Tag: Conseil de l’UE

  • 20.12.2018 (mise à jour)

    20.12.2018 (mise à jour)

    Motion de censure — Le parlement roumain a rejeté jeudi la seconde motion de censure déposée cette année contre le gouvernement PSD-ALDE dirigé par Viorica Dăncila. Intitulée « Cela suffit ! Le gouvernement Dragnea — Dăncilă, la honte de la Roumanie », la motion a été initiée par les trois partis qui forment l’opposition parlementaire : le PNL, l’USR et le PMP. La démarche de l’opposition n’a pas réussi à atteindre le seuil des 233 voix nécessaires pour faire tomber le gouvernement. Seuls 161 députés et sénateurs ont voté en faveur de la motion. L’opposition soutenait que le maintien de l’actuel Cabinet représente un danger pour les intérêts nationaux et pour la stabilité économique et politique de la Roumanie. Les signataires de laDancila, motion critiquent les modifications apportées aux lois de la justice et reprochent au premier ministre le non-respect du programme de gouvernance assumé au début du mandat. Dans sa réplique, la première ministre a accusé que l’alternative proposée par l’opposition ne fera que mettre un coup de frein aux augmentations salariales, sinon les diminuer. Viorica Dancila a défendu les lois de la justice, soulignant leur adoption par le parlement, alors que les précédentes lois avaient été adoptées par ordonnance d’urgence.



    Union européenne — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, recevra, vendredi à Bucarest, le chancelier autrichien, Sebastian Kurz, dont le pays assure actuellement la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne. Le chancelier autrichien remettra symboliquement le relais de la présidence du Conseil de l’UE à la Roumanie, dont le mandat de six mois débutera au 1er janvier 2019. Au cours de leur entretien, MM Iohannis et Kurz échangeront sur des thèmes prioritaires de l’agenda européen, tels l’avenir de l’Union, le futur budget communautaire pour l’après 2020, le Brexit ou encore les prochaines élections européennes. Mercredi, lors d’une rencontre avec les ambassadeurs des Etats membres de l’UE accrédités en Roumanie, le président Klaus Iohannis a déclaré que l’objectif de la présidence roumaine du Conseil de l’UE était de faire démarrer au plus vite les négociations sur les futures relations entre l’Union et le Royaume Uni, si l’Accord conclu par les deux parties était ratifié par le Parlement de Londres et approuvé par le Législatif communautaire. M. Iohannis a également affirmé que la Roumanie soutenait une Union européenne plus forte, plus proche de ses citoyens, dont elle pourrait assurer la sécurité et la prospérité. Le président de la Roumanie a aussi mis en exergue l’importance du sommet informel du Conseil européen de Sibiu, prévu le 9 mai 2019, consacré à l’agenda stratégique de l’UE pour la période 2019 – 2024.



    Réactions — L’Organisation des professionnels du marché de capital de Roumanie considère que l’éventuelle adoption de l’ordonnance d’urgence concernant la modification du Code Fiscal serait l’attaque la plus brutale et la plus irrationnelle contre le marché financier roumain depuis sa création en 1995. La Bourse des valeurs de Bucarest est à nouveau dans le rouge après une ouverture en légère hausse, jeudi matin. Mercredi a été une journée noire pour le marché financier local. Les banques ont enregistré des pertes importantes, ainsi que les compagnies du secteur énergétique et des utilités après que, mardi, le ministre des Finances, Eugen Teodorovici, avait annoncé l’adoption, jusqu’à la fin de l’année, de plusieurs mesures fiscales et budgétaires par Ordonnance d’urgence du gouvernement. Le milieu d’affaires de Roumanie a attiré l’attention sur les effets négatifs des futures taxes annoncées par l’Exécutif pour 2019. Le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a appelé le gouvernement à changer d’avis, à négocier avec les syndicats et avec les organisations patronales et à proposer, sur la base des discutions et d’une analyse approfondie, un contenu soutenable du document.



    Commémoration — Les sirènes d’alarme se sont fait entendre ce jeudi à Timişoara (ouest) pendant trois minutes, en souvenir du 20 décembre 1989, lorsque la ville était proclamée « première ville libérée du communisme » en Roumanie. Ce jour-là, les travailleurs des grandes usines de Timişoara étaient entrés en grève et des dizaines de milliers d’habitants avaient investi le centre-ville. L’armée était retournée dans les casernes, les personnes arrêtées étaient remises en liberté et les revendications de la population étaient lues depuis le balcon principal de l’Opéra de la ville. Le premier comité révolutionnaire, appelé le Front démocratique roumain, s’était aussi constitué en ce 20 décembre 1989. Egalement aujourd’hui, des membres des familles des victimes de Timisoara se sont rendus en pèlerinage à Bucarest, pour commémorer une des pages les plus tristes de l’histoire. Les cadavres de 44 héros de Timişoara, tués par balles le 17 décembre, avaient été incinérés au crématorium de la capitale.



    Justice — La Haute Cour de Cassation et de Justice de Roumanie a décidé de suspendre l’exécution des peines prononcées contre d’anciens hauts dignitaires ou chefs d’institutions condamnés pour corruption. Cela concerne, entre autres, l’ancienne ministre au Développement régional, Elena Udrea, l’ancienne procureure en chef de la Direction d’investigation des infractions de crime organisé et de terrorisme (DIICOT), Alina Bica, les deux incarcérées au Costa Rica depuis début octobre, mais aussi de l’ancien chef du Fisc roumain, Serban Pop, ou des anciens ministres et parlementaires sociaux-démocrates Dan Şova et Constantin Niţă. Ils ont tous été remis en liberté jusqu’au traitement définitif des contestations, déposées par leurs avocats respectifs, contre la composition des formations collégiales de cinq juges, qui avaient rendu les décisions. Cette année, la composition de ces formations collégiales a fait l’objet de trois tirages au sort à la Cour suprême, suite à la modification de la loi de l’organisation judiciaire, à la décision de la Cour constitutionnelle, saisie par le gouvernement en la matière et suite aussi à la contestation formulée par le leader du Parti social-démocrate Liviu Dragnea, mis en examen dans une affaire de corruption à la Cour d’appel de Bucarest.



