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  • Déclaration de soutien à l’Ukraine

    Déclaration de soutien à l’Ukraine

    Ce fut dans le cadre d’une réunion du plénum que le Législatif roumain a adopté une déclaration de soutien de l’Ukraine voisine, dans le contexte de l’année écoulée depuis le début le 24 février 2022 de la guerre d’agression que la Russie mène contre ce pays. Le Parlement réaffirme l’appui ferme de la Roumanie au peuple ukrainien et exprime son respect pour le courage, la dignité et la résistance dont on fait preuve tant armée que la population civile ukrainiennes. Le document précise que la Fédération de Russie a déclenché unilatéralement et sans provocation une guerre d’agression contre l’Ukraine, escaladant les violations antérieures de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de ce pays, dont l’annexion illégale de la Crimée en 2014.

    Les sénateurs et députés roumains rappellent que la tragédie humanitaire de la population civile ukrainienne ne fait que s’aggraver, les souffrances, sans précédent dans l’histoire de l’Europe depuis la deuxième guerre mondiale étant délibérément provoquées par l’agresseur russe dans le cadre d’une stratégie préméditée, cynique et brutale qui cherche tout simplement à écraser la nation ukrainienne. Parallèlement, les élus nationaux de Bucarest reconfirment l’appui immuable de la Roumanie à l’indépendance, à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine dans les limites des frontières reconnues au niveau international. Ils soulignent le fait que toutes les tentatives de changer par la force les frontières de l’Ukraine par des décisions d’annexion illégale de différentes régions émises depuis 2014 constituent des transgressions flagrantes de la Charte de l’ONU et du droit international.

    Par conséquent, le Parlement de Bucarest demande aux autorités de Moscou « de mettre fin à la guerre et de retirer d’urgence toutes ses forces militaires et ses équipements déployés sur le territoire de l’Ukraine à l’intérieur des frontières reconnues au niveau international. Et non pas dernièrement, par le biais de ce document, les sénateurs et les députés roumains demandent à la Fédération de Russie de cesser immédiatement, la rhétorique relative à l’utilisation des armes nucléaires et les actions d’intimidation visant d’autres Etats, tout comme les accusations sans fondement relatives à l’utilisation par l’Ukraine des armes biologiques ».

    Ce qui plus est, la déclaration du Parlement de Bucarest précise que les sénateurs et députés roumains soutiennent le besoin d’un engagement roumain substantiel dans les futurs efforts de reconstruction post-conflit de l’Etat ukrainien et d’une intensification du soutien accordé par la Roumanie surtout à la population civile ukrainienne. « Nous soulignons le besoin de concentrer les efforts de l’Etat roumain en égale mesure et de soutenir le processus d’adhésion à l’UE de l’Ukraine, de la République de Moldova et de la Géorgie, compte tenu de l’option exprimée majoritairement par la population des trois Etats, du statut officiel d’Etats candidats, que les deux premiers ont obtenu en juin 2022 et de la perspective européenne confirmée pour le troisième », lit-on dans la déclaration du Parlement roumain de solidarité avec l’Ukraine, adopté à l’occasion de l’année écoulée depuis le début de l’invasion russe.

  • Réunion spéciale du Parlement de Bucarest. 

    Réunion spéciale du Parlement de Bucarest. 

    Le Parlement roumain a marqué lundi par une réunion solennelle une année écoulée depuis le début de l’invasion russe en Ukraine le 24 février 2022. Les sénateurs et députés roumains ont condamné l’agression militaire et ont promis que la Roumanie soutiendrait toujours le pays voisin. Le libéral Sorin Câmpeanu a transmis un message ferme : « Aucun pays ne peut garder le silence. Nous sommes aux côtés de vous et nous vous aideront autant qu’il est besoin ». Également de la part du PNL, Nicoleta Pauliuc a souligné l’importance de la Roumanie dans l’actuel contexte géopolitique : « Nous avons prouvé avoir embrassé les principes et les valeurs européennes, que nous sommes importants dans l’architecture du monde occidental, en tant que gardien de la frontière est de l’Union européenne et de l’OTAN. » a déclaré l’élue libérale.

    Son collègue social-démocrate de la coalition gouvernementale, Radu Oprea, a précisé que l’appui de l’OTAN et de l’Union européenne a progressivement augmenté et il devrait continuer, rappelant aussi que : « Des millions de personnes ont fui la guerre. Plus de trois millions et demi de personnes ont traversé la frontière de la Roumanie. Les Roumains les ont reçu aux bras ouverts, ont fait preuve de compassion, de décence et d’empathie. », a déclaré le social-démocrate.

    La possibilité d’une victoire ukrainienne est aussi une chance pour l’Europe, depuis la perspective de la défense et de la promotion de la liberté et de la démocratie, a souligné aussi Turos Lóránd, de la part de l’Union Démocrate Magyare de Roumanie : « La liberté doit être protégée, elle doit être défendue. La violation des droits commises par la Russie ne se limite pas uniquement au territoire ukrainien. Il s’agit en effet d’une guerre contre le monde libre », a déclaré l’élu de l’UDMR.

    En opposition, l’Union Sauvez la Roumanie par la voix de Radu Mihai a précisé que : « Assumons, nom et prénom, par vote l’affirmation selon laquelle la Russie se comporte comme un Etat terroriste et que la Roumanie est solidaire avec la victime terrorisée depuis une année déjà : l’Ukraine ! » a déclaré Radu Mihai.

    Le parti populiste de l’Alliance pour l’Unité des Roumains a également condamné toute agression militaire. Pourtant, le représentant de cette formation, Claudiu Târziu a également évoqué la situation de la minorité roumaine en Ukraine ainsi que les inquiétudes relatives au sort de la réserve de la biosphère du delta du Danube, dans la lumière des plus récentes informations relatives aux opérations de dragage du canal ukrainien de Bâstroe, dans la partie ukrainienne du delta. Ecoutons donc l’élu de l’AUR Claudiu Târziu : « Nous ne pouvons pas assister impassibles au processus d’assimilation forcée auquel sont soumis les Roumains d’Ukraine, tout comme nous ne pouvons pas ignorer le fait que l’Ukraine menace de détruire tout le delta du Danube en suivant ses propres intérêts », a martelé Claudiu Târziu.

    A la réunion du Législatif de Bucarest a participé aussi l’ambassadeur d’Ukraine en Roumanie, Ihor Prokopciuc, avec un message par le biais duquel il a fait part de la reconnaissance de son Etat pour l’appui accordé par la Roumanie à tous les niveaux. Il a ajouté que l’Ukraine résistait et qu’elle allait vaincre.

  • 13/05/2022 (mise à jour)

    13/05/2022 (mise à jour)

    Justice — L’ancien maire de Bucarest, Sorin Oprescu, a reçu une condamnation définitive, vendredi, par la Cour d’appel de Bucarest, à 10 ans et 8 mois de prison ferme, pour des infractions de corruption passive, constitution d’une association de malfaiteurs et abus de fonctions. Sorin Oprescu a été pris en flagrant délit lorsqu’il recevait 25 000 euros et il a été arrêté la nuit du 6 septembre 2015, lorsqu’il exerçait son second mandat de maire. Initialement, le Tribunal de grande instance de Bucarest l’avait condamné, en mai 2019, à 5 ans et 4 mois de prison ferme. La Cour d’appel de Bucarest a doublé cette peine suite à l’application de la forme aggravante de l’infraction de constitution d’une association de malfaiteurs. Selon les procureurs du Parquet national anticorruption, ce groupe criminel avait créé dans l’administration locale de la capitale un système par lequel les opérateurs économiques qui souhaitaient se voir attribuer certains marchés par les institutions subordonnées au maire devaient remettre une partie des bénéfices réalisés au maire, sous forme de pots-de-vin.



    Diplomatie — Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a discuté, à Bucarest, avec son homologue nigérian, Geoffrey Onyeama, de la possibilité que la Roumanie importe du pétrole et du gaz du pays africain. Le responsable roumain, qui a signé, avec M Onyeama, un mémorandum d’accord entre les ministères des Affaires étrangères des deux pays, a déclaré que la visite de son homologue nigérian constituait une première dans l’histoire bilatérale récente, car c’est pour la première fois ces 30 dernières années qu’un ministre des Affaires étrangères du Nigeria visite la Roumanie. Les discussions visaient à dynamiser les relations bilatérales et ont mis en exergue l’intérêt commun pour diversifier la coopération dans beaucoup de domaines, allant de l’éducation, la culture et les contacts interhumains, à l’économie, y compris l’industrie de défense, la sécurité, cybernétique comprise, les TIC et la numérisation, l’énergie, l’agriculture, respectivement dans le domaine consulaire. Selon Bogdan Aurescu, il existe un potentiel accru en matière d’exportation de produits agricoles de Roumanie vers le Nigeria, et aussi par la facilitation des exportations d’Ukraine.



