Tag: communauté

  • 12.08.2014

    12.08.2014

    Diaspora — Les travaux de l’Université d’été des Roumains de la diaspora se poursuivent à Izvoru Mureşului (centre). Aujourd’hui, lancement de la campagne Les mois du tricolore”, pendant lesquels un drapeau tricolore de 150 m sera déroulé et il passera par plusieurs villes, dont Chişinău. Hier, les représentants des Roumains de la Vallée du Timoc (Serbie) ont attiré l’attention sur la situation « dramatique » de cette communauté. Ils ont signalé qu’il n’existe pas d’écoles ni de médias en roumain, que les prêtres sont opprimés, et que l’aide de l’Etat est quasiment inexistante. Ils demandent le retrait du consul général de la Roumanie à Zaicear, Iulian Niţu, qu’ils accusent de mener une politique anti-roumaine sur la Vallée du Timoc.


    Les Roumains d’Ukraine, dont le nombre a baissé de manière drastique, ont eux aussi signalé des problèmes liés à la conservation de leur identité. Plus d’une centaine d’étudiants, de professeurs et de représentants de la diaspora participent, jusqu’à vendredi, à la XIIe édition de l’Université d’été des Roumains de l’étranger. Le thème central de cette édition est « La Roumanie européenne et les Roumains de la frontière de l’Union européenne et de l’OTAN ».



    Tennis — La Roumaine Simona Halep (22 ans, 2e au classement WTA) rencontre aujourd’hui, au second tour du tournoi de Cincinnati (USA), avec des prix de 2,4 millions de $, Kirsten Flipkens (Belgique, n° 54 mondial). Lundi, dans la série inaugurale, la Roumaine Sorana Cirstea (80e au classement WTA) s’est inclinée devant la Serbe Ana Ivanovic, par 6-1, 7-5. A l’épreuve de double messieurs, le couple formé du joueur roumain Horia Tecău et du Néerlandais Jean-Julien Rojer s’est qualifié dans les 8es de finale de l’épreuve de double du tournoi ATP World Tour Masters 1000, avec des prix de 3 millions de dollars, suite à la victoire par 7-6 (3), 7-6 (6) devant le couple Max Mirnyi (Belarus)/Mikhaïl Iujnyi (Russie). Dans les 8es de finale, ils rencontreront les Espagnols Marcel Granollers/Marc Lopez (n° 7), qui n’ont pas joué au premier tour.



    Canicule — A partir d’aujourd’hui, la Roumanie est affectée, 3 jours durant, par une vague de canicule, avec des températures qui grimperont jusqu’à 37°. L’indice température-humidité dépassera le seuil critique de 80 unités. Le ciel est variable sur la plupart des régions. Des nuages intéressent la zone nord et le relief, et des pluies à verse ainsi que des phénomènes électriques sont signalés par endroits.

  • 29.07.2014 (mise à jour)

    29.07.2014 (mise à jour)

    Ukraine — Les ethniques roumains de l’ouest de l’Ukraine ont averti qu’ils bloqueraient de nouveau les routes autour de la ville de Cernăuţi et qu’ils demeureraient dans la rue jusqu’à ce qu’ils reçoivent des garanties écrites qu’ils ne seront pas envoyés lutter contre les séparatistes pro-russes de l’est du pays. Les ethniques roumains d’Ukraine protestent depuis la semaine dernière lorsque des centaines de jeunes roumains de la région ont reçu des ordres d’incorporation. Ceux-ci visent non seulement les hommes, mais aussi les femmes qui ont fait des études médicales. A Bucarest, le ministère des Affaires étrangères a annoncé qu’il suivait de près cette situation qui provoque l’inquiétude de l’opinion publique roumaine. Selon un communiqué de presse, le ministère roumain des Affaires étrangères maintient un contact permanent tant avec les représentants de la minorité roumaine d’Ukraine qu’avec les autorités ukrainiennes civiles et militaires. Bucarest s’attend à ce que les procédures d’incorporation n’aient pas un caractère sélectif, discriminatoire envers les ethniques roumains.