  • Réunion du Conseil national du PSD

    Réunion du Conseil national du PSD

    Le Parti social-démocrate, principale formation politique de la coalition au pouvoir en Roumanie, a convoqué dimanche son Conseil national. A la veille de la lecture d’une motion de censure par laquelle l’opposition tente, pour une deuxième fois, d’écarter le cabinet de gauche formé des sociaux-démocrates et de l’Alliance des démocrates et des libéraux, les observateurs s’attendaient à ce que le chef de file des sociaux-démocrates, Liviu Dragnea, exhorte ses collègues de parti à se montrer solidaires et à lutter contre les adversaires politiques. Liviu Dragnea a pourtant ménagé l’opposition, signe qu’elle ne représente pas un danger réel. En échange, il a tenu un discours extrêmement dur, considéré par les analystes comme l’acte fondateur de l’entrée du PSD dans l’ère de l’illibéralisme.

    Liviu Dragnea s’est attaqué à l’UE, affirmant qu’elle avait sanglé la Roumanie par le Mécanisme de coopération et de vérification, au Parlement européen et aux collègues socialistes, lesquels, selon lui, voudraient faire du mal au pays. Il s’en est également pris aux multinationales activant dans les domaines de l’énergie, de la distribution, du système bancaire et des télécommunications, qu’il a accusées de faire sortir l’argent du pays en éludant les taxes. Il n’a pas non plus épargné le président Klaus Iohannis, coupable, à son avis, de haute trahison pour avoir soutenu, à un moment donné, que la Roumanie n’était pas capable d’assurer la présidence du Conseil de l’UE. Le leader social-démocrate a également repris son sujet de prédilection, à savoir l’Etat parallèle, par lequel il entend les services secrets et les procureures, qui monteraient de toutes pièces les dossiers des personnes indésirables, catégorie dont il ferait partie lui-même.

    Finalement, il est arrivé au sujet tellement attendu de l’amnistie et de la grâce. Liviu Dragnea a demandé au gouvernement de donner un décret d’urgence sur l’amnistie et la grâce au cas où le cabinet ne trouverait pas d’autres solutions censées réparer ce qu’il a appelé « les injustices commises dans le domaine de la Justice ». « Pourquoi des termes tels que l’amnistie et la grâce sont-ils perçus comme une sorte de blasphème, de bombe atomique à lancer ou pas sur l’UE et le monde? Je n’ai pas peur d’utiliser ces mots », a déclaré Liviu Dragnea.

    La diatribe contre l’UE prononcée par l’homme fort du PSD, aux accents souverainistes, tout comme ses intentions déclarées au sujet de la Justice, n’ont pas échappé aux critiques. « C’est une déclaration de guerre contre les partenaires de l’UIE et de l’OTAN, le délire d’un dictateur capable de condamner le pays à sa période la plus noire »; a réagi le leader des libéraux, Ludovic Orban. Il a demandé aux sociaux-démocrates de prendre leurs distances à l’égard de Dragnea et de voter en faveur de la motion de censure de l’opposition. A son tour, le président de l’Union Sauvez la Roumanie, Dan Barna, a mis en garde contre le fait qu’un décret d’urgence sur l’amnistie et la grâce pousserait le pays vers une révolution. « Nous allons descendre dans la rue partout dans le pays et nous ne partirons pas avant que le gouvernement PSD – ALDE ne tombe. Nous allons protester paisiblement jusqu’à l’évincement de Liviu Dragnea et à l’éloignement de ce gouvernement corrompu, mensonger et irresponsable, qu’il a instauré », a déclaré Dan Barna.

    En novembre dernier, la Commission européenne avait demandé aux autorités de Bucarest de suspendre toutes les modifications, dont beaucoup controversées, apportées aux lois de la Justice et de reprendre le processus de révision des Codes pénaux. Une amnistie qui profiterait y compris aux grands corrompus condamnés à des peines de prison ferme, tomberait très mal, car elle renforcerait la suspicion que le pouvoir en place à Bucarest considère la Justice comme un instrument qu’il peut utiliser comme bon lui semble. C’est sous ces auspices que la Roumanie prendra la tête du Conseil de l’UE, le 1er janvier 2019.

  • La semaine du 10 au 15 décembre 2018

    La semaine du 10 au 15 décembre 2018

    Trois semaines avant le début de la présidence roumaine du Conseil de l’UE, la cheffe du cabinet de Bucarest, Viorica Dăncilă a présenté devant le Parlement les priorités de l’Exécutif roumain pendant ce mandat. Parmi elles, la connectivité, la numérisation de l’industrie européenne, la sécurité intérieure de l’espace communautaire et des frontières, la cybersécurité. La Roumanie va militer en faveur d’une Europe plus forte et plus unitaire, à l’intérieur de laquelle le concept de cohésion économique, sociale et politique jouera un rôle essentiel, a précisé la première ministre roumaine: Chaque ministre a un agenda détaillé concernant les attributions et les objectifs liés à cette présidence et je vous assure que la Roumanie n’aura rien à envier aux autres Etats membres. Je vous présente aujourd’hui notre vision d’une Europe unie, d’une Europe meilleure et, pourquoi pas, plus européenne. La devise qui nous guidera sera donc « La cohésion, une valeur européenne commune ».

