Tag: Conseil de l’UE

  • Cent jours à la présidence du Conseil de l’UE

    Cent jours à la présidence du Conseil de l’UE

    Dans le bilan
    présenté des cent premiers jours de mandat à la tête du Conseil de l’UE par la
    première ministre Viorica Dăncilă, la chef du gouvernement a mis en évidence la
    manière dont ses ministres ont mené à bien une bonne partie des dossiers
    européens qui se trouvaient sur la table. Selon Mme Dăncilă, la Roumanie a géré
    1.100 événements et réunions, et fermé par ailleurs 90 dossiers qui se
    trouvaient sur la table du Conseil : « Avec la Représentation permanente de la
    Commission européenne, nous avons réussi à bâtir une équipe efficace et
    responsable. Je suis persuadé qu’après ce mandat, la Roumanie sera perçue comme
    un Etat disposant d’une voix puissante et respectée en Europe ».

    Mentionnant
    certains dossiers récemment finalisés, Mme Dăncilă a salué l’adoption formelle
    par le Conseil, en tant que dernier pas du parcours législatif, des normes
    communes adoptées pour le marché du gaz, celles concernant les droits d’auteur,
    les normes relatives aux contrats de vente des biens et du contenu numérique en
    ligne. La première ministre a parlé aussi de l’importance des élections prévues
    le 26 mai prochain, comptant pour la composition du futur Parlement européen.
    En tant que présidente du Conseil de l’UE, la Roumanie a œuvré à la création
    d’un environnement positif, et pour que les élections européennes se déroulent
    dans les meilleures conditions possibles, établissant des normes pour la
    protection des données à caractère personnel et pour sanctionner l’usage abusif
    de ces dernières dans une éventuelle tentative visant à manipuler les
    résultats.

    Le gouvernement roumain s’est en outre activement impliqué dans la
    recherche d’une solution équilibrée pour le Brexit. « Pendant notre
    mandat, le Conseil a finalisé et adopté 15 propositions législatives, censées
    limiter les dégâts dans l’éventualité d’un retrait du Royaume-Uni en l’absence
    d’un accord »
    , a affirmé Viorica Dăncilă. Ces instruments visent notamment
    à limiter les dégâts dans une telle situation, a encore affirmé la première
    ministre, pour préserver les intérêts des citoyens et l’économie. Pour cette
    raison, Bucarest a arraché des décisions dans certains domaines clés, tels le
    transport routier et aérien, la coordination des systèmes de sécurité sociale,
    les visas, ou encore le programme Erasmus+. Mme Dăncilă a précisé que les
    débats concernant la future architecture européenne allaient se poursuivre les
    prochains mois, la Roumanie militant pour la consolidation du projet européen : « La Roumanie œuvre constamment en vue de renforcer
    l’unité d’une Union véritablement unitaire, sans divisions d’aucune sorte,
    qu’il puisse s’agir des critères géographiques, économiques ou sociaux, entre
    les anciens et les nouveaux membres et ainsi de suite. »



    Concernant la
    question migratoire, Viorica Dăncilă a fait valoir que la présidence roumaine avait
    achevé la révision du cadre juridique pour la mise en place du réseau européen
    des officiers de liaison en matière de migration et qu’elle avait finalisé les
    négociations qui vont donner des pouvoirs renforcés à l’Agence européenne de
    garde-frontières et de garde-côtes. Quant au chapitre de la protection sociale,
    la cheffe de l’Exécutif de Bucarest a souligné la finalisation des négociations
    et l’adoption de plusieurs règlements européens visant à améliorer les
    conditions de vie des citoyens européens. (Trad. Ionuţ Jugureanu)

  • Le numérique dans l’UE

    Le numérique dans l’UE

    En janvier 2019, la présidence roumaine du Conseil de l’UE a réussi à finaliser le dossier concernant la réutilisation des données du secteur public. Un mois plus tard, le dossier l’Europe numérique, était clos lui aussi. Il s’git d’un instrument financier qui suppose l’octroi de fonds européens pour la période 2021-2027.

    Le vendredi 1er mars, Andrus Ansip, vice – président de la Commission européenne, poursuivait à Bucarest la série des rencontres officielles au sujet des dossiers numériques de l’UE Voici ce que déclarait Alexandru Petrescu, ministre roumain des communications et de la société numérique, à propos du programme de la réunion informelle des ministres européens des télécommunications, qui s’est tenue à Bucarest.: Nous avons discuté du marché numérique d’après 2020 et des modalités qui nous permettraient de modeler l’avenir de l’Europe dans ce domaine. Aujourd’hui, au niveau de la géographie globale, la compétition est acerbe entre les Etats – Unis, l’Europe et l’Asie. Un autre sujet important à l’agenda de la réunion a été la cyber sécurité. Des contributions importantes ont été apportées en ce qui concerne le passage du diagnostic de l’état de sécurité à la cyber sécurité de type préventif. Là, nous avons à gérer un dossier très important, à savoir la création d’un Centre de compétences en matière de cybersécurité. La présidence roumaine du Conseil de l’UE tient beaucoup à ce dossier qu’elle a repris alors qu’il n’en était qu’à la première phase. Personnellement, je souhaite que ce dossier connaisse une évolution significative, voire même qu’il soit finalisé avant la fin du mandat de la Roumanie à la tête du Conseil de l’UE.

    Présent à Bucarest à deux événements organisés sous l’égide de la présidence roumaine du Conseil de l’UE, à savoir la réunion informelle des ministres des télécommunications et la troisième conférence ministérielle du Partenariat oriental sur l’économie numérique, Andrus Ansip a souligné l’importance de l’innovation dans ce domaine.

    L’actuelle Stratégie pour un marché unique numérique en Europe a été présentée par la Commission européenne le 6 mai 2015. Elle vise à réduire les obstacles et à offrir davantage d’opportunités pour mener des activités commerciales dans toute l’UE de manière légale, sécurisée et accessible. La création d’un marché unique numérique permet aux États membres, aux entreprises et aux citoyens d’innover et de tirer parti de la numérisation. Les ministres européens présents à la réunion de Bucarest ont signé une déclaration qui met en exergue certains éléments au fort impact sur la coopération dans le domaine du numérique, tels que l’harmonisation des modalités d’attribution du spectre, le tarif du roaming et la mise en place des stratégies nationales large bande. (Trad. Mariana Tudose)

  • A la Une de la presse roumaine 20.03.2019

    A la Une de la presse roumaine 20.03.2019

    Le début des négociations
    entre le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne concernant la
    désignation du premier procureur en chef du futur Parquet européen n’échappe à
    aucune rédaction de presse. Autre sujet qui fait le
    tour des rédactions – la déclaration du président de la Roumanie, Klaus
    Iohannis, concernant un éventuel référendum sur la justice, organisé
    simultanément avec les élections européennes du 26 mai.


