Tag: budget

  • Collectif budgétaire

    Collectif budgétaire

    Le deuxième et dernier collectif budgétaire de cette année dont les principaux chiffres ont été discutés et convenus avec les représentants du Fonds Monétaire International provoque, en égale mesure, gratitude et mécontentements. Dans les conditions où les entrées au budget ont été moindres par rapport aux estimations, le collectif budgétaire signifie moins de ressources jusqu’à la fin de l’année pour la plupart des ministères comme expliquait en réunion du Cabinet le premier ministre Victor Ponta : « Nous avons un collectif budgétaire négatif puisque les entrées sont de quelques 3,8 milliards de lei moindres que prévu. Ceci veut dire pour chacun des ministères des ressources diminuées jusqu’à la fin de l’année. Ceci veut dire que pour 2014 le ministre des Finances , sur la base des estimations — cette fois plus réalistes — de l’Agence Nationale d’Administration Fiscale (ANAF), doit construire et présenter des scénarios réalistes. »



    Les budgets de l’Administration Présidentielle, de la Cour Constitutionnelle et de l’Agence Nationale d’Intégrité seront réduits. Amputation sévère, également, aux Ministères du Travail et du Développement Régional. Néanmoins, les autorités garantissent que ces baisses ne portent pas atteinte au payement des prestations sociales, des retraites et des salaires jusqu’à la fin de l’année. Quant au Sénat, la Chambre des Députés, le Service Roumain de Renseignements, le Service des Informations Extérieures et le Service des Télécommunications Spéciales, ces structures vont bénéficier des allocations supplémentaires.



    L’opposition de centre-droit est très mécontente de ces coupes budgétaires. Le premier vice-président du Parti Démocrate Libéral, Andreea Paul, dit que par l’actuel collectif, le pouvoir de centre-gauche investit dans sa propre clientèle politique au détriment de la stimulation de la compétitivité économique et demande au Gouvernement d’expliquer la raison de croissance des allocations budgétaires au Parlement, au Ministère des Affaires Etrangères et aux services secrets au détriment d’autres domaines : « Le gouvernement conduit par Victor Ponta doit, aujourd’hui, plus que jamais, rendre compte publiquement de la façon de dépenser, concrètement, l’argent alloué en plus au Parlement, aux services secrets, aux Ministères des Affaires Etrangères et de l’Intérieur qui prennent la partie du lion de l’actuel collectif budgétaire. Le Gouvernement Ponta ne propose aucune solution ni pour la création d’emplois ni pour la relaxation fiscale. »



    Selon l’opposition les domaines sacrifiés, encore une fois, par l’actuel correctif budgétaire sont la santé, le travail et la protection sociale qui perdent des montants importants ce qui pourrait mener à la baisse du niveau de vie des Roumains. (trad.: Costin Grigore)

  • Neue Haushaltsanpassung für 2014 in Rumänien

    Neue Haushaltsanpassung für 2014 in Rumänien

    Die zweite und letzte Haushaltsanpassung in diesem Jahr, deren wichtigsten Zahlen mit den Vertretern des Internationalen Währungsfonds diskutiert und vereinbart wurden, hat in Rumänien sowohl Zufriedenheit als auch Unzufriedenheit hervorgerufen. Unter diesen Bedingungen, da die Einnahmen niedriger als vorgesehen sind, sieht die neue Haushaltsanpassung bis zum Jahresende weniger Ressourcen für die meisten Ministerien vor. Bei der jüngsten Regierungssitzung sagte Ministerpräsident Victor Ponta:



    Wir haben eine negative Haushaltsanpassung, weil die vorgesehenen Haushaltseinnahmen um etwa 3,8 Milliarden Lei niedriger sind. Für jedes Ministerium bedeutet dies weniger Ressourcen bis zum Jahresende. Aufgrund der realistischeren Einschätzungen des Finanzamtes mu‎ß der Finanzminister ebenfalls realistische Programme erarbeiten und einreichen.”



    Die Haushalte des Präsidialamtes, des Verfassungsgerichts und der Nationalen Agentur für Integrität werden kleiner. Reduziert werden auch die Budgets des Arbeitsministeriums, und des Ministeriums für regionale Entwicklung. Trotzdem versichern die Behörden, da‎ß die Haushaltsanpassung bis Ende dieses Jahres keinen Einflu‎ß auf die Zahlungen der Sozialdienstleistungen, der Renten und der Gehälter haben wird. Darüber hinaus werden der Senat, die Abgeordnetenkammer, die rumänischen Innen- und Au‎ßennachrichtendienste, sowie der Dienst für Spezielle Telekommunikaton zusätzliche Gelder erhalten. Die mitte-rechts gerichtete Opposition erklärte sich äu‎ßerst unzufrieden mit der jüngsten Haushaltsanpassung. Die erste Vizevorsitzende der Demokrat-Liberalen Partei, Andreea Paul, sagte, durch die jüngste Haushaltsanpassung investiere die Regierung in die eigene politische Klientel, zum Nachteil der Ankurbelung der wirtschaftlichen Wettbewerbsfähigkeit. Das Regierungskabinett sollte erörtern, warum es die Haushaltsummen für das Parlament, das Au‎ßenministerium und die Nachrichtendienste zum Nachteil anderer Bereiche erhöht habe. Andreea Paul:



    Heute mehr denn je mu‎ß das Regierungskabinett des Ministerpräsidenten Victor Ponta öffentlich darstellen, wie das zusätzliche Geld, das dem Parlament, den Nachrichtendiensten, dem Au‎ßen- und dem Innenministerium zukommen, verwendet werden soll. Diese Behörden bekommen den Löwenanteil der jüngsten Haushaltanpassung. Das Ponta-Kabinett bietet keine Lösung für das Schaffen von neuen Arbeitsplätzen und für eine Steuererleichterung.”



    Die Opposition ist der Ansicht, da‎ß infolge der neuen Haushaltsanpassung die Sparten Gesundheit, Arbeit und Sozialschutz wieder den Kürzeren gezogen haben. Diese Bereiche werden viel Geld verlieren, und das könnte zu einer Verschlechterung des Lebensstandards der Rumänen führen.

  • 30.08.2013

    30.08.2013

    Syrie – Le régime de Damas est illégitime et criminel, a déclaré ce vendredi le premier ministre roumain, Victor Ponta. Et lui de préciser que son gouvernement présentera bientôt une position officielle sur la situation en Syrie, après consultations avec les partenaires internationaux. Néanmoins, a ajouté M. Ponta, toute décision importante de la Roumanie sur ce dossier devra avoir l’aval du Conseil suprême de défense et du Parlement. Par ailleurs, le MAE de Bucarest réitère ses recommandations aux ressortissants roumains qui se trouvent encore en Syrie de quitter ce pays au plus vite. Les seules routes d’évacuation sont terrestres, par le Liban, la Jordanie et la Turquie. Entre 12 mille et 14 mille Roumains se trouvent actuellement en Syrie.



    Régionalisation – La réorganisation administrative et territoriale et la décentralisation de la Roumanie sont essentielles pour la modernisation du pays, a déclaré le premier ministre roumain, Victor Ponta, ce vendredi. Selon lui, le processus de décentralisation et de redécoupage des régions est le plus important projet politique, gouvernemental et parlementaire, de la rentrée. La configuration des régions administratives sur le terrain ne doit attendre son officialisation par la Constitution. Et cela pour que les régions nouvellement dessinées puissent être prises en compte dans le futur cadre financier pluriannuel de l’UE pour la période 2014-2020, a dit le chef du cabinet de Bucarest, laissant entendre que cela suppose de nouvelles stratégies au niveau local. Une concentration excessive des pouvoirs à Bucarest alourdit les processus, estime Victor Ponta ; voilà pourquoi autant les régions se verront attribuer plus d’attributions et de ressources, autant les choses iront dans la bonne direction, a-t-il encore indiqué.