    « Nous allons agir pour réduire les décalages en matière de développement, pour un accès égal aux bénéfices, pour écarter les facteurs qui génèrent des hiérarchisations au sein des pays membres », a encore déclaré la première ministre Viorica Dancila. Dans ce contexte, elle a souligné la nécessité d’abandonner les approches du type membres anciens versus nouveaux membres ou Ouest versus Est. Les décisions relatives à l’avenir des politiques européennes doivent se refléter dans les priorités de financement de l’UE et la présidence roumaine du Conseil de l’UE contribuera à ébaucher le prochain cadre financier pluriannuel, de sorte à assurer l’équilibre entre la croissance et la convergence au sein de l’espace communautaire, a précisé la cheffe de l’Exécutif de Bucarest.

    La migration est l’un des grands défis qui se posent devant la future présidence tournante du Conseil de l’UE. Comme il n’y a pas de position unitaire des Etats membres sur ce dossier extrêmement difficile, la Roumanie envisage de formuler de nouvelles solutions censées garantir la gestion efficace et durable de ce problème, a déclaré Viorica Dăncilă. Et elle d’ajouter que la Roumanie est également intéressée par le renforcement du partenariat stratégique entre l’UE et l’OTAN, ainsi que par l’élargissement de l’Union aux Balkans occidentaux, ce qui offrirait davantage de sécurité intérieure et extérieure.

    Réunis en séance commune, le Sénat et la Chambre des députés de Bucarest ont adopté une déclaration exprimant leur disponibilité à collaborer activement avec le gouvernement sur tous les dossiers majeurs et sur les initiatives proposées pour la future présidence tournante du Conseil de l’UE, la première que la Roumanie assurera depuis son intégration européenne en 2007. Le Législatif de Bucarest soutient que le principal objectif de cette présidence c’est d’avoir une Europe plus forte, plus démocratique et plus proche de ses citoyens. Présent à Bruxelles, aux travaux du Conseil européen, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a déclaré que la Roumanie était préparée pour reprendre la présidence tournante: Nous sommes préparés. C’est vrai que ça pourrait être mieux, mais je peux affirmer en toute sincérité qu’en dépit des quelques syncopes qu’il y a eu et que j’ai déjà mentionnés, les préparatifs sont avancés. Les choses bougent et je pense que c’est peut-être une bonne nouvelle pour les Roumains et pour nos partenaires européens aussi, même si, sur le plan interne, nous avons parfois des approches différentes sur tel ou tel sujet. Bref, en ce qui concerne la future présidence, nous sommes assez bien préparés et nous mènerons à bonne fin les choses.

    Le chef de l’Etat roumain s’est entretenu à Bruxelles avec le président du Conseil européen, Donald Tusk, avec la chancelière allemande Angela Merkel et avec Juha Sipilä, premier ministre de Finlande, pays qui succédera à la Roumanie à la tête de l’UE, au second semestre de 2019. Parmi les dossiers que Bucarest aura à gérer durant son futur mandat figurent le Brexit, le cadre financier pluriannuel 2021-2027 ou la migration. En plus, les prochaines élections européennes auront lieu en mai 2019.

    Entre temps, la Roumanie reprend officiellement les mandats européens. Cette semaine, le ministre roumain délégué aux Affaires européennes, George Ciamba, a officiellement débuté son mandat de président du Conseil Affaires générales de l’UE, lors d’une réunion, à Bruxelles, avec ses homologues européens. A cette occasion, George Ciamba a apprécié les efforts déployés pendant la présidence autrichienne du Conseil de l’UE et précisé que la Roumanie était préparée pour maintenir le même rythme soutenu des discussions censées conduire à des progrès significatifs durant son mandat.

    Par ailleurs, le chef de la diplomatie roumaine a salué l’adoption, au plénum du Parlement européen, d’une résolution demandant l’adhésion immédiate de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace Schengen.

  • 12.12.2018 (mise à jour)

    12.12.2018 (mise à jour)

    Conseil – Les priorités de la future présidence roumaine du Conseil de l’UE sont structurées sur quatre axes: l’Europe de la convergence, l’Europe de la sécurité, l’Europe — acteur global et l’Europe des valeurs communes. C’est ce qu’a déclaré mercredi la cheffe du gouvernement de Bucarest Viorica Dăncilă devant le Parlement roumain. Réunis en séance commune, le Sénat et la Chambre des députés de Bucarest ont adopté la déclaration concernant la partie parlementaire de la future présidence roumaine du Conseil de l’Union. Dans ce document, le Parlement exprime sa disponibilité à collaborer activement avec le gouvernement sur tous les dossiers importants et les initiatives avancées pour ce mandat. Le Législatif soutient par ailleurs que le programme de la future présidence roumaine du Conseil de l’UE de la Roumanie vise avant tout à une Union plus forte, plus démocratique et plus proche de ses citoyens. La Roumanie se trouvera pendant six mois au cœur des décisions européennes. Son premier mandat à la tête du Conseil sera marqué par les élections européennes prévues au mois de mai, le Brexit ou encore le cadre financier pluriannuel.



