Tag: Cafe

  • Confusion politique et extrême droite (II)

    Confusion politique et extrême droite (II)

    Cette semaine, nous continuons notre discussion avec Philippe Corcuff autour de son livre : « La grande confusion : Comment l’extrême droite gagne la bataille des idées ». Dans cette émission, nous nous concentrerons sur la montée en puissance politique de « l’ultra-conservatisme », sorte de nouvelle nébuleuse d’extrême droite. Ses discours seront analysés à travers certains personnages médiatiques très présents dans les médias.



  • Un renouveau de la lutte spontanée

    Un renouveau de la lutte spontanée

    Cette semaine nous recevons Yvan Sainsaulieu,
    sociologue et professeur à l’Université de Lille, à l’occasion de la sortie de
    son dernier livre : Petit bréviaire de la lutte spontanée. Nous abordons avec
    lui le sujet de ces nouveaux mouvements dits spontanés. Quel lien existe-t-il
    entre les différents mouvements ? Quelles relations entretiennent-ils avec les
    structures plus anciennes, comme les syndicats ou les partis politiques ?



  • Nouari Naghmouchi (Algérie) – Les Roumains boivent-ils beaucoup de café?

    Nouari Naghmouchi (Algérie) – Les Roumains boivent-ils beaucoup de café?

    Les bénéfices du café sur l’organisme de l’homme sont incontestables. A part le fait d’être une source d’énergie, le café est aussi une source de bien-être pour notre état physique et psychique. Son rôle social est aussi majeur. On s’en rend compte surtout en cette période de confinement : qui ne rêve pas de prendre un café avec les amis ? Les cafés bars nous manquent plus que l’on avait imaginé, ça c’est sûr. Eh bien, selon des statistiques présentées sur le site capital.ro, la consommation de café est à la hausse en Roumanie.

    En milieu urbain, les Roumains boivent en moyenne deux tasses de café par jour. Mais selon les différentes études, 41% des Roumains en savourent même 2 ou 3 par jour, alors que 15% optent aussi pour une 4e tasse. Et ils préfèrent une boisson assez forte, environ 2 cuillerées à café par tasse. Selon capital.ro, en 2018, la Roumanie occupait la 26e place en Europe côté consommation de café, avec 2,3 kg par habitant par an.

    Quel type de café préfèrent les Roumains ? Le café moulu compte pour deux tiers du marché, alors que le café instantané en couvre 30%. Le reste du marché appartient aux capsules d’espresso. En même temps, les cafés spécialisés se sont multipliés dans le pays – notamment à Bucarest, la capitale, mais aussi à Cluj, ville transylvaine importante du centre-ouest.

    Pour ce qui est des habitudes de consommation, la même étude constate que plus de la moitié des Roumains préfèrent le matin pour prendre leur café, alors que 40% en consomment tout au long de la journée, notamment au travail. 39% de nos compatriotes préfèrent prendre un petit café pendant leurs moments de repos ou de détente. Voilà en bref pour les préférences en matière de café en Roumanie, des données remontant à 2018. —

  • Le bonheur dans une tasse de café

    Le bonheur dans une tasse de café

    Madame, Monsieur, on dit que l’optimisme préserve l’organisme. D’accord, vous allez dire, mais comment faire pour rester zen en période de pandémie ? Nous, les membres de l’équipe du Service français, nous engageons à vous donner, au moins, une raison de sourire par jour. Il vous suffira de jeter un coup d’œil sur notre site et sur notre page Facebook, pour avoir droit à notre petite piqûre de bonheur sous la forme de quelques lignes extraites d’un livre, d’une belle citation, d’un poème, d’une pensée ou, pourquoi pas, d’une histoire drôle. Faites-nous confiance, on est là pour vous aider à vivre le confinement plus facilement.

    Le lundi, 6 avril 2020

    Et pour vous en faire la preuve, je vais partager avec vous trois choses qui m’ont rendue joyeuse en ce jour de lundi. Primo : le beau soleil qui était au rendez-vous depuis ce matin et qui m’a permis de prendre mon café sur le balcon. Secundo, vous avez deviné, mon petit café bien noir et plein de saveur. Ce n’est qu’un café, vous allez dire, d’accord, mais il ne faut plus être prétentieux en cette période tellement anormale. Et puis, le fait d’avoir le temps de savourer une bonne tasse de café, ça c’est du bonheur ! Et tertio, un merle qui m’a offert un joli récital pour accompagner ce moment, que j’ai choisi de partager avec vous. (Ioana)

  • Le Festival du café

    Le Festival du café

    Cela fait quatre ans déjà que le centre-ville de Bucarest accueille au printemps, le Festival du café, un événement qui réunit trois jours durant, importateurs, amateurs et commerçants de cette boisson tellement appréciée en Roumanie. L’idée d’un tel festival date depuis pas mal d’années, à l’époque où on avait ressenti, sur le marché roumain, le besoin d’avoir affaire à un consommateur de café plus raffiné que celui des premières années de démocratie.

