Tag: carburant

  • A la Une de la presse roumaine du 26.03.2014

    A la Une de la presse roumaine du 26.03.2014

    Le rapport de la Commission de Venise sur les modifications que les autorités roumaines entendent apporter à la loi fondamentale du pays occupe également une partie de la presse écrite roumaine. De même que le débat sur lintroduction dune nouvelle accise sur le carburant en Roumanie ou encore le projet dinstaller un système de surveillance urbain à reconnaissance faciale, dans une ville du sud de la Roumanie.


  • A la Une de la presse roumaine du 24.03.2014

    A la Une de la presse roumaine du 24.03.2014

    Le cas d’un policier démis et enquêté après avoir frappé une adolescente membre d’un groupe de malfaiteurs fait le tour de la presse en ce lundi. A lire également sur le prix du carburant, qui ne cesse d’augmenter, ou encore sur le renouvellement du parc automobile national…


  • 29.01.2013

    29.01.2013

    Intempéries — Les autorités roumaines ont placé mercredi en état d’alerte sept départements du sud-est de la Roumanie en raison d’une vigilance rouge aux tempêtes de neige et au vent très fort. Près de 200 trains ont été supprimés, et par endroits le trafic est soumis à des restrictions. Les ports à la mer Noire ont été fermés pour cause de vent fort, alors que la navigation a été suspendue sur les canaux Danube — Mer Noire et à la barre de Sulina. Deux des trois autoroutes et plusieurs routes nationales et départementales sont fermées ou partiellement bloquées. Dans l’enseignement secondaire, les classes sont suspendues pour la 3e journée de suite, dans la capitale et les départements du sud et du sud-est du pays. Le temps reste couvert et il fait très froid dans tout le territoire, surtout dans l’est, le sud et le centre du pays. Des chutes abondantes de neige sont signalées, ainsi que des rafales de vent, jusqu’à 50-60 km/h. Les minimas iront de moins 16 à 2 degrés et les maximas de moins 14 à 5 degrés.



    Crise – Le premier président de lUkraine indépendante, Léonid Kravtchouk, a souligné devant le Parlement de Kiev, mercredi, que le pays se trouve “au bord de la guerre civile”. Pendant ce temps, à Moscou, le chef du Kremlin, Vladimir Poutine, a déclaré que la Russie attendait un nouveau gouvernement à Kiev pour mettre en place les accords parachevés en décembre sur un crédit financier accordé à l’Ukraine et une diminution du prix des gaz naturels. Mardi, le cabinet de Mykola Azarov a démissionné sous la pression des manifestations pro-européennes. A Bucarest, le ministère roumain des Affaires étrangères a déclaré suivre attentivement l’évolution de la situation en Ukraine ainsi que celle des membres de la communauté roumaine, concentrée dans la partie ouest du pays, et qui compte un demi-million de personnes.



    Stratégie — Le Ministère roumain des Affaires Etrangères et la Commission Européenne organisent jeudi, à Bucarest, une conférence sur l’utilisation du potentiel de développement de la Mer Noire. Y participent entre autres, la commissaire européenne aux Affaires maritimes et à la pêche, Maria Damanaki et le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean. La conférence réunit des représentants du domaine public et privé de tous les pays riverains de la Mer Noire, à savoir la Bulgarie, la Fédération Russe, la Turquie, la République de Moldova, l’Ukraine, la Géorgie et la Roumanie. Selon le Ministère roumain des Affaires Etrangères, la conférence se donne pour but d’encourager la mise en place de nouveaux projets transfrontaliers dans des domaines tels la conservation du milieu marin, la pêche durable, l’aquaculture, l’encouragement de l’économie à travers des projets transfrontaliers dans la région de la Mer Noire.



    Taxe — Il serait bien possible de reporter de trois mois l’introduction d’une accise de sept centimes d’euros sur le carburant, mais uniquement sur le diesel. C’est ce qu’a affirmé mercredi le premier ministre roumain, Victor Ponta. Et lui d’ajouter qu’il serait très important pour le gouvernement de maintenir ses objectifs de croissance économique et les réformes structurelles assumées lors des discussions avec le FMI, la Commission européenne et la Banque mondiale. Le report de trois mois de l’introduction de l’accise serait possible seulement si l’économie le permet, a-t-il encore dit.

