Tag: bouclier

  • La semaine du 4 au 10 octobre 2015

    La semaine du 4 au 10 octobre 2015

    La Roumanie – solidaire dans la crise des réfugiés

    La Roumanie n’est pas confrontée à une crise des réfugiés. Cette année, le nombre de demandes d’asile n’a dépassé que de 44 les 900 enregistrées en 2014. Néanmoins, les autorités ont préparé un millier de places pour accueillir d’éventuels migrants. Pour ce qui est de l’assistance accordée à ceux qui fuient les guerres, la pauvreté ou les persécutions et cherchent refuge en Europe, la législation nationale doit être mise à jour, car la situation n’est pas satisfaisante. Le premier ministre Victor Ponta : Il y a une disposition de 2006, toujours en vigueur, qui alloue 3 lei (moins d’un euro) par jour et par réfugié politique pour les dépenses générales et 60 bani pour les frais personnels. Le Gouvernement, le ministère des Finances essayeront d’actualiser ces sommes car ces montants sont non seulement insuffisants mais aussi carrément insultants. Nous devons revoir également l’accès aux services de santé, vu l’introduction de la carte Vitale, l’accès à l’éducation, puisque les établissements scolaires et les universités de Roumanie demandent aux réfugiés de fournir des documents, sans tenir compte du fait que l’école, la mairie ou l’université de leur pays ont été détruites par des bombardements ; cela entrave l’accès à l’éducation. Il faut revoir aussi les places d’hébergement.

    La Roumanie promet de la solidarité, a ajouté M. Ponta, précisant que son gouvernement soutiendrait à court et moyen terme l’octroi d’aides financières et logistique aux pays qui accueillent déjà des réfugiés, particulièrement la Turquie et la Jordanie.

    La Roumanie et l’OTAN

    Présent jeudi à la réunion du Conseil de l’Atlantique du Nord, qui a rassemblé les ministres de la défense de l’OTAN, le ministre roumain Mircea Duşa a demandé aux partenaires alliés de prendre des mesures concrètes pour consolider la sécurité en Mer Noire. Il a souligné le besoin d’assurer la présence navale de l’Alliance dans ce bassin maritime. Mircea Duşa : Nous avons précisé que la stratégie maritime et surtout la stratégie pour la Mer Noire sont très importantes pour nous. Nous avons également mis en exergue le fait que les capacités de découragement de l’OTAN ne devaient pas être régionales mais qu’elles devraient assurer la défense de tous les flancs de l’Alliance.

    Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, avait participé, à Séville, en Espagne, à la Conférence « 2015 Multinational Ballistic Missile Defence », organisée par l’Agence des Etats Unis pour la défense contre les missiles balistiques. A cette occasion, le ministre roumain a de nouveau rappelé que les éléments du bouclier anti-missile américains, installés sur la base militaire de Deveselu, dans le sud de la Roumanie, avaient une mission purement défensive. L’objectif est de consolider la défense collective, responsabilité fondamentale de l’OTAN, et de décourager toute attaque balistique. En visite à Bucarest, Frank Rose, adjoint au secrétaire d’Etat américain, a fait savoir que Washington, Bucarest et l’Alliance de l’Atlantique Nord ont des consultations pour s’assurer que la base militaire de Deveselu était bien protégée contre différents types de menaces, y compris terroristes.

    Prisons de la CIA en Roumanie – nouvelle commission parlementaire

    La Commission « Défense » du Sénat de Bucarest a demandé, lundi, à la structure dirigeante de la Chambre haute du Parlement de former une nouvelle commission parlementaire chargée de vérifier si la CIA avait eu des prisons illégales sur le territoire de la Roumanie. Le Bureau permanent du Sénat a aussi reçu la sollicitation de lever la classification « secret » pour les documents visant notre pays et contenus dans le rapport du Sénat des Etats Unis sur les techniques d’interrogatoire de la CIA. Cette sollicitation est le résultat d’une réunion des sénateurs roumains avec les membres de la Commission Libertés civiles, Justice et Affaires intérieures du Parlement européen, qui enquête sur les nouvelles informations qui placent la Roumanie parmi les pays soupçonnés d’avoir accueilli des centres de détention de la CIA. Une commission similaire a fonctionné au Sénat roumain entre 2006 et 2008, sans trouver de preuves de l’existence de telles prisons en Roumanie.

    L’économie roumaine – dépassement des attentes

    Le FMI a considérablement revu, ce mardi, ces estimations concernant l’évolution du PIB de la Roumanie cette année et l’année prochaine. Selon le dernier rapport « World Economic Outlook », celui-ci devrait augmenter de 3,4% en 2015 et de 3,9% en 2016, par rapport aux estimations du printemps dernier, de 2,7% et respectivement 2,9%. Dans son rapport sur la stabilité financière, la Banque nationale roumaine affirme qu’il n’y a pas de risques systémiques sérieux pour notre pays, malgré les incertitudes liées aux évolutions économiques extérieures et le danger d’un retour à des politiques économiques internes inadéquates. De l’avis du gouverneur de la Banque centrale, Mugur Isărescu, la dette publique de la Roumanie est soutenable, mais la hausse constante du poids de la dette publique dans la structure du PIB peut devenir dangereuse. En l’absence d’une stabilité financière, l’économie de marché ne peut pas avoir un fonctionnement correct et efficace, la relaxation fiscale se transforme en « duperie » – d’une part, on réduit les impôts, de l’autre on a l’imposition par l’inflation, la dépréciation de la monnaie et les arriérés.