    Motion – 163 parlementaires du Parti national libéral, de l’Union Sauvez la Roumanie et du Parti du Mouvement populaire, tous d’opposition, ainsi que non affiliés, ont signé un texte demandant le dépôt d’une motion de censure contre le gouvernement dirigé par Viorica Dăncilă. Selon eux, la coalition au pouvoir, formée par les sociaux-démocrates et par l’Alliance des libéraux et des démocrates, détruit l’Etat de droit et mine la stabilité politique et économique de la Roumanie et ce dans un contexte d’instabilité internationale. La motion devrait être déposée vendredi, puis soumise au débat et au voté la semaine prochaine. Raluca Turcan, vice-présidente du Parti nationale libéral, a appelé tous les parlementaires à rejoindre cette démarche de l’opposition, pour faire passer la motion. Pour sa part, le président de l’Union démocratique des Magyars de Roumanie, Kelemen Hunor, a précisé que le gouvernement bénéficiait du soutien parlementaire. Il a également déclaré ignorer quelle est la proposition de l’opposition pour les fonctions de premier-ministre. Déposer une motion de censure avant le mandat de la Roumanie à la tête de l’UE c’est donner un mauvais signal, a déclaré la première ministre Viorica Dăncilă.



    Justice — La mise en accord des lois de la justice et de la législation pénale avec les normes européennes en la matière est obligatoire et représentera un défi pour la période à venir, a déclaré le président roumain, Klaus Iohannis. Et lui d’ajouter que, dans cette démarche, le Conseil supérieur de la magistrature devra affirmer plus que jamais son rôle constitutionnel de garant de l’indépendance de la justice. Klaus Iohannis a également souligné la nécessité que les politiques publiques du gouvernement dans ce domaine soient connectées aux réalités du système judiciaire et élaborées suite à des analyses d’impact, censées évaluer les risques et les bénéfices des mesures prises. Klaus Iohannis a participé à la réunion du Conseil supérieur de la magistrature, qui a élu sa nouvelle direction.



    Météo – Dans le prochain intervalle de 24 heures, le ciel sera variable. Il neigera localement dans lest, le nord – est et sur le relief. Les températures maximales iront de – 1° à 7°.




  • 20.11.2018 (mise à jour)

    20.11.2018 (mise à jour)

    Remaniement — La direction du PSD, principale force de la coalition de gouvernement en Roumanie a décidé mardi de nommer Lia Olguţa Vasilescu au ministère au Développement régional et à l’Administration publique et Mircea Drăghici aux Transports ont confirmé pour l’agence AGERPRES des sources sociales-démocrates. Cette décision fait suite au rejet du président Klaus Iohannis des propositions antérieures avancées par le PSD pour les deux ministères: Ilan Laufer au développement régional, respectivement Lia Olguţa Vasilescu aux Transports, comme étant inappropriées. Mardi toujours, les nouveaux titulaires de plusieurs portefeuilles ministériels, à savoir Education, Défense, Economie, Culture et identité nationale, Communications et société informationnelle, Jeunesse et Sports, ont prêté serment. Selonle chef de l’Etat, la solution correcte pour le pays aurait été le changement de toute l’équipe gouvernementale, qui a causé de nombreux problèmes au pays. La première ministre Viorica Dăncilă avait antérieurement déclaré que le remaniement était censé améliorer la prestation de l’équipe gouvernementale, y compris dans la perspective de la présidence roumaine du Conseil de l’UE au premier semestre de 2019. Pour sa part, l’opposition de droite soutient que l’unique critère de sélection des nouveaux ministres est la docilité envers le chef de file des sociaux-démocrates, Liviu Dragnea.



    Justice – La commissaire européenne à la Justice, aux consommateurs et à l’égalité des genres, Věra Jourova, s’est entretenue mardi à Bucarest avec le président roumain, Klaus Iohannis et avec le ministre de la Justice, Tudorel Toader. Les discussions ont été ciblées sur les priorités dans le domaine de la Justice, dans la perspective de la future présidence roumaine du Conseil de l’UE et sur les évolutions du système judiciaire en Roumanie. Il est important que Bucarest fasse les pas nécessaires afin d’assurer l’indépendance de la justice et la poursuite de la lutte contre la corruption, a déclaré Věra Jourova à l’issue de sa rencontre avec le ministre roumain de la Justice. La commissaire européenne a également participé à un évenement organisé par l’Administration présidentielle à l’occasion de la Journée internationale des Droits de l’Enfance. L’événement a été consacré notamment à la situation des enfants abandonnés suite aux conflits régionaux ou à la la migration de la main d’œuvre.



    Cour des comptes – Le président de la Cour des comptes européenne, Klaus-Heiner Lehne, qui effectue une visite officielle en Roumanie, dans le contexte de la future présidence roumaine du Conseil de lUE, a été reçu mardi par le chef de l’Etat Roumain, Klaus Iohannis. Le chef de l’Etat roumain a souligné, à cette occasion, l’importance des mécanismes de contrôle, notamment lorsqu’ils contribuent à l’amélioration des politiques publiques et de leurs effets sur l’économie et la société. En ce sens, Klaus Iohannis, a mis en exergue la nécessité de poursuivre et d’approfondir la coopération avec toutes les institutions partenaires, ainsi qu’avec le Parlement, le gouvernement et la société civile. De l’avis de Klaus-Heiner Lehne, il faut flexibiliser les besoins de financement, réduire la bureaucratie et accroître le taux d’absorption des fonds européens. Ce sont là des priorités essentielles, tant pour les institutions européennes que pour les parlements nationaux, a-t-il conclu.


    Klaus-Heiner Lehne s’est entretenu lundi avec la première ministre Viorica Dancila. Les discussions ont visé entre autres le renforcement des mécanismes européens afin de mieux gérer et utiliser les fonds européens, au bénéfice des citoyens. La cheffe du gouvernement roumain da réitéré la volonté de Bucarest de coopérer avec l’Autorité européenne d’audit pour maximiser le taux absorption de l’argent communautaire et améliorer la gestion de cet argent dans les domaines d’intérêt pour la Roumanie.