    Indésirables — Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest annonce que la Fédération de Russie a déclaré indésirables 10 personnes de l’Ambassade de Roumanie à Moscou, en réaction au geste similaire fait par la Roumanie le 5 avril dernier. Selon un communiqué transmis vendredi par le ministère roumain des Affaires étrangères, la décision des autorités roumaines du mois d’avril a été déterminée par les activités et actions de 10 responsables russes, qui contrevenaient aux dispositions de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques de 1961. Le ministère roumain des Affaires étrangères réitère la condamnation ferme de l’agression illégale, injustifiée et non provoquée de la Fédération de Russie contre l’Ukraine et les crimes de guerre et autres crimes internationaux commis dans ce pays par les forces russes.



    Inflation — La Banque nationale de Roumanie (BNR) a majoré à 12,5 % ses prévisions sur linflation pour la fin de cette année. Selon les chiffres présentés jeudi par le gouverneur de la Banque centrale, Mugur Isărescu, elle sattend à une inflation de 6,7 % pour la fin de lannée prochaine. En février, la BNR estimait à 9,6 % le taux dinflation pour la fin de cette année et à 3,2 % celui pour 2023. Conformément à la Banque centrale roumaine, à moyen terme, la pression exercée par linflation associée aux coûts de production devrait diminuer progressivement, mais leurs effets devraient persister pour une période de 12 mois. Tout cela dans le contexte où linflation annuelle a atteint un taux record en Roumanie, de près de 14 %, soit le taux le plus élevé de ces 18 dernières années.



    Automobile — Coup d’envoi ce vendredi de la deuxième étape du programme de renouvellement du parc automobile national appelé « Rabla » / « Le Tacot ». L’Etat roumain accordera jusqu’au 31 mai des primes à la casse substantielles aux personnes physiques et morales ainsi qu’aux autorités qui souhaitent acheter des voitures neuves. Le budget alloué dépasse les 60 millions d’euros. Des fonds importants seront alloués aux bénéficiaires qui souhaitent acheter des véhicules électriques et hybrides. La prime à la casse standard est de 1 200 euros et respectivement de 9 000 euros si le bénéficiaire souhaite envoyer à la casse deux vieux véhicules. Aux primes à la casse viennent s’ajoutent d’autres bonus et dans le cas des véhicules électriques, l’Etat offre quelque 10 000 euros. Aux dires des représentants de l’Association des constructeurs européens d’automobiles, la Roumanie est désormais leader européen de la hausse des ventes de véhicules électriques. Durant le premier trimestre de l’année 2022, plus de 2 000 véhicules ont été vendus en Roumanie, ce qui constitue une avancée de 400 % par rapport à la même période de l’année dernière.



    Nuit des musées — La Nuit des musées sera marquée dans la nuit de samedi à dimanche dans 87 localités de Roumanie dans le cadre de plus de 200 événements culturels. En Roumanie, une soixantaine de sites culturels et espaces non conventionnels participent à la manifestation culturelle la plus ample après la pandémie de Covid. La mairie de la Capitale ouvre les portes de son palais et accueille une série d’événements dans le cadre duquel les visiteurs pourront redécouvrir l’histoire et l’architecture du bâtiment, mais aussi une série d’histoires sur la ville par le biais d’expositions, d’une projection de films et d’une installation vidéo. A travers le pays, les sites touristiques les plus convoités, tels le château de Bran, le château de Peleş et la citadelle de Făgăraş ouvrent leurs portes aux touristes qui y découvriront toute sorte de surprises. La Nuit des musées est un événement qui se déroule à travers l’Europe.



    Recensement — La première étape du recensement de la population et des logements de Roumanie, soit l’auto-recensement en ligne, est prolongée de deux semaines, soit jusqu’au 27 mai — a-t-il été annoncé vendredi à Bucarest. Cette décision survient après que, cette dernière semaine, la moyenne des questionnaires finalisés se soit montée à environ 450 000 par jour. Jusqu’ici, plus de 8,4 millions de Roumains ont rempli les formulaires en ligne. Pour les personnes qui ne souhaitent pas ou ne peuvent pas compléter les documents, des recenseurs se déplaceront à leur domicile du 31 mai au 17 juillet prochains. Rappelons que le recensement de la population et des logements de Roumanie a commencé le 14 mars dernier. Initialement, il aurait dû avoir lieu l’année dernière, mais il a été ajourné en raison de la pandémie. Cette action a lieu une fois tous les dix ans et elle est nécessaire pour avoir des statistiques officielles, nationales et européennes.



    République de Moldova — La première ministre de la République de Moldova, Natalia Gavriliţă, a envoyé aux représentants de l’UE la deuxième partie du formulaire d’adhésion à l’UE de son pays. « La République de Moldova a trop tardé à assumer fermement ce chemin, et le gouvernement que je dirige est décidé de rattraper ces retards et d’accélérer les processus, pour que notre pays puisse occuper la place qu’il mérite au sein de la famille des pays libres, dans la famille des pays européens », a déclaré la responsable moldave. Pour rappel, début mars, la présidente moldave, Maia Sandu, avait signé la demande d’adhésion de Chişinău à l’UE. La première partie du formulaire d’adhésion a été envoyée à Bruxelles le 22 avril.


  • Réactions à l’attaque de l’Ukraine par la Russie

    Réactions à l’attaque de l’Ukraine par la Russie

    Le président roumain, Klaus Iohannis, condamne avec la plus grande fermeté l’agression armée de la Fédération de Russie contre l’Ukraine. Cette conduite qui fait suite à la reconnaissance illégale par la Fédération de Russie de « l’indépendance » des républiques séparatistes autoproclamées de Donetsk et Lougansk, parties composantes de l’Ukraine, constitue une nouvelle violation flagrante des principes du droit international, notamment de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine, de l’inviolabilité des frontières de cet Etat, respectivement du non-recours à l’utilisation de la force dans les relations internationales », précise le chef de l’Etat roumain, selon un communiqué de l’Administration présidentielle. Le chef de l’Etat ajoute que la Roumanie, aux côtés de toute la communauté internationale démocratique, s’oppose fortement à un tel comportement irresponsable, qui mine le fondement des relations internationales et l’ordre juridique international actuel.

    Le premier ministre roumain, Nicolae Ciucă, condamne également la décision de la Fédération de Russie d’envahir le territoire de l’Ukraine, qu’il considère « un acte illégal d’agression » et affirme la solidarité de l’exécutif de Bucarest avec le gouvernement ukrainien. Il réitère le fait que la Roumanie bénéficie de toutes les garanties sécuritaires et de solidarité qui découlent de son statut d’Etat membre de l’OTAN et lance un appel au calme à tous les citoyens roumains. Tous les partis parlementaires à Bucarest, tant la coalition gouvernementale PSD – PNL – UDMR que l’opposition constituée par l’USR et l’AUR, ont à leur tour condamné l’agression militaire russe en Ukraine.

    Auparavant, le ministre de la Défense, Vasile Dîncu, a déclaré qu’en cas de conflit armé, la Roumanie était prête à accueillir plus de 500 mille réfugiés d’Ukraine. « Il existe un plan à cet effet, mis en place dans toutes les grandes villes, à proximité des frontières », a expliqué le ministre. La Roumanie et l’Ukraine partagent plus de 600 kilomètres de frontière, et le pays voisin compte une communauté roumaine forte de 400 mille personnes, concentrée pour la plupart dans le nord de la Bucovine, dans le nord et le sud de la Bessarabie et dans la contrée de Herţa, soit des territoires roumains annexés par l’Union soviétique sous Staline en 1940 et parties composantes de l’Ukraine depuis 1991 et le démantèlement de l’URSS.

    Les chancelleries du monde civilisé ont réagi exprimant leur stupéfaction et indignation face à la nouvelle guerre provoquée par ce que les analystes appellent la mégalomanie du presque septuagénaire leader du Kremlin, Vladimir Poutine. Pour le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, c’est une attaque irréfléchie et non provoquée, qui met en danger d’innombrables vies. Les partenaires américains et européens de Kiev ont dénoncé de concert cette nouvelle agression russe et ont réitéré leur appui à l’indépendance, la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine. (Bogdan Matei)

  • La Roumanie soutient l’intégrité territoriale de l’Ukraine.