    Dans la Chambre des députés de Bucarest, le vice-président de la Commission chargée des questions des communautés roumaines du monde, Bogdan Diaconu, a déploré le fait que les autorités ukrainiennes recrutaient surtout des Roumains au lieu d’Ukrainiens pour les envoyer sur le front. Selon le député roumain, il s’agirait d’une solution employée par Kiev afin d’exterminer la population roumaine de la région. Forte d’un demi-million de personnes, la communauté roumaine de l’Etat voisin est concentrée dans la partie ouest du pays, dans les territoires roumains annexés en 1940 par l’ancienne Union soviétique et qui sont revenus en 1991 à l’Ukraine, en tant qu’Etat successeur.




    Rapport — La Roumanie a amélioré le cadre législatif et sa capacité de geler et de confisquer les fortunes illicites — selon un rapport du Conseil de l’Europe publié ce mardi à Strasbourg. Le nombre d’enquêtes, de mises en examen et de condamnations associées au blanchiment d’argent a augmenté en Roumanie ces dernières années.


    Les autorités habilitées doivent pourtant se montrer plus efficaces dans les enquêtes financières dont s’accompagne l’investigation des délits pénaux ayant généré les avoirs illicites — indique lé document. Celui-ci souligne que l’économie souterraine est évaluée chaque année à près de 30% du PIB, ce qui correspond à une perte d’environ 40 milliards d’euros.


    Selon les experts, le danger est d’autant plus grand que la Roumanie se trouve à la frontière est de l’UE, avoisinant 3 pays non-communautaires — la République de Moldova, l’Ukraine et la Serbie et que le port de Constanta, sur la mer Noire, est un des plus grands d’Europe.




    Facilités – La Commission européenne propose de doubler les quotas des exportations exonérées des droits de douane sur le marché communautaire pour les pommes, les prunes et les raisins de table provenant de République de Moldova. L’annonce a été faite par le commissaire européen à l’agriculture et au développement rural, le Roumain Dacian Cioloş. Selon lui, cette proposition témoigne de la solidarité de l’UE avec les producteurs moldaves, qui ont demandé une aide d’urgence pour compenser les pertes causées par le refus de la Russie d’importer leurs fruits et légumes. La Commission européenne a également annoncé l’octroi d’un soutien financier annuel à la République de Moldova d’un montant de 101 millions d’euros. Ce premier paquet d’assistance financière s’inscrit dans le programme de coopération UE – République de Moldova pour la période 2014-2017.




    Hymne — La Roumanie a marqué mardi la Journée de l’Hymne national par une série de cérémonies et parades militaires organisées dans plusieurs grandes villes du pays. Considéré comme un véritable symbole national, l’actuel hymne roumain Réveille-toi, Roumain” a été décrété comme tel après la révolution de 1989. Ce chant patriotique dont les vers appartiennent au poète Andrei Muresanu date depuis le milieu du XIXème siècle. Dès lors, cet hymne a été chanté durant chaque conflit majeur en Roumanie, étant donné le message de patriotisme et de liberté quil véhicule.




    Ebola — Le ministère romain des affaires étrangères met en garde ses ressortissants se trouvant ou souhaitant se rendre en Afrique de l’Ouest contre le risque de contamination par le virus responsable de la fièvre virale hémorragique Ebola. La plupart des cas confirmés par les analyses de laboratoire sont enregistrés en Guinée – Conakry, au Libéria et au Sierra Leone. A noter qu’il n’existe ni vaccin, ni traitement efficace contre ce virus.




    Grève — Le Ministère des Affaires étrangères de Bucarest informe les citoyens roumains souhaitant se rendre au Portugal que les pilotes de la compagnie aérienne portugaise TAP ont annoncé sur leur site qu’une grève serait déclenchée le 9 août prochain. Le ministère de Bucarest recommande aux citoyens roumains qui ont réservé des vols pour cette date de contacter les représentants des compagnies de tourisme ou aériennes afin de reprogrammer le voyage ou de trouver d’autres solutions de déplacement.

