Tag: Bucovine

  • Offres à l’édition d’automne de la foire du tourisme de Roumanie

    Offres à l’édition d’automne de la foire du tourisme de Roumanie

    Vu que les fêtes dhiver à la roumaine ont un tout autre charme dans un cadre traditionnel, les régions de Maramures et de Bucovine, dans le nord de la Roumanie demeurent des destinations vedettes.



    Lacramioara Beilic, représentante de lAssociation de Tourisme de Bucovine explique que cette région est très recherchée notamment en raison de ses habitants, hospitaliers et très ouverts et de ses traditions soigneusement respectées de nos jours encore. Côté gastronomie, notre interlocutrice avoue que les plats du terroir sont de véritables atouts de la Bucovine : “A loccasion des fêtes dhiver, les habitants de la région préparent toute sorte de plats à base de viande de porc, des feuilles de choux farcies et des brioches réalisées daprès des recettes traditionnelles. Côté boissons, je mentionnerais les différentes liqueurs à base de fruits de bois : myrtille, framboise, fraise. Pour ce qui est des traditions sachez quelles ont été très bien préservées et que nous sommes heureux de les transmettre aux nouvelles générations. Chez nous, les traditions de Noël comme les cantiques et les masqués ont été embrassés par les enfants. Les prix varient selon les services inclus, à partir des offres qui incluent uniquement lhébergement, jusquau paquets tout compris : hébergement, repas et programmes dagrément” a déclaré Lacramioara Beilic, représentante de lAssociation de Tourisme de Bucovine, qui ajoute que les paquets touristiques coûtent entre 180 et environ 300 euros.




    Ce fut sur des sonorités de tambour et de violon à corne que les représentants du centre national dinformation et de promotion touristique Bihor ont présenté les principaux sites touristiques de la région. Ecoutons Soran Zdraur. “Sachez dabord que tout près dOradea, il y a une ville deaux de renom : Felix les Bains. Cest exactement dans la même contrée, dans les régions de Padis et de Glavoi que les touristes peuvent visiter des grottes. A Padis se trouvent les grottes de Chiscau et de Meziad. A loccasion des fêtes dhiver des groupes de chanteurs de cantiques de Noël sillonnent les villages accompagnés de musiciens qui jouent au violon. Cette tradition sappelle Tzurca. Ils entrent dans la cour des villageois pour danser une polka et chanter une cantique. Nous vous attendons donc au comté de Bihor, le plus beau du pays, qui propose toute sorte de sites touristiques, grottes, piscines et itinéraires dans la nature.”



    La ville de Cluj se prépare également à faire la fête et la municipalité est en train daménager au centre-ville un marché de Noël. Et pourtant, Manuela Câmpean, responsable des relations communautaires et du tourisme de la municipalité de Cluj parle dun autre évènement tout aussi recherché : “Lannée prochaine nous serons capitale européenne de la Jeunesse, ce qui signifie que nous allons accueillir le plus important festival dEurope, qui doit sétendre sur 365 jours. Il y aura plein de surprises que je ne veux pas divulguer. Il suffit seulement de dire que chaque jour il y aura au moins un événement ou un festival”.



    La station touristique de Straja est fameuse pour ses endroits où l’on peut pratiquer les sports d’hiver, mais aussi pour ses objectifs touristiques, ses trajets dans les monts de Retezatul Mic et Retezatul Mare, ses chutes d’eau, ses cités daces ou encore pour le château des Corvins qui ne se trouve pas loin. C’est une destination favorable à toute saison, assure Sanda Moroşan, administratrice d’un chalet de la zone de Straja, venue à la foire de tourisme pour présenter des offres à ne pas rater: Premièrement nous avons des offres pour les fêtes de Noël et du Nouvel An, mais aussi pour des séjours de ski d’une semaine. Le paquet de Noël comporte un repas spécial, le 24 décembre, avec des produits traditionnels à base de viande de porc. Les chanteurs de noëls nous rendront visite, Père Noël sera lui aussi présent. Les offres pour cette période varient entre 400 lei (80 euros) pour 3 ou 5 nuités jusqu’à 900 lei (soit 200 euros) en fonction du paquet choisi, de l’endroit et du nombre de nuitées. Pour le Nouvel An, un paquet comportant un séjour de 5 nuités en pension complète, repas festif traditionnel compris, boissons alcooliques comprises et feux d’artifices — tout cela varie entre 1400 lei (350 euros) à 1800 lei (450 euros environ). Nous avons également une offre très intéressante pour la saison d’hiver: un séjour de 5 nuités, arrivée dimanche, départ vendredi, demi-pension, le tout pour 450 lei, soit une centaine d’euros. Je mentionnerais aussi qu’à Straja il y a un parc d’aventure ouvert tant pendant l’été que pendant l’hiver”.