  • 18.03.2019 (mise à jour)

    18.03.2019 (mise à jour)

    Diaspora – Les politiques destinées à la diaspora, léchange des bonnes pratiques et laccroissement de la cohésion des politiques en la matière menées par les pays disposant dune diaspora en nombre ont été les thèmes de la réunion informelle organisée lundi, à Bucarest, par le ministère pour les Roumains de létranger et par le ministère des Affaires étrangères, tout cela dans le contexte de la présidence tournante du Conseil de lUE, détenue actuellement par la Roumanie. Des délégués en provenance des 16 pays membres ont pris part à lévénement. Les débats ont abordé les instruments que les Etats européens ont mis au point pour établir des relations de collaboration économique et culturelle avec leurs diasporas respectives, passant en revue les initiatives de soutien linguistique et culturel. La ministre roumaine, Natalia Intotero, a réitéré le caractère inédit de lévénement, ainsi que son souhait de mettre la question de la diaspora à lagenda européen.



    Motion – Les députés roumains ont débattu ce lundi la motion simple déposée contre le ministre des finances, Eugen Teodorovici. Les 103 signataires du document, élus du PNL, de lUSR et du PMP, critiquent les dispositions de lOrdonnance durgence 114, qui introduit de nouvelles taxes pour les banques et les compagnies actives dans les secteurs de lénergie et des télécommunications. Les députés de lopposition demandent labrogation de lacte normatif qui, affirment-ils, a des effets négatifs sur la croissance économique et sur le bien être de la population. Pour sa part, la coalition gouvernementale du PSD et de lALDE refuse dabroger lOUG 114, mais prend en compte dy opérer certaines modifications. Le ministre des finances, Eugen Teodorovici, a déclaré que les banques devaient financer léconomie réelle, et que les clients vulnérables du secteur de lénergie devaient être protégés contre les hausses injustifiées des tarifs.



    Handball – La handballeuse roumaine Cristina Neagu a été désignée meilleure joueuse du monde en 2018, a fait savoir lundi la Fédération internationale de handball. Déjà récompensée de ce titre en 2010, 2015 et 2016 , larrière gauche de la sélection roumaine et du CSM Bucarest, Cristina Neagu a également été sacrée à deux reprises meilleure buteuse. Neagu a remporté la coupe et le championnat de Roumanie et a décroché le bronze dans la Ligue des champions.



    Agriculture – Le ministre roumain de lAgriculture et du développement rural, Petre Daea, a présenté lundi, à Bruxelles, lors de la réunion du 2eConseil de lUE Agriculture et Pêche, les étapes de la nouvelle Politique agricole commune, qui sera mise en œuvre à partir de 2021. Les participants ont été informés des résultats du Congrès qui a eu pour thème « Les plans stratégiques de la PAC –Exploration des programmes éco climatiques ». Un autre thème important à lordre du jour a été le paquet « Réforme de la PAC post -2020 ».



    Météo –Dans le prochain intervalle de 24 heures, le ciel sera temporairement nuageux et il pleuvra localement au centre et dans le sud du pays. Les températures maximales iront de 9° à 19°.

  • La semaine du 4 au 9 mars

    La semaine du 4 au 9 mars

    L’ancienne cheffe de la DNA, face aux procureurs



    L’ex procureur en chef du Parquet anticorruption, Mme Laura Codruta Kövesi, a appris, au bout de quelques heures d’audition menée par la Section chargée d’enquêter les magistrats, qu’elle est accusée dans un deuxième dossier. Les nouvelles accusations qui planent sur l’ancienne cheffe de la DNA portent sur le fait qu’elle aurait dirigé une association de malfaiteurs réunissant des procureurs du Parquet anticorruption. Mme Kövesi a rejeté toutes ces accusations qu’elle a qualifiées de mensongères. « Cela fait déjà deux ans déjà que je suis la cible des harcèlements dans l’espace public », a-t-elle déploré, en précisant que l’Inspection judiciaire l’avait déjà vérifiée une cinquantaine de fois. Cela n’a pas été une simple coïncidence de me voir convoquer au Parquet le jour même où le Parlement européen menait des activités visant la nomination du futur procureur européen, a déclaré Mme Kövesi: « Je ne pense pas qu’il s’agisse là d’une simple coïncidence, je pense avoir été convoquée exprès ce jour-là pour être empêchée de faire des déclarations et d’éclaircir la situation. Je pense que ce n’est pas par hasard que j’ai été citée dans un dossier et qu’une fois sur place, j’ai constaté que j’étais auditionnée dans une autre affaire. »



    Laura Codruta Kövesi a été convoquée jeudi à la Section chargée denquêter sur les éventuelles infractions commises par les magistrats pour être entendue dans une affaire dans laquelle elle est accusée dabus de pouvoir, de corruption et de faux témoignage. Rappelons que l’ancienne cheffe de la DNA a été révoquée l’été dernier de ses fonctions. Le ministre de la Justice, Tudorel Toader, lui reprochait, à l’époque, d’avoir défié l’autorité du Parlement et d’avoir contesté les décisions de la Cour constitutionnelle.



    Le ministre Tudorel Toader, contesté



    Le ministre romain de la Justice, Tudorel Toader, qui, lui non plus n’a pas été épargné par les problèmes, se sent pourtant soulagé, pour l’instant. Le vote sur la motion simple déposée à son encontre par le Parti national libéral et par lUnion Sauvez la Roumanie a été ajourné, faute de quorum. Les députés sociaux-démocrates ont décidé de boycotter le vote sur une motion qui, disent-ils, comporte des contre-vérités. Le leader du PSD, Liviu Dragnea, a décidé dexaminer avec les partenaires de lAlliance des libéraux et des démocrates le mécontentement à l’égard de Tudorel Toader. Ministre indépendant, soutenu par l’ALDE, Tudorel Toader fait également lobjet des critiques des sociaux-démocrates, et de lUnion démocrate magyare de Roumanie (UDMR). De lavis des libéraux, par labsence du quorum, la coalition PSD-ALDE met de la pression sur le ministre de la Justice pour qu’il promeuve les modifications législatives espérées.