    Grève — Les syndicats du métro de Bucarest ont décidé de reporter la grève générale annoncée pour mercredi en attendant une première rencontre avec le nouveau ministre des Transports, nommé lundi lors du remaniement gouvernemental. Les employés du métro menaçaient de déclencher une grève générale illimitée à compter de demain, malgré le fait que le Tribunal de Bucarest a déclaré que leurs protestations sont illégales. Ils demandent une augmentation de salaire de 42%, alors que la direction de Metrorex, compagnie subordonnée au ministère des Transports, ne leur offre que 18% tout au plus, et précise que le revenu net de ses salariés dépasse de loin la moyenne nationale. De même, selon Metrorex, les syndicalistes sont en réalité mécontents du fait que les syndicats ne géreront plus les espaces commerciaux des stations de métro. Notons que 700.000 personnes voyagent en métro tous les jours à Bucarest.



    Visite — La ministre roumaine de l’Intérieur, Carmen Dan, a effectué mardi une visite officielle en Grèce, qui s’inscrit dans la série de démarches visant à préparer le futur mandat de la Roumanie à la tête du Conseil de l’UE. Elle a eu des entrevues avec le ministre grec de la politique migratoire, Dimitris Vitsas et avec Mme Olga Gerovasili, ministre déléguée à la protection du citoyen. Selon un communiqué du ministère roumain de l’Intérieur, les deux parties ont abordé les priorités de la présidence roumaine dans le cadre du Conseil Justice et Affaires intérieures, avec un accent particulier sur la migration et la sécurité intérieure. Carmen Dan s’est rendue dans le camp de réfugiés de Schisto, près d’Athènes, où sont accueillies temporairement quelque 700 migrants, dont 30 mineurs non accompagnés.

  • 12.10.2018 (mise à jour)

    12.10.2018 (mise à jour)

    Francophonie — La Roumanie continuera à assumer son rôle de pays phare de la Francophonie, a déclaré ce vendredi Mme Ana Birchall, vice premier ministre. Du 10 au 12 octobre elle a participé dans la capitale de l’Arménie, Erevan à la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement des pays francophones. En tant que cheffe de la délégation de la Roumanie, Ana Birchall y a tenu un discours dans lequel elle a souligné l’engagement de Bucarest au service de la francophonie et de ses valeurs. A la même occasion, Mme Birchall a signé l’accord entre le gouvernement roumain let l’OIF, par lequel le siège du Bureau régional de l’OIF pour l’Europe Centrale et de l’Est reste dans la capitale roumaine, Bucarest. Plusieurs autres sujets ont figuré à l’agenda du sommet de la Francophonie d’Erevan : l’adoption de documents et de résolutions liées aux problématiques spécifiques des pays francophones, l’élection du Secrétaire Général de la Francophonie pour le mandat 2018-2022, l’acceptation de nouveaux membres dans cadre de l’Organisation Internationale de la Francophonie, débats sur les situations de crise au sein de l’espace francophone. S’y sont ajoutées des discussions sur l’importance de la culture, de l’éducation et de la recherche pour le développement des Etats de l’espace francophone. Le Sommet a accueilli dans la Francophonie quatre nouveaux membres : l’Irlande, Malte, la Gambie et l’Etat américain de Louisiane. Le 17e Sommet de la Francophonie d’Erevan a pris ce vendredi après-midi, avec l’élection par consensus de la ministre rwandaise des affaires étrangères Louise Mushikiwabo aux fonctions de Secrétaire générale de l’OIF. Le prochain sommet aura lieu en 2020, quand la Francophonie fêtera son 50e anniversaire, et sera accueilli par la Tunisie. (Ileana Taroi)



    Présidence Conseil UE — La position de la Roumanie est profondément pro-européenne et la future présidence roumaine du Conseil de l’UE se déroulera sous l’égide de la cohésion, reflétant l’impératif de l’unité et de la coopération entre les Etats membres, a déclaré le président de la Chambre des députés, Liviu Dragnea, lors de son entretien, vendredi, à Bucarest, avec Martin Selmayr, secrétaire général de la Commission européenne, et avec Clara Martinez Alberola, cheffe du Cabinet du président de l’Exécutif communautaire, Jean-Claude Junker. Les officiels européens ont abordé jeudi avec le président du Sénat roumain, Calin Popescu Tariceanu, la position roumaine au sujet des principaux dossiers européens et les priorités de la future présidence roumaine du Conseil de l’UE, au premier semestre 2019. A cette occasion, le président du Sénat roumain a affirmé que la Roumanie assumerait la présidence dans un contexte complexe, marqué par nombre de défis qui ont un réel impact tant sur les citoyens européens que sur les gouvernements.



    Loi — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a promulgué vendredi la loi sur le statut des magistrats, la dernières des trois loi sur la Justice, après que l‘acte normatif en question eut été attaqué à plusieurs reprises devant la Cour constitutionnelle. Le 19 juillet dernier, le chef de l’Etat avait saisi la Cour constitutionnelle au sujet des modifications apportées par le Parlement à la loi sur le statut des magistrats. Il a motivé sa saisine par le fait que la session extraordinaire de la Chambre des députés pendant laquelle avait été votée cette initiative législative n’avait pas réuni les conditions de légalité requises. Par ailleurs, la Cour constitutionnelle a admis partiellement les saisines formulées par la Cour suprême, par le PNL, l’Union Sauvez la Roumanie (d’opposition) et par el président Klaus Iohannis au sujet du projet législatif portant modification du Code de procédure pénale et de la loi sur l’organisation judiciaire. Les magistrats ont pointé du doigt certaines imprécisions, tandis que les représentants de l’opposition ont dénoncé le fait que l’acte normatif respectif conduit à la favorisation de l’infracteur.