    Enfin, voici quelques suggestions si vous souhaitez vous rendre à Sinaia, fameuse station de montagne située à une centaine de km de Bucarest. Paul Popa est inspecteur spécialisé au Centre d’information et promotion touristique de la ville. Bien que ce soit une station recherchée par les touristes tout le long de l’année, il y a plein de nouveautés cet hiver à Sinaia, affirme Paul Popa: Nous avons finalisé les travaux d’aménagement de la ville qui a désormais un nouveau visage, du point de vue de ses paysages, son architecture. Le centre-ville a été complètement rénové. Et nous voulons promouvoir aussi les offres pour la saison de ski et les événements qui auront lieu à l’occasion des fêtes de fin d’année”.



    Notons aussi que la plupart des hôtels de Sinaia sont dotés de salles de conférences, centres spa, centres de relaxation, centres de loisirs pour toute la famille.



    Enfin, les offres pour les stations du littoral roumain de la Mer Noire ne pouvaient pas manquer à une foire nationale du tourisme. Pour attirer davantage de regards, de jeunes filles habillées en maillots de bains ont annoncé aux visiteurs qu’ils pouvaient déjà se procurer des séjours à la mer pour l’été 2015, les invitants aussi à célébrer les fêtes d’hiver d’une manière inédite: au bord de la mer.

  • Plats de la région de Bucovine.

    Plats de la région de Bucovine.

    Aujourd’hui, nous voyageons en Bucovine, province historique roumaine située dans le nord-est de la Roumanie, dans les Carpates Orientales, connue notamment pour ses églises et ses monastères fortifiés, érigées il y a plus de 6 siècles. La cuisine du terroir est celle moldave, mais elle contient aussi quelques influences autrichiennes, puisque la région a fait l’objet de l’administration impériale de Vienne entre 1775 et 1918. La crème fraîche est utilisée assez souvent pour enrichir différentes potages de légumes à la viande de bœuf ou les soupes de poulet aux tagliatelles maison.



    Aujourd’hui je vous propose de préparer une innovation de la gastronomie de Bucovine : la ciorba à la Radauti, un potage acide à base de viande de poulet. Dans les années 1970, une cuisinière de la ville de Radauti, dans le nord du pays a modifié la ciorba de tripes, un plat que l’on peut goûter dans presque les tous restaurants de Roumanie pour l’alléger et le rendre encore plus apprécié par les Roumains. Pour préparer cette ciorba, il vous faut 4 cuisses de poulet ou deux blancs de poulet, 2 racines de persil, 3 carottes, un poivron, 3 ou 4 jaunes d’œuf, du vinaigre, quelques gousses d’ail, des feuilles de persil frais et environ 400 grammes de crème fraîche. Mettez la viande et les légumes dans une casserole avec trois litres d’eau et faites cuire pendant une heure, une heure et demi. Emincez ensuite la viande et les légumes et portez de nouveau à ébullition. Mélangez les jaunes d’œuf et la crème et ajoutez-les à la soupe juste après avoir éteint le feu. Ajoutez aussi du vinaigre selon votre goût, les gousses d’ail écrasées, du sel et poivre du moulin ainsi que le persil finement haché.



    Et nous poursuivons ce menu composé de plats plutôt légers mais enrichis de crème fraîche avec une truite à la sauce crémeuse. Nettoyez, lavez et salez une truite avant de la mettre sur le grill ou dans le four jusqu’à ce qu’elle soit bien dorée sur ses deux côtés. Coupez en brunoise un gros oignon et faites sauter dans un peu d’huile à feu moyen. Réduisez le feu avant d’ajouter 200 grammes de crème fraîche, quelques gousses d’ail et un mélange d’herbes : persil, estragon et aneth, finement hachées. Mélangez bien et laissez mijoter pendant une minute avant de couper complètement le feu. Ce plat peut être accompagné de polenta et d’une superbe salade de champignons saumurées, par exemple. Histoire d’équilibrer la graisse de la crème. Et pour le dessert, sachez que la Bucovine est renommée aussi pour ses viennoiseries notamment aux fruits des bois, une spécialité locale d’inspiration autrichienne. Bon appétit !

  • Tourisme en Bucovine

    Tourisme en Bucovine

    La contrée de Bucovine doit sa renommée aux paysages magnifiques, à ses sites culturels, à ses traditions mais aussi aux possibilités de pratiquer des sports d’hiver, dans des stations telles – Vatra Dornei, Gura Humorului, Cârlibaba et Câmpulung Moldovenesc, qui sont aussi des destinations touristiques bien connues du nord de la Roumanie. Mais il y en aussi d’autres.