    L’affaire Volkswagen en Roumanie

    L’Etat roumain envisage d’ouvrir une action en justice contre le groupe Volkswagen afin de récupérer le manque à gagner créé suite à la vente de plus de 100 mille voitures dont les émissions polluantes seraient supérieures à celles officielles. La ministre de l’environnement Graţiela Gavrilescu a précisé que la différence entre le timbre d’environnement payé par les propriétaires de véhicules VW et ce qu’ils auraient dû payer s’élève à plus de 30 millions d’euro. Les autorités roumaines affirment que cette taxe, payée à l’immatriculation de l’auto, était calculée selon la norme de pollution Euro 5 alors qu’en réalité le véhicule respectait la norme Euro 4. Les propriétaires ayant acheté une telle voiture n’auront pas à souffrir, a assuré Gratiela Gavrilescu. (trad. Ileana Taroi)

  • La Roumanie et l’OTAN

    La Roumanie et l’OTAN

    Parfaitement intégrée aux structures de l’Alliance qu’elle a rejointes en 2004, la Roumanie se propose d’être un fournisseur de sécurité dans sa région géographique, dans un contexte bien compliqué. A Bruxelles, le ministre roumain de la Défense, Mircea Duşa, a demandé à ses partenaires de l’OTAN de prendre des mesures concrètes pour consolider la sécurité en mer Noire. Il a affirmé que la présence navale alliée dans ce bassin maritime était nécessaire pour la sécurité euro-atlantique.

    Mircea Duşa : « J’ai mis en évidence l’importance pour la Roumanie de la stratégie maritime et surtout de celle de la mer Noire. Par ailleurs, j’ai insisté sur le fait que les capacités de défense de l’OTAN ne doivent pas être régionales, mais qu’elles doivent concerner aussi bien le flanc oriental que celui méridional de l’Alliance».

    La situation sécuritaire en Afghanistan et en Syrie s’est trouvée elle aussi à l’agenda de la réunion de Bruxelles. Aux dires des alliés, le conflit syrien représente un véritable motif d’inquiétude aussi bien pour la sécurité de la région que pour les conséquences humanitaires de la crise. En marge de la réunion de Bruxelles, le ministre roumain de la Défense a discuté avec le commandant des forces alliées en Europe, le général Philip Breedlove, du renforcement du flanc oriental de l’Alliance. A cette occasion, le responsable roumain a présenté l’état de la construction et de la mise en service des deux structures de commandement et de contrôle alliées en Roumanie et s’est engagé à les finaliser selon le calendrier établi avec les responsables de l’Alliance.

    Jeudi encore, à Bucarest, le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, et l’adjoint au secrétaire d’Etat américain, Frank Rose, ont affirmé que les Etats Unis, l’OTAN et la Roumanie avaient des consultations pour s’assurer que la base militaire de Deveselu (sud de la Roumanie) était bien protégée contre plusieurs types de menaces, y compris terroristes. Celle-ci deviendra opérationnelle vers la fin de l’année et intégrera le système antimissile de l’OTAN en 2016. Frank Rose a précisé que le bouclier antimissile dont des éléments sont installés à Deveselu continuait d’être destiné à bloquer d’éventuelles menaces iraniennes, car le programme de missiles balistiques de Téhéran n’avait pas fait l’objet de négociations dans le cadre du récent accord sur le nucléaire.

    Le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a expliqué que le bouclier antimissile offrait de la protection à la Roumanie et décourageait d’éventuelles attaques. : « Il existe à l’heure actuelle une trentaine d’entités étatiques ou non, préoccupées d’obtenir ou de déployer des technologies balistiques. De tels groupes sont basés y compris au Moyen Orient. Il est donc d’autant plus nécessaire de mettre en place un bouclier antimissile ». Aurescu a tenu à préciser une fois de plus que le système de défense antimissile ne représentait pas une menace à l’adresse de la Russie.

  • 15.07.2015

    15.07.2015

    Grève — Plusieurs vols prévus ce matin à partir de et vers l’aéroport international Henri Coanda de Bucarest ont été perturbés par une grève de deux heures des aiguilleurs du ciel. Cette protestation intervient après l’échec mardi des négociations entre les syndicats et le patronat. Selon la législation roumaine en vigueur, dans de telles situations, un tiers du trafic aérien est assuré. Parmi les revendications des grévistes figurent la protection des salariés, la sécurité du trafic aérien, mais aussi certains droits tels celui lié à l’âge de la retraite. Le patronat contestera au tribunal la décision des syndicats. Les représentants des aiguilleurs du ciel ont déclaré qu’ils n’excluaient pas une grève générale à l’avenir.



    Assistance — La Roumanie achèvera le programme d’assistance financière avec la Commission européenne, la Banque Mondiale et le FMI avant la fin septembre, lorsque celui-ci devrait expirer, a déclaré à Bruxelles le ministre des finances Eugen Teodorovici. Celui-ci a participé mardi à la réunion des ministres des Finances des 28, lors de laquelle la Commission a exprimé ses inquiétudes relatives aux conséquences que l’allégement fiscal pourrait avoir sur le déficit budgétaire. Eugen Teodorovici affirme pourtant que la Roumanie devrait accomplir tous ses engagements envers la Commission européenne, la Banque Mondiale et le FMI et que l’allègement fiscal a été fait pour réduire le décalage financier entre la Roumanie et d’autres pays européens.



    Bouclier antimissile — L’accord avec l’Iran n’annulait pas le besoin d’installer le système de défense antimissile, a affirmé un porte parole du Département américain d’Etat. La Russie insiste qu’après la réglementation du dossier iranien, la préoccupation pour la défense anti-missile n’est plus d’actualité. Selon la diplomatie américaine, l’Iran dispose toujours des plus importantes réserves de missiles balistiques du Moyen Orient, ce qui constitue une source d’inquiétude pour les Etats Unis et pour la communauté internationale et qui rend nécessaire la création d’un système de défense anti-missile. Les plans des Etats-Unis de déployer des éléments de leur système de défense anti-missile en Roumanie afin de contrecarrer les menaces provenant de l’Iran constituent une source majeure de dissensions entre Moscou et Washington, selon les agences de presse.



    Foot — Le club de foot champion de Roumanie, Steaua Bucarest, a vaincu mardi soir les Slovaques d’AS Trencin sur le score de 2 buts à 0 dans le match aller du deuxième tour préliminaire de la Ligue des Champions. Le match retour aura lieu mercredi prochain. Deux autres équipes sont présentes dans l’autre compétition continentale : la Ligue Europa. Jeudi, Astra Giurgiu rencontre les Ecossais d’Iverness CT et le FC Botosani rencontre les Polonais de Legia Varsovie. La troisième équipe roumaine de la Ligue Europa, ASA Tg Mures, est automatiquement qualifiée au troisième tour.

