Tag: commissaire

  • 22.09.2014 (mise à jour)

    22.09.2014 (mise à jour)

    Commissaire – Selon la députée européenne Corina Creţu, du Parti Social Démocrate, nommée au poste de commissaire européenne à la politique régionale, au sein du nouvel Exécutif communautaire, son rôle sera celui d’un ambassadeur de la politique régionale par rapport aux autres Etats membres de l’Union, aux régions, à la société civile et aux communautés locales. Après avoir été auditionnée par les commissions des affaires étrangères de la Chambre des Députés et du Sénat de Bucarest, Corina Cretu a ajouté que tous les pays membres de l’UE bénéficieraient du même traitement en ce qui concerne l’allocation de fonds européens destinés au développement. Le gouvernement roumain a proposé Corina Cretu pour le nouvel Exécutif communautaire dirigé par le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker et qui entrera en fonction le 1er novembre. Le portefeuille de la politique régionale, qui dispose d’une enveloppe de 350 milliards d’euros durant l’exercice budgétaire 2014-2020, a comme priorités les investissements, la création de nouveaux emplois, la compétitivité, la croissance économique, l’amélioration de la qualité de vie et le développement durable.



    Démission — Le président roumain Traian Basescu a demandé lundi aux chefs du Sénat et de la Chambre des Députés de Bucarest, de prendre acte de la démission du directeur du Service roumain de renseignements extérieurs, Teodor Melescanu, et de déclarer vacante sa position. Interrogé vendredi dernier sur ses intentions de se présenter candidat à l’élection présidentielle, Teodor Melescanu avait promis de donner une réponse à cette question en début de cette semaine. Selon le Bureau électoral central, le Parti de la Justice Sociale (formé d’ONGs de la société civile) a annoncé qu’il déposerait mardi la candidature de Teodor Mescanu au scrutin présidentiel.



    Candidature — Le mardi 23 septembre c’est le dernier jour du dépôt des candidatures aux élections présidentielles de novembre. 7 personnes sont entrées jusqu’ici en lice. Il s’agit de Victor Ponta, premier-ministre et chef de file des sociaux-démocrates, Klaus Iohannis, chef des libéraux et représentant de l’Alliance Chrétienne-Libérale (en opposition) et principal rival de V. Ponta, ainsi que de la députée européenne Monica Macovei, candidate indépendante. S’y ajoutent : le président de l’UDMR, Kelemen Hunor, le chef du Sénat de Bucarest, Călin Popescu-Tăriceanu, Elena Udrea, présidente du Parti du Mouvement Populaire, pro-présidentiel et Dan Diaconescu, chef du Parti du Peuple Dan Diaconescu, populiste. Le premier tour de scrutin aura lieu le 2 novembre, le second le 16 novembre.



    Motion — Le Parlement de la Roumanie a rejeté lundi la motion de censure déposée par l’Alliance Chrétienne-Libérale Parti National Libéral – Parti Démocrate Libéral (en opposition, de centre-droit) contre le gouvernement de coalition du social-démocrate Victor Ponta. Les signataires du document reprochent à l’Exécutif son intention de frauder le scrutin présidentiel de novembre, par le biais des décisions adoptées ces derniers mois. Parmi les mesures incriminées par l’opposition figure le décret gouvernemental permettant aux élus locaux de changer de formation politique, dans un délai de 45 jours, sans pour autant perdre leur mandat. Une fois adoptée cette mesure, nombreux ont été les maires d’opposition à avoir migré vers des partis membres de la coalition au pouvoir, notamment vers le Parti Social Démocrate.



    MCV — Le ministre roumain de la Justice, Robert Cazanciuc, s’est entretenu lundi à Bucarest avec les experts de la Commission européenne qui évaluent, les progrès enregistrés par la Roumanie dans les domaines de la justice et de la lutte contre la corruption dans le cadre du Mécanisme de Coopération et de Vérification. Dans son dernier document, datant de janvier, la Commission européenne critiqués à l’égard du Parlement de Bucarest. Elle avait toutefois apprécié l’activité d’autres institutions roumaines, telles que le Parquet National Anti – corruption, l’Agence Nationale pour l’intégrité et la Haute Cour de Cassation et de Justice. Le rapport de janvier avait également fixé des délais et établi des thèmes pour la Roumanie, dont l’adoption de la loi portant suspension des pensions de retraite des magistrats soupçonnés de corruption, le financement des projets envisagés par les institutions directement impliquées dans la lutte contre la corruption et des peines plus sévères dans les gros cas de corruption.


  • 22.09.2014

    22.09.2014

    Motion — Le Parlement de la Roumanie doit voter aujourd’hui la motion de censure déposée par l’Alliance Chrétienne-Libérale Parti national Libéral – Pdémocrate-libéral (en opposition, de centre-droit) contre le gouvernement de coalition du social-démocrate Victor Ponta. Les signataires du document reprochent à l’Exécutif son intention de frauder le scrutin présidentiel de novembre, par le biais des décisions adoptées ces derniers mois. Parmi les mesures incriminées par l’opposition figure le décret gouvernemental permettant aux élus locaux de changer de formation politique, dans un délai de 45 jours, sans pour autant perdre leur mandat. Une fois adoptée cette mesure, nombreux ont été les maires d’opposition à avoir migré vers des partis membres de la coalition au pouvoir, notamment vers le Psocial-démocrate. De l’avis des analystes, il est fort improbable que la motion soit adoptée, étant donné que les sociaux-démocrates et leurs partenaires, le P conservateur, l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie et l’Union démocratique des Magyars de Roumanie, détiennent une majorité confortable au sein du Législatif.



    MCV — A Bucarest, les experts de la Commission européenne évaluent, à partir de ce lundi, le Mécanisme de Coopération et de Vérification, aux côtés des représentants des institutions roumaines concernées, en vue de l’élaboration du rapport 2014 sur la justice. Dans son dernier document, datant de janvier, la Commission européenne avait exprimé des critiques à l’égard du Parlement de Bucarest. Elle avait toutefois apprécié l’activité d’autres institutions roumaines, telles que le Parquet National Anticorruption, l’Agence Nationale pour l’intégrité et la Haute Cour de Cassation et de Justice. Le rapport de janvier avait également fixé des délais et établi des thèmes pour la Roumanie, dont l’adoption de la loi portant suspension des pensions de retraite des magistrats soupçonnés de corruption, le financement des projets envisagés par les institutions directement impliquées dans la lutte contre la corruption et des peines plus sévères dans les gros cas de corruption.