    Silvia Constantin, organisatrice du festival, se penche sur l’essor que les cafés de Roumanie ont connu et sur la façon dont les goûts des clients ont évolué : « Ce fut en 2006 qu’on a mis en place l’Association du café de spécialité, membre de l’Association mondiale du café de spécialité. C’est un organisme qui s’occupe à organiser des compétitions de baristas, un terme italien qui signifie littéralement « personne derrière un bar », soit barman, et qui font partie des compétitions internationales. Du coup, on avait besoin d’une plate-forme pour organiser tous ces concours. Le Festival s’adresse à tous ceux qui souhaitent apprendre à boire correctement leur petit café, qui s’intéressent à la qualité des grains et qui veulent savoir les bonnes adresses pour se procurer du café fraîchement moulu. Donc, par ce festival, tout comme par tous les concours qu’on a lancés, on s’est proposé d’éduquer le consommateur. Ce fut là notre idée de départ. Il faut préciser qu’en 2006, quand on a créé l’Association, les Roumains ne consommaient que du café italien ou turc. A l’heure où l’on parle, on trouve en Roumanie pas mal d’endroits où le café est moulu sur place. Or ça, c’est nouveau et prouve que les choses changent. Après, les baristas aussi sont de plus en plus doués. »

    Sur l’ensemble des variétés de café présentes sur le marché, les Roumains préfèrent notamment le café colombien et brésilien. Quant aux différents types de préparation, ils privilégient l’expresso et le latté. Pourtant, plus le choix est grand, plus les goûts et les habitudes changent. Si jadis les Roumains aimaient bien débuter leur journée par une grande tasse d’américano qu’ils dégustaient dans leur cuisine, de nos jours on est de plus en plus nombreux à acheter notre café pour le boire en route vers l’école ou le travail.

    Silvia Constantin : « Cette habitude est une conséquence de l’apparition des « coffee shops » dont l’existence a influencé les habitudes des gens. Ils sont de plus en plus nombreux ceux qui préfèrent y entrer pour s’acheter un bon café plutôt que de le prendre, au boulot, dans une machine à café. Bien sûr, cela dépend aussi de leur niveau d’éducation et de leurs possibilités financières. Tout s’enchaîne. Les nouvelles générations, elles, préfèrent le café à emporter. Le week-end, les gens aiment sortir, prendre leur café en ville. Et puis, il y a aussi les bistros de quartier fréquentés par les habitués qui s’y rendent chaque matin, pour faire la causette pendant qu’ils ont droit à leur petit café. C’est une occasion d’échanger avec les voisins et cela n’arrive pas qu’à Bucarest, mais ailleurs aussi, à Cluj, par exemple, ou à Constanţa, Timişoara ou Iaşi. D’ailleurs, parallèlement au café, les petits bistros vendent aussi d’autres choses, en encourageant la vente du thé, du sirop ou des gâteaux. En fait, plus la consommation de café de spécialité augmente, plus d’autres affaires se développent aussi. »

    Véritable occasion pour les cafés participants de mettre en avant leur amour pour cette boisson qui se décline à l’infini ou presque, le Festival du café, l’édition 2019, a eu lieu au cœur de la capitale, plus précisément à l’Auberge de Gabroveni. Trois jours durant, le café a embaumé l’air au centre-ville de Bucarest, en attirant clients, baristas et importateurs. Si les Bucarestois se sont abandonnés à la saveur d’un latté ou d’un allongé, les baristas, eux, ont fait la preuve de leur talent à l’occasion des championnats nationaux de Latte art, du café in a Good Spirit et de Cup Tasting, l’édition 2019. (Trad. : Ioana Stăncescu)

  • Histoire de conspirations

    Histoire de conspirations

    En effet, nous allons aborder les conspirations. Celles-ci paraissent toujours un peu étrange, exagérée, en décalage avec le réel. Pourtant, elles sont partout présentes. Elles font donc pleinement partie du monde social. Dès lors la question se pose de savoir comment les aborder.



  • Café-vélo

    Café-vélo

    Aujourdhui nous découvrons à Bucarest un café-vélo situé au centre ville. Cest un endroit où lon peut sasseoir et savourer un café pendant quun mécanicien soccupe de votre vélo. Pour la Roumanie, cest un concept nouveau, mais qui a déjà fait fortune à létranger. Alexandru Samoilă, linitiateur du projet, explique : « Cet atelier pas comme les autres, nous lavons créé il y a deux ans. Javais découvert à létranger ce concept de plus en plus tendance. Il y en a un peu partout en Europe et aux Etats-Unis – à Londres, Berlin, Chicago, Seattle… Et nous avons créé notre propre variante dans la capitale roumaine. Je suis informaticien de mon métier, mais après avoir lancé cet atelier, jy ai renoncé. Je travaille au café-vélo le matin, jy prépare le café. Je me lève à 7 h, jarrive au café-vélo, je prépare les tables, jallume la machine à café, je la programme. Lun des meilleurs moments de la journée, cest celui où je mattable pour un quart dheure, dans la tranquillité du matin, devant ma première tasse de café.»