    La Roumanie soutient l’intégrité territoriale de l’Ukraine.

    La décision du leader du Kremlin de signer un décret reconnaissant l’indépendance des régions séparatistes de Donetsk et de Lougansk, dans l’est de l’Ukraine a été fermement condamnée par la Roumanie. « Cet acte constitue une transgression flagrante du droit international, de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine. Par cette décision la Russie a transgressé les obligations assumées dans le cadre des Accords de Minsk qui sont ainsi dépourvus de tout contenu », affirme dans une déclaration de presse le président Klaus Iohannis.

    Les autorités de Bucarest affirment que la Russie, membre permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU menace par ses actions la paix et la sécurité dans la monde, garanties par le même Conseil de Sécurité, transgressant délibérément les principes du droit international prévus par la Charte de l’Onu et par l’acte final d’Helsinki. La communauté internationale devrait agir et sanctionner avec fermeté, immédiatement et sans équivoque cette décision dépourvue de responsabilité de la Russie », affirme aussi le chef de l’Etat, soulignant que la Roumanie réaffirmait l’appui fort en faveur de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine. Bucarest agira en étroite coordination avec ses partenaires et ses alliés pour appliquer les mesures de réponse appropriées. L’exécutif roumain condamne également toute tentative de remettre en question l’intégrité territoriale de l’Ukraine et affirme que la remise en question du caractère étatique d’un membre de l’ONU constitue une démarche révisionniste, qui menace la paix en Europe et dans le monde.

    La décision de la Fédération de Russie de reconnaitre l’indépendance des deux régions séparatistes et de déployer des troupes de maintien de la paix dans le Donbass a généré une vague de condamnations internationales et le Conseil de sécurité de l’ONU a convoqué une réunion d’urgence censée analyser les évolutions les plus récentes en Ukraine. L’ordre de la Russie de déployer des « troupes de maintien de la paix » dans l’est de l’Ukraine n’a pas de sens, a déclaré dans le cadre de la réunion Linda Thomas-Greenfield, ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU, selon laquelle cette décision de reconnaitre l’indépendance des régions séparatistes n’est qu’un prétexte pour une invasion à grande échelle de l’Ukraine. Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont déjà annoncé l’introduction de sanctions contre la Russie. Les actions ce celle-ci ne resteront pas sans réponse a également annoncé l’Allemagne.

    A Bruxelles, les responsables de l’UE ont annoncé peu après la signature par Vladimire Poutine des deux décrets que l’Union réagirait avec des sanctions contre tous ceux qui sont impliqués dans cette action illégale. « Moscou ne fait que continuer à alimenter le conflit dans l’est de l’Ukraine offrant de l’appui financier et militaire aux séparatistes. Ce qui plus est, elle tente de mettre en scène un prétexte pour envahir à nouveau l’Ukraine. Ces actions minent la souveraineté de l’Ukraine et l’intégrité territoriale de cet Etat, érodent les efforts de solutionner pacifiquement le conflit et transgressent les accords de Minsk, dont la Russie est une des parties », a également expliqué le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg.

  • 17.11.2021 (mise à jour)

    17.11.2021 (mise à jour)

    Coronavirus – 3553 nouveaux cas de coronavirus ont été enregistrés mercredi, en Roumanie, sur 48.000 testes effectués ces 24 dernières heures. Le bilan de la pandémie s’alourdit de 350 décès parmi les patients contaminés dont 51 enregistrés avant l’intervalle de référance. 1655 patients positifs sont hospitalisés dans les unités de Soins intensifs. A Bucarest, pour le 26ème jour de suite, le taux d’incidence sur les 14 derniers jours est à la baisse et se chiffre actuellement à 5,03 cas pour mille habitants. Dans 44 localités de Roumanie, le taux de contamination demeure supérieur à 6 cas pour mille habitants. Son pic a été atteint le 22 octobre quand il est monté à 16,54. La Roumanie a dépassé mercredi la barre de 7 millions de personnes entièrement vaccinées.

    Certificat vert – Les commissions spécialisées de la Chambre des députés de Bucarest relancent les débats sur la loi prévoyant l’obligation de présenter le certificat vert covid sur le lieu de travail. A ce sujet les opinions sont très divergentes et les partis ont déposé de nombreux amendements au texte initial. Le PSD ne soutient pas la proposition des libéraux selon laquelle les employés non-vaccinés dépistés positifs à l’infection au coronavirus payent de leur propre poche les soins médicaux en cas d’hospitalisation. Pour sa part, le Parti national libéral souhaite limiter à une trentaine de jours la période durant laquelle les salariés non-vaccinés seront testés gratuitement, alors que le PSD souhaite prolonger cette période à 60 jours.

    Faux certificat – Deux infirmiers et deux fonctionnaires en charge des dossiers médicaux ont été arrêtés par les procureurs anticorruption dans le scandale des faux certificats de vaccination anti Covid éclaté dans le département de Satu Mare, dans le nord de la Roumanie. Un cinquième suspect est également retenu. Les cinq sont accusés d’avoir touché entre 250 et 300 euros pour délivrer des certificats sanitaires de vaccination à des personnes ayant refusé la vaccination. Au total, quelque 3 milles pass sanitaires falsifiés ont été délivrés. Ultérieurement, sur l’ensemble des personnes en ayant bénéficié, plusieurs ont contracté la maladie et ont fini hospitalisés, en avouant ne pas avoir été vaccinés. Début novembre, le ministère roumain des Affaires Intérieures a annoncé que plus de 360 enquêtes pénales se déroulent actuellement au sujet de potentielles fraudes avec des faux certificats sanitaires. Presque 900 personnes sont poursuivies dans ces dossiers.

    Condamnation – L’ancien sénateur et ministre social-démocrate des Transports de Roumanie, Dan Sova a été condamné ce mercredi par la Cour d’Appel de Bucarest à 4 ans de prison ferme pour trafic d’influence dans le dossier de la Centrale thermique CET de Govora. L’ancien directeur de la CET, Mihai Balan, a été condamné à 3 ans de prison ferme pour abus de fonctions. Le tribunal a également décidé de confisquer à Dan Sova plus de 100.000 euros et plus d’un million de lei à Mihai Balan, soit presque 200.000 euros. La sentence n’est pas définitive. Ce mercredi encore, les procureurs anti-corruption ont annoncé qu’un expert de la DNA, Nicolae Despa, avait été retenu après avoir touché 6000 euros de la part d’un homme d’affaires pour un contrat d’acquisitions publiques cofinancé par l’Office européen de lutte anti-fraude. Le contrat fait partie d’un projet visant le développement des capacités techniques de la DNA afin de mieux investiguer les infractions contre les intérêts financiers de l’UE.

    Inflation – Le taux annuel de l’inflation au sein de l’UE est passé de 3,6% en septembre à 4,4% en octobre. Ce sont la Lituanie, 8,2%, l’Estonie, 6,8%, la Hongrie, 6,6% et la Roumanie, 6,5% qui affichent le taux de l’inflation le plus élevé en Europe, selon Eurostat. Dans la zone euro, le taux annuel de l’inflation est passé de 3,4% en septembre à 4,1% en octobre. Pour les pays de cette zone, ce fut l’énergie qui a contribué le plus à la majoration annuelle des prix. Les perturbations persistantes sur les chaînes d’approvisionnement et la hausse des tarifs énergétiques freinent la croissance et maintiennent l’inflation à un taux élevé pour une période plus longue que les estimations initiales, a affirmé lundi la présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde.

  • Condamnations retentissantes en Roumanie

    Condamnations retentissantes en Roumanie

    Ancien parlementaire et leader important du Parti social démocrate, Viorel Hrebenciuc et l’ancienne directrice du Conseil national de l’audiovisuel, Laura Georgescu, ont été emprisonnés. Les deux ont été condamnés à des années de prison ferme dans l’affaire Giga TV, une chaîne qui s’est vu renouveler illégalement le droit de diffusion. Trois ans de prison ferme pour M. Hrebenciuc et 4 ans et 4 mois pour Mme. Georgescu, voilà le verdict des juges qui ont décidé aussi d’envoyer derrière les barreaux pour 4 ans et demi, Gheorghe Stefan, ancien maire libéral de la ville de Piatra Neamt qui contrôlait Giga TV. La liste des condamnations dans cette affaire se complète par celle de Narcisa Iorga.