    Commission — Les commissions des affaires étrangères de la Chambre des Députés et du Sénat de Bucarest doivent auditionner ce lundi la députée européenne Corina Creţu, du PSD, nomée au poste de commissaire européenne à la politique régionale, au sein du nouvel Exécutif communautaire, dirigé par le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker et qui entrera en fonction le 1er novembre. Le portefeuille de la politique régionale, qui dispose d’une enveloppe de 350 milliards d’euros durant l’exercice budgétaire 2014-2020, a comme priorités les investissements, la création de nouveaux emplois, la compétitivité, la croissance économique, l’amélioration de la qualité de vie et le développement durable. Selon Bruxelles, le domaine de la politique régionale exprime la solidarité de l’UE avec les pays et les régions moins développés. Députée européenne depuis 2007, Corina Cretu est actuellement vice-présidente du Parlement Européen. Personnage controversé à Bucarest, elle a occupé, par le passé, le poste de conseillère de l’ancien président de gauche, Ion Iliescu.



    Candidature – Călin Popescu-Tăriceanu, président du Sénat de Roumanie, a déposé ce lundi au Bureau électoral central sa candidature en tant qu’indépendant à l’élection présidentielle de novembre. C’est la quatrième candidature enregistrée jusqu’ici auprès du BEC. Les trois autres candidats sont le premier-ministre et chef de file des sociaux-démocrates, Victor Ponta, le libéral Klaus Iohannis, de la part de l’Alliance Chrétienne-Libérale (en opposition) et la députée européenne Monica Macovei. Ancienne ministre de la justice et principal rival de Ponta, elle est candidate indépendante. Le mardi 23 septembre c’est le dernier jour du dépôt des candidatures. Le coup d’envoi de la campagne électorale en vue du scrutin présidentiel sera donné le 3 octobre. Le premier tour de scrutin aura lieu le 2 novembre, le second le 16 novembre.



    Accident — Un autocar transportant 32 citoyens roumains s’est renversé dans un ravin près de la localité de Mako en Hongrie. L’accident dû à la météo défavorable a fait deux blessés graves et 11 blessés légers, apprend-on du communiqué du ministère des affaires étrangères de Bucarest. Hier, un autre autocar avait été impliqué dans un accident similaire, cette fois-ci en Bulgarie, dans la région de montagne de Veliko Tarnovo. Sur les 25 touristes roumains qui se trouvaient à bord de l’autocar et qui rentraient d’un séjour passé en Turquie, un est décédé et un autre a été légèrement blessé.



    Intempéries – Le temps est généralement instable. 11 comtés de l’ouest et du nord sont du pays sont concernés par une alerte vigilance jaune aux pluies, valable jusque demain. Dans les régions montagneuses, la quantité d’eau tombée pourrait atteindre 20 à 25 l par mètre carré, voire même 40 à 50 l, par endroit. Une vigilance jaune aux crues a été mise en place pour les rivières de 10 des 11 départements visés.



    Festival — Le Festival international des Orchestres de radio, RadiRo, se poursuit à Bucarest. Ce lundi, le prestigieux Orchestre Symphonique de la Radio de Prague enchantera les mélomanes par un véritable marathon consacré à la musique classique. Le concert sera dirigé par Tiberiu Soare, représentant de marque de la jeune génération de chefs d’orchestre, fort apprécié du public et des spécialistes pour son élégance et sa vision musicale flexible. RadiRo, unique événement musical européen exclusivement dédié aux orchestres symphoniques de radio, réunit des formations musicales célèbres de Finlande, République tchèque, Allemagne, France et Roumanie.

  • Mandat de commissaire

    Mandat de commissaire

    Pendant près de 19 ans, jusqu’en 2013, le premier ministre du Luxembourg a assisté à la transformation profonde de l’UE, à l’échec du traité constitutionnel de 2005, à la naissance de l’euro, mis en danger plus tard par la crise des dettes souveraines et au sauvetage duquel il a contribué durant les 8 ans passés à la tête de l’Eurogroupe.



    Cet homme est Jean-Claude Juncker, président de la future Commission européenne, un vétéran de la politique de l’Union et maître dans l’art du compromis. Ce politicien chrétien-social est habitué à former des coalitions avec les socialistes, car en tant que premier ministre de son pays, il a l’expérience des accords de ce genre, faisant preuve, à chaque fois, d’un sens aigu de la négociation et de beaucoup d’équilibre.



    La formation de la nouvelle équipe de Bruxelles est considérée comme une nouvelle preuve de sa capacité à trouver des solutions acceptables pour tout le monde. La liste de commissaires qu’il a proposée assure un équilibre satisfaisant entre les grands et les petits pays, entre l’Est et l’Ouest, entre hommes et femmes.



    Dans sa première déclaration après le dévoilement des noms des commissaires européens, Jean-Claude Juncker affirmait que la composition de la nouvelle Commission constituait une opportunité exceptionnelle pour l’Europe, mais qu’il fallait donner un nouveau commencement à l’Union, œuvrer à redresser la situation géopolitique difficile et relancer son économie. Le président JC Junker a aussi exprimé sa volonté d’édifier une UE capable d’offrir de nouveaux emplois et d’assurer la croissance économique. Les commissaires-désignés seront auditionnés par le Parlement européen — la « grande épreuve orale », selon certains eurodéputés.