    Visa – Quatre anciens ambassadeurs des Etats-Unis à Bucarest ont demandé au Congrès américain d’alléger les conditions du programme Visa Waiver, afin de permettre aux ressortissants bulgares, croates, polonais et roumains de voyager sans visa, pour 90 jours, dans ce pays. La démarche des quatre diplomates intervient sur la toile de fond des débats au Congrès sur la réforme de la législation de l’immigration. Le programme Visa Waiver doit être nécessairement modernisé, estiment-ils, car « le manque d’action met à l’épreuve les relations des Etats-Unis avec leurs alliés et porte atteinte à l’état de l’économie américaine », peut-on lire dans le document qu’ils signent conjointement.



    Accident – Une équipe médicale roumaine s’est rendue d’urgence en Hongrie voisine, à bord d’une aéronef militaire ; elle participera aux actions de secours mises en place suite à un accident de la route produit vendredi à 25 km de la capitale hongroise Budapest. Un minibus transportant des Roumains a été impliqué dans un carambolage, 3 passagers sont décédés et 18 autres blessés.



    Pro Etnica – Plus de 800 membres des différentes communautés ethniques de Roumanie arpenteront, jusqu’à dimanche, les ruelles de Sighisoara (centre). La seule cité médiévale encore habitée dans le sud-est de l’Europe accueille la 11e édition du Festival « Pro Etnica », événement ciblé sur le dialogue interculturel et la découverte des coutumes, des traditions et de l’histoire des minorités nationales. Les vacanciers et les habitants de la ville sont invités à des spectacles, conférences, débats et ateliers sur des thématiques diverses, mais aussi à une foire de produits traditionnels.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, tête de série numéro 21 WTA, s’est qualifiée au troisième tour de l’US Open, quatrième levée du Grand Chelem de tennis, disputée à New York. Après seulement 59 minutes, elle a vaincu la Croate Donna Vekic, numéro 65 mondial (6-2, 6-1). Les joueuses qualifiées au troisième tour de l’US Open touchent chacune 93 mille dollars.



    Football – Dans la phase des groupes de la Ligue Europa, l’équipe vice-championne de Roumanie, Pandurii Tg-Jiu, se retrouve dans la même poule que Fiorentina (Italie), Dnepr Dnepropetrovsk (Ukraine) et Pacos Ferreira (Portugal). Dans la Ligue des champions, Steaua Bucarest fait partie du groupe qui rassemble aussi les clubs Chelsea, Schalke 04 et FC Bâle.

  • La semaine du 29 juillet au 3 août

    La semaine du 29 juillet au 3 août

    Le chef de l’Etat roumain convoque le Conseil suprême de défense de la Roumanie



    Le Président roumain Traian Băsescu a convoqué vendredi le Conseil suprême de défense de la Roumanie. A l’ordre du jour, la privatisation de la compagnie de fret ferroviaire CFR Marfă, que le gouvernement avait approuvée la semaine dernière. Au mois de juin, la société GFR, composante du groupe Grampet, avait remporté l’appel d’offres, s’engageant à racheter contre 202 millions d’euros le paquet de 51% des actions. Le GFR a également promis des investissements de 900 millions de lei (soit environ 204 millions d’euros) et un autre million et demi d’euros destiné à des projets environnementaux. Les dettes envers le budget d’Etat de la compagnie de fret ferroviaire CFR Marfă ont été rayées pendant la privatisation. La part de marché de CFR Marfă se monte à plus de 40%, tandis que celle de la société GFR dépasse les 30%. Le marché roumain de fret ferroviaire, d’un volume de quelque 50 millions de tonnes, a une valeur estimée de près de 500 millions d’euros.




    La Roumanie conclut un nouvel accord de précaution avec le FMI et la Commission européenne



    La Roumanie envisage de conclure un nouvel accord de précaution avec les bailleurs de fonds internationaux, de quatre milliards d’euros pour une période de deux ans. Selon le premier ministre Victor Ponta, les termes du nouvel accord seront soumis au Parlement de Bucarest en septembre prochain. Il a toutefois précisé que le document ne stipule plus l’obligation des autorités roumaines de privatiser d’autres entreprises publiques. La somme prévue dans ledit accord témoigne de l’amélioration de la situation du pays et de sa capacité à contracter des crédits, a-t-il ajouté, précisant encore que cet argent ne sera utilisé qu’en cas d’urgence.



    Les représentants du FMI affirment que la Roumanie doit prêter une attention accrue à l’accélération des réformes notamment dans les domaines de l’énergie et des transports et consolider la stabilité économique. La poursuite de la réforme du système sanitaire est une autre priorité du nouveau programme économique établi d’un commun accord avec les créditeurs internationaux. Le nouvel accord de type préventif doit encore obtenir l’aval de la direction du FMI, à l’automne prochain. Précisons que c’est le troisième accord de la Roumanie avec les institutions financières internationales, les deux premiers ayant été conclus en 2009 et 2011 et que ce dernier vient de s’achever au mois de juin.




    Le cabinet de Bucarest opère la première rectification budgétaire de l’année



    Avec l’avis de la Commission européenne et du FMI, le gouvernement roumain a approuvé la première rectification du budget d’Etat de cette année, dans le contexte où les prévisions de croissance économique ont été révisées à la hausse, étant portées de 1,6 à 2%. Les ministères de la santé, du développement régional, de la justice et le Parquet national anti-corruption bénéficieront de fonds supplémentaires, tandis que les coupes budgétaires les plus significatives seront opérées aux ministères de l’emploi et des transports, ainsi qu’au secrétariat général du gouvernement.



    Le cabinet de Bucarest a émis son avis, mardi, sur la réduction de 24 à 9% de la TVA sur les produits de panification, à compter du 1er septembre. Cette mesure est censée être un pas important vers la diminution de l’évasion fiscale, affirme le chef du gouvernement Victor Ponta, tout en précisant que sa mise en oeuvre nécessite la collaboration des producteurs. Pour ces derniers, la charge fiscale s’allègera. Le gouvernement espère les déterminer, de la sorte, à payer les taxes et impôts, ce qui conduirait à l’accroissement des recettes au budget public. Afin de pallier à la réduction de la TVA sur les produits de panification, le gouvernement a majoré les accises sur l’alcool et institué des accises sur les produits de luxe tels les autos, les yachts, les objets en or, les montres et les armes. La prochaine rectification du budget devrait avoir lieu fin octobre.




    Une vague de chaleur s’empare de la Roumanie



    La canicule sévit depuis une semaine dans le sud de la Roumanie. Les températures ont grimpé jusqu’à 40 degrés et des dizaines de personnes ont été hospitalisées en raison de la chaleur excessive. Dans les régions touchées par la canicule, la Compagnie des chemins de fer a limité la vitesse des trains. Petit à petit, une masse d’air instable a touché la plupart du territoire ce qui a provoqué des orages et des pluies. Il a plu à verse sur plusieurs régions, les quantités d’eau dépassant parfois les 25 à 30 litres par mètre carré.




    « La position de l’enfant » représentera la Roumanie aux Oscars 2014



    Le long métrage «La position de l’enfant» du réalisateur roumain Calin Peter Netzer est la proposition de la Roumanie à l’édition 2014 des Oscars, dans la sélection du meilleur film étranger. La production roumaine a déjà remporté plusieurs trophées internationaux dont l’Ours d’Or et le prix FIPRESCI lors de la Berlinale. Le film se penche sur les traumas des enfants étouffés par l’amour maternel. Parallèlement, le film fait une radiographie des nouveaux riches roumains, en soulignant les problèmes de corruption et de trafic d’influence auxquels se heurte la société contemporaine.




