Tag: Bulgarie

  • Le “Regard” qui s’entend…

    Le “Regard” qui s’entend…

    Pour le 73e numéro du magazine Regard, la plus grande publication francophone de lEurope Centrale et Orientale, la rédaction a fait un choix qui pourrait surprendre – celui de ne pas céder à la tentation de traiter de sujets dramatiques immédiats, tels lincendie du club Colectiv de Bucarest ou encore les attentats de Paris. Pour quelles raisons? Nous le verrons avec nos invités, qui nous orienteront également dans le sommaire du magazine – Laurent Couderc, rédacteur en chef, Mihaela Carbunaru, journaliste, et Dimitri Dubuisson, journaliste.


  • 23.08.2015 (mise à jour)

    23.08.2015 (mise à jour)

    Commémoration – Dimanche, dans un message, le président roumain Klaus Iohannis a rendu hommage aux victimes du fascisme et du communisme. En 2011, la Roumanie a inclus dans une loi l’initiative de la Déclaration de Prague de 2008, selon laquelle le 23 août, le jour de la signature du pacte Ribbentrop – Molotov qui partageait l’Europe de l’Est par des clauses secrètes – soit déclaré le jour de la commémoration des victimes des dictatures nazies et communistes. Signé par les ministres des AE de l’Allemagne et de l’Union Soviétique le 23 août 1939, l’accord a facilité entre autres l’annexion par l’URSS des Pays Baltes et de la Bessarabie, cette dernière ayant appartenu à la Roumanie. A l’époque communiste, le 23 août a été la Fête nationale de la Roumanie, célébrée comme «journée de la révolte armée antifasciste et anti-impérialiste de 1944».

    Code fiscal – Le Parlement roumain se réunira lundi en session extraordinaire pour débats et vote de la demande formulée par le chef de l’Etat Klaus Iohannis concernant le réexamen du nouveau Code fiscal. Cette semaine, les représentants des partis parlementaires se sont entendus sur les détails techniques les plus importants du document. Ainsi, à partir du 1er janvier 2016, la TVA devrait-elle passer de 24 à 20% et à 19 % à compter de 2017. L’accise supplémentaire sur les carburants devrait rester en vigueur en 2016 aussi, les dispositions portant sur la suppression ou le maintien d’autres taxes devant être établies ultérieurement. Suite à la mise en pratique des nouvelles mesures le déficit budgétaire sera de 2%, affirme le ministre roumain des finances Eugen Teodorovici. A son tour, le premier ministre Victor Ponta assure que le nouveau Code fiscal est soutenable et que l’impact budgétaire de la réduction de la TVA, estimé à 7 milliards de lei, pourrait être compensé par la collecte des taxes et impôts, laquelle devrait rapporter 10 milliards de lei. Rappelons-le, en juillet dernier le président Iohannis avait renvoyé le nouveau Code fiscal au Parlement pour réexamen, précisant que sa mise en oeuvre n’était pas réalisable.

    Economie – Pour la 2e fois cette année, lAgence de notation Fitch a confirmé la note de la Roumanie, estimant que la situation des finances publiques est très bonne par rapport aux autres pays de la région. Fitch a également amélioré ses prévisions de croissance pour l’économie roumaine dans les 3 années à venir, qui passent de 2,8% à 3,5%. Selon cette agence de notation, l’évolution positive sera soutenue par la demande interne et l’allègement fiscal au niveau de la consommation privée, ainsi que par la relance des investissements dans le secteur privé. Fitch estime, par ailleurs, que le secteur bancaire est stable, malgré la volatilité du milieu extérieur et que les banques roumaines sont bien capitalisées. En juillet dernier, une autre grande agence de notation, Moody’s, estimait qu’une compétitivité accrue, la diminution des déséquilibres macroéconomiques et la relance de la consommation interne et de l’emploi permettraient à la Roumanie d’enregistrer un taux de croissance moyen d’environ 3% dans les années à venir.

    Migrants – L’armée bulgare a été envoyée de manière exceptionnelle aux frontières avec la Grèce et la Macédoine pour aider la police à arrêter une éventuelle vague de migrants sur le territoire bulgare. Cette mesure qui vise uniquement les situations de conflit, a été prise par les responsables de Sofia, même si la Bulgarie n’est qu’un pays de transit pour les migrants. Jusqu’ici, les efforts des autorités bulgares d’arrêter les migrants se sont concentrés à la frontière avec la Turquie, où des caméra vidéo de surveillance ont été installées, ainsi que des détecteurs de mouvement et de la barbelée. Ces derniers jours la situation s’est compliquée dans la zone par l’arrivée de plusieurs dizaines de milliers de réfugiés de Grèce en Macédoine et en Serbie. La plupart demandent asile dans les pays plus développés de l’UE.

    Météo – Le temps s’améliorera en Roumanie dans les 24 prochaines heures : les pluies s’arrêteront et il ne pleuvra que par endroits dans l’est et les montagnes, alors que le vent sera un peu plus fort sur le littoral. Les températures maximales iront de 22 à 27 degrés.

  • 10.08.2015

    10.08.2015

    Diaspora – Les Roumains de l’étranger doivent bénéficier des droits fondamentaux qui visent à préserver leur identité nationale, lit-on dans un message transmis par le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, aux participants à l’Université d’Eté qui s’ouvre aujourd’hui à Izvoru Mureşului (au centre du pays). Et le ministre roumain d’ajouter que les mesures mises en place par la Roumanie à l’intention des minorités nationales vivant sur son territoire, sont censées protéger leur identité ethnique, culturelle, religieuse et linguistique et devaient être adoptées aussi par les pays qui accueillent des communautés roumaines. Une semaine durant, représentants des communautés roumaines de la diaspora, parlementaires roumains et de République de Moldova et enseignants des principaux centres universitaires de Roumanie participent à une nouvelle édition de l’Université d’été à Izvoru Mureşului. L’Institut Culturel Roumain, par sa Direction en charge des Roumains de l’étranger, soutient la participation à cet événement de 80 leaders des associations roumaines, personnalités marquantes des communautés roumaines du voisinage de la Roumanie et de la diaspora. Le thème de cette édition est « La Roumanie et les Roumains à la frontière de l’Union européenne et de l’OTAN ».

    Economie – Le déficit commercial de la Roumanie s’est chiffré à 3,3 milliards d’euros dans la première moitié de l’année, par rapport à la même période de 2014, fait savoir l’Institut National de la Statistique. Entre janvier et juin 2015, les exportations ont augmenté de 5,9%, alors que les importations ont progressé de 6,9% par rapport à la même période de l’année dernière. Selon la source mentionnée, les automobiles et les équipements de transport comptent parmi les principaux produits exportés et importés par la Roumanie.

