Tag: CFR

  • Informaţii de la CFR Călători

    Informaţii de la CFR Călători


    Compania de transport feroviar CFR Călători ne informează că, în această perioadă, până pe 28 februarie, pasagerii pot beneficia de oferte avantajoase în ceea ce priveşte preţul călătoriilor cu aşa-numitele trenuri ale zăpezii”. Oferta este interesantă cu atât mai mult cu cât, între 17 şi 22 februarie, în Braşov, Râşnov, Predeal şi Cheile Grădiştei — Fundata, se va desfăşura Festivalul Olimpic al Tineretului European la care vor participa 900 de sportivi din 45 de ţări. În mod concret, Trenurile Zăpezii” tranzitează staţiunile montane de pe Valea Prahovei (Sinaia, Buşteni, Azuga şi Predeal) până spre Braşov, dar şi staţiunea Vatra Dornei (nord) sau oraşul Piatra Neamţ (est). Reducerile tarifare pentru aceste trenuri sunt de 25%, de luni până joi, pentru pasagerii care circulă cu trenuri pe rută directă, la clasa a 2-a, şi au ca punct de plecare sau destinaţie o staţie de pe ruta Sinaia – Braşov şi tot de 25%, de luni până joi, pentru pasagerii care au ca staţie de plecare sau destinaţie Vatra Dornei respectiv Piatra Neamţ. În aceeaşi perioadă, oferta privind reducerile între 31 şi 56% pe rute între localităţile Sinaia şi Braşov şi retur e valabilă atât în zilele sfârşitului de săptămână, cât şi în zilele lucrătoare. După 28 februarie, această facilitate va fi valabilă doar în zilele de vineri până duminică inclusiv. Oferta de călătorie Trenurile Zăpezii” poate fi procurată de la staţiile şi agenţiile de voiaj CFR, online sau de la automatele de vânzare a biletelor CFR. Pasagerii care achiziţionează această ofertă nu pot beneficia de alte reduceri acordate pe baza unor acte normative sau de alte reduceri acordate de CFR Călători, excepţie făcând reducerile la cumpărarea biletelor online, care sunt de 5%.




    Totodată, CFR Călători menţine şi alte oferte comerciale prin care acordă reduceri la transportul feroviar. Astfel, persoanele ce călătoresc în grupuri mici, de două până la cinci persoane, pot obţine reduceri între 10 şi 25 la sută, în toate zilele săptămânii, mai puţin vinerea şi duminica. De asemenea, cartea “VSD”, valabilă, aşadar, în zilele sfârşitului de săptămână, conferă reduceri între 25 şi 60 la sută.




    Pe de altă parte, biletul dus-întors oferă o reducere de 10 la sută. Elevii şi studenţii beneficiază de reduceri de 50 la sută din tariful unei călătorii, iar copiii în vârstă de până la 5 ani beneficiază de gratuitate la transportul pe căile ferate. Informaţii suplimentare pot fi aflate de pe site-ul www.cfrcalatori.ro.

  • A la Une de la presse roumaine du 30.01.2013

    A la Une de la presse roumaine du 30.01.2013


    Deux sujets se détachent en tête du peloton dans les journaux de ce mercredi : la fin de la visite à Bucarest de la délégation des créditeurs internationaux de la Roumanie et le nouveau rapport de la Commission européenne sur la justice roumaine.


    D’abord, les conclusions de la visite des bailleurs internationaux à Bucarest. JURNALUL NATIONAL a retenu « les échanges musclés (des parlementaires roumains) avec le FMI sur le thème des privatisations ». Mardi, relate le quotidien, la rencontre de la délégation du Fonds avec la commission « budget » de la Chambre des députés a fourni au président de cette dernière, le libéral Dan Radu Rusanu, l’occasion de critiquer « durement les privatisations désavantageuses faites sous ‘‘l’influence’’ des institutions financières internationales ainsi que les mesures d’austérité imposées à la Roumanie en 2009, ce qui a freiné le développement économique du pays et la récupération des décalages avec l’UE ». JURNALUL NATIONAL cite les propos tranchants de Dan Radu Rusanu, selon lequel le FMI est responsable des mesures et des limitations introduites par Bucarest en 2009 mais aussi en 2013 et qui ne sont pas à même de faire renouer avec la relance économique. Le chef de la délégation du FMI, Erik de Vrijer, a bien sûr rejeté ces affirmations et demandé que les journalistes quittent la salle de réunion, une absence qui encourageait, dans son opinion, un dialogue constructif, précise encore JURNALUL NATIONAL.