    Plusieurs équipes roumaines de football ont participé à la Ligue Europa et à la Ligue des Champions



    Trois équipes roumaines de football ont joué jeudi les matches aller du troisième tour préliminaire de l’Europa League. La vice-championne Pandurii Tg Jiu et la gagnante de la Coupe de Roumanie Petrolul Ploiesti ont fait, toutes les deux, match nul à domicile, contre Hapoel Tel Aviv d’Israël et respectivement Vitesse Arnhem des Pays Bas. Une troisième équipe roumaine, Astra Giurgiu a battu 3 à 1 en déplacement les Slovaques de AS Trencin. Quant à la Ligue des Champions, le club Steaua Bucarest a vaincu les Géorgiens de Dinamo Tbilissi sur le score de 2 buts à 0, une victoire qui augmente ses chances de qualifications pour les éliminatoires de la Ligue des Champions. (Aut. Mihai Pelin; Trad. Mariana Tudose, Ioana Stancescu)

  • La semaine du 18 au 24 février 2013

    La semaine du 18 au 24 février 2013


    Le budget de la Roumanie avalisé par le président de la République






    Le président roumain Traian Băsescu a promulgué la loi du budget d’Etat et la loi du budget de la sécurité sociale pour 2013, adoptées par le Parlement le 7 février dernier. La semaine dernière, la Cour Constitutionnelle avait rejeté la saisine d’inconstitutionnalité déposée par l’opposition démocrate libérale au sujet de la loi du budget d’Etat. La construction budgétaire de cette année repose sur une croissance de 1,6%, sur une inflation moyenne 4,3%, sur un taux de change moyen de 4,5 lei/euro et sur un déficit de 2,1% du PIB. Adopté à une large majorité de sénateurs et de députés, le budget 2013 de la Roumanie « est le meilleur possible, en ce moment », a estimé le premier ministre roumain, Victor Ponta. L’opposition démocrate-libérale, de droite, avait déposé une dizaine de milliers d’amendements à ce projet de loi, mais aucun d’entre eux n’a reçu le feu vert des autres élus.







    Introduction d’un « timbre d’environnement » pour les véhicules






    Les autorités de Bucarest ont approuvé l’introduction d’un timbre d’environnement appliqué lors du transfert de droit de propriété de tous les véhicules. Il s’agit de la nouvelle version d’une taxe instituée en 2007 pour encourager le renouvellement du parc automobile. Il doit entrer en vigueur le 15 mars prochain, et il est applicable seulement aux voitures ayant 8+1 places maximum. Selon la nouvelle formule de calcul, la taxe n’est plus dominée par la cylindrée de la voiture, mais surtout par les émissions de dioxyde de carbone. Les Roumains qui souhaitent immatriculer des véhicules électriques recevront une prime de 2500 euros. Selon les chiffres présentés par le Ministère de l’Environnement, le montant à payer diminue de 60% pour les voitures Euro 2, de 80% pour celles Euro 1 et de quelques 90% pour les non-Euro, afin de ne pas bloquer la vente de ces dernières. Le timbre d’environnement observe le principe pollueur-payeur, affirme la ministre de l’environnement Rovana Plumb, ajoutant que celui-ci met en difficulté les véhicules respectant les normes de pollution Euro 3 et Euro 4, à savoir la plupart des voitures d’occasion achetées par les Roumains. Dans ce cas, la taxe augmente de 10% à 15%, même si, selon les spécialistes, leur moteurs sont moins polluants que les non-Euro ou Euro 1 et 2. En réaction, les constructeurs automobiles locaux ont estimé que la nouvelle taxe facilite l’acquisition de voitures très anciennes et découragent le renouvellement du parc automobile.







    La Roumanie et la France signent un programme d’action intergouvernementale






    La Roumanie et la France ont relancé leur partenariat stratégique conclu en 2008, lors d’une entrevue, à Paris, entre le premier ministre roumain Victor Ponta et son homologue français Jean Marc Ayrault. Les deux responsables politiques ont signé un “programme d’action intergouvernementale” franco-roumain sur la période 2013-2018 comportant plusieurs projets politiques, économiques et sociaux. Ce programme aura “pour priorité la croissance et lemploi, la gestion des fonds structurels européens, linclusion des Roms, lagriculture, la santé et les questions de défense”, a précisé lElysée. Par ailleurs, la France a réitéré par la voix de son premier ministre son soutien à l’adhésion roumaine à Schengen conformément à un calendrier établi par les partenaires européens.







    Le long métrage roumain La position de l’enfant” décroche l’Ours d’Or






    Le long métrage La position de l’enfant”, Child’s pose” du réalisateur roumain Calin Peter Netzer s’est vu récompenser de l’Ours d’Or lors de la 63ème Berlinale. Le film qui a reçu également le prix de la Fédération Internationale de la Critique fait une radiographie des nouveaux riches roumains, tout en insistant sur la relation entre une mère possessive et son fils. Le trophée remporté par Calin Peter Netzer est le deuxième grand prix décroché par le cinéma roumain après la Palme d’Or remportée en 2007 par Cristian Mungiu pour son 4 mois, 3 semaines et deux jours”. Par ailleurs, le succès de Calin Netzer n’est pas le seul enregistré par la cinématographie roumaine à Berlin. En 2010, le réalisateur Florin Serban se voyait accorder l’Ours d’Argent et la distinction Alfred Bauer pour son film Quand je veux siffler, je siffle”.







    L’équipe roumaine de football Steaua Bucarest se qualifié pour les 8es de finale de la Ligue des champions






    L’équipe roumaine de football Steaua Bucarest a éliminé Ajax Amsterdam de la Ligue des champions à lissue de la séance des tirs au but. Steaua affrontera en 8es de finale Chelsea le 7 mars à Londres et le 14 mars, à Bucarest. La deuxième équipe ayant représentée la Roumanie dans les 16es de finale, CFR Cluj, s’est inclinée jeudi soir devant Inter Milan.







    Le Festival olympique de la Jeunesse Européenne de Brasov






    Le Festival olympique de la Jeunesse Européenne s’est déroulé pour la première fois en Roumanie, à Brasov, dans le centre du pays. Plus de 1500 sportifs de 45 pays s’y sont donnés rendez-vous pour participer aux 8 disciplines choisies par les organisateurs: ski fond, snowboard, biathlon, ski alpin, patinage artistique, patinage vitesse, hockey sur glace et sauts à ski. Les sportifs roumains ont décroché trois médailles, une d’or et deux d’argent. La sportive roumaine Dorottya Buzas a décroché l’argent du sprint biathlon, tandis que le patinateur Emil Imre a remporté l’or et l’argent sur le mille mètres et respectivement le 500 mètres au patinage vitesse sur piste courte. (aut.: Corina Cristea; trad.: Ioana Stancescu, Andrei Popov)

  • Prévisions fiscales et budgétaires


    Au début du mois courant, de nouvelles mesures fiscales sont entrées en vigueur en Roumanie qui, selon les représentants du gouvernement devraient alimenter le budget d’Etat avec des revenus supplémentaires de quelques 2,9 milliards de lei (quelques 650 millions d’euros). Il s’agit des impôts appliqués aux personnes physiques qui détiennent des terrains agricoles dont les superficies vont de 2 à 50 hectares et aux éleveurs d’animaux possédant plus de 6 cochons, 3 vaches ou 10 moutons. Ces impôts seront encaissés en octobre et novembre prochains, après le moment où les agriculteurs aient encaissé leurs subventions et l’argent de la vente de leurs produits.