    Frontières – Le ministère de l’Intérieur de Sofia a démenti les informations véhiculées dimanche par la presse bulgare, selon lesquelles les services de sécurité de Bulgarie auraient lancé des opérations de recherche sur le territoire national de deux ressortissants étrangers, un ressortissant roumain et une Française d’origine iranienne, qui se seraient ralliés à l’organisation terroriste l’Etat islamique. Selon un communiqué du ministère, les informations ne correspondent pas à la réalité, les personnes mentionnées étant recherchées pour avoir utilisé de faux documents d’identité. Pour des raisons de sécurité, des contrôles supplémentaires ont été temporairement institués aux frontières bulgares. Par conséquent, le temps d’attente aux douanes bulgares pourrait être prolongé, avertit le ministère roumain des Affaires Etrangères.

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Simona Halep (nr. 3 WTA) participe au second tour du tournoi de Toronto qui débute ce lundi. Elle jouera contre la gagnante du match entre Jelena Jankovici de Serbie et Caroline Garcia de France. Pour sa part, la N.2 mondiale Maria Sharapova a déclaré forfait pour le tournoi WTA de Toronto en raison d’une contracture à la jambe droite, ont annoncé vendredi les organisateurs du tournoi canadien cités par l’AFP. En l’absence de Sharapova, la Roumaine Simona Halep a hérité du statut de tête de série N.2. et pourrait disputer la finale avec Serena Williams.

    Météo – Les météorologues annoncent une nouvelle semaine caniculaire en Roumanie. Une alerte orange aux températures allant jusqu’à 38 degrés est en vigueur jusqu’à mercredi dans l’ouest du pays. De même, le nord et le nord-ouest sont concernés aujourd’hui par une alerte jaune à la canicule qui avancera vers l’est et le sud. Les températures maximales de ce lundi iront de 29 à 37 degrés. La sécheresse persistera cette semaine aussi. Dans presque tout le pays, les superficies agricoles sont affectées par l’absence de précipitations, et les travaux agricoles se déroulent difficilement en raison du déficit d’eau. En même temps, la navigation sur certains secteurs du Danube est toujours difficile, mais le chenal navigable n’est bloqué sur aucun secteur roumain du fleuve.

  • 01.08.2015 (mise à jour)

    01.08.2015 (mise à jour)

    Congrès — Au deuxième Congrès mondial des Tatars, accuilli par la capitale turque, Ankara, les leaders des organisations tatares du monde ont exhorté les institutions internationales à intervenir pour faire cesser les actions antidémocratiques de la Fédération du Russie contre les Tatars de Crimée. Les Tatars de Roumanie ont tiré eux aussi un signal d’alarme concernant la situation particulièrement difficile des Tatars de Crimée, confrontés à des actions d’intimidation. La majorité des environ 25 mille Tatars de Roumanie vit en Dobroudja (sud-est), province se trouvant sous la domination de l’Empire ottoman pendant plusieurs centaines d’années.



    Coopération — Une deuxième équipe de huit policiers roumains parlant le bulgare est partie en Bulgarie pour rejoindre leurs collègues du pays voisin, déployés dans les stations touristiques d’Albena, Les Sables d’Or, Baltchik et Nessebar, à la Mer Noire. C’est la sixième année que de telles missions sont mises en place ; le mois dernier, plus de deux mille touristes roumains ont bénéficié des conseils des policiers roumains, notamment en matière de législation bulgare et de déplacement vers différentes destinations. Les policiers roumains et bulgares ont participé à plus de 200 missions communes, telles des interventions pour résoudre des situations conflictuelles ou des problèmes de change de devises ou de stationnement illégal de véhicules.



    Tennis — La joueuse de tennis roumaine Patricia Maria Ţig (n° 154 mondial) a réussi une qualification surprenante en finale du tournoi WTA de Baku (Azerbaïdjan), en éliminant, ce samedi, la principale favorite, la Russe Anastasia Pavliucenkova, (n°42 WTA), 6-3, 6-2. C’est le meilleur résultat de la carrière de la Roumaine de 21 ans, qui affrontera en finale une autre Russe, Margarita Gasparian (20 ans, n° 112 WTA).



    Médailles — L’équipe de Roumanie a remporté quatre médailles — une d’or, deux d’argent et une de bronze — à la 17e Olympiade internationale d’informatique accueillie par la ville d’Almaty, au Kazakhstan. Le ministère de l’Education de Bucarest précise que, grâce à ce résultat, la Roumanie a occupé la 10e place parmi les 84 nations participantes à cette édition de l’Olympiade scolaire d’informatique et se maintient sur la 6e place au classement par médailles de tous les temps, avec un palmarès de 95 médailles (28 d’or, 42 d’argent et 25 de bronze). Et puis au dernier jour du Festival olympique de la jeunesse européenne de Tbilissi (en Géorgie), la Roumanie s’est fait remarquer au tournoi de tennis féminin, Ştefania Selma Cadâr et Andreea Prisăcariu se sont adjugé l’argent dans la compétition de double ; elles ont cédé en finale devant les Slovènes Kaja Juvan et Nika Radisic. Ştefania Selma Cadâr a également obtenu le bronze au simple, devant la Lettonne Daniela Vismane, deuxième favorite du tournoi. A cette édition du Festival olympique de la jeunesse européenne, la délégation roumaine a réussi à gagner trois médailles d’or, cinq d’argent et deux de bronze.



    Météo — Le rafraîchissement n’aura pas duré en Roumanie ; dimanche, les températures de l’air repartent à la hausse dans la plupart des régions. Des pluies pourraient faire leur apparition à l’ouest et au nord-ouest. L’après-midi, le thermomètre affichera entre 26 et 34°.

  • Le Danube et la coopération régionale

    Le Danube et la coopération régionale

    Grâce à la stabilité interne et à l’esprit de suite avec lequel ils ont mis en place de dures réformes, Bucarest et Sofia ont été admis dans l’OTAN en 2004 et dans l’UE en 2007. La Serbie, aujourd’hui candidate à l’adhésion européenne, n’est toujours pas totalement remise des blessures profondes que lui ont provoquées, dans les ’90, les guerres déclenchées dans l’ex-Yougoslavie par Slobodan Milosevic, l’homme fort de Belgrade en ces temps-là. Vendredi dernier, à Craiova (ville située dans le sud de la Roumanie, près des frontières avec la Bulgarie et la Serbie), le premier ministre roumain Victor Ponta proposait à ses homologues bulgare, Boïko Borissov, et serbe, Aleksandar Vucic, de mener une action concertée, suivant le modèle de coopération des pays d’Europe centrale membres du Groupe de Visegrad.



