilescu, les deux auditeurs de RRI ont passé une semaine à l’Hôtel Palace de Govora les Bains et ont visité les principales attractions touristiques de la zone de Vâlcea, dans le sud de la Roumanie. Parmi les endroits visités mentionnons le monastère de Govora, le musée d’art de Ramnicu Vâlcea, la mine de sel d’Ocnele Mari, la Vallée de la rivière Olt avec le célèbre monastère de Cozia, les ateliers de céramique de Horezu et le monastère du même nom, qui un monument historique inclus au patrimoine de l’UNESCU. Les gagnants de notre jeu-concours ont eu également la chance de découvrir la route la plus haute de Roumanie, Transalpina et ils ont visité la ville de Târgu Jiu avec les célèbres sculptures en plein air de Constatin Brancusi. A la fin de leur séjour, les deux auditeurs ont accordé une interview pour RRI, que vous pourrez écouter bientôt dans notre chronique touristique Radio Tour.

    La blouse roumaine – Ce 24 juin c’est la Journée mondiale de la blouse roumaine, ia, un événement célébré chaque année depuis 2013, grâce à une démarche de la communauté en line La blouse roumaine qui a souhaité mettre à l’honneur ce vêtement traditionnel roumain. Son nom provient du tableau d’Henri Matisse, le premier à avoir rendu la blouse roumaine célèbre dans le monde entier. Ce 24 juin, en Roumanie, c’est aussi la fête des Sânziene, un jour qui marque le début de l’été astronomique et qui correspond dans le calendrier orthodoxe avec la Naissance de Saint Jean Baptiste.

    FITS – Quelque 123.000 spectateurs ont participé dimanche à la dernière journée du Festival international de théâtre de Sibiu, un véritable record pour cette manifestation qui en est à sa 26e édition. Au programme des 10 jours du festival – théâtre, danse, musique, cinéma, conférences, lancements de livres, cirque contemporain, expositions et la liste se poursuit. Au total il y a eu quelque 540 événements dans 75 espaces, réunissant 3300 artistes et invités de 73 pays. Le Festival international de théâtre de Sibiu est l’événement du genre le plus grand et le plus complexe de Roumanie, voire d’Europe. Radio Roumanie figure parmi les coproducteurs.

    Football – L’équipe nationale roumaine de football des jeunes espoirs affronte la France, ce lundi, dans le cadre du Groupe C du Championnat européen de football des Moins de 21 ans accueilli par l’Italie et le Saint Marin. Les jeunes footballeurs roumains ont débuté mardi dernier par une victoire catégorique, 4-1, contre la Croatie, suivie par une autre, face aux Britanniques, score 4-2. C’est la deuxième participation de l’équipe roumaine des Moins de 21 ans à un tournoi final, après celui de 1998, organisé à Bucarest.

    Météo – L’avertissement à l’instabilité atmosphérique et à l’inconfort thermique a été prolongé jusqu’à mardi dans la soirée sur l’ensemble du territoire de la Roumanie. On attend des pluies torrentielles, des averses orageuses, des chutes de grêle. Les précipitations peuvent aller jusqu’à 40 l/m² par endroits. Déjà, ces derniers jours, les pluies abondantes ont entraîné la hausse de niveaux de plusieurs rivières qui ont inondé de nombreuses localités. En même temps, les températures sont à la hausse, avec des maxima qui iront aujourd’hui de 25 à 33 degrés. 24 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • June 24, 2018 UPDATE

    June 24, 2018 UPDATE

    Motion — The censure motion tabled by the Romanian rightwing opposition parties will be read out on Monday in Parliament plenum and Wednesday it will be debated and voted on. The initiators of the motion called “Ousting the Dragnea-Dancila government, a national emergency” claim that the current cabinet, through the measures taken, collapsed the economy and the justice system. Over the past days thousands of people protested in Bucharest and other cities of Romania against the Social Democratic government and the Social Democrat leader Liviu Dragnea, asking for his and the government’s resignation. On Friday the Social Democrats announced they would continue to support Dragnea in all the offices he is currently holding although he received a first instance sentence of 3 and a half years in prison for instigation to abuse of office. Dragnea said he would not resign so as to be able to implement his goals, among which the governing program. On Saturday, the Romanian President Klaus Iohannis, announced that he would run for a new term in office as president of Romania in 2019, saying that his decision was motivated by the troubled political environment in Romania. He said he had to clarify his position on the matter given that 80% of the population was discontented with and no longer trusted the political class.



    Luxembourg — The Romanian Foreign Minister Teodor Melescanu will participate on Monday in the meeting of the Foreign Affairs Council to take place in Luxemburg. The foreign ministers of the EU member states will meet in common session with the defense ministers, to assess the stage of development in the field of security and defense. The ministers will also discuss the consolidation of the EU-NATO relationship in the presence of the NATO Secretary General Jens Stoltenberg. Also on Monday Romania and Bulgaria will brief the participants on the stage and perspectives of the regional cooperation initiatives in the Black Sea region with the EU’s support.