    A propos de cet aspect, le président du Conseil Fiscal, Ionut Dumitru, a déclaré : « Dans le cas des agriculteurs, on aura une taxe fondée sur des normes établies selon les revenus. Ce qui est certain actuellement, nous faisons la collecte d’un montant assez modeste de l’agriculture. Même si c’est une branche importante pour notre économie qui contribue au PIB avec 7%, les contributions aux revenus budgétaires en est une très base. Maintenant, on peut discuter si celle-ci est la meilleure formule choisie par le gouvernement en matière de normes de revenus, uniques au niveau national et , si, peut-être, il aurait fallu établir des différences selon la zone ou les établir chaque année. Je pense que les choses vont se régulariser chemin faisant mais, de toute façon, l’agriculture ne contribue qu’avec très peu aux revenus budgétaires et, ce qui est bien normal, il faudrait en obtenir des contributions au budget. »


    L’impacte budgétaire de cette mesure serait, selon le gouvernement, de 450 millions de lei (env. 102 millions d’euros). Un mentant plus important, cette fois de quelques 641 millions de lei (145 millions d’euros) proviendra de l’imposition des revenus supplémentaires à la suite de la libéralisation du prix du gaz naturel. Autres 257 millions de lei (60 millions d’euros) proviendraient de l’institution d’une taxe sur le monopole naturel du secteur de l’énergie électrique et du gaz naturel. Cette taxe sera appliquée aux opérateurs de transport et distribution, cette taxe étant appliquée jusqu’à la fin 2014. Depuis le 1-er février dernier, les accises appliquées à la bière ont augmenté de 10% tandis que le calendrier des accises sur les cigarettes a été devancée de trois mois de sorte que les accises seront accrues depuis le 1-er avril et non pas du 1-er juillet. Parallèlement, un impôt de 3% du chiffre d’affaires a été imposé aux firmes dont ce montant est de moins de l’équivalent de 65 000 euros. Le personnel des PME a affirmé que cette mesure mènerait à des dizaines de milliers de faillites et à quelques 100 000 nouveaux chômeurs.


    Pour sa part, Ionut Dumitru, président du Conseil Fiscal a dit : « En principe, probablement, cette modification de taxation voudrait collecter des profits qui, auparavant, étaient cachés par le gonflement des dépenses, probablement, dans certaines zones d’activité où les firmes ne faisaient jamais de profit et , même si leur chiffre d’affaires était significative, ils na payaient jamais d’impôts. Je pense que le plus important aurait été de procéder à une analyse détaillée par secteurs économiques et obtenir, parfois, des effets non-désirés par l’introduction de cette taxe, donc constater quelles sont les compagnies qui se trouvent à la limite de leur survie et même si elles passent outre, elles devront payer de telles taxes. Une telle décision ne saurait être prise dans un si bref intervalle et sans le fondement d’une analyse sérieuse. »


    Les autorités roumaines affirment, par ailleurs, qu’on na va pas instituer une taxe sur les transactions financières comme dans d’autres Etats de l’Union Européenne. La compagnie d’audit KPMG a estimé, il n’y a pas longtemps, que l’impôt sur le profit relativement bas, de 16%, est attrayant pour les investisseurs, mais qu’une stabilité fiscale accrue est, encore, nécessaire.


    Remarquons, qu’à partir du 7 février, le Parlement roumain a adopté la loi du budget d’Etat et la loi du budget des assurances sociales 2013 dont les coordonnées ont été présentées par le ministre des Finances, Daniel Chitoiu : « Nous avons prévu une croissance économique de 1,6% du PIB, l’inflation a été fixée à 4,3%. Les revenus totalisés du budget général consolidé représente un poids de 33,6% du PIB, en hausse de 0,5% vis-à-vis de 2012. Les dépenses du budget général consolidé représentent, elles, 35,7% du PIB, de déficit se chiffrant à 2,1% du PIB. »


    Pour sa part, le ministre délégué au Budget, Liviu Voinea, apprécie que le budget est orienté vers le développement : « Il est plus riche que le budget de l’année dernière et que les quatre dernières années. C(est un budget de développement, dans le sens que nous allons dépenser de 15 milliards de lei(soit 3,4 milliards d’euros) davantage que l’année dernière et cet argent sera dépensé dans les conditions où, pourtant, le déficit continue de baisser, donc on ne dépense pas sur le compte du déficit budgétaire. »


    Liviu Voinea présente des arguments en faveur de son affirmation par le fait que les 15 milliards de lei qui vont vers la hausse des retraites, des salaires de la fonction publique et du salaire national minimum vont se retrouver, par la suite, dans la consommation. Donc, une bonne partie de ces montants représente une injection de fonds pour le secteur privé, aussi, estime le ministre délégué au budget.


    En échange, l’opposition, par la voix de la députée du Parti Démocrate-Libéral Andreea Paul, estime que le budget 2013 est un budget de pauvreté car le pouvoir d’achat de la population baisse et les impôts ont augmenté : « La hausse la plus importante est celle des dépenses de personnel. Comment et d’où ces revenus budgétaires sont obtenus pour couvrir le plus pour les dépenses de personnel ? C’est bien simple. Le gouvernement de l’Union Social-Libérale a taillé un budget de caisse qui est fondé sur 20 nouvelles taxes et de nouvelles hausses de taxes. Le budget 2013 est le budget des promesses et de faux espoirs, car pendant la campagne électorale il y a eu des promesses alléchantes liées à la relaxation fiscale. Rappelez-vous de la diminution de la TVA, des contributions aux assurances sociales. Rien de tout cela n’est présent dans le budget 2013. »


    Les représentant du gouvernement affirment, par ailleurs, que le montant destiné au co-financement des projets réalisés avec des fonds européens a été accru d’un milliard d’euros vis-à-vis de l’nnée dernière. (trad.: Costin Grigore)

  • A la Une de la presse roumaine du 12.02.2013

    A la Une de la presse roumaine du 12.02.2013


    Plusieurs sujets font débat dans la presse écrite parue mardi, à Bucarest. Et nous allons commencer par celui qui fait la une du quotidien Romania libera : la condamnation à trois ans de prison avec sursis du controversé Gigi Becali, homme politique, patron du club roumain de football Steaua Bucarest, accusé en 2009 d’avoir séquestré trois personnes. Pourtant, ce n’est pas le verdict de la justice qui a poussé la presse à écrire là-dessus, mais le fait que Becali « a démissionné du Parti National Libéral pour devenir parlementaire indépendant » titre Jurnalul National. « Je ne veux faire aucun mal à Monsieur Crin Antonescu » a déclaré le patron de Steaua qui a reçu l’arrêt en terre arabe, à Dubaï, où il s’était réfugié pour l’attendre. « Comment rester dans un pays comme la Roumanie qui se rend coupable d’abus ? » a déclaré Becali aux journalistes de Romania libera. Et toujours à propos de la classe politique roumaine, les parlementaires roumains peuvent respirer soulagés, lit-on dans Jurnalul National : grâce à une décision adoptée par les commissions de spécialité du Parlement, dorénavant, même si l’Agence Nationale pour I’Intégrité juge que leur mandat est incompatible avec un autre mandat ou une situation qui les place en conflit d’intérêt, les parlementaires pourront continuer de siéger tant qu’un tribunal n’aura pas statué sur leur situation.


    Le journal Adevarul fait couler beaucoup d’encre sur le tout récent scandale autour des plats surgelés de lasagne au bœuf contenant de la viande de cheval et titre : « les Français plantent des cornes au cheval roumain ». Suite à une enquête, les autorités roumaines n’ont rien trouvé de suspect et du coup les accusations formulées par la partie française semblent de plus en plus superflues. Lors d’une conférence de presse organisée lundi, le premier ministre roumain, Victor Ponta, s’est dit révolté par la façon dont la Roumanie risque de jouer le rôle du bouc émissaire. « La Roumanie ne veut pas devenir le suspect de service de l’Europe de l’Est » a affirmé Ponta sur un ton révolté.


