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  • Attractions touristiques dans le comté d’Alba

    Attractions touristiques dans le comté d’Alba

    Nous vous proposons aujourd’hui une randonnée dans une zone de la Roumanie riche en vestiges et monuments historiques, en beautés naturelles, en coutumes et traditions : le comté d’Alba, situé en Transylvanie et traversé par la route la plus spectaculaire de Roumanie, Transalpina. Le Ravin Rouge, le Glacier de Scărişoara, la Cascade de Vidra, la Colline aux escargots — voilà quelques-uns des plus beaux sites à visiter dans cette contrée.



    Point de départ : Alba Iulia, chef-lieu du département. Selon Emanuel Drăguşin, porte-parole de la société qui gère l’Hôtel Medieval de la ville, tout itinéraire devrait débuter par une visite de la cité: « Tout touriste de passage dans la zone, qu’il soit roumain ou étranger, a beaucoup de raisons de visiter la cité à bastions du type Vauban : Alba Carolina. Il s’agit de la plus grande cité de ce type de Roumanie et du sud-est de l’Europe, couvrant plus de 100 hectares. »



    La cité d’Alba Iulia se distingue également par la richesse des sculptures qui l’ornent. Elle est, d’ailleurs, la cité de ce type la plus richement décorée. Emanuel Drăguşin : «Elle compte 6 très belles portes, dont 3 du côté Est. Le touriste en visite à Alba Iulia peut assister à un spectacle inédit. Depuis 2009, devant l’ensemble architectural de l’Hôtel Medieval a lieu une cérémonie unique en Roumanie : la relève de la garde. Chaque jour à midi, des soldats portant des uniformes militaires du 18e siècle accomplissent cette cérémonie devant la 3e porte de la cité. La relève de la garde apporte plus de vie et de couleur à la cité connue sous le nom de Alba Carolina et constitue une attraction pour les touristes. Les soldats de la garde de l’ensemble architectural peuvent être admirés aussi sur le trajet des 3 fortifications faisant partie de cet ensemble et respectivement aux portes de la cité. Des chevaux de race appartenant à notre centre d’équitation sont utilisés pour cette cérémonie, ce qui la rend encore plus belle et plus pittoresque. Pendant la saison estivale, les samedis la relève de la garde s’accompagne d’une autre cérémonie, celle des coups de canon — elle aussi unique en Roumanie ».



    Autre élément intéressant à signaler : à l’intérieur de la cité, rue Mihai Viteazu, est enregistrée la plus grande densité de monuments historiques par mètre carré de Roumanie. Des tours guidés en plusieurs langues — français, anglais, allemand et hongrois — vous les feront connaître. La cité peut être visitée à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. L’entrée est gratuite. Vous devez payer pour voir par exemple le Musée national de l’Union ou parcourir le trajet des 3 fortifications. Une bonne partie de la relève de la garde peut être suivie gratuitement.



    D’une année à l’autre, Emanuel Drăguşin a eu l’occasion de parler à un nombre croissant de touristes étrangers. Ils sont tous impressionnés par ce qu’ils ont vu à Alba Iulia. Ils sont revenus, devenant des ambassadeurs des beautés de ces lieux — affirme notre interlocuteur. Emanuel Drăguşin n’oublie pas de nous signaler le domaine skiable Şureanu : « Il est situé dans les montagnes dont il porte le nom. Şureanu est une destination touristique non seulement hivernale, mais aussi estivale. Les nuages qui s’accumulent au-dessus de la plaine de l’ouest du pays se déplacent vers cette zone, c’est pourquoi il y a toujours là beaucoup de neige et cela pendant environ 6 mois par an. La couche de neige est toujours suffisante pour les sports d’hiver. Le domaine Şureanu dispose de 10 pistes de ski, deux remonte-pente et un télésiège. Les investissements prévus en 2014 feront de Şureanu le plus grand domaine skiable de Roumanie, avec un potentiel touristique important. Il est situé entre deux sommets de plus de 2000 mètres — Pătru et Auşel d’une part et le sommet Şureanu de l’autre. C’est pourquoi, le domaine offre aux touristes non seulement des conditions idéales pour pratiquer les sports d’hiver, mais aussi des paysages magnifiques ».