  • Bucarest et la stratégie de l’OTAN

    Bucarest et la stratégie de l’OTAN

    Non loin de la péninsule ukrainienne de Crimée annexée lan dernier par Moscou, les forces aériennes roumaines et portugaises participent à des missions conjointes de patrouille y compris au-dessus de la Mer Noire. Quatre avions de combats lusitains F-16 sillonnent déjà le ciel roumain dans le cadre des manœuvres militaires déroulées sous la coordination du Commandement aérien de lAlliance basé à Ramstein, en Allemagne. Les responsables de lOTAN ont précisé que la participation des soldats portugais à tous ces exercices sinscrit parmi les mesures censées consolider la sécurité du flanc oriental de lAlliance dans le contexte de la guerre en Ukraine.



    Pour sa part, le chef d’état-major adjoint américain, l’amiral James Winnefeld a qualifié dimminente lentrée en vigueur du bouclier anti-missile afin dassurer une meilleure protection du flanc sud de lOTAN. A son tour, le ministre roumain de la Défense, Mircea Duşa, a précisé que les éléments du bouclier anti-missile américain installés à Deveselu, dans le sud de la Roumanie, deviendrait opérationnel dans le délai prévu, cest-à-dire avant lautomne.



    Parallèlement aux opérations militaires, lOccident poursuit ses démarches diplomatiques afin de désamorcer la situation dans la région. LOTAN a de nouveau appelé Moscou à retirer ses troupes et son armement lourd de lest ukrainien. Lors dune entrevue, à Bruxelles, avec le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, le secrétaire général de lAlliance, Jens Stoltenberg a demandé à Moscou une plus grande transparence dans les manœuvres des troupes russes. Antérieurement, lOTAN avait annoncé que les lignes téléphoniques directes entre Moscou et Bruxelles avaient été réactivées. Cest là le signe dun premier pas vers le réchauffement des rapports russo-otaniens après le gel intervenu lan dernier sur fond de la crise en Ukraine.



    Par ailleurs, présent dans la capitale belge, le chef de lEtat major de lArmée de la République de Moldova, le général Igor Gorgan, a également participé aux réunions du Comité militaire de lUE et de celui de lAlliance et a eu des entrevues avec ses homologues roumain, Nicolae Ciuca et ukrainien, Viktor Mujenko. Véritable enclave entre la Roumanie et lUkraine et à son tour victime du séparatisme pro-russe dans la région de Transnistrie, la République de Moldova a les yeux rivés sur lOccident doù elle attend des garanties de sécurité.



    Lors des entretiens de mardi, à Bucarest, avec son homologue moldave, Viorel Cibotaru, le chef de la Défense roumaine, Mircea Duşa, a assuré, une fois de plus, que Bucarest était prêt à accorder de lassistance technique et militaire à Chisinau afin de laider à renforcer ses capacités de défense. De cette manière, la Roumanie savère non seulement un bénéficiaire, mais aussi un fournisseur de sécurité pour un voisin auquel elle est très attachée et dont elle a toujours soutenu le rapprochement de lOccident. (trad.: Ioana Stancescu)

  • La Roumanie et le bouclier anti-missiles

    La Roumanie et le bouclier anti-missiles

    Le bouclier anti-missiles, composé d’éléments terrestres stationnés en Roumanie et Pologne ainsi que d’installations navales, est exclusivement défensif et son utilisation, conformément à la Charte des Nations Unies et au droit international, a pour but la légitime défense. C’est ce qu’a précisé à Londres le ministre roumain des affaires étrangères, Bogdan Aurescu ; et lui de souligner que le développement des capacités de défense de l’Alliance Nord-Atlantique contre les missiles balistiques constituait une contribution de poids à la consolidation du lien transatlantique.



    Dans ce contexte, toute menace de recours à la force en réponse au développement de ce projet strictement défensif est inacceptable et contraire au principe fondamental d’interdiction du recours ou de la menace de recours à la force, qui est une norme impérative du droit international. Déjà samedi dernier, l’ambassadeur russe au Danemark, Mihail Vanin, déclarait à la presse de Copenhague que Moscou allait considérer tous les pays accueillant des installations antibalistiques de l’OTAN comme des cibles légitimes ; l’ambassadeur russe a ajouté que les navires militaires danois risquaient d’être frappés par des missiles nucléaires si le Danemark rejoignait le bouclier de défense.



    Cette menace proférée par la Russie n’est singulière. Le commandant même des forces alliées en Europe, le général américain Philip Breedlove, reconnaissait le fait que la Roumanie avait subi de fortes pressions au moment où elle avait intégré le bouclier antimissiles de l’OTAN. La situation s’est répétée dans le cas de la Pologne et le sera avec tout autre pays souhaitant se joindre au projet que les responsables russes ont placé parmi les menaces contre la sécurité de leur pays. Aucune garantie présentée par les membres de l’Alliance Nord-Atlantique dans le sens que le système antimissiles ne concernait pas la Russie n’a réussi à effacer les craintes de Moscou. Or, explique le chef de la diplomatie roumaine Bogdan Aurescu, le bouclier antimissiles ne contrevient pas au Traité des forces nucléaire intermédiaire (INF), comme affirme la Fédération de Russie.



    L’installation de certains de ses éléments en Roumanie apporte plus de stabilité, ouvre des possibilités de coopération avec des Etats tiers et contribue à la réalisation de l’objectif de paix en Europe. D’ailleurs, le projet stratégique roumano — américain d’installation, à la base militaire de Deveselu (sud de la Roumanie), d’éléments du bouclier reflète l’engagement des USA pour la sécurité européenne. 2015 est une année importante, puisque cette base militaire devrait devenir opérationnelle dans le courant de cette année. Elle accueillera plusieurs intercepteurs de missiles et un système radar pour détecter les menaces balistiques.( trad. Ileana Taroi)



  • 21.03.2015

    21.03.2015

    Diversité — La diversité et le multiculturalisme enrichissent le monde dans lequel nous vivons, affirme le président roumain, Klaus Iohannis, dans un message publié samedi, à l’occasion de la Journée mondiale pour l’élimination de la discrimination raciale. Garder la mémoire historique des différentes formes de discrimination selon la couleur de la peau, ayant profondément marqué l’humanité, est un devoir et une nécessité pour le progrès de toute société, ajouté le chef de l’Etat roumain. C’est seulement par l’apprentissage et la compréhension des tragédies historiques que nous nous rendons compte de l’impact dévastateur de la discrimination, conclut son message le président Klaus Iohannis.