    Victor Ponta : La Bulgarie, la Serbie et la Roumanie, pays riverains du Danube, se doivent d’agir de manière plus coordonnée, plus unitaire pour ce qui est des initiatives européennes. Nous devons prendre en considération l’exemple à succès de nos voisins, la Pologne, la République Thèque, la Slovaquie et la Hongrie, lesquels, par le biais du Groupe de Visegrad, ont réussi à valoriser avec efficacité leurs intérêts régionaux “.


    C’est en ces termes que le chef de l’Exécutif de Bucarest a argumenté la création de ce qu’il a nommé “Le Groupe de Craiova”. Il a souligné le fait que la Bulgarie et la Roumanie peuvent mieux défendre leurs intérêts à Bruxelles tant qu’ils agissent ensemble. Les deux pays, qui ont intégré dans le même temps les structures européennes et euroatlantiques, ont à présent la possibilité de rejoindre ensemble l’espace Schengen aussi, s’ils collaborent à cet effet, a ajouté le chef du cabinet de Bucarest.



    Son homologue bulgare partage son opinion. Boïko Borissov a affirmé qu’en dehors des projets communs visant les secteurs de l’énergie et de l’infrastructure, la coopération devrait s’élargir à d’autres domaines, y compris la lutte contre la contrebande et le trafic d’êtres humains.



    Pendant leur rencontre avec leurs homologue serbe, Aleksandar Vucic, Victor Ponta et Boïko Borissov ont souligné les intérêts stratégiques et économiques communs des trois pays, depuis les évolutions dans les Balkans occidentaux jusqu’à la stratégie pour la région du Danube. Ils ont réitéré, “l’appui total et inconditionnel à l’effort et à la démarche que la Serbie mène afin de devenir membre de l’UE”, fin de citation.



    De l’avis des analystes, à la réunion trilatérale de Craiova, la Bulgarie et la Roumanie ont également tenté d’ancrer plus solidement la Serbie dans l’orbite occidentale. Belgrade envoie souvent des signaux contradictoires. Il joue la carte discutable de l’équidistance entre Bruxelles et Moscou et aspire à l’intégration européenne, tout en maintenant des rapports privilégiés avec la Russie. Bucarest estime qu’il est d’autant plus important que les Serbes intègrent les valeurs occidentales que de fortes communautés roumaines vivent dans les régions frontalières de Voïvodine et de Timoc.



    La Roumanie compte parmi les cinq pays membres de l’UE qui n’ont pas reconnu l’indépendance du Kosovo, ancienne province serbe à population albanaise majoritaire. Toutefois, Bucarest a toujours demandé à Belgrade de respecter les normes européennes en matière de traitement accordé aux minorités ethniques. (trad. Mariana Tudose)

  • 26.04.2015

    26.04.2015

    Bilan — Le bilan du séisme de 7,9 sur l’échelle ouverte de Richter qui a ravagé samedi le Népal est de quelque 2500 morts. Des milliers d’autres personnes ont été blessées. Les villes les plus affectées sont la capitale Katmandu et la ville de Phokara. Le tremblement de terre a eu dimanche une réplique à 6,7 sur l’échelle ouverte de Richter. Les actions de recherche et de sauvetage sont en cours. De nombreux pays et organisations humanitaires ont mobilisé des aides pour les victimes du séisme. Le ministère roumain des Affaires étrangères fait savoir que 28 ressortissants roumains — touristes et alpinistes — ont été identifiés au Népal, sains et saufs. Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest fait savoir aux citoyens roumains que les autorités népalaises ont institué l’état d’urgence et leur recommandent d’éviter les voyages dans ce pays et les régions indiennes avoisinantes. Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, exprime sa compassion et sa solidarité vis-à-vis des personnes affectées par le séisme du Népal, lit-on dans un message de l’Administration présidentielle. En ces moments de grande tristesse, je transmets de sincères condoléances aux familles endeuillées. La Roumanie se joint aux pays du monde qui ont exprimé leur solidarité vis-à-vis des autorités népalaises et des autres pays touchés », écrit le président Iohannis dans son message.



    Visite – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, fait, lundi et mardi, une visite officielle en Italie. A l’agenda — des discussions avec son homologue, Sergio Mattarella, et avec la premier ministre Matteo Renzi, ainsi qu’une rencontre avec les représentants des Roumains d’Italie. Forte d’un million de personnes, la communauté roumaine de la Péninsule est la plus nombreuse de la diapora. Depuis le début de son mandat, le 21 décembre 2014, le président Iohannis a déjà fait des visites officielles en France, Allemagne, Pologne, ainsi que dans les anciennes républiques soviétiques voisines de la Roumanie — la République de Moldova et l’Ukraine.



    Imposition — Les revenus obtenus par les ressortissants roumains en Italie et par les citoyens italiens en Roumanie ne seront plus imposés dans les deux pays. Les ministres des Finances des deux Etats ont signé, à la réunion Ecofin de Riga, la Convention pour éviter la double imposition. Ses dispositions produiront des effets dès janvier 2016, selon un communiqué de presse du ministère des Finances de Bucarest. Jusqu’à présent, la Roumanie a conclu plus de 80 conventions de ce type avec des pays du monde entier. La première a été signée avec l’Allemagne et elle est d’application depuis janvier 1972.



    Félicitations — Le président de la Commission européenne a félicité la Roumanie et la Bulgarie à l’occasion du 10e anniversaire depuis la signature par les deux pays du Traité d’adhésion à l’UE. Jean-Claude Juncker a écrit sur un réseau social « Félicitations ! », en roumain et en bulgare, et a ajouté être fier d’avoir été, dès le début, témoin du parcours des deux Etats.



    Expo — Une exposition de photos et de documentaires d’investigation réalisée par Bankwatch et Vice, des débats sur la situation en Ukraine, les finances et l’environnement, la manipulation et la propagande au cinéma — sont au menu de la 4e édition du Festival international de film Cinepolitica, ouvert ce dimanche à Bucarest. Le 1er jour, le public a visionné en première le thriller « 13 minutes », d’Oliver Hirschbiegel. Bankwatch Roumanie présentera, le 30 avril, dernier jour du festival, des exemples des efforts de l’organisation afin d’arrêter l’impact négatif sur l’environnement des investissements financiers européens dans des pays en développement.