    Pour ROMANIA LIBERA, le FMI a donné des consignes au gouvernement roumain : « oubliez la TVA réduite pour les produits alimentaires, ne fâchez pas les banques ! », titre le journal qui commente : « le FMI croit qu’en 2012 la croissance a été sublime mais qu’elle a été complètement absente et que pour cette année nous pouvons espérer, tout au plus, une progression de 1,5% du PIB ».


    EVENIMENTUL ZILEI, lui, se penche plus en détail sur une exigence du FMI, la privatisation de la compagnie de fret ferroviaire CFR Marfa, qu’il décrit comme une mission difficile pour l’USL, au pouvoir. Le quotidien y ajoute la liste des « critiques du FMI à la fin de sa mission (en Roumanie) » dont Bucarest devra tenir compte.


    Le second sujet à l’ordre du jour — le rapport sur la justice et le Mécanisme de coopération et de vérification, que la Commission européenne rend public à Bruxelles ce mercredi ; ROMANIA LIBERA, ADEVARUL remarquent le fait que pour la première fois depuis des années, la Commission n’a plus remis au gouvernement de Bucarest le projet de rapport, par peur des fuites dans la presse avant la publication officielle ; une autre première s’y ajoute — un communiqué dans lequel le gouvernement roumain souligne la réalisation de toutes les actions exigées par la Commission européenne l’été dernier. Vu que le rapport est délivré par Bruxelles ce mercredi, la presse bucarestoise y reviendra à coup sûr dans les prochains jours.

  • A la Une de la presse roumaine du 30.01.2013

    A la Une de la presse roumaine du 30.01.2013


    Deux sujets se détachent en tête du peloton dans les journaux de ce mercredi : la fin de la visite à Bucarest de la délégation des créditeurs internationaux de la Roumanie et le nouveau rapport de la Commission européenne sur la justice roumaine.


    D’abord, les conclusions de la visite des bailleurs internationaux à Bucarest. JURNALUL NATIONAL a retenu « les échanges musclés (des parlementaires roumains) avec le FMI sur le thème des privatisations ». Mardi, relate le quotidien, la rencontre de la délégation du Fonds avec la commission « budget » de la Chambre des députés a fourni au président de cette dernière, le libéral Dan Radu Rusanu, l’occasion de critiquer « durement les privatisations désavantageuses faites sous ‘‘l’influence’’ des institutions financières internationales ainsi que les mesures d’austérité imposées à la Roumanie en 2009, ce qui a freiné le développement économique du pays et la récupération des décalages avec l’UE ». JURNALUL NATIONAL cite les propos tranchants de Dan Radu Rusanu, selon lequel le FMI est responsable des mesures et des limitations introduites par Bucarest en 2009 mais aussi en 2013 et qui ne sont pas à même de faire renouer avec la relance économique. Le chef de la délégation du FMI, Erik de Vrijer, a bien sûr rejeté ces affirmations et demandé que les journalistes quittent la salle de réunion, une absence qui encourageait, dans son opinion, un dialogue constructif, précise encore JURNALUL NATIONAL.


    Pour ROMANIA LIBERA, le FMI a donné des consignes au gouvernement roumain : « oubliez la TVA réduite pour les produits alimentaires, ne fâchez pas les banques ! », titre le journal qui commente : « le FMI croit qu’en 2012 la croissance a été sublime mais qu’elle a été complètement absente et que pour cette année nous pouvons espérer, tout au plus, une progression de 1,5% du PIB ».


    EVENIMENTUL ZILEI, lui, se penche plus en détail sur une exigence du FMI, la privatisation de la compagnie de fret ferroviaire CFR Marfa, qu’il décrit comme une mission difficile pour l’USL, au pouvoir. Le quotidien y ajoute la liste des « critiques du FMI à la fin de sa mission (en Roumanie) » dont Bucarest devra tenir compte.