    La correspondante de Radio Roumanie à Bruxelles, Cerasela Rădulescu, nous présente la nouvelle Commission : « Sur les 28 commissaires, 15 appartiennent aux formations politiques de droite et de centre-droit de l’UE, 8 représentent les partis socialistes et 5 les partis libéraux. Jean-Claude Juncker a réussi à respecter le délai prévu par le Traité pour mettre sur pied une équipe très forte ; il a distribué les portefeuilles en fonction de la personnalité du commissaire qu’il a choisi et non pas de l’Etat dont celui-ci provenait. Juncker a adopté comme stratégie l’efficacité et la volonté de faire avancer les dossiers prioritaires — économie, emplois, solidarité sociale — et de mettre en oeuvre un programme politique fondé sur la croissance économique et la création d’emplois, comme le lui avaient demandé les socialistes et les libéraux, principaux groupes aux Parlement européen, aux côtés du PPE. »



    Pendant son mandat à la tête de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker devra gérer 5 dossier importants : la croissance économique et la lutte contre le chômage, la crise ukrainienne et les tensions internationales, les relations avec le Royaume Uni, l’accord commercial en train d’être négocié avec les Etats-Unis, l’énergie et le climat. Parmi les 5 dossiers, ce sont la lutte contre le chômage et la relance économique qui seront prioritaires pour le nouvel exécutif communautaire.



    Jean-Claude Juncker a déjà promis un plan d’investissements de 300 milliards d’euros. L’équipe de Juncker devra trouver une solution de croissance économique sans que les politiques adoptées en ce sens mènent à un ralentissement des réformes et des mesures de diminution des déficits publics. Certains Etats, comme la France et l’Italie, se prononcent pour un allègement de l’austérité budgétaire, d’autres — et c’est le cas de l’Allemagne, par exemple, considèrent la consolidation budgétaire comme prioritaire.



    En ce qui concerne la politique extérieure, à l’agenda de la future Commission figurent le conflit en Ukraine et la crise qu’il a déclenchée dans les relations avec la Russie, la menace des djihadistes en Irak et en Syrie et leur impact sur l’Europe, les tensions au Proche Orient. S’y ajoutent la lutte contre l’immigration illégale — avec comme principales sources l’Afrique du Nord et le Proche Orient — les relations avec les Etats-Unis, notamment l’Accord transatlantique de libre-échange.



    Quant à l’élargissement de l’Union, les choses sont claires, vu que dans les 5 prochaines années, aucun pays candidat ne finalisera pas les négociations d’adhésion. Les premiers sur la liste — la Serbie et le Monténégro — doivent encore patienter.



    Enfin, le portefeuille attribué à la représentante de la Roumanie, Corina Creţu, est celui des Politiques régionales. Il s’agit là de politiques d’investissements, avec un budget généreux , de 350 milliards d’euros, alloué pour les prochaines années. L’accent sera mis sur un domaine-clé auquel Jean-Claude Juncker a réservé une place importante dans son programme politique : la création d’emplois, la compétitivité, la croissance économique, l’amélioration de la qualité de la vie et le développement durable. Le nouvel exécutif communautaire commencera officiellement son activité le 1er novembre. (trad. : Dominique)

  • La semaine du 08 au 13 septembre 2014

    La semaine du 08 au 13 septembre 2014

    Corina Creţu — commissaire européenne chargée de la Politique régionale



    Le président élu du nouvel Exécutif communautaire, Jean-Claude Juncker, a fait connaître la composition de la Commission européenne pour la période 2014-2019. La députée européenne de Roumanie Corina Creţu s’est vu attribuer le portefeuille de la Politique régionale, qui dispose d’un budget de 350 milliards d’euros.



    Il sera ciblé sur la croissance économique et la création d’emplois, autant de priorités du programme politique de Jean-Claude Juncker : “Avec cette nouvelle Commission, nous avons non seulement une occasion exceptionnelle, mais aussi l’obligation de donner un nouveau coup d’envoi à l’Europe et de commencer à travailler pour redresser la situation géopolitique difficile et aboutir à une relance économique de l’UE. Nous souhaitons édifier une Union capable d’offrir des emplois et de la croissance économique”.



    Selon le premier ministre roumain, Victor Ponta, le fait que la Roumanie se soit vu attribuer la responsabilité de gérer le développement régional, par l’intermédiaire de la députée européenne Corina Cretu, est un succès pour Bucarest.




    Nouvelles sanctions contre la Russie



    Le président Barack Obama a déclaré que les Etats-Unis se joignaient à l’UE pour imposer des sanctions plus dures à la Russie, suite à l’intervention de cette dernière en Ukraine, sanctions qui visent les secteurs de la défense, des finances et de l’énergie. Et lui de préciser que les nouvelles sanctions allaient accroître l’isolement politique de Moscou et affecteront l’économie russe.



    La nouvelle série de sanctions infligées à la Fédération de Russie par l’UE est entrée en vigueur le 12 septembre. Il s’agit notamment de restreindre laccès aux marchés des capitaux pour les grandes compagnies pétrolières russes, ainsi que pour celles du secteur de la défense.



    Pour sa part, Moscou a annoncé avoir en vue des mesures de rétorsion concernant les pays occidentaux qui adoptent des sanctions à son encontre. Le premier ministre russe Dmitri Medvedev a récemment déclaré que la Russie donnerait une réponse asymétrique à de nouvelles sanctions, y compris par le biais d’une éventuelle restriction du survol de son espace aérien par les compagnies européennes. D’autres contre -mesures pourraient viser la restriction des importations de voitures et de produits de l’industrie légère.




    Lois à impact social



    Le projet de loi introduisant la réduction de 5% des contributions sociales patronales a été adopté cette semaine par la Chambre des députés de Bucarest. La ministre des finances, Ioana Petrescu, affirme que les ressources existent pour compenser la diminution des recettes budgétaires, tant pour la fin 2014, que pour l’année à venir.



    Le président Traian Băsescu avait fait savoir, en juillet dernier, qu’il soutenait cette mesure. Il a pourtant renvoyé le texte au Parlement pour réexamen, en arguant de ses réserves quant au caractère réaliste d’une telle loi.



    Un autre acte normatif qui a reçu l’aval des parlementaires porte sur l’amnistie fiscale des mères, des retraités et des employés du secteur public qui avaient perçu indûment de l’argent suite à des erreurs de calcul. Selon le ministère de l’emploi, ce projet législatif, qui devrait produire ses effets à partir du 1er janvier 2015, concerne 20.000 mères, 50.000 retraités et 25.000 employés du secteur public. Même si elle y voit des gestes électoraux, l’opopsition a voté les documents en question.