    En effet, ce café-vélo attend ses clients au fond dune cour fleurie et parsemée darbres, dans un décor inédit : lampes modernes, murs recouverts de lambris et panneaux représentant des cyclistes, tables hautes et chaises aux pieds en métal de différentes couleurs. Bref, un espace intime et accueillant.



    Quest-ce que les clients découvrent tout dabord en arrivant au café-vélos ? Alexandru Samoilă: « Pendant cette période de lannée, le magnolia et puis les vélos rangés dans le râtelier, attendant leurs propriétaires. Je les accueille avec du café dorigine unique, du bon café préparé comme il faut. Pour le café, nous avons nos fournisseurs à Berlin et nous offrons également à nos clients des bières artisanales roumaines.



    Latelier est ouvert à partir de 9 heures. A quelle heure Alexandru Samoilă reçoit-il son premier client ? « A 8 heures. Jai constaté que cela dépend beaucoup du temps quil fait. Nous sommes météo-sensibles, si vous voulez. Il y a des jours où des clients arrivent déjà à 8:05 et des jours où la première personne franchit le seuil du café-vélo vers 10 h. Il nous est arrivé de recevoir 15 vélos par jour. En début de saison nous faisons aussi des révisions – que nous limitons à 3 par jour, pour que le mécanicien prenne son temps et fasse du bon travail. Du même coup on évite un trop grand afflux de clientèle. »



    Quest-ce que le café-vélo offre aux Bucarestois ? « Nous disposons dun atelier de réparation de vélos. A part ça, nous offrons des services habituels aux cyclistes de la ville : des pompes, des leviers, des clés simples pour les dépanner. Nous tâchons doffrir des services de bonne qualité et de bien nous organiser, surtout maintenant, en début de saison. Nous proposons des réparations de vélos sur rendez-vous. Certains clients nagréent pas cette idée, à leur avis on na pas besoin dun tel système, mais pour moi, il est utile pour mieux gérer le travail et ne pas trop charger le mécanicien. Lorsquil commence à faire chaud, la cour est pleine de vélos, de problèmes à résoudre et il nest bon pour personne que les choses soient faites à la hâte. »



    Et puisque Alexandru Samoilă est un cycliste chevronné, nous lui avons demandé de nous raconter une histoire amusante : « Quelque chose damusant sest passé précisément sur la piste pour les cyclistes, lorsque je suis allé au Salon du Vélo avec mon vélo cargo, où javais chargé la machine à café, le moulin à café et tout ce quil faut pour préparer du café et jallais sur la piste cyclable. Tout le monde me bousculait et ceux qui me connaissaient me demandait pourquoi je me déplaçais si lentement, sans se rendre compte que je transportais 90 kilos sur mon vélo. Blagues de cyclistes ! »



    Alex estime quil faut séduquer constamment. Pendant un certain temps, il a gardé son emploi dinformaticien, mais il a également suivi une formation barista. A part la gestion de son affaire, ce jeune homme a eu le temps de créer un vélo adapté au trafic de la ville. Le vélo « Rapide » à une seule vitesse est très léger : « Les rues de Bucarest sont droites, permettant lutilisation de tout type de vélos. Or, le vélo vous évite le stress, on renonce à la voiture, on pédale pour aller au travail. Ce nest pas facile, on sait comment est le trafic en ville, mais le changement doit commencer quelque part et nous pensons quil doit commencer avec nous. » (trad. : Dominique)

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    Die Generalüberholung des Fahrrads fühlt sich allerdings angenehmer in Begleitung eines leckeren Kaffees. Ein junger Unternehmer in Bukarest bietet seinen Kunden nicht nur professionellen Service, sondern auch leckeren Kaffee an. Alexandru Samoilă verwandelte seine Garage in ein Kaffeehaus und zugleich eine Wekstatt. Möchten Sie Ihr Fahrrad reparieren lassen und gleichzeitig einen leckeren Kaffee genie‎ßen? Dann ist die ehemalige Garage genau der richtige Ort. Ein neues Konzept in Rumänien, das sich allerdings im Ausland schon etabliert habe, so Alexandru Samoilă, der Urheber des Projektes:



