Tag: Bulgarie

  • 11.12.2016

    11.12.2016

    Elections — Les plus de 18 millions d’électeurs roumains sont convoqués aujourd’hui aux urnes pour élire un nouveau parlement du pays. Quelque 6.500 candidats briguent 466 mandats de sénateurs et députés, les élus nationaux allant être moins nombreux, due à l’abandon du scrutin uninominal et au retour aux listes de candidats. Les Roumains résidant à l’étranger qui se sont fait inscrire au Registre électoral ont reçu leurs bulletins de vote par la poste. Ces élections parlementaires marquent plusieurs premières : l’option pour le vote par correspondance pour les électeurs de la diaspora ; l’enregistrement vidéo du dépouillement des urnes ; des procès-verbaux en format électronique, pour éliminer toute suspicion de fraude. A 18h locales (16h TU), la participation au scrutin était de 30,75, au niveau national, et de 34,77% dans la capitale.



    Attentat — Le président de la Roumanie Klaus Iohannis et le ministère des affaires étrangères de Bucarest ont fermement condamné le double attentat à la bombe, qui a fait 38 morts, à Istanbul, samedi soir, et ont envoyé un message de condoléances aux familles des victimes. Le chef de l’Etat roumain et la diplomatie de Bucarest ont réitéré l’engagement de la Roumanie dans la lutte contre le terrorisme. Ce dimanche est une journée de deuil en Turquie et le président Recep Tayyip Erdogan a reporté sa visite prévue au Kazakhstan.



    Corruption — Le chirurgien pédiatre Gheorghe Burnei, chef de la clinique d’orthopédie de l’hôpital de pédiatrie « Marie Curie » de Bucarest, a été arrêté samedi soir sous l’accusation de corruption, le parquet allant demander sa mise en détention provisoire. Plusieurs parents ont déposé des plaintes contre le chirurgien, l’accusant d’avoir demandé de l’argent pour opérer leurchampionnas enfants et d’avoir pratiqué des procédures non-homologuées sur les petits patients. Samedi également, l’ancien manager de l’hôpital « Malaxa » de Bucarest a été placé en détention provisoire pour 30 jours, sous l’accusation de prise de pots-de-vin et de dilapidation. Les procureurs anti-corruption affirment qu’entre mai 2009 et novembre 2016, l’ancien manager avait soustrait quasi quotidiennement de l’argent des caisses de l’établissement qu’il dirigeait, le préjudice étant estimé à environ un demi-million d’euros.



    Handball — La sélection de Roumanie affrontera ce soir celle de Hongrie, dans le premier match des groupes principaux, au Championnat d’Europe de handball féminin qui se déroule en Suède. Les Roumaines rencontreront les handballeuses tchèques le 13 décembre et les Danoises le 14 décembre.



    Skopje — Des élections parlementaires anticipées se déroulent aujourd’hui dans l’ex-République Yougoslave de Macédoine, tant le pouvoir que l’opposition considérant le scrutin comme un référendum sur l’avenir du pays. De l’avis des commentateurs, ces élections devraient mettre un terme à la crise politique déclenchée au printemps 2014, lorsque l’opposition sociale-démocrate avait accusé le gouvernement conservateur de falsification des résultats du scrutin de l’époque. Pour la communauté internationale, qui suivra de près le processus électoral, l’organisation d’élections correctes et démocratiques rapprochera la Macédoine de l’Union européenn et de l’OTAN.



    Italie — En Italie, le ministre sortant des affaires étrangères, Paolo Gentiloni, a été chargé de former un nouveau gouvernement, suite à la démission de l’ancien premier ministre Matteo Renzi, après l’échec du référendum constitutionnel qu’il avait convoqué le 4 décembre. Âgé de 62 ans, Paolo Gentiloni, qui est un fidèle de Renzi, a déclaré que l’élimination des effets des séismes ayant frappé le centre de l’Italie et l’adoption d’une nouvelle loi électorale allaient compter parmi les priorités de sa future équipe gouvernementale.



    Météo — En Roumanie, il continuera à faire plus chaud qu’habituellement dans un mois de décembre. La neige tombera en montagne, et un mélange de neige et de pluie arrosera l’ouest, le nord-ouest et le centre du pays. Le verglas pourrait faire son apparition par endroits. Lundi, les températures se situeront entre moins 2 et 6° au lever du jour, et entre 1 et 10° en milieu de journée.

  • A la Une de la presse roumaine 15.11.2016

    A la Une de la presse roumaine 15.11.2016

    Une nouvelle journée dominée par les
    évolutions dans les pays qui entourent la Roumanie et aux Etats-Unis. Le nom de
    Donald Trump fait à nouveau le tour de la presse roumaine en ligne. S’y ajoute
    celui de Vladmir Poutine, sans oublier les nouveaux présidents moldave et bulgare.
    La Roumanie est-elle seule au centre d’une mer rouge ? Débat.



  • Jeunesse et écologie

    Jeunesse et écologie

    Pour avoir une société soucieuse de l’environnement il faut commencer
    dès le début, c’est-à-dire par les plus jeunes membres de la société, car ils
    seront les adultes responsables de demain. C’est pourquoi nous dans cette
    édition de PJ nous passons en revue plusieurs projets environnementaux destinés
    aux enfants. Nous commençons par la Roumanie, mais nous verrons aussi quelle
    est la situation en République tchèque et en Bulgarie.

    Premier
    arrêt : la Roumanie, où les projets de protection de l’environnement
    destinés aux enfants se multiplient d’une année à l’autre. Si au début il était
    plutôt question d’apprendre aux petits les notions de base du recyclage ou de
    protection de l’environnement, désormais c’est aux jeunes de sensibiliser les
    adultes de leur communauté et de les convaincre à recycler. C’est l’objectif de
    la Patrouille de recyclage. En même temps, le projet « Ecoles soucieuses de l’environnement, apprend aux élèves à vise à protéger la faune urbaine. Un sujet de Teofilia Nistor.