    L’évolution de l’économie roumaine



    Avec une hausse du PIB de 3,5% en 2013 et des perspectives d’évolution positive en 2014, la Roumanie est devenue un des leaders du redressement économique européen, selon une étude Coface consacré au risque de pays. Des contributions majeures viennent de l’agriculture et de plusieurs secteurs industriels, tels la construction automobile, dont la plupart de la production a été destinée à l’exportation. Selon l’étude susmentionnée, la croissance du PIB a dépassé les attentes, notamment au dernier trimestre 2013 quand la hausse a été de 5,1% suite à une augmentation de 13,5% du volume des exportations, notamment de produits agricoles et de voitures.



    D’autre part, la Roumanie a rapporté en 2013 une production agricole de 17 milliards d’euros, l’équivalent de 5% de la production agricole totale de l’UE, selon les analystes Coface. Quant à l’année en cours, les prévisions sont moins optimistes, les spécialistes s’attendant à une récolte inférieure à celle de 2013. Les exportations continueront à s’appuyer sur la demande d’automobiles neuves, estiment les experts qui ajoutent que la demande sur le marché intérieur semble redémarrer suite à une hausses des dépenses de consommation des ménages, encore affaiblie par la crise des crédits.




    Une nouvelle proposition de suspension de ses fonctions du chef de l’Etat, Traian Băsescu



    Le président du Sénat de la Roumanie, Călin Popescu Tăriceanu, a initié une nouvelle procédure de suspension de ses fonctions du chef de l’Etat, Traian Băsescu, la troisième en dix ans de mandat. Par conséquent, Tariceanu a lancé une demande en ce sens aux leaders des groupes parlementaires et il a même avancé une date pour la suspension: le 23 septembre, afin que, le 2 novembre, au même jour que le premier tour de l’élection présidentielle, se tienne aussi le référendum sur la destitution. Selon Călin Popescu Tăriceanu, le chef de l’Etat affiche une attitude qui excède le cadre constitutionnel, puisqu’il a ouvertement soutenu certains partis inscrits dans la campagne électorale. (trad.: Mariana Tudose, Ioana Stancescu)

  • A la Une de la presse roumaine 12.09.2014

    A la Une de la presse roumaine 12.09.2014

    “Combien importante sera Corina Creţu pour la Roumanie?” sinterroge la presse écrite roumaine du jour, en débattant la nomination de la sociale-démocrate roumaine au poste de commissaire européenne en charge de la Politique régionale. A lire également du refus du vice-premier ministre roumaine Liviu Dragnea de couper le ruban dinauguration dune route départementale, ruban dans des couleurs inattendues, ou encore de la nouvelle “mode” dans les établissements scolaires roumains…


  • La semaine du 1er au 6 septembre 2014

    La semaine du 1er au 6 septembre 2014

    Sommet crucial de lOTAN



    “La Roumanie a atteint tous ses objectifs” au sommet de lOTAN, a déclaré le président roumain, Traian Basescu, à lissue de la réunion des alliés, à Newport, au Pays de Galles. Il sest également félicité de ladoption du Plan de réactivité qui augmente la présence militaire occidentale alternative et continue sur le territoire roumain. La Roumanie accueillera un des commandements de la nouvelle force, “toute linfrastructure nécessaire étant déjà prête”, a-t-il encore dit. Le chef de lEtat roumain sest également réjoui que “la mer Noire est reconnue dans les documents du sommet comme ayant une importance particulière pour la sécurité transatlantique”, suite aux événements en Ukraine, alors que Bucarest militait pour cette reconnaissance depuis des années. Le président Traian Basescu a également fait savoir que les pays membres de lOTAN se sont engagés à allouer 2% du PIB à la défense et que la Roumanie souhaite devenir une “nation-cadre” pour un fonds mutuel devant financer des programmes pour la cyberdéfense de lUkraine.




    Bucarest a approuvé la présence sur le territoire roumain des avions de combat de l’OTAN



    La Roumanie a approuvé la présence des avions de combat de l’OTAN sur son territoire et dans son espace aérien. Cette annonce était faite mercredi par le chef de l’Etat, Traian Băsescu, à l’issue d’une réunion du Conseil suprême de défense de la Roumanie, qui a pris cette décision suite à l’aggravation de la crise ukrainienne. 200 militaires — pilotes, mécaniciens aéronautiques et d’entretien des avions — auront également la permission de résider sur le territoire roumain.




    Visite en Chine du premier ministre roumain Victor Ponta



    Le premier ministre roumain Victor Ponta a fait une visite officielle en Chine, à l’invitation de son homologue, Li Keqiang, en réponse à la visite de celui-ci à Bucarest, en novembre 2013, à l’occasion du Forum Chine-Europe centrale et orientale. Les deux responsables ont qualifié d’exceptionnelles les relations politiques bilatérales et ont convenu d’amplifier les échanges économiques entre les deux pays par des projets communs dans les domaines de l’agriculture, de l’énergie et de l’infrastructure.


    Selon Victor Ponta, 4 projets d’investissement dans le domaine énergétique seront prioritaires, dont la construction des réacteurs 3 et 4 de la centrale nucléaire de Cernavodă. Ces projets, le premier ministre roumain les a qualifiés de stratégiques, car ils sont censés assurer l’indépendance énergétique de la Roumanie et lui permettre d’exporter de l’énergie vers d’autres Etats de la région, dont la République de Moldova voisine.


    Le chef du cabinet de Bucarest a participé à une réunion économique réunissant les représentants des principales compagnies et banques chinoise qui déroulent déjà des projets en Roumanie ou qui souhaitent y investir.


    Le premier ministre roumain a été reçu par le chef de l’Etat chinois, Xi Jinping, qui a souligné la position constante de la Roumanie, durant les 65 années de relations diplomatiques entre les deux pays.





    En 2014, la Roumanie a grimpé 17 positions au classement mondial de la compétitivité économique



    La Roumanie arrive 59e dans le monde pour ce qui est de sa compétitivité économique, peut-on lire dans un classement élaboré par le Forum économique mondial. Bucarest monte ainsi 17 places par rapport aux évaluations antérieures. Dans sa région, la Roumanie se place derrière la Turquie ou la Bulgarie, mais devance la Hongrie et la Croatie. Dans le monde, la Suisse, Singapour et les Etats-Unis passent pour les économies les plus performantes, selon ce Rapport de la compétitivité mondiale pour 2014-2015, qui prend en compte les opinions exprimées par une quinzaine de milliers de dirigeants de compagnies, dans plus de 140 pays. Par ailleurs, selon l’Institut national des statistiques, l’industrie a eu la contribution la plus importante dans la croissance de l’économie roumaine au premier semestre de cette année, alors que l’agriculture et le bâtiment ont connu des évolutions négatives.