    Wir gründeten unsere Werkstatt vor zwei Jahren. Wir lernten im Ausland das Konzept »Bikes and Coffee« (dt. Fahrräder und Kaffee) kennen und dachten, es sei eine gute Idee, das Konzept auch in Bukarest umzusetzen. In Westeuropa, aber auch in den USA ist dieses Modell — das Fahrräder und Kaffee verbindet — sehr verbreitet. Ich habe als IT-Spezialist angefangen und erlernte dann später den Beruf des Barista. Ich gab meinen ursprünglichen Beruf auf, nachdem ich die Werkstatt öffnete. Derzeit arbeite ich vormittags hier, ich mache den Kaffee. Ich stehe um 7 auf, gehe in die Werkstatt, schalte die Kaffeemaschine ein und bereite erstmals für mich einen Kaffee. Das ist einer der schönsten Augenblicke, die ich zu genie‎ßen wei‎ß — ich trinke meinen Kaffee früh morgens, in aller Ruhe. Gönne mir dafür etwa eine viertel Stunde.“




    Die Werkstatt erwartet ihre Kunden hinten in einem Blumengarten. Mehrere Bäume sorgen für Schatten an sonnigen Tagen. Der Raum wurde ganz ungewöhnlich eingerichtet: Nonkonformistische Lampen hängen an der Decke, die Wände wurden mit biker-typischen Motiven verziert. Stehtische mit bunt gefärbten metallischen Fü‎ßen erwarten die kaffeelustigen Kunden. Ein kleiner, dennoch sehr gastfreundlicher und effizient ausgenutzter Raum. Was erblickt als erstes ein Kunde, der die Werkstatt betretet — das fragten wir Alexandru Samoilă:



    Im Frühling — die Magnolie. Sie ist im Moment in voller Blüte und zieht alle Blick auf sich. Danach die Fahrräder im Fahrradgestell, die noch abgeholt werden müssen. Ich empfange die Besitzer mit einem guten Kaffee. Wir haben eine Kaffeemaschine, die wir in Berlin gekauft haben. Wir bieten auch mehrere selbstgebraute Biersorten, die von lokalen Brauereien stammen.“



    Die Werkstatt öffnet um 9. Um wieviel Uhr trifft der erste Kunde ein — das wollten wir von unserem Gesprächspartner erfahren:



    Wahrscheinlich um 8. Das hängt sehr stark vom Wetter ab. Wir sind vermutlich stark wetterempfindlich. An manchen Tagen treffen die ersten Kunden schon um 8:05 Uhr ein. An anderen wiederum, an denen das Wetter schlecht ist, kommt der erste Kunde erst um 10:00 vielleicht. Es gab Tage, an denen wir 15 Fahrräder an einem Tag eincheckten. Jetzt beginnt die Saison und wir machen auch Fahrradkontrollen, prüfen diese auf mögliche Schwachstellen. Wir grenzen die Fahrradkontrollen auf 3 Checks am Tag, damit unser Mechaniker genug Zeit jedem Fahrrad widmen kann, um es sorgfältig zu prüfen.“



    Was für Dienstleistungen bietet die Werkstatt generell? Dazu Alexandru Samoilă:



    Wir haben eine Fahrradwekstatt. Das ist unsere Hauptdienstleistung. Dazu kommen noch weitere zusätzliche gewöhnliche Dienstleitungen, die Radfahrer gerne in Anspruch nehmen. Wir bieten ihnen Werkzeuge an — eine Pumpe, einen Hebel oder andere einfache Werkzeuge, die sie dringend brauchen, um aus einer Notlage herauszukommen. Wir versuchen, gut strukturierte und effiziente Dienstleistungen anzubieten. Wir planen die Reparaturen und Bike-Checks rechtzeitig ein. Jetzt, wo die Saison neu startet, müssen wir uns sehr gut organisieren. Manche meinen, es sei nicht nötig, einen Termin für die Reparatur oder die Fahrradkontrolle zu vereinbaren. Doch für mich ist es wichtig. Nur so kann ich eine bestimmte Qualität liefern. Sobald die warme Zeit kommt, füllt sich unser Hof mit Fahrrädern. Die Anforderungen sind hoch, die meisten Kunden beeilen sich. Doch wir wollen nichts verpfuschen.“




    Alexandru Samoilă ist selbst ein leidenschaftlicher Biker. Da hat er viele lustige Geschichten zu erzählen. Wir baten ihn, ein lustiges Ereignis mit uns zu teilen:



    Ein witziges Geschehnis ereignete sich auf dem Fahrradweg, als ich zur Fahrradmesse »Salonul Bicicletei« mit meinem Cargobike fuhr. Ich schleppte die Kaffeemaschine mit und einen Werkzeugkasten mit all den notwendigen Gegenständen, die ich zum Kaffeemachen brauche. Die Leute drängten sich an mir vorbei, manche kannten mich, sie fragten mich, warum ich mich so langsam hinschleppe. Sie hatten nämlich nicht gemerkt, dass ich 90 Kilo auf dem Fahrrad mittrug. Na ja, purer Biker-Spa‎ß auf dem Fahrradweg!“