    Si vous souhaiteriez skier, mais vous ne savez pas ou n’avez pas l’équipement nécessaire, en bas des pistes vous trouverez tout ce qu’il faut : un moniteur et des équipements à louer.



    Nous quittons — à regret — la ville d’Alba Iulia, car d’autres découvertes nous attendent. L’ethnologue Daniela Florean, directrice du Centre culturel « Augustin Bena » d’Alba Iulia nous en donne un avant-goût : « Qu’il s’agisse d’histoire, de littérature ou d’ethnographie, le comté d’Alba a de quoi séduire le voyageur qui s’aventure dans le parages. Les fêtes champêtres sont des moments privilégiés pour connaître ce visage de la région. La plus importante est organisée pour la Saint Elie sur le mont Găina. Ce mont est presque devenu une marque grâce aux festivités qui y ont lieu, ainsi qu’aux femmes qui y jouent du cor des Alpes.»



    Dans la zone rurale on peut admirer les costumes traditionnels vieux de plusieurs siècles, les tissus décoratifs, les sacs à main en laine, les objets ménagers en bois et en céramique, des choses que beaucoup d’entre nous n’ont jamais vues ou, si on les a quand même vues, on en avait oublié l’existence, affirme Daniela Florean : « L’on a essayé de reconstituer des fermes paysannes. L’une d’entre elles se trouve à Cetatea de Baltă, localité historique aussi, parce qu’elle est une ancienne cité bâtie par le prince régnant Etienne le Grand. Cette maison-musée ajoute du pittoresque à ces parages, puisque c’est la petite ferme d’un viticulteur. Cetatea de Baltă est située à proximité des fameux vignobles de Jidvei. Ceux qui s’y rendent peuvent voir comment le vin était produit au temps jadis. »



    Voilà donc quelque repères pour des vacances inoubliables en Transylvanie. Nous vous attendons sur les ondes pour de nouvelles découvertes la fois prochaine. (trad. : Dominique)

  • Le monument et la cité de Tropaeum Traiani

    Le monument et la cité de Tropaeum Traiani

    C’est dans le sud de la Roumanie, plus précisément dans la zone de plateaux du département de Constanta, que se trouve la localité d’Adamclisi. Laquelle doit sa renommée à l’ensemble appelé Tropaeum Traiani qui regroupe un monument érigé à proximité par l’Empereur Trajan ainsi que les ruines de la cité antique – les deux étant étroitement liés à la transformation de la Dacie en province romaine après l’an 106 après Jésus-Christ.



    La cité a été élevée sur les lieux d’un ancien habitat humain des Gètes, comme nous l’explique l’archéologue Gabriel Talmatchi : « Erigée sur les lieux de cet ancien habitat, la ville allait connaître un véritable essor à l’époque de l’Empereur Trajan, plus précisément après la première guerre daco-romaine. Une fois finies les guerres qui se sont étalées sur près de 600 ans, la ville connaîtra la prospérité en se transformant en un centre urbain dynamique de la zone centrale de Dobroudja. Le long des années, elle gagnera le statut de grande ville, soit une unité administrative importante dans les provinces romaines. On connaît pas mal de choses sur son développement jusqu’à la fin du VIe siècle, lorsque les attaques des Avars dans les années 586–587 ont détruit la ville qui s’engagea dans un processus de ruralisation accentuée. »



    L’édification de cette ville a aussi contribué à la pacification de la zone, ce qui s’est traduit par la début de l’organisation de la Dacie en province, explique l’archéologue Gabriel Talmatchi : « Ainsi, la zone dans le sud du Danube devenait-elle une région sûre, prospère et très bien défendue du point de vue militaire. Ce qui plus est, on coupait les liaisons entre les Daces libres du nord de la Roumanie d’aujourd’hui et les Gètes, voire les Thraces dans la zone du sud du Danube. On y a également fait venir des colons, mais la plupart des Romains ayant habité à Tropaeum Traiani au premier siècle de son existence étaient des vétérans. Cela s’explique par le grand nombre d’unités militaires qui étaient cantonnées en Moésie inférieure, les soldats étant démobilisés, une fois le stage dans l’armée romaine achevé. Ils se voyaient aussi accorder un diplôme militaire et des parcelles de terre. De même, hormis les vétérans, on y a également emmené des colons issus d’Asie mineure. »