    DNA — La procureure Adina Florea, proposée au poste de cheffe de la Direction nationale anticorruption de Roumanie aurait une faible résistance au stress et une capacité d’analyse et de synthèse limitée, selon le Conseil supérieur de la magistrature, dans la motivation de son avis négatif. La motivation fait par ailleurs état des « syncopes » dans le rapport qu’entretiendrait Adina Florea avec certaines valeurs, telles l’honnêteté et l’impartialité, pourtant des qualités indispensables au manager. Le Conseil supérieur de la magistrature avait rendu lundi un avis négatif à la proposition du ministre de la Justice Tudorel Toader portant sur la nomination d’Adina Florea à la tête de la DNA. Notons que cet avis n’a qu’un caractère consultatif, la décision finale revenant au chef de l’Etat, le président Klaus Iohannis. Le poste en question est devenu vacant au mois de juillet, suite à la révocation de l’ancienne titulaire, Laura Codruta Kovesi, par le chef de l’Etat, qui avait mis en œuvre une décision de la Cour constitutionnelle. La proposition de révocation de Mme. Kovesi avait elle aussi reçu l’avis négatif du Conseil supérieur de la magistrature.



    Réunion — La ministre roumaine de l’Intérieur, Carmen Dans, a déclaré vendredi qu’en tant qu’’Etat qui assumera la présidence du Conseil de l’UE, la Roumanie prêtera attention au phénomène de la radicalisation, avec un accent particulier sur les nouvelles modalités de communication en ligne. Ella a également précisé que la Roumanie, qui n’est pas confrontée à une menace directe et imminente en ce qui concerne l’extrémisme violent et le terrorisme, est pourtant préoccupée par le fait que ces phénomènes ont pris de l’ampleur ces dernières années. Carmen Dan a tenu ces propos lors de la Conférence de haut niveau qui a eu pour thème la prose de conscience sur la radicalisation, organisée à Luxembourg, à l’occasion de la réunion du Conseil Justice et Affaires intérieures.



    Investissements — Durant les 8 premiers mois de l’année, le nombre des sociétés à capital étranger nouvellement enregistrées a baissé de plus de 5% par rapport à la période similaire de l’année 2017, selon l’Office national du Registre du commerce. Il s’agit, au total, de 3.800 sociétés, dont les capitaux avoisinent les 39 millions de dollars. Fin juillet passé, 220 mille sociétés à capitaux étrangers étaient enregistrées en Roumanie. Si les compagnies italiennes occupent la première place en termes de nombre, celle néerlandaises l’emportent au chapitre volume des capitaux investis.



    Météo — Il fera beau et chaud sur l’ensemble du pays et le ciel sera temporairement couvert dans le sud-ouest. Les températures maximales monteront jusqu’à 25°C.






  • 28.09.2018 (mise à jour)

    28.09.2018 (mise à jour)

    Plainte — La Direction d’investigation des infractions liées au crime organisé et au terrorisme (DIICOT), a annoncé vendredi avoir classé le dossier concernant la plainte au pénal déposée par le chef du PNL (d’opposition), Ludovic Orban contre la première ministre Viorica Dăncilă, qu’il accuse de haute trahison. Selon l’institution mentionnée, le dossier, lié au mémorandum adopté par le gouvernement sur le transfert de l’ambassade de Roumanie de Tel Aviv à Jérusalem, a été fermé parque les faits incriminés n’existent pas. Rappelons que Ludovic Orban a saisi, en mai dernier, le Parquet près la Haute Cour de Cassation et de Justice et que cette saisine est ultérieurement arrivée à la Direction d’investigation des infractions liées au crime organisé et au terrorisme. La plainte en question visait aussi le président du PSD, Liviu Dragnea, lequel aurait divulgué des secrets d’Etat, selon Orban.



    Ambassadeur — Le gouvernement de Bucarest doit être unis, dans la perspective de la présidence tournante du Conseil de l’UE que la Roumanie assumera au premier semestre de 2019 et les disputes politiques internes représentent un obstacle à cette mission. C’est ce qu’a déclaré vendredi l’ambassadeur d’Allemagne à Bucarest, Cord Meier-Klodt. Le diplomate allemand a également affirmé que ce mandat s’accompagne de certaines opportunités que la Roumanie ne devrait pas rater. Cord Meier-Klodt a tenu ces propos à Cluj, ville du nord-ouest de la Roumanie, où il a participé à la conférence intitulée “La présidence roumaine du Conseil de l’UE- opportunités et défis”. L’ambassadeur de Roumanie en Allemagne, Emil Hurezeanu, a figuré parmi les participants à cet événement.



    Inflation — Le taux d’inflation annuel dans la zone euro a augmenté en septembre 2018 jusqu’à 2,1%, révèlent les données rendues publiques vendredi par Eurostat. Au mois de septembre, les majorations les plus significatives des prix ont été enregistrées à l’énergie (9,5%), aux aliments, à l’alcool et aux cigarettes(2,7%) et aux services (1,3%). Selon la même source, en août dernier, la Roumanie a connu, pour le septième mois d’affilée, le taux d’inflation annuel le plus élevé parmi les Etats membres de l’UE. La Banque centrale de Roumanie a révisé à la baisse, de 3,6% à 3,5%, ses estimations sur l’inflation pour la fin de l’année en cours.



    Tennis — La paire roumaine formée par Irina Begu et Raluca Olaru s’est qualifiée vendredi pour la finale du tournoi de Tachkent (Ouzbékistan). Elles ont vaincu ( 2-1) les Russes Margarita Gasparian et Anastasia Potapova. Les sportives roumaines rencontreront en finale, samedi, le duo Olga Danilovic (Serbie)/Tamara Zidansek (Slovénie).



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, les températures atteindront des valeurs normales pour la saison. Le ciel sera couvert sur le nord, le centre et l’est du pays, où l’on attend des pluies. Le mercure grimpera jusqu’à 25°.




  • Réunion annuelle de la diplomatie roumaine

    Réunion annuelle de la diplomatie roumaine

    A Bucarest a lieu, ces jours-ci, la réunion de la diplomatie roumaine, laquelle revêt des connotations particulières. Dune part parce la Roumanie célèbre cette année le centenaire de la Grande Union, de lautre parce que le sujet phare à lagenda des discussions est le premier mandat du pays à la tête du Conseil de lUE, au premier semestre de 2019. Cette réunion est par ailleurs une plateforme élargie de débats sur des thèmes dintérêt majeur pour la Roumanie, tels les relations bilatérales et stratégiques, qui figurent parmi les priorités nationales, la coopération régionale, le voisinage oriental et la diplomatie économique.



    Présent à la réunion des chefs des missions diplomatiques et consulaires de Roumanie à létranger, le ministre roumain des Affaires étrangères, Teodor Meleşcanu, a déclaré que la diplomatie devait rester un liant fondamental de la société. Il a également rappelé le fait que la modernisation du pays avait été possible grâce au consensus de lensemble de la classe politique en ce qui concerne les objectifs dintégrer lOTAN et lUE. Le chef de la diplomatie de Bucarest a par ailleurs affirmé que le pays bénéficie dun niveau de sécurité et de prospérité sans précédent. Teodor Melescanu a également précisé que le Parlement de Bucarest allait adopter, en novembre prochain, les principaux objectifs politiques de la présidence roumaine du Conseil de lUE et souligné la solidarité de la classe politique à légard de la problématique européenne. Ces déclarations surviennent dans le contexte où certaines voix ont récemment mis en doute le mandat de la Roumanie, sur la toile de fond des tensions politiques internes.



    Lors dune conférence de presse conjointe avec son homologue allemand, Heiko Maas, linvité spécial de la réunion de Bucarest, Teodor Meleşcanu a précisé que lidée fédératrice du mandat de la Roumanie à la tête du Conseil de lUE serait celle dune Europe plus unie, plus intégrée et plus cohésive. A son tour, lofficiel allemand a exprimé sa conviction que la présidence roumaine du Conseil serait efficace. Il a précisé que Bucarest serait appuyé par Berlin durant ce mandat, les défis à relever étant le Brexit, le cadre financier pluriannuel et la migration. Heiko Maas a également évoqué la réforme de la justice en Roumanie, estimant quil était possible de trouver un juste équilibre pour ce qui est de la séparation des pouvoirs. Enfin, lofficiel allemand a souligné la nécessité de parvenir à compromis qui joue le rôle délément unificateur de la société. (Trad. Mariana Tudose)

  • Préparatifs en vue de la présidence roumaine du Conseil de l’UE

    Préparatifs en vue de la présidence roumaine du Conseil de l’UE

    Chacun des pays qui assure, six mois durant, la présidence tournante du Conseil de l’UE, veut prouver qu’il est un membre digne de confiance de l’Europe communautaire, qu’il traite avec sérieux et professionnalisme la mission qui lui a été dévolue et qu’il a voix au chapitre. La Roumanie se prépare à prendre les rênes du Conseil, entre le 1er janvier et le 30 juin 2019. Voici ce que déclarait à ce propos le ministre roumain délégué aux Affaires étrangères, Victor Negrescu: Nous allons prendre le relais à la tête du Conseil de l’UE, cette institution qui a pour mission de représenter le point de vue des Etats membres dans les rapports avec les autres institutions. Et là je me réfère à la Commission européenne et au Parlement européen. La Roumanie devra donc présider les réunions de cette institution et générer un consensus, lequel constituera pratiquement la position des Etats en rapport avec les autres institutions dans le processus décisionnel.

    La période pendant laquelle la Roumanie assumera la présidence du Conseil de l’UE sera extrêmement importante pour l’avenir du bloc communautaire. Ce sera le moment de l’agenda stratégique pour l’intervalle 2019-2024, avec un accent particulier sur le budget et les politiques communautaires générales, mais aussi des questions relevant de la migration et de la sécurité. En plus, la présidence roumaine du Conseil de l’UE sera ciblée sur le citoyen, a précisé le ministre Victor Negrescu.

    Selon la Roumanie, il est plus que jamais nécessaire de mettre en place des politiques qui intéressent les habitants du vieux continent, souligne Victor Negrescu: Les politiques européennes les plus attendues par les citoyens relèvent de domaines qui ne rentrent pas tout à fait dans son champ de compétence. Les ressortissants européens, où qu’ils se trouvent sur le vieux continent, s’attendent à ce que cette entité et les décideurs mettent en place des mesures dans les secteurs de l’Education, de la Santé ou de la Sécurité.

    Pourtant, l’événement le plus important qui va marquer la période pendant laquelle s’étalera la présidence roumaine du Conseil de l’UE sera le Brexit. Plus de trois millions de ressortissants des 27 Etats de l’UE sont établis au Royaume-Uni et plus d’un million de Britanniques vivent dans un autre pays membre. Voilà pourquoi tous attendent impatiemment voir ce qui se passera après la sortie de Londres de l’Union. Se référant strictement aux rapports bilatéraux, l’ambassadeur britannique à Bucarest, Paul Brummel, a assuré que le Brexit ne changerait pas fondamentalement le quotidien des Britanniques vivant en Roumanie ni celui des Roumains du Royaume-Uni. Paul Brummel pense aussi que les deux pays doivent poursuivre leur partenariat et renforcer la coopération dans les domaines militaire, commercial ou scientifique. (Trad. Mariana Tudose)

  • Les préparatifs pour la présidence roumaine du Conseil de l’UE

    Les préparatifs pour la présidence roumaine du Conseil de l’UE

    La deuxième réunion du trio Roumanie – Finlande – Croatie à Bucarest a donné le coup d’envoi officiel au dialogue entre les trois Etats qui cherchent à élaborer un programme de travail conjoint. Les responsables roumains, finlandais et croates ont décidé de concentrer leurs efforts sur la relance du projet européen et sur le désir de contribuer au débat européen à ce propos.