    D’ailleurs, le même ton critique, il l’a employé également pour « montrer sa déception » face au résultat des négociations de Bruxelles autour du futur budget européen. Concrètement, la Roumanie se verra accorder une enveloppe de presque 40 milliards d’euros. Est-ce beaucoup ? De l’avis du chef de la République, la réponse est affirmative, surtout que Bucarest se voit réserver de 18% de plus par rapport au budget antérieur. Pourtant, la presse montre un premier ministre accusateur qui déplore les 9 milliards d’euros promis dans un premier temps à Bucarest, lors du Conseil européen de l’automne dernier. Romania libera essaie de ménager tant la chèvre que le chou et dit par la voix de son éditorialiste que ce qui compte vraiment pour Bucarest, ce n’est pas forcément le montant fixé par les bureaucrates européens, mais « que les bureaucrates locaux puissent réussir à attirer tout cet argent ». Car, poursuit le journaliste, il ne faut pas oublier que nous parlons d’un pays dont le taux d’absorption tourne autour de 12% tout au plus. Bien que la Roumanie ait négocié des conditions plus favorables pour accéder aux fonds structurels, comme l’annonce Adevarul, on continue pourtant à se demander comment elle fera pour accélérer l’absorption. Une question qui attend toujours la réponse et qui clôture la revue de la presse écrite parue ce mardi.

  • La semaine du 4 au 10 février 2013

    La semaine du 4 au 10 février 2013


    Feu vert du Parlement roumain au budget de l’Etat et à celui de la sécurité sociale 2013




    Après plusieurs journées de disputes entre pouvoir et opposition, le Parlement de Bucarest a adopté jeudi les projets de loi du budget de l’Etat et de la sécurité sociale 2013. Le budget prend en compte une croissance économique de 1,6%, un taux d’inflation annuel moyen de 4,3%, un taux de change moyen de 4,5 lei pour un euro et un déficit budgétaire de 2,1% du PIB. Le Premier ministre roumain, Victor Ponta affirme qu’il s’agit du meilleur budget possible alors que l’opposition dénonce un budget de la pauvreté. Selon les prévisions des spécialistes de la Banque Nationale de Roumanie, en 2013 la croissance économique du pays sera d’environ 1,5%, une estimation qui coïncide avec celle du FMI. La Banque centrale met en garde contre le fait que la monnaie nationale dépend dans la prochaine période de l’évolution de la monnaie unique européenne, de la production agricole et des réformes structurelles; selon le gouverneur de la Banque centrale, Mugur Israescu, celles-ci continueront à être toutefois dominées par l’incertitude entourées d’incertitude en raison des problèmes sociaux, politiques et techniques qu’elles entraînent.







    Priorités législatives pour 2013




    Le Parlement de Bucarest a entamé sa première session ordinaire de l’année. Parmi les priorités : la révision de la Constitution, la réorganisation territoriale et l’adoption du statut des parlementaires. La modification de la loi fondamentale de l’Etat devrait, entre autres, tirer au clair les attributions du président et celles de la Cour Constitutionnelle. Pour ce qui est du statut des parlementaires, les débats ont été reportés d’une semaine. Ils ont buté sur l’article stipulant que les parlementaires déclarés incompatibles par l’Agence Nationale d’Intégrité peuvent perdre leur mandat s’ils ne contestent pas la décision en justice dans un délai de 15 jours. Le chef de l’Etat, Traian Basescu a renvoyé ce projet au Législatif à cause des confusions liées à l’incompatibilité ou au conflit d’intérêts. La loi la plus controversée s’annonce celle de la réorganisation territoriale. La version de l’Union Sociale Libérale, au pouvoir, prévoit la mise en place de 8 régions de développement, alors que le PDL, en opposition, se prononce pour la transformation des 41 départements actuels en 8 plus grands.







    Reprise des paiements vers la Roumanie dans le cadre du POSDRU




    Les représentants de l’UE ont décidé de débloquer le Programme opérationnel sectoriel de développement des ressources humaines (POSDRU). La décision a été prise suite à une récente mission d’audit en Roumanie. Ces paiements avaient été suspendus l’été dernier à cause d’irrégularités identifiées dans la mise en œuvre de plusieurs projets. La Commission européenne reprendra les paiements vers la Roumanie pour les demandes de remboursement envoyées en décembre 2012 et se montant à 148 millions d’euros. 5 ans après son adhésion à l’UE, la Roumanie se classe dernière parmi les 27 Etats membres pour ce qui est du taux d’absorption des fonds européens. Jusqu’à la fin janvier 2013, Bucarest avait attiré des fonds d’un montant de 2,2 milliards d’euros sur un total de 19,2 milliards alloués à la Roumanie, dans l’exercice budgétaire 2007-2013.







    Le gouvernement roumain avalise la privatisation de la compagnie ferroviaire de fret « CFR Marfa »




    Le cabinet de Bucarest a donné son feu vert à la stratégie de privatisation de la société de fret ferroviaire « CFR Marfa », approuvée auparavant par le Conseil suprême de défense de la Roumanie. Le ministre des Transports, Relu Fenechiu a expliqué que le processus visait à attirer un investisseur stratégique, qui devrait garantir sa participation à l’appel d’offres avec 10 millions d’euros, soit l’équivalent de 17% de la valeur des actions de la société ferroviaire. Le ministre Fenechiu a également précisé que le payement sans retard des salaires des personnels de la compagnie ainsi que sa rentabilisation étaient les priorités visées. CFR Marfa a accumulé des dettes et des pertes chiffrées à plusieurs centaines de millions d’euros. La privatisation de la compagnie fait partie des engagements assumés par le cabinet de Bucarest, dans le cadre de l’accord préventif conclu avec le FMI en 2011.







    Controverse diplomatique entre Bucarest et Budapest




    La dispute visant le drapeau des Sicules, enseigne d’une partie de la communauté de souche hongroise de Roumanie, a provoqué un échange tendu entre la Bucarest et Budapest. La situation a été calmée jeudi, lors d’une conversation téléphonique, par les chefs des diplomaties roumaine et hongroise, Titus Corlatean et Janos Martonyi. Pour améliorer la coopération bilatérale, l’escalade des prises de position et des déclarations publiques dans les deux pays devrait être évitée, ont convenu les deux hommes. La controverse est apparue après que Zsolt Nemeth, secrétaire d’Etat au ministère hongrois des Affaires étrangères, a appelé les autorités locales sur l’ensemble du territoire du pays voisin à se montrer solidaires avec la communauté magyare de Roumanie, en arborant le drapeau de la Contrée des Sicules, une région couvrant plusieurs départements du centre de la Roumanie. Bucarest avait auparavant interdit que cette bannière soit hissée sur les sièges des institutions publiques de cette région. Les propos du responsable hongrois en faveur de l’autonomie territoriale de la minorité magyare, de même qu’une prise de position similaire de l’ambassadeur de Budapest en Roumanie, ont été vivement critiqués par les autorités roumaines.







    Participation des forces de l’armée roumaine à des missions et opérations en dehors des frontières roumaines




    Le Conseil Suprême de Défense de la Roumanie a approuvé la participation de plus de 2000 militaires roumains à des missions et des opérations à l’extérieur des frontières nationales. En même temps, le Conseil a décidé de l’envoi d’un contingent de 10 militaires, formateurs et personnel d’Etat major, à la mission de l’UE de formation au Mali…. (trad. : Alexandra Pop, Andrei Popov)

  • 08.02.2013

    08.02.2013


    Sommet – Le sommet européen sur le budget 2014-2020 de lUE se poursuit à Bruxelles, après une nuit de négociations intenses. Le président du Conseil Européen, Herman Van Rompuy, a mis sur la table dans la nuit une proposition de budget prévoyant une réduction de 3% des dépenses – ce qui serait la première baisse dun budget européen. L’accord, qui doit être finalisé dans la journée, est un compromis entre les Etats du nord de l’Europe — comme le Royaume Uni ou les Pays-Bas — qui exigent un budget d’austérité, et les Etats du sud-est du continent, qui souhaitent le maintien au même niveau des dépenses pour l’agriculture et l’infrastructure. La Roumanie, représentée à Bruxelles par le président de la République, Traian Băsescu, voudrait que les fonds destinés aux politiques de cohésion ou à l’agriculture ne soient pas affectés par la réduction du budget 2014-2020 de l’Union.