    Le second sujet à l’ordre du jour — le rapport sur la justice et le Mécanisme de coopération et de vérification, que la Commission européenne rend public à Bruxelles ce mercredi ; ROMANIA LIBERA, ADEVARUL remarquent le fait que pour la première fois depuis des années, la Commission n’a plus remis au gouvernement de Bucarest le projet de rapport, par peur des fuites dans la presse avant la publication officielle ; une autre première s’y ajoute — un communiqué dans lequel le gouvernement roumain souligne la réalisation de toutes les actions exigées par la Commission européenne l’été dernier. Vu que le rapport est délivré par Bruxelles ce mercredi, la presse bucarestoise y reviendra à coup sûr dans les prochains jours.

  • Die Woche 21.01. – 25.01.2013 im Überblick

    Die Woche 21.01. – 25.01.2013 im Überblick


    DIE THEMEN:





    Haushaltsentwurf für 2013 von Exekutive genehmigt


    Internationale Geldgeber pochen in Bukarest erneut auf Privatisierungen


    Neues Statut der Volksvertreter


    Geiseldrama in Algerien: zwei Rumänen ums Leben gekommen


    Haushaltsentwurf für 2013 von Exekutive genehmigt


    Die Gesetzentwürfe zum Staatshaushalt und zum Haushalt der Sozialversicherungen für 2013, die am Mittwoch von der Bukarester Regierung verabschiedet wurden, werden ab Montag dem Parlament zur Debatte vorgelegt. Die Senatoren und Abgeordneten sollen dann bis Samstag ihre Abänderungsvorschläge einreichen. Die neue Haushaltsvorlage bezweckt die wirtschaftliche Entwicklung Rumäniens, so Finanzminister Daniel Chiţoiu, der darauf verweist, dass diese auf steigenden makrowirtschaftlichen Indikatoren, verglichen mit dem letzen Jahr, beruht. Wir haben eine Steigerung von 1,6% des BIP vorgesehen, wir sind von einer Inflation von 4,3% ausgegangen. Die Gesamteinnahmen des konsolidierten Staatshaushalts stellen, im Verhältnis zum BIP, 33,6% dar. Die Ausgaben des konsolidierten Haushalts stellen, im Verhältnis zum BIP, 35,7% dar und somit gibt es ein Defizit von 2,1% des BIP“, sagte noch Daniel Chiţoiu.


    Die für dieses Jahr geplanten Ausgaben sind um 15,4 Milliarden Lei (umgerechnet 3,5 Milliarden Euro) höher als die von 2012, sagte der delegierte Haushaltsminister Liviu Voinea. Er erklärte auch, welchen Bereichen das Geld zugewiesen werden soll. 5,4 Milliarden gehen zu den Personalausgaben, davon stellen 4,5 Milliarden die Wiederherstellung der Gehälter der öffentlichen Bediensteten dar und 0,9 Milliarden Zahlungen infolge von vollstreckbaren Gerichtsurteilen über einige Lohnrechte. Wo geht das Geld noch hin? Um 3,1 Milliarden steigen die Ausgaben für Güter und Dienstleistungen, aber diese steigen tatsächlich nur um die Schulden des Staates im Gesundheitsbereich zu begleichen“, sagte Liviu Voinea.


    Ministerpräsident Victor Ponta bezeichnete den Haushalt als realistisch. Dieser soll die Aufrechterhaltung der Investitionen und die Zuweisung höherer Gelder für die Mitfinanzierung von europäischen Projekten ermöglichen. Ausgewogen und rationell, werde der Haushalt 2013 die Einhaltung der Verpflichtungen gegenüber den internationalen Kreditgebern Rumäniens, aber auch der Versprechen zur Anhebung des Mindestlohnes auf 800 Lei (180 Euro) sowie zur Angleichung der Renten um 4% gewährleisten, so der Chef der rumänischen Exekutive.