    Le ministre est contesté par une partie de la société civile aussi. Enseignants et étudiants ont manifesté jeudi en signe de solidarité avec la protestation des magistrats, condamnant ce qu’ils appellent l’assujettissement de la Justice. Antérieurement, les comédiens de plusieurs théâtres de Bucarest et du pays ont eux aussi organisé des manifestations, mécontents du récent décret d’urgence n° 7 portant modification des lois de la Justice.



    Le projet de la Loi du budget 2019, renvoyé au Parlement une nouvelle fois



    Le projet de la Loi du budget dEtat 2019 respecte la loi fondamentale du pays, a décidé mercredi la Cour constitutionnelle de la Roumanie, en réponse à la saisine déposée par le chef de l’Etat, Klaus Iohannis. Refusant de commenter la décision de la Cour, le président a annoncé qu’il allait renvoyer à nouveau au Parlement le projet de loi en question, affirmant qu’il s’agissait d’un budget de « la honte nationale: Le budget d’Etat 2019 est construit sur un scénario fantaisiste et ne donne pas de garanties concernant sa mise en application, chose confirmée d’ailleurs par les institutions européennes et internationales. Il met en question le respect des traités internationaux dont la Roumanie est partie et même la législation en la matière. Ce budget a été conçu pour servir avant tout les intérêts politiques dun groupe restreint. »



    Un point de vue partagé par lopposition de droite, notamment par le Parti national libéral et par l’Union Sauvez la Roumanie, qui a avancé les mêmes arguments que ceux du président du pays. En réplique, la coalition au pouvoir, a qualifié de mensonger, de politicien et d’irresponsable le renvoi de la loi du budget au Parlement. « Il est évident que le président Iohannis ne vise qu’à gagner un nouveau mandat. Ses gestes ternissent l’image de la Roumanie et mettent en danger les indicateurs économiques du pays. Dire que l’on vit un désastre économique, alors que les chiffres officiels prouvent le contraire, c’est manquer de responsabilité et de respect envers la vérité. Bloquer l’activité du gouvernement est devenu son unique préoccupation » — a déclaré la première ministre Viorica Dăncilă.



    Par la voix du vice-président de la Chambre des députés, Florin Iordache, les sociaux-démocrates ont fait savoir qu’ils feraient promulguer la loi sous la forme adoptée initialement par le Législatif. Selon eux, le budget 2019 assure les ressources nécessaires pour tous les domaines importants de l’économie.



    Bilan d’étape de la présidence roumaine du Conseil de l’UE



    La première ministre roumaine, Viorica Dăncilă, a présenté vendredi, à Bucarest, le bilan des deux premiers mois du mandat de la Roumanie à la tête du Conseil de l’UE. 67 dossiers sont désormais finalisés, plus de la moitié ayant déjà été approuvés par les ambassadeurs des Etats membres. La présidence roumaine et le Parlement européen ont abouti à un accord provisoire sur des mesures temporaires et limitées visant à garantir une connectivité de base du transport routier de marchandises et de voyageurs dans le but d’atténuer les perturbations les plus graves qui pourraient se produire si le Royaume-Uni quittait l’UE sans accord négocié.



    Lors des discussions menées à Bruxelles avec le négociateur en chef de l’UE pour le Brexit, Michel Barnier, la première ministre roumaine a déclaré que les autorités de Bucarest étaient préparées pour n’importe quel scénario, y compris pour une sortie de Londres de l’Union sans accord. (Trad. Mariana Tudose; Ioana Stancescu)




  • Bilan d’étape de la présidence roumaine du Conseil de l’UE

    Bilan d’étape de la présidence roumaine du Conseil de l’UE

    La présidence roumaine du Conseil de l’UE a finalisé, durant les deux premiers mois de mandat, 67 dossiers, dont plus de la moitié ont déjà été approuvés par les ambassadeurs des Etats membres, révèle le bilan d’étape présenté par la première ministre Viorica Dăncilă. Ce mandat, que la Roumanie exerce pour la première fois depuis son adhésion au bloc communautaire, en janvier 2017, se déroule sous le signe de la cohésion. Les autorités de Bucarest se sont proposé de clore avant fin avril le plus grand nombre possible de dossiers qui dépendent de la collaboration avec le Parlement européen, étant donné que les procédures liées aux élections européennes du mois de mai vont imposer des restrictions à cette démarche. De l’avis de la cheffe du cabinet de Bucarest, les résultats enregistrés jusqu’ici et appréciés par les officiels de Bruxelles, indiquent un bilan positif.



    Un accord politique sur l’Union des marchés des capitaux a récemment été obtenu. Il facilite laccès aux prêts hypothécaires et aux prêts au secteur public et porte aussi sur les indicateurs de référence à faible impact liés aux émissions de carbone. Par ailleurs, la présidence roumaine et le Parlement européen ont abouti à un accord provisoire sur des mesures temporaires et limitées visant à garantir une connectivité de base du transport routier de marchandises et de voyageurs dans le but d’atténuer les perturbations les plus graves qui pourraient se produire si le Royaume-Uni quittait l’UE sans accord négocié. Lors des discussions menées à Bruxelles avec le négociateur en chef de l’UE pour le Brexit, Michel Barnier, la première ministre roumaine Viorica Dăncilă a déclaré que les autorités de Bucarest étaient préparées pour n’importe quel scénario, y compris pour une sortie de Londres de l’Union sans accord et que l’on attendait le résultat du vote de la Chambre des Communes, prévu pour la semaine prochaine.