    Ancienne membre du Conseil national de l’audiovisuel, celle-ci a été condamnée dans un premier temps à la prison ferme, mais le tribunal a décidé de remplacer la peine initiale par une peine moindre, de trois ans de prison avec sursis et 120 jours de travail d’intérêt général.Traduits en justice en juillet 2015, Laura Georgescu a été condamnée pour abus de fonction et usurpation de signature, tandis que Viorel Hrebenciuc et Gheorghe Stefan se sont fait coupables pour trafic d’influence. Selon les procureurs anti-corruption de la DNA, en septembre 2013, alors qu’il avait Laura Georgescu à sa tête, le Conseil national de l’audiovisuel a décidé de suspendre la licence de la chaîne de télévision Giga TV, contrôlée à l’époque par le maire libéral de Piatra Neamt, Gheorghe Stefan. Ultérieurement, disent les procureurs, Narcisa Iorga a conseillé M. Stefan à faire appel à ses amis politiciens afin d’influencer la décision des autres membres du Conseil par rapport à la contestation que la télévision respective s’apprêtait à avancer. C’est à ce moment là que Viorel Hrebenciuc a fait usage de toute son autorité politique pour convaincre Laura Georgescu à faire marche arrière. Deux semaines plus tard, le Conseil national de l’audiovisuel a révoqué sa décision initiale.

    Rappelons-le, en juillet dernier, Viorel Hrebenciuc et son fils, Andrei, ont été condamnés dans une affaire de rétrocession illégale de forêts. La décision n’est pas encore définitive. En 2009, Viorel Hrebenciuc a été enquêté par la Direction nationale anticorruption pour blanchiment d’argent, dans un dossier visant le financement de la campagne électorale du PSD, mais le tribunal l’a acquitté en 2017. Considéré comme l’un des leaders sociaux- démocrates les plus influents depuis la création du parti, Hrebenciuc a brigué cinq mandats de parlementaire et a occupé le fauteuil de vice-président social- démocrate entre 1992 et 2004. Quant au maire de Piatra Neamt, Gheorghe Stefan, celui-ci est connu en tant qu’homme d’affaires et patron de club de football. Il s’est remarqué dans le paysage politique roumain comme un des proches de l’ancien chef d’Etat, Traian Basescu. Il a été déjà condamné dans le passé. (Trad. Ioana Stancescu)

  • 03.02.2020 (mise à jour)

    03.02.2020 (mise à jour)

    Motion de censure — Le texte de la motion de censure du Parti social démocrate, d’opposition, contre le gouvernement monocolore libéral dirigé par Ludovic Orban a été présenté ce lundi au Parlement de Bucarest. Cette démarche répond à la décision de l’exécutif d’engager sa responsabilité politique afin de faire adopter une nouvelle loi qui réintroduit les élections locales en deux tours de scrutin, six mois avant la date prévue des municipales. Les 208 sénateurs et députés du PSD, mais aussi de l’Union démocrate magyare de Roumanie, initiateurs de la motion de censure, demandent la destitution de l’actuel gouvernement, qu’ils critiquent pour avoir modifié le système électoral à la veille des élections. Ils déplorent également l’adoption de ces changements d’une manière unilatérale, par l’engagement de la responsabilité politique de l’Exécutif, sans consultations ni débats. Les libéraux affirment, par contre, qu’un scrutin en deux tours confère plus de légitimité et de représentativité aux élus locaux. Ludovic Orban a déclaré, lundi, que les parlementaires libéraux voteraient contre la motion de censure, et a affirmé que cette démarche ne réunirait pas un nombre suffisant de voix favorables afin d’être adoptée. Afin de destituer le gouvernement, la motion de censure devrait recueillir quelque 233 voix favorables.



    Coronavirus — Dix jours après l’isolement total de Wuhan, métropole géante située à l’épicentre de l’épidémie au coronavirus qui s’est répandu dans 24 pays, Pékin a rapporté un bilan de 361 morts, dont 57 décès enregistrés dimanche. Le coronavirus a déjà infecté plus de 17 mille personnes en Chine et plus de 170 dans d’autres pays. En Chine continentale (à l’exception de Hong Kong et de Macao), le nombre de décès dépasse déjà le bilan de l’épidémie de SRAS qui a tué 349 personnes en 2002 — 2003. Le coronavirus a déjà tué une personne à l’extérieur de la Chine — un homme chinois de 44 ans de Wuhan, décédé aux Philippines, fait savoir l’Organisation mondiale de la Santé. De nombreux pays ont renforcé leurs mesures de protection. En Roumanie, où aucun cas d’infection au nouveau coronavirus n’a été confirmé, des mesures supplémentaires ont été adoptées afin de suivre et d’empêcher la propagation de l’épidémie. Le gouvernement a décidé d’acheter d’urgence des équipements spéciaux de protection et d’isolement, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Marcel Vela. Du personnel supplémentaire sera déployé à l’aéroport international Bucarest — Otopeni, où un circuit spécial pour les personnes en provenance de Chine a été mis en place.



    Démission — Le président du Sénat, Teodor Meleşcanu, a démissionné ce lundi de ses fonctions. Cette décision intervient après que la Cour constitutionnelle de la Roumanie eut jugé son élection contraire à la loi fondamentale, c’était le 22 janvier dernier. Les juges constitutionnels ont reporté par six fois de se prononcer sur cette affaire. La saisine avait été déposée en septembre dernier par des parlementaires de partis tels l’ALDE, le PNL, le PMP, l’UDMR, mais aussi par des sénateurs non affiliés.



    Grippe — En Roumanie, le nombre des personnes décédées à cause de la grippe saisonnière se monte à 14, a annoncé, lundi, le Centre national de suivi et de contrôle des maladies transmissibles de l’Institut national de santé publique. Il s’agit d’une femme de 90 ans, du département de Mureş (centre), qui n’avait pas été vaccinée contre la grippe. Pour des raisons de grippe, les cours ont été partiellement ou intégralement suspendus dans les écoles et les maternelles de Bucarest et d’autres localités. Le ministère de la Santé a annoncé avoir acheté encore 35.000 doses de vaccin contre la grippe, pour la campagne de vaccination des personnes à haut risque de contracter la maladie.



    Discrimination — La ministre de l’Emploi, Violeta Alexandru, a annoncé des contrôles dans une boulangerie de la localité de Ditrau, dans le centre de la Roumanie, où des centaines d’habitants se sont révoltés contre la décision du patron de l’entreprise d’embaucher deux ouvriers saisonniers de Sri Lanka. La ministre a pourtant ajouté que chaque entrepreneur est l’unique personne à même de décider de la gestion de son affaire. Elle s’est déclarée surprise de l’attitude hostile de la communauté locale à l’égard des deux personnes qui travaillent légalement à Ditrau. La police a ouvert un dossier pénal pour incitation à la haine et pour discrimination, alors que le Conseil national de lutte contre la discrimination a annonce qu’il s’était autosaisi dans cette affaire. Les habitants de Ditrau craignent l’arrivée dans leur localité d’autres migrants qui pourraient leur imposer une culture différente et même péricliter leur sécurité.



    Condamnation — L’ancien président de la Chambre des députés, Valeriu Zgonea, a été condamné, lundi, par les magistrats du Tribunal de grande instance de Bucarest à trois années de prison ferme dans une affaire de trafic d’influence ; il est accusé d’être intervenu pour faire nommer la fille d’un conseiller départemental à des fonctions de sous-secrétaire d’Etat. Ses défenseurs affirment qu’il n’y a pas de preuves pour la culpabilité de leur client. La décision n’est pas définitive et peut être contestée auprès de la Cour d’appel de Bucarest. L’affaire de Valeriu Zgonea est jugée depuis janvier 2018.



    Tourisme — 13,3 millions de personnes se sont fait enregistrer dans les structures d’accueil touristique de Roumanie du 1er janvier eu 31 décembre 2019, en hausse de 3,6% par rapport à la même période l’année 2018, selon les chiffres de l’Institut national de la statistique. Sur le nombre total de touristes enregistrées, 79,9% ont été des touristes roumains alors que les étrangers ont compté pour 20,1% en baisse de 4,1% par rapport à l’année 2018. Sur les touristes étrangers à avoir visité la Roumanie, le plus nombreux ont été les Européens (74,2%) et sur ceux, 84,2% provenaient d’Etats membres de l’UE.