    La députée européenne Corina Creţu – candidate de la Roumanie pour un poste de commissaire européen



    Le nom de leurodéputée sociale-démocrate roumaine Corina Creţu figure sur la liste des futurs commissaires européens, annoncée vendredi par le nouveau chef de lexécutif communautaire, Jean-Claude Junker. A ses 47 ans, Corina Creţu est actuellement vice-présidente du Parlement européen et membre de la Commission de lemploi et des affaires sociales, ainsi que de la Délégation pour les relations avec Israël. La composition de la prochaine Commission européenne doit être avalisée par les gouvernements des Etats membres ainsi que par le Parlement européen. La répartition des portefeuilles pour chaque Etat membre sera annoncée la semaine prochaine.





    La sélection roumaine de football dans les préliminaires de l’Euro 2016



    La sélection roumaine de football débute ce dimanche au Pirée, dans les préliminaires du Championnat d’Europe 2016 par un match contre la sélection grecque.


    Les deux équipes se sont rencontrées l’automne dernier, lorsque, suite à une victoire sur son propre terrain et un match terminé à égalité à Bucarest, l’équipe grecque s’est qualifiée pour le Brésil.


    Pour l’Euro 2016, la Roumanie doit affronter la Hongrie, la Finlande, l’Irlande du Nord et les Iles Féroé, qui font partie du même groupe préliminaire.


    La Roumanie a été présente pour la dernière fois dans le tournoi final de l’Euro en 2008.

  • 05.09.2014 (mise à jour)

    05.09.2014 (mise à jour)

    Sommet – “La Roumanie a atteint tous ses objectifs” au sommet de lOTAN de Newport, au Pays de Galles, a déclaré le président roumain, Traian Basescu, à lissue de la réunion des alliés. Il sest également félicité de ladoption du Plan de réactivité qui augmente la présence militaire occidentale alternative et continue sur le territoire roumain. Traian Basescu a affirmé que la Roumanie accueillera un des commandements de la nouvelle force, “toute linfrastructure nécessaire étant déjà prête”, a-t-il dit.


    Le chef de lEtat roumain sest également réjoui que “la mer Noire est reconnue dans les documents du sommet comme ayant une importance particulière pour la sécurité transatlantique”, un objectif pour lequel Bucarest milite depuis des années. “Notre argument était larc de conflits gelés dans le bassin de la mer Noire”, qui en verra sajouter très prochainement un autre, dans lest de lUkraine; “tous ces conflits peuvent être activés et les pays partenaires tels, la Géorgie, la République de Moldova, lUkraine, lAzerbaïdjan ou lArménie en pourraient pâtir”, a encore indiqué Traian Basescu. Tout en réaffirmant que Bucarest aura une implication substantielle dans le programme visant la cyberdéfense de lUkraine, le président Basescu a également fait savoir que la Roumanie devra mettre en œuvre aussi un autre engagement des alliés – allouer 2% du PIB à la défense. “La liberté nest pas gratuite”, a-t-il conclu.



    OTAN – Les leaders des pays membres de lOTAN ont décidé vendredi de créer une force “très réactive” pour augmenter la capacité défensive des alliés. Aux termes du Plan de réactivité adopté, cette force pourra être déployée en quatre jours au maximum en réponse à une crise, tandis que les alliés ont convenu de maintenir une “présence continue” dans lest de lEurope, a annoncé le secrétaire général de lOTAN, Anders Fogh Rasmussen, cité par les agences EFE et lAFP.


    “La Roumanie est un des pays ayant indiqué vouloir accueillir des installations de réception” de cette force dintervention, de même que la Pologne ou les pays baltes, a encore dit indiqué le chef de lAlliance, prenant soin déviter le mot de “bases” qui risque de provoquer lire en Russie, note encore lAFP. Et cela parce que lOtan et la Russie ont signé en 1997 un “Acte fondateur” dans lequel lAlliance promet de ne pas installer de bases permanentes dans les anciens pays du Pacte de Varsovie.


    Cette force dintervention rapide aura des composantes terrestres, aériennes et navales, mais son organisation militaire ne sera toutefois pas finalisée avant la fin de lannée. Ces décisions, présentées notamment comme une réponse a lattitude de la Russie en Ukraine, ont été prises par les dirigeants des 28 pays alliés lors du sommet de lOTAN de Newport, au Pays de Galles.



    Diplomatie – Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlăţean, a pris part, vendredi, à la réunion des ministres des Affaires étrangères des pays alliés et des leaders des organisations internationales euro-atlantiques, en marge du sommet de Newport. A cette occasion, le responsable roumain a évoqué la crise en Ukraine ainsi que les évolutions inquiétantes au Moyen Orient et en Afrique du nord, mettant en exergue la nécessité dune réponse ferme de la communauté internationale. Les organisations euro-atlantiques doivent fournir un appui substantiel aux pays partenaires orientaux, a précisé Titus Corlăţean, parlant du cas de la République de Moldova, qui pâtit toujours des conséquences du pacte Ribbentrop-Molotov et qui est soumise aux pressions exercées par la Fédération de Russie.



    Accident – Un militaire roumain a perdu la vie et quatre autre ont été blessés dans un accident survenu vendredi lors de lexercice multinational “Saber Junction 14”, accueilli par le Centre de formation de Hohenfels, en Allemagne, a annoncé le ministère roumain de la Défense. Une commission denquête a été créée pour tirer au clair les circonstances de lincident. Un contingent de 130 militaires roumains de deuxième Bataillon dinfanterie “Calugareni” participe à cet exercice qui se déroule jusquau 17 septembre et qui rassemble 5800 militaires de 15 pays.