    Emploi – La ministre roumaine du Travail, Mariana Câmpeanu, participe à une réunion informelle des ministres du travail de l’UE à Dublin, en Irlande. La session plénière est consacrée à l’importance des services publics de l’emploi et à leur rôle dans la solution des problèmes auxquels est confronté le marché européen de l’emploi. La réunion a débuté jeudi, lorsque les participants se sont penchés sur les moyens de soutenir les personnes en quête d’un emploi, notamment celles des catégories vulnérables.




    Flamme – Arrivée à Bucarest, début février, directement d’Athènes, la flamme olympique sera portée ce samedi, pendant une demi-journée, par 70 personnes à travers la capitale roumaine. Le 17 février, la torche arrivera à Braşov, ville des Carpates méridionales qui accueille, jusqu’au 22 février, le Festival olympique de la jeunesse européenne. Des compétitions de snowboard, ski de fond, short-track, patinage artistique et biathlon s’y déroulent pendant 6 jours. Un millier de sportifs de 45 pays ont déjà annoncé leur participation à ce festival olympique.






    Berlinale – 6 des 19 films en lice à Berlin pour l’Ours d’Or proviennent d’Europe orientale. La Roumanie est présente au Festival du film de Berlin par le long métrage La position de l’enfant” du réalisateur Călin Netzer — histoire émouvante et pleine d’humour des relations entre une mère dominatrice et son fils adulte. Plus de 400 films figurent au programme de la Berlinale 2013.

  • Dispositions du budget de la Roumanie

    Dispositions du budget de la Roumanie


    Ce budget est le meilleur possible en ce moment. C’est en ces termes que le premier ministre Victor Ponta a caractérisé le budget de l’Etat pour 2013, approuvé avec une ample majorité par le Parlement de Bucarest. Il table sur une croissance de 1,6% du PIB, un taux moyen de l’inflation de 4,3% et un déficit limité à 2,1% du PIB. Le taux de change moyen du leu, monnaie nationale, pour l’année en cours, est de 4,5 lei pour un euro.



    La majorité sociale-libérale, sous la pression du temps mais avec l’avantage de la force écrasante qu’elle détient au Législatif, a approuvé le projet de budget sans adopter un seul des plus de 10.000 amendements proposés par l’opposition démocrate-libérale. Ceci a causé des disputes véhémentes et des déclarations pleines de reproches. Le leader des députés du PDL, Mihai Stănişoară : « Nous avons déposé plus de 10.000 amendements, qui n’étaient pas des bagatelles. C’étaient et ce sont les besoins de toutes les communautés de Roumanie. »



    La réplique n’a pas tardé, toujours dans la session plénière du Parlement. Elle a été donnée par le président de la Commission pour le budget, le député Dan Radu Ruşanu: « C’est un budget de survie, parce que le gouvernent Ponta est amené à réparer aujourd’hui tous les trous créés par vous quatre années durant — les arriérés dans le domaine de la Santé, les constructions entamées et non terminées et surtout la restitution des crédits dépensés par vous pour des investissements que nous ne connaissons même pas au jour d’aujourd’hui ».



    Comme on aurait pu s’attendre, les positions de principe du Pouvoir et de l’Opposition concernant la structure du budget sont divergentes. Le premier fait valoir que le budget encouragera le développement et les investissements, par la revalorisation des salaires des personnels publics et des retraites. La seconde le décrit comme un budget de la pauvreté. La Banque centrale prend ses distances vis-à-vis des déclarations politiques habituelles et attire l’attention sur le fait que le pouvoir du leu dépendra, dans le proche avenir, de la situation de la monnaie unique européenne, mais aussi de la production agricole et des réformes structurelles. Au sujet de ces dernières, le gouverneur Mugur Isǎrescu est réservé. Nous l’écoutons : « Nous croyons en le programme du gouvernement, mais l’expérience du passé, de l’après 1989, nous apprend combien il est difficile de mettre en place des réformes structurales. A chaque fois, au niveau des entreprises, celles de l’Etat notamment, des problèmes se font jour, les choses se compliquent à cause des aspects sociaux, des aspects politiques, des difficultés bien des fois techniques et on ne peut pas être optimiste dans ce cas ».



    La Banque nationale de Roumanie a mis en exergue une fois de plus l’importance d’attirer des fonds européens, qui favoriseraient des investissements dans des domaines-clé tels que l’infrastructure et l’agriculture et engendreraient la croissance économique. (trad.: Ligia Mihaiescu)

  • A la Une de la presse roumaine du 08.02.2013

    A la Une de la presse roumaine du 08.02.2013


    L’affaire du drapeau sicule, hissé sur un bâtiment officiel de Covasna (dans le centre de la Roumanie), se retrouve dans tous les quotidiens parus ce vendredi à Bucarest.« La guerre du drapeau » a provoqué des tensions entre Budapest et Bucarest, lit-on dans le quotidien Adevarul selon lequel le véritable enjeu de cette affaire ce sont les votes que pourrait collecter le premier ministre hongrois Viktor Orban. Les élections législatives en Hongrie sont prévues pour l’année 2014, explique Adevarul qui précise qu’à l’heure actuelle le parti Fidesz du premier ministre Orban ne recense que 40% des intentions de vote. C’est pourquoi les votes des Magyars de Roumanie lui sont, estime Adevarul.


    Selon Jurnalul national, cette opinion est partagée aussi le premier ministre roumain Victor Ponta, de l’avis duquel il s’agirait également d’une « provocation sur la toile de fond des élections en Hongrie ». Pour l’éditorialiste de Romania libera, Cristian Câmpeanu, toute cette affaire n’est que du « délire à Bucarest et à Budapest ». « Deux petits pays, à la périphérie de l’Europe, sont dirigés par des leaders provinciaux et quasi – autocratiques. Les deux Etats, confrontés à de sérieux problèmes de respect de l’Etat de Droit et à des difficultés économiques, ont plongé avec enthousiasme dans le populisme le plus rudimentaire pour que l’opinion publique n’observe pas leurs propres échecs », écrit Cristian Câmpeanu dans son éditorial de Romania libera.


    Et la conclusion est à retrouver dans les pages d’Evenimentul zilei : « Sur la toile de fonds des querelles entre les politiciens roumains et hongrois autour du drapeau sicule, les habitants de la ville de Vesprèm en Hongrie, commémorent quatre ans depuis la mort du handballeur roumain Marian Cosma. Celui-ci avait été poignardé en 2009 dans une boite de nuit de la ville hongroise », rappelle Evenimentul zilei.


    Retour aux choses sérieuses, c’est à dire à l’argent. Le budget de l’Etat pour 2013 a été adopté par le législatif de Bucarest, annonce Jurnalul national qui cite le premier ministre Victor Ponta : « Ce n’est pas un budget parfait, mais c’est le meilleur que nous puissions avoir ». Sans commentaires donc. Par contre, des négociations tendues se déroulent à Bruxelles au sujet du prochain exercice budgétaire de l’UE, annonce Romania libera. De nouvelles réductions de dépenses, d’environ 15 milliards d’euros, figuraient à l’agenda des négociations. Plusieurs milliards d’euros seront pourtant alloués à l’emploi et à la recherche, précise Romania libera.


    Adevarul estime que les leaders européens cherchent le domaine à priver de pas moins de 30 milliards d’euros. La Roumanie ne souhaite pas que ces coupes touche aussi le budget de la Politique agricole commune, ni celui des politiques de cohésion, précise Adevarul. La bonne nouvelle en provenance de Bruxelles figure dans les pages d’Evenimentul zilei, qui annonce le déblocage des remboursements dans le cadre du Programme opérationnel sectoriel de développement des ressources humaines. Et pourtant cette mesure ne constitue pas une solution aux ennuis financiers des sociétés qui risquent de déposer le bilan en raison du blocage de ce programme pendant plusieurs mois, conclut Evenimentul zilei.


    Et cette revue de presse s’achève sur deux invitations pour ce week-end, lancées par le quotidien Adevarul. La flamme olympique doit traverser les stations la Vallée de la Prahova qui accueilleront en ce mois de février le Festival olympique de la jeunesse européenne. Si vous n’êtes pas vraiment sportifs, mais plutôt passionnés de bonne bouffe, alors vous serez servis à Slanà-Fest, le Festival du lard de Cluj. Son organisation quelques jours avant la Saint Valentin confirme le fait qu’en Roumanie l’amour passe par l’estomac.

  • 06.02.2013

    06.02.2013


    Gaz – La Roumanie pourrait devenir un exportateur net de gaz avant 2020, puisque, selon les estimations, les réserves totales du pays en Mer Noire s’élèvent à 600 milliards de mètres cubes, affirme Bloomberg. L’agence cite la compagnie canadienne de pétrole et de gaz Sterling Ressources, qui exploite en Roumanie deux périmètres au large de la Mer Noire. Pour la Roumanie, 2013 sera l’année la plus active pour les explorations et le forage et des découvertes majeures sont également possibles, affirment les responsables de Sterling ressources. La compagnie indique aussi que l’exploitation des 600 milliards de mètres cubes de gaz nécessitent un investissement de quelque 30 milliards de dollars.






    Privatisation – Le cabinet de Bucarest adopte la stratégie de privatisation de la société de fret ferroviaire CFR Marfa, déjà approuvée par le Conseil suprême de défense du pays. Le ministre des Transports, Relu Fenechiu a expliqué qu’il s’agit d’une privatisation avec un investisseur stratégique et que la garantie pour participer à l’appel d’offres sera de 10 millions d’euros. Le ministre Fenechiu a également précisé que le payement sans retards des salaires du personnel de cette compagnie était prioritaire. CFR Marfa a accumulé des dettes et des pertes chiffrées à plusieurs centaines de millions d’euros. La privatisation de la compagnie fait partie des mesures assumées par le cabinet dans le cadre de l’accord préventif conclu avec le FMI en 2011.






    Budget – Les débats des sénateurs et des députés en marge du budget d’Etat sur 2013 se poursuivent sur toile de fond du mécontentement de l’opposition, dont les amendements, plus de 13 mille, ont été tous rejetés. Selon l’opposition, le budget amènera chômage, inflation et pauvreté, alors que de l’avis du pouvoir celui-ci assurera le développement économique et la hausse des revenus de la population. Le budget table sur une croissance économique de 1,6%, un taux annuel d’inflation de 4,3%, un taux de change de 4,5 lei pour un euro et un déficit budgétaire de 2,1% du PIB.






    Cinéma – La Roumanie participe cette année aussi au Festival du film qui s’ouvre ce jeudi à Berlin. Le film « The child’s pose » « La position de l’enfant », réalisé par Calin Peter Netzer participe dans la compétition officielle. Dans la section Génération, on retrouve “Marussia”, premier long-métrage de la réalisatrice Eva Pervolovici. La troisième présence roumaine au festival de Berlin est Ada Condeescu, qui compte parmi les dix acteurs européens sélectionnés au programme Shooting Stars qui vise à promouvoir les plus talentueux jeunes acteurs. Sur les 24 productions présentes à la Berlinale 2013, 19 sont en lice pour le trophée, l’Ours d’or.

  • Début de session parlementaire

    Début de session parlementaire


    La première session ordinaire de cette année du Parlement de Bucarest a débuté ce lundi et les priorités du Législatif sont l’adoption des projets de la Loi du budget d’Etat et de la Loi du budget des assurances sociales d’Etat pour 2013. Avalisés la semaine dernière par les commissions spécialisées, celles-ci seront, à partir de mardi, objet des débats du plénum. La projection budgétaire est construite sur une cible de croissance économique de 1,6%, une inflation moyenne annuelle de 4,3%, un parité moyenne de 4,5 lei pour un euro et un déficit budgétaire de 2,1% du PIB. Le projet du budget prévoit, également, la majoration des salaires des fonctionnaires publiques de 7,2%, en fait, un retour au niveau d’avant les amputations salariales des fonctionnaires d’Etat opérées en 2010 ainsi que l’indexation des retraites de 4%. Comme il fallait s’attendre, le pouvoir et l’opposition ont des opinions divergentes à l’égard du budget.




    Si l’exécutif soutient que le budget de cette année est capable de relancer la croissance économique, l’opposition, qui en a déposé des milliers d’amendements, aucun accepté, critique le projet de loi qu’ils estiment un frein pour le développement du pays. Le principal champion de l’opposition de Bucarest, le Parti Démocrate Libéral, avertit que le budget proposé par le gouvernement est à même d’affecter toute la population mais, surtout, celle moyenne, les agriculteurs et le milieu d’affaires.






    Le démocrate-libéral Gheorghe Ialomitianu, ancien ministre des Finances, caractérise ainsi ce budget : « Un budget de la pauvreté, car le pouvoir d’achat de la population baisse au jour le jour, les impôts ont augmenté, les investissements sont très petits, ce qui va déterminer une baisse du nombre d’emplois. »






    La réplique du gouvernement ne s’est pas laissée attendue. Le ministre délégué au budget, Liviu Voinea, offre des arguments en faveur du projet : « Les pensions de retraite augmentent, les salaires augmentent, les investissements à partir des fonds européens augmentent. Comment pourrait-i être un budget der la pauvreté ? »






    Le budget 2013 est un budget prudent, équilibré, non pas un budget d’austérité, dit encore Liviu Voinea qui mentionne qu’il pourrait y avoir une rectification positive à la moitié de l’année courante, les initiateurs affirmant, à leur tour, que le projet du budget d’Etat stipule des dépenses accrues vis-à-vis de l’année précédente ainsi qu’une meilleure collecte des revenus.






    Par ailleurs, le budget des assurances sociales d’Etat sera alimenté par les contributions des assurances sociales du système publique des retraites, à hauteur de 73%, par les contributions pour accidents de travail et maladies professionnelles (0,6%), par des revenus non-fiscaux (0,2%) et par des subventions du budget de l’Etat (26,2%). (trad.: Costin Grigore)

  • La semaine du 28 janvier au 3 février 2013

    La semaine du 28 janvier au 3 février 2013


    Le rapport du Mécanisme européen de coopération et de vérification sur la justice roumaine






    La Roumanie n’a mis en œuvre que partiellement les recommandations de la Commission européenne sur l’Etat de droit. Voilà la conclusion du rapport du Mécanisme de coopération et de vérification sur les progrès de la justice roumaine, document présenté mercredi à Bruxelles. L’exécutif communautaire remarque néanmoins que la Constitution, de même que le rôle et les décisions de la Cour constitutionnelle de Roumanie, ont été observés, bien qu’une certaine préoccupation subsiste quant à l’instabilité à laquelle les institutions judiciaires se voient confronter.

    La Commission européenne se félicite, par ailleurs, de l’activité du Parquet national anticorruption et de l’Agence nationale de l’intégrité, remarquant que le nombre de condamnations pour corruption avait doublé dernièrement. Le rapport met également en exergue la nécessité de désigner un procureur général de Roumanie et une nouvelle direction du Parquet anticorruption qui fassent preuve d’indépendance, d’intégrité et de professionnalisme. La Commission demande, dans le même temps, que les élus déclarés incompatibles pour remplir leurs fonctions présentent leur démission ; ceux qui font l’objet de poursuites pénales ne doivent plus être protégés par l’immunité, dont bénéficient les hauts dignitaires. Pour la première fois, la Commission attire l’attention sur le rôle de la presse, affirmant que le système judiciaire a subi des pressions de la part des médias.