    Intérim — Le premier ministre romain, le social-démocrate Victor Ponta, assure lui-même, désormais, l’intérim du ministère des Finances, jusqu’à l’adoption par le gouvernement des projets des nouveaux Codes Fiscal et de Procédure fiscale. Cette procédure doit intervenir mercredi prochain. La décision visant l’intérim a été prise vendredi lors des consultations du président Klaus Iohannis avec le chef du Cabinet. Le poste en question était devenu vacant dimanche dernier, après que le titulaire de ce portefeuille et principal auteur des codes mentionnés, Darius Vâlcov, eut démissionné, étant poursuivi pour corruption. Le Parquet national anticorruption a sollicité l’aval du Sénat pour son arrestation et son placement en détention provisoire. Darius Vâlcov est accusé davoir reçu deux millions deuros de pots-de-vin entre 2008-2009, à lépoque où il était maire de la ville de Slatina (dans le sud de la Roumanie). Il aurait en échange aidé une société privée à remporter plusieurs appels doffres pour des marchés publics.



    Corruption — La direction du Parti social-démocrate, principale composante de la coalition gouvernementale de centre-gauche de Bucarest, a révisé le statut de cette formation politique afin de pouvoir mieux sanctionner ses membres corrompus. Les sociaux-démocrates qui font l’objet de poursuites pénales perdent ainsi leurs fonctions détenues dans l’exécutif ou dans la direction du Parlement, tandis que les membres placés en détention préventive perdent automatiquement leurs fonctions politiques au sein du parti.


    Les leaders du Parti national libéral, la plus importante formation de centre-droit, en opposition, a elle aussi annoncé que les libéraux condamnés par la justice seraient exclus du parti, tandis que les membres placés en détention provisoire seraient déchus de leurs fonctions publiques. Ces décisions surviennent après que des dizaines de ministres, élus parlementaires, présidents de conseils départementaux et maires, la plupart issus des partis social-démocrate et national libéral, ont fait l’objet d’enquêtés ou ont été condamnés pour corruption, ces trois dernières années.



    Bouclier — Tous les pays qui rejoignent le bouclier antimissile de l’OTAN deviendront des cibles des missiles balistiques russes, a mis en garde l’ambassadeur de la Fédération de Russie au Danemark, Mikhaïl Vanine. Copenhague avait accepté en 2014 de participer avec au moins une frégate au système de défense antimissile de l’Alliance nord-atlantique en Europe, dont des composantes terrestres se trouvent également en Pologne et en Roumanie. Auparavant, l’adjoint au chef de la diplomatie russe, Sergueï Riabkov, avait estimé que ces facilités antimissile installées dans les deux pays ex-communistes représentaient des violations du Traité des forces nucléaires intermédiaires, ce que les Etats-Unis ont démenti. Washington et l’OTAN ont expliqué à maintes reprises que le bouclier antimissile européen n’est pas une menace pour la Russie, mais doit protéger le continent face aux éventuels agissements de pays, tels l’Iran, qui ne n’observent pas les réglementations internationales.



    Sécurité — Le président de la République de Moldova, Nicolae Timofti, a convoqué le Conseil suprême de défense de ce pays, qui doit examiner lundi les évolutions géopolitiques régionales. Ce conseil, qui réunit les principaux responsables moldaves avec des attributions en matière de sécurité, doit se pencher sur la situation en Ukraine voisine, qui met en danger la sûreté de ce petit pays ex-soviétique, comme l’avait affirmé le chef de l’Etat moldave. Dans ce contexte, la Moldova devrait se rapprocher de l’OTAN, avait encore estimé Nicolae Timofti. La réunion du Conseil de défense moldave doit intervenir après les élections, dimanche, pour les fonctions de gouverneur de Gagaouzie, entité territoriale autonome du sud de la République de Moldova.


    L’indépendante Irina Vlah, soutenue par les socialistes pro-russes (en opposition) et par Moscou, est donnée grande favorite parmi les candidats en lice pour ce fauteuil. Les sondages d’opinion révèlent le fait que la plupart des 150 mille Gagaouzes, majoritairement turcophones chrétiens orthodoxes, se prononcent en faveur de relations plus étroites avec la Fédération de Russie et la Turquie. Seulement 5% de la population souhaiterait le rapprochement avec l’UE. Les options des Gagaouzes diffèrent radicalement de l’orientation pro-européenne du gouvernement central de Chisinau, qui a conclu en 2014 des accords d’association et de libre échange avec Bruxelles et espère intégrer l’Union à l’horizon 2020.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, numéro 3 mondial, doit rencontrer la Serbe Jelena Jankovic (21 WTA), dans la finale du tournoi d’Indian Wells aux Etats-Unis. Simona est arrivée à cette étape de la compétition californienne après que son adversaire des demi-finales, la numéro une mondiale, Serena Williams, s’est retirée avant le match de samedi matin, suite à un accident au genou. En se qualifiant en finale, Simona Halep empoche près de 440 mille dollars et décroché 650 points WTA. En 2015, elle a déjà remporté deux titres WTA à Shenzhen et à Dubaï.



    Rugby – L’équipe roumaine de rugby s’est inclinée samedi devant la sélection géorgienne, 15 à 6, lors de leur dernier match, samedi, de la saison 2015 du Championnat d’Europe. La Géorgie arrive en tête du classement, suivie par la Roumanie, la Russie, l’Espagne, le Portugal et l’Allemagne. Deuxième compétition de rugby comme importance, derrière le Tournoi des six nations, le Championnat européen, ancienne Coupe européenne des nations, est envisagé comme une étape de préparation pour la Coupe du monde qui devrait se dérouler à l’automne prochain.