    Toujours cette semaine, Bruxelles a accueilli la première réunion du Conseil « Energie ». A cette occasion, le ministre roumain Anton Anton a présenté les progrès en ce qui concerne la révision de la Directive européenne sur le gaz et le règlement du mécanisme d’interconnexion énergétique de l’Europe. D’autres avancées significatives ont été obtenues dans le cadre de la réunion du Conseil « Environnement », où un accent particulier a été mis sur les investissements durables. Enfin, lors de la réunion du Conseil « Justice et Affaires intérieures », la première organisée durant la présidence roumaine, l’UE a décidé de renforcer ses capacités en matière de protection civile, afin de garantir quun soutien puisse être apporté en temps utile aux États membres et à dautres pays participant au mécanisme en cas de catastrophes naturelles ou dorigine humaine. Le document adopté prévoit la création d’une réserve de ressources, afin de fournir de l’assistance si les capacités existantes s’avèrent insuffisantes. (Trad. Mariana Tudose)


  • 01.03.2019

    01.03.2019

    Visite – La première ministre roumaine, Viorica Dăncilă, a fait savoir que le vice-président américain Mike Pence effectuerait une visite à Bucarest dans la première moitié de lannée en cours. Elle a précisé sêtre entretenue au téléphone avec lofficiel de Washington de lévolution positive des relations bilatérales au sein du Partenariat stratégique entre les deux pays. Mme Dăncilă a réaffirmé limportance que Bucarest prête au renforcement de la relation transatlantique. A son tour, Mike Pence a souligné que ladministration américaine accorde une attention particulière au Partenariat stratégique et a apprécié la manière dont le gouvernement de Bucarest gère la présidence tournante du Conseil de lUE.



    Réunion – Bucarest accueille la réunion informelle des ministres européens des Télécommunications. Organisé par la présidence roumaine du Conseil de lUE, cet événement vise à lancer des débats stratégiques et politiques sur lavenir dune Europe fortement numérisée après 2020. Les discussions porteront également sur lintelligence artificielle et la cyber sécurité. Le ministre roumain des télécommunications, Alexandru Petrescu, a déclaré au micro de Radio Roumanie que les participants à la réunion se pencheront sur les défis et la croissance de la compétitivité de léconomie européenne. Lidée centrale cest que lUE devienne autonome dun point de vue technologique par rapport à ses partenaires économiques. La présidence roumaine du Conseil de lUE sest proposé de ramener lUnion plus près du statut de leader mondial de la technologie 5G, de lintelligence artificielle de la cyber sécurité et du calcul à haute performance. A lagenda de la réunion figurent aussi les applications dans le domaine de léconomie de lintelligence artificielle. Le ministre roumain de tutelle a dailleurs proposé que ce sujet soit aussi abordé pendant les réunions européennes sectorielles à haut niveau.



    Armée – Plus de 1.100 soldats participent à lexercice multinational « Poséidon 19 », organisé par les Forces maritimes roumaines. Il se déroulera du 1er au 8 mars dans les eaux territoriales roumaines et dans les eaux internationales de l’ouest de la mer Noire. Dix navires militaires roumains participeront à cet exercice aux côtés de quatre autres navires de Bulgarie, Allemagne, Espagne et Turquie et de deux embarcations rapides avec des nageurs de combat. Parallèlement, les manœuvres aériennes de lentraînement seront assurées par un hélicoptère « Puma Naval », deux avions MiG 21 LanceR et deux avions de chasse F-16 des Forces aériennes roumaines. Les navires partiront du port de Constanţa le lundi 4 mars. Lexercice auquel ils prendront part vise à une meilleure interopérabilité avec les autres équipages et à la certification des capacités des Forces navales roumaines mise à la disposition de lOTAN.



    Emplois – Le ministère du Travail de Bucarest organisera prochainement des bourses des emplois expressément dédiés aux ressortissants roumains travaillant dans des pays de lUE. Le but est de convaincre le plus grand nombre possible dentre eux de regagner le pays pour travailler notamment dans le secteur du BTP, où le salaire minimum a considérablement augmenté. Le ministre Marius Budăi a déclaré que des mesures supplémentaires seraient prises afin de stabiliser la main dœuvre dans le contexte du déficit existant sur le marché roumain de lemploi et dun très faible taux de chômage dans certaines régions, dont surtout lOuest du pays. Et lui dajouter que, suite aux mesures fiscales, le salaire net dun travailleur dans le BTP ne descendra pas sous le seuil de 500 euros et que les patrons ont exprimé leur disponibilité à supporter une partie des coûts pour ramener les travailleurs dans le pays.



    Radio – A partir de ce 1er mars entre en service la station la plus jeune de la Société roumaine de radiodiffusion, à Brasov, au centre du pays, diffusée sur la fréquence 93,3 FM. Les bulletins dinfos de Radio România Braşov FM présentent lactualité locale sous tous ses aspects: décisions des autorités, stade de mise en place des projets, renseignements sur le trafic routier et la météo, événements culturels et artistiques, compétitions sportives. Rappelons que le 1er novembre 2018 la radio publique roumaine a fêté ses 90 ans dexistence. Aux stations Actualités, Culture, Musique et LAntenne des villages sajoutent les studios régionaux et locaux, ainsi que les radios sur Internet pour les enfants et la jeunesse. Depuis les années 30, la Radio publique roumaine a commencé à diffuser aussi des émissions pour létranger. Aujourdhui, Radio Roumanie Internationale diffuse en 11 langues étrangères ainsi quen roumain et dans le dialecte aroumain.



    Handball – Léquipe de handball du Club Dinamo Bucarest sest inclinée jeudi à domicile devant les Portugais du Sporting Lisbonne, sur le score de 26 à 27, lors du match retour pour les qualifications pour la Ligue des champions masculine de la Fédération européenne de handball. Les sportifs roumains ont ainsi raté la qualification pour les huitièmes de finale. Lors du match aller, les joueurs de Bucarest avaient été vaincus (32-31). Dans la compétition féminine, la championne de la Roumanie, CSM Bucarest, sest déjà qualifiée pour les quarts de finale de la Ligue des champions, alors quil lui reste à jouer deux matchs. Dans le classement du Groupe, les Roumaines occupent la deuxième place, derrière léquipe hongroise de Gyor, détentrice du trophée.