    Valaques — Les pasteurs valaques, descendants des bergers de Valachie qui ont migré dans l’ensemble de l’arc carpatique, souhaitent transformer les Monts Carpates en un label similaire aux Alpes, par une meilleure coopération entre les pâtres de tous les pays que cette chaîne de montagnes traverse, Roumanie comprise, informe l’agence Agerpres. Un pas important a été franchi par la première édition du Congrès des Carpates, organisé samedi et dimanche dans la localité polonaise de Ludzmierz. Des centaines de pasteurs de Pologne, République tchèque et Slovaquie y ont participé, ainsi qu’une délégation de Roumanie. Ils se sont donné pour tâche d’organiser le Festival la Fête des Carpates, avec la participation des Valaques de tous les pays, en 2016. Présent au congrès, le président de la Pologne, Bronislaw Komorowski, a entamé son discours lors de la rencontre avec la délégation de la Roumanie en saluant les participants en roumain.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Simona Halep revient, dès lundi, à la 2e position dans la hiérarchie mondiale, qu’elle avait également occupée dans le courant de l’année dernière. Bien que dépassée, samedi, dans les demi-finales du tournoi de Stuttgart, par la Danoise Caroline Wozniacki, Simona Halep bénéficie de l’élimination, dès les 8e, de l’ancienne n° 2, la Russe Maria Sharapova, dont elle prend la place au classement mondial qui continue d’être dominé par l’Américaine Serena Williams. Chez les messieurs, dimanche, à Bucarest, les Roumains Marius Copil et Adrian Ungur se sont adjugé l’épreuve de double au BRD Năstase Ţiriac Trophy, avec des pris d’un demi-million d’euros, après avoir disposé, par 3-6, 7-5, 17-15, de la paire Nicholas Monroe (USA)/Artem Sitak (Nouvelle Zélande). L’épreuve individuelle a été gagnée par l’Espagnol Guillermo Garcia-Lopez, qui a dépassé en finale par 7-6, 7-6 le Tchèque Jiri Vesely.





  • 20.02.2015 (mise à jour)

    20.02.2015 (mise à jour)

    Coopération – En visite à Bucarest, le président bulgare Rosen Plevneliev a souhaité que les deux pays voisins renforcent leur coopération à tous les niveaux, de sorte quils deviennent un moteur de lintégration européenne. Le chef dEtat bulgare sexprimait à lissue dune réunion avec son homologue roumain, Klaus Iohannis, qui a, lui aussi, appelé à une meilleure collaboration politique, économique et géostratégique qui améliorerait aussi les performances économiques des deux pays voisins. Tandis que la région se voit confronter à des défis sécuritaires majeurs, Klaus Iohannis a estimé que la Roumanie et la Bulgarie avaient encore un objectif commun – le renforcement de la défense collective au sein de lOTAN. Dans le même temps, les deux leaders ont convenu de dynamiser le dialogue avec les partenaires communautaires au sujet de lentrée de leurs pays dans lespace de libre circulation Shengen, qui traîne depuis des années. La Roumanie est le 3e partenaire commercial de la Bulgarie parmi les Etats membres de lUE et son 4e partenaire commercial mondial. Notons que Rosen Plevneliev est le premier chef dEtat à visiter la Roumanie après linvestiture du nouveau président roumain.



    Renseignements – Les partis de la coalition au pouvoir en Roumanie ont discuté vendredi la proposition du chef de lEtat, Klaus Iohannis, qui à désigné Eduard Hellvig aux fonctions de chef du Service Roumain dInformations (les renseignements généraux). Eduard Hellvig est vice-président du Parti national libéral, dopposition, et sa nomination sera examinée par les groupes parlementaires du Parti social-démocrate, principal pilier de la coalition gouvernementale, à fait savoir le leader social-démocrate, le Premier ministre, Victor Ponta. Lune des deux autres formations politiques au pouvoir – le Parti conservateur – na pas encore communiqué sa décision, tandis que lautre, lUnion nationale pour le progrès de la Roumanie, a annoncé quelle allait appuyer cette candidature, de même que le PNL. Même position du côté de lUnion démocratique des Magyars de Roumanie, le président de cette formation, Kelemen Hunor, affirmant quil ny avait aucun obstacle au soutien de la nomination dEduard Hellvig. Le vote du Parlement de Bucarest est prévu pour la semaine prochaine.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Simona Halep, numéro quatre mondial, a dépassé vendredi la Danoise Carolina Wozniacki, dans les demi-finales du tournoi de Dubaï (2-6, 6-1. 6-1). En finale, Simona Halep devra affronter la joueuse tchèque Karolina Pliskova.La Roumaine Irina Begu sest qualifiée sans problèmes dans les demi-finales du tournoi de tennis de Rio de Janeiro, après avoir eu raison de lIsraélienne Julia Glushko (149e WTA). Dans la compétition de double dames, Irina Begu et lArgentine Maria Irigoyen, détentrices du titre et principales favorites du concours brésilien, se sont qualifiées dans les demi-finales où elles doivent rencontrer le duo Chieh-Yu Hsu (Taiwan)/Elitsa Kostova (Bulgarie). Par ailleurs, Principale favorite de cette compétition, Simona Halep a déjà rencontré à deux reprises Carolina Wozniacki, numéro 5 WTA, chacune gagnant un match.

  • Carol Ier de Hohenzollern-Sigmaringen – roi de Roumanie et… de Bulgarie

    Carol Ier de Hohenzollern-Sigmaringen – roi de Roumanie et… de Bulgarie

    Vers la moitié du 19e siècle, l’Europe bouillonnait. Les Etats balkaniques tâchaient de se débarrasser de l’influence ottomane et d’adopter le modèle occidental de la modernisation économique, politique et sociale. Les réactions anti-ottomanes étaient doublées de rivalités locales, alimentées par un certain nationalisme, chaque pays tentant de se présenter comme supérieur aux autres. Des rapprochements entre les nations ont certes existé; pourtant, en raison des enjeux géopolitiques au niveau du continent, ils étaient voués à l’échec. Parmi ces rapprochements échoués compte celui entre la Roumanie et la Bulgarie, deux pays voisins qui aspiraient à l’indépendance.



    Les relations historiques entre les Roumains et les Bulgares avaient connu des hauts et des bas. Toujours plus ferme dans les Balkans à commencer par le 14e siècle, la présence ottomane a mené à l’instauration de la paix ottomane, qui signifiait que l’Empire contrôlait toutes les nations de l’Europe du sud-est.



    Durant la première moitié du 19e siècle, l’élite de la société roumaine a réussi à définir l’espace roumain et à lui donner une identité étatique; les Bulgares y aspiraient aussi et ils étaient en pleine effervescence. Les Bulgares émigrés en Roumanie après 1850 ont trouvé une base solide pour répandre leurs idées nationales au sud du Danube, sur le territoire occupé par les Turcs et considéré comme noyau du futur Etat bulgare.



    L’avènement, en 1866, du prince Carol Ier de Hohenzollern-Sigmaringen au trône de Roumanie a apporté au pays beaucoup de stabilité, stimulant la modernisation de l’espace roumain et lui imprimant une direction européenne. Après la guerre russo-roumano-turque de 1877-1878, suite à laquelle la Roumanie allait devenir indépendante, Carol Ier offrait l’image d’un souverain responsable et crédible.