    Le village d’Adamclisi doit notamment sa renommée au monument Tropaeum Traiani, situé à 2 kilomètres de la cité antique. Son image, connue grâce à son socle en forme de cylindre et à son toit conique au sommet duquel se trouve un trophée bifacial, est devenue symbole de la localité. Gabriel Talmatchi : « Il a été érigé entre les années 106-109 par les soldats et les maîtres des unités militaires. C’est pourquoi sa qualité artistique caractérisant certains monuments de Rome fait défaut. En revanche, le fait d’avoir été érigé par des maîtres des unités militaires l’a rendu plus spectaculaire, par ses dimensions, par la force symbolique qu’il exerçait sur les habitants de la région et non seulement. L’Empereur Trajan a dédié ce monument à Mars Ultor, Mars Vengeur. Il faisait partie d’un ensemble qui regroupait également un tumulus, soit une éminence recouvrant une sépulture – dédié à un commandant romain mort au combat ainsi que les vestiges en ruine d’un autel funéraire dédié aux milliers des soldats romains morts dans ces contrées durant la guerre de 102. Le monument dépasse de 10 mètres la Colonne Trajane de Rome, ce qui témoigne de l’importance que l’Empereur avait accordée à ce monument ayant trait à l’autorité romaine aussi bien au nord qu’au sud du Danube. »



    La hauteur du monument, le trophée compris, est presque égale au diamètre de la base, à savoir 40 mètres. Dans la version originale, le socle était entouré de 54 dalles, dont 48 seulement peuvent être admirées de nos jours encore. Elles s’appellent métopes et représentent en bas-relief des scènes de guerre. Au-dessus des dalles on retrouve une frise à 26 créneaux, dont 23 perdurent encore. La dernière restauration de Tropaeum Traiani date de 1977. En 2012, les autorités de Constanta ont remporté un projet européen qui a permis une restauration totale de ce monument, dont la structure de résistance avait été gravement endommagée.



    Les éléments originaux se retrouvent à l’intérieur du Musée d’Adamclisi est attendent les visiteurs, qui ne font d’ailleurs pas défaut. (trad. : Alexandra Pop)

  • La cité de Enisala

    La cité de Enisala

    Dans le nord de la Dobroudja, à proximité du lac Razim, aussi près du delta du Danube que de son embouchure dans la mer Noire à Gura Portiţei, le voyageur trouvera, près de la localité d’Enisala, la cité homonyme. Son appellation provient d’une ancienne combinaison de mots turcs – Yeni-Sale — qui signifie « Nouveau village ». Il existait même une agglomération de ce nom. La forteresse médiévale d’Enisala est placée au sommet d’une colline ; de là, le panorama que l’on peut voir s’étend jusqu’à la mer. C’était, d’ailleurs, le but de sa construction. Mais qui l’a bâtie ?



    Aurel Stănică, archéologue à l’Institut de recherches éco-muséales de Tulcea, nous le dira : « Qui a construit la cité ? C’est une question à laquelle les chercheurs ont essayé de répondre au cours des âges. Suite aux fouilles archéologiques, et après avoir consulté les sources historiques, on peut affirmer que la cité d’Enisala a été érigée durant la deuxième moitié du XIVe par une autorité qui visait à contrôler la navigation sur la zone nord, vers le lac Razim. Le débouché de ce lac sur la mer et sa connexion au Danube par deux canaux ont été les raisons de la construction de la forteresse. Qui l’a érigée, qui avait les moyens de le faire ? Ces thèmes continuent de susciter des interrogations. En se penchant sur le contexte du XIVe et même du XIIIe s, on constate que tout le commerce en mer Noire était contrôlé par les marchands génois, qui détenaient également le monopole commercial sur les zones adjacentes. Ils avaient aussi les moyens de construire une fortification aux dimensions de celle d’Enisala, comportant des éléments d’architecture orientale et occidentale. »



