Tag: bouclier

  • 28.10.2013

    28.10.2013

    Bouclier – La construction du bouclier anti-missile américain commence officiellement aujourd’hui à Deveselu, dans le sud de la Roumanie. L’Etat roumain devrait réaliser le système de surveillance de la base et l’éclairage, et construire les immeubles où seront hébergés les soldats américains. Les Etats-Unis construiront à Deveselu différentes installations, ainsi que l’infrastructure nécessaire, y compris les routes. En septembre 2011 la Roumanie acceptait d’installer sur son territoire certains éléments du bouclier antimissile américain en Europe. Environ 200 soldats et techniciens américains seront déployés dans la base de Deveselu.



    Syndicats – Les syndicalistes roumains de l’éducation nationale protestent à partir d’aujourd’hui et jusqu’à mercredi devant les sièges du gouvernement et de l’Union sociale-libérale. Parmi leurs demandes : l’allocation d’un budget d’au moins 6% du PIB à l’enseignement à partir de l’année 2014, la modification de la loi de l’éducation et l’adoption d’une nouvelle loi des salaires dans le domaine. Les enseignants demandent également au gouvernement de dépolitiser l’éducation nationale, de réviser les programmes scolaires et le système d’évaluation des élèves.



    Exploitation – Les contestataires du projet de l’exploitation aurifère à base de cyanures de Rosia Montana ont protesté ce dimanche à Bucarest et dans d’autres villes roumaines pour la 9e semaine consécutive. Par ailleurs, les leaders de l’Union Sociale-libérale, la coalition gouvernementale de Bucarest, ont décidé de prolonger pour 30 jours supplémentaires le mandat da la Commission parlementaire spéciale chargée du dossier Rosia Montana. La commission examine un projet de loi élaboré par l’exécutif et censé réglementer l’exploitation de l’or dans la région.



    Corruption – Les procureurs roumains chargés de la lutte contre la corruption ont perquisitionné 160 sièges de sociétés commerciales et immeubles privés à Bucarest et dans 5 autres départements du pays, dans un dossier de corruption et d’évasion fiscale. Le préjudice est estimé à une cinquantaine de millions d’euros. Selon les enquêteurs, parmi les personnes poursuivies figurent un procureur, un sénateur, ainsi que plusieurs employés du ministère roumains des Finances. Les personnes enquêtées figurent dans un dossier d’évasion fiscale avec des produits alimentaires.



    Privatisation – Les députés de Bucarest débattent aujourd’hui de la motion simple déposée par les principaux partis de l’opposition, le Pardi démocrate-libéral de centre droit et le Parti du peuple Dan Diaconescu, populiste, au sujet de la privatisation de la compagnie de fret ferroviaire CFR Marfa. Les initiateurs de la motion demandent au cabinet de Bucarest de démarrer une enquête censée identifier les causes et les responsables de l’échec de cette privatisation. Cet objectif stratégique du gouvernement compte aussi parmi les engagements assumés par la Roumanie, conformément aux accords conclu avec le FMI et l’UE en 2011 et 2013. Le gouvernement et la délégation du FMI à Bucarest ont décidé de ré-analyser toutes les étapes de la procédure de privatisation de CFR Marfa, afin d’identifier les raisons de son échec.



    Danube – Le forum de la stratégie de l’UE pour la région du Danube se déroule aujourd’hui et demain à Bucarest. Parmi les invités figurent le commissaire européen à l’agriculture, le roumain Dacian Ciolos, celui au développement régional Johannes Hahn et le ministre autrichien des Affaires Etrangères Michael Spindelegger. Y participent également les représentants de 14 pays, dont neuf membres de l’UE et 9 pays extra-communautaires. Parmi les sujets de la réunion : le rôle de la stratégie du Danube dans le développement économique et la création d’emplois, le rapport entre le développement économique et l’écologie et la gestion des risques environnementaux. Cette stratégie de l’UE est une initiative roumano-autrichienne lancée en avril 2011.

  • Le bouclier antimissile de Roumanie, nouvelle étape

    Le bouclier antimissile de Roumanie, nouvelle étape

    En 2011, la Roumanie annonçait l’installation sur son territoire, à Deveselu, dans le sud du pays, d’une base militaire, faisant partie du bouclier antimissile en Europe. Les travaux seront entamés lundi, l’Etat roumain étant en charge de l’aménagement, et les partenaires américains de l’équipement de la base qui doit être opérationnelle à partir de 2015.



    L’annonce a été faite par le ministre de la Défense, Mircea Duşa, qui précisait, tout de suite après son retour de Washington : « Nous avons un partenariat sérieux avec les Etats Unis. C’est la première facilité de ce genre qui sera mise en place ici, dans l’est de l’Europe, vu que la Roumanie est un Etat de frontière de l’OTAN et de l’UE. Dans ce partenariat, une partie des travaux est réalisée par la partie roumaine, par le ministère de la Défense nationale, et ceux ayant trait aux radars proprement-dits, par la partie américaine. »



    Cette année, Bucarest a alloué 8 millions de lei, l’équivalent de 2,5 millions de $, pour aménager la base de Deveselu, et des fonds seront prévus à cet effet en 2014 et en 2015 aussi. La réalisation du système de surveillance est à la charge de la partie roumaine, ainsi que l’éclairage et la construction des pavillons où seront accueillis les militaires. Il incombe aussi à la partie roumaine d’aménager la voie d’accès à la base et de construire une station d’épuration, d’assainissement et d’adduction de l’eau. La Roumanie a lancé les travaux l’été dernier, et certains ont déjà été finalisés. D’autres doivent être terminés l’année prochaine. Le ministre Mircea Duşa assurait que toutes les opérations préparatoires sont dans les délais.



    Quant à la partie américaine, elle devra muter, de la côte est des Etats Unis en Roumanie la structure d’un bâtiment de 4 étages, où un radar sera installé. Une installation de lancement des missiles sera également construite, ainsi que des réserves de carburant pour les générateurs, des bâtiments pour le commandement, le stockage et les transmissions, et des systèmes de sécurité physique devront être créés. Dans une conversation téléphonique que le président Traian Băsescu a eue avec le vice président américain, Joe Biden, à la demande de ce dernier, Washington donne une haute appréciation à la manière dont la Roumanie s’investit dans les projets politiques et militaires en matière de sécurité internationale.



    Expert en problèmes de sécurité, le professeur Claudiu Degeratu pense que le commencement des travaux à la base de Deveselu consacre le mûrissement de la Roumanie en tant qu’allié : « Du point de vue stratégique, nous assumerons une responsabilité supplémentaire, reconnue au niveau de l’Alliance, parce que cette facilité ne mettra pas en évidence la Roumanie uniquement dans la relation stratégique avec les Etats Unis, mais avec tout le flanc est de l’Alliance. »



    Bucarest, supporter actif du développement d’une capacité de l’OTAN de défense antimissile, estime que l’emplacement de Deveselu est un des piliers du partenariat stratégique entre la Roumanie et les Etats-Unis dans le domaine de la sécurité et une contribution importante au développement des capacités de l’Alliance dans ce domaine…(trad. : Ligia Mihaiescu)