  • La semaine du 14 au 19 janvier 2019

    La semaine du 14 au 19 janvier 2019

    Les priorités de la présidence roumaine du Conseil de l’UE, présentées à Strasbourg



    Deux semaines après la reprise par la Roumanie de la présidence tournante du Conseil de l’UE, la première ministre roumaine, Viorica Dăncilă, s’est rendue à Strasbourg, pour présenter les priorités de ce mandat de six mois. Le Brexit et les négociations sur le cadre financier pluriannuel de l’Union pour la période 2021-2027 comptent parmi les dossiers les plus compliqués que Bucarest aura à gérer pendant son mandat, a rappelé la première ministre roumaine. Au total, 257 dossiers seront débattus en l’espace de seulement quatre mois, vu que le mois de mai marquera le début de la campagne électorale pour les élections européennes, a précisé la cheffe de l’Exécutif de Bucarest. La cohésion, en tant que principe fondamental, se trouvera au centre de l’agenda de la présidence roumaine du Conseil de l’UE. Viorica Dăncilă : « Il s’agit de la cohésion politique, illustrée par le besoin d’unité entre les Etats membres, de la cohésion économique et territoriale, afin de réduire les écarts de développement entre les Etats membres et les régions, ainsi que de la cohésion sociale, importante pour la préservation des quatre liberté du marché intérieur de l’Union. »


    Bucarest a également en vue la règlementation de l’Union de l’énergie, la gestion cohérente des flux migratoires, au travers de la coopération entre les pays d’origine et ceux de transit, ainsi que l’extension du mandat du Parquet européen. Une attention particulière sera accordée aux Balkans occidentaux. Cette semaine, la présidence roumaine du Conseil de l’UE a clôturé le premier dossier. Il porte sur la protection des données à caractère personnel. Les nouvelles règles sanctionnent par une amende l’utilisation abusive de ces données par les partis politiques, dans le but d’influencer le comportement des électeurs.



    Position de la Roumanie sur la situation au Royaume-Uni



    Le gouvernement de Bucarest espère que Londres trouvera au plus vite des solutions concrètes de sorte que le Brexit affecte le moins possible les citoyens et le milieu des affaires. Les autorités roumaines estiment qu’un accord de retrait offrirait un fondement juridique solide à même de limiter les effets négatifs engendrés par le Brexit. Prévue pour le 29 mars prochain, la sortie effective du Royaume-Uni de l’UE devrait avoir lieu durant la présidence roumaine du Conseil de l’Union. Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, considère comme regrettable la décision du Parlement britannique au sujet de l’accord sur le Brexit, tout en soulignant qu’il y a encore des procédures qui puissent rendre possible l’approbation de cet accord. Les plus de 400.000 ressortissants roumains qui vivent actuellement en Grande Bretagne forment la plus grande communauté étrangère de ce pays.


    Après la défaite essuyée, mardi, par la première ministre Theresa May, devant la Chambre des députés, qui a rejeté l’accord sur le Brexit négocié avec l’UE, le cabinet britannique conservateur a survécu mercredi soir au vote dé défiance, initié par l’opposition travailliste.Theresa May présentera lundi son nouveau plan, qui devrait être débattu et soumis au vote le 29 janvier.



    Annonce de la visite du pape en Roumanie



    Le Pape François fera un voyage apostolique de trois jours en Roumanie, du 31 mai au 2 juin, répondant ainsi à l’invitation du chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, et de l’Eglise catholique locale, ont annoncé, conjointement, des sources officielles de Bucarest et du Vatican. Placé sous la devise « Cheminons ensemble ! », l’itinéraire du Souverain Pontife inclura la capitale, Bucarest, les villes de Iaşi (la plus grande agglomération urbaine de l’est du pays, où vit une importante communauté de confession catholique) et Blaj (centre spirituel des Roumains de confession grecque-catholique) ainsi que le sanctuaire marial franciscain de Şumuleu Ciuc (qui se trouve dans une zone à population majoritaire d’origine ethnique hongroise). Le Saint Père a toujours encouragé les gens à rejeter l’égoïsme et à attacher une importance centrale au bien commun. Il vient en Roumanie pour lancer un appel à l’unité, pour confirmer la foi chrétienne, annonce le bureau de presse du Saint Siège. Rappelons qu’en 1999, la Roumanie devenait le premier pays chrétien orthodoxe jamais visité par un pape catholique.



    La Journée de la culture roumaine



    La Journée de la Culture Nationale a été célébrée le mardi 15 janvier, pour la neuvième année consécutive, au moment de l’anniversaire de la naissance du plus important poète roumain, Mihai Eminescu. De nombreux événements ont été organisés à cette occasion par l’Académie roumaine, l’Union des écrivains et par les autorités locales, en Roumanie et dans plusieurs capitales européennes. Une cérémonie a été accueillie par l’Athénée roumain de Bucarest. Y ont pris part le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, de nombreux académiciens, le patriarche de l’Eglise orthodoxe roumaine, Daniel, les ministres de l’Education et de la Culture. Le président de l’Académie roumaine, Ioan-Aurel Pop, a souligné, dans son allocution d’ouverture, que la culture roumaine a ses caractéristiques fondamentales, mais que l’on ne peut imaginer la culture nationale que dans son cadre universel et européen. « La culture nationale a également une dimension historique essentielle, en dehors de laquelle elle ne peut pas fonctionner », a-t-il ajouté. A son tour, le président Klaus Iohannis a rappelé le fait que 2019 est l’année de la Saison culturelle Roumanie – France, du Festival international de musique George Enescu et du Festival Europalia, grands projets culturels qui constituent une opportunité exceptionnelle pour la Roumanie de confirmer son statut d’espace de la consécration artistique. A noter aussi qu’à cette même occasion l’Académie roumaine a lancé l’application gratuite pour smartphone « Mihai Eminescu, œuvres complètes ».

  • Les priorités de la présidence roumaine du Conseil de l’UE

    Les priorités de la présidence roumaine du Conseil de l’UE

    Deux semaines après la reprise par la Roumanie de la présidence tournante du Conseil de l’UE, la première ministre roumaine, Viorica Dăncilă, s’est rendue à Strasbourg, pour présenter les priorités de ce mandat de six mois. Quelques jours auparavant, les principaux responsables politiques de l’Europe communautaire, à savoir, les présidents de la Commission, Jean-Claude Juncker, du Conseil, Donald Tusk, et du Parlement européen, Antonio Tajani, avaient participé à Bucarest au lancement officiel de cette présidence. Si l’ambiance de la réunion accueillie par l’Athénée roumain a été festive, les discussions de Strasbourg se sont avérées ciblées et pas mal de fois polémiques.



    Le Brexit et les négociations sur le cadre financier pluriannuel de l’Union pour la période 2021-2027 comptent parmi les dossiers les plus compliqués que Bucarest aura à gérer pendant son mandat, a rappelé la première ministre roumaine. Au total, 257 dossiers seront débattus en l’espace de seulement quatre mois, vu que le mois de mai marquera le début de la campagne électorale pour les élections européennes, a précisé la cheffe de l’Exécutif de Bucarest. Il est important de « montrer aux citoyens de l’UE que les institutions européennes travaillent pour eux », a-t-elle souligné.



    L’Europe a toujours su surmonter les obstacles, renaître après les épisodes moins fastes de l’histoire, a encore déclaré à Strasbourg, la première ministre roumaine, Viorica Dăncilă. Elle a promis que la cohésion, en tant que principe fondamental, se trouverait au centre de l’agenda de la présidence roumaine du Conseil de l’UE: Il s’agit de la cohésion politique, illustrée par le besoin d’unité entre les Etats membres, de la cohésion économique et territoriale, afin de réduire les écarts de développement entre les Etats membres et les régions, ainsi que de la cohésion sociale, importante pour la préservation des quatre liberté du marché intérieur de l’Union.”



    Bucarest a également en vue la règlementation de l’Union de l’énergie, la gestion cohérente des flux migratoires, au travers de la coopération entre les pays d’origine et ceux de transit, ainsi que l’extension du mandat du Parquet européen. Une attention particulière sera accordée aux Balkans occidentaux, a ajouté Mme Viorica Dăncilă. Elle a par ailleurs déclaré que report de l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen est perçu par les Roumains comme un manque d’équité”.



    Conformément à la procédure, après l’allocution de la première ministre roumaine, les groupes politiques au sein du Législatif communautaire ont exprimé leurs points de vue. Les sociaux-démocrates européens, groupe auquel est affilié le Parti social-démocrate de Bucarest, principale formation politique de la coalition au pouvoir, ont exprimé leur soutien à l’agenda présenté par Mme Viorica Dancila. Ils ont mis en exergue la nécessité de créer un marché unique de l’énergie, de résoudre le problème de la migration et d’assurer la sécurité aérienne de l’Union.



    Pour leur part, les députés européens libéraux et écologistes n’ont pas hésité à critiquer l’état de choses en Roumanie, où le fait que la coalition majoritaire PSD-ALDE ignore les protestations civiques et souhaite changer les lois de la justice et les Codes pénaux est perçu comme une tentative de se subordonner les magistrats et d’arrêter la lutte anti-corruption. (Trad. Mariana Tudose)


  • 15.01.2019 (mise à jour)

    15.01.2019 (mise à jour)

    UE — L’Europe a toujours su surmonter les obstacles et renaître, dépassant de la sorte les épisodes moins fastes de son histoire, a affirmé mardi à Strasbourg, la première ministre roumaine Viorica Dăncilă, qui a souligné combien il est « important de prouver aux citoyens européens que les institutions européennes travaillent pour eux ». Parlant du report de l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen, Viorica Dăncilă a affirmé qu’il est perçu par les Roumains comme un «manque d’équité ». La cheffe de l’Exécutif de Bucarest a présenté devant le Parlement européen les priorités de la présidence roumaine du Conseil de l’UE. Le Brexit et la négociation du budget de l’Union pour la période 2021-2027 comptent parmi les dossiers prioritaires que Bucarest devra gérer dans les mois qui suivent. La présidence roumaine s’appuie sur quatre piliers: l’Europe de la convergence (c’est-à-dire croissance, cohésion, compétitivité et connectivité), l’Europe de la sécurité, l’Europe acteur global et l’Europe des valeurs communes. La visite de la première ministre roumaine à Strasbourg fait suite à celle du président de la Commission, Jean-Claude Juncker, du président du Conseil européen, Donald Tusk et du président du Parlement européen, Antonio Tajani, à Bucarest, et qui, avec le Collège des Commissaires européens ont pris part à la cérémonie inaugurale de la présidence roumaine du Conseil de l’UE, reprise le 1er janvier dernier.



    Culture — La Journée de la Culture Nationale a été célébrée mardi, pour la neuvième année consécutive, au moment de l’anniversaire de la naissance du plus important poète roumain, Mihai Eminescu. De nombreux événements ont été organisés à cette occasion en Roumanie et dans plusieurs capitales européennes. Réunie en session solennelle, l’Académie roumaine a lancé l’application gratuite pour smartphones « Mihai Eminescu, œuvres complètes ». La Journée de la Culture roumaine a également été célébrée en République de Moldova voisine et dans les communautés roumaines de l’étranger.



    Grève — La protestation des mineurs du Complexe Energétique Oltenia (au sud de la Roumanie) se poursuit, même après les mesures proposées mardi par l’administration, à savoir une augmentation de 12% des salaires dans les secteurs de production et l’octroi de chèques vacances. Plusieurs salariés sont en grève de la faim. La direction du Complexe énergétique affirme que la protestation est illégale et qu’elle ne respecte pas la Convention collective de travail. Les mineurs ont réclamé une majoration salariale de sorte que chacun d’eux reçoive au moins 4.000 lei (850 euros), ainsi que des chèques vacances, une rémunération supplémentaire pour les samedis et les dimanches travaillés et l’amélioration des conditions de travail. La protestation a commencé vendredi, lorsque 200 mineurs de la carrière minière Jilţ Nord ont refusé de descendre dans la mine. Petit à petit, le mouvement a gagné les autres carrières minières de la compagnie. Les données officielles montrent qu’à présent, le système énergétique national fonctionne dans les paramètres normaux, l’apport de charbon étant de plus de 23%.



    Grippe – En Roumanie, le bilan des décès provoqués par la grippe s’est alourdi à 8, a fait savoir l’Institut national de santé publique. La dernière victime était un jeune de 17 ans du département de Teleorman (sud), qui n’avait pas été vacciné contre la grippe. La ministre de la Santé, Sorina Pintea, a affirmé qu’il n’y a pas d’épidémie de grippe en Roumanie en ce moment, mais qu’il s’agit d’une circulation plus intense du virus grippal. Le ministère de tutelle rappelle que la méthode la plus efficace de prévenir la grippe c’est la vaccination. A leur tour, les médecins mettent en garde contre le risque d’augmentation du nombre des malades, en raison de la reprise des cours scolaires, après les vacances d’hiver. Ils conseillent aux malades de ne pas avoir recours à l’automédication et de se tenir à l’écart pour ne pas contaminer les autres.



    Foot — L’ancien président de la Ligue professionnelle de football de Roumanie (LPF), Dumitru Dragomir, a été condamné mardi par le Tribunal de Bucarest à 4 ans de prison ferme. Il a été accusé d’avoir perçu des pots-de-vin à hauteur de 3 millions d’euros de la part de l’administrateur de la société de télévision et l’opérateur de câble RCS/RDS, Ioan Bendei, durant la période 2009-2011, contre la cession des droits de transmission des matchs de foot de la 1re ligue roumaine. Selon l’instance, Dumitru Dragomir a également été condamné pour blanchiment d’argent. Dans le même dossier, Ioan Bendei a écopé de 4 ans de prison ferme. L’arrêt de justice n’est pas définitif, l’appel étant toujours possible. Ces dernières années, l’ancien chef de la Ligue professionnelle de football a été poursuivi dans plusieurs dossiers, même s’il a, à chaque fois, échappé en instance d’appel, après avoir écopé de plusieurs années de prison en première instance.



    Tennis — La Roumaine Simona Halep, numéro 1 mondiale, a débuté avec une victoire au premier tour de l’Open d’Australie. Elle a vaincu l’Estonienne Kaia Kanepi en trois sets, 6-7, 6-4, 6-2. Egalement au premier tour, la joueuse roumaine Mihaela Buzărnescu, 25e au classement mondial, a perdu, 6-7, 7-6, 6-2, devant l’Américaine Venus Williams, tandis qu’une troisième Roumaine, Ana Bogdan, s’est inclinée, 3-6, 6-3, 4-6 devant la Polonaise Iga Swiatek. Le joueur roumain de tennis Marius Copil s’est qualifié pour le deuxième tour de l’Open d’Australie, après sa victoire contre l’Espagnol Marcel Granollers, 6-3, 6-4, 6-4. Au deuxième tour, il rencontrera le Belge David Goffin.



    Météo – Dans le prochain intervalle de 24 heures, le ciel sera plutôt couvert. De faibles précipitations sont à attendre dans l’ouest, le nord et le centre du pays. Le vent soufflera fort, les rafales pouvant atteindre 80 km/h, voire même plus de 100 km/h en altitude, où il y aura des tempêtes de neige. Les températires maximales iront de moins 1° à 7°.



  • 14.01.2019 (mise à jour)

    14.01.2019 (mise à jour)

    PE – La première ministre roumaine, Viorica Dancila, présentera les priorités de la présidence roumaine du Conseil de l’UE à l’occasion de la session plénière du Parlement européen, qui aura lieu mardi, à Strasbourg. Le Brexit étant un des dossiers les plus importants de cette période, la cheffe de l’Exécutif roumain a affirmé à plusieurs reprises que l’intérêt de Bucarest était de protéger les droits sociaux des ressortissants roumains travaillant en Grande Bretagne après le Brexit. Le futur budget pluriannuel de l’Union est un autre dossier sensible à gérer pendant le mandat de la Roumanie. A ce sujet, Mme Dancila se propose de faire des progrès importants pour la constitution de ce budget, qui servira à financer les politiques européennes communes importantes, telles la Politique agricole commune et celle de cohésion. La première ministre Viorica Dancila dirige la délégation du gouvernement roumain, qui effectue une visite à Strasbourg, les 14 et 15 janvier, pour présenter le programme de travail de la présidence roumaine du Conseil de l’UE.



    Grève — Les syndicats et l’administration du Complexe énergétique Oltenia (sud-ouest de la Roumanie) ont discuté lundi, avec les représentants du ministère de l’Energie, des sollicitations des mineurs, en grève depuis vendredi soir. Ceux-ci demandent l’augmentation du salaire de sorte que les revenus minima s’élèvent à 4000 lei (soit 850 euros), des chèques – vacances, le paiement des heures supplémentaires effectuées en week-end et de meilleures conditions de travail. A son tour, le ministère de l’Energie a fait savoir qu’il accorderait des chèques – vacances à partir du 1er mai prochain, ainsi qu’une hausse salariale de 10 à 12% aux personnels travaillant dans les secteurs de production et qu’il allait examiner la possibilité de réduire certaines dépenses qui puissent permettre de nouvelles majorations des revenus. Le ministère de tutelle précise qu’il ne mettra en œuvre ces mesures qu’après avoir été notifié par les syndicats du lancement des négociations dans un cadre légal et après la reprise de l’activité dans les carrières minières. Selon les autorités, la situation dans le système énergétique national est normale, le charbon continuant à y contribuer à hauteur de plus de 23%.



    Inflation — En Roumanie, le taux d’inflation annuel a été de 3,27% en décembre dernier, a annoncé l’Institut national de la Statistique. Les plus grandes hausses ont été enregistrées par le prix des pommes de terre (près de 40%), par le transport aérien, les services postaux, les légumes et les conserves de légumes (environ 20%), ainsi que par les tarifs du gaz (plus de 16%). En revanche, le prix des œufs a baissé de 20%, suivi par celui du sucre, des fruits frais et des agrumes. Selon les prévisions de la Banque nationale, le taux d’inflation devrait baisser à 2,9% cette année.



    OTAN – Le général Nicolae Ciucă, chef d’état-major général de la Roumanie, participera mardi et mercredi, à Bruxelles, à la session du Comité militaire de l’OTAN. A l’agenda de la réunion figurent des sujets tels les défis actuels et futurs, la stratégie militaire de l’Alliance, la mission Resolute Support en Afghanistan, de formation, de conseil et dassistance, ainsi que la situation sécuritaire régionale. Les discussions porteront également sur le développement des capacités financées par des fonds communs, le partenariat OTAN-Géorgie, la sécurité dans les Balkans occidentaux et sur la mission KFOR.



    Météo — Les températures baisseront et il neigera dans l’ouest, le nord et le centre du territoire. Le vent soufflera fort, notamment dans les régions de montagne, ainsi que sur l’ouest, le sud et le sud-est du pays. Les températures maximales iront de – 6 à 4°. Une vigilance jaune au vent fort et aux tempêtes de neige, valable jusqu’à mercredi soir, concerne 27 départements du nord, du centre et de l’ouest.