  • 29.07.2014

    29.07.2014

    Ukraine — Les ethniques roumains de l’ouest de l’Ukraine ont averti qu’ils bloqueraient de nouveau les routes autour de la ville de Cernăuţi et qu’ils demeureraient dans la rue jusqu’à ce qu’ils reçoivent des garanties écrites qu’ils ne seront pas envoyés lutter contre les séparatistes pro-russes de l’est du pays. Les ethniques roumains d’Ukraine protestent depuis la semaine dernière lorsque des centaines de jeunes roumains de la région ont reçu des ordres d’incorporation. Ceux-ci visent non seulement les hommes, mais aussi les femmes qui ont fait des études médicales. A Bucarest, le ministère des Affaires étrangères a annoncé qu’il suivait de près cette situation qui provoque l’inquiétude de l’opinion publique roumaine. Selon un communiqué de presse, le ministère roumain des Affaires étrangères maintient un contact permanent tant avec les représentants de la minorité roumaine d’Ukraine qu’avec les autorités ukrainiennes civiles et militaires. Bucarest s’attend à ce que les procédures d’incorporation n’aient pas un caractère sélectif, discriminatoire envers les ethniques roumains.


    Dans la Chambre des députés de Bucarest, le vice-président de la Commission chargée des questions des communautés roumaines du monde, Bogdan Diaconu, a déploré le fait que les autorités ukrainiennes recrutaient surtout des Roumains au lieu d’Ukrainiens pour les envoyer sur le front. Selon le député roumain, il s’agirait d’une solution employée par Kiev afin d’exterminer la population roumaine de la région. Forte d’un demi-million de personnes, la communauté roumaine de l’Etat voisin est concentrée dans la partie ouest du pays, dans les territoires roumains annexés en 1940 par l’ancienne Union soviétique et qui sont revenus en 1991 à l’Ukraine, en tant qu’Etat successeur.



    Rapport — La Roumanie a amélioré le cadre législatif et sa capacité de geler et de confisquer les fortunes illicites — selon un rapport du Conseil de l’Europe publié ce mardi à Strasbourg. Le nombre d’enquêtes, de mises en examen et de condamnations associées au blanchiment d’argent a augmenté en Roumanie ces dernières années.


    Les autorités habilitées doivent pourtant se montrer plus efficaces dans les enquêtes financières dont s’accompagne l’investigation des délits pénaux ayant généré les avoirs illicites — indique lé document. Celui-ci souligne que l’économie souterraine est évaluée chaque année à près de 30% du PIB, ce qui correspond à une perte d’environ 40 milliards d’euros.


    Selon les experts, le danger est d’autant plus grand que la Roumanie se trouve à la frontière est de l’UE, avoisinant 3 pays non-communautaires — la République de Moldova, l’Ukraine et la Serbie et que le port de Constanta, sur la mer Noire, est un des plus grands d’Europe.



    Facilités — La Commission européenne propose de doubler les contingents destinés à l’exportation sur le marché européen et dispensés de frais de douane pour les pommes, prunes et raisins originaires de République de Moldova. L’annonce a été faite par le commissaire européen à l’Agriculture, le Roumain Dacian Ciolos. C’est un geste par lequel Bruxelles prouve sa solidarité avec les producteurs moldaves qui ont demandé l’aide d’urgence de l’UE afin de compenser les pertes dues au refus de Moscou d’importer leurs fruits et légumes. La décision de Moscou survient après la signature par Chisinau de l’accord d’association et de libre échange avec l’UE.



    Candidature — Le premier ministre roumain, le social-démocrate Victor Ponta, annonce ce mardi officiellement sa candidature au scrutin présidentiel de novembre. Réuni à Craiova, dans le sud du pays, le Conseil national du Psocial-démocrate s’apprête à valider la candidature de son leader soutenu déjà par les deux autres formations membres de la coalition au pouvoir, l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie et le Parti Conservateur. Les sondages d’opinion donnent Ponta pour favori aux élections de novembre. Le plus probablement, au second tour, il aura pour adversaire le maire de la ville de Sibiu, Klaus Iohannis, le candidat le plus présidentiable de la toute récente alliance Parti national libéral – Parti démocrate-libéral, d’opposition. La liste des candidats au Palais de Cotroceni est complétée par le leader de l’Union démocratique des Magyars de Roumanie, Kelemen Hunor, et l’ancien ministre des Affaires étrangères et de la Justice, Cristian Diaconescu, de la part du Parti du Mouvement populaire.



    Hymne — La Roumanie marque la Journée de l’Hymne national par une série de cérémonies et parades militaires organisées dans plusieurs grandes villes du pays. Considéré comme un véritable symbole national, l’actuel hymne roumain Réveille-toi, Roumain” a été décrété comme tel après la révolution de 1989. Ce chant patriotique dont les vers appartiennent au poète Andrei Muresanu date depuis la moitié du XIXème siècle. Dès lors, cet hymne a été chanté durant chaque conflit majeur en Roumanie, étant donné le message de patriotisme et de liberté quil véhicule.



    Intempéries — Une nouvelle alerte code jaune aux pluies torrentielles et aux orages valable jusqu’à ce soir a été émise en Roumanie. L’alerte vise 8 départements du sud et du centre du pays, où les quantités d’eau peuvent atteindre 30 à 40 litres par mètre carré. Sur les autres régions le ciel est partiellement couvert et le temps moins instable. Les maximales vont jusqu’à 33 degrés. Suite aux pluies abondantes tombées ces derniers jours dans le sud et le sud-est du pays, des centaines de maisons et de fermes ainsi que des centaines d’hectares de terrain ont été inondés.

  • Le conflit en Ukraine et la minorité roumaine de ce pays

    Le conflit en Ukraine et la minorité roumaine de ce pays

    Le ministère roumain des Affaires étrangères rendait public vendredi un nouveau communiqué dans le contexte du conflit armé sanglant de l’est de l’Ukraine faisant état d’un avertissement concernant le blocage des artères routières à l’entrée de Tchernovtsy, à la frontière avec la Roumanie, à la suite des manifestations de protestation.



    Ultérieurement, les informations venues de la zone en question précisaient que les habitants de cette région de l’ouest de l’Ukraine, pour la plupart des ethniques roumains, avaient choisi une telle forme de protester pour exprimer leur mécontentement vis-à-vis de la décision des autorités de Kiev de déclencher une nouvelle mobilisation militaire partielle. Des centaines de jeunes roumains ont été appelés aux armes et leurs parents craignent qu’ils seraient envoyés au combat dans l’est contre les séparatistes pro-russes. Déjà, des hommes de Cernauti avaient perdu leurs vies dans ces confrontations. Par conséquent, indignés, les gens ont mis le feux aux ordres de mobilisation après l’aval, la semaine dernière, par le Parlement de Kiev de la mobilisation partielle.



    Le président de la Société pour la Culture Roumaine “Mihai Eminescu” de la région de Cernauti, Vasile Bâcu, précise pour Radio Roumanie : “Beaucoup d’hommes ont été appelés au Commissariat Militaire pour former, dans chaque rayon administratif, un détachement de réservistes qui soient instruits du point de vue militaire. Ce sont surtout les parents et les membres des familles de ceux qui sont déjà encadrés dans le combat dans l’est qui protestent, car les nouvelles qui en viennent sont désagréables. A Tchernovtsy , aussi, il y a eu des personnes tombées au combat. Donc, tous craignent que les hommes vont être envoyés sur le front”.



    “Il faut que nous ayons la paix en Ukraine. Nous ne voulons pas que nos enfants meurent en guerre” – disait une des personnes qui bloquaient la route, cités par les médias roumaines. Une autre se demandait pourquoi les jeunes roumains doivent mourir à Donbass ou Donetsk tandis que les jeunes hommes de l’est se reposent dans leur contrée comme réfugiés.



    Totalisant à peu près un demi million de personnes, la communauté roumaine de l’Etat voisin est concentrée dans la partie ouest du pays, sur les territoires roumains que l’ex-Union Soviétique avait annexés en 1940 et qui sont revenus en 1991 à l’Ukraine en tant qu’Etat successeur. Pour cette communauté, la troisième comme nombre après celles des ukrainiens et des russes, le conflit russo-ukrainien n’est pas le sien.



    A Bucarest, le ministère des Affaires étrangères a recommandé une fois de plus la prudence à l’égard des déplacements en Ukraine. Pour des informations actualisées visant la situation de la sécurité dans cette zone, les personnes intéressées sont invitées à consulter le site www.mae.ro . (trad.: Costin Grigore)

  • 12.08.2013

    12.08.2013

    Minorités – La Hongrie est devenue une source d’instabilité en ce qui concerne sa façon de traiter les minorités, a déclaré lundi le chef de l’Etat roumain, Traian Basescu. Et lui d’ajouter que la politique de Budapest a commencé à créer des difficultés aux pays de la région où vivent des minorités magyares. Traian Basescu s’est exprimé en ouverture de l’Université d’été de la diaspora roumaine de Izvorul Muresului, suite aux propos récents de Gabor Vona, leader du parti hongrois d’extrême droite Jobbik, d’opposition. Gabor Vona a soulevé un tollé en Roumanie, après avoir affirmé que la Hongrie devait assumer même un conflit avec le pays voisin, s’il s’avérait que les intérêts de la communauté magyare de Roumanie ne pouvaient être protégés que par ce moyen. Selon le leader de l’UDMR, d’opposition, Kelemen Hunor, la réaction du chef de l’Etat roumain était surdimensionnée”, tandis que la déclaration concernant la Hongrie était injuste et non avenue”. Kelemen Hunor a pourtant précisé que sa formation rejette et se démarque des propos de Gabor Vona.


    Par ailleurs, le président de la République, Traian Basescu a précisé souhaiter que les pays voisins de la Roumanie traitent les communautés roumaines se trouvant sur leurs territoires tel que les Roumains se comportent avec les minorités ethniques vivant en Roumanie, leur accordant le droit de garder leur langue et d’avoir des sièges réservés au Parlement. Le chef de l’Etat a également appelé les Roumains de l’étranger à faire preuve de solidarité afin que Bucarest puisse les soutenir plus efficacement. Arrivée à sa 11e édition, l’Université d’été de Izvorul Muresului, localité du département de Harghita, au centre de la Roumanie, rassemble chaque année des représentants des communautés roumaines d’Albanie, Bulgarie, France, Hongrie, Italie, République de Moldova, Serbie et Ukraine.



    Agriculture – La Roumanie a attiré près de 59% des fonds européens pour le développement rural qui lui avaient été mis à disposition, l’argent remboursé aux bénéficiaires dépassant la somme de cinq milliards d’euros, a annoncé l’Agence de Payements pour le Développement rural et la Pêche. Ces remboursements sont déroulés à travers le Programme national de développement rural 2007-2013 un instrument qui octroie des fonds européens non-remboursables aux investissements privés et publics en la matière. D’autre part, en 2014, Bucarest doit s’aligner impérativement sur les normes européennes visant la vente des terrains agricoles — une loi en la matière devrait être adoptée en octobre, au plus tard. A compter de l’année prochaine, les ressortissants étrangers pourront ainsi acheter des terrains en Roumanie aux termes de nouvelles réglementations. A présent, ils ne peuvent le faire en tant que personnes morales, en étant donc enregistrés en tant que sociétés aux actionnaires étrangers. 8% de la superficie agricole du pays sont actuellement détenus ou ont été concédés aux ressortissants étrangers.



    Confiance – La municipalité, l’armée, l’église et les Nations Unies sont les institutions qui jouissent du plus important taux de confiance parmi les Roumains, les partis politiques, le patronat et le FMI occupant les dernières places d’un classement rendu public ce lundi à Bucarest. La plupart des Roumains — soit près de 37% et un peu plus de 31% – exigent que les organismes spécialisés de l’Etat s’impliquent dans la lutte contre la corruption dans les secteurs de la Santé publique et dans l’administration centrale. 15% des Roumains souhaitent également des actions déterminées en ce sens dans l’Education nationale et autres 15% dans l’administration locale.