    Un projet écologique à portée internationale est très populaire en Roumanie : « Let’s do it, Romania ! » invite une fois par an les Roumanie à ramasser les ordures jetées dans la nature. Partout dans le pays, des milliers de gens de tous âges passent la journée à nettoyer routes, forêts, villes et villages dans l’espoir de rendre la Roumanie plus belle, plus propre. Un projet qui jouit d’un grand succès non seulement en Roumanie mais aussi en République tchèque. Notre stagiaire, Nikola Kasperova, nous en dit davantage.

    Direction la Bulgarie
    maintenant, où on retrouve le même projet de nettoyage du pays en une seule
    journée, et bien d’autres aussi. Détails avec notre stagiaire, Alexandra
    Alexandrova.

  • A la Une de la presse roumaine – 14.11.2016

    A la Une de la presse roumaine – 14.11.2016

    Après
    la victoire de candidats pro-russes aux scrutins présidentiels de République de
    Moldova et de Bulgarie, la Roumanie semble être seule devant un mouvement en
    tenaille de la Russie. Et entre temps, à Washington, Donald Trump sera le 45e
    président des Etats-Unis.



  • L’éducation à domicile (II)

    L’éducation à domicile (II)

    Nous continuons aujourd’hui le débat sur l’éducation à domicile. Cette fois-ci, nous analyserons concrètement le cas d’une famille d’artistes roumains qui ont décidé de rompre avec le système national de l’éducation en faveur du homeschooling pour leur fille de 9 ans. Nous explorons aussi la situation en Bulgarie et en République tchèque.

    Commençons par un cas concret de Roumanie et ses effets.

    En Bulgarie, comme en Roumanie, l’éducation à domicile est un système qui n’existe pratiquement pas. Détails, avec Alexandra Alexandrova.

    Direction la République tchèque maintenant, où le système de l’éducation à domicile est réglementé depuis une dizaine d’années et a déjà porté ses fruits. Explication avec Nikola Kasperova.

  • Frontières de l’Union européenne

    Frontières de l’Union européenne

    La gestion des frontières européennes sera désormais plus efficace, suite à l’inauguration, jeudi, à la frontière bulgaro-turque, de l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes. Le nouvel organisme de l’Union européenne est censé arrêter la vague de migrants qui souhaitent rejoindre l’Europe, après que des pays tels l’Italie, la Bulgarie, la Grèce se sont confrontés avec le choc généré par un afflux incontrôlé de réfugiés l’année dernière. Présent à l’inauguration, le commissaire à la Migration et aux Affaires intérieures, Dimitris Avramopoulos, a déclaré que la nouvelle agence représentait une démonstration sans précédent de la volonté et de l’unité des peuples européens, et que la frontière extérieure d’un Etat de l’UE est la frontière de tous les Etats membres.

    Dimitris Avramopoulos: « Les portes sont ouvertes pour ceux qui sont éligibles pour la protection internationale. Et elles seront fermées pour ceux qui souhaitent traverser nos frontières de manière illégale », a encore ajouté l’officiel européen.

    A son tour, le premier ministre bulgare, Boïko Borissov, a déclaré que la Turquie devait rester un partenaire stratégique de l’Union, car aucune police aux frontières ne peut faire face aux millions de migrants potentiels de ce pays. Fondé sur la base des agences de contrôle des frontières Frontex, le nouvel organisme aura, jusqu’en 2020, 1000 officiers et un budget annuel de 320 millions d’euros. Il disposera de ressources techniques conséquentes et pourra compter sur une réserve de réaction rapide de 1500 officiers et fonctionnaires civils. Quant à la contribution de la Roumanie, le ministre de l’Intérieur, Dragoş Tudorache, a précisé que le pays compte parmi les trois premiers contributeurs au nouveau Frontex et que jusqu’à la fin de l’année, la Roumanie mettra à disposition de la nouvelle Agence 75 policiers aux frontières.

    Dragoş Tudorache : « En ce moment, nous avons 400 policiers aux frontières en détachement dans 14 missions communes Frontex, quatre navires maritimes de patrouille, dix équipages et un mini-bus, et en général une présence très importante, c’est pourquoi nous sommes dans le top des trois premiers contributeurs à l’Agence. Nous continuerons de maintenir cet intérêt et cette solidarité avec les autres Etats membres. Selon les nouveaux fondements juridiques de l’agence, il nous incombe de fournir un personnel supplémentaire que nous serons en mesure de mettre à disposition de l’agence dès la fin de cette année, donc nous satisferons à toutes les obligations qui nous reviennent. »

    Mentionnons que, dans la mission déployée à la frontière entre la Bulgarie et la Serbie, tout le personnel est composé d’officiers roumains. A la frontière bulgaro-turque, il y a des équipages roumains de détection de nuit et des équipages canins. (Trad. Ligia Mihaiescu)

  • Pourquoi la Roumanie ne fait-elle pas encore partie de l’espace Schengen?

    Pourquoi la Roumanie ne fait-elle pas encore partie de l’espace Schengen?

    Récurrente depuis quelques années déjà, la question de l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen a été récemment abordée à Bucarest, lors de la réunion annuelle de la diplomatie roumaine. L’occasion pour le chef du gouvernement, Dacian Cioloş, de rappeler que cela fait maintenant plus de 5 ans que la Roumanie se voit refuser l’accès dans l’espace européen de libre circulation pour des raisons politiques. Ces raisons-là, les réalités que nous vivons tous les ont déjà largement dépassées, estime le responsable roumain. Bucarest, qui poursuit constamment cet objectif de politique extérieure, a déployé des efforts considérables en ce sens et rempli les critères techniques, fait reconnu d’ailleurs par les décideurs de Bruxelles.