    Commission – Le nom de leurodéputée sociale-démocrate roumaine Corina Creţu figure sur la liste des futurs commissaires européens, annoncée vendredi par le nouveau chef de lexécutif communautaire, Jean-Claude Junker. A ses 47 ans, Corina Creţu est actuellement vice-présidente du Parlement européen et membre de la Commission de lemploi et des affaires sociales, et de la Délégation pour les relations avec Israël. Figure plutôt controversée à Bucarest, elle a été conseillère et porte-parole de lex-président roumain de gauche, Ion Iliescu. Selon les médias roumains Corina Creţu se verra probablement attribuer le portefeuille de lAide humanitaire, malgré les efforts du gouvernement roumain de décrocher pour elle les fonctions de commissaire au Développement régional. La composition de la prochaine Commission européenne doit être avalisée par les gouvernements des Etats membres ainsi que par le Parlement européen.



    Immigration – La migration des Roumains vers le Royaume-Uni a été profitable à la Roumanie, parce quelle a maintenu le chômage à un niveau raisonnable, a affirmé le président roumain, Traian Basescu, lors dun entretien à la BBC Radio 4. “Largent envoyé dans le pays dorigine par les travailleurs roumains ont aidé son économie”, a-t-il poursuivi. “Je veux être très bien compris, dès que le contexte économique de la Roumanie le permet, nous serons inviterons ces personnes à rentrer au pays; la Roumanie a besoin de ces gens”, a encore dit le chef de lEtat, Traian Basescu.

  • A la Une de la presse roumaine 05.09.2014

    A la Une de la presse roumaine 05.09.2014

    Ce vendredi les esprits s’agitent autour du futur portefeuille de la Roumanie au sein de la Commission européenne. Dacian Ciolos ou Corina Cretu ? Aide humanitaire ou Politique régionale ? Le débat est ouvert, la décision appartient à Jean-Claude Junker. A part cela, la presse roumaine abonde en articles consacrés au sommet de l’OTAN en déroulement au Pays de Galles et à la crise ukrainienne. Enfin, la bonne nouvelle du jour vient du domaine du tourisme.


  • A la Une de la presse roumaine 04.09.2014

    A la Une de la presse roumaine 04.09.2014

    La presse roumaine en ligne a fait la grasse matinée ce jeudi. Les enjeux les plus importants sont repris par les grands quotidiens : les chances de la Roumanie d’obtenir le portefeuille de commissaire européen souhaité, sans oublier le sommet de l’OTAN.


  • 02.09.2014

    02.09.2014

    Chine — Le premier ministre roumain Victor Ponta poursuit sa visite officielle en Chine, où il doit s’entretenir aujourd’hui avec le président Xi Jinping et avec les chef du Législatif de Pékin, Zhang Dejiang. Selon le correspondant de Radio Roumanie en Chine, le premier ministre roumain poursuivra également les pourparlers avec les représentants des compagnies chinoises qui souhaitent investir en Roumanie. Lundi, Victor Ponta a rencontré son homologue Li Keqiang. Les deux chefs de gouvernements ont souligné la qualité exceptionnelle des relations politiques bilatérales qui devraient produire des projets économiques concrets dans des secteurs tels l’agriculture, l’énergie et l’infrastructure.



    Fiscalité — A Bucarest, lors du premier plénum de la session d’automne, les Sénateurs ont adopté les projets de loi de l’amnistie fiscale des mères et des retraités ayant touché indûment des sommes d’argent suite à des erreurs de calcul de l’administration. L’argent récupéré sera restitué sur une période de 5 ans, à partir du 1er janvier 2015. Selon la ministre roumaine du Travail, Rovana Plumb, les sommes en question se chiffrent à quelque 400 millions de lei (soit environ 90 millions d’euros). Les Sénateurs ont également décidé que les salariés du secteur public ne devaient plus restituer les suppléments perçus illégalement. Les projets législatifs ont été soumis à la Chambre des Députés, qui devra prononcer la décision finale.



    Commission — Le nouveau chef de l’Commission européenne, Jean Claude Juncker, dont le mandat démarrera le 1er novembre, commence ce mardi le auditions des candidats proposés par chaque Etat membre de l’Union pour les fonctions de commissaire européen, avant de prendre la décision finale du portefeuille accordé à chaque pays. La Belgique n’a pas encore désigné de candidat, vu qu’elle n’a pas réussi à former un gouvernement depuis les élections du 25 mai. Deux pays ont avancé plusieurs candidats. Il s’agit de la Slovénie, qui a proposé 3 personnes et de la Roumanie, qui a désigné Dacian Ciolos pour un nouveau mandat de commissaire européen à l’Agriculture, et Corina Cretu, députée européenne et vice-présidente du Parlement Européen, candidate au portefeuille de la politique régionale.



    Moldova — Tous les Etats membres de l’UE sont prêts à soutenir la République de Moldova à mettre en oeuvre les accords d’association et de libre échange avec l’Union, a affirmé la ministre Italienne des Affaires Etrangères et future responsable de la diplomatie européenne, Federica Mogherini. La déclaration a été faite lors de la réunion dans la capitale moldave, Chisinau, du Groupe pour l’Action européenne de la République de Moldova, ayant pour principal sujet l’intégration aux structures communautaires de cet Etat ex-soviétique, à population majoritaire roumanophone. L’occasion également pour les responsables moldaves et communautaires d’examiner différentes solutions pour les agriculteurs moldaves, affectés par l’embargo russe.



    Tennis — Dans les 8es de finale du US Open de Flushing Meadows, le double formé par le Roumain Horia Tecău et le Néerlandais Jean-Julien Rojer a été vaincu en moins d’une heure de jeu par les Espagnols David Marrero et Fernando Verdasco, score 6-3, 6-2.

  • A la Une de la presse roumaine 02.08.2014

    A la Une de la presse roumaine 02.08.2014

    La nomination de leurodéputée sociale-démocrate roumaine, Corina Cretu, aux fonctions de commissaire européenne chargée de la Politique régionale, dans léquipe de Jean-Claude Junker, est largement commentée par les principaux quotidiens roumains. Ils sinterrogent également sur ce que pourrait apporter à la Roumanie la visite en Chine du chef du gouvernement de Bucarest, mais, surtout, si lEurope de lEst ne devrait pas se préparer à la guerre face au projet de la “Nouvelle Russie”, annoncé par Moscou.