    Alex ist der Meinung, es sei wichtig, immer dazu zu lernen. Eine Zeitlang behielt er auch seinen Job als IT-Spezialist. Er bildete sich aber gleichzeitig als Barista aus. Parallel zu seinem Geschäft fand er die Zeit, ein speziell an den Stadtverkehr angepasstes Fahrrad zu erschaffen. Das Fahrradmodell Iute“ (zu Deutsch in etwa: Blitzschnell) verfügt über einen einzigen Gang und ist sehr leicht. Alex Samoilă möchte alle ermutigen, mit dem Fahrrad durch die Stadt zu fahren:



    Bukarest ist eine ebene Stadt, daher taugen alle denkbaren Fahrradmodelle zum Radfahren. Radfahren reduziert den Alltagsstress. Und mehr Bewegung bedeutet auch ein gesünderes Leben. Es ist nicht einfach, auf das Auto zu verzichten, wir alle kennen den Verkehr in Bukarest. Klar, muss sich was ändern. Doch diese Änderung muss irgendwo beginnen. Und ich meine, wir selbst sollten in erster Linie diese Änderung anregen.“




    Haben Sie ein Problem mit Ihrem Fahrrad? Sie können es jederzeit in die Kaffeehaus-Werkstatt bringen. Hervorragender Kaffee und guter, professioneller Service werden hier auf jeden Fall garantiert!

  • Là où le temps coûte de l’argent

    Là où le temps coûte de l’argent

    On lui a donné le nom d’un stoïque grec et ce n’est pas vraiment un café : voici en bref les principales caractéristiques du lieu que nous explorons aujourd’hui, situé au coeur de la capitale roumaine, Bucarest. D’ailleurs, les propriétaires ont décidé de définir ce lieu comme un anti-café, puisque c’est un espace de travail et de détente. On peut s’y sentir chez soi, travailler à un projet, étudier pour les examens, bavarder avec les copains, lire, organiser ou participer à un quelconque atelier. La seule chose à payer c’est le temps passé dans cet endroit.






    Victor Alexa, coordonnateur d’événements, raconte la naissance et l’évolution de cette idée: « Seneca Anticafé est notre deuxième projet de ce genre ; le premier a été celui des Editions Seneca, où nous nous sommes proposé de sortir des titres de grands Stoïques, sous une forme plus accessible aux lecteurs du 21e siècle. Le succès rencontré auprès du public nous a convaincus d’élargir le concept et nous avons imaginé le Seneca Anticafe, où nous avons mis ensemble un plus grand nombre de choses de qualité et utiles. Nous nous sommes rencontrés et nous avons réfléchi aux gens qui viendraient dans un tel lieu, aux événements à y organiser, aux livres à lire. Tous les clients ont dit apprécier l’ambiance très agréable, l’environnement très « maison », pas du tout « café-bar ». En ce moment, par exemple, nous avons la plus grande collection de livres d’écologie de Roumanie ; et puis aussi des ouvrages de philosophie et de développement personnel, des outils pour écrire, des équipements pour travailler. Il y a des expositions, c’est un endroit où on peut faire la connaissance de professionnels de différents domaines d’activité. Ici, on peut profiter du temps et bien l’utiliser, ce qui est notre objectif. »







    Tout y est gratuit – sauf le temps. A l’entrée, le personnel note l’heure de votre arrivée. Et pour que le temps passe le plus agréablement possible, un buffet en libre accès y est installé. On peut y boire du thé, de l’eau ou grignoter. Ceux qui le souhaitent peuvent apporter leurs propres boissons (non-alcoolisées !) ou casse-croûte qu’ils peuvent faire chauffer aux micro-ondes. Des personnes de tous les âges y sont les bienvenues – précise Victor Alexa: « Notre Anticafé est destiné à toutes les personnes, pas uniquement à celles qui parlent le roumain, car nous avons aussi des livres en anglais, français, italien, russe, et autres langues. Tout le monde est donc le bienvenu chez nous, des adolescents aux seniors. L’important, c’est que celui qui franchit notre seuil puisse faire quelque chose d’utile pour lui-même. Nous demandons un prix – soit 8 lei pour une heure – nous mettons à la disposition des visiteurs des ressources et ça dépend de chacun d’utiliser ce temps avec un maximum d’efficacité. Nous nous attendons à ce que nos hôtes se rendent compte que leur temps est le plus précieux et que sa valeur ne dépend que d’eux-mêmes. »




    Les clients ont accès aux tables de travail, aux jeux, aux livres et à Internet. A leur départ, ils paient uniquement le temps qu’ils y ont passé. Au-delà de 5 heures, c’est gratuit. Comment cet espace est-il organisé ? Victor Alexa explique: « C’est un grand espace, accueillant et ouvert, avec plusieurs sections qui ne sont pas séparées, physiquement. Chaque section est définie par les ressources qu’elle met à la disposition des visiteurs. Il y a une section destinée plutôt au travail, une autre qui accueille la bibliothèque et la librairie propice à la lecture et un espace qui ressemble beaucoup à un café. C’est un espace plus libre, un espace de rencontres et d’échanges. »





    « Seneca Anticafé» est le cadre parfait pour un travail efficace : un espace plus tranquille, une connexion Internet haut débit, des tables et des chaises, des lampes de table, des prises électriques, une imprimante, un scanner, un projecteur, des livres et des revues spécialisés. Si le projet sur lequel vous travaillez exige d’autres ressources, les organisateurs sont prêts à les mettre à votre disposition suite à une commande en ligne envoyée à l’avance. De nombreux événements y sont organisés: expositions, conférences, ateliers… Des spécialistes de différents domaines y sont invités. Ceux qui souhaitent partager leurs connaissances, organiser leurs propres ateliers ou présenter leur propre projet peuvent le faire dans cet espace privilégié.