    Prévue initialement pour mars 2011, l’adhésion reste toujours un but à atteindre. Ultérieurement véhiculées, les variantes d’une adhésion par étapes, dont la première devait concerner les frontières aériennes et maritimes, ne se sont concrétisées non plus. Le sujet s’est retrouvé aussi à l’agenda des discussions que le président roumain Klaus Iohannis a eues à Bucarest avec son homologue français, François Hollande. Klaus Iohannis avait réaffirmé alors que la Roumanie agissait depuis longtemps comme un membre de facto de l’espace Schengen et qu’elle avait très bien géré la crise migratoire.


    « Ce serait profitable pour l’UE que la Roumanie apporte son expertise dans cet espace. Pour des raisons pratiques, cela ne peut pas se faire d’un seul coup. Nous devons entreprendre au plus tôt les démarches nécessaires auprès de Bruxelles afin que tout le monde puissent bénéficier de la sécurité des aéroports roumains », a affirmé le président Iohannis. « La Roumanie a investi dans le contrôle de la circulation des personnes qui transitent par les aéroports, se dotant d’une structure importante pour notre sécurité. C’est, pour nous, un élément essentiel dans la lutte contre le terrorisme. Les discussions doivent donc être menées à Bruxelles, pour voir quelle pourrait être la contribution des aéroports de Roumanie à l’intérieur de Schengen, de par leur efficacité », a affirmé, à son tour, le président français. Tout comme dans le cas de l’adhésion à l’UE, concrétisée en 2007, la Roumanie et la Bulgarie parcourent ensemble le processus d’intégration à l’espace de libre circulation. La question qui se pose est de savoir si ce tandem restera valable jusqu’à la fin ou bien si des négociations séparées seront envisageables à un moment donné.

    Voici les explications de Iulian Chifu, professeur des universités et directeur du centre de préventions des conflits. « La possibilité d’un découplage entraine des complications plus amples, ce qui ne veut pas dire qu’elles sont impossibles, à l’exception de la situation quand les arguments sont suffisamment faibles pour qu’ils ne permettent un tel découplage. C’est à dire qu’il est plus simple de suivre une variante déjà consacrée, habituelle, que de faire nos partenaires européens accepter un changement majeur en l’absence d’arguments vraiment forts en faveur d’une séparation des deux pays. A l’heure actuelle on n’est toujours pas là. A présent, nous avons le même type d’approche que nos partenaires européens. »

    Si Bucarest bénéficie d’un appui important en Europe pour ce qui est de son adhésion, il existe aussi des pays où les leaders politiques doivent obtenir l’aval de leurs Parlements pour adopter des décisions de politique étrangère. Un de ces pays, et peut-être celui qui a combattu avec le plus de véhémence l’adhésion de la Roumanie à l’espace européen de libre circulation, a été les Pays-Bas. Les élus nationaux néerlandais affirment que Bucarest n’a pas réussi à mettre en place toutes les demandes initiales pour devenir membre de l’UE. « La Roumanie n’était pas prête à devenir membre de l’Union, lors de son adhésion en 2007. Elle était prête de plusieurs points de vue, mais pas aux chapitres essentiels : législation, système judiciaire, application des lois d’une manière efficace et impartiale», disent-ils, insistant sur le lien entre l’espace Schengen et le respect des normes européennes. Ce qui plus est, hormis l’opposition des partis eurosceptiques, à l’heure actuelle l’UE a tout un agenda de problèmes qui commence par des thèmes extrêmement compliquées liés à l’existence même de l’Union, son changement, la réforme du projet européen, des éléments du leadership européen qui pourraient être assumés, autant d’éléments portant sur l’existence même de l’Union Européenne.

    C’est par ces mots que Iulian Chifu décrit le contexte dans lequel Bucarest et Sofia espèrent toutefois adhérer à l’espace européen de libre circulation. Ecoutons-le : «Quand l’agenda contient des sujets tels le terrorisme, la migration, les combattants étrangers, l’insécurité, et l’apparition, partout en Europe, de partis xénophobes, populistes, antisystème, les thèmes concernant l’élargissement, les réformes dans les Balkans et l’accès de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace européen de libre circulation trouvent difficilement une place au premier plan de la scène politique, notamment parce que celle-ci est déjà remplie. Le Brexit et la situation de la Grèce, qui ne réussit toujours pas à obtenir les performances exigées par Bruxelles, sont des thèmes vraiment importants. Le Brexit d’ailleurs est une situation inédite pour l’Europe. »

    Autrement dit, dans ce contexte compliqué, la perspective d’une adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace Schengen, qui traine d’ailleurs depuis plusieurs années, est toujours assez éloignée. (trad. Alexandru Diaconescu, Mariana Tudose)

  • Les Roumains et les visas pour le Canada

    Les Roumains et les visas pour le Canada

    La Roumanie et la Bulgarie sont les seuls Etats membres de l’Union européenne dont les citoyens ont toujours besoin de visas pour voyager au Canada. En ce qui les concerne, les Etats – Unis exigent des citoyens de 5 pays européens, dont la Roumanie, de remplir cette formalité, relativement compliquée. Alors que les Américains excluent, du moins avant les élections présidentielles, toute discussion portant sur une éventuelle libéralisation du régime de visas pour les Roumains, les Canadiens mènent déjà des négociations en ce sens. Le ton de ces pourparlers est assez dur.

    Utilisant des termes extrêmement diplomatiques, le premier ministre roumain Dacian Cioloş a donné des assurances quant à l’avancée de ce dossier. Il a toutefois souligné qu’en l’absence d’une décision politique d’Ottawa, la Roumanie, pourrait, à l’instar de la Bulgarie et en sa qualité de membre de l’UE, ne pas ratifier l’accord commercial UE-Canada. Notons que la signature de ce document, prévue en octobre prochain, dépend de sa ratification préalable par les parlements nationaux.