  • La semaine du 2 au 7 décembre 2013

    La semaine du 2 au 7 décembre 2013

    Le budget de l’Etat et celui des assurances sociales 2014 a été adopté par le Législatif de Bucarest



    Le Parlement roumain a adopté en trois minutes et à l’issue d’une seule journée et demie de débats le budget de l’Etat et celui des assurances sociales pour 2014. Les piliers de cette construction sont la croissance économique de 2,2%, une inflation de 2,4% et un taux de change de 4,45 lei pour un euro. Le premier ministre Victor Ponta a déclaré que le budget ne comporte pas de coupes salariales pour aucune catégorie sociale, mais au contraire une hausse du SMIC jusqu’à 900 lei,( soit environ 200 euros), en deux étapes, la majoration de 4% des pensions de retraite et de 10 % des traitements des professeurs débutants. Le chef du gouvernement de centre-gauche a également précisé que le budget 2014 prévoit l’octroi d’environ 8,8 milliards d’euros aux projets d’infrastructure, y compris ceux visant la construction d’autoroutes. En contrepartie, la fiscalité va s’alourdir à nouveau, en raison notamment de la majoration des accises sur le carburant de 7 centimes d’euros par litre. Cette mesure, que l’Exécutif envisage de mettre en place à compter du 1er janvier 2014 pour renflouer les caisses de l’Etat, a suscité de vives critiques. L’opposition pointe du doigt l’impact négatif du budget voté par les parlementaires de l’USL (la coalition au pouvoir) sur l’économie et le niveau de vie de la population. Pour sa part, le président de la République, Traian Basescu, a fait savoir qu’il n’allait pas promulguer le projet du budget à cause de la majoration des accises sur le carburant. Selon lui, cette mesure contrevient aux intérêts de la Roumanie et aux chances de relance économique, car elle amènera la hausse de l’inflation et un risque accru de faillite pour bien des compagnies. Traian Basescu a également affirmé qu’il allait renvoyer le texte au Parlement et qu’il envisageait aussi la voie de l’attaque à la Haute Cour de Justice et de Cassation au cas où l’on identifierait des éléments non conformes à la Constitution.



    Le roumain — reconnu comme langue officielle en République de Moldova



    La Cour Constitutionnelle de République de Moldova a reconnu jeudi le roumain comme langue officielle. La Cour a décidé que le texte de la Déclaration d’Indépendance de la République de Moldova, de 1991, prévoyant que la langue officielle d’Etat est le roumain, l’emporte sur les stipulations de la Constitution adoptée en 1994 et selon laquelle la langue d’Etat est le moldave. Le syntagme «langue moldave» a été promu par le régime soviétique mais aussi par les partisans du courant moldave, après le démantèlement de l’URSS. A Bucarest, le président de la République, Traian Basescu a qualifié la décision de la Cour Constitutionnelle de Chisinau d’acte de justice envers l’histoire, qui met un terme aux tentatives de mystifier certaines vérités culturelles et historiques. Le premier ministre roumain, Victor Ponta a salué lui aussi la décision, qu’il a qualifié d’historique.



    La majoration des accises sur le carburant soulève des tensions politiques



    Le chef de l’Etat roumain, Traian Basescu, a refusé d’apposer sa signature — absolument obligatoire, par protocole – sur le mémorandum avec le FMI. Il a motivé sa décision par la majoration, stipulée dans le document, de 7 centimes d’euro de l’accise sur le litre de carburant, que le gouvernement s’apprêtait à mettre en place dès le 1er janvier 2014. Le chef de l’Etat a affirmé que, par l’accord préventif qui reste encore en vigueur, la Roumanie ne dépend pas, de facto, des tranches accordées par les institutions financières internationales, donc, dit-il, l’exécutif peut renégocier facilement les termes de l’entente. Son annonce a reçu des répliques dures de la part du gouvernement. Selon le premier ministre, Victor Ponta, le chef de l’Etat manquerait de discernement et son geste serait une preuve d’irresponsabilité. Dans une nouvelle tentative de mettre un terme au conflit entre les palais, Ponta a eu un round de discussions avec Basescu. Pourtant, les deux continuent de rester campé chacun sur sa propre position. De l’avis du président, les sommes collectées au budget suite à la hausse de l’accise sur le carburant ne serviraient qu’aux intérêts électoraux. Et lui d’affirmer avoir des propositions concrètes quant aux ressources nécessaires à maintenir le déficit budgétaire au niveau convenu avec les bailleurs de fonds sans recourir à la majoration de l’accise. En réplique, le premier ministre affirme que l’argent obtenu par cette mesure servira au développement de l’infrastructure routière.



    Bucarest et Sofia — déçues par les reports répétés de leur adhésion à l’UE



    La Roumanie et la Bulgarie ont présenté jeudi au Conseil Justice et Affaires Intérieures, une déclaration politique exprimant leur déception face à l’impossibilité de prendre une décision sur l’adhésion à l’espace Schengen. Les deux pays affirment qu’il n’y a aucune raison juridique ou concrète pour un nouveau report. La Roumanie et la Bulgarie ont réaffirmé avoir rempli tous les critères techniques d’adhésion à Schengen. Aucune date n’a été fixée pour l’entrée des deux Etats dans l’espace de libre circulation, lors de la réunion des ministres de l’Intérieur. L’Allemagne, les Pays Bas, la France, le Royaume-Uni ont exprimé leur opposition à l’ouverture de l’espace de libre circulation aux Roumains et aux Bulgares, craignant un possible afflux de migrants difficile à contrôler.