    Le ministre roumain des Affaires européennes, Victor Negrescu, a annoncé que le document contenant les priorités nationales de la Roumanie pour la présidence de l’Union serait approuvé avant le mois de septembre. Il a assuré que malgré les difficultés politiques et les changements à la tête du gouvernement de Bucarest, des experts ministériels étaient prêts à assurer la poursuite des préparatifs en vue de la présidence roumaine du Conseil.

    Vu que des négociations ont lieu actuellement au sujet de la composition du futur gouvernement de la coalition PSD – ALDE, Victor Negrescu a déclaré :« A mon sens, il n’est pas question d’un ministre ou d’un autre. Il s’agit de la capacité de l’Etat d’être cohérent. A la réunion à laquelle j’ai participé, j’ai été épaulé par des collègues du Ministère des Affaires étrangères qui ont pleinement la capacité de faire progresser les choses. Nous avons donné un signal extrêmement important : nous avons présenté des garanties aux citoyens que malgré ces changements politiques, nous sommes prêts à gérer cette présidence », a déclaré le ministre des Affaires européennes, Victor Negrescu. Il a également souligné l’importance du dialogue permanent avec la Finlande et la Croatie et mentionné dans ce contexte une série de sujets d’intérêt européen qui influenceront l’agenda du trio, parmi lesquels les négociations en vue du Brexit, celles visant le cadre financier pluriannuel post-2020 et les élections pour le Parlement européen de 2019. De l’avis de Victor Negrescu, les autorités de Roumanie feront preuve de professionnalisme durant leur mandat et mettront à profit cette occasion pour améliorer l’image et la position de la Roumanie en Europe.

    Rappelons-le, la Roumanie assumera la présidence du Conseil du 1er janvier au 30 juin 2019, étant suivie par la Finlande et puis par la Croatie. La présidence de l’UE est exercée à tour de rôle, pendant six mois, par tous les Etats membres. Les pays qui assurent la présidence du Conseil de l’UE travaillent en groupes de trois, appelés trios, un système introduit par le Traité de Lisbonne de 2009. Chaque trio décide des objectifs à long terme et élabore un agenda commun, déterminant les sujets et les aspects majeurs sous la loupe du Conseil pendant 18 mois. Conformément à ce programme, chacun des trois Etats élabore son propre programme, plus détaillé, à mettre en pratique durant les six mois de mandat au sommet de l’UE.(Trad. Alexandru Diaconescu)

  • 29.04.2017 (mise à jour)

    29.04.2017 (mise à jour)

    Brexit – Le président roumain Klaus Iohannis a participé samedi à une réunion spéciale du Conseil Européen consacrée au Brexit. A cette occasion, le chef de l’Etat roumain a insisté sur le fait qu’il fallait avant toute chose discuter de la situation des citoyens européens qui vivent au Royaume Uni, soit environ 3 millions de personnes, et de la situation des résidents britanniques dans l’espace communautaires. Ce n’est qu’après avoir discuté ces aspects que l’on peut se pencher sur les obligations financières liées au Brexit, a déclaré le président roumain. En même temps, les 27 chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE ont adopté à l’unanimité les lignes directrices du mandat des négociations entre l’UE et la Grande Bretagne, après l’activation par Londres de la clause de sortie du bloc communautaire. Selon les principes adoptés à cette réunion, le Conseil Européen exprime son intention d’avoir des relations étroites avec la Grande Bretagne à l’avenir. De même, les 27 ont fait savoir que les négociations se dérouleront de manière unitaire et transparente avec tous les Etats membres. La sortie effective de la Grande Bretagne de l’Union devrait se produire vers la fin mars 2019, au moment où la Roumanie assurera la présidence tournante du Conseil de l’UE.

    Justice – Le Conseil Supérieur de la Magistrature de Roumanie propose que le chef d’Etat n’ait plus le droit de refuser ses propositions aux fonctions de direction de l’instance suprême, ni de procureur général ou de procureur en chef de la Direction nationale anticorruption ou de la Direction de lutte contre le crime organisé et le terrorisme. Ce sont quelques – uns des amendements présentés par le Conseil Supérieur de la Magistrature au ministère de la Justice dans le cadre des initiatives de modifier trois lois portant sur le statut des juges et des procureurs, l’organisation judiciaire et celle du Conseil. Les nominations aux postes mentionnés devraient être faites par le Conseil Supérieur de la Magistrature et avisés par le ministère de la Justice et non pas vice versa, comme il est prévu dans la loi actuelle. Une autre proposition vise à supprimer les instances militaires et à réorganiser les Parquets Militaires.

    Jeunesse – La ville de Timisoara (ouest) a été choisie pour la sélection finale de la compétition au titre de Capitale européenne de la Jeunesse 2020. Un titre que Timisoara dispute avec 4 autre villes : Amiens (France), Klaipeda (Lituanie), Chisinau (République de Moldova) et Villach (Autriche). Les 5 candidats ont deux mois à leur disposition pour préparer un dossier détaillé en faveur de leur de candidature.

    Météo – Les températures sont à la baisse en Roumanie, notamment dans le sud, l’est et le centre du pays. On attend de la pluie sur la plupart du territoire. Les températures maximales ne dépasseront pas les 22 degrés.