    Faisons une première halte à la Saline Cacica, située au centre-ouest du département de Suceava. C’est Ioana Croitoru qui nous servira de guide dans cette ancienne mine de sel ouverte aux touristes depuis le 19e siècle. « La mine toute entière a été aménagée à la main par des spécialistes miniers de Pologne et d’Ukraine. En polonais, Cacica signifie « canard ». C’était un terrain marécageux, peuplé de canards sauvages, d’où le nom de la mine, donné par les Polonais. Selon les experts, la réserve de sel de Cacica suffira pour encore 500 ans, son exploitation ayant commencé en 1791. La saline accueille une petite chapelle orthodoxe, avec quelques sculptures en sel. A noter aussi l’existence à 38 mètres de profondeur d’un lac artificiel sur les rives duquel on peut admirer des cristaux de sel. Et c’est toujours là que les touristes peuvent découvrir la petite barque avec laquelle les mineurs promenaient, jadis, leurs enfants et petits enfants. A 41 mètres de profondeur se trouve une salle de bal qui porte le nom du premier directeur général de la mine. Une salle destinée à la conservation du fromage est à retrouver à 70 mètres de profondeur, à une température constante de 10 degrés. On est aussi en train d’aménager un terrain de sport pour ceux qui y suivent des cures, Cacica étant idéale pour le traitement des maladies respiratoires. On a aussi des espaces destinés aux enfants. »



    La saline peut être visitée du lundi au dimanche, de 9 h à 17 h. Le prix d’un billet est de 10 lei, soit 2,5 euros pour un adulte. Les enfants de moins de 14 ans et les élèves bénéficient d’une réduction de 50%.



    Le nord de la Bucovine doit sa renommée aussi à ses monastères. Bien que moins connu que les célèbres Voronet, Putna, Moldovita ou Sucevita, le monastère de Probota est vieux de plus de 500 ans. Une des nonnes du monastère fait un bref historique de ce lieu de culte: « Probota est le premier monastère aux fresques murales extérieures. Erigé en 1530, il doit ses peintures à une équipe de moines, qui y travailla deux ans durant, de 1530 à 1532. Ce monastère respecte le canon esthétique des grandes nécropoles moyenâgeuses, mélangeant le gothique prédominant aux éléments renaissance et à ceux relevant de l’architecture locale, moldave. Au XIXe siècle, l’église du monastère allait subir plusieurs modifications. On a réalisé des fresques murales extérieures, emmuré les fenêtres du pro narthex et repeint l’intérieur. Après la sécularisation des biens ecclésiastiques, en 1864, le monastère perd sa fonction initiale. Il servira d’église au village de Probota jusqu’à la révolution anticommuniste de 1989, pour accueillir ensuite des nonnes. Depuis 1993, il figure sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Des travaux de restauration ont été effectués sous l’égide de l’Unesco, et financés, pour l’essentiel, par les gouvernements roumain et japonais. Au moment où l’on a lavé la peinture murale intérieure, on a découvert les fresques murales d’origine, datant de 1532. L’iconographie exceptionnelle et unique allait lui valoir, en 2001, le titre de monastère le mieux conservé. En plus, il respecte le mieux les normes liturgiques et le style artistique de l’église byzantine. Toujours en 2001, le monastère de Probota reçoit le prix de l’UNESCO pour la valeur de sa peinture intérieure. Si, malgré les travaux de restauration, nous ne pouvons plus admirer les fresques murales extérieures d’origine, il nous reste encore la peinture intérieure unique. »



    De l’avis de Claudiu Bradatan du Centre d’information touristique de Suceava, la Bucovine est également une destination de choix pour faire du tourisme d’aventure: « C’est plutôt du tourisme de plein air qui n’implique pas nécessairement des sports extrêmes. En ce sens, on vous invite à Vatra Dornei qui, grâce au parc national de Calimani, s’avère idéale pour le tourisme équestre, l’escalade ou le rafting sur les eaux de la Bistrita. Vous serez surpris de la panoplie d’activités à pratiquer dans cette région. Ou bien, je vous invite à la découverte du village de Ciocanesti qui vous charmera certainement par ses maisons aux décorations traditionnelles et qui accueille deux festivals nationaux d’envergure: celui des oeufs peints, organisé chaque printemps, et celui de la truite, en été. »



    Si le tourisme d’aventure n’est pas votre point fort, alors la Bucovine s’ouvre aussi aux amateurs des séjours de détente et de remise en forme. Une fois de plus, la station de Vatra Dornei vous attend, selon Petru Ariciuc, chef du Service de secours en montagne: « Bien que l’Empire de l’Autriche-Hongrie ait manifesté depuis 1850 sa volonté de faire de Vatra Dornei une station balnéaire, ce ne fut que dans les années 1880-1890 que le tourisme balnéaire a commencé à s’y développer. Ce fut la période où la ville s’était vu doter de ses principaux édifices tels la Poste, les bains thermaux et l’Hôtel de ville. A l’heure où l’on parle, la station recense trois établissements de cure et 2500 places d’hébergement rien que dans la ville, tandis que les quatre montagnes qui l’entourent permettent d’y passer des séjours d’une semaine dans des pensions ou des chalets. L’occasion de profiter de l’air très pur, pour soigner des troubles nerveux ou des problèmes cardiaques. Les médecins recommandent aux patients de faire des randonnées en montagne pour profiter de l’air ozoné. »