    Internationale Geldgeber pochen in Bukarest erneut auf Privatisierungen


    Bis Ende Januar diskutieren die Vertreter des Internationalen Währungsfonds in Bukarest mit Vertretern der Ministerien für Wirtschaft, Transport und Energie über die Reform der Unternehmen mit staatlichem Kapital und über die Verspätungen bei der Erfüllung der Verpflichtungen, die Rumänien auf sich genommen hat. Auf der Liste der Verspätungen stehen unter anderen Oltchim Râmnicu Vâlcea, CFR Gütertransporte, Transgaz und Tarom. Nach dem Treffen mit den internationalen Finanzierern erklärte der rumänische Transportminister Relu Fenechiu, die Privatisierung von CFR Gütertransporte (von der rumänischen Eisenbahngesellschaft) sei die erste Priorität des Transportministeriums. Die wirtschaftliche Lage des Unternehmens CFR Gütertransporte könnte nur mit einer Kapitalspritze von einem ausländischen Investor saniert werden. Von der Luftgesellschaft Tarom sollte ein Minderheitspaket von 20% der Aktien dieses Unternehmens verkauft werden. Sowohl für CFR Gütertransporte als auch für Tarom wurde eine Frist von 6 Monaten festgelegt. Binnen höchstens 90 Tagen werden alle dem Transportministerium untergeordneten Unternehmen Profi-Manager erhalten, sagte noch Relu Fenechiu.


    Auch beim Wirtschaftsministerium wurden neue Termine für Börsenauflistungen und für die Ernennung von Profi-Managern festgelegt. Der delegierte Minister für den Energiebereich, Constantin Niţă, sagte, dass die Fristen für den Börsenverkauf der Minderheitspakete Ende April ablaufen, vor allem bei Transgaz und Nuclearelectrica. In der zweiten Jahreshälfte 2013 und im ersten Quartal 2014 laufen dann die Fristen für die anderen Unternehmen ab. Die ersten Unternehmen, die für die Ernnenung eines Profi-Managers in Betracht kommen, sind Transgaz, NuclearElectrica und Romgaz.


    Neues Statut der Volksvertreter


    Nach heftigen Debatten wurde diese Woche das neue Statut der Parlamentarier mit einer Stimmenmehrheit der rumänischen Senatoren und Abgeordneten verabschiedet. Dieses legt den Volksvertretern einige Einschränkungen in Punkto Ausgaben auf, verbietet ihnen, ihre Verwandten bei ihren Parlamentskabinetts einzustellen, aber ermöglicht ihnen gleichzeitig, auch andere gesetzlich zulässige Funktionen im Bildungswesen oder im Forschungsbereich zu erfüllen. Der kontroverseste Punkt des besagten Statuts betrifft jedoch die Immunität der Parlamentarier. Das Verfahren im Falle einer Festnahme, Verhaftung oder Hausdurchsuchung, die für einen Volksvertreter beantragt werden, blieb aber unverändert. Dennoch sieht der neue Text vor, dass das Mandat des Parlamentariers erst dann aufgelöst werden kann, wann ein entgültiges Gerichtsurteil vorliegt, das die Inkompatibiliät oder den Interessenkonflikt feststellt.


    Laut den bisherigen Regelungen, mussten die parlamentarischen Rechtsausschüsse die Anträge hinsichtlich der Einleitung von Strafverfahren gegen Parlamentarier bewerten und eine Antwort mit beratendem Charakter liefern und danach folgte die pflichtige Abstimmung im Plenum. Durch die gebilligten Änderungen, kommt es nicht mehr zu der Abstimmung im Parlament, falls die besagten Ausschüsse die Anträge der Staatsanwälte zurückweisen und diese weiterhin konkrete und standfeste“ Begründungen vorweisen müssen. Laut dem Vorsitzenden der Abgeordnetenkammer, Valeriu Zgonea, beinhalte das neue Statut Vorschriften, die sich auch im Statut der Europaabgeordenten befinden, und wurde auch durch den Fachausschuss durch politischen Dialog verabschiedet. Die Änderung der Satzung sei notwendig gewesen, sagte noch Zgonea, denn das vorige Statut war 2006 erarbeitet worden, als Rumänien kein EU-Mitglied war und als es die Landesagentur für Integrität nicht gab.