  • La géopolitique du bouclier antimissile

    La géopolitique du bouclier antimissile

    Le projet du bouclier antimissile de lOTAN en Europe a suscité dès le début de vifs débats qui nont fait que fixer les positions divergentes de la Russie et de lAlliance. Moscou ne cesse de critiquer Washington et de considérer le bouclier comme une menace directe, alors que lOccident reste sur ses positions, affirmant quil sagit dun système purement défensif qui ne vise pas la Russie. Néanmoins, le Kremlin insiste et demande des garanties en ce sens, des restrictions imposées par une loi, car, à son avis, le bouclier est à même de « violer léquilibre stratégique et de miner la stabilité internationale ». Pour sa part, lOTAN estime avoir déjà offert assez de garanties.



    Entre temps, les travaux dinstallation des éléments du bouclier antimissile se poursuivent en Europe, y compris en Roumanie. Ce qui plus est, lOTAN va créer des centres de commandement et de contrôle en Bulgarie, Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne et Roumanie.



    Lors dune réunion à Bruxelles, les ministres de la Défense des pays membres de lOTAN on également décidé de doubler la Force de réaction rapide de lAlliance, la portant à 30.000 personnes. La réaction de Moscou na pas tardé: « Louverture de potentiel militaire ultérieur le long de nos frontières nest rien dautre quune tentative dexercer des pressions sur la Russie », ce qui « obligera Moscou à des mesures adéquates », a déclaré lambassadeur de Moscou auprès de lOTAN, Alexandre Grouchko. Et lui dajouter que les changements profonds de la situation politique et militaire le long de la frontière russe entraîneront, naturellement, des changements dans les plans militaires de la Russie, dans le but de garantir la sécurité du pays. Selon Alexandre Grouchko, les décisions de lOTAN représentent un grand danger pour la Russie. Tout dabord, les pays baltes pourraient devenir une région de « confrontation militaire ».



    De même, louverture, prochainement, dun centre conjoint dentraînement et de formation en Géorgie, annoncée par le secrétaire général de lAlliance, Jens Stoltenberg, « est un geste provocateur qui accentuera la tension dans cette zone et détériorera la sécurité régionale. Il nétait pas nécessaire pour lOTAN de créer un tel centre », a déclaré lémissaire de Moscou, estimant encore que les pays de la région de la mer Noire sont capables dassurer eux-mêmes leur propre sécurité. Lacte fondateur portant sur les relations entre la Russie et lOTAN « reste un des accords de base dérivant de la compréhension du fait que la sécurité ne peut être obtenue que par la coopération », a conclu Alexandre Grouchko.


    (trad Valentina Beleavski)

  • Directions de la politique étrangère roumaine

    Directions de la politique étrangère roumaine

    Le massacre à la rédaction de Charlie Hebdo, la prise d’otages et les exécutions dans un magasin juif parisien ont choqué le monde entier. Une semaine après ces événements tragiques, comparables aux attentats du 11 septembre 2001, les hommes politiques sont à la recherche de nouvelles solutions pour prévenir leur répétition. Dans certains pays, des mesures exceptionnelles ont déjà été prises. La Roumanie n’a pas modifié sa politique de sécurité, mais elle est solidaire avec tous les pays dans la lutte contre ce fléau.



    Ecoutons la déclaration du ministre des Affaires étrangères sur Radio Roumanie : « Nous avons condamné très promptement, très rapidement cet événement tragique, parce que, du point de vue de la Roumanie, aucun acte terroriste ne peut être justifié. D’autant plus lorsque cet acte terroriste vise la liberté d’expression. Et une des conséquences de cette situation, c’est, à mon avis, la nécessité d’intensifier la coopération internationale pour lutter contre le terrorisme ».



    Le 19 janvier, les ministres des Affaires étrangères de l’UE discuteront, à Bruxelles, de la lutte contre le terrorisme, sous toutes ses formes. Il est possible que les mesures qui seront adoptées visent un contrôle plus rigoureux dans l’espace Schengen, auquel la Roumanie a demandé à adhérer. Le chef de la diplomatie roumaine estime que ces mesures ne devraient toutefois pas affecter la liberté de circuler au niveau de l’UE.



    Bogdan Aurescu : « La Roumanie est prête à participer à cet effort, même si elle n’est pas membre de l’espace Schengen, parce qu’en fait la Roumanie se conduit comme un Etat Schengen de facto ».



    D’autre part, la sécurité à ses frontières est tout aussi importante, dans le contexte de la guerre en Ukraine, affirme le ministre. C’est pourquoi la politique étrangère de la Roumanie repose sur l’idée de promouvoir des relations diplomatiques solides et des partenariats politiques et militaires censés assurer sa sécurité sur le long terme.



    Bogdan Aurescu caractérise brièvement la politique étrangère de Bucarest : « La politique étrangère de la Roumanie a des objectifs de consensus national et je ne crois pas que l’on puisse parler de modification de ses éléments directeurs : la qualité de membre de l’UE, celle d’alliée de l’OTAN, le Partenariat stratégique avec les Etats Unis, le Partenariat stratégique pour l’intégration européenne avec la République de Moldova. Tous ces éléments sont des constantes de la politique étrangère roumaine ».



    En se rapportant au Partenariat stratégique avec les Etats Unis, le ministre roumain a mentionné que, cette année, la base antimissile de Deveselu (sud) deviendra opérationnelle, le prochain pas étant son intégration dans le système antimissile de l’OTAN. (Andrei Popov)

  • A la une de la presse roumaine – 15.12.2014

    A la une de la presse roumaine – 15.12.2014

    Une abondance de sujets à la Une des quotidiens roumains du jour. Le remaniement gouvernemental en profondeur opéré à Bucarest se partage les Unes avec les perquisitions organisées au siège du ministère des Fonds européens dans un dossier de blanchiment dargent. Par ailleurs, les journalistes bucarestois sattardent sur un éventuel refroidissement encore plus prononcé des relations roumano-russes ainsi que sur les scénarios qui pourraient “faire exploser lUE”.