  • Les effets de l’embargo russe sur les fruits et légumes européens

    Les effets de l’embargo russe sur les fruits et légumes européens

    En décidant d’interdire les importations de fruits et légumes de l’Union Européenne, pour répondre ainsi aux sanctions communautaires imposées pour l’appui accordé aux séparatistes pro-russes d’Ukraine, les autorités de Moscou ne font que priver leurs citoyens de nombreux produits frais. La Fédération de Russie doit trouver des solutions pour compenser un déficit de 35% de la consommation interne.



    Du côté des européens, des efforts sont en cours pour trouver les moyens de diminuer les pertes souffertes par les agriculteurs. Le secteur des pêches et des nectarines est particulièrement touché, vu que l’UE produit annuellement 2 millions et demi de tonnes de pêches et 1 million 2 cents mille tonnes de nectarines. La France, l’Italie, l’Espagne et la Grèce sont les producteurs européens les plus importants.



    Pour ces pays et non seulement, Bruxelles a annoncé l’introduction de mesures exceptionnelles de baisse de l’offre et d’appui à la demande. Il s’agit, entre autres de la majoration de 5 à 10% du volume de fruits à retirer du marché et à distribuer gratuitement dans les hôpitaux et les prisons par exemple. « Ce n’est qu’un premier signal » – a souligné le commissaire européen à l’agriculture, le Roumain Dacian Ciolos, précisant qu’il n’hésiterait pas d’appuyer aussi d’autres secteurs dépendants des exportations vers la Russie.



    La décision de Moscou ne touche pas directement la Roumanie. Aux dires du secrétaire d’Etat au ministère roumain de l’agriculture, George Turtoi, certains effets indirects ne sont pas exclus : « Nous n’exportons pas des fruits et légumes sur le marché Russe, donc il n’y a aucun problème de ce côté. Le seul risque est lié à l’arrivée d’une partie de la production européenne en Roumanie où elle fera de la concurrence à la production interne. »



    Les fermiers roumains constatent déjà une baisse des prix sur le marché local, notamment pour ce qui est des tomates et des cornichons. Ils déclarent être incapables de vendre leur production de cette année en raison de l’invasion de produits destinés initialement au marché russe.



    Ecoutons Cristi Rusu, directeur de l’Association Hortifruct : « Les cultures de tomates et de cornichons sont les plus touchées par des blocages sur le marché. Des quantités qui vont jusqu’à plusieurs centaines de milliers de tonnes et estimées à environ 500 millions d’euros devaient aller en Russie. A l’heure actuelle, ces quantités sont dirigées vers les pays de la communauté européenne, y compris vers la Roumanie. C’est pourquoi nous constatons une baisse du prix des légumes allant de 50 à 70%. »



    En République de Moldova, l’embargo sur les importations de fruits et légumes, frais ou en conserve, a pourtant des effets plus sévères. Sanctionné par Moscou pour sa décision de se rapprocher de l’UE, l’ex-république soviétique à majorité roumanophone, pays le plus pauvre d’Europe, pourrait enregistrer cette année des pertes d’environ 70 millions de dollars, en dépit de l’aide offerte par Bucarest et par Bruxelles, qui vient de doubler les quotas de produits moldaves commercialisés sur le marché communautaire. (trad.: Alex Diaconescu)

  • A la Une de la presse roumaine 12.08.2014

    A la Une de la presse roumaine 12.08.2014

    La presse écrite roumaine sinquiète amplement des conséquences de lembargo institué par Moscou sur les importations de produits agroalimentaires européens. Les journalistes bucarestois égrainent les difficultés des fermiers roumains à écouler leurs stocks par temps normal, mais aussi face au premier effet de la suspension des importations russes – la déferlante de légumes et de fruits communautaires dans les grandes surfaces. Les journaux pointent du doigt le commissaire européen à lAgriculture, Dacian Ciolos, pour son “impuissance” et font également le tour des autres dangers qui guettent le secteur agricole roumain, cette année.


  • La Commission européenne à la recherche de sa composition

    La Commission européenne à la recherche de sa composition

    Au bout de plusieurs semaines durant lesquelles la presse roumaine s’est largement intéressée aux divergences qui opposent le chef de l’Etat, Traian Băsescu, à son premier ministre Victor Ponta au sujet de la proposition de la Roumanie pour le poste de commissaire européen, ce dernier a tiré les choses au clair.



    Le chef du cabinet de Bucarest a envoyé au nouveau président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, une lettre l’informant du souhait de la Roumanie de reconduire son actuel représentant, Dacian Cioloş, titulaire du portefeuille de l’agriculture, à ses fonctions. Dacian Cioloş, qui jouit d’une excellente réputation à Bruxelles comme à Bucarest, est considéré comme l’artisan de la Politique Agricole Commune, un ample programme censé réformer ce secteur à l’échelle communautaire. Vu le poids de ce domaine, qui gère annuellement une cinquantaine de milliards d’euros, soit près de 40% du budget de l’UE, les intérêts qu’il suscite ne sont pas des moindres.



    Si la prestation de Ciolos le recommande pour une reconduction à ce poste, comme l’affirment les analystes de Bucarest, une démarche plus large est nécessaire, dans laquelle d’autres facteurs aussi entrent en jeu. Parmi eux, l’équilibre de genre que Junker doit maintenir dans la composition de son futur cabinet. A une époque où les débats se font de plus en vifs autour du poids et du rôle des femmes dans les structures de l’UE, l’architecture de la Commission européenne, cette institution de premier rang, aux côtés du Parlement européen, se doit de refléter la parité hommes — femmes.



    Malgré ses apparences plutôt techniques, l’équilibre de genre, qui n’a pas eu par le passé le poids que l’on lui connaît aujourd’hui, risque de mener, comme le président du Parlement européen, Martin Schulz, l’a déjà confirmé, à l’échec du vote d’investiture de la nouvelle Commission européenne, prévu en octobre. La tâche de Juncker s’annonce donc ardue d’autant que les membres du cabinet doivent remplir aussi des critères professionnels des plus exigeants.