    Les bâtisseurs présumés de la cité d’Enisala pourraient donc être les Génois. Il semble qu’aux XVe et XVIe s, la zone était placée au carrefour de plusieurs routes commerciales importantes. Les découvertes archéologiques faites à l’intérieur de la forteresse, mais aussi dans les localités avoisinantes, l’attestent, par les pots en céramique de Nicée et de Faenza, par exemple. Quant à la cité, elle a été habitée. L’archéologue Aurel Stănică : «La cité n’est pas très grande, mais elle pouvait accueillir 200-300 soldats à l’intérieur, soit une garnison assez puissante.C’est une enceinte en forme de trapèze, avec une superficie de 3000 m² environ. Par rapport à des forteresses plus anciennes, datant de la période romaine, cette cité est petite. Pourtant, cette superficie fortifiée servait bien les buts pour lesquels elle avait été construite. En plus, elle est située sur une colline calcaire assez haute, à l’instar d’un nid de vautours. De là, ses occupants pouvaient observer les embarcations qui entraient de la mer Noire, par Gura Portiţei, dans le lac Razim. A proximité de la cité, il y avait même une communauté rurale assez importante. Des recherches récentes, faites en avril-mai derniers, ont révélé l’existence d’un village moyenâgeux à population assez cosmopolite, qui combinait la population chrétienne avec une population qui avait un rite funéraire assez différent du rite chrétien. Cela montre que les Tartares qui contrôlaient à l’époque la zone nord de la Dobroudja ont effectivement habité dans l’agglomération rurale au pied de la cité d’Enisala. »



    Vers l’an 1386, sous le règne de Mircea le Vieux, le nord de la Dobroudja — la forteresse d’Enisala comprise — allait être intégré dans cette principauté. Qu’est-ce qui s’est passé après ? Réponse avec Aurel Stănică : « Mircea le Vieux refait Enisala ainsi que la cité d’Isaccea, points clé pour le contrôle de la navigation et du commerce sur l’eau dans le nord de la Dobroudja. Vers 1419-1420, la région est conquise par les Ottomans, mais il semble qu’Enisala n’ait pas été intégrée au système administratif ottoman tout de suite. Cela allait arriver beaucoup plus tard, vers la fin du XVe, en 1484, lorsque les cités de Chilia et de Cetatea Albă sont également conquises. La forteresse d’Enisala est alors intégrée à la province ottomane de Dobroudja, avec Babadag pour capitale. Au début du XVIIe, la cité est abandonnée. Elle figure dans les notes des voyageurs étrangers qui avaient parcouru la zone, comme servant de refuge temporaire pour des bergers. Les premières fouilles archéologiques sur ce site commencent en 1939, et se poursuivent avec des interruptions dans les années ’60 et ’70. En 1991, un projet de recherche et de restauration a été mis sur pied, qui s’est poursuivi jusqu’en 1997. »



    Bien que pas entièrement restaurée, la cité a été admirée l’année dernière par plus de 16.000 touristes, ce qui la classe comme l’attraction historique confiée à l’Institut de recherches éco-muséales de Tulcea la plus visitée. (trad. : Ligia Mihaiescu)

  • Michel Beine (Belgique) – La cité de Biertan

    Michel Beine (Belgique) – La cité de Biertan

    La première attestation documentaire du village de Biertan remonte à 1283, aux côtés des localités de Medias et de Moshna, toutes les trois étant en compétition pour devenir le centre administratif de la région. En 1397, Biertan est mentionnée dans un autre document, en tant que forteresse. Comme toute localité typiquement saxonne, elle avait une organisation urbaine, avec des maisons qui entourent la place centrale, dominée par une église de dimensions impressionnantes construite sur une colline. Mélange de style gothique et Renaissance, ce lieu de culte était défendu par 3 murs d’enceinte avec des tours et des bastions.



    L’actuelle église, celle qui s’est retrouvée sur une de nos cartes QSL des années précédentes fut bâtie entre 1486 et 1524, en style gothique tardif. Cette construction monumentale est composée de 3 halles de dimensions égales. On peut y entrer par 3 portes — des côtés ouest, nord et sud. Son splendide autel est le plus grand de Roumanie et l’iconostase est composée 28 panneaux peints. Elle a été réalisée par des spécialistes de Vienne et de Nürnberg. A son tour, la chaire de l’église fut sculptée en pierre en 1500 par le maître Ulrich de Brasov. C’est pourquoi on y remarque une forte influence du style allemand du sud. On ne saurait oublier non plus la porte de la sacristie, dotée d’un système très compliqué de 19 serrures. Réalisée en 1515, elle a été primée à l’Exposition Mondiale de 1900 à Paris, étant un des meilleurs exemples de manufacture saxonne médiévale grâce à son système original, et qui fonctionne de nos jours encore.