  • A la une de la presse roumaine – 05.12.2014

    A la une de la presse roumaine – 05.12.2014

    Deux sujets dominants dans la presse écrite de ce vendredi : le vote de la diaspora lors du second tour de la présidentielle et le discours annuel du président russe sur l’état de la nation.


  • 10.10.2014

    10.10.2014

    Visite — Le premier ministre roumain, Victor Ponta, fait aujourd’hui une visite en République de Moldova pour discuter avec son homologue, Iurie Leanca, des nouveaux projets de coopération et d’assistance, de la mise en œuvre de l’accord d’Association UE — République de Moldova, y compris la composante de liberté du commerce, et de l’appui concret que la Roumanie pourrait offrir en ce sens. Les plus récentes évolutions dans la région figureront également à l’agenda des pourparlers. Le premier ministre roumain se rendra à Cahul, dans le sud-ouest de la république, près de la frontière avec la Roumanie pour visiter les sites culturels et éducationnels construits avec des fonds alloués par le gouvernement roumain.



    Bouclier — L’armée américaine a assumé vendredi le commandement de la base militaire de Deveselu, dans le sud de la Roumanie, qui accueillera des composantes du bouclier antimissile américain. La base accueillera un radar Aegis de dernière génération et près de 25 missiles intercepteurs, qui devraient devenir fonctionnels en 2015. Ces deux dernières années, les Etats-Unis ont alloué une centaine de millions de dollars pour transformer la base de Deveselu. La Roumanie a accepté en septembre 2011, l’installation sur son territoire de cette base qui fait partie du bouclier antimissile américain en Europe. Celui-ci est censé contrecarrer les attaques possibles de certains pays considérés des parias tel l’Iran.



    Foot — La sélection nationale de foot de Roumanie reçoit samedi à Bucarest la sélection similaire de Hongrie, dans un match des qualifications à l’Euro 2016, qui se tiendra en France. Mardi, la Roumanie affrontera la Finlande. La Roumanie fait partie du groupe F, aux côtés de l’Irlande de Nord, des Iles Féroé et de la Grèce. Dans son premier match du groupe, notre sélection a battu la Grèce sur le score de 1 but à 0. Ces 14 dernières années, la Roumanie n’a participé qu’à l’Euro 2008.



    Ebola — La Roumanie est prête à gérer les éventuels cas d’infection par le virus Ebola, même si le risque de contamination est extrêmement faible, a assuré le secrétaire d’Etat au ministère de l’intérieur de Bucarest, Raed Arafat. Les autorités roumaines préparent près de la capitale un centre d’accueil pour les éventuels patients infectés au virus Ebola, alors que celui-ci est en train de devenir un problème mondial. Un citoyen britannique soupçonné de fièvre hémorragique est décédé en Macédoine et des soupçons existent aussi en République Tchèque. La France, le Royaume Uni, les Pays Bas, la Norvège sont les pays qui ont déjà traité des patients ayant contracté cette maladie en Afrique de l’Ouest. Les Etats-Unis et le Canada ont également renforcé les contrôles sur les aéroports après le décès d’un Américain suite à cette maladie.



    Raffinerie — La raffinerie Petrotel de Ploiesti, détenue par le groupe pétrolier russe Lukoil a notifié aujourd’hui la Garde d’Environnement sur la reprise de la production. La raffinerie avait été fermée il y a une semaine après les perquisitions effectuées par les procureurs roumains, dans un dossier d’évasion fiscale et de blanchiment d’argent, avec un préjudice estimé à 230 millions d’euros. La direction de la compagnie a menacé de fermer définitivement ses activités en Roumanie si les procureurs ne levaient pas le séquestre institué par les procureurs sur les stocks et le patrimoine de Lukoil Roumanie. Le président Traian Basescu a accusé la direction de Lukoil de chantage, soulignant que l’exécutif de Bucarest devrait se préparer à reprendre la gestion de la raffinerie Petrotel, au cas où Lukoil décide de la fermer. Avec une part de marché d’environ 20%, Lukoil Roumanie détient la raffinerie Petrotel et un réseau de distribution de 300 stations-service à travers le pays.

  • 18.03.2014 (mise à jour)

    18.03.2014 (mise à jour)

    Transnistrie — Ce serait une erreur si Moscou acceptait la demande de la Transnistrie de se rattacher à la Fédération de Russie, a affirmé mardi le président de la République de Moldova, Nicolae Timofti, qui a qualifié ces actions de contreproductives. Il a réagi ainsi à la démarche du chef du Parlement de Tiraspol, Mihail Burlà, qui a envoyé une lettre en ce sens à Sergueï Naraski, chef de la Douma d’Etat (Chambre basse du Parlement russe). Notons que la Transnistrie est sortie de facto en 1992 de sous le contrôle de Chisinau, au bout d’un conflit qui a fait des centaines de morts et qui a été tranché par l’intervention de l’armée russe du côté des séparatistes. Par ailleurs, Nicolae Timofti a réaffirmé la position de Chisinau qui ne reconnaît pas le résultat du référendum de Crimée. Le président moldave a fait savoir qu’il examinerait la situation géopolitique de la région, mercredi, à Iasi, avec son homologue roumain Traian Basescu.



    Bouclier — Le système de défense antimissile en Roumanie deviendra opérationnel en 2015, au délai fixé. Dans une déclaration à la radio publique roumaine, Richard Lehner, le porte-parole de l’Agence américaine de défense antimissile, a précisé que le système Aegis, qui sera installé à Deveselu, dans le sud de la Roumanie, sera soumis prochainement à plusieurs essais censés prouver sa capacité d’action en mer et sur la terre ferme. La Cour des Comptes des Etats-Unis avait fait savoir, la semaine dernière, que pour des raisons techniques, la mise en place d’éléments du bouclier antimissile en Roumanie et en Pologne pourrait enregistrer des retards.