    Voici ce que déclarait le chef du cabinet de Bucarest, Dacian Cioloş, à l’issue de la visite qu’il avait faite en juin au Canada : « Je pense que la discussion que j’ai eue avec le premier ministre canadien Trudeau a été très fructueuse. Si avant ma visite il considérait qu’il n’y avait aucun rapport entre les visas et l’Accord de libre – échange, après notre entretien il a bien compris la nécessité d’une approche politique de ce sujet et d’une prise de décision. Je suis convaincu que nous aurons prochainement des clarifications relatives à la position du Canada. La Roumanie, en tant que membre de l’UE, dispose elle aussi de certains leviers dont elle entend se servir si besoin est. Je ne saurais concevoir que la Roumanie signe un traité avec le Canada, tant que les Roumains n’en bénéficient pas, sur un pied d’égalité avec les autres citoyens européens. »

    Au début de la semaine prochaine, Dragoş Tudorache, chef de la chancellerie du premier ministre roumain, aura des entretiens à Bruxelles sur la question des visas: « Il y a aura une deuxième rencontre officielle, à Bruxelles, le lundi 11 juillet. Y participeront, à l’invitation de la Commission européenne, les représentants de la Roumanie et de la Bulgarie, ainsi que le ministre canadien de l’Immigration John McCallum. Je m’entretiendrai avec le ministre McCallum, ensuite je prendrai part une réunion tripartite, avec la participation de la Commission et de la Bulgarie, pour examiner le stade des discussions et de l’engagement pris par le M. Trudeau lors de son dialogue avec le premier ministre roumain Dacian Cioloş. »

    La Commission européenne a quant à elle assuré que Bucarest et Sofia déploieraient des efforts afin d’obtenir la réciprocité des visas. Elle a pourtant affirmé que les deux pays ne devraient par lier cette question à l’accord commercial avec le Canada. Bruxelles, qui considère que c’est un bon accord, souhaiterait que celui-ci soit signé en octobre. Tout en gardant son optimisme, la partie roumaine s’abstient d’avancer des solutions possibles, avant la finalisation des discussions. (Trad. Mariana Tudose)

  • 17.06.2016

    17.06.2016

    Visite – La commissaire européenne à la Politique régionale, Corina Creţu, est en visite officielle en Roumanie et en Bulgarie. Elle participe aujourd’hui, à Roussé (nord de la Bulgarie), à une conférence sur le financement européen du tourisme dans la région du Danube et visite quelques projets réalisés entre 2007 et 2013 dans cette région. Aujourd’hui, Corina Creţu se rend à Giurgiu (sud de la Roumanie), où elle visitera le projet européen pour les situations d’urgence dans la zone du Danube. Corina Creţu est accompagnée par le vice premier ministre Vasile Dâncu, ministre du Développement régional.

    Crédit – La Banque européenne d’investissements accorde à la Roumanie un crédit de 300 millions d’euros pour soutenir des projets dans le domaine de l’environnement dans le cadre du Programme opérationnel Grande infrastructure, dans la période 2014-2020, a annoncé le ministère des Finances. Selon la ministre de profil, ce prêt couvrira partiellement la contribution de l’Etat dans des projets dans les domaines de l’eau, des déchets, de la protection et de la réfection des écosystèmes et de l’adaptation aux changements climatiques. Le vice-président de la Banque européenne d’investissements, Cristian Popa, a précisé que le crédit permettrait le cofinancement de projets d’une valeur totale de 4,5 milliards d’euros.

    Moldova – Le chef de la diplomatie roumaine, Lazăr Comănescu, et le secrétaire d’Etat aux le secrétaire d’Etat aux Affaires européennes du ministère français des Affaires étrangères, Harlem Désir, en visite à Chisinau, ont été reçus par le président de la République de Moldova, Nicolae Timofti, et par le premier ministre Pavel Filip. Lazăr Comănescu a transmis un message clair et ferme de soutien à l’agenda européen de la République de Moldova. L’officiel roumain a exhorté au maintien du rythme des réformes, notamment dans des domaines importants tels que la réforme de la justice et de l’administration publique, la stabilisation de la situation économique, la lutte contre la corruption, l’amélioration du cadre d’investissements et du milieu des affaires.

    Synode – Les églises orientales se réunissent aujourd’hui en Crète pour un grand Synode de l’Orthodoxie, événement inédit depuis un millier d’années, depuis le schisme de 1054 entre Rome et Constantinople, et préparé depuis une cinquantaine d’années. Evêques et conseillers orthodoxes vont discuter et adopter, jusqu’au 26 juin, une série de documents concernant les relations à l’intérieur de l’espace orthodoxe et celles de l’orthodoxie avec le reste du monde chrétien et non chrétien. L’Eglise orthodoxe roumaine, majoritaire, est représentée par une délégation dirigée par le patriarche Daniel. Quatre Eglises ne participent pas à ce synode – celle de la Bulgarie, de l’Antioche, de la Géorgie et de la Russie – qui représentent près de la moitié de la communauté orthodoxe, formée de 250 millions de fidèles. Elles ont mécontentes du fait que leurs amendements aux documents du synode n’ont pas été pris en compte par le Patriarcat de Constantinople, qui a convoqué la réunion.

    Football – Les matchs Italie-Suède, République tchèque – Croatie et Espagne – Turquie sont prévus aujourd’hui au Championnat européen de football de France. Jeudi, l’Angleterre a vaincu le pays de Galles 2-1, l’Irlande du Nord a dépassé l’Ukraine 2-0, alors que l’Allemagne et la Pologne ont fait match nul. les matches décisifs du poule A, Roumanie-Albanie et France-Suisse sont prévus dimanche. Avec une victoire devant l’Albanie, la sélection nationale de la Roumanie compterait 4 points et pourrait quasiment s’assurer la qualification dans les huitièmes de finale.

    Météo – L’ouest et le nord-ouest de la Roumanie sont placés, jusqu’à samedi matin, en vigilance jaune à une grande instabilité atmosphérique et à l’inconfort thermique poussé. Des phénomènes électriques, du vent fort avec aspect de tempête, des chutes de grêle sont attendues, alors que les averses seront importantes, plus de 20-30 l/m². Une deuxième alerte météo, de grande instabilité atmosphérique, valable de samedi à dimanche, vise le sud-ouest, le centre, le nord-est du pays et le relief. Aujourd’hui, le temps est caniculaire sur la majeure partie du pays, avec des maximales allant de 35 à 37°. L’inconfort thermique sera important et l’indice température-humidité atteindra et dépassera même le seuil critique en région de plaine et de plateau. 31 degrés à Bucarest.