    Ebenfalls diese Woche genehmigten die zwei Kammern des Bukarester Parlaments auch die eigenen Budgets, die auf dem Niveau von 2012 geblieben sind:


    Geiseldrama in Algerien: zwei Rumänen ums Leben gekommen


    Zahlreiche ausländische Mitarbeiter, darunter auch zwei Rumänen, sind während der Geiselkrise in Algerien ums Leben gekommen. Die Leichen der rumänischen Bürger wurden mit einer militärischen Flugmaschine in die Heimat gebracht. Die drei Rumänen, die sich gerettet haben, sind wieder zu Hause bei ihren Familien. Rund 700 algerische Arbeiter und 100 ausländische Mitarbeiter wurden von der algerischen Armee gerettet. Der rumänische Staatspräsident Traian Băsescu erklärte, der Terrorismus befinde sich an der südlichen Grenze der EU:


    Was in Algerien geschehen ist, bestätigt wieder einmal die Tasache, dass starke terroristische Gruppierungen fähig sind, unsere Bürger zu töten. Daher die Frage: Wie schützen wir unsere Bürger? Wenn diese Menschen ins Ausland ziehen, um in fremden Gebieten zu arbeiten, haben sie das Gefühl, dass der Staat, dass ihr Staat sie schützen wird.“


    Der rumänische Ministerpräsident Victor Ponta erklärte seinerseits, die Krisenzelle in Bukarest habe ihre Arbeit richtig getan. Zu dem Anschlag auf die Ölförderungstation in Algerien bekannte sich eine Gruppierung, die in Verbindung zur Terrororganisation Al-Qaida steht. Es war die Antwort auf die militärische Offensive Frankreichs gegen islamistiche Bastionen im benachbarten Mali.

  • La privatisation de grandes compagnies roumaines

    La privatisation de grandes compagnies roumaines


    Les représentants du FMI et les responsables des ministères de l’Economie, des Transports et de l’Energie ont parlé à Bucarest au sujet de la réforme des entreprises à capital d’Etat, et des délais enregistrés dans le respect des engagements assumés par la Roumanie. Sur la liste des entreprises que Bucarest doit privatiser figurent, entre autres, les usines chimiques Oltchim Râmnicu Vâlcea, la compagnie de fret ferroviaire CFR Marfa, la société de transport du gaz Transgaz, et la compagnie aérienne nationale Tarom.






    Après la réunion avec les bailleurs de fonds, le ministre roumain des transports, Relu Fenechiu a déclaré que la privatisation de CFR Marfa est désormais la priorité de son ministère. Selon lui, en raison de la situation économique de la compagnie, aucun redressement n’est possible sans une infusion de capital privé. Pour ce qui est de la compagnie aérienne Tarom, l’Etat envisage de vendre un paquet minoritaire de 20% des actions. Pour les deux entreprises, la date butoir est dans six mois. Relu Fenechiu a également précisé que toutes les compagnies subordonnées à son ministère seront dirigées par des managers professionnels d’ici 90 jours.






    Le ministère de l’Economie a également établi de nouvelles dates butoir pour mener à bien les engagements assumés face aux bailleurs de fonds. Le ministre de l’Economie, Varujan Vosganian précise sur les négociations avec les représentants des institutions financières internationales : « Nous avons déjà présenté notre point de vue devant la Commission Européenne, le FMI et la Banque Mondiale et ceux-ci ont estimé que notre formule était correcte » .






    Côté énergie, le ministre délégué, Constantin Nita a indiqué : « Avant la fin avril, nous devons vendre en bourse les paquets minoritaires d’actions des sociétés Transgaz et NuclearElectrica. Pour les autres compagnies, le délai s’étend jusqu’au 2e semestre 2013, voire début du 1er semestre 2014. La sélection des managers privés commencera avec les sociétés Transgaz, Nuclearelectrica et Romgaz » .