    La Roumanie- parmi les 19 pays participants au système EUROSUR



    Bien qu’elle ne soit pas au sein du Schengen, la Roumanie figure parmi les 19 pays participant à l’EUROSUR, le système européen de surveillance des frontières, opérationnel depuis le 2 décembre. Il s’agit d’un réseau de communication dont le but est la détection, la prévention et la lutte contre la migration illégale mais aussi contre la criminalité transfrontalière. La mise en œuvre de l’EUROSUR a supposé plusieurs étapes. Depuis le 2 décembre, le système inclut les 18 pays membres de l’UE situés aux frontières extérieures méridionales et orientales de l’Union, dont la Roumanie, mais aussi la Norvège, qui n’en est pas membre mais qui est associée à l’espace Schengen. Les 11 autres pays communautaires et ceux associés à l’espace Schengen intégreront l’EUROSUR à partir du 1er décembre 2014. ( trad.: Ioana Stancescu, Alexandra Pop, Mariana Tudose)

  • A la Une de la presse roumaine du 18.02.2013

    A la Une de la presse roumaine du 18.02.2013


    « L’ours d’or à Berlin pour ‘La position de l’enfant’ », titre Jurnalul national, qui précise que le long-métrage de Calin Netzer a décroché le trophée de la 63e édition du Festival international du film de Berlin. Sous le titre « L’histoire des hommes qui ont ému l’Europe », Evenimentul zilei raconte que la relation mère–fils, avec toutes ses connotations freudiennes, a impressionné le jury de la Berlinale au point de lui avoir décerné le prix le plus important, l’Ours d’or. « La tragique histoire de l’Ours d’or roumain » titre Adevarul qui explique que « La position de l’enfant » décrit les effets dévastateurs de la relation pathologique entre une mère dominatrice et son fils. Ce film est inspiré par les expériences personnelles des réalisateurs, précise Adevarul. « Ma mère m’a avoué diplomatiquement que c’était un film fort et bon, et que le personnage qu’elle avait inspiré était crédible » a déclaré le cinéaste Calin Netzer cité par Adevarul.


    « Le film roumain conquit le monde par ses propres forces » titre Romania libera. « Dans un pays où la majorité des villes ne possèdent ni même une seule salle de cinéma, où l’argent pour de nouvelles productions est assez limité et où l’école de film n’offre pas aux étudiants trop de moyens de s’exprimer, c’est un véritable paradoxe de voir apparaître de tels chefs – d’œuvre, chaque année, presque sans interruption », estime Romania libera. Le quotidien conclut : la situation de la cinématographie est similaire à celle du sport, où la Roumanie produit des champions de natation, alors qu’elle ne possède pas de piscines respectueuses des normes olympiques.


    Et puisque on vient d’évoquer le sport, Romania libera présente la skieuse alpine Ania Caill, la française qui peut nous apporter une médaille au Festival olympique de la jeunesse européenne qui se tient cette semaine en Roumanie. A17 ans, elle est le principal espoir de la Roumanie dans la compétition de ski alpin. Née et entraînée en France, Ania Caill a décidé de représenter la Roumanie dans les compétitions internationales. « C’est la première fois qu’Ania représente la Roumanie, en terre roumaine » remarquait la mère de la sportive franco-roumaine citée par Romania libera. Le journal précise que la compétition qui s’achèvera le 22 février, réunit un millier de sportifs de moins de 21 ans, venus de 45 pays.


    Après le cinéma et le sport, les quotidiens roumains décortiquent aussi le succès de la police roumaine qui a démantelé ce week-end un réseau de voleurs de carburants. Les mafias du gazole chassées à l’hélicoptère, annonce Adevarul, qui explique que les autorités judiciaires ont interpellé 222 personnes. « Une délation a mobilisé un millier de policiers », titre Evenimentul zilei. Romania libera explique que les conditions de vie de plusieurs hommes de la loi qui possédaient des voitures de luxe et des villas imposantes dans le département de Dâmbovita, sud du pays, n’étaient pas justifiées par leurs revenus officiels. Le carburant que ce réseau volait et trafiquait provenait de différentes raffineries roumaines, mais aussi des réserves des aéroports internationaux de Bucarest. Parfois les citernes étaient protégées par des policiers corrompus qui devaient les mettre à l’abri des contrôles effectués par leurs confrères de la police routière, explique Romania libera. Mais comme c’est souvent le cas, « tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse ».