Tag: compétitivité

  • 29.03.2016 (mise à jour)

    29.03.2016 (mise à jour)

    Renseignements – Le Service roumain dinformations, à savoir les renseignements généraux roumains, est un partenaire crédible et respecté au sein de la communauté euro-atlantique spécialisée, renforçant limage de la Roumanie en tant que fournisseur de sécurité dans sa région, a affirmé le président roumain, Klaus Iohannis. Il sexprimait lors de la présentation du rapport pour 2015 de ce service secret, organisme dont la contribution à la lutte anti-corruption, au démantèlement des réseaux dévasion fiscale et de crime organisé a été mise en exergue par le chef de lEtat. Le Service roumain dinformations a fait pleinement son devoir, avec efficience et sérieux, a estimé Klaus Iohannis.



    Pour sa part, le directeur des renseignements généraux, Eduard Hellvig, a affirmé que près de 350 personnes à risque terroriste avaient été expulsées ou ont été interdites dentrée sur le territoire roumain, courant 2015. Le chef du SRI a également précisé les défis auxquels son institution se voit confronter – la vague de réfugiés, lagressivité de la Russie, linstabilité en Ukraine ou encore la prédictibilité insuffisante de lévolution de la République de Moldova. Le manque de transparence et la gestion déficitaire des ressources sont les points faibles des renseignements généraux roumains, a encore reconnu le directeur du SRI, Eduard Hellvig.



    Migration – En mission internationale en mer Méditerranée, le navire roumain “Ştefan cel Mare” a sauvé plus de 250 migrants clandestins au large des côtes italiennes. Ce bateau militaire participe aux missions de patrouille coordonnées par Frontex, lagence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des États membres de lUnion européenne.



    Compétitivité – La Chambre de commerce roumano-américaine a présenté mardi son rapport sur la compétitivité de la Roumanie. Le document constate la montée du pays au classement mondial de la compétitivité, mais tire un signal dalarme à légard du décalage défavorable à la Roumanie entre sa situation économique et la moyenne européenne. La lutte contre la corruption et laccès facile à Internet sont deux des éléments ayant subi des évolutions positives par rapport à la conjoncture reflétée par lédition de 2011 de cette étude. Toutefois, la Chambre de commerce roumano-américaine énumère sept domaines nécessitant une intervention immédiate des autorités, dont lévolution démographique du pays, la santé, léducation, linfrastructure et la fuite des cerveaux. De telles analyses aident le gouvernement de Bucarest à mieux cibler son action, a affirmé le vice-premier ministre, Costin Borc, lors de la présentation du rapport de la Chambre de commerce roumano-américaine.



    Corruption – Les membres de la Commission juridique de la Chambre des députés du Parlement roumain ont avalisé mardi linterpellation par les procureurs anti-corruption du député social-démocrate Sebastian Ghiţă. La demande darrestation est restée, elle, en suspens, faute de quorum. Toutefois, la décision finale sur linterpellation et larrestation de ce personnage influent, patron dun groupe de technologies de linformation, avec de fortes connexions dans les médias. Sebastian Ghiţă est enquêté pour prise de pots-de-vin, chantage et trafic dinfluence, des accusations que le député rejète en bloc.



    Volley-ball – Léquipe féminine roumaine de volley-ball CSM Bucarest rencontre mercredi la sélection du club turc Trabzon İdmanocağı, dans la première manche de la finale de la Coupe Challenge. Le match retour est prévu pour le 3 avril, en Turquie. Les Roumaines se sont jusquà présent imposées devant Bursa BBSK, une équipe toujours turque, détentrice du titre continental. Cest pour la première fois quune équipe féminine de volley-ball de Roumanie joue dans la finale de cette compétition européenne.



    Météo – Il fera chaud pour cette période de lannée en Roumanie. Toutefois, le ciel sera variable, plutôt couvert sur louest, le nord et le centre du pays qui seront arrosés par quelques pluies faibles. Les minimales descendront jusquà 0 degrés, tandis que les maximales frôleront même les 22 degrés.

  • 30.09.2015

    30.09.2015

    ONU – Le chef de l’Etat roumain a achevé sa visite officielle aux Etats-Unis où il a participé au sommet anniversaire de l’ONU consacré au développement durable de la planète dans les 15 années à venir. Face aux leaders mondiaux réunis au sommet, Klaus Iohannis a présenté trois discours portant sur la lutte contre le terrorisme, la crise des réfugiés, l’éradication de la pauvreté et l’égalité de genre. Il a également participé au sommet consacré à la lutte contre le groupe Etat Islamique et l’extrémisme violent, initié et accueilli par le président américain Barack Obama et a eu un entretien bilatéral avec le vice président américain Joe Biden au sujet du partenariat stratégique Roumanie-Etats-Unis. Le chef de l’Etat roumain a eu de nombreux entretiens bilatéraux et a rencontré des représentants de la communauté roumaine de New York.

    Compétitivité – La compétitivité de la Roumanie s’est légèrement améliorée par rapport de l’année dernière, selon le dernier rapport sur la compétitivité mondiale 2015/2016 établi par le Forum économique mondial (WEF), rendu public mercredi à Genève. Dans ce rapport, la Roumanie se situe 53e parmi les 140 pays les plus compétitifs du monde. Pour la 7e année consécutive, la Suisse occupe le premier rang de ce classement, suivie par Singapour et les Etats-Unis, un tiercé gagnant inchangé par rapport a l’édition précédente. Concernant l’Europe, le WEF relève que « l’Espagne, l’Italie, le Portugal et la France ont fait des avancées significatives pour booster la compétitivité ». Parmi les pays émergents, où la Chine reste la plus compétitive, le WEF salue la performance de l’Inde, qui après cinq années de déclin, a grimpé 16 places et occupe le 55e rang. Les dernières places reviennent cette année à la Mauritanie, au Tchad et à la Guinée. Selon le rapport, la Roumanie bénéficie d’un très bon environnement macroéconomique et elle est appréciée par l’ampleur de son marché. L’étude du WEF, réalisée auprès de 14.000 chefs d’entreprise dans 140 pays, donne un classement mondial des pays les plus compétitifs, sur la base de 12 piliers considérés comme des indicateurs de la compétitivité. Ces piliers sont notamment les institutions, les infrastructures, l’environnement macroéconomique, la santé et l’éducation primaire, l’efficacité du marché du travail, le développement des marchés financiers, et l’innovation, selon AFP.

    FMI – Le président par intérim du PSD, Liviu Dragnea, a déclaré que le gouvernement doit examiner sérieusement la nécessité d’un nouvel accord avec le FMI. Un document qui n’est pas du tout nécessaire, opine, en réplique, Vasile Blaga, co-président du PNL, principal parti d’opposition. Les déclarations surviennent après que le ministre des Finances, Eugen Teodorovici, a fait savoir que la Roumanie demanderait la conclusion d’un nouvel accord avec le FMI avant la fin de l’année. Une initiative saluée par le premier ministre Victor Ponta mais qui nécessite des consultations avec les partis politiques.

    Classement- Le président roumain, Klaus Iohannis, continue à bénéficier du meilleur taux de confiance auprès de la population roumaine, selon un baromètre INSCOP réalisé à la demande du journal Adevarul. Plus de 58,6% des personnes questionnées ont affirmé lui faire confiance, voir beaucoup de confiance, 3% de moins qu’en juillet. La deuxième position revient au gouverneur de la Banque centrale roumaine, Mugur Isarescu, 41,6% d’opinions favorables, suivi par l’ambassadeur roumain aux Etats-Unis, George Maior, 29,7% et le premier ministre Victor Ponta, 22,8%. Les dernières positions du classement sont occupées par le co-leader libéral, Vasile Blaga, l’ancien chef du PNL, Crin Antonescu ou encore l’ex-chef d’Etat roumain, Ion Iliescu. Le sondage a été réalisé du 10 au 15 septembre dernier auprès d’un millier de personnes.

  • Le Code fiscal et les partis politiques

    Le Code fiscal et les partis politiques

    Ce jeudi, la classe politique de Bucarest a accepté une trêve. Dans un climat plutôt tendu, d’année pré-électorale, à l’attente des élections municipales et législatives de 2016, les représentants des partis parlementaires ont convenu que le nouveau Code fiscal serait modifié par voie de consensus politique. Bien que brève, l’histoire agitée de ce document touche à la tragicomédie.



    Imaginé, en grande partie, par l’ancien ministre des Finances, Darius Vâlcov, accusé de corruption et arrêté depuis, et fermement soutenu par le premier ministre social-démocrate Victor Ponta, lui-même sous enquête pénale, le Code avait été voté à l’unanimité au Parlement. Le premier ministre a assuré à plusieurs reprises que le document s’appuyait sur une approche budgétaire équilibrée, le manque à gagner, qui découle de la baisse de la TVA, pouvant être couvert par une meilleure collecte des recettes budgétaires.



    Le 17 juillet, le président Klaus Iohannis a cependant renvoyé le Code fiscal au Parlement, affirmant que ses dispositions ne pouvaient être appliquées. Après les analyses techniques de leurs économistes, les partis politiques se sont mis d’accord sur une diminution graduelle de la TVA, actuellement à 24%, qui sera ramenée à 20% au 1er janvier 2016 et à 19% au début de l’année 2017. L’élimination de la taxe supplémentaire de 7 centimes d’euro sur les carburants est reportée au 1er janvier 2017, au lieu de 2016, comme prévu dans la première variante du Code fiscal. Ainsi, le déficit budgétaire sera-t-il de seulement 2%, affirme le ministre des Finances, Eugen Teodorovici.



    Parmi les membres de la coalition au pouvoir à Bucarest, l’UNPR est d’accord avec les propositions avancées jeudi, tandis que l’ALDE continue de soutenir la variante déjà adoptée par le Législatif. La coalition prendra une décision, lundi, dans une réunion qui précède, ce même jour, la session extraordinaire du Sénat consacrée aux modifications au Code fiscal.



    Quant à l’opposition, les libéraux affirment, par la voix du député Eugen Nicolăescu, que le Code fiscal modifié rendra la Roumanie plus compétitive par rapport à d’autres Etats membres de l’UE. L’UDMR a fait savoir qu’elle était d’accord avec les modifications annoncées, bien qu’elle eût souhaité voir la TVA baisser à 19% dès l’année prochaine.



    A l’extérieur de la scène politique, les spécialistes sont plutôt prudents. Le président du Conseil fiscal, Ionuţ Dumitru, craint un déficit budgétaire supérieur à 4%, si le nouveau Code fiscal est appliqué sous sa forme convenue par les partis et si les majorations salariales promises par le gouvernement aux fonctionnaires sont mises en œuvre. Les critères de convergence inscrits dans le Traité de Maastricht limitent le déficit budgétaire à 3%. Les majorations salariales inquiètent également la Banque Nationale, dont le porte-parole, Dan Suciu, avertit : stimuler la demande sur fond d’équilibres économiques fragiles « n’est pas nécessairement la chose la plus sage à faire ». (trad.: Ileana Ţăroi)

  • La semaine du 1er au 6 septembre 2014

    La semaine du 1er au 6 septembre 2014

    Sommet crucial de lOTAN



    “La Roumanie a atteint tous ses objectifs” au sommet de lOTAN, a déclaré le président roumain, Traian Basescu, à lissue de la réunion des alliés, à Newport, au Pays de Galles. Il sest également félicité de ladoption du Plan de réactivité qui augmente la présence militaire occidentale alternative et continue sur le territoire roumain. La Roumanie accueillera un des commandements de la nouvelle force, “toute linfrastructure nécessaire étant déjà prête”, a-t-il encore dit. Le chef de lEtat roumain sest également réjoui que “la mer Noire est reconnue dans les documents du sommet comme ayant une importance particulière pour la sécurité transatlantique”, suite aux événements en Ukraine, alors que Bucarest militait pour cette reconnaissance depuis des années. Le président Traian Basescu a également fait savoir que les pays membres de lOTAN se sont engagés à allouer 2% du PIB à la défense et que la Roumanie souhaite devenir une “nation-cadre” pour un fonds mutuel devant financer des programmes pour la cyberdéfense de lUkraine.




    Bucarest a approuvé la présence sur le territoire roumain des avions de combat de l’OTAN



    La Roumanie a approuvé la présence des avions de combat de l’OTAN sur son territoire et dans son espace aérien. Cette annonce était faite mercredi par le chef de l’Etat, Traian Băsescu, à l’issue d’une réunion du Conseil suprême de défense de la Roumanie, qui a pris cette décision suite à l’aggravation de la crise ukrainienne. 200 militaires — pilotes, mécaniciens aéronautiques et d’entretien des avions — auront également la permission de résider sur le territoire roumain.




    Visite en Chine du premier ministre roumain Victor Ponta



    Le premier ministre roumain Victor Ponta a fait une visite officielle en Chine, à l’invitation de son homologue, Li Keqiang, en réponse à la visite de celui-ci à Bucarest, en novembre 2013, à l’occasion du Forum Chine-Europe centrale et orientale. Les deux responsables ont qualifié d’exceptionnelles les relations politiques bilatérales et ont convenu d’amplifier les échanges économiques entre les deux pays par des projets communs dans les domaines de l’agriculture, de l’énergie et de l’infrastructure.


    Selon Victor Ponta, 4 projets d’investissement dans le domaine énergétique seront prioritaires, dont la construction des réacteurs 3 et 4 de la centrale nucléaire de Cernavodă. Ces projets, le premier ministre roumain les a qualifiés de stratégiques, car ils sont censés assurer l’indépendance énergétique de la Roumanie et lui permettre d’exporter de l’énergie vers d’autres Etats de la région, dont la République de Moldova voisine.


    Le chef du cabinet de Bucarest a participé à une réunion économique réunissant les représentants des principales compagnies et banques chinoise qui déroulent déjà des projets en Roumanie ou qui souhaitent y investir.


    Le premier ministre roumain a été reçu par le chef de l’Etat chinois, Xi Jinping, qui a souligné la position constante de la Roumanie, durant les 65 années de relations diplomatiques entre les deux pays.





    En 2014, la Roumanie a grimpé 17 positions au classement mondial de la compétitivité économique



    La Roumanie arrive 59e dans le monde pour ce qui est de sa compétitivité économique, peut-on lire dans un classement élaboré par le Forum économique mondial. Bucarest monte ainsi 17 places par rapport aux évaluations antérieures. Dans sa région, la Roumanie se place derrière la Turquie ou la Bulgarie, mais devance la Hongrie et la Croatie. Dans le monde, la Suisse, Singapour et les Etats-Unis passent pour les économies les plus performantes, selon ce Rapport de la compétitivité mondiale pour 2014-2015, qui prend en compte les opinions exprimées par une quinzaine de milliers de dirigeants de compagnies, dans plus de 140 pays. Par ailleurs, selon l’Institut national des statistiques, l’industrie a eu la contribution la plus importante dans la croissance de l’économie roumaine au premier semestre de cette année, alors que l’agriculture et le bâtiment ont connu des évolutions négatives.



    La députée européenne Corina Creţu – candidate de la Roumanie pour un poste de commissaire européen



    Le nom de leurodéputée sociale-démocrate roumaine Corina Creţu figure sur la liste des futurs commissaires européens, annoncée vendredi par le nouveau chef de lexécutif communautaire, Jean-Claude Junker. A ses 47 ans, Corina Creţu est actuellement vice-présidente du Parlement européen et membre de la Commission de lemploi et des affaires sociales, ainsi que de la Délégation pour les relations avec Israël. La composition de la prochaine Commission européenne doit être avalisée par les gouvernements des Etats membres ainsi que par le Parlement européen. La répartition des portefeuilles pour chaque Etat membre sera annoncée la semaine prochaine.





    La sélection roumaine de football dans les préliminaires de l’Euro 2016



    La sélection roumaine de football débute ce dimanche au Pirée, dans les préliminaires du Championnat d’Europe 2016 par un match contre la sélection grecque.


    Les deux équipes se sont rencontrées l’automne dernier, lorsque, suite à une victoire sur son propre terrain et un match terminé à égalité à Bucarest, l’équipe grecque s’est qualifiée pour le Brésil.


    Pour l’Euro 2016, la Roumanie doit affronter la Hongrie, la Finlande, l’Irlande du Nord et les Iles Féroé, qui font partie du même groupe préliminaire.


    La Roumanie a été présente pour la dernière fois dans le tournoi final de l’Euro en 2008.

  • 04.09.2014 (mise à jour)

    04.09.2014 (mise à jour)

    Sommet — Le sommet de lOTAN de Newport est lun des plus importants dans lhistoire de lAlliance”, a déclaré jeudi le secrétaire général, Anders Fogh Rasmussen, dans son discours d’ouverture de la réunion. Il a précisé que les décisions à prendre viseront le maintien de la sécurité des Etats membres et du lien étroit entre l’Europe et l’Amérique du nord, ainsi que la stabilité dans les zones dangereuses. L’agenda du sommet, qui s’achèvera vendredi, est dominé par la crise ukrainienne. En marge de la réunion de Newport, le président ukrainien, Petro Poroşenko s’est entretenu avec les leaders occidentaux auxquels il a fait savoir quun plan prévoyant un cessez-le-feu dans lest séparatiste de lUkraine devrait être signé vendredi à Minsk, au Bélarus. La Roumanie est représentée au sommet de l’OTAN par une délégation ayant à sa tête le chef de l’Etat, Traian Băsescu. A Bucarest, le Conseil Suprême de Défense du Pays a approuvé mercredi la présence sur le territoire roumain d’avions de combat des pays membres de lOTAN, dans le contexte où le sommet va entériner un plan de réactivité devant permettre daugmenter la rapidité de déploiement de troupes en cas de crise; plusieurs milliers de soldats seront ainsi déployés dans les pays du flanc oriental de lAlliance. Le président Traian Basescu a précisé que Bucarest assumait aussi le plan de lOTAN visant la cyberdéfense de lUkraine.



    Moldova – La République de Moldova participe en première au sommet de lAlliance nord-atlantique qui a débuté jeudi au Royaume-Uni. Chisinau y est représenté par son ministre de la Défense, Valeriu Troenco. Ce pays ex-soviétique, à population roumanophone majoritaire, coopère déjà avec lOTAN dans le cadre du Partenariat pour la paix et bénéficie dun programme individuel daction élaboré conjointement avec lAlliance. Dans le même temps, un contingent militaire moldave participe à la mission de maintien de la paix au Kosovo. Aux termes de sa loi fondamentale, la République de Moldova est un pays neutre, mais un nombre de plus en plus important de voix politiques prônent un rapprochement avec lOTAN, sur la toile de fond de la crise ukrainienne.



    Accord – Le Cabinet de Bucarest a donné son feu vert, jeudi, à un projet de loi visant la ratification de laccord entre les gouvernements roumain et ukrainien pour le renforcement de la confiance et de la sécurité mutuelles. Le document, signé en mars dernier à Kiev par les chefs des diplomaties des deux pays, a une validité de cinq ans. Il stipule que chaque partie doit notifier lautre au moins 42 jours avant dentreprendre des activités militaires dans les régions frontalières. Pour ce qui est de lÎle des serpents en mer Noire, petit territoire ukrainien situé dans la zone côtière roumaine, Kiev soblige à ne pas y détenir ni déployer darmement offensif, tels chars, avions ou hélicoptères de combat. Et toujours ce jeudi, le gouvernement roumain a avalisé le protocole conclu entre les ministères roumain et serbe de lIntérieur visant la création et le fonctionnement dun Point commun de contact à la frontière entre les deux pays, accord signé à Bucarest, en mai 2013.



    Minorités – Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a affirmé jeudi que le sud-est russophone de lUkraine était la région la plus sensible, mais quil ne fallait pas non plus oublier dautres zones où il y a des problèmes similaires, telles les régions habitées par des communautés roumaine et hongroise. Cest pour la deuxième fois que le chef de la diplomatie moscovite tient de tels propos après que, la semaine dernière, il eut plaidé pour une Ukraine où les minorités russe, roumaine et hongroise puissent vivre en paix et voient leurs droits respectés. Concentrée notamment dans louest de lUkraine, sur les territoires annexés par lURSS en 1940, la communauté roumaine de ce pays compte environ un demi-million de personnes. Depuis le début de la crise actuelle en Ukraine, Bucarest a appelé les autorités de Kiev à garantir les droits des ethniques Roumains, tout en militant pour le maintien et le respect de la souveraineté et de lintégrité territoriale de lEtat voisin.



    Aviation – Le gouvernement roumain et le constructeur aéronautique européen Airbus ont signé un accord visant la construction dune usine de modernisation des hélicoptères à Braşov, à lhorizon 2015. Les flottes dhélicoptères des ministères roumains de la Défense et de lIntérieur seront ainsi mises à jour, sest félicité le premier ministre roumain, Victor Ponta, lors de la signature du document. Et lui dajouter que grâce aux appareils fabriqués par Airbus, la Roumanie a mis en place le système dintervention médicale durgence le plus perfectionné en Europe. La nouvelle usine apportera de nombreux bénéfices à la Roumanie, depuis les nouveaux emplois jusquaux opportunités dexportation, ont fait savoir, à leur tour, les représentants dAirbus.



    Compétitivité – La Roumanie arrive 59e dans le monde pour ce qui est de sa compétitivité économique, peut-on lire dans un classement élaboré par le Forum économique mondial. Bucarest monte ainsi 17 places par rapport aux évaluations antérieures. Dans sa région, la Roumanie se place derrière la Turquie ou la Bulgarie, mais devance la Hongrie et la Croatie. Dans le monde, la Suisse, Singapour et les Etats-Unis senorgueillissent des économies les plus performantes, selon ce Rapport de la compétitivité mondiale pour 2014-2015, qui prend en compte les opinions exprimées par une quinzaine de milliers de dirigeants de compagnies, dans plus de 140 pays.



    Commerce – Au mois de juillet, le volume du commerce de détail en Roumanie a augmenté de 6,3% par rapport à la même période de lannée dernière, selon lOffice statistique européen, Eurostat. Il sagit de la troisième hausse la plus importante au sein de lUE, après celles du Luxembourg (14,1%) et lEstonie (9,2%). Ces chiffres viennent entériner une tendance déjà signalée auparavant par les statistiques. Au premier semestre de cette année, le commerce de détail roumain avait ainsi connu une progression de 8,2%, par rapport aux six premiers mois de 2013. A Bucarest, lInstitut national des statistiques a par ailleurs fait savoir que cest le secteur industriel qui a le plus contribué à la croissance économique du pays, au premier semestre de 2014, tandis que lagriculture et le secteur du BTP ont connu des évolutions négatives.



    Auditions — Le futur président de la Commission européenne, Jean Claude Juncker, a poursuivi, jeudi à Bruxelles, l’audition des candidats au poste de commissaire européen. La députée européenne roumaine Corina Creţu (parti social-démocrate) figure parmi les candidats. Selon la porte-parole de la Commission européenne, par la nomination de Corina Creţu, vice-présidente du Parlement européen, le nombre des femmes au sein de la future Commission est porté à 9, sur un total de 28, soit le chiffre minimal établi par le Parlement européen pour que la nouvelle équipe de Juncker puisse obtenir le vote du Législatif communautaire. Les différents portefeuilles seront attribués après l’audition de tous les candidats.



    Nucléaire – Des responsables américains et iraniens ont repris jeudi à Genève les discussions sur le programme nucléaire iranien. Ces consultations bilatérales se déroulent dans le cadre des négociations nucléaires 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne), conduites par le Haut représentant de lUE Catherine Ashton. En juillet dernier, les parties se sont donné jusquau 24 novembre pour sceller un accord définitif qui doit permettre de garantir la nature exclusivement pacifique du programme nucléaire iranien en échange de la levée totale des sanctions occidentales et de lONU, précise lAFP. Les puissances occidentales et Israël soupçonnent lIran de vouloir se doter de larme atomique, alors que Téhéran affirme que son programme nucléaire est purement civil. Lors dune récente visite à Téhéran, la secrétaire dEtat roumaine aux Affaires globales, Carmen Burlacu, avait réaffirmé lappui ferme de Bucarest à la poursuite des négociations sur le dossier nucléaire iranien. Elle a souhaité que ces pourparlers aboutissent à un accord élargi jusquà la date convenue.




  • 04.09.2014

    04.09.2014

    Sommet – Le sommet de lOTAN souvre jeudi à Newport (Royaume-Uni) avec la crise ukrainienne comme dominante. La Roumanie y est représentée par le chef de lEtat, Traian Băsescu, et les ministres de la Défense, Mircea Duşa, et des Affaires étrangères, Titus Corlăţean. Mercredi, à Bucarest, le Conseil suprême de défense de la Roumanie avait avalisé le stationnement sur le territoire roumain davions de combat des pays membres de lOTAN, alors que le sommet du Pays de Galles doit entériner un plan de réactivité devant permettre daugmenter la rapidité de déploiement de troupes en cas de crise; plusieurs milliers de soldats seront ainsi déployés dans les pays du flanc oriental de lAlliance. Lors de la réunion du Conseil suprême de défense de la Roumanie, le président Traian Basescu a précisé que Bucarest assumait aussi le plan de lOTAN visant la cyberdéfense de lUkraine.



    Moldova – La République de Moldova participe en première au sommet de lAlliance nord-atlantique qui commence jeudi au Royaume-Uni. Chisinau y sera représenté par son ministre de la Défense, Valeriu Troenco. Ce pays ex-soviétique, à population roumanophone majoritaire, coopère déjà avec lOTAN dans le cadre du Partenariat pour la paix et bénéficie dun programme individuel daction élaboré en coopération avec lAlliance. Dans le même temps, un contingent militaire moldave participe aussi à la mission de maintien de la paix au Kosovo. Aux termes de sa loi fondamentale, la République de Moldova est un pays neutre, mais un nombre de plus en plus important de voix politiques prônent un rapprochement avec lOTAN, sur la toile de fond de la crise ukrainienne.



    Accord – Le Cabinet de Bucarest doit donner son feu vert, ce jeudi, à un projet de loi visant la ratification de laccord entre les gouvernements roumain et ukrainien pour le renforcement de la confiance et de la sécurité mutuelles. Le document, signé en mars dernier à Kiev par les chefs des diplomaties des deux pays, a une validité de cinq ans. Il stipule que les deux parties doivent notifier lautre au moins 42 jours avant dentreprendre des activités militaires dans les régions frontalières. Pour ce qui est de lÎle des serpents en mer Noire, petit territoire ukrainien situé dans la zone côtière roumaine, Kiev soblige à ne pas y détenir ni déployer darmement offensif, tels chars, avions ou hélicoptères de combat.


    Et toujours ce jeudi, le gouvernement roumain doit avaliser le protocole conclu entre les ministères roumain et serbe de lIntérieur visant la création et le fonctionnement dun Point commun de contact à la frontière entre les deux pays, accord signé à Bucarest, en mai 2013.



    Minorités – Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a affirmé jeudi que le sud-est russophone de lUkraine était la région la plus sensible, mais quil ne fallait pas non plus oublier dautres zones où il y avait des problèmes similaires dans ce pays, telles les régions habitées par des communautés roumaine et hongroise. Cest pour la deuxième fois que le chef de la diplomatie moscovite tient de tels propos après que, la semaine dernière, il eut plaidé pour une Ukraine où les minorités russe, roumaine et hongroise puissent vivre en paix et voient leurs droits respectés. Concentrée notamment dans louest de lUkraine, sur les territoires annexés par lURSS en 1940, la communauté roumaine de ce pays compte environ un demi-million de personnes. Depuis le début de la crise actuelle en Ukraine, Bucarest a appelé les autorités de Kiev à garantir les droits des ethniques Roumains, tout en militant pour le maintien et le respect de la souveraineté et de lintégrité territoriale de lEtat voisin.



    Aviation – Le gouvernement roumain et le constructeur aéronautique européen Airbus ont signé un accord visant la construction une usine de modernisation des hélicoptères à Braşov, à lhorizon 2015. Les flottes dhélicoptères des ministères roumains de la Défense et de lIntérieur seront ainsi mises à jour, sest félicité le premier ministre roumain, Victor Ponta, lors de la signature du document. Et lui dajouter que grâce aux appareils fabriqués par Airbus, la Roumanie a mis en place le système dintervention médicale durgence le plus perfectionné en Europe. La nouvelle usine apportera de nombreux bénéfices à la Roumanie, depuis les nouveaux emplois jusquaux opportunités dexportation, ont fait savoir, à leur tour, les représentants dAirbus.



    Compétitivité – La Roumanie arrive 59e dans le monde pour ce qui est de sa compétitivité économique, peut-on lire dans un classement élaboré par le Forum économique mondial. Bucarest monte ainsi 17 places par rapport aux évaluations antérieures. Dans sa région, la Roumanie se place derrière la Turquie ou la Bulgarie, mais devance la Hongrie et la Croatie. Dans le monde, la Suisse, Singapour et les Etats-Unis senorgueillissent des économies les plus performantes, selon ce Rapport de la compétitivité mondiale pour 2014-2015, qui prend en compte les opinions exprimées par une quinzaine de milliers de dirigeants de compagnies, dans plus de 140 pays.



    Commerce – Au mois de juillet, le volume du commerce de détail en Roumanie a augmenté de 6,3% par rapport à la même période de lannée dernière, selon lOffice statistique européen, Eurostat. Il sagit de la troisième hausse la plus importante au sein de lUE, après celles du Luxembourg (14,1%) et lEstonie (9,2%). Ces chiffres viennent entériner une tendance déjà signalée auparavant par les statistiques. Au premier semestre de cette année, le commerce de détail roumain avait ainsi connu une progression de 8,2%, par rapport aux six premiers mois de 2013. A Bucarest, lInstitut national des statistiques a par ailleurs fait savoir que cest le secteur industriel qui a le plus contribué à la croissance économique du pays, au premier semestre de 2014, tandis que lagriculture et le secteur du BTP ont connu des évolutions négatives.



    Nucléaire – Des responsables américains et iraniens reprennent jeudi à Genève les discussions sur le programme nucléaire iranien, ont déclaré mercredi des responsables américains. Ces consultations bilatérales se déroulent dans le cadre des négociations nucléaires 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne), conduites par le Haut représentant de lUE Catherine Ashton. En juillet dernier, les parties se sont donné jusquau 24 novembre pour sceller un accord définitif qui doit permettre de garantir la nature exclusivement pacifique du programme nucléaire iranien en échange de la levée totale des sanctions occidentales et de lONU, précise lAFP. Les puissances occidentales et Israël soupçonnent lIran de vouloir se doter de larme atomique, alors que Téhéran affirme que son programme nucléaire est purement civil. Lors dune récente visite à Téhéran, la secrétaire dEtat roumaine aux Affaires globales, Carmen Burlacu, avait réaffirmé lappui ferme de Bucarest à la poursuite des négociations sur le dossier nucléaire iranien. Elle a souhaité que ces pourparlers aboutissent à un accord élargi jusquà la date convenue.

  • 15.10. 2013 (mise à jour)

    15.10. 2013 (mise à jour)

    Financement — La Commission européenne a repris ce mardi les paiements envers la Roumanie suspendus jusqu’il y a une semaine. Ceux-ci sont destinés aux projets financés par le biais du Programme opérationnel sectoriel «Croissance de la compétitivité». L’annonce a été faite mardi à Bruxelles par Shirin Wheeler, la porte-parole du commissaire européen chargé de la politique régionale, Johannes Hahn. Elle a précisé qu’il s’agit de 196 millions d’euros, dont le paiement avait été bloqué en décembre 2012. Cet argent ira notamment aux projets en vue dans les domaines de l’énergie et de la recherche, ainsi qu’aux PME.



    Privatisation – La vente de la compagnie ferroviaire roumaine de fret CFR Marfa, à capital d’Etat, reprendra à zéro après que la Commission de privatisation et le Groupe ferroviaire roumain, ayant remporté l’appel d’offre initial, ne sont pas arrivés à un accord visant le transfert des actions vers cette société privée. Considérée comme un objectif stratégique du Cabinet de Bucarest, la privatisation de CFR Marfa compte parmi les principaux engagements assumés par le gouvernement devant les experts du FMI et de l’UE, dans les deux accords de précaution conclus en 2011 et 2013. Toutefois, le processus a été en passe d’échouer à maintes reprises vu le faible intérêt des investisseurs et les contestations formulées par les très peu nombreux participants à l’appel d’offres à l’égard de la procédure.



    Négociations – Le ministre roumain de la Santé, Eugen Nicolaescu, s’est dit surpris par les protestations des personnels médicaux, tandis que syndicats et autorités négocient la nouvelle loi des salaires du secteur. Il n’y a aucun conflit entre les parties, a estimé le responsable. Depuis lundi, la plupart des salariés du système sont en grève japonaise pour affirmer leur mécontentement à l’égard des réformes proposées par le ministère. Ils exigent qu’au moins 6% du PIB soient alloués à la santé, ainsi que l’élaboration d’une loi leur garantissant l’indépendance professionnelle. Les personnels médicaux roumains menacent de faire la grève générale en novembre, si aucun accord n’est trouvé.



    Nomination – L’économiste Andrei Gerea, 45 ans, chef de file des députés du Parti national libéral (numéro deux de l’Union sociale-libérale, la coalition au pouvoir en Roumanie) a été désigné pour prendre le portefeuille de l’Economie. Il devrait ainsi remplacer son collègue Varujan Vosganian, qui a démissionné de son poste après que le Parquet près la Haute Cour de cassation et de justice a demandé à la chambre haute du Parlement de Bucarest son feu vert pour déclencher des poursuites pénales à son encontre. Varujan Vosganian est accusé de complot et sape de l’économie nationale. L’intérim au ministère de l’Economie est assuré par le titulaire des Finances, Daniel Chitoiu.



    Energie – Plusieurs projets énergétiques impliquant la Roumanie figurent sur une liste de la Commission européenne comportant près de 250 projets prioritaires pour l’infrastructure de transport énergétique transeuropéenne pour la période 2014-2020. Selon le commissaire européen chargé de l’énergie, Günther Oettinger, la Commission devrait allouer près de six milliards à leur mise en œuvre dans les sept prochaines années. Il s’agit, entre autres, du projet de gazoduc reliant la Bulgarie à l’Autriche via la Roumanie et la Hongrie.



    Séisme – La Roumanie est le pays de l’UE le plus exposé aux séismes, les experts évaluant à 4 milliards 400 millions d’euros les dommages maximaux estimés pour un tremblement de terre puissant, a fait savoir Nicoleta Neagu-Rosca, directrice générale de PAID, le consortium de compagnies autorisées à délivrer des assurances couvrant les risques de catastrophes naturelles. Ces évaluations prennent en compte un séisme comparable à celui de mars 1977, à savoir supérieur à 7 sur l’échelle de Richter. Considérée comme la plus importante de l’histoire récente de la Roumanie, cette secousse a fait plus de 1500 morts, la plupart des Bucarestois, les dégâts se montant à quelque deux milliards et demi de dollars.



    Film — Poursuite à Sibiu (au centre de la Roumanie) du Festival du film documentaire Astra. Au programme de ce mardi, la première de la production « Le Combinat » (The Unit), en présence de l’auteure, Maria- Cătălina Andrieş. La projection de Drill Baby Dril, de Lech Kowalski, a été suivie par une session de questions–réponses avec la participation du réalisateur. La présente édition du festival enregistre un record d’inscriptions: 1350 films de plus de 70 pays des 6 continents et des centaines d’auteurs et des professionnels du domaine.

  • A la Une de la presse roumaine du 21.02.2013

    A la Une de la presse roumaine du 21.02.2013


    Plein de sujets politiques et économiques dans les pages des quotidiens parus ce jeudi à Bucarest. L’Union sociale libérale parle officiellement deux langues, lit-on à la une du quotidien Romania libera. Celui-ci explique que le maire de la ville de Sibiu, Klaus Johannis, est devenu membre du Parti national libéral, qui se prépare à lui offrir une fonction de direction au Congrès du parti qui s’ouvre ce vendredi. Rappelons que le PNL et le PSD forment l’USL, la coalition au pouvoir en ce moment en Roumanie. Cette manœuvre politique surprenante ne fait que renforcer l’idée selon laquelle, les libéraux chercheraient à avoir leur propre tandem de candidats aux fauteuils de chef de l’Etat et de premier ministre, estime Romania libera. « L’adhésion de monsieur Johannis n’influence pas notre soutien au premier ministre Victor Ponta », a déclaré le président libéral Crin Antonescu, cité par Adevarul. Le même journal rappelle que, ces derniers mois, Klaus Johannis a figuré parmi les critiques du gouvernement dirigé par le social-démocrate Victor Ponta.


    Entre temps, 6 mille salariés de la sidérurgie roumaine sont en danger de perdre leurs emplois. Le groupe russe Mechel a décidé de vendre à une minuscule société détenue par deux Russes les actions détenues à quatre usines sidérurgiques roumaines pour la somme symbolique de 52 euros, annonce Romania libera. Sous le titre « Le secret derrière la vente surprise des aciéries Mechel », Evenimentul zilei explique qu’en effet la société souhaiterait ne pas voir son image se détériorer à cause des licenciements qu’elle envisage de faire. Le premier ministre Victor Ponta à déclaré ne pas pouvoir intervenir dans cette transaction, puisqu’il s’agissait d’une société privée, explique aussi Adevarul.


    Les quotidiens roumains parlent aussi de la démission du gouvernement du premier ministre bulgare Boiko Borisov, un « gouvernement abattu par l’électricité », selon Adevarul, ou même « électrocuté juste avant les élections » selon Evenimentul zilei. A Sofia, ou les Bulgares ont protesté pendant six jours, contre l’austérité et notamment contre la majoration du prix de l’électricité, le premier ministre Boiko Borisov a démissionné, un acte qui risque de provoquer un chaos institutionnel, explique Romania libera. Selon le même quotidien, à Bucarest, l’homologue roumain de M. Borisov a déclaré que l’instabilité politique bulgare pourrait influencer l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace Schengen.


    En Roumanie aussi l’électricité figure parmi les sujets du jour. « La bulle de l’énergie verte commence à se dégonfler » titre Romania libera, selon lequel l’Autorité nationale de régulation de l’énergie propose la réduction du nombre de certificats verts délivrés pour les fermes solaires et les micro-centrales hydrauliques. L’énergie verte produit des pertes de compétitivité pour l’industrie locale, des coûts supplémentaires pour les ménages, mais aussi des profits généreux pour les investisseurs et les fournisseurs extérieurs de composantes, explique Romania libera qui précise que la Roumanie possède un des schémas de compensation les plus généreux pour les producteurs d’énergie renouvelable. Et la Roumanie ne se permet pas d’être généreuse.

  • 19.02.2013

    19.02.2013


    Destitution – Le premier ministre roumain Victor Ponta a démis le secrétaire d’Etat au ministère des Transports Valentin Preda. Celui-ci a été interpellé par les procureurs de la Direction nationale anti-corruption. Selon des sources judiciaires, le responsable de Bucarest serait recherché pour des possibles faits de corruption, liés à certains marchés publics. Valentin Preda occupait le poste de secrétaire d’Etat au ministère des Transports depuis mai 2012.






    Entreprises – Le ministre roumain de l’économie Varujan Vosganian, a plaidé mardi pour la relance de l’esprit entrepreneurial au sein de l’UE, lors d’un conseil des ministres européens pour la compétitivité, l’industrie et le marché intérieur. A la même occasion, il a signé pour la Roumanie l’accord visant la Cour européenne des brevets, une institution composée d’un tribunal de première instance qui siègera à Paris, une cour d’appel à Luxembourg et une administration à Munich. Par ailleurs, le ministre roumain de l’économie s’entretient avec le commissaire européen à la concurrence Joaquin Almunia sur la possibilité d’accorder une aide d’Etat aux usines chimiques Oltchim Râmnicu Vâlcea, dans le sud de la Roumanie, qui ont été déclaré insolvables en raison de leurs dettes. L’aide chiffrée à 45 millions d’euros permettra aux plus grandes usines chimiques de Roumanie de redémarrer la production.






    Police – Le secrétaire d’Etat au ministère roumain de l’intérieur, Bogdan Tohaneanu et le chef du département Schengen, Marian Tutilescu participent à Berlin au 16e Congrès Européen de la Police qui est ciblé sur la sécurité cybernétique. Elle constitue un sujet important dans les débats de l’UE entre les représentants des ministères chargés de la lutte contre la criminalité et du maintien de l’ordre public. A l’événement organisé par le quotidien allemand « Behördenspiegel” participent aussi des représentants des ministères de l’intérieur et de la justice de pays membres de l’UE, de la Commission européenne, ainsi que des experts de plus de 50 pays.






    Immatriculations – Les immatriculations de véhicules neufs en Roumanie ont chuté au mois de janvier de 10,1%, une baisse supérieure à la moyenne du marché automobile de l’UE, qui a baissé de 8,7%, vers un nouveau taux minimum historique, selon les chiffres rendus publics par l’Association des constructeurs européens d’automobiles. Parmi les plus importants pays de l’Union, seule, la Grande Bretagne a enregistré une hausse de 11,5%, tandis qu’en Allemagne les immatriculations ont baissé de 8,6% et en France de 15%.






    Brancusi – La ville de Târgu Jiu, dans le sud de la Roumanie célèbre les 137 années écoulées depuis la naissance du sculpteur roumain Constantin Brancusi. Figurant parmi les plus grands sculpteurs du 20e siècle, Brancusi a profondément influencé le concept moderne de forme dans la sculpture, la peinture et le dessin. Rappelons que l’ensemble monumental « La voie des héros » de Târgu Jiu qui comporte La table du silence, la Porte du baiser, l’Allée des chaises et la Colonne sans fin — a été inclus en 2007 au Patrimoine culturel européen de l’UNESCO.






    Sport – Au Festival olympique de la jeunesse européenne, qui se déroule dans la région de Brasov, dans le centre de la Roumanie, le Roumain Emil Imre a remporté la médaille d’or de l’épreuve de patinage vitesse sur piste courte de mille mètres. Il avait décroché lundi l’argent de la même épreuve, mais sur 500 mètres. Une autre sportive roumaine, Daniela Haralambie est également en lice pour une médaille dans la compétition féminine de sauts. L’équipe de Roumanie de hockey sur glace rencontre également la République Tchèque. Quelque 1500 sportifs et délégations de 45 pays participent à Brasov aux 8 épreuves figurant à l’agenda de ce festival d’hiver, le plus grand jamais organisé par la Roumanie.