  • Coopération militaire dans la région de la mer Noire

    Coopération militaire dans la région de la mer Noire

    La Roumanie a récemment proposé la création d’une initiative navale commune
    en mer Noire avec la Bulgarie et la Turquie en tant qu’Etats riverains, pour
    effectuer des exercices sous l’ombrelle de l’OTAN. Il ne s’agit pas d’une
    flotte, a précisé le président roumain Klaus Iohannis suite aux réactions de
    Sofia. Et pour cause: le premier ministre et le ministre de la Défense bulgares
    ont exclu la participation de leur pays à une flotte commune en dehors de
    l’OTAN.








    Le président roumain a alors souligné qu’une flotte en en mer Noire ne
    figurait même pas dans les projets de l’Alliance. Klaus Iohannis: « Cette
    initiative dite navale ne se réfère pas aux forces navales, mais à des
    exercices et à des formations communes. Nous pensons que cette initiative doit
    finalement se retrouver sous l’ombrelle de l’OTAN, vu que tous les trois pays
    riverains, à savoir la Roumanie, la Bulgarie et la Turquie, sont alliés au sein
    de l’OTAN. C’est le concept de flotte de l’Alliance qui a été mal compris.
    Personne ne crée une flotte de l’OTAN. C’est stupide. L’OTAN ne peut pas et ne
    souhaite pas entretenir une flotte en mer Noire »
    , a précisé Klaus Iohannis.






    Cette prise de position du président roumain survient après les
    déclarations du premier ministre bulgare Boïko Borissov qui a rejeté l’idée de participer
    à une flotte commune en mer Noire, car cela entraînerait des réactions de la
    part de la Russie. «Nous souhaitons avoir des investissements, développer un
    tourisme de niveau européen, nous souhaitons voir en mer Noire des navires et
    des yachts remplis de touristes, et non pas une zone d’actions militaires. La
    présence, ici, des navires de l’Alliance deviendrait d’actualité uniquement
    dans le cas de l’apparition d’une vague massive de migrants clandestins, après
    une éventuelle fermeture des routes de migration à travers la mer Egée et la
    Méditerranée »
    , a déclaré le premier ministre bulgare Boïko
    Borissov.






    Il n’a jamais été question de créer une flotte en mer Noire, mais d’une
    coopération navale sous l’égide de l’Alliance de l’Atlantique Nord, renchérit à
    Bucarest le premier ministre roumain Dacian Ciolos: « Il y a deux éléments
    très importants : il ne s’agit pas d’une flotte, mais d’une coopération
    des Etats de l’OTAN. Il ne s’agit pas d’une coopération tripartite, mais d’une
    coopération sous l’égide de l’OTAN – c’est ça notre proposition. Et j’ai compris
    des dernières déclarations que la Bulgarie est en mesure de soutenir cette
    approche. »






    Dans une première étape, l’objectif principal de la proposition de Bucarest
    est de rendre compatibles les forces navales des trois alliés au sein de l’OTAN
    – la Roumanie, la Bulgarie et la Turquie. L’idée pourrait être débattue le mois
    prochain dans le cadre du sommet de l’Alliance, à Varsovie. (Trad. Valentina Beleavski)



  • 16.06.2016

    16.06.2016

    Justice – Mircea Basescu, le frère de l’ex président roumain Traian Basescu a été condamné aujourd’hui à quatre ans de prison ferme pour trafic d’influence, dans un dossier de corruption ouvert il y a deux ans. Selon la Direction nationale anti-corruption, entre février 2011 et février 2012, Mircea Basescu aurait reçu 250 mille euros de la part d’un dénonciateur en échange de la promesse d’intervenir auprès de plusieurs magistrats chargés de l’instruction d’un dossier visant un chef de clan mafieux. Le but de l’intervention c’était d’obtenir une décision favorable de la Cour : soit une peine raccourcie, soit la mise en liberté.

    Sofia
    Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis doit visiter aujourd’hui plusieurs
    localités de la région de Pleven, Grivitsa et Pordim pour rendre hommage aux
    héros roumains et russes tombés sur le champ d’honneur de la guerre de 1877 de
    libération de la Bulgarie de la domination ottomane. Mercredi, le président
    Iohannis a rencontré son homologue Rosen Plevneliev, pour des pourparlers
    ciblés sur la consolidation de la coopération économique, politique et militaire.
    Les deux chefs de l’Etat se sont prononcés en faveur de la consolidation de la
    défense dans la région de la Mer Noire, vu les changements que subit le milieu
    sécuritaire. Parmi les autres repères de la dernière journée de visite
    officielle en Bulgarie du chef de l’Etat roumain, mentionnons la rencontre à
    Sofia avec les enseignants et les élèves du lycée de langue roumaine
    « Miahi Eminescu » et la réunion avec les spécialistes qui
    travaillent au gazoduc Giurgiu – Roussé qui sera inauguré à la fin de l’année
    en cours.

    Canada – En visite au Canada, le premier ministre roumain, Dacian Ciolos a évoqué mercredi lors d’une réunion avec son homologue canadien Justin Trudeau, la problématique des visas pour les citoyens roumains. Le chef du cabinet de Bucarest souhaite que ce sujet soit analysé du point de vue politique par le gouvernement d’Ottawa, vu que ces dernières années, il a été traité surtout du point de vue technique dans le cadre de différents formats de négociation. M Ciolos a également présenté une lettre conjointe signée aussi par le premier ministre bulgare Boyko Borissov qui souligne le besoin d’une réciprocité dans la question des visas accordés aux citoyens roumains et bulgares, conformément à la déclaration du dernier sommet UE – Canada, de 2014. La Roumanie et la Bulgarie sont les deux derniers pays de l’UE, pour les ressortissants desquels le Canada maintient des visas obligatoires. Bucarest à libéralisé en 2002 le régime des visas pour les citoyens canadiens, conformément aux normes européennes. Les deux premier-ministres ont également parlé des très bonnes relations bilatérales et du rôle que jouent les 200 mille canadiens d’origine roumaine, parfaitement intégrés dans la culture du pays, fait savoir le gouvernement de Bucarest.