    Victor Alexa: «L’année dernière nous avons accueilli des ateliers destinés aux enfants, des ateliers de philosophie, de cinématographie, des projections. En principe, nous voulons garder la même orientation : philosophie, développement personnel, écologie, soirées de film, soirées de débats. »



    « Savoir écouter », « De la compassion », « Emile Cioran et Mircea Eliade. Influences dans la culture mexicaine » voilà quelques-uns des thèmes de débat proposés l’année dernière. « Seneca Anticafé» est l’endroit qui encourage le désir de connaître et où l’alcool, la cigarette, les jeux de hasard et le langage grossier ne trouvent pas leur place. (Trad.: Ileana Taroi, Dominique)

  • Francesco Illy

    Francesco Illy

    Son invention a été un véritable tournant dans l’histoire du café, et elle constitue actuellement un des symboles de la culture italienne moderne. Il s’agit de la machine à espresso qui fut pourtant inventée par un certain Francesco Illy, le fondateur de la célèbre marque de café Illy, né en 1892, à Timisoara, dans l’ouest de la Roumanie actuelle. Illy Ferencz, de son vrai nom, est né d’un père hongrois et d’une mère allemande, dans une ville multiculturelle qui faisait à l’époque partie de l’Empire d’Autriche-Hongrie.

    Ecoutons Felicia Ristea, rédactrice à Radio Timisoara, l’antenne locale de la radio publique roumaine : « A l’époque où est né Francesco Illy, soit en 1892, Timisoara était une ville en plein essor culturel et économique. Le multilinguisme et le multiculturalisme fonctionnaient déjà avant que ce concept-même soit inventé. Timisoara était l’endroit où il fallait se rendre pour s’affirmer puisque l’enseignement technique était très développé. De ce fait, nombre d’habitants de la ville ont réussi à s’affirmer dans différents domaines dans le monde. Parmi eux, Francesco Illy, d’origine magyare d’après son père et allemande d’après sa mère. »

    Après l’école élémentaire, Illy a suivi les cours de l’école professionnelle, qu’il a achevées en 1904. Conformément à son diplôme, les notes du jeune Ferencz Illy étaient plutôt médiocres. Il a décroché la note maximale uniquement à la discipline « dessin manuel ». Ecoutons à nouveau Felicia Ristea : « Illy Ferencz a fait ensuite des études économiques à Timisoara pour déménager ensuite à Vienne où il a travaillé pour deux entreprises transylvaines. Après la première guerre mondiale il s’est établi à Trieste, en Italie, où il a découvert les trois amours de sa vie : la ville, la jeune triestine qu’il épousa et le café ».

    A 22 ans, il est enrôlé dans l’armée de l’Empire Austro-Hongrois et il lutte sur presque tous les fronts y compris dans les batailles de Krasnik, contre l’Empire des Tsars, et à Isonzo, contre l’Italie. Après la guerre, Illy s’est établi à Trieste, où il fut embauché par une société qui s’occupait de la torréfaction et la vente de café. La première guerre mondiale a marqué l’existence de Francesco Illy, puisque tant sa ville natale, Timisoara, que celle d’adoption, Trieste, ne faisaient plus partie de l’Empire Austro-hongrois qui s’était d’ailleurs écroulé. Désormais, Timisoara était roumaine et Trieste, italienne.

    A la fin des années 1920, Francesco a épousé Vittoria et a eu deux enfants, Ernesto et Hedda. En 1933 il fonda la célèbre marque de café Illycafé. En 1935, Francesco a breveté son invention appelée Illetta, l’ancêtre des machines à café espresso. Il met au point aussi un système révolutionnaire de conservation du mélange : la pressurisation. Cette technique exalte la qualité du café en le préservant, et permet d’exporter le café dans des pays très éloignés. Son fils Ernesto, un chimiste réputé, allait compléter les travaux de Francesco pour mettre au point la technique des dosettes, qui permettent de préparer au bureau ou chez soi, partout dans le monde, un espresso digne d’un bar.