    Notre invitation vient d’être lancée. Ce sera maintenant à vous d’inclure la Bucovine sur la liste de vos prochaines destinations de vacances…(trad. : Ioana Stancescu, Alexandra Pop, Mariana Tudose)

  • Fêtes d’hiver en Roumanie

    Fêtes d’hiver en Roumanie

    Quelques jours seulement nous séparent du début du Nouvel An, une occasion pour notre rédaction de dénicher les lieux les plus pittoresques de Roumanie pour vous inviter à y passer vos fêtes d’hiver. Ne vous inquiétez pas, des places sont toujours disponibles, la neige sera certainement de la compagnie et les traditions vont parfaire votre séjour. Avant de boucler vos valises à destination de la Roumanie, RRI vous invite à faire ensemble un petit tour virtuel des principales régions touristiques de chez nous afin de mieux choisir.



    Pour nous en parler, nous avons invité Marian Constantinescu, président du club de tourisme, FIJET et éditeur de la publication Travel Magazine: « Il neige sur le Maramures et la terre couverte d’une grosse couche blanche a l’air d’une immense brioche saupoudrée de farine. Le Maramures vous propose un tas d’attractions aussi bien culinaires que culturelles et historiques. Ca vaut vraiment la peine de vous y rendre, surtout en hiver, pour admirer le contraste chromatique qui se fait entre les flèches noires des églises en bois, dont la plupart sont inscrites au patrimoine de l’UNESCO, et la couche épaisse de neige immaculée. »



    Des vacances au Maramures vous offriront la possibilité de faire le tour des monuments historiques célèbres, tels « L’Eglise en bois de la Colline » datant de 1364 et inscrite sur la liste du patrimoine de l’UNESCO ou encore « L’Eglise en bois de la plaine » érigée en 1717 ou le célèbre Cimetière joyeux de Săpânţa. Par contre, si vous voulez plutôt profiter des quelques jours de vacances pour vous reposer, faire des ballades en traîneau tiré par des chevaux et rendre visite aux habitants de la région, cela serait bien possible. Les gens de la contrée sont très accueillants et désireux de vous faire goûter la cuisine du terroir qui fait leur fierté.



    Après le Maramures, notre guide vous propose une petite incursion en Bucovine, dans le nord de la Roumanie : « La Bucovine aussi est sous la neige. Une idée serait de vous y rendre justement en cette période de fête pour avoir la chance de participer aux messes célébrées dans les églises magnifiques de Sucevita, Moldovita, Voronet ou Arbore, inscrites toutes au patrimoine de l’UNESCO. Rejoignez donc la Bucovine pour vivre une expérience unique! »



    La tradition veut qu’en hiver, les habitants de la Bucovine participent à toute sorte de vieilles coutumes que vous n’aurez la chance de connaître qu’en visitant cette région dans le courant des mois de décembre ou janvier.



    Dirigeons-nous vers le sud de la Roumanie pour découvrir une autre possible destination touristique pour vos vacances d’hiver. Pour plus de détails, repassons le micro à notre invité Marian Constantinescu: « La neige sera de la compagnie en Olténie aussi. C’est une région fort intéressante, riche en pensions touristiques qui ouvriront largement leurs portes pour vous aider à profiter au maximum de vos vacances d’hiver. Vous tomberez certainement sous le charme de la contrée d’Olténie, célèbre aussi bien par la richesse de ses repas de fête que par le tourisme culturel et d’aventure que l’on peut y pratiquer ».



    Ainsi, les amateurs d’adrénaline seront-ils attendus dans les Massifs de Parang, Valcan, Mehedinti ou Godeanu dont les sommets peuvent grimper jusqu’à 2500 mètres pour y faire des escalades, du ski ou des randonnées en autoneige. Pour les plus téméraires d’entre vous, les agences de tourisme organisent des escalades sur les cascades de glace qui se forment en hiver dans la région montagneuse du département de Gorj. Bien sûr, un encadrement pointu par des guides de haute-montagne et du matériel performant vous permettront d’apprécier pleinement ces nouvelles sensations de grimpe.



    Les premières neiges sont déjà tombées sur la Vallée de la Prahova qui doit sa renommée aux stations de ski de Sinaia, Busteni, Predeal et Azuga. Pourtant, si vous préférez glisser sur des pentes moins peuplées en cette période de l’année, le guide Marian Constatinescu vous conseille: « Je vous signale que la Vallée de la Prahova n’est pas le seul domaine skiable de Roumanie. Des pistes de ski ont été aménagées en Moldavie aussi, à Campulung, par exemple, où les autorités ont mis au point des pistes d’un niveau de difficulté moyen. Ou bien, nous avons aussi des pistes au Maramures et en Olténie. Bien sûr, les stations d’hiver de la Vallée de la Prahova restent les reines incontestables des skieurs roumains puisqu’elles regroupent 70% du nombre total de pistes de Roumanie. Les offres d’hébergement sont multiples, mais la plupart des touristes préfèrent les pensions nouvellement construites tout près de la montagne et dont les services et les facilités n’ont rien à envier à ceux proposés par les grands hôtels classés 4 ou 5 étoiles ».