    Chisinau — Several thousand people protested on Sunday in Chisinau against a court decision that invalidates the election as mayor of Chisinau of the opposition leader, pro-European Andrei Nastase. The protesters voted on a resolution which criticizes the court’s decision that cancelled the elections, claiming that, in this way, a dictatorship was being instated in the Republic of Moldova. One day before, the police had announced that they had started criminal prosecution in the case of the rally, based on suspicions related to possible violent actions to take place at that rally. The US Department of State, the EU as well as the diplomatic missions accredited to Chisinau conveyed messages in which they expressed concern with the developments in this case.



    Rowing — Romania’s men’s four crew got the 2nd place on Sunday in the men’s four final at the World Rowing Cup hosted by Linz-Ottensheim (Austria). First came the crew of Australia while third came Germany. In the lightweight Women’s Double Sculls-Final, en-titre world champions Romanians Gianina Beleagă and Ionela-Livia Cozmiuc came 3rd after Italy and the Netherlands.



    Romanian Blouse — The Universal Day of the Romanian Blouse is marked each year on June 24. The traditional Romanian blouse is the staple element of the national traditional dress and an international symbol of Romanian culture. On January 21, 2013 the online community “La Blouse Roumaine” proposed June 24 as the day devoted to the Romanian Blouse. In the same year the community “La Blouse Roumaine” organized the first Universal Day of the Romanian Blouse, which has become a global event marked in more than 50 countries. (news translated and updated by Lacramioara Simion)

  • 24.06.2018

    24.06.2018

    Politique — La motion de censure déposée par les partis d’opposition de Roumanie, à savoir le Parti national libéral, l’Union Sauvez la Roumanie et le Parti du mouvement populaire, sera lue lundi devant le plénum du Parlement. Les débats et le vote sont prévus mercredi prochain. Les initiateurs de cette motion, intitulée « La démission du gouvernement Dragnea-Dăncilă, une urgence nationale! », soutiennent que les mesures prises par l’actuel cabinet ont détruit l’économie et la justice. Samedi, plusieurs milliers de personnes ont protesté à Bucarest et dans d’autres grandes villes à travers le pays contre le Parti social-démocrate, principale formation politique de la coalition au pouvoir. Ils ont demandé la démission du leader des sociaux-démocrates, Liviu Dragnea, et du gouvernement. Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a annoncé qu’il se représenterait en 2019 pour un nouveau mandat. Il a motivé sa décision par le fait que la scène politique roumaine traverse une étape assez trouble. Et lui de préciser qu’il devait clarifier ses intentions, vu que 80% de la population est mécontente et qu’elle ne fait plus confiance à la classe politique. De l’avis du chef de l’Etat, le leader social-démocrate Liviu Dragnea devrait se retirer complètement de la vie politique.



    Blouse roumaine — Chaque 24 juin, c’est la Journée internationale de la blouse roumaine, pièce emblématique du costume traditionnel et symbole de la culture roumaine. C’est le 21 janvier 2013 que la communauté en ligne « La blouse roumaine » a proposé que le 24 juin soit dédié à ce vêtement traditionnel roumain. La même année, à l’occasion de la fête préchrétienne des Sânziene, personnages mythologiques dont on croit qu’elles apportent la fertilité et la prospérité, la communauté mentionnée a organisé pour la première fois cette fête, événement célébré aujourd’hui dans une cinquantaine de pays. A Bucarest et à travers le pays, sont organisées des expositions et des foires traditionnelles. En 2018, la blouse roumaine sera à l’honneur à Pékin, Berlin, Budapest, Chisinau, Istanbul, Londres, Madrid, Paris, Rome, Varsovie, Vienne et Washington.



    Chisinau — Une manifestation est prévue ce dimanche à Chisinau, contre la décision des juges d’invalider les élections pour le poste de maire de la capitale de la République de Moldova, remportées par un des leaders de l’opposition, le pro-européen Andrei Năstase. La police a annoncé samedi avoir ouvert une dossier pénal, étant donné les suspicions liées à d’éventuelles actions violentes pendant ce rassemblement. Le Département d’Etat américain, l’UE et plusieurs missions diplomatique accréditées à Chisinau ont transmis des messages exprimant leur préoccupation à l’égard de l’évolution de la situation.



    Météo — Temps assez frisquet en Roumanie, malgré une certaine hausse des températures. Le ciel sera variable, avec quelques nuages. On attend des pluies, accompagnées de phénomènes orageux dans l’ouest, le centre et le nord. Le mercure grimpera jusqu’à 26 degrés. Il faisait 23° à midi dans la capitale, Bucarest.