    Eurostat — Plus de deux tiers des Etats membres de l’UE disposaient au 1er janvier dernier d’un salaire minimum national, en général inférieur à 600 euros par mois dans l’est et plus de 1.500 euros par mois dans le nord-ouest de l’UE, indiquent les données publiées lundi par l’Eurostat. Au début de l’année en cours, le salaire minimum national brut le plus bas était à retrouver en Bulgarie (312 euros), suivie par la Lettonie (430 euros), et la Roumanie (466 euros). Les données d’Eurostat indiquent aussi que la Roumanie a eu cette dernière décennie le taux moyen annuel de croissance du salaire minimum le plus élevé (12,5%). Selon Eurostat, les Etats membres avec le salaire minimum le plus élevé sont les Pays-Bas, l’Irlande et le Luxembourg.



    Tennis — La joueuse de tennis roumaine Simona Halep a progressé d’une place du classement mondial des meilleurs joueuses de tennis, de la 3e à la 2e place, après la demi-finale jouée à Melbourne, dans le cadre de l’Open d’Australie. L’Australienne Ashleigh Barty, également demi-finaliste de l’Open d’Australie, demeure leader du classement, alors que la Tchèque Karolina Pliskova est troisième. La joueuse canadienne d’origine roumaine Bianca Andreescu, absente de la compétition de Melbourne à cause d’une blessure, est en sixième position. Deux autres Roumaines : Sorana Cârstea et Ana Bogdan, sont présentes dans le top 100 des meilleures joueuses au monde, puisqu’elles occupent la 69e et la 100e position.

  • 04.12.2019 (mise à jour)

    04.12.2019 (mise à jour)

    OTAN — Le sommet de l’OTAN de Londres s’est achevé mercredi par une déclaration commune des 29 Etats membres. En dépit des dissensions majeures entre alliés, la solidarité, l’unité et la cohésion de l’Alliance sont réaffirmées dans le document. La déclaration indique aussi que les actions agressives de la Russie constituent une menace à l’adresse de la sécurité euro-atlantique. Présent au sommet, le président roumain Klaus Iohannis a déclaré qu’il faut établir les menaces auxquelles l’Alliance doit faire face, qui sont les adversaires, et comment l’OTAN se rapporte aux nouvelles puissances. Selon le chef de l’Etat, la principale conclusion de la réunion, c’est que l’Alliance est unie et forte. A l’occasion, l’importance d’allouer des ressources de manière équitable pour la défense a été réitérée, et les nations qui n’ont pas contribué par un pourcentage de 2% du PIB ont pris l’engagement ferme d’accélérer la procédure d’allocation budgétaire pour atteindre ce niveau, a précisé Klaus Iohannis. Le processus de réflexion a également été un thème de la réunion, ainsi que l’établissement de stratégies pour l’OTAN, et il a été décidé, selon le président roumain, qu’un tel processus démarre sous la houlette du secrétaire général de l’Alliance. Mardi soir, le chef de l’Etat roumain a participé à la réception donnée au Palais Buckingham par la Reine Elizabeth II en l’honneur des leaders des Etats membres de l’OTAN.



    Justice — La Chambre des députés de Bucarest a adopté, en tant qu’assemblée décisionnelle, la proposition d’abroger la Loi relative au recours compensatoire avec 272 voix pour et 5 abstentions. Cet acte règlementaire a été très controversé, parce qu’il a permis la mise en liberté de manière anticipée de plusieurs milliers de détenus. Certains d’entre eux, condamnés pour des faits graves, ont récidivé. Le ministre de la Justice, Catalin Predoiu, expliquait récemment que la rédaction défectueuse de la loi avait mis en danger les citoyens de la Roumanie. Il a précisé que le ministère qu’il dirige avait élaboré un texte transitoire comprenant des mesures à appliquer à l’avenir dans les centres pénitentiaires dont la situation précaire a généré de nombreuses requêtes auprès de la Cour européenne des droits de l’homme. Les autorités souhaitent surtout améliorer la qualité des lieux de détention.



    BERD — Le premier ministre roumain Ludovic Orban souhaite une coopération aussi étroite que possible avec la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, concrétisée dans des projets d’investissements et d’assistance technique, dans des domaines tels l’infrastructure de transport, l’énergie, la santé, mais aussi dans le secteur du BTP. Le chef du cabinet de Bucarest a eu mercredi, à Bucarest, une rencontre avec une délégation de la BERD, dirigée par Charlotte Ruhe, directrice pour l’Europe centrale et de l’Est, apprend-on par un communiqué du gouvernement. La rencontre visait à présenter la nouvelle stratégie de la Banque par pays pour la période 2020 — 2025.



    Diplomatie — Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, participera jeudi, à Bratislava, à la 26e Réunion du Conseil ministériel de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). L’occasion de réaffirmer les objectifs-clé de la Roumanie au sujet de la sécurité et de la coopération en Europe. Dans le cadre des débats sur l’architecture européenne de sécurité, Bogdan Aurescu confirmera l’engagement de Bucarest par rapport aux valeurs du multilatéralisme et pour soutenir les efforts de renforcement du rôle de l’OSCE, précise le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué transmis mercredi. A l’occasion de la participation à la réunion ministérielle de l’OSCE, le ministre roumain aura toute une série de rencontres bilatérales avec ses homologues des pays participants.



    Exercice — Plus de 75 spécialistes roumains participent à Cyber Coalition 2019, l’exercice de défense cybernétique le plus important organisé par l’OTAN, qui a lieu du 2 au 5 décembre dans la ville estonienne de Tartu, a annoncé le ministère de la Défense de Bucarest. Selon la source citée, l’exercice vise à instruire et à tester la capacité de réaction de l’Alliance de défendre ses infrastructures critiques face à des défis tiers lorsqu’on opère dans un domaine ouvert aux confrontations cybernétiques.



    PSD — La future direction du Parti social-démocrate (d’opposition) sera élue par un congrès extraordinaire qui aura lieu le 29 février. La décision a été prise mercredi par les leaders sociaux-démocrates réunis en leur première séance du Comité exécutif après l’élection d’une direction par intérim du parti. Rappelons que Viorica Dăncilă a démissionné après son échec clair à la récente présidentielle face au chef de l’Etat, Klaus Iohannis, soutenu par le parti national libéral, au pouvoir. C’était une deuxième défaite électorale du PSD après celle des élections européennes.



    Condamnation — L’auteur de l’attentat terroriste perpétré il y a une année dans un centre commercial de Braila, dans le sud-est de la Roumanie, une homme de 21 ans a été condamné à une peine record de 30 ans de prison ferme. Il a été condamné pour plusieurs infractions : trois tentatives de meurtre, vol avec violence, conduite d’un véhicule sous l’influence de l’alcool, délit de fuite et trouble à l’ordre public. Le 11 novembre 2018, un homme a blessé une dizaine de personnes, dont deux enfants, âgé de 11 à 13 ans, après avoir entré effectivement au volant d’une voiture dans un centre commercial de Braila, juste après avoir poignardé un homme et blessé deux piétons sur le périphérique de la ville. Selon les procureurs, le condamné avait du discernement au moment des faits. Son plan était de tuer autant de personnes que possible et puis de se suicider. Il voulait ainsi attirer l’attention de l’opinion publique sur une idée extrémiste radicale d’exterminer le plus de Roumains que possibles qui ne correspondaient pas à son idée de qualité humaine, ce qui constitue un fait de terrorisme, expliquent les autorités.



    TIC — Le marché roumain des TIC atteindra un volume de 5,9 milliards d’euros jusqu’à la fin de l’année en cours, près de 80% étant des exports, selon la plus récente étude réalisée par l’Association patronale de l’industrie de logiciels et de services. Cette tendance se maintiendra les deux prochaines années, et le nombre de salariés sera en hausse constante. Près de la moitié des revenus totaux sont générés par de grandes compagnies, avec plus de 250 salariés, suivies par les petites (avec moins de 50 salariés) et par les compagnies moyennes (entre 50 et 249 salariés). Les sociétés à capital étranger, même si elles ne représentent que 10% du nombre total, génèrent 73% des revenus du marché et ont un rythme de croissance soutenu, de près de 12% par an, par rapport aux sociétés roumaines, qui génèrent environ 27% du marché et ont marqué une stagnation ces trois dernières années. La plupart des compagnies informatiques sont à Bucarest et dans le nord-ouest du pays.