    Extrémisme — 4 ressortissants hongrois, dont deux membres du parti d’extrême droite Jobbik, soupçonnés d’activités de nature nationaliste — extrémiste, sont interdits d’entrée sur le territoire roumain pendant une année. Le Ministère roumain de l’Intérieur vise également d’autres personnes qui mènent de manière systématique en Roumanie des actions contrevenant aux normes communautaires et à la législation nationale en la matière.



    Coopération — Le premier ministre roumain Victor Ponta a entamé ce mardi une visite à Athènes, en Grèce, pays qui assure la présidence tournante de l’UE au premier semestre 2014. Les pourparlers ont porté sur la coopération bilatérale et l’identification de nouveaux projets communs dans les domaines économique, social, touristique, culturel et de l’éducation. Après l’entretien avec son homologue grec, Antonis Samaras, le premier ministre roumain a déclaré que la Roumanie et la Grèce resteraient alliées dans les projets régionaux et européens, des projets qui bénéficient de toute leur confiance. Victor Ponta a par ailleurs souligné que les deux pays soutenaient également toutes les décisions prises aux niveaux européen et transatlantique qui assurent le développement démocratique et l’intégrité territoriale de l’Ukraine.



    Financement — Le ministre roumain des Fonds européens, Eugen Teodorovici, entamait mardi une visite de trois jours à Bruxelles, où il doit s’entretenir avec les représentants de la Commission européenne chargés des politiques régionales, de l’emploi, des affaires sociales et de l’inclusion. A l’agenda des discussions figurent notamment l’accord de partenariat 2014-2020, la réforme du système de gestion et une meilleure absorption des fonds européens. En 2013, Bucarest a redoublé d’efforts pour rattraper le retard pris dans l’absorption de l’argent communautaire. Le taux d’absorption se monte à présent à 33,5%, chiffre quatre fois supérieur à celui de mai 2012.



    Automobiles — Les ventes à bas prix d’automobiles Dacia, produites en Roumanie, ont augmenté de 34% en février dernier. C’est la hausse la plus importante enregistrée sur le marché européen. Selon l’Association des constructeurs européens d’automobiles, les immatriculations de voitures neuves dans lUnion européenne ont connu en février leur sixième mois consécutif de hausse, progressant de 8% sur un an, mais elles sont restées à un niveau historiquement bas. Près de 862 mille véhicules ont été vendus le mois dernier dans lUE. Parmi les principaux marchés, seule la France sest inscrite en recul.

  • 18.03.2014

    18.03.2014

    Ukraine – Le président russe Vladimir Poutine a informé officiellement le Parlement et le gouvernement russes de la demande de la Crimée de faire partie de la Russie, première étape législative nécessaire pour pouvoir incorporer la péninsule dans la Fédération russe, a annoncé mardi le Kremlin cité par l’AFP. Lundi, le leader du Kremlin a signé un décret reconnaissant l’indépendance de la péninsule séparatiste ukrainienne, malgré le fait que l’Occident n’accepte pas les résultats du référendum de ce dimanche, le considérant comme illégal. L’UE et les Etats-Unis ont adopté des sanctions contre certains officiels russes et ukrainiens considérés comme responsables du rattachement de la Crimée à la Russie. Bruxelles a annoncé des restrictions de voyage au sein de l’UE et le gel des biens détenus dans l’espace communautaire par 21 personnes, alors que Washington a pris des mesures similaires contre 11 personnes. A leur tour, le Canada et le Japon ont introduit des sanctions contre la Russie. Pour sa part, le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlăţean, a réitéré lundi à Bruxelles, lors de la réunion des ministres des Affaire étrangères, que Bucarest soutenait la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de l’Ukraine à l’intérieur des frontières reconnues au niveau international.



    Transnistrie — Ce serait une erreur si Moscou acceptait la demande de la Transnistrie de se rattacher à la Fédération Russe, a affirmé aujourd’hui le président de la République de Moldova, Nicolae Timofti, qui a qualifié ces actions de contreproductives. Il a réagi ainsi à la démarche du chef du Parlement de Tiraspol, Mihail Burlà, qui a envoyé une lettre en ce sens à Serghei Naraski, chef de la Douma d’Etat (Chambre basse du Parlement russe). Notons que la Transnistrie est sortie de facto en 1992 de sous le contrôle de Chisinau, au bout d’un conflit qui a fait des centaines de morts et qui a été tranché par l’intervention de l’armée russe du côté des séparatistes. Par ailleurs, Nicolae Timofti a réaffirmé la position de Chisinau qui ne reconnaît pas le résultat du référendum de Crimée. Le président moldave a fait savoir qu’il examinerait la situation géopolitique de la région, mercredi, à Iasi, avec son homologue roumain Traian Basescu.



    Bouclier — Le système de défense antimissile en Roumanie deviendra opérationnel en 2015, au délai fixé. Dans une déclaration à la radio publique roumaine, Richard Lehner, le porte-parole de l’Agence américaine de défense antimissile, a précisé que le système Aegis, qui sera installé à Deveselu, dans le sud de la Roumanie, sera soumis prochainement à plusieurs essais censés prouver sa capacité d’action en mer et sur la terre ferme. La Cour des Comptes des Etats-Unis avait fait savoir, la semaine dernière, que pour des raisons techniques, la mise en place d’éléments du bouclier antimissile en Roumanie et en Pologne pourrait enregistrer des retards.



    Extrémisme — 4 ressortissants hongrois, dont deux membres du parti d’extrême droit Jobbik, soupçonnés d’activités de nature nationaliste — extrémiste, sont interdits d’entrée sur le territoire roumain pendant une année. Le Ministère roumain de l’Intérieur vise également d’autres personnes qui déroulent de manière systématique en Roumanie des actions contrevenant aux normes communautaires et à la législation nationale en la matière.