    Chisinau – Le ministre roumain des AE, Lazar Comanescu et le secrétaire d’Etat aux Affaires européenne du Ministère français des Affaires étrangères et du Développement international, Harlem Désir entament aujourd’hui une visite de deux jours en République de Moldova. Les deux responsables rencontreront le chef de la diplomatie moldave, Andrei Galbur, pour analyser l’évolution du dialogue politique entre la République de Moldova et l’UE, la mise en œuvre de l’agenda des réformes structurelles aux termes de l’accord d’association à l’UE ainsi que d’autres sujets de la coopération bilatérale. Selon la diplomatie de Bucarest, le ministre roumain et le secrétaire d’Etat français seront reçus par le président de la République de Moldova, Adrian Candu, par le premier ministre Pavel Filip, avant des entretiens avec les représentants de la société civile et des partis politiques.

    Théâtre – Des spectacles événement sont prévus aujourd’hui, septième jour du Festival International de théâtre de Sibiu, dans le centre de la Roumanie, un des plus importants festivals mondiaux consacrés aux arts du spectacle. La compagnie américaine The Actors Gang présente « Le Songe d’une nuit d’été » par William Shakespeare, mis en scène par Tim Robbins. Le célèbre acteur américain, récompensé d’un Oscar est présent à Sibiu où il doit recevoir samedi une étoile sur l’Allée des Célébrités. Egalement au programme d’aujourd’hui : le spectacle « Métamorphoses », d’après Ovide, mis en scène par Silviu Purcarete au Théâtre national Radu Stanca de Sibiu. Spectacles dans des salles de théâtre, mais aussi dans les rues et les places médiévales, concerts dans des églises, expositions, ateliers de théâtre, projections de films et lancements de livres, complètent l’image de la 23e édition de ce festival qui a réuni à Sibiu 2500 artistes de 70 pays.

    Exercice – Le chef de l’Etat Major de l’Armée roumaine, le général Nicolae Ciuca participe aujourd’hui à l’exercice multinational Anakonda 16, déroulé dans le nord-ouest de la Pologne. L’armée roumaine participe avec un détachement formé de plus de 250 militaires et avec environ 40 moyens techniques. Déroulé jusqu’au 17 juin Anakonda 16 est un exercice multinational qui implique plus de 25 mille militaires de 19 pays membres de l’OTAN – Albanie, Bulgarie, Canada, République Tchèque, Croatie, Estonie, Allemagne, Lettonie, Lituanie, Royaume Uni, Pays Bas, Roumanie, Slovaquie, Slovénie, Espagne, Etats-Unis, Turquie et Hongrie et quatre pays partenaires : Géorgie, Finlande, Ancienne République yougoslave de Macédoine et Suède. C’est le plus ample exercice militaire déroulé en Pologne ces 25 dernières années.

    Paris – La sélection nationale de foot de Roumanie a terminé à égalité, 1 partout, son deuxième match de l’Euro 2016 de foot en France contre la Suisse. Dans le même groupe A, la France a battu l’Albanie sur le score de 2 but à 0. Dans les matchs précédents de la phase des poules, la Roumanie s’est inclinée face à la France sur le score de 1 à 2, alors que les Suisses ont battu l’Albanie sur 1 but à 0. Avec 6 points la France domine le groupe et elle est déjà qualifiée dans les huitièmes de finale. Elle est suivie par la Suisse avec 4 points et par la Roumanie, avec un seul point et par l’Albanie qui n’a aucun point. Pour qu’elle puisse se qualifier aux huitièmes, la Roumanie doit absolument battre l’Albanie dimanche. C’est le premier tournoi final de l’Euro de foot à 24 équipes. Hormis les premières deux équipes de chaque poule, quatre sélections nationales placées en troisième position se qualifieront également dans les huitièmes de finale.

  • 15.06.2016 (mise à jour)

    15.06.2016 (mise à jour)

    Coopération — L’intérêt de la Roumanie d’adhérer à l’espace Schengen reste inchangé et Bucarest poursuivra les démarches de renforcement des parties des frontières extérieures de l’UE qui lui reviennent, a affirmé mercredi le président roumain Klaus Iohannis à l’issue d’une entrevue, à Sofia, avec son homologue bulgare, Rosen Plevneliev. A son tour, celui-ci a appelé tous les Etats communautaires à mieux coopérer afin que le projet de l’espace sans passeports ne subisse pas d’altérations. Les deux hommes ont, par ailleurs, évoqué l’amélioration de la coopération économique et commerciale bilatérale, le partenariat de la Bulgarie et de la Roumanie au sein de l’UE et l’OTAN ou encore la situation en Europe du Sud-Est, sur la toile de fond des risques sécuritaires et de la pression migratoire. A noter que la Roumanie est le 3e partenaire commercial européen de la Bulgarie.



    OTAN — Le président bulgare, Rosen Plevneliev, a annoncé que son pays participera avec des militaires à la constitution de la prochaine brigade multinationale de l’OTAN, qui sera stationnée en Roumanie. Dans le même temps, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a précisé qu’au prochain sommet de l’OTAN, à Varsovie, Bucarest et Sofia demanderont aux pays alliés de créer une flotte permanente de l’organisation en mer Noire. Par cette initiative, « nous ne souhaitons ni revenir à la guerre froide ni laisser penser que nous nous préparons à attaquer quiconque. Nous souhaitons juste assurer notre défense et montrer que nous sommes présents dans la région », a indiqué le président roumain.