    Et si à tout cela on ajoute la saveur des sarmale, l’odeur du vin chaud et le parfum du cozonac qui trônent sur la table des Roumains en ces jours de fête, vous aurez alors la recette pour obtenir des vacances parfaites. Tout ce qui vous reste à faire est de choisir parmi les destinations touristiques de Roumanie et de réserver vos billets d’avion. (trad.: Ioana Stancescu)

  • Les fêtes d’hiver en Bucovine

    Les fêtes d’hiver en Bucovine

    Lhiver est là, et donc la saison des fêtes aussi. La Bucovine, cette contrée mirifique du nord de la Roumanie, est riche en coutumes et traditions uniques. Câmpulung Moldovenesc, Moldovita, Radauti, Sucevita ou Gura Humorului – sont autant dendroits de la région où vous pouvez faire un séjour merveilleux pour les découvrir. Blottie au pied des montagnes couvertes de neige, Gura Humorului, avec ses maisons traditionnelles et des églises dune rare beauté, attend ses visiteurs. Les gîtes ruraux y sont nombreux et les gens préservent soigneusement les traditions spécifiques à la zone.



    Les coutumes de Noël commencent dhabitude dans laprès-midi du 24 décembre. Un mois avant, les gens dici observent le jeûne. Cest là une pratique très répandue dans la région. Puis, la veille de Noël, les enfants vont de maison en maison en chantant des cantiques. Ils commencent par les membres de leur famille et par leurs amis. Le repas de la veille est aussi très important: on prépare 12 plats de jeûne (donc sans viande, oeufs ou produits laitiers) et tous les membres de la famille se réunissent autour de la table. Ils font une prière, puis ils mangent. Avant ou après le repas, on se réunit autour du sapin, où il y a des cadeaux. Ce rituel dure jusquà 22h environ, lorsque lon commence à recevoir des chanteurs de noëls: membres de la familles, amis, voisins etc.



    Les habitants de la Bucovine vont aussi à léglise. Certains adultes restent à la messe de Noël jusquà laube. Les autres rentrent à la maison plus vite, mais ils doivent respecter une autre tradition très importante. On dit que la nuit avant Noël il est bien daccueillir toutes les personnes qui viennent à votre porte pour chanter des cantiques. De même, cette nuit-là, il faut allumer toutes les lumières de la maison et de la cour. Evidemment, ce nest plus un problème parce que toutes les maisons sont décorées de lumières qui symbolisent la naissance de Jésus.



    Et on se saurait parler de la Bucovine sans mentionner ses plats traditionnels extrêmement nombreux. Pendant près de 150 ans la Bucovine a subi loccupation de lEmpire dAutriche – Hongrie. Et cela se reflète très bien dans sa gastronomie. On prépare des brioches – cozonac aux noix et surtout au pavot. On a également un dessert à base de blé bouilli avec du pavot, des noix et du miel. Cest un gâteau traditionnel préparé uniquement pour Noël et pour le 6 Janvier, lorsque les Roumains célèbrent le baptême du Seigneur par St Jean Baptiste.



    Un autre plat qui ne manque jamais aux fêtes dhiver, cest une sorte de bortch. Il est préparé à base de raviolis farcis de poisson et de champignons que lon fait bouillir dans du bortch à la betterave. On ne saurait oublier non plus le steak doie, ni les gâteaux que les femmes de Bucovine inventent chaque année à partir de recettes anciennes de desserts.

  • Vacances d’hiver à Vatra Dornei

    Vacances d’hiver à Vatra Dornei

    Aujourd’hui nous vous proposons de faire un voyage en Bucovine, dans le nord de la Roumanie. L’occasion de vous faire découvrir une station de montagne idéale pour passer vos vacances d’hiver. Vatra Dornei doit sa renommée non seulement à la qualité de ses eaux minérales, mais aussi à celle de ses pistes de ski. C’est une station riche en us et coutumes, soigneusement préservés, les touristes pouvant admirer de nos jours encore les très beaux costumes traditionnels dont les chanteurs de cantiques sont vêtus dans cette période de l’année. La cuisine du terroir est elle aussi spéciale, le talent étant transmis d’une génération à l’autre. Rien de surprenant, donc, de se voir inviter à un repas formé de 12 plats.