    300 années durant, soit de 1572 à 1867, Biertan a été le siège de l’Evêché évangélique. C’était donc une des forteresses paysannes saxonnes les plus importantes et les plus puissantes de Transylvanie, grâce à ses 3 rangées de murailles, ses 3 bastions et ses 6 tours. Néanmoins, au début du 18e siècle, elle fut attaquée et dévastée par les haïdouks, qui ont volé de nombreux objets de culte et des documents d’une valeur inestimable et ont profané les cryptes des évêques en cherchant des trésors. La cité de Biertan n’est pas une simple église défendue par des murailles. Une tour–mausolée se trouve du côté nord-ouest; depuis 1913, elle abrite les tombes des évêques évangéliques.



    Le bastion du côté est a quant à lui une histoire plutôt amusante. Au 15e siècle on y renfermait les couples qui s’étaient disputés et voulaient se séparer pour différentes raisons. On leur laissait une seule assiette, une seule cuillère, une seule fourchette, une seule tasse et un seul lit. La plupart des couples réussissaient à trouver une solution à leurs problèmes et n’avaient plus recours à la justice.



    La forteresse de Biertan disposait également d’une prison, mais la tour qui l’abritait fut démolie en 1840 pour faire place à une école. Pour arriver à l’église il faut traverser un escalier couvert en bois, long de 100 m et qui faisait la liaison avec la place centrale de la localité. Une fois montés, on arrivait devant l’église où se trouvait un grand rocher sur lequel devaient s’asseoir, chaque dimanche, les personnes qui avaient fait de mauvaises choses pendant la semaine, pour que tout le monde les voie. C’était une méthode très efficace, paraît-il, d’éduquer la communauté.

  • 26.07.2013

    26.07.2013

    Chômage – Plus de 700 salariés de l’entreprise pétrochimique Oltchim de Râmnicu Vâlcea, dans le sud de la Roumanie, seront placés en chômage technique du 29 juillet au 8 septembre, a annoncé la direction de cette compagnie. A l’origine de cette situation — le manque des matières premières et du capital de production ainsi que la sous-utilisation de certains équipements. Par conséquent, les ouvriers ne toucheront que 80% du salaire de base. Les syndicats protestent et demandent le remplacement des administrateurs judiciaires de l’entreprise, les accusant de recourir de manière injustifiée au chômage technique, sans rien faire pour relancer l’activité du combinat. Il y a deux mois, 900 autres salariés de Oltchim avaient été remerciés, l’entreprise étant en liquidation depuis janvier dernier. En 2012, les tentatives de la privatiser avaient échoué, car l’investisseur ayant remporté l’appel d’offre n’a pas pu verser la somme qu’il s’était engagé à payer — à savoir 45 millions d’euros.



    Festival – La cité de Sighisoara, au centre de la Roumanie, accueille jusqu’à dimanche le Festival médiéval. Tournois chevaleresques, parades militaires d’époque, batailles mis en scène, mais aussi spectacles de théâtre et de danse, concerts de musique ancienne, expositions de livres et de costumes — ce week-end sera très chargé pour les visiteurs de cette cité médiévale inscrite au patrimoine mondial, la seule à être encore habitée en Europe du sud-est. Cette année, des compagnies théâtrales mais aussi des représentants des ordres chevaleresques de France, Hongrie, République Tchèque, Bulgarie, Hongrie et Roumanie sont présents à Sighisoara.



    Football – Trois clubs roumains de foot, Petrolul Ploiesti, Pandurii Tg. Jiu et Astra Giurgiu se sont qualifiés au troisième tour préliminaire de la Ligue Europa. Ils ont eu raison respectivement des Estoniens de Levadia Tallin, des Chypriotes d’Omonia de Nicosie et des Féringiens de Vikingur Gota. Dans la prochaine étape, Petrolul rencontrera les Néerlandais de Vitesse Arnhem, Pandurii — Hapoel Tel Aviv d’Israël, tandis que Astra affrontera les Slovaque de AS Trencin. Auparavant, les champions de Steaua Bucarest se s’étaient qualifiés eux aussi au troisième tour préliminaire de la Ligue des champions après avoir battu les macédoniens de Vardar Skopje. Steaua Bucarest rencontrera ensuite le Dinamo Tbilissi.