    Abus de fonction — La Cour constitutionnelle roumaine a partiellement donné raison, mercredi, aux contestataires d’un article du Code Pénal réglementant l’abus de fonction, qui arguaient du caractère non-constitutionnel et ambigu du texte. La définition de l’abus de fonction change désormais. Il ne s’agit plus d’un « agissement défectueux » d’un fonctionnaire public, mais d’un « agissement violant la loi », a statué la Cour constitutionnelle. Celle-ci a par ailleurs rejeté toutes les autres requêtes visant le caractère non-constitutionnel de textes de loi qui servent de fondement à l’activité du Parquet anti-corruption. Parmi les signataires de ces saisines comptent d’anciens ministres et une ancienne cheffe du parquet anti-mafia qui figurent sur la liste des personnes accusées d’abus de fonction. La procureure en chef de la Direction nationale anticorruption, Laura Codruta Kovesi, avait attiré l’attention sur le fait que si l’abus de fonction n’était plus incriminé il serait impossible de récupérer les préjudices causés en commentant cette infraction. L’année dernière, ces préjudices se sont montés à 620 millions d’euros. A présent, plus de 40% des dossiers de corruption portent sur des abus de fonction.



    Foot — L’équipe nationale de Roumanie a fait match nul mercredi, à Paris, avec la sélection suisse, 1-1, dans le cadre de la poule A de l’Euro 2016 de foot. C’est la deuxième partie pour les Roumains après s’être inclinés devant la France, 2 buts à 1, vendredi dernier, lors du match d’inauguration de la compétition. Samedi la Suisse, elle, s’est imposée face à l’Albanie. Les derniers matchs du groupe sont prévus dimanche, lorsque la Roumanie jouera contre l’Albanie et la France contre la Suisse.

  • 15.06.2016

    15.06.2016

    Bulgarie – Le président roumain Klaus Iohannis fait mercredi et jeudi une visite officielle en Bulgarie voisine où il aura des pourparlers avec son homologue de Sofia, Rosen Plevneliev, et avec le premier ministre Boiko Borisov. Les débats porteront notamment sur le développement de la coopération économique et commerciale bilatérale, sur le partenariat de la Bulgarie et de la Roumanie dans le cadre de l’UE et l’OTAN, sur la coopération en Europe du Sud-Est, sur la sécurité régionale et la pression migratoire. Les deux chefs d’Etat participeront également à l’ouverture du Forum d’affaires roumano-bulgare. A noter que la Roumanie est le 3e partenaire commercial européen de la Bulgarie. Le président roumain se rendra également sur le chantier du gazoduc reliant les villes de Giurgiu en Roumanie et Roussé en Bulgarie, un projet important pour la sécurité énergétique des deux pays et de la région. Toujours au cours de cette visite le président roumain visitera le Lycée professionnel de langue roumaine « Mihai Eminescu» de Sofia.

    FMI – L’économie roumaine peut connaître une croissance de 4% par an, mais uniquement à condition de stimuler les investissements, d’accélérer l’absorption des fonds européens et de rendre plus efficace l’activité des compagnies d’Etat, a mis en garde l’ancien chef du FMI pour la Roumanie, Jeffrey Franks. Il a toutefois ajouté qu’il préfèrerait voir l’économie roumaine avancer de 3,5% par an pendant 10 ans, au lieu d’avoir une croissance de 4,5% pendant 5 ans seulement et entrer ensuite en crise économique.

    Abus de fonction – La Cour constitutionnelle de la Roumanie reprend aujourd’hui les débats sur l’article du Code Pénal réglementant l’abus de fonction, suite à des saisines mettant en lumière le caractère non constitutionnel du document et son ambigüité. Parmi les signataires des saisines comptent d’anciens ministres et une ancienne chef du parquet anti-mafia qui figurent sur la liste des personnes accusées d’abus de fonction. La procureure en chef de la Direction nationale anticorruption, Laura Codruta Kovesi, a attiré l’attention sur le fait que si l’abus de fonction n’était plus incriminé il serait impossible de récupérer les préjudices causés en commentant cette infraction. L’année dernière, ces préjudices se sont montés à 620 millions d’euros. A présent, plus de 40% des dossiers de corruption portent sur des abus de fonction. En réplique, l’Union nationale des Juges de Roumanie a transmis à la chef de la DNA une demande publique d’arrêter ce qu’ils appellent les pressions sur la Cour Constitutionnelle avant qu’elle se prononce sur le caractère constitutionnel de l’abus de fonction.

    Visas – La suppression du régime des visas pour les citoyens roumains souhaitant se rendre au Canada est le principal sujet des débats du premier ministre roumain Dacian Ciolos avec les responsables canadiens à Ottawa, dont son homologue canadien Justin Trudeau et le gouverneur général du Canada David Johnston. Rappelons-le, la Roumanie et la Bulgarie sont les deux derniers pays de l’UE dont les ressortissants doivent se munir d’un visa pour entrer sur le territoire canadien. C’est la première d’un premier ministre roumain dans ce pays depuis 10 ans. Au programme de Dacian Ciolos figure également une rencontre avec les représentants de la communauté roumaine du Canada.

    Foot – La sélection nationale de foot de Roumanie se prépare à rencontrer la Suisse ce soir, à Paris, dans son 2e match du Groupe A de l’Euro 2016 de foot de France. Dans le même groupe, à Marseille, la France joue contre l’Albanie. Vendredi lors du match d’inauguration de ce tournoi, la Roumanie a été battue par la France, 2 buts à 1, alors que samedi la Suisse s’est imposée face à l’Albanie dans le même groupe A. Les derniers matchs du groupe sont prévus dimanche, lorsque la Roumanie jouera contre l’Albanie et la France contre la Suisse.

    Rugby – La sélection nationale de rugby de la Roumanie a vaincu mardi à Bucarest celle de l’Uruguay, score 40 à 0, dans un match comptant pour la 2e étape de Coupe des nations de rugby à XV. Le match avait été interrompu lundi après 28 minutes seulement en raison d’une pluie forte. Il a été repris mardi. Dans son premier match de la compétition, la Roumanie avait vaincu la semaine dernière la Namibie, score 20 à 8. Samedi la sélection de rugby doit jouer un match décisif contre l’équipe nationale réserve d’Argentine. C’est pour la 10e fois que la Roumanie organise la Coupe des nations de rugby.