    A Vatra Dornei, les vacances commencent sur les pistes de ski, explique le chef des secouristes en montagne, Petru Ariciuc: «Nous avons trois pistes de ski dont une à éclairage nocturne et des canons à neige. A commencer par la saison 2014-2015 les 3 pistes seront reliées d’un réseau de trajets de ski. Ce qui plus est le domaine skiable se verra rajouter 5 kilomètres supplémentaires. Ce n’est peut-être pas beaucoup mais l’accès aux installations par câble deviendra plus facile. Le tourisme balnéaire se porte lui aussi très bien à présent. noter l’inauguration de deux nouveaux établissements de cure : un centre SPA 4 étoiles, à des prix de 3 étoiles. La demande est importante toute l’année ».



    Les pensions ne cèdent pas le pas et font des offres intéressantes. Située au cœur d’une forêt, loin du chahut des pistes de ski, la pension où nous allons faire halte dans les minutes suivantes est idéale pour les touristes qui souhaitent recharger leurs batteries. Ils y viennent même d’Australie: «C’est une région d’une beauté à part. Même les touristes de Suisse, France, Allemagne, et Autriche — qui ont eux aussi de belles montagnes boisées, voire plus hautes que les nôtres, se disent impressionnés par le paysage ainsi que par l’accueil chaleureux des habitants. Un centre de loisirs très bien équipé a été inauguré l’année dernière: à l’entrée nous avons une mine de sel, ensuite il y a une zone contrôlée électroniquement et regroupant piscine et jacuzzi. Vient ensuite la zone massage qui comprend une piscine avec hydro massage, un sauna finlandais, un autre infrarouge, et une salle de remise en forme. Tout cela est à retrouver au rez-de-chaussée. A l’étage, il y a un bowling olympique doté de 4 pistes, une salle de tennis de table, une zone loisirs, de bien-être et de cure. Enfin au deuxième étage on retrouve une zone consacrée au jeux : snooker, billard, air hockey et baby-foot. Les clients peuvent opter pour un abonnement de 60, 90 ou 120 heures. Les prix sont assez bas et commencent à 8 lei par heure. Les clients de notre pension bénéficient d’abonnements à prix réduits».



    A Vatra Dornei le tourisme revêt des formes différentes, ajoute Petru Ariciuc, le chef des secouristes en montagne : «Les trois pistes de ski ont différents niveaux de difficulté, de sorte que tous les touristes puissent en bénéficier. Côté tourisme équestre, nous avons quelques trajets accessibles en hiver. Ce sont des itinéraires qui peuvent aller jusqu’à deux heures tout au plus. Durant cette saison, nous avons pensé ouvrir plusieurs trajets pédestres, qui durent 4 heures. Ils seront aménagés en permanence à l’aide du motoneige, des fanions étant installés tous les 20 mètres là où le trajet finit, afin d’éviter aux touristes de s’égarer en raison du brouillard ».



    Une fois dans la région, ce serait dommage de ne pas vous rendre au Musée de l’œuf, unique en Roumanie. Ce musée appartient à l’enseignante Letitia Osinschi qui s’attardera dans les minutes suivantes sur les symboles de la Bucovine: « Ce musée est le fruit de mes participations en tant que représentante de la Roumanie aux différents Salons et expositions internationales d’œufs. Il abrite la collection d’œufs la plus importante du pays, à savoir un milliers d’œufs provenant de 79 pays du monde entier qui ont une tradition dans la décoration des œufs. L’occasion de constater que cet art a connu une évolution. Jadis, en Bucovine les œufs étaient décorés simplement, les éléments étant plutôt grossiers : il n’y avait qu’un seul motif dominant. Toutefois, les couleurs utilisées étaient les mêmes que celles qui se retrouvent à présent sur les tapis et les costumes traditionnels de Bucovine. Les couleurs étaient obtenues par décoction de feuilles d’oignon, betterave et charbon. »



    Les visiteurs de passage à Vatra Dornei dans cette période de l’année ont l’occasion de découvrir les nombreuses traditions locales, comme nous l’explique la propriétaire d’une pension touristique, Albumita Preotescu : «Hormis la possibilité de prendre part à différents événements représentatifs des coutumes de Bucovine, nos paquets touristiques comportent aussi des soirées spécifiques de cette contrée. A l’entrée de notre pension nous avons aménagé une zone où les touristes peuvent trouver des cartes avec tous les objectifs à visiter, différents dépliants et revues. En plus nous nous tenons toujours à leur disposition pour leur offrir les renseignements nécessaires ».



    A Vatra Dornei, les touristes sont les bienvenus tout au long de l’année, les possibilités pour passer ses loisirs étant nombreuses même une fois les fêtes d’hiver terminées, affirme Petru Ariciuc, le chef des secouristes en montagne : « Fin janvier — début février nous vous attendons aux Fêtes de la neige, qui s’étaleront sur 3-4 fins de semaine. Nous vous invitons à cette occasion à différents concerts de musique pop et traditionnelle, et bien évidemment à des concours de ski. Ces derniers s’adressent tout d’abord aux jeunes mais non seulement. Nous envisageons aussi de mettre en place des concours destinés aux écoles de la ville. Il y aura plein de compétitions amusantes sur les pistes ».