    Selon le même Constantin Nita, à partir du 1er février, les compagnies qui exploitent les ressources minérales, mais aussi les distributeurs et les transporteurs de gaz et d’électricité payeront des taxes supplémentaires. Le responsable roumain a assuré que l’introduction des nouvelles taxes n’allait pas influencer les coûts des compagnies, mais uniquement leurs profits et que les effets ne se retrouveraient pas sur les factures des consommateurs. Constantin Nita : « Il s’agit d’une conséquence à court terme. En effet, tout le monde devrait supporter les efforts que mène le pays pour sortir de la crise. Les compagnies qui ont payé des redevances très réduites et qui ont fait ainsi des profits immenses devraient participer à cet effort collectif de la société. Le décret gouvernemental demande clairement que ces taxes ne se retrouvent pas dans le prix payé par le consommateur final mais dans le profit » .






    Par ailleurs, aux termes d’un ordre de l’Autorité nationale de régulation dans le domaine de l’énergie, les producteurs de gaz naturel seront obligés à vendre par des appels d’offre 45% des quantités extraites cette année. A l’heure actuelle, le gaz provenant de la production interne est vendu à un prix recommandé par le Régulateur national et qui est chiffré à un tiers du prix du gaz importé. (trad.: Alex Diaconescu)

  • A la Une de la presse roumaine du 17.01.2013

    A la Une de la presse roumaine du 17.01.2013


    « Pourquoi sommes-nous les derniers en Europe ? » c’est une question qui revient dans les pages des quotidiens roumains.


    Aujourd’hui elle figure à la Une d’Adevarul qui publie une interview avec l’historien Lucian Boia, celui qui démantèle des mythes et dont les ouvrages connaissent des ventes record, selon Adevarul. Quelles sont les causes réelles de notre retard historique ? La Roumanie a-t-elle été fondée sur une série de mensonges et surtout que peut-on remédier, ce sont les sujets qui se retrouvent dans l’entretien avec un des historiens les plus appréciés à l’heure actuelle. « Le monde occidental est un monde basé sur des règles, alors que le monde roumain ne fait que mimer ces règles. Nos règles sont faites pour être mieux transgressées et nous simulons leur respect », c’est ainsi que l’historien Lucian Boia caractérise la société roumaine, des paroles douloureuses, mais constamment confirmées par l’actualité.


    La grève des cheminots, qui a carrément bloqué tout le trafic ferroviaire mercredi matin est en fait un exemple qui illustre le caractère à part de la Roumanie. Selon Romania libera, les cheminots ont déclenchée une grève spontanée pour protester contre le retard dans le paiement de leurs salaires. Ils auraient dû recevoir l’argent la veille, soit mardi, le 15 janvier, précise Romania libera. « Oui grève spontanée, mais tout le monde savait ce qui allait se passer », a déclaré le premier ministre Victor Ponta. Et pourtant, les seuls à ne pas être au courrant de cette grève ont été les voyageurs des 138 trains arrêtés et qui ont enregistré des retards cumulés de plus de 10 mille minutes, selon Romania libera. Le même quotidien précise que “les syndicalistes ont montré leurs muscles, en début d’année et de mandat du ministre des transports Relu Fenechiu, mais aussi pendant la visite en Roumanie de la délégation du FMI”. Evenimentul zilei estime que la grève spontanée des cheminots n’est que la pointe de l’iceberg, puisque la vraie bataille se donne entre la compagnie de transport ferroviaire de voyageurs CFR et les compagnies privées. « Les opérateurs privés touchent des subventions de 80% alors que la compagnie d’Etat ne se voit allouer que 40% » déclarait Rodrigo Maxim, président de la Fédération des syndicats ferroviaires, cité par Evenimentul zilei.


    Une autre réalité spécifique à la société roumaine contemporaine : le statut des appartements et villas appartenant à la Régie du protocole d’Etat, situées dans les quartiers chic de la capitale roumaine. Ce sont théoriquement des logements de fonction pour les dignitaires de l’Etat. Selon Adevarul, toute une série de VIPs figurent sur la liste des locataires de ces villas, rendue publique mercredi par le cabinet de Bucarest. Ce qui plus est, certains d’entre eux n’ont jamais été dignitaires de l’Etat. Pour d’autres “locataires de luxe”, selon Evenimentul zilei, la fin du mandat n’a pas signifié aussi la fin du privilège d’habiter une telle maison, puisque la Régie du protocole a conclu de nouveaux contrats de location, à des prix bien des fois dérisoires par rapport au marché.