  • 23.06.2018 (mise à jour)

    23.06.2018 (mise à jour)

    Président – Le chef de l’Etat Roumain, Klaus Iohannis, se portera candidat à sa propre réélection aux présidentielles d’automne 2019, a-t-il annoncé aujourd’hui à Sibiu dans le centre de la Roumanie. Klaus Iohannis, 59 ans a remporte son premier mandat de président, en novembre 2014, lorsqu’il s’est porté candidat de l’Alliance chrétienne libérale, soit de l’opposition de centre-droit. Entre 2000 et 2014, M Iohannis a été maire de la ville de Sibiu. Selon la Constitution, aucune personne ne peut remplir plus de deux mandats présidentiels. Durant la course électorale de 2019, le PNL, d’opposition appuiera Klaus Iohannis, a affirmé le président liberal Ludovic Orban, qui a salué la décision du chef de l’Etat de se porter candidat pour un nouveau mandat de président de la Roumanie.

    ONU – L’Assemblée générale des nations Unies a adopté un projet de résolution proposé par la République de Moldova et une dizaine d’autres pays, dont la Roumanie qui demande le retrait des troupes russes de la région de Transnistrie. Le projet a été adopté avec 64 voix pour 15 contre et 83 abstentions. Parmi ceux qui ont voté contre : la Fédération de Russie, selon laquelle le document ne fait que miner les négociations visant à réglementer le conflit dans cette région de l’est de la république de Moldova. Le premier ministre moldave, Pavel Filip a salue une décision historique adoptée à new York. Le ministère des AE de Bucarest a également salué l’adoption de la résolution soulignant la contribution de la Roumanie à celle-ci. Un millier de militaires russes sont toujours déployés en Transnistrie, région séparatiste de la République de Moldova. Ils assurent la protection des dépôts armement de l’ancienne 14e armée soviétique. 500 militaires russes supplémentaires ont été déployés pour assurer la paix. Par ailleurs, le régime séparatiste de Tiraspol dispose également de quelque 15 mille troupes. La Transnistrie est sortie de facto de sous l’autorité de Chisinau en 1992, suite à un conflit armé.

    Justice – Les représentants de l’Administration présidentielle de Bucarest, du Parlement et du ministère de la Justice ont participé à Venise à la réunion plénière de la Commission européenne pour la démocratie par le Droit, connue aussi sous le nom de Commission de Venise. Un des points figurant à l’ordre du jour de vendredi a visé la modification des lois de la Justice en Roumanie. Le conseiller présidentiel Bogdan Dima a affirmé que le paquet législatif présentait de multiples déficiences et que son contenu pouvait et devait être améliore d’une manière substantielle. Selon un communiqué de la présidence de la République, le chef de l’Etat Klaus Iohannis affirme que l’adoption d’une opinion provisoire de la Commission de Venise au plus vite était extrêmement nécessaire et pouvait jouer un rôle majeur pour l’ensemble du système judiciaire de Roumanie. Egalement présent à Venise, le président de la commission du Parlement de Bucarest en charge de la modification des lois de la Justice, Florin Iordache, qui a déclaré que les recommandations de la Commission de Venise ont été et seront toujours très importantes pour la Roumanie, soulignant que les trois lois de la Justice étaient conformes aux normes de cet organisme. Une délégation de la Commission de Venise vient d’analyser à Bucarest les Lois de la Justice. Leur modification par la coalition gouvernementale PSD – ALDE est vivement critiquée par l’opposition, par les associations des magistrats et par de nombreuses voix de la société civile.

    Blouse roumaine – Chaque 24 juin c’est la Journée universelle de la blouse roumaine. Ce fut le 21 janvier 2013 que la communauté enligne « La blouse roumaine » a proposé la journée du 24 juin comme journée dédiée à cet article vestimentaire. La même année, à l’occasion de la fête préchrétienne des Sânziene, personnages mythologiques qui qui selon la tradition populaire apportaient la fertilité et la fortune, « La blouse roumaine » a organisé pour la première fois cette fête célébrée dans une cinquantaine de pays. A Bucarest et à travers le pays des expositions et des foires traditionnelles sont organisés pour célébrer la blouse roumaine. En 2018 la blouse roumaine sera à l’honneur à Pékin, Berlin, Budapest, Chsinau, Istanbul, Londres, Madrid, Paris, Rome, Varsovie, Vienne et Washington.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Mihaela Buzărnescu, 29e mondiale a perdu ce samedi la demi-finale du tournoi sur gazon de Birmingham au Royaume Uni. Elle s’est inclinée face à Petra Kvitova, 8e WTA, qui rencontrera en finale dimanche la Slovaque, Magdalena Rybarikova, nr. 19 WTA. Rybarikova a remporté le match contre une autre Tchèque : Barbora Strikova.

    Météo – Temps assez frisquet en Roumanie, malgré une certaine hausse des températures par rapport à ce samedi. Le ciel sera variable, avec quelques nuages. Des pluies et d’autres phénomènes orageux sont possibles sur l’ouest, le centre et le nord. Les minimas iront de 4 à 15 degrés durant la nuit pour grimper jusqu’à 26 degrés durant la journée.