    Voilà donc une invitation difficile à décliner. Et n’oubliez pas les réservations faites par avance bénéficient de réductions importantes ! (trad. : Alexandra Pop)

  • Préparatifs pour la fête nationale

    Préparatifs pour la fête nationale

    Le 1er décembre 1918, c’est le moment le plus important de l’histoire de la Roumanie — le parachèvement de l’Etat national unitaire roumain. L’Union de la Transylvanie, de la Bucovine et de la Bessarabie avec l’ancien Royaume de Roumanie à Alba Iulia, dans le centre du pays, n’a pas été un acte hors le contexte européen, mais une conséquence logique de la lutte des Roumains pour l’unité nationale. Une lutte qui avait commencé en 1600, lorsque le voïvode Michel le Brave avait réussi l’intégration militaire des provinces roumaines, pour un bref laps de temps, et qui avait continué par l’union de la Valachie avec la Moldavie, en 1859, sous le sceptre du prince Alexandru Ioan Cuza.



    La Roumanie entre ensuite dans la première guerre mondiale, aux côtés de la France, de l’Angleterre, de la Russie et des Etats Unis. Intégrée aussi par l’habilité de sa classe politique, la Roumanie allait bénéficier de la reconnaissance internationale de ses frontières au Congrès de paix de Paris. Devenue, après la chute du communisme, en 1989, Fête nationale de la Roumanie, le 1er Décembre est le moment privilégié de solidarité nationale, qui lance pratiquement, pour les Roumains, les fêtes d’hiver. Cette année, elle est marquée à Bucarest et dans plusieurs villes du pays par plusieurs événements culturels, artistiques et culinaires. Le point culminant, c’est le traditionnel défilé des troupes et de la technique moderne de combat qui a lieu à Bucarest. 30 aéronefs survoleront la ville et plus de 2.000 militaires des ministères de la Défense, de l’Intérieur, du Service roumain de renseignement et du Service de protection rapprochée vont défiler aux côtés de la technique militaire des forces terrestres et aériennes.



    Une nouveauté, cette année, c’est que des sous-unités des armées amies de l’OTAN et de l’UE sont invitées. Ainsi, 140 militaires français, américains, polonais et turcs prendront part au défilé, qui s’annonce le plus fastueux des 20 dernières années. La Fête nationale de la Roumanie est célébrée aussi sur les théâtres d’opérations internationaux où des militaires roumains sont présents, mais aussi par les Roumains de la diaspora.



    Des concerts de musique classique, de jazz, des expositions, pièces de théâtre, projections de films et réceptions sont prévus, le tout étant organisé par les 147 missions diplomatiques roumaines. D’ailleurs, le 30 novembre, c’est la Journée des Roumains du monde, un moment de fête, de fierté nationale et d’affirmation du roumanisme partout dans le monde. En cette fin de semaine, le Congrès de l’esprit roumain a lieu à Alba Iulia et à Zlatna (centre). La réunion vise à renforcer les liens des Roumains du monde entier avec leur pays d’origine. Au long des 17 éditions, plus de 6.000 Roumains y ont pris part, représentant 46 pays et zones de roumanité…(trad. : Ligia Mihaiescu)

  • Tourisme en Bucovine

    Tourisme en Bucovine

    Nous la découvrirons telle qu’elle se présente cet automne aux touristes: idéale pour les familles, pour ceux qui aiment les vacances actives et pour ceux qui préfèrent se recueillir.



    La région historique de Bucovine est très connue pour les trajets qui relient ces monastères anciens, figurant au patrimoine de l’UNESCO. Au-delà de ce côté « mystique », la Bucovine se distingue par ses beaux paysages, par l’architecture traditionnelle des maisons et par les traditions vivantes que ses villages ont conservées.



    La région se prête à merveille au tourisme culturel ou actif, à l’équitation, à la chasse, aux sports extrêmes ou à la cure — nous confirme Cătălin Nechifor, le président du Conseil départemental de Suceva :« En fonction des préférences de nos touristes, nous pouvons concevoir un trajet personnalisé pour un séjour de plusieurs jours. Pourtant, un élément doit figurer obligatoirement sur la carte de tout visiteur de passage en Bucovine : les monastères à fresques extérieures — avant tout, ceux qui figurent au Patrimoine de l’UNESCO : Voroneţ, Suceviţa, Moldoviţa — mais aussi d’autres monuments religieux reconnus au niveau mondial. Je proposerais ensuite aux touristes une randonnée dans les villages, pour mieux connaître notre culture et prendre contact avec les traditions. Je continuerais par les zones de montagne et leur nature généreuse. Nous avons de beaux massifs : Rarău, Giumalău et Călimani, faisant partie de la chaîne des Carpates Orientales. Et puis il y a les musées, situés, pour la plupart, dans la zone de plaine de la Bucovine. Par exemple, à Fălticeni on peut voir le Musée du sculpteur et peintre Ion Irimescu, comportant la seule collection d’auteur de Roumanie.