    La Roumanie et la Bulgarie avaient connu un rapprochement significatif qui allait s’amplifier davantage lors de la guerre de 1877 — 1878. Tout a commencé par la camaraderie qui s’était formée entre l’armée roumaine et les troupes de volontaires bulgares qui luttaient aux côtés des Russes et des Roumains. De nombreux combattants bulgares ont reçu des décorations roumaines. Même avant ces contacts directs entre le Roumain lambda et le Bulgare lambda durant la guerre, les liens entre les deux peuples étaient beaucoup plus anciens. Les historiens évoquaient l’Etat médiéval roumano-bulgare des frères Petru et Ioan Asan, fondé sur la lutte commune des Roumains et Bulgares contre l’Empire byzantin.



    Le rapprochement entre la Roumanie et la Bulgarie était basé aussi sur l’amitié entre le prince Carol de Roumanie et le prince régnant de Bulgarie, Alexandre Battenberg. Proclamé prince à 22 ans en 1879, Alexandre, neveu du tsar russe Alexandre II, était plus jeune que Carol Ier. La tentative d’Alexandre, à l’initiative des politiciens bulgares, de gouverner sans l’avis positif de la Russie a provoqué une crise qui allait le renverser en 1885. Cette année a marqué le début de l’idée d’une union personnelle entre la Roumanie et la Bulgarie.



    En juin 1886, un groupe d’émissaires bulgares offrait la couronne de la Bulgarie au roi Carol Ier de Roumanie. Une union personnelle se créait ainsi entre les deux pays. L’offre était fort tentante, mais les calculs géopolitiques dans la région allaient mettre en échec ce projet. L’historien Sorin Cristescu détaille les raisons pour lesquelles l’idée n’a finalement pas pu être matérialisée: « On avait parlé en 1878 et aussi en 1886, lorsque Alexandre Battenberg avait été détrôné, de cette idée d’une union personnelle entre la Roumanie et la Bulgarie. A noter que les Russes souhaitaient contrôler la Bulgarie. C’était d’ailleurs la motivation de la guerre de 1877-1878. En plus, ils avaient constaté qu’il y avait à la périphérie de l’Europe un pays qui sympathisait avec la France ou qui se considérait comme la sœur cadette de celle-ci, à savoir la Roumanie. Ils se sont dit alors qu’il serait bon d’avoir tout près d’eux un pays qui sympathise avec la Russie, qui soit leur sœur cadette. D’où leur implication particulière. Le Premier ministre Ion I. C. Brătianu s’est rendu compte du fait que toute acceptation de la part de l’élite roumaine ou de Carol 1er, toute suggestion d’accepter cette couronne, allait susciter la riposte ferme de la Russie. Les représentants de la Bulgarie auraient été éconduits. On leur aurait dit de partir, sinon ils seraient renvoyés de force, comme des voyous. On en a discuté, mais Brătianu s’est montré prudent, refusant des débats plus longs sur ce sujet ».



    L’idée de l’union personnelle entre la Roumanie et la Bulgarie doit être considérée dans le contexte où le fédéralisme passait pour un des projets les plus en vogue dans l’Europe du 19e siècle. Les détracteurs des empires multinationaux se sont demandé ce qui allait se passer après leur démantèlement.



    Une possible réponse à cette question était la création de fédérations ou de confédérations d’Etats capables d’empêcher la domination d’une seule nation sur les autres. La révolution de 1848 avait vu dans le fédéralisme un principe d’alliance régionale et une politique viable pour la période suivant l’effondrement des empires multinationaux. Bref, l’échec de l’union des dynasties roumaine et bulgare a deux explications: la menace de l’invasion russe et la victoire finale du nationalisme. (trad. : Mariana Tudose, Alex Diaconescu, Dominque)

  • La situation de la presse roumaine au delà des frontières nationales

    La situation de la presse roumaine au delà des frontières nationales

    « Dans les pays non membres de l’UE où vivent d’importantes communautés roumaines, les pouvoirs publics n’ont pas encore mis en place de mécanismes de soutien de la presse écrite en langue minoritaire qui soient fondés sur des critères stricts et objectifs applicables à tous les médias. Le processus de financement des médias continue à tolérer des mécanismes discriminatoires qui encouragent seulement ces publications partisanes d’une politique éditoriale pro-gouvernementale ».



    Ce sont là quelques idées stipulées dans un rapport sur la situation de la presse de la diaspora roumaine — un document élaboré par le Forum International des Journalistes Roumains qui met en évidence la situation précaire de la presse d’expression roumaine dans les pays voisins de la Roumanie. Le document vient d’être présenté à Bruxelles à l’occasion d’un débat sur «La Conservation de la culture roumaine en dehors des frontières nationales», organisé par l’eurodéputée Norica Nicolai. Celle-ci s’est dit prête à conditionner l’ouverture par la Serbie du chapitre Culture dans ses négociations d’adhésion à l’UE par une amélioration réelle de la situation de la minorité roumaine vivant dans ce pays. « A parler de l’adhésion serbe, je voudrais dire que j’ai un gros souci, car à mon avis, il faudrait en profiter pour faire davantage pour la communauté roumaine de la région. A force d’appuyer inconditionnellement Belgrade à ouvrir des chapitres de négociations, la communauté roumaine de la région subira le même traitement discriminatoire de la part de l’Etat serbe. A l’heure où l’on parle, la Serbie s’apprête à ouvrir le 23e chapitre de négociations, à savoir la Culture, et donc je voudrais mettre la pression sur mes collègues pour conditionner l’ouverture des négociations par un engagement réel de la part de Belgrade de mettre en place les obligations assumées ».



    La prise de position survient dans le contexte où Belgrade a violé son engagement d’introduire à partir du 1er septembre l’étude de la langue roumaine dans les écoles de la Vallée du Timoc. La décision survient à un sondage manipulateur qui a semé la confusion quant au souhait des élèves roumains d’apprendre en leur langue maternelle, lance Norica Nicolai: « La réponse fournie par les autorités serbes fut partielle et un peu gênante. Dans un sondage manipulateur, les responsables de Belgrade ont introduit une soi-disant langue valaque” et ont distribué le document au sein des communautés sans population roumaine majoritaire. Du coup, elles ont bloqué l’accès des enfants roumains de la Vallée du Timoc à l’étude du roumain. Ce n’est pas juste du tout, c’est un acte manipulateur et malhonnête de la part du gouvernement serbe ».