    Main d’œuvre — En Roumanie, les coûts des employeurs avec la main d’œuvre ont été cet automne de 13% supérieurs par rapport à l’automne dernier, selon les chiffres de l’Institut national de la statistique, rendues publiques ce mercredi. Les domaines les plus touchés par la majoration du cout horaire de la main d’œuvre ont été l’Education, le BTP, les activités professionnelles, scientifiques et techniques, l’hôtellerie et la restauration et les activités culturelles et de divertissement. Les chiffres de l’Institut national de la statistique illustrent le fait que durant le troisième trimestre de cette année les couts des employeurs avec la main d’œuvre ont augmenté aussi par rapport au trimestre précédent avec plus de 2%.



    Handball — La sélection nationale de handball féminin de la Roumanie a connu une deuxième défaite dans le Groupe C de la Coupe du Monde au Japon. Elle s’est inclinée face au Monténégro sur le score de 26 à 27. Au cours des précédents matchs, la Roumanie a perdu le match contre l’Espagne et remporté les rencontres avec le Sénégal et le Kazakhstan. Afin de se qualifier dans les groupes principaux, la Roumanie doit absolument vaincre la Hongrie au cours du dernier match. Dans le même groupe C, l’Espagne a vaincu le Kazakhstan pour accéder à l’étape suivante de la compétition.

  • A la une de la presse roumaine 28.05.2019

    A la une de la presse roumaine 28.05.2019

    Liviu Dragnea condamné à 3 ans et 6 mois de prison ferme, titre ce mardi, en caractères gras, le journal Gandul. Pour sa part, Adevarul se concentre sur la réunion de mardi matin du Comité exécutif du PSD, avec pour principal enjeu la désignation d’un nouveau chef de la Chambre des députés après l’emprisonnement de M. Dragnea. Séisme électoral pour les sociaux-démocrates, titre à sa Une électronique Romania libera, tandis que Jurnalul national donne pour grand gagnant des européennes l’ex chef d’Etat roumain, Traian Basescu.

  • 07.05.2019 (mise à jour)

    07.05.2019 (mise à jour)

    Sommet – Le chef de la Commission Européenne, Jean – Claude Junker, et le président roumain, Klaus Iohannis, participent mercredi à Sibiu (en Transylvanie) à un débat sur l’avenir de l’Europe aux côtés de 300 jeunes provenant d’Etats membres de l’Union. Ce débat se tient avant le sommet européen prévu ces jeudi et vendredi et organisé dans le cadre de la présidence tournante de l’UE que la Roumanie détient jusqu’au mois de juin. Notons que le président du Conseil Européen, Donald Tusk, a proposé aux chefs d’Etat et de gouvernement participants d’adopter à Sibiu une déclaration qui transmette un message d’unité et de confiance.

    Cour Constitutionnelle – La Cour Constitutionnelle de Roumanie aura deux nouveaux membres, qui ont été validés mardi par la Chambre des Députés et le Sénat de Bucarest. Il s’agit de Cristian Deliorga, juge à a Cour d’appel de Constanta (sud-est) et du procureur Gheorghe Stan, chef de la Section d’investigation des infractions en justice. Les deux candidats ont été soutenus par la coalition au pouvoir (formée du PSD et de l’ALDE) et critiqués par l’opposition de droite. Leur mandat de 9 ans démarrera à la mi – juin. Il en va de même pour Simina Tanasescu, ancienne conseillère présidentielle, désignée par le chef de l’Etat en tant que juge à la Cour Constitutionnelle de Roumanie.

    Condamnation – Mardi, la Cour d’Appel de Bucarest a condamné définitivement, l’ancien chef du Fisc roumain, Sorin Blejnar, à 5 ans de prison ferme pour trafic d’influence. Celui-ci avait déjà reçu une peine de 6 ans de prison ferme en première instance, de la part du Tribunal de Bucarest. Les juges de la Cour d’Appel ont aussi maintenu la décision de faire confisquer la somme de 12.500.000 lei (l’équivalent de 3 millions d’euros) à M Blejnar et de garder sous séquestre sa fortune jusqu’à ce que cette somme soit récupérée. Selon les procureurs anti-corruption, l’ancien chef du Fisc avait reçu cet argent de la part d’un homme d’affaires qu’il a aidé à gagner plusieurs appels d’offres et de conclure des contrats avec le Fisc.

    Campagne électorale – La campagne électorale pour le scrutin europarlementaire du 26 mai prochain se poursuit en Roumanie. 13 formations politiques sont en lice, dont : le PSD, principal parti au pouvoir, son partenaire l’ALDE, l’UDMR qui a un protocole de collaboration parlementaire avec le pouvoir, le PNL, principal parti de l’opposition, l’Alliance formée de l’USR et de PLUS, le parti de l’ancien premier ministre et commissaire européen à l’Agriculture, Dacian Ciolos. S’y ajoutent plusieurs partis non parlementaires et 3 candidats indépendants. Somme toute, la Roumanie enverra 33 membres au PE. Toutefois, un futur parlementaire européen démarrera son mandat uniquement après que la sortie de la Grande Bretagne de l’UE ait produit ses effets juridiques. Les Roumains de l’étranger ont à leur disposition 441 bureaux de vote, dont la plupart se trouvent en Italie, en Espagne et en République de Moldova voisine. Le même jour, les Roumains sont appelés à un référendum sur la justice convoqué par le président Klaus Iohannis.

    Pape – Le Pape François se trouvait mardi en Macédoine du Nord, dans le cadre d’une tournée balkanique entamée il y a deux jours en Bulgarie. Il s’est recueilli au monument de Mère Teresa, née à Skopje, monument construit sur les ruines de l’église où elle a été baptisée en 1910. Entre temps, des centaines de milliers de personnes se sont déjà inscrites en ligne pour participer aux messes que le Pape doit célébrer en Roumanie. Les organisateurs de la visite du Souverain Pontife en terre roumaine y notent une présence inédite, à savoir les pèlerins qui viendront de pays lointains, tels le Pakistan, le Rwanda, l’Afrique du Sud, le Niger, le Madagascar, l’Australie, du Canada, de Namibie ou de la Réunion. Le Pape François effectuera une visite en Roumanie du 31 mai jusqu’au 2 juin, à l’invitation du président Klaus Iohannis et de l’Eglise Catholique de Roumanie. Sous le slogan « Cheminons ensemble ! », le Souverain Pontife arrivera d’abord à Bucarest, la capitale, pour se rendre ensuite à Iasi (la plus grande ville de l’est du pays où vit une importante communauté catholique), puis à Blaj (ville du centre du pays, véritable capitale spirituelle des grecs-catholiques de Roumanie). C’est à Blaj que le Pape doit béatifier 7 évêques martyrs décédés dans les prisons communistes. Toujours en Transylvanie, un autre arrêt est prévu au sanctuaire marial de Şumuleu Ciuc, dans une région à population magyare majoritaire. Le Pape François est le deuxième Souverain pontife à visiter la Roumanie, un pays à population majoritaire orthodoxe. La première visite en terre roumaine d’un Pape remonte à 1999, lorsque Jean-Paul II s’était rendu à Bucarest.

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine, Simona Halep, n° 3 mondiale, s’est qualifiée mardi dans les 8e de finale du tournoi de Madrid, après avoir vaincu la Britannique Johanna Konta. Sa prochaine adversaire sera Viktoria Kuzmova de Slovquie. Simona Halep, 27 ans, a déjà remporté le trophée de Madrid en 2016 et 2017. Dans la compétition de simple, la Roumaine Sorana Cîrstea rencontrera sur le terrain la Française, Caroline Garcia. Dans la compétition de double, Simona Halep et sa compatriote Iriga Begu se sont qualifiées toujours dans les 8e de finale où elles affronteront, mercredi, les Tchèques Barbora Krejcikova / Katerina Siniakova. En même temps, au double messieurs, le duo formé du Roumain Horia Tecau et du Néerlandais Jean-Julien Roger reste en compétition.

    Météo – Environ 15.000 sapeurs-pompiers, policiers et gendarmes ont été mobilisés en Roumanie pour aider la population des zones touchées par les intempéries, a fait savoir mardi le ministère de l’Intérieur de Bucarest. Une vigilance jaune à la pluie et à l’instabilité atmosphérique concerne plus de la moitié du pays, et une alerte jaune à la neige est en vigueur en montagne. A leur tour, les hydrologues ont placé en alerte orange aux crues rapides et aux inondations les bassins hydrographiques du centre et de l’ouest du territoire et en alerte jaune aux inondations ceux du nord-ouest et de l’est. Ces derniers jours des centaines d’habitations notamment en milieu rural ont été inondées, tout comme des routes nationales et départementales, alors que plusieurs localités n’ont plus d’électricité. Les températures maximales se varient acutellement entre 10 et 20 degrés.