    Cette marche sur la corde raide à laquelle est tenu Juncker, lequel doit maintenir l’équilibre entre – d’un côté – la parité hommes-femmes, et de l’autre – les très sévères critères de compétence professionnelle -, est considérée comme la pierre de touche de son début de mandat. Or Junker n’a pas la vie facile, très peu d’Etats membres de l’UE ayant répondu favorablement à la demande d’avancer des propositions de femmes — commissaires. (trad.: Mariana Tudose)

  • 01.08.2014 (mise à jour)

    01.08.2014 (mise à jour)

    Gouvernement – Le président roumain Traian Bàsescu a qualifié vendredi d”inadéquates” les nominations que le premier ministre Victor Ponta a faites pour les fonctions de ministres de la Culture et respectivement du Budget. Le chef de l’Etat a précisé qu’il ne rejetait pas ces propositions – Rozalia Biro de l’Union Démocrate des Hongrois de Roumanie pour le fauteuil de la portefeuille de la Culture et, respectivement, Claudiu Manta, représentant du Parti Social Démocrate, pour le Budget – mais que jusqu’au début de la semaine prochaine il laissait le temps au premier ministre Ponta pour réfléchir à dautres nominations. A son tour, le premier ministre a déclaré qu’il n’avancera pas de nouvelles propositions au cas où le président Bàsescu ne rejette pas les propositions déjà avancées.



    Nomination — Le premier ministre roumain, Victor Ponta a proposé Dacian Ciolos pour un nouveau mandat de commissaire européen à l’agriculture. Le chef du cabinet de Bucarest a envoyé une lettre en ce sens à Jean-Claude Juncker, le président de la prochaine Commission européenne. La proposition de l’exécutif de Bucarest bénéficie également de l’appui du président roumain Traian Basescu. A 45 ans, Dacian Ciolos est depuis février 2010 le commissaire européen à l’agriculture et au développement rural. En Roumanie il a été ministre de l’agriculture entre 2007 et 2008. Dacian Ciolos est l’initiateur de la réforme de la Politique Agricole Commune. Le budget de l’agriculture comte pour 40% de tout le budget européen, à savoir 363 milliards d’euros. Pour le prochain exercice budgétaire pluriannuel 2014 — 2020, la Roumanie recevra quelque 19 milliards d’euros.



    Religion — L’ambassade des Etats-Unis à Bucarest a rendu public son rapport sur la liberté religieuse en Roumanie en 2013. Le document note que même si la Constitution et d’autres loi protégent la liberté religieuse et que le gouvernement la respecte généralement, les autorités locales ne réussissent toujours pas à répondre aux plaintes de discrimination des groupes religieuses minoritaires. Le rapport souligne aussi le manque de progrès enregistré dans la restitution des églises de rite grec-catholique transférées par le régime communiste à l’Eglise Orthodoxe Roumaine en 1948. Le rapport mentionne aussi le fait que le financement public des cultes religieux est déterminé d’un côté par le nombre d’adeptes de chaque culte religieux rapporté au recensement et de l’autre par « les besoins réels du culte en question ». En effet, l’Eglise Orthodoxe Roumaine est le principal bénéficiaire de ces fonds, lit-on dans le rapport sur la liberté religieuse en Roumanie en 2013, réalisé par l’Ambassade américaine à Bucarest.



    Intempéries — 14 départements du sud et du sud-ouest de la Roumanie ont été placés jusqu’à ce soir sous des alertes orange et jaune aux inondations. Ces régions feront ensuite l’objet une alerte rouge, valable jusqu’à demain. Plus de 120 localités de cette région ont été gravement touchées par les intempéries des derniers jours. Trois personnes ont perdu la vie, une a été portée disparue et plus d’un millier ont été évacuées. Plus de 17 mille hectares de terrain agricole ont été submergés par les eaux.



    Ebola – Un sommet régional consacré à l’épidémie d’Ebola qui a fait plus de 700 morts en Afrique de l’Ouest se tient ce vendredi à Conakry en présence des chefs d’Etat de Guinée, Liberia, Sierra Leone et Côte d’Ivoire. Un plan de 100 millions de dollars a été lancé aujourd’hui par l’Organisation mondiale de la Santé et les pays d’Afrique de l’Ouest touchés par le virus afin de lutter contre cette épidémie. Ce plan vise notamment à déployer plusieurs centaines de travailleurs humanitaires supplémentaires pour renforcer les quelques centaines déjà sur le terrain, dont 120 employés de l’OMS. Devant l’aggravation de la situation, des mesures de précautions se multiplient en Afrique et ailleurs dans le monde. Le Ministère des Affaires étrangères de Bucarest recommande aux citoyens roumains d’éviter de voyager autant que possible dans les Etats d’Afrique de l’Ouest. Les experts roumains estiment que le virus ne représente pas un danger pour la Roumanie mais que toute épidémie dans le monde doit mettre les autorités en alerte.



    Tennis — La meilleure joueuse roumaine de tennis, Simona Halep occupera la deuxième position du classement mondial WTA. En effet, la chinoise Na Li, actuellement 2e au classement WTA, a annoncé qu’elle ne participerait pas aux prochaines tournées déroulées sur le continent nord-américain en raison d’une blessure. Na Li ne défendra plus ses points accumulés en 2013 et sera dépassée dans la hiérarchie mondiale par Simona Halep, 3e WTA à présent. La première joueuse de tennis au monde est l’américaine Serena Williams. L’ascension de Simona Halep, 22 ans, a commencé en mai dernier, lorsqu’elle occupait la 64e position mondiale et n’avait remporté aucun titre WTA. Entre temps, Simona Halep a remporté sept compétitions WTA et disputé cette année les finales des tournois de Madrid et de Roland Garros, face à la Russe Maria Sharapova.



    Foot — Dans les préliminaires de la Ligue Europe, le club roumain de foot qui a remporté la Coupe de Roumanie Astra Giurgiu, a battu ce jeudi à domicile les Tchéques de Slovan Liberec sur le score de 3 buts à 0. Pour sa part Petrolul Ploiesti a fait match nul (0 partout) contre Viktoria Plezen, également de la République Tchèque. La troisième équipe roumaine présente dans la Ligue Europa, le CFR Cluj a perdu en Biélorussie le match contre le Dinamo Minsk (1 but à 0). Les matchs retour décisifs pour la qualification dans la phase des groupes sont prévus pour la semaine prochaine.