    Tandis que la communauté roumaine de Voïvodine bénéficie de médias en roumain, celle de la Vallée du Timoc, dans le nord-est de la Serbie, se voit priver de toute publication écrite, tandis que les émissions télévisées en roumain se font très rares. Révoltés, les Roumains de cette région appellent les autorités serbes à leur accorder le même statut dont bénéficient les autres minorités nationales de la Voïvodine. Même situation dans la région séparatiste russophone de Transnistrie, complètement dépourvue de médias roumains et où la communication écrite se fait en caractères cyrilliques. Polina Cupcea du Journal National de Chisinau affirme: «En Transnistrie, la presse roumaine n’existe pas. Il arrive bien souvent que les journalistes roumains se voient interdire l’accès au poste frontière de Bender-Tiraspol. Les journalistes de presse écrite doivent souvent cacher leur équipement technique, tandis que leurs confrères de la télévision ont davantage de problèmes puisque leur équipement est beaucoup plus grand et donc ils doivent le transporter en barque. Cela leur met souvent du plomb dans l’aile et du coup, ils ne sont plus désireux de faire des reportages en Transnistrie ».



    Les émissions en roumain représentent un gros problème pour les Roumains de la région de Cernauti et d’Ukraine en général. Quelques minutes d’émission par jour, à des heures auxquelles les gens sont au travail, ainsi que la réception uniquement des postes roumains de télévision bénéficiant d’investissements importants — autant d’éléments qui font que la communauté roumaine de la région soit coupée des réalités du pays d’origine.



    Pour ce qui est de la situation en Hongrie, des missions internationales regroupant plusieurs institutions de médias dont celles appartenant aux minorités nationales ont à maintes reprises attiré l’attention sur la nouvelle loi de la presse qui porte gravement atteinte à la liberté de la presse. En Bulgarie, affirment encore les auteurs du rapport, les émissions radiophoniques ou télévisées destinées aux communautés roumaines font défaut. En soulignant l’importance de l’emploi de la langue nationale par les citoyens dans l’administration, l’enseignement ou l’information à travers les médias, Norica Nicolai a plaidé pour un soutien réel de la part des autorités roumaines, par la création d’une stratégie à moyen et à long terme visant la promotion de la culture et de l’identité roumaines…(Trad. : Ioana Stancescu, Alexandra Pop)



  • 17.09.2013

    17.09.2013

    Syrie – La Roumanie regrette profondément l’utilisation des armes chimiques, y compris contre des civils, en Syrie, est-il dit dans un communiqué du ministère des affaires étrangères de Bucarest, qui ajoute que le recours aux armes chimiques est inacceptable. Le ministère roumain des Affaires étrangères exprime également son espoir qu’une résolution sur l’arsenal chimique du régime syrien sera adoptée le plus rapidement possible par le Conseil de sécurité ; de l’avis de Bucarest, le document doit prévoir des mesures contraignantes pour Damas.



    FMI – Le premier ministre roumain, Victor Ponta, a présenté au Parlement de Bucarest la lettre d’intention pour la signature d’un nouvel accord préventif avec la Commission européenne, le FMI et la Banque mondiale. Ce sera un prêt de 4 milliards d’euros, sur une période de deux ans. Afin d’obtenir ce prêt, le gouvernement roumain s’est engagé devant le FMI à vendre la majorité des compagnies du portefeuille du ministère de l’Economie. Le premier ministre a récemment affirmé, à ce même sujet de l’accord avec le Fonds, que les seules majorations de taxes convenues avec l’institution financière internationale étaient la hausse des accises aux produits de luxe, pour compenser la baisse de la TVA pour le pain, et la contribution à l’assurance maladie appliquée aux revenus réalisés par les personnes physiques, propriétaires d’espaces en location. La direction du FMI devrait approuver l’accord avec la Roumanie dans le courant de ce mois.



    Exploitation – Le plénum réuni du Sénat et de la Chambre des députés de Bucarest a voté la création d’une commission spéciale consacrée au projet canadien minier de Rosia Montana (au centre du pays). Les sénateurs et députés auront jusqu’au 1er octobre pour déposer des amendements à ce projet. Le 20 octobre, la Commission spéciale devrait présenter son rapport sur la question. Ces derniers jours, des dizaines de milliers de gens ont protesté contre ledit projet, dans les rues de Bucarest et d’autres villes de Roumanie. Ils affirment que la technique d’exploitation de l’or à base de cyanures aura un impact négatif sur l’environnement. De leur côté, les partisans du projet, des habitants Roşia Montană pour la plupart, insistent sur le fait que l’ouverture du site créerait des emplois et résoudrait les problèmes économiques et sociaux de la région.



    Automobile – Le nombre d’immatriculations de voitures neuves a connu en Roumanie la plus forte hausse parmi les pays européens, a fait savoir l’Association des constructeurs automobiles européens. Les ventes ont augmenté de 25,5% en août 2013 par rapport au même mois 2012. En revanche, le marché automobile de Roumanie a chuté de 17,6% au cours des huit premiers mois de cette année. Le marché de l’UE s’est contracté de 5% en août, mettant ainsi un terme à l’embellie enregistrée entre avril et juillet. Le Royaume Uni est le seul grand marché à avoir connu une hausse (de 10,9%) en août, alors qu’en Allemagne et en France, les ventes de voitures neuves ont baissé de 5,5% et respectivement de 10,5%.



    Danube — La Roumanie et la Bulgarie oeuvrent à l’élaboration d’une initiative commune portant sur la voie navigable du Danube, document qu’elles soumettront à la Commission européenne, a déclaré ce mardi le ministre bulgare des transports, Danail Papazov. Ce dernier a participé à Vilnius, à la réunion informelle des ministres européens des transports, en marge de laquelle il s’est entretenu avec son homologue roumain, Ramona Manescu. L’initiative commune prévoit notamment l’aménagement du chenal navigable à hauteur de l’Ile Batin, une zone critique pour la navigation en cas de baisse de débit du fleuve.

  • La semaine du 19 au 24 août 2013

    La semaine du 19 au 24 août 2013

    Gel des taxes, des impôts et des salaires dans le secteur public



    Les salaires dans le secteur public ne devraient pas augmenter jusqu’à la fin de l’année. Heureusement, les taxes et impôts resteront inchangés — a annoncé le premier ministre Victor Ponta : « Jusqu’à la fin de l’année, aucune taxe ne sera majorée, à l’exception des accises sur les yachts, les montres et l’alcool. A compter du 1er janvier 2014, afin de compenser le fait que les retraités qui touchent moins de 740 lei, soit environ 170 euros, ne paieront plus de contribution au système d’assurances maladie, les propriétaires qui ont des revenus issus de la location devront payer une contribution de 5,5% au système de santé », a précisé le chef du cabinet de Bucarest.