    En outre, la l’exécutif communautaire affirme sa conviction que la Roumanie remplit les critères spécifiques pour adhérer à l’espace Schengen. Le rapport du Mécanisme de coopération et de vérification précise expressément ce fait, alors que plusieurs Etats membres conditionnent l’entrée de Bucarest dans l’espace de libre circulation des progrès enregistrés par la réforme de la justice et la lutte contre la corruption. L’adhésion de la Roumanie à Schengen a déjà été reportée à plusieurs reprises. Une décision en ce sens est à nouveau attendue pour mars prochain.







    Le projet de budget de l’Etat et de la sécurité sociale






    Le parlement roumain se réunira en séance plénière le 5 février pour débattre du projet du budget de l’Etat et de la sécurité sociale. Les deux projets ont reçu le feu vert des deux commissions parlementaires de spécialité. La prévision budgétaire repose sur une croissance économique de 1,6%, un taux d’inflation moyen de 4,3% par an, un rapport de 4,5 lei pour un euro et un déficit budgétaire de 2,1% du PIB.







    Les conclusions de la mission conjointe FMI-Banque Mondiale-Commission Européenne à Bucarest






    A Bucarest, la visite d’évaluation de la délégation conjointe FMI — Banque Mondiale – Commission Européenne s’est achevée cette semaine. Les représentants du FMI proposeront à Washington à la direction exécutive du Fonds de prolonger de trois mois l’accord de précaution actuellement en déroulement. Les autorités roumaines ont demandé ce prolongement parce qu’elles avaient raté plusieurs objectifs et enregistré des retards dans la mise en oeuvre de réformes structurelles. L’exécutif de Bucarest doit remplir une série de conditions avant que la direction du FMI analyse l’actuelle évaluation, c’est-à-dire avant la fin juin. La réduction des arriérés et des mesures concernant les sociétés à capital d’Etat figurent également parmi les engagements du cabinet de Bucarest qui doit ainsi privatiser la société de fret ferroviaire CFR Marfa et coter en bourse 15% des actions de la société de transport du gaz Transgaz.







    Le nouveau Code fiscal valable en Roumanie à commencer par le 1er février




    La Roumanie fonctionne depuis le 1er février conformément à un nouveau Code fiscal. Celui-ci introduit une série de modifications dans le domaine de tous les impôts et taxes majeurs : impôt sur le revenu, sur le profit, accises, TVA et imposition des revenus produits par les activités agricoles. Les micro-entreprises sont désormais obligées de payer un impôt sur le revenu de 3%, et la limite des rentrées pour qu’une société puisse faire partie du système des micro-entreprises a baissé de 100 mile à 65 mille euros. Par ailleurs, le nouveau Code fiscal prévoit la majoration du SMIC de 700 lei (159 euros) à 750 lei à commencer par le 1er février et à 800 lei (182 euros) dès le mois de juillet.







    Les usines Oltchim de Roumanie – en situation d’insolvabilité




    L’une des usines pétrochimiques les plus grandes d’Europe de l’Est, Oltchim de Ramnicu Valcea, dans le sud de la Roumanie, est entrée en situation d’insolvabilité, après que les juges eurent adopté une décision en ce sens. Le gouvernement roumain a décidé d’exiger l’entrée en situation d’insolvabilité du combinat dont les pertes enregistrées ces dernières années ont totalisé des centaines de millions d’euros. Le gouvernement avait déjà essayé de privatiser les usines en 2012, mais l’appel d’offres organisé en ce sens a échoué sans que l’Etat avance un nouveau délai pour la privatisation d’Oltchim. Une fois la procédure d’insolvabilité engagée, les administrateurs judiciaires disposent de 60 jours pour avancer un projet censé résoudre la situation.







    Le président roumain, Traian Basescu, en visite au Pérou




    Après avoir participé au sommet UE — Communauté des Etats d’Amérique latine et Caraïbes, le président roumain, Traian Basescu, s’est rendu cette semaine au Pérou. La Roumanie est intéressée à participer aux projets de développement du Pérou, a déclaré à Lima le chef de l’Etat roumain, lors de sa rencontre avec son homologue péruvien Ollanta Humala Tasso. Traian Basescu a annoncé, à l’occasion, un partenariat stratégique que le président péruvien devra signer lors d’une visite ultérieure à Bucarest. Le partenariat visera notamment la construction de navires militaires, la création de sociétés mixtes spécialisées dans la production de voitures de train et de rames de métro, mais aussi dans l’exportation de médicaments génériques roumains. Ce serait le premier partenariat stratégique de la Roumanie avec un pays latino-américain, qui viserait non seulement les relations commerciales, mais permettrait un transfert de technologies roumaines pour l’industrie péruvienne. (trad. : Ioana Stancescu, Alex Diaconescu, Andrei Popov)

  • A la Une de la presse roumaine du 30.01.2013

    A la Une de la presse roumaine du 30.01.2013


    Deux sujets se détachent en tête du peloton dans les journaux de ce mercredi : la fin de la visite à Bucarest de la délégation des créditeurs internationaux de la Roumanie et le nouveau rapport de la Commission européenne sur la justice roumaine.


    D’abord, les conclusions de la visite des bailleurs internationaux à Bucarest. JURNALUL NATIONAL a retenu « les échanges musclés (des parlementaires roumains) avec le FMI sur le thème des privatisations ». Mardi, relate le quotidien, la rencontre de la délégation du Fonds avec la commission « budget » de la Chambre des députés a fourni au président de cette dernière, le libéral Dan Radu Rusanu, l’occasion de critiquer « durement les privatisations désavantageuses faites sous ‘‘l’influence’’ des institutions financières internationales ainsi que les mesures d’austérité imposées à la Roumanie en 2009, ce qui a freiné le développement économique du pays et la récupération des décalages avec l’UE ». JURNALUL NATIONAL cite les propos tranchants de Dan Radu Rusanu, selon lequel le FMI est responsable des mesures et des limitations introduites par Bucarest en 2009 mais aussi en 2013 et qui ne sont pas à même de faire renouer avec la relance économique. Le chef de la délégation du FMI, Erik de Vrijer, a bien sûr rejeté ces affirmations et demandé que les journalistes quittent la salle de réunion, une absence qui encourageait, dans son opinion, un dialogue constructif, précise encore JURNALUL NATIONAL.


    Pour ROMANIA LIBERA, le FMI a donné des consignes au gouvernement roumain : « oubliez la TVA réduite pour les produits alimentaires, ne fâchez pas les banques ! », titre le journal qui commente : « le FMI croit qu’en 2012 la croissance a été sublime mais qu’elle a été complètement absente et que pour cette année nous pouvons espérer, tout au plus, une progression de 1,5% du PIB ».


    EVENIMENTUL ZILEI, lui, se penche plus en détail sur une exigence du FMI, la privatisation de la compagnie de fret ferroviaire CFR Marfa, qu’il décrit comme une mission difficile pour l’USL, au pouvoir. Le quotidien y ajoute la liste des « critiques du FMI à la fin de sa mission (en Roumanie) » dont Bucarest devra tenir compte.


    Le second sujet à l’ordre du jour — le rapport sur la justice et le Mécanisme de coopération et de vérification, que la Commission européenne rend public à Bruxelles ce mercredi ; ROMANIA LIBERA, ADEVARUL remarquent le fait que pour la première fois depuis des années, la Commission n’a plus remis au gouvernement de Bucarest le projet de rapport, par peur des fuites dans la presse avant la publication officielle ; une autre première s’y ajoute — un communiqué dans lequel le gouvernement roumain souligne la réalisation de toutes les actions exigées par la Commission européenne l’été dernier. Vu que le rapport est délivré par Bruxelles ce mercredi, la presse bucarestoise y reviendra à coup sûr dans les prochains jours.