    Ecoutons à nouveau Felicia Ristea, rédactrice à Radio Timisoara, l’antenne locale de la Radio publique roumaine : « Un des représentants de la compagnie de café créée par Francesco, Ricardo Illy, affirmait dans une interview accordée à la revue Horizons italo-roumains que pour les membres de la famille Illy il était tout à fait normal de parler et d’entendre parler plusieurs langues dans la même maison. La famille Illy avait une perception très ouverte sur les frontières, qu’ils voyaient comme quelque chose d’artificiel et de mobile. Nous nous sentions triestins, Italiens, centre-Européens mais surtout citoyens du monde, affirmait Ricardo Illy, un des petits-fils de Francesco Illy et président de la société que ce dernier avait fondée ».

    Mentionnons aussi qu’à présent, la compagnie italienne Illy a préservé une certaine partie du multiculturalisme de la ville de Timisoara, puisque dans le siège central de celle-ci à Trieste, il n’est pas du tout rare d’entendre les employés s’exprimer en italien, en hongrois et en allemand.

  • A Coffee Shop Is Fighting Vices

    A Coffee Shop Is Fighting Vices

    Bucharest, a crowded city in which people are always on the run, saw the launch of a therapeutic coffee shop, one month ago. It is a unique concept of a cafe, with themes and events focusing on therapy forms: psychotherapy, art-therapy and occupational therapy. It is a therapeutic coffee shop where you can stop for relaxation or for a talk with the therapists there. Andreea Grigore, the manager of Therapy Coffee Shop told us how the project began:



    Andreea Grigore: “We started from the idea of creating a space where people can have a meal, a detox juice of the best quality, where music can be heard in the background, where one can work in silence, is surrounded by plants and the air is fresh. The design is simple but welcoming, it is a very bright space. The café was made by the ALIAT NGO, with European funds. It is actually someone elses dream but I joined in this project of making a café where people dont smoke or drink alcohol. There are actually two managers, my colleague Razvan Marin, who is more of an artist, and I. We complement each other, which is great.



    Adreea Grigore says that everybody asks her why the café is called therapeutic. Although the project is still developing and growing and they still dont have a list of events, people have already gone to the café for cancer therapy and also for therapy through drawing, painting, music and art. And the space is very welcoming:



    Andreea Grigore: “The Therapy Coffee Shop is located in downtown Bucharest, in a very beautiful building belonging to a lady that bought it from the Sturza family. The house has a beautiful history, and I believe it is permeated with a certain kind of energy, which everybody seems to have felt, because they just come and have a really good time here. I believe this is the kind of venues Bucharest needs. We wanted to have a cheerful space here. I had help from a friend whos been working with houseplants for 17 years now, and she brought us all the plants. She came, saw the place and returns every week with a couple of other plants. Theres no smoking or drinking here, because this is the kind of space that agrees with plants and resembles to a flower shop, to some extent. Its a constantly changing space, because plants are growing here. Some of our plants have extended all the way to the ceiling, so we will virtually have a genuine botanical garden here.



    And since the Therapy Coffee Shop is a work in progress, weve asked Andreea Grigore about her future plans:



    Andreea Grigore: “Our garden is quite big, and we will divide it in five areas. Each area will have its own specificity. One will have wild vines, another cacti; there will be five different sections, each with its own mood, shady and very quiet. The furniture will differ as well. The house is not so big, but it has three large areas. Theres the conference room, where people gather, they can hold their sessions there, write on the board, theres a space particularly devoted to this, or people can have lunch here or use the room as the venue of an event. Theres also the big room, which will serve as a dining hall. Theres a specific place in the room, filled with pillows, that people are particularly drawn to. And then theres the long room, which we will use as an exhibition area. Right now the ALIAT NGO uses the room to make dolls.



    As a social enterprise, Therapy Coffee Shop uses products from other social enterprises, without the temptation to run a regular business. The products used are Romanian made and high quality, because that is the entire point, to make things that are good to eat, to look at and listen to. As another ALIAT project, the coffee shop aims to promote a healthy lifestyle, but it is also an opportunity for people to learn about other projects of this sort.



    Andreea Grigore: “This is an area ALIAT hasnt dealt with until now. They have kindergartens, clinics, ALIAT is an acronym that stands for ‘alliance against alcohol and drug addiction, which is why we dont drink or smoke here. They built a coffee shop to socialize, people come to eat, hang out and exchange news. I have the luck of having a team of people as involved as Razvan and I are, who want to do things, such as preserves, or bread dough, which is very important. In addition to products for the bar, an excellent coffee blend, all the freshly squeezed juices imaginable, we juice every kind of fruit, the more the healthier. In the kitchen we have a convivial cook, passionate, who gets our concept, and that shows in her cooking. We have great food, with free range organic chicken.



    In addition to the great food, which can be had right there or ordered away, Therapy Coffee Shop holds all kinds of events. You can see the list of events on their Facebook page, or you can contact the organizers in case you want to attend. In any case, everyone is guaranteed to have a good time.

  • Passage au cimetière, entrée dans la culture urbaine.

    Passage au cimetière, entrée dans la culture urbaine.