    A partir du 1er septembre prochain, la TVA sur le pain devrait connaître une baisse significative de 24 à 9%, ce qui impliquera une réduction des recettes budgétaires. Celle-ci sera compensée par la majoration des accises sur les produits de luxe, tels les yachts, les montres de luxe et l’alcool. Si cette mesure temporaire ne comble pas le manque à gagner, à savoir la baisse du prix du pain et la diminution de l’évasion fiscale, elle sera annulée. Par contre, si la mesure s’avère une réussite, elle sera non seulement maintenue, mais appliquée aussi à d’autres aliments.




    Les magistrats corrompus se verront retirer leurs retraites spéciales



    A Bucarest, le plénum du Conseil supérieur de la magistrature a donné son aval à la proposition de retirer les retraites spéciales aux magistrats condamnés pour corruption, abus de fonctions et toute autre infraction portant atteinte au prestige de la justice.



    L’avis du Conseil supérieur de la magistrature est consultatif. Le projet de loi fera l’objet d’un débat public, et il sera ensuite soumis au Parlement. Tous les magistrats déjà condamnés dans de telles affaires tombent sous l’incidence de cette loi — a précisé le ministre de la Justice, Robert Cazanciuc : « Lors des débats, le Conseil supérieur de la magistrature a fait plusieurs propositions d’ordre technique, que le ministère adoptera ; nous sommes tombés d’accord sur les catégories d’infractions prises en compte. Nous avons également décidé que, dès son entrée en vigueur, la loi soit appliquée à tous les magistrats condamnés pour actes de corruption, ceux-ci devant perdre ces retraites tout de suite. »


    A présent, ces pensions peuvent parfois atteindre 15 à 16 mille lei — soit quelque 3500 euros.




    Projets roumano-bulgares



    Pays voisins et membres de l’UE et de l’OTAN, la Bulgarie et la Roumanie ont consolidé ces derniers temps leurs relations bilatérales.



    Y a également contribué la perspective de l’adhésion commune à l’espace Schengen. Le ministre roumain des Affaires étrangères, qui a rencontré cette semaine à Bucarest son homologue bulgare, Kristian Vigenin, a affirmé que les deux pays collaboraient en vue de leur adhésion à l’espace Schengen en deux étapes. Le chef de la diplomatie roumaine a réaffirmé le fait que les deux pays avaient rempli tous les critères techniques en vue de leur entrée dans l’espace européen de libre circulation et qu’une décision à ce sujet pourrait être prise en décembre prochain.



    Titus Corlăţean: « La présidence lituanienne de l’UE a inscrit ce sujet à l’agenda provisoire du Conseil Justice et Affaires intérieures de décembre. Je pense donc que nous avançons, pas à pas, dans la bonne direction ».



    Le chef de la diplomatie bulgare s’attend, lui, à une ouverture des frontières aériennes des deux pays avant la fin de l’année. Les ministres des Affaires étrangères des deux pays ont annoncé la tenue, cet automne, de la première réunion commune des gouvernements de Bucarest et de Sofia. Les deux pays souhaitent construire une centrale hydraulique sur le Danube et d’autres ponts pour traverser le fleuve, en dehors des deux existants.




    Personnalités roumaines — ambassadeurs du tourisme



    Huit personnalités de Roumanie, sportives pour la plupart, ont reçu, cette semaine, leur passeport d’ambassadeur du tourisme, et vont promouvoir le pays à l’occasion de leurs déplacements à l’étranger. Les huit ambassadeurs sont les athlètes Gabriela Szabo et Iolanda Balas, les canoteurs Elisabeta Lipa et Ivan Patzaichin, le joueur de tennis Ilie Nastase, le chanteur et musicologue Grigore Lese, le caricaturiste Stefan Popa Popa’s et le joueur de flûte de Pan Gheorghe Zamfir.



    Les huit ambassadeurs ont demandé aux autorités de la transparence, des fonds pour assurer la promotion, ainsi que de la reconnaissance pour les élites. Ils vont promouvoir un certain segment du tourisme autochtone, allant du tourisme rural, balnéaire et culturel jusqu’au tourisme écologique, de montagne et historique. Ivan Patzaichin a dit avoir toujours promu la Roumanie, et a expliqué que les quatre dernières années, il s’était investi dans la promotion du tourisme écologique. L’athlète Gabriela Szabo a opiné, à son tour, que la Roumanie était un pays de grand intérêt pour les étrangers, malheureusement trop peu connu. (trad : Dominique, Ligia Mihaiescu)

  • Programmes roumano-bulgares

    Programmes roumano-bulgares

    La Bulgarie et la Roumanie, pays voisins et membres de l’UE et de l’OTAN, partagent nombre de valeurs et d’intérêts. Cette situation constitue une excellente base pour la consolidation des relations au niveau bilatéral, régional et européen, a déclaré ce jeudi à Bucarest, le chef de la diplomatie bulgare Kristian Vigenin, lors d’un entretien avec son homologue roumain Titus Corlatean.



    Parmi les principaux buts de cette visite : préparer la deuxième réunion conjointe des cabinets de Sofia et de Bucarest, qui aura lieu à Varna après la mi–septembre. « Nous nous sommes proposé d’accélérer la négociation et la signature de plusieurs accords bilatéraux et de faire des progrès dans la mise en place de plusieurs projets de coopération sectorielle entre nos deux pays », a affirmé Titus Corlatean, lors d’un point de presse qui a suivi la rencontre. Parmi ces projets : la construction d’une nouvelle centrale hydraulique sur le Danube, mais aussi l’inauguration avant le mois de décembre du gazoduc reliant les villes roumaine de Giurgiu et bulgare de Roussé.



    Titus Corlatean a salué la récente inauguration du pont Calafat-Vidin sur le Danube, confirmant ainsi l’intérêt de la Roumanie de mener à bien d’autres projets similaires. Le ministre roumain a précisé que les pourparlers avaient visé aussi la sauvegarde de l’identité des communautés bulgare de Roumanie et roumano-valaque de Bulgarie, ainsi que des projets culturels et éducatifs. De l’avis de Titus Corlatean, les minorités constituent des « ponts solides entre la Roumanie et la Bulgarie ». « La délimitation de l’espace maritime en mer Noire, ainsi que les relations avec les minorités sont les deux seules questions qu’il faut ajuster dans les relations roumano-bulgares », a également admis le ministre bulgare des Affaires étrangères, Kristian Vigenin.