    Coopération — Le premier ministre roumain Victor Ponta a entamé ce mardi une visite à Athènes, en Grèce, pays qui assure la présidence tournante de l’UE au premier semestre 2014. Les pourparlers ont porté sur la coopération bilatérale et l’identification de nouveaux projets communs dans les domaines économique, social, touristique, culturel et de l’éducation. Après l’entretien avec son homologue grec, Antonio Samaras, le premier ministre roumain a déclaré que la Roumanie et la Grèce resteraient alliées dans les projets régionaux et européens, des projets qui bénéficient de toute leur confiance. Victor Ponta a par ailleurs souligné que les deux pays soutenaient également toutes les décisions prises aux niveaux européen et transatlantique qui assurent le développement démocratique et l’intégrité territoriale de l’Ukraine. Dans l’après-midi, Victor Ponta se rendra à Tirana, en Albanie, pour des pourparlers au plus haut niveau.



    Financement — Le ministre roumain des fonds européens, Eugen Teodorovici, entame aujourd’hui une visite de trois jours à Bruxelles, où il doit s’entretenir avec les représentants de la Commission européenne chargés des politiques régionales, de l’emploi, des affaires sociales et de l’inclusion. A l’agenda des discussions figurent notamment l’accord de partenariat 2014-2020, la réforme du système de gestion et une meilleure absorption des fonds européens. En 2013, Bucarest a redoublé d’effort pour rattraper le retard pris dans l’absorption de l’argent communautaire. Le taux d’absorption se monte à présent à 33,5%, chiffre quatre fois supérieur à celui de mai 2012.



    Automobiles — Les ventes à bas prix d’automobiles Dacia, produites en Roumanie, ont augmenté de 34% en février dernier. C’est la hausse la plus importante enregistrée sur le marché européen. Selon l’Association des constructeurs européens d’automobiles, les immatriculations de voitures neuves dans lUnion européenne ont connu en février leur sixième mois consécutif de hausse, progressant de 8% sur un an, mais elles sont restées à un niveau historiquement bas. Près de 862 mille véhicules ont été vendus le mois dernier dans lUE. Parmi les principaux marchés, seule la France sest inscrite en recul.

  • A la Une de la presse roumaine du 29.10.2013

    A la Une de la presse roumaine du 29.10.2013

    Premiers coups de pelle à la future base de Deveselu (sud) qui accueillera les composantes roumaines du bouclier antimissile américain. La presse bucarestoise se penche sur les enjeux de ce nouvel instrument de défense, sur ses bénéfices inattendus pour la communauté locale, mais aussi sur une affaire retentissante d’évasion fiscale — le démantèlement d’un réseau de fraudeurs ayant préjudicié l’Etat roumain d’une cinquantaine de millions d’euros.


  • 28.10.2013 (mise à jour)

    28.10.2013 (mise à jour)

    Bouclier — La Roumanie rejoint le club des Etats membres de l’OTAN qui vont assurer une des solutions les plus perfectionnées de protection des citoyens européens et américains contre les menaces réelles de l’attaque aux missiles balistiques. C’est ce qu’a déclaré ce lundi le président roumain, Traian Basescu, lors de la cérémonie officielle marquant le démarrage des travaux principaux de construction à Deveselu, dans le sud du pays, d’une facilité composante du bouclier antimissile américain en Europe. Y ont été présents officiels américains, responsables de l’OTAN et représentants des ministères des affaires étrangères de Pologne et de Turquie, pays qui accueillent ou vont accueillir des éléments de ce système de défense antimissile. C’est en septembre 2011 que la Roumanie a accepté l’installation sur son sol de cette base, où seront déployés quelque deux cents soldats et techniciens américains.



    Danube — Le commissaire européen à la politique régionale, Johannes Hahn, a qualifié lundi ’’dhistoire à succès’’ la Stratégie de l’UE pour la région du Danube. Et lui d’ajouter que la stratégie comporte 400 projets, estimés à près de 49 milliards d’euros, censés amener la croissance économique et générer de nouveaux emplois. Toujours lundi, le premier ministre roumain, Victor Ponta, a fait savoir que les gouvernements roumain et bulgare se réuniraient dans deux semaines en séance commune, l’un des sujets à l’ordre du jour étant la coopération liée à la Stratégie du Danube. Le forum de la stratégie accueilli par Bucarest réunit des officiels des 14 pays riverains du Danube, dont 9 sont membres de l’UE, les 5 autres se trouvant en dehors de l’espace communautaire. La Stratégie de l’UE pour la région du Danube a été lancée en avril 2011 sur l’initiative de la Roumanie et de l’Autriche.



    Syndicats – Les syndicalistes roumains de l’éducation nationale protesteront jusqu’à mercredi devant les sièges du gouvernement et de l’Union sociale-libérale. Parmi leurs revendications : l’octroi à l’enseignement d’un budget d’au moins 6% du PIB à partir de 2014, la modification de la loi de l’éducation et l’adoption d’une nouvelle loi des salaires dans le domaine. Les enseignants demandent également au gouvernement de dépolitiser l’éducation nationale, de réviser les programmes scolaires et le système d’évaluation des élèves.



    Privatisation – Les députés de Bucarest ont débattuce lundi de la motion simple déposée par les principaux partis de l’opposition, le Parti démocrate-libéral de centre droit et le Parti du peuple Dan Diaconescu, populiste, au sujet de la privatisation de la compagnie de fret ferroviaire CFR Marfa. Les initiateurs de la motion demandent au cabinet de Bucarest de démarrer une enquête censée identifier les causes et les responsables de l’échec de cette privatisation. Cet objectif stratégique du gouvernement compte aussi parmi les engagements assumés par la Roumanie, conformément aux accords conclus avec le FMI et l’UE en 2011 et 2013. Le gouvernement et la délégation du FMI à Bucarest ont décidé de ré-analyser toutes les étapes de la procédure de privatisation de CFR Marfa, afin d’identifier les raisons de son échec.



    Corruption – Les procureurs roumains chargés de la lutte contre la corruption ont perquisitionné 160 sièges de sociétés commerciales et immeubles privés à Bucarest et dans 5 départements du pays, dans un dossier de corruption et d’évasion fiscale. Le préjudice est estimé à une cinquantaine de millions d’euros. Selon les enquêteurs, parmi les personnes poursuivies figurent un procureur, un sénateur, ainsi que plusieurs employés du ministère roumains des Finances. Les personnes enquêtées figurent dans un dossier d’évasion fiscale avec des produits alimentaires.