  • 19.03.2019

    19.03.2019

    Rapport — Le Comité européen pour la prévention de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants s’est dit préoccupé par ce qu’il appelle les abus et les conditions précaires qui persistent dans les centres de détention de Roumanie. Dans son rapport rendu public ce mardi, après la visite effectuée en février 2018 dans dix pénitenciers, les membres de ce comité accusent les abus du personnel contre les détenus et des violences entre les personnes en détention ainsi que les mauvais traitements de la police. Ils recommandent au ministère de l’Intérieur de Bucarest et à l’Inspection générale de la Police roumaine de transmettre un message ferme révélant que les mauvais traitements appliqués aux personnes privées de liberté sont illégaux, qu’ils démontrent le manque de professionnalisme et qu’ils feront l’objet de sanctions appropriées. Le Comité anti-torture du Conseil de l’Europe apprécie les efforts déployés à commencer par 2014 en vue de la réforme du système pénitentiaire de Roumanie, notamment pour ce qui est la libération conditionnelle, la diminution de près de 30% de la population carcérale et la mise en place de mesures compensatoires pour la détention dans de mauvaises conditions.



    Justice — La Haute Cour de Cassation et de Justice de Roumanie a définitivement condamné l’ancien député roumain Cristian Rizea à 4 ans et 8 mois de prison ferme pour trafic d’influence, blanchiment d’argent et subornation de témoin. La Haute Cour a rejeté le pourvoi en appel de Cristian Rizea, maintenant la sentence de l’instance au fond. Rizea a été envoyé devant le tribunal par la Direction nationale anti-corruption, qui l’a accusé d’avoir demandé directement à un homme d’affaires de lui payer 300.000 euros, sous forme de deux contrats de prêt fictifs, en échange de la promesse, tenue, d’intervenir auprès de certaines autorités de l’Etat pour que celles-ci donnent des solutions favorables à cette personne. L’ancien député a aussi été accusé d’avoir contacté deux témoins auxquels il avait demandé de mentir aux organes en charge de l’enquête pénale.



    Eurostat — En 2017, Les dépenses pour la protection sociale sur l’ensemble de l’Union européenne, ont été de 2.890 milliards d’euro, soit 18,8% du PIB ou 41,1% des dépenses gouvernementales, indique, aujourd’hui, l’Office européen de la statistique Eurostat. Les retraites en ont représenté l’équivalent de 10% du PIB. Les dépenses pour la protection sociale ont été de moins de 13% du PIB en Irlande, Lituanie, Malte, Lettonie, Roumanie, République tchèque et Bulgarie, tandis que 6 autres Etats membres – la Finlande, la France, le Danemark, l’Italie, l’Autriche et la Suède en ont alloué au moins 20%.



    Procureur européen — Mercredi aura lieu le premier round de négociations entre le Parlement européen et le Conseil de l’UE sur la désignation du procureur européen en chef. Parmi les candidats à ce poste figure aussi l’ex cheffe de la Direction nationale anti-corruption de Roumanie, Laura Codruţa Kövesi. L’information a été confirmée pour l’agence de presse Agerpres par un officier de presse du Législatif européen. Si les négociations de mercredi n’aboutissent pas à un accord, les prochaines dates des discussions seront le 27 mars, le 4 avril et le 10 avril. Le président du Parlement européen, Antonio Tajani, a récemment envoyé au ministre roumain délégué aux Affaires européennes, George Ciamba, qui est également président en exercice du Conseil de l’UE, une lettre officielle annonçant que Laura Codruţa Kövesi est la candidate du Parlement européen pour les fonctions de procureur européen. En ce qui le concerne, le Conseil de l’UE soutient la candidature du Français Jean-Francois Bohnert. Le Parquet européen, qui devrait commencer son activité avant la fin 2020, sera un bureau indépendant chargé dinvestiguer les infractions contre le budget de lUE. Le procureur européen aura un mandat de 7 ans, non renouvelable.



    Réunion – Les ministres des Affaires européennes se réunissent aujourd’hui à Bruxelles, pour préparer le Sommet européen de printemps. Ils doivent également aborder les évolutions les plus récentes relatives au Brexit, dans le contexte où le 29 mars prochain marquera les deux ans écoulés depuis la notification transmise par Londres concernant son intention de quitter l’Union. Les leaders européens attendent des précisions claires de la part du Royaume-Uni sur ce qu’il envisage de faire à l’avenir, nombre d’entre eux demandant que le bloc communautaire refuse toute prolongation de l’accord de Brexit. En attendant le nouveau vote sur cet accord du Parlement britannique, qui l’a déjà rejeté à deux reprises, les ministres de l’UE vont examiner les conséquences juridiques et politiques de tout retard sur la question du Brexit. Entre temps, le président du Conseil européen, Donald Tusk, a eu des rencontres avec des leaders importants de l’Union, dont la chancelière allemande Angela Merkel, et le président français, Emmanuel Macron.



    Prix — Le Théâtre Odeon de Bucarest a accueilli lundi soir la 19e édition du Gala des prix Radio Roumanie Culture. Dans la catégorie « Prose », c’est l’écrivaine Gabriela Adameşteanu qui a été récompensée pour son volume “Fontana di Trevi”. Le metteur en scène Radu Afrim a été primé pour son spectacle “La Forêt des pendus”, d’après le roman éponyme de Liviu Rebreanu, tandis que la réalisatrice Ivana Mladenović a été distinguée pour son film “Soldats. Une histoire de Ferentari”. Dans la section « Education », le grand prix a été décroché par l’Association Teach for Romania, en guise de récompense pour l’impact majeur de ses projets réalisés dans les établissements scolaires des milieux défavorisés. Enfin, le pianiste Valentin Gheorghiu s’est vu remettre le prix d’excellence.



    Météo — Il fait chaud, mais le temps est instable. Des pluies éparses sont attendues au centre et dans le sud du pays, tandis qu’en haute montragne on signale des précipitaions mixtes. Les températures maximales iront de 9° à 19°. Il faisait 14° à midi dans la capitale, Bucarest.























    Eurostat — En 2017, Les dépenses pour la protection sociale sur l’ensemble de l’Union européenne, ont été de 2.890 milliards d’euro, soit 18,8% du PIB ou 41,1% des dépenses gouvernementales, indique, aujourd’hui, l’Office européen de la statistique Eurostat. Les retraites en ont représenté l’équivalent de 10% du PIB. Les dépenses pour la protection sociale ont été de moins de 13% du PIB en Irlande, Lituanie, Malte, Lettonie, Roumanie, République tchèque et Bulgarie, tandis que 6 autres Etats membres – la Finlande, la France, le Danemark, l’Italie, l’Autriche et la Suède en ont alloué au moins 20%.



    Rapport — Le Comité européen pour la prévention de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants s’est dit préoccupé par ce qu’il appelle les abus et les conditions précaires qui persistent dans les centres de détention de Roumanie. Dans son rapport rendu public ce mardi, après la visite effectuée en février 2018 dans dix pénitenciers, les membres de ce comité accusent les abus du personnel contre les détenus et des violences entre les personnes en détention ainsi que les mauvais traitements de la police. Ils recommandent au ministère de l’Intérieur de Bucarest et à l’Inspection générale de la Police roumaine de transmettre un message ferme révélant que les mauvais traitements appliqués aux personnes privées de liberté sont illégaux, qu’ils démontrent le manque de professionnalisme et qu’ils feront l’objet de sanctions appropriées. Le Comité anti-torture du conseil de l’Europe apprécie les efforts déployés à commencer par 2014 en vue de la réforme du système pénitentiaire de Roumanie, notamment pour ce qui est la libération conditionnelle, la diminution de près de 30% de la population carcérale et la mise en place de mesures compensatoires pour la détention dans de mauvaises conditions.






    Prix — Le Théâtre Odeon de Bucarest a accueilli lundi soir la 19e édition du Gala des prix Radio Roumanie Culture. Dans la catégorie « Prose », c’est l’écrivaine Gabriela Adameşteanu qui a été récompensée pour son volume “Fontana di Trevi”. Le metteur en scène Radu Afrim a été primé pour son spectacle “La Forêt des pendus”, d’après le roman éponyme de Liviu Rebreanu, tandis que la réalisatrice Ivana Mladenović a été distinguée pour son film “Soldats. Une histoire de Ferentari”. Dans la section « Education », le grand prix a été décroché par l’Association Teach for Romania, en guise de récompense pour l’impact majeur de ses projets réalisés dans les établissements scolaires des milieux défavorisés. Enfin, le pianiste Valentin Gheorghiu s’est vu remettre le prix d’excellence.