    Même si elles ont rempli tous les critères d’adhésion à l’espace communautaire de libre circulation, la Roumanie et la Bulgarie devraient redoubler d’efforts pour convaincre les quelques Etats qui mettent toujours en question l’entrée des deux pays dans Schengen, ont conclu les deux responsables. « Nous allons communiquer, partager toute information reçue, nous consulter et travailler conjointement pour atteindre cet objectif conformément à la solution d’adhésion à Schengen évoquée à Bucarest par le premier ministre de la République française », a affirmé le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean. La première étape de ce schéma implique l’adhésion à l’espace européen de libre circulation des postes frontière situés sur les aéroports.

  • 14.06.2013

    14.06.2013

    Pont – Le pont Calafat — Vidin sur le Danube, a été inauguré vendredi en présence du premier ministre roumain Victor Ponta, de son homologue bulgare Plamen Oreşarski et du commissaire européen à la politique régionale, Johannes Hahn. Ce pont, le deuxième entre la Roumanie et la Bulgarie est le plus long à traverser le fleuve européen. Il s’étend sur environ deux kilomètres, comporte deux voies par sens, une ligne ferroviaire ainsi qu’un piste cyclable. Des équipes mixtes roumano-bulgares de gardes-frontières vont effectuer le contrôle des voyageurs et des marchandises sur le territoire roumain, dans le cas du trafic routier et sur celui bulgare dans le cas du trafic ferroviaire. Selon les estimations, plus de 100 mille véhicules traverseront le pont chaque jour.




    Laser – Coup d’envoi à Magurele, près de Bucarest, des travaux de construction de l’infrastructure du projet européen ELI-NP (Infrastructure – Nuclear Physics), consacré au plus puissant laser au monde. ELI-NP fait partie d’un important projet de recherche scientifique théorique et appliquée installé en Roumanie, République Tchèque et Hongrie et qui sera réalisé par un consortium formé de 13 pays européens. Le coût du projet s’élève à 356 millions d’euros.




    Inflation – En mai 2013, la Roumanie a enregistré le taux d’inflation le plus élevé de l’UE, soit 4,4%, suivie par l’Estonie et les Pays Bas, selon les données publiées vendredi par Eurostat. Les taux d’inflation les plus faibles ont été observés en Grèce (-0,3%), en Lettonie et à Chypre. Le taux annuel dans l’UE a progressé le mois dernier jusqu’à 1,6%, alors que les prix à la consommation dans la zone euro ont augmenté en moyenne de 1,4%.



    Recommandations – Le Ministère roumain des Affaires Etrangères informe les ressortissants roumains qui voyagent en Turquie que la situation sur le terrain demeure tendue et recommande d’éviter les centre-villes d’Istanbul, d’Ankara et d’Izmir, notamment pendant la nuit et la participation à toute sorte de manifestation. Selon le Ministère de Bucarest, des manifestations populaires seront organisées ces samedi et dimanche, à Ankara et Istanbul, par le parti au pouvoir, et on s’attend à une participation importante et à une possible mise en place des restrictions de circulation. Le Ministère roumain des Affaires Etrangères recommande aux citoyens roumains de faire preuve de prudence et de se renseigner avant de se rendre en Turquie.



    Cinéma – Le film « Des escargots et des hommes » réalisé par Tudor Giurgiu sera projeté pour la première fois au Royaume Uni, figurant à l’affiche de la 67e édition du Festival international du film d’Edimbourg, prévu du 19 au 30 juin. Le film raconte l’histoire d’un groupe d’ouvriers d’une usine en faillite au début des années ’90. Le festival s’étend sur deux semaines et prévoit des projections cinématographies et d’autres événements connexes.

  • A la Une de la presse roumaine du 22.01.2013

    A la Une de la presse roumaine du 22.01.2013


    La place de la Roumanie en Europe et dans le monde, de même que l’approche du pays en matière de politique extérieure intéresse notamment la presse écrite bucarestoise du jour. JURNALUL NATIONAL analyse la rencontre lundi du président roumain, Traian Basescu, avec les ambassadeurs en poste à Bucarest. L’occasion d’évoquer une fois de plus le dossier sans solution depuis deux ans — « l’accès (de la Roumanie) à l’espace Schengen, bloqué pour des raisons politiques », selon le journal qui cite le chef de l’Etat. Ce dernier a d’ailleurs « appelé les Européens à revenir à une approche technique du dossier ». Bucarest espère que la demande d’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace sans passeport soit examinée par le Conseil Justice et Affaire intérieures de l’UE, en mars prochain. Si l’organisme donne son feu vert, « les frontières maritimes et aériennes feront partie de Schengen à compter du dernier dimanche du mois de mars, tandis que les frontières terrestres y seront intégrées vers la fin de l’année », lit-on encore dans JURNALUL NATIONAL.


    ADEVARUL regarde, lui, un peu plus loin que l’Europe et s’interroge « ce que l’armée roumaine fait au Mali ». Le journal publie un entretien avec le colonel de réserve Ion Petrescu, militaire qui a fait ses preuves dans de nombreuses missions internationales, dont en Afghanistan. L’homme estime que « la Roumanie a ‘le devoir moral’ de participer aux opérations, prouvant sa solidarité avec les autres Etats membres de l’UE et de l’OTAN ». Il exclut pourtant que « les militaires roumains participent directement aux combats et affirme que la Roumanie y dépêchera vraisemblablement des spécialistes qui aident à la formation » des militaires maliens.


    L’encre ne cesse de couler également à propos de la crise des otages d’In Amenas, lors de laquelle une quarantaine de ressortissants étrangers ont perdu la vie, dont deux Roumains. ROMANIA LIBERA voudrait savoir « qui est le coupable pour l’échec du sauvetage des deux otages roumains » et témoigne d’un « échange de répliques sans ménagements » entre Bucarest et Alger. Le ministère roumain des Affaires étrangères avait mis en cause ses homologues algériens pour leur « mauvaise communication ». « Il n’y a pas eu d’erreur de communication de la part de l’Algérie. (…) Notre position est claire — pas de négociations avec les terroristes. Nous n’avons rien à nous reprocher », a réagi l’ambassadeur algérien Habib Hamraoui.


    Au-delà des controverses, « le massacre du désert », comme l’appelle ADEVARUL, met sur la table de nouvelles cartes que devra gérer la diplomatie roumaine. Dans son éditorial, ADEVARUL estime que le ministère spécialisé devra s’adapter à une nouvelle donne, « l’émigration des Roumains, devenue un phénomène de masse depuis 10 ou 15 ans ». Alors que, selon les estimations, un « dixième de la population vit au-delà des frontières du pays », la diplomatie devra apprendre à les approcher d’une manière efficace et concrète et laisser de côté les discours « lacrymogènes-patriotiques ». « Nous vivons dans un monde où, si au cœur du Sahara quelque chose se passe mal, il est très possible que des Roumains aient besoin de l’assistance de Bucarest », conclut ADEVARUL.