    Les cimetières occupent une place très
    particulière dans le fonctionnement des sociétés. Ce sont des lieux où se
    construit le lien entre le passé et le présent à travers la pratique de
    rituels en l’honneur de nos aïeux
    proches ou lointains. Pourtant certains cimetières dépassent largement ce seul
    cadre comme l’illustre le Père-Lachaise à Paris. Eh bien Bucarest a elle-aussi
    un lieu qui montre que ces lieux peuvent largement dépasser le
    simple rapport aux morts. C’est cette surprise que nous offre le cimetière
    Bellu de Bucarest. Pour en parler nous avons reçu Rodica Zane. Professeur à l’Université de Bucarest et anthropologue, elle s’intéresse depuis plusieurs années à ce lieu
    étrange, avec son économie propre, où naissent ou sont entretenues les légendes
    urbaines.

  • “Café” ouvert

    “Café” ouvert

    En ce mois de juin 2015, le magazine « Le Café des francophones » de la Rédaction en langue française de RRI change danimateur. Citoyen français, mais Bucarestois depuis une dizaine d’années, Antoine Heemeryck est anthropologue de formation et il est une présence remarquée dans les milieux académiques roumains. Son “Café des francophones” ouvrira largement ses portes et les perspectives en faisant intervenir des experts d’autres pays francophones d’Afrique, d’Asie ou d’Amérique du sud. Ceci permettra de comparer la situation roumaine à d’autres sociétés et de prêter l’oreille à d’autres voix, plus distantes. Cette ouverture laissera la possibilité de réfléchir en retour sur le contexte roumain. Bien entendu, il ne s’agit pas d’exclure la Roumanie, au contraire. Dans ce sens, plusieurs émissions seront réalisées avec des spécialistes de la société roumaine. On ne se privera pas non plus de commenter certains événements culturels francophones dès l’automne… Le “Café des francophones” avec Antoine Heemeryck, tous les samedis à 10h45 TU.


  • Cafékultour 2015

    Cafékultour 2015

    Nous venons de sortir du weekend, ça ne se fait pas de traîner devant une tasse de café ou sur une terrasse ensoleillée en pleine semaine. Et pourtant, une fois n’est pas coutume, c’est bien ce que nous allons faire aujourd’hui et sans états d’âme, car Timisoara vient de donner le coup d’envoi de sa très attendue « Semaine des cafés », dite « Cafékultour », un projet des Instituts français et allemand de la 4e ville roumaine. Question de faire passer un peu de culture alternative avec une gorgée de thé, de café ou une bouchée de gâteau. L’occasion, pour nous, de voir comment un tissu urbain s’étoffe, comment on crée des espaces alternatifs en Roumanie, comment on encourage l’initiative privée avec peu de moyens et des moyens à la portée de tous.


    Une émission réalisée en partenariat avec Le Petit Journal de Bucarest – http://www.lepetitjournal.com/bucarest



  • Samir Bechka (Algérie) – les Roumains et le café

    Samir Bechka (Algérie) – les Roumains et le café

    Les Roumains apprécient eux aussi le café, et il y a même plusieurs magasins de café à l’arôme savamment préparé et qui ont un très grand succès à Bucarest, depuis des années. Bien entendu, les magasins en proposent tous des assortiments plus ou moins grands, avec une bonne fourchette de prix pour qu’un nombre important d’amateurs puisse s’offrir un café. Mais il faut savoir qu’il n’en a pas toujours été ainsi. Du temps de Ceauşescu, à un moment donné, la Roumanie n’a plus importé de café, et l’a remplacé par une mouture innommable que les gens avaient l’habitude d’appeler « nechezol », un mot inventé à partir du verbe « hennir » – soit c’était plutôt pour les chevaux. A cette époque-là, en 1987, par exemple, le kilo de café se vendait à prix d’or — il était arrivé à 1250 lei, le même prix que pour un gramme d’or. Notez qu’un jeune professeur touchait 2040 lei de salaire mensuel.



    Pour revenir dans l’actualité, une étude de PwC Roumanie a révélé que le marché du café a atteint 420 millions d’euros en 2014, un chiffre à la hausse. Avec une consommation par personne de 2,3 kilos par an, la Roumanie occupe la 26e place en Europe, alors que la consommation moyenne de café en Europe est de 4 kilos par an et par personne. Pourquoi une consommation si faible en Roumanie ? L’aspect prix n’est pas négligeable, environ 8,60 euros le kilo en 2013, car le café est considéré un produit de luxe et il est soumis à des accises importantes. Aux côtés de la Roumanie, le Danemark, l’Allemagne, la Belgique et la Lettonie sont des Etats de l’UE qui ont des taxes sur le café, tandis que les autres Etats de l’Union n’en appliquent pas. La réduction des accises sur le café est à l’étude, ce qui serait de nature à faire baisser le prix. Estimation est faite que dans ce cas de figure, la consommation de café et le développement de ce segment de marché connaîtrait un développement fulminant.