    Météo — Il fait chaud, mais le temps est instable. Des pluies éparses sont attendues au centre et dans le sud du pays, tandis qu’en haute montragne on signale des précipitaions mixtes. Les températures maximales iront de 9° à 19°. Il faisait 14° à midi dans la capitale, Bucarest.



    Réunion – Les ministres des Affaires européennes se réunissent aujourd’hui à Bruxelles, pour préparer le Sommet européen de printemps. Ils doivent également aborder les évolutions les plus récentes relatives au Brexit, dans le contexte où le 29 mars prochain marquera les deux ans écoulés depuis la notification transmise par Londres concernant son intention de quitter l’Union. Les leaders européens attendent des précisions claires de la part du Royaume-Uni sur ce qu’il envisage de faire à l’avenir, nombre d’entre eux demandant que le bloc communautaire refuse toute prolongation de l’accord de Brexit. En attendant le nouveau vote sur cet accord du Parlement britannique, qui l’a déjà rejeté à deux reprises, les ministres de l’UE vont examiner les conséquences juridiques et politiques de tout retard sur la question du Brexit. Entre temps, le président du Conseil européen, Donald Tusk, a eu des rencontres avec des leaders importants de l’Union, dont la chancelière allemande Angela Merkel, et le président français, Emmanuel Macron.








    Procureur européen — Mercredi aura lieu le premier round de négociations entre le Parlement européen et le Conseil de l’UE sur la désignation du procureur européen en chef. Parmi les candidats à ce poste figure aussi l’ex cheffe de la Direction nationale anti-corruption de Roumanie, Laura Codruţa Kövesi. L’information a été confirmée pour l’agence de presse Agerpres par un officier de presse du Législatif européen. Si les négociations de mercredi n’aboutissent pas à un accord, les prochaines dates des discussions seront le 27 mars, le 4 avril et le 10 avril. Le président du Parlement européen, Antonio Tajani, a récemment envoyé au ministre roumain délégué aux Affaires européennes, George Ciamba, qui est également président en exercice du Conseil de l’UE, une lettre officielle annonçant que Laura Codruţa Kövesi est la candidate du Parlement européen pour les fonctions de procureur européen. En ce qui le concerne, le Conseil de l’UE soutient la candidature du Français Jean-Francois Bohnert. Le Parquet européen, qui devrait commencer son activité avant la fin 2020, sera un bureau indépendant chargé dinvestiguer les infractions contre le budget de lUE. Le procureur européen aura un mandat de 7 ans, non renouvelable.





    – Le Comité européen pour la prévention de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants s’est dit préoccupé par les abus et les conditions précaires dans les centres de détention de Roumanie.


    – Coup d’envoi, mercredi, du premier round de négociations entre le Parlement européen et le Conseil de l’UE sur la désignation du procureure européenne chef.–


    Les ministres des Affaires européennes se réunissent aujourd’hui à Bruxelles — pour préparer le Sommet européen de printemps





















  • A la une de la presse roumaine 20.12.2018

    A la une de la presse roumaine 20.12.2018

    Les prisons se vident !, s’exclame Adevarul, en ce jeudi, en faisant référence à l’ancien chef du Fisc et à l’ancienne cheffe de la Direction d’investigation du crime organisé et du terrorisme qui pourraient échapper aux condamnations de 5 et respectivement 4 ans de prison ferme. Tout cela au moment où Romania libera annonce que la Haute Cour de Cassation et de Justice a décidé de remettre en liberté plusieurs personnes accusées de corruption après que leurs avocats ont contesté la mise en place des formations collégiales de 5 juges.

  • A la Une de la presse roumaine 19.09.2018

    A la Une de la presse roumaine 19.09.2018

    Aujourd’hui c’est la politique qui
    domine la presse roumaine en ligne. Le procès de corruption dont fait l’objet
    Liviu Dragnea, le chef du Parti Social Démocrate, est au centre de l’attention de la presse, tout comme le
    référendum sur la redéfinition de la famille qui approche à grands pas.



  • 26.06.2018 (mise à jour)

    26.06.2018 (mise à jour)

    Condamnation – L’ancien chef de la Direction d’investigation des infractions liées au crime organisé et au terrorisme (DIICOT), Mme Alina Bica, a été condamnée, mardi, par la Haute cour de cassation et de justice de Roumanie à 4 ans de prison ferme. La décision est définitive. Le tribunal l’a déclarée coupable d’avoir favorisé le délinquant, au moment où, en tant que procureure en chef du parquet antiterrorisme et tout en excédant ses compétences, Mme Bica avait admis une plainte pour la levée d’un séquestre sur des actions. Dans le même dossier, un ancien ministre de l’Economie, Adriean Videanu, titulaire des actions mentionnées, a été acquitté. Mardi encore, Alina Bica a été acquittée dans un autre dossier, où elle était accusée d’avoir commis la même infraction. A l’heure où l’on parle, Mme Bica se trouva à Costa Rica, où elle a reçu en janvier le statut de réfugié politique, selon son avocat.

    Motion – La motion de censure contre le gouvernement, initiée par le Parti national libéral, d’opposition et soutenue par l’Union Sauvez la Roumanie et par le Parti du mouvement populaire, sera débattue et votée, mercredi, au Parlement de Bucarest. L’Exécutif est critiqué entre autres pour les modifications apportées au Code de procédure pénale, pour l’involution de l’économie et pour avoir diminué les attributions du chef de l’Etat. S’y ajoutent la croissance de l’inflation, les modifications du Code fiscal et le retard des travaux dans l’infrastructure routière. Selon l’opposition, la Justice et les institutions de l’Etat sont devenus des simples instruments politiques pour le gouvernement – marionnette contrôlé par le chef du Parti Social-Démocrate, Liviu Dragnea, qui est aussi le président de la Chambre des Députés. Si la motion est validée, l’Exécutif sera destitué.

    Police – Le chef de la Police Roumaine, Cătălin Ioniţă, a démissionné ce mardi pour des raisons personnelles, a fait savoir le ministère de l’Intérieur. M Ioniţă avait été nommé dans cette fonction en janvier 2018, pour une période de 6 mois, suite à une dispute entre la ministre de l’Intérieur, Carmen Dan, et l’ancien premier ministre Mihai Tudose. Son successeur sera le chef de la Police aux frontières, et ancien secrétaire d’Etat et chef du Département d’ordre et de sécurité publique, Ioan Buda.  

    Conseil Européen – Le président roumain Klaus Iohannis participera ces jeudi et vendredi à la réunion du Conseil Européen de Bruxelles. L’occasion pour le chef de l’Etat roumain d’exprimer le soutien de Bucarest pour les initiatives de l’OTAN et de l’UE en ce qui concerne l’amélioration de la mobilité militaire. Selon l’Administration présidentielle, Klaus Iohannis plaidera également pour le maintien d’un climat attrayant pour les investissements en UE. A l’agenda de la réunion figurent également des sujets d’actualité, tels la migration, le Brexit, le futur budget communautaire ou encore les relations extérieures de l’UE, lit-on dans le communiqué de l’Administration présidentielle de Bucarest.

    Espionnage – Le ministère roumain des Affaires Etrangères n’a reçu aucun communiqué officiel de la part des autorités russes concernant la femme accusée d’espionnage en faveur de la Roumanie. L’annonce a été faite mardi par le chef de la diplomatie roumaine, Teodor Melescanu. Il a précisé que son institution a essayé d’obtenir des éclaircissements à ce sujet auprès de l’ambassade de Russie à Bucarest. Selon l’agence de presse ruse TASS, Carina Ţurcan, une femme à double nationalité roumaine et moldave, membre du conseil d’administration d’une compagnie énergétique russe, a été arrêtée le 14 juin dernier, étant accusée d’espionnage en faveur de la Roumanie. Elle risque une peine de prison ferme allant jusqu’à 20 ans.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures, le temps sera instable en Roumanie sur la plupart du territoire. On attend des pluies à verse un peu partout, les précipitations pouvant dépasser les 30, voire 50 litres par mètre carré dans le sud-ouest, le sud et le sud-est. Les températures maximales ne dépasseront pas les 26 degrés. Par ailleurs, plusieurs rivières ont été placées en alerte jaune et orange aux inondations jusqu’à jeudi.