    URTI – Radio Roumanie accueillera, début octobre, la 25e édition du Grand prix international de la Radio, distinction décernée par l’Union internationale de radio et de télévision. Cette année, le thème de la compétition, ce sont les Frontières. Plus de 120 émissions du monde entier seront en lice, et le jury sera composé de personnalités de l’audiovisuel international de plusieurs continents. Chaque année, le Grand prix international de la Radio récompense les oeuvres radiophoniques qui, par leur originalité et leur qualité, contribuent à promouvoir le patrimoine culturel. Radio Roumanie est membre au Conseil d’administration de l’URTI depuis plus d’une quinzaine d’années et elle détient la présidence de la Commission Radio.

  • Vers un partenariat stratégique roumano-espagnol

    Vers un partenariat stratégique roumano-espagnol

    La Roumanie et l’Espagne déroulent nombre de projets communs et souhaitent développer d’autres partenariats aussi — déclarait le Premier ministre roumain, Victor Ponta, à l’issue de sa rencontre à Madrid avec son homologue espagnol, Mariano Rajoy. Les deux hommes avaient auparavant évoqué la conclusion d’un partenariat stratégique entre les deux pays ainsi que la situation de la communauté roumaine d’Espagne. Et pas en dernier lieu, ils ont parlé de l’implication des sociétés espagnoles dans des projets d’infrastructure ou dans les secteurs énergétique et des télécommunications, projets qui améliorent le taux d’absorption des fonds structurels de la Roumanie.



    Lors d’une rencontre avec les journalistes, Radio Roumanie a demandé au chef du gouvernement espagnol s’il avait sollicité à la partie roumaine des facilités ou des garanties pour les compagnies ibériques participant aux appels d’offres. Mariano Rajoy : « Je n’ai pas demandé des garanties à votre premier ministre et d’ailleurs je ne dois pas le faire. Je lui ai tout simplement dit que nos sociétés sont compétitives dans des secteurs tels l’infrastructure, les chemins de fer, les autoroutes, l’énergie ou les banques. Nos compagnies souhaitent investir en Roumanie. Elles souhaitent naturellement obtenir du profit, mais elles entendent également contribuer à la richesse et à la prospérité de tous — dans ce cas, des Roumains tout particulièrement ».



    Selon les statistiques officielles, un million de Roumains environ vivent actuellement en Espagne. A compter du premier janvier 2014, le marché de l’emploi de ce pays sera complètement ouvert aux ressortissants roumains souhaitant y travailler. Le chef du gouvernement roumain, Victor Ponta, a d’ailleurs précisé que Madrid avait entièrement soutenu l’installation et l’intégration des immigrants roumains et de leurs familles. De plus, l’Espagne n’a jamais promu de politique ni toléré des discours discriminatoires, comme cela est arrivé dans d’autres pays européens, a indiqué Victor Ponta : « Le fait que depuis un an et demi, dans une période difficile, il n’ait jamais existé de discrimination à l’encontre des Roumains — c’est très important, à mon avis. L’Espagne est un modèle d’intégration et de traitement égal. Il faut mettre en avant les réalités positives — nous déroulons des programmes éducatifs spéciaux, de coopération intergouvernementale, tel ce projet visant l’enseignement de la langue et de la culture roumaines en Espagne. Cela ne dépend que du gouvernement roumain que d’investir davantage dans de tels programmes ».



    Avant d’être reçu par le roi Juan Carlos, le Premier ministre roumain a également rencontré les représentants de la communauté roumaine de la région madrilène. Le chef de l’exécutif régional, Ignacio Gonzalez, y était également présent — il a remercié, à l’occasion, la communauté roumaine de Madrid pour sa contribution à la sortie de crise de l’Espagne.