  • 31.05.2016

    31.05.2016

    OTAN – Le président roumain, Klaus Iohannis, affirme que les récentes déclarations de la Russie sont incorrectes, soulignant que le système anti-missile de Deveselu n’a aucun rapport avec la Russie. De l’avis du chef de l’Etat, ces menaces sans aucune base réelle reconfirment l’approche correcte de la Roumanie de renforcer la sécurité de l’OTAN comme une réaction à l’attitude de Moscou dans la région de la mer Noire. Ces déclarations ont été faites aujourd’hui à Bucarest à l’inauguration du programme « Sécurité dans la région de la mer Noire » Samedi, le ministère des Affaires étrangères de Bucarest a exprimé son étonnement au sujet des déclarations du président russe, Vladimir Poutine, selon lequel la Roumanie pourrait être dans la portée des missiles russes parce qu’elle accueille des éléments du bouclier américain anti-missile. Ces déclarations, souligne la diplomatie roumaine, pourraient être interprétées comme une menace à l’adresse de la sécurité régionale.

    Justice – Le président roumain Klaus Iohannis a transmis aujourd’hui à la ministre de
    la Justice la demande de poursuivre au pénal quatre ex-ministres, accusés de
    constitution d’un groupe criminel organisé. Il s’agit de Mihai Tanasescu,
    Sebastian Vladescu, Gheorghe Pogea, ex-ministres des Finances, et de Dan Ioan
    Popescu, ancien ministre de l’Economie et du Commerce. Selon les procureurs,
    les quatre anciens responsables pourraient être accusés d’abus de fonctions, de
    complicité de dilapidation et de constitution d’un groupe criminel organisé.
    Ils sont soupçonnés de s’être entendus avec plusieurs hommes d’affaires pour
    promouvoir un décret d’urgence par le biais duquel les dettes au budget
    étatique de la société Rompetrol Rafinare ont été converties en 2003 en
    obligations souscrites par le ministère des Finances.

    Justice
    La ministre roumaine de la justice, Raluca Pruna, a déclaré que le taux de
    récupération des préjudices produits dans des affaires pénales où les
    juridictions ont rendu des jugements définitifs n’est que de 8%. La responsable
    roumaine a dit que la récupération des sommes d’argent obtenues de manière
    illicite était toujours une priorité, mais que pour l’instant ce chapitre était
    déficitaire. La ministre Pruna a précisé que son institution, le ministère des
    Finances et l’Agence nationale d’administration fiscale, qui dispose d’une
    direction spécialisée, collaborent pour faire augmenter le taux de récupération
    des préjudices.

    Sofia
    Le chef de la diplomatie roumaine, Lazar Comanescu, participe aujourd’hui, à
    Pravetz, près de Sofia, à une réunion des ministres des Affaires étrangères des
    12 pays participantes au Processus de coopération en Europe du Sud-Est, à
    l’occasion de la fin du mandat d’un an de la présidence bulgare de
    l’organisation. Selon celle-ci, les participants à la réunion examineront les
    défis auxquels se confronte l’Europe du Sud-Est et les actions conjointes pour
    le développement de la région. La
    réunion se déroule à la veille du sommet des chefs d’Etats et de gouvernements
    des pays membres de cette organisation qui a lieu mercredi à Sofia. La Roumanie
    sera représentée par le premier ministre Dacian Ciolos.

    OLAF – Près d’un milliard de dollars des fonds de l’UE ont été accordés l’année dernière à des demandeurs malhonnêtes, la majorité des cas de fraude présumée étant enregistrés en Bulgarie, Roumanie et Hongrie, selon le rapport 2015 de l’Office européen de lutte anti-fraude OLAF, publié aujourd’hui, fait savoir Reuters. L’année dernière, 187 millions d’euros ont été récupérés suite à des actions en justice dans les Etats membres et remboursés à Bruxelles, en baisse de 10% par rapport à 2014. L’OLAF a la capacité de dérouler des investigations dans les affaires de corruption, mais pas de poursuivre en justice les auteurs de ces faits.

    Foot
    Le sélection nationale de foot de Roumanie rencontrera mercredi à Bucarest la
    sélection de la Géorgie dans le dernier match amical avant l’Euro 2016 de
    France. La semaine dernière, en Italie, la Roumanie a termine à égalité (1
    partout) contre la sélection de la République démocratique du Congo et a perdu,
    3 buts à 4, contre l’Ukraine. A l’Euro, la Roumanie joue au match
    d’inauguration contre la France, le 10 juin.

    Tennis
    La joueuse roumaine de tennis Simona Halep (tête de série n° 6) et
    l’Australienne Samantha Stosur (tête de série n° 21) reprennent aujourd’hui
    leur match des huitièmes de finale à
    Roland Garros, interrompu dimanche en raison de la pluie, sur le score de 5 à 3
    pour Halep. Dans la compétition de double messieurs, le double roumano-indien
    Florin Mergea/Rohan Bopanna a remporté dimanche le match contre Brian Baker/Marcus Daniell
    (Etats-Unis/Nouvelle Zélande), dans les huitièmes de finale du tournoi.

  • La Bulgarie postcommuniste et la contestation civique

    La Bulgarie postcommuniste et la contestation civique

    Cette semaine le café des francophones va chez un voisin. Nous allons effectivement parler de la Bulgarie. En dépit d’une proximité évidente, ce pays semble toujours peu connu. Pourtant dès qu’on se penche sur certains phénomènes précis, on s’aperçoit qu’il existe des points communs. C’est pourquoi nous allons aborder la question de la contestation civique depuis 1989 en Bulgarie. Pour en parler, nous accueillons Valentina Gueorguieva qui est Bulgare et enseigne à l’Université de Sofia.