    Cătălin Nechifor, actuellement président du Conseil départemental de Suceava, a travaillé dans l’hôtellerie et il a eu l’occasion de connaître beaucoup de touristes — roumains et étrangers: « J’ai travaillé dans un hôtel et j’étais en contact direct avec les touristes. Evidemment, il y a 15 ans, c’était moins bien. De toute façon, la Bucovine vous récompense largement pour l’argent que vous dépensez pour la visiter. Il n’y a presque pas de touriste qui parte insatisfait de son séjour. Ceux qui travaillent dans le tourisme savent que la meilleure publicité, c’est le touriste qui la fait, donc on fait tout pour qu’il soit content. »



    Prochaine destination: Marginea, pour une visite au musée ethnographique ouvert dans une maison vieille de plus d’un siècle. Ce qui impressionne pourtant une fois à l’intérieur c’est la beauté des costumes traditionnels, des tissages, des bijoux et des objets en céramique. Une visite au musée vous donnera aussi la possibilité de faire la connaissance des maîtres artisans qui pourront vous offrir une petite démonstration. Parmi eux, le potier Corneliu Magopat. L’art de la poterie, il l’a appris à l’âge de sept ans de ses parents. « Je voudrais commencer par vous dire que c’est notamment l’utilisation des couleurs végétales qui rend unique notre centre de poterie. Nous, on ne se sert jamais de colorants pour obtenir la couleur et c’est pour cela qu’on fait figure à part aussi bien en Roumanie qu’en Europe. C’est d’ailleurs le principal aspect qui séduit nos touristes dont 40% viennent de l’étranger. Une fois sur place, ils peuvent visiter aussi bien la salle d’exposition que les ateliers ou la chambre des fours et acheter les produits préférés. Les gens qui franchissent notre seuil le font le plus souvent poussés par la curiosité. Certains d’entre eux souhaitent s’essayer à l’art de la poterie et donc, on leur explique, on les aide à fabriquer tout seuls des objets qu’ils peuvent garder par la suite. Ils s’y plaisent beaucoup et à la fin, ils nous promettent de revenir et de continuer leur travail ».



    Nous reprenons la route en direction de Vama, un petit village blotti entre les collines. C’est bien ici, dans une jolie maisonnette respirant un air d’antan, que se trouve la plus nombreuse collection d’œufs peints de Roumanie et une des plus importantes d’Europe. Le musée comporte des milliers d’œufs décorés exposés dans 22 vitrines. Passons le micro à Letitia Orsivschi. « C’est en représentant le pays et ma contrée natale à différents salons internationaux que j’ai réussi à ouvrir ce musée qui réunit plus de 3000 oeufs de 79 pays. Il s’agit de toute sorte de pays ayant une riche tradition dans la décoration des oeufs auxquels s’ajoutent bien sûr, les oeufs peints de Bucovine. Le musée vous invite à découvrir une évolution des techniques de décoration à travers les âges. En Bucovine, par exemple, les oeufs étaient décorés de motifs simples, en touches grossières représentant notamment des symboles de la terre à retrouver aussi sur les tapis ou les costumes traditionnels. Les couleurs utilisées sont toutes végétales, à base de plantes telles l’oignon ou la betterave ou encore à base de charbon ».



    La collection de Vama réunit des œufs de Bali, Chine, République Tchèque, Allemagne, du Vietnam, et même d’Australie. Et n’oubliez pas: chaque oeuf a son histoire.



    Il est temps de quitter l’univers rural pour gagner celui citadin et découvrir ensemble la plus riche collection d’auteur de Roumanie. Plus de 300 sculptures et un millier de croquis exposés au Musée d’art Ion Irimescu de Falticeni. Le directeur du musée, Gheorghe Dascalescu, nous fait une brève présentation du maître Ion Irimescu: « Irimescu figure parmi les grands sculpteurs roumains du XXème siècle, aux côtés de Paciurea et de Brancusi. Il a créé à Falticeni un véritable espace spirituel reconnu comme tel par une centaine de personnalités artistiques roumaines: écrivains, artistes plasticiens ou comédiens. Sa création est un mélange parfait entre classique et moderne et tire ses sources du classicisme grec. En plus, on ne saurait oublier le fait qu’Irimescu fut toujours branché aux grands courants artistiques de Paris, il a été ouvert aux nouveautés, tout en rejetant le mimétisme. Il est arrivé à une synthèse parfaite entre des éléments classiques et modernes qu’il a passés par le filtre de son talent et de son âme ».



    Chers amis, je pense que vous avez à présent suffisamment d’arguments en faveur de la Bucovine qui, espérons-le, figure déjà sur la liste de destinations de vos futures vacances.



    (Trad. : Ioana Stăncescu, Dominique)