  • 13.01.2019

    13.01.2019

    Présidence – Le Parlement européen tiendra sa première
    session plénière de cette année du 14 au 17 janvier à Strasbourg. Les députés
    européens procéderont à une évaluation des résultats de la présidence
    autrichienne du Conseil de l’Union européenne et discuteront, avec la première
    ministre roumaine, Viorica Dăncilă, les priorités du mandat de la Roumanie à la
    tête du Conseil de l’Union européenne, priorités reposant sur la cohésion et
    les valeurs communes, sur la sécurité et la consolidation de l’Europe en tant
    qu’acteur global. La chef du gouvernement de Bucarest et le président du
    Parlement européen, Antonio Tajani, donneront ensuite une conférence de presse
    commune. Le Législatif communautaire examinera l’état actuel du processus de
    sortie de la Grande Bretagne de l’UE, au lendemain du vote prévu le 15 janvier
    à la Chambre des Communes sur l’accord conclu par la première ministre
    britannique, Theresa May, et les dirigeants de l’UE. L’agenda de la prochaine
    session plénière du Parlement européen inclut aussi un débat et un vote sur les
    règles pour geler les paiements de l’UE envers ses membres qui mettent en
    danger l’Etat de droit à travers des actions telles l’intervention dans l’activité
    des cours de justice ou l’absence de mesures pour combattre la fraude et la
    corruption.












    Contrôles – Les policiers roumains et leurs collègues des Etats
    membres de l’espace de libre circulation Schengen ont dépisté cette semaine
    environ 600 personnes, ainsi que des véhicules et des documents signalés dans
    le Système informatique Schengen, indique l’Inspection générale de la Police
    roumaine, dans un communiqué remis aujourd’hui à l’agence roumaine de presse
    AGERPRES. Les policiers roumains ont exécuté 25 mandats d’arrêt européens. En
    même temps, l’échange d’informations entre les polices partenaires a permis aux
    polices étrangères d’identifier sur leurs territoires quelque 250 personnes
    recherchées par les autorités roumaines.








    Tourisme – La Foire du tourisme de la capitale autrichienne, Vienne,
    accueille aujourd’hui une séance de « live cooking », présentée par l’association
    « My Transylvania et Slow Food Sibiu ». Les visiteurs sont
    invités à déguster des mets préparés avec des ingrédients de la zone de Sibiul (centre
    de la Roumanie): zacusca (une sorte de ragout de légumes) au fromage de chèvre,
    mămăligă (polenta) aux champignons et chocolat parfumé à la truffe. Le département
    de Sibiu est présent également à la Foire de tourisme de Stuttgart, la plus
    importante manifestation du genre en Allemagne. La zone de Sibiu, qui y est
    représentée par quatre agences de tourismes locales, est aussi la première zone
    de Roumanie à être désignée, cette année, « région gastronomique
    européenne ».


    Brexit -La première ministre britannique, Theresa May, a averti contre ce
    qu’elle a appelé « une rupture de confiance catastrophique et impardonnable
    dans notre démocratie », en cas de rejet de l’accord sur le Brexit, par
    les parlementaires du Royaume Uni, informe la Press Association. Deux jours
    avant le vote prévu à la Chambre des Communes sur la sortie de l’UE, la chef du
    gouvernement de Londres a appelé les parlementaires à faire « ce qui est
    juste pour le pays » et à appuyer le controversé « plan de divorce »
    d’avec les Européens. Press Association informe que Mme May s’est aussi
    confrontée à des appels de l’ancien premier ministre conservateur, John Major,
    à une révocation de l’article 50 du Traité de l’UE qui règlemente la sortie d’un
    Etat membre du bloc communautaire. John Major avait averti qu’un départ sans
    accord serait moralement condamnable.












    Grève – Près de
    3.000 salariés de quatre carrières minières du Complexe énergétique Oltenia
    (sud-ouest de la Roumanie) sont en grève pour demander, entre autres, la baisse
    de l’âge de la retraite et pour protester contre le projet de budget de la
    compagnie, qui ne prévoit pas de majorations salariales ni des tickets-vacances
    pour les quelque 13.000 membres du personnel. Les représentants du patronat ont
    annoncé, pour lundi, des discussions avec les syndicats.


    Grippe – Un sixième
    décès à cause de la grippe a été enregistré en Roumanie. Un bébé de 11 mois avait
    été hospitalisé à Bucarest, en début de semaine, pour insuffisance respiratoire
    grave. Le bébé n’était pas vacciné contre la grippe. Pour l’instant, la
    Roumanie n’est pas confrontée à une épidémie de grippe, affirment les
    autorités.






















    Handball – L’équipe roumaine de handball féminin SC Măgura Cisnădie
    (centre de la Roumanie) joue à domicile contre l’équipe allemande Bietigheim,
    le match comptant pour le groupe A de la Coupe EHF. Samedi, une autre équipe
    roumaine et détentrice du trophée, SCM Craiova, a perdu le match, en
    déplacement, contre les Espagnoles de Super Amara Bera Bera à un score sans
    appel, 32-21, dans le cadre du groupe D de la même compétition. Le prochain
    match de SCM Craiova sera contre l’équipe croate Podravka et aura lieu à
    domicile, le 18 janvier.


    Tennis
    – La joueuse roumaine de tennis et numéro 1 mondial, Simona Halep, débutera à l’Australian
    Open, premier tournoi de Grand Chelem de l’année, dont elle la principale
    favorite, contre l’Estonienne Kaia Kanepi. Les deux joueuses se sont
    rencontrées l’année dernière au premier tour de l’US Open, lorsque l’Estonienne
    s’était adjugé la victoire. Après la finale de l’Australian Open de l’année
    dernière, lorsqu’elle elle s’était inclinée devant la Danoise Caroline Wozniacki, Simona Halep est la
    principale favorite de l’édition de cette année, en l’absence de la détentrice
    du trophée. 5 autres joueuses roumaines seront aussi présentes à Melbourne :
    Mihaela Buzarnescu affrontera l’Américaine Venus Williams, Sorana Cirstea jouera
    contre Rebbeca Peterson (Suède), Irina Begu rencontrera Andrea Petkovic (Allemagne), Ana Bogdan aura pour adversaire la
    Polonaise
    Iga Swiatek, et Monica Niculescu disputera son premier match contre la Russe Ekaterina
    Alexandrova. Le seul joueur roumain présent dans la compétition masculine de
    simple, Marius Copil (61 ATP), débutera contre l’Espagnol Marcel Granolles.



    Météo – 12 départements du nord et de l’ouest de la Roumanie font l’objet d’une
    vigilance jaune aux chutes et aux tempêtes de neige jusqu’à lundi après-midi.
    Des précipitations mixtes sont attendues sur le reste du territoire jusqu’à
    mardi. Aujourd’hui, il neige en montagne, et dans les régions du nord-ouest et
    du centre du pays. Il continue de faire froid, notamment dans le sud, l’est et
    le centre de la Roumanie, où les maximales de la journée vont de -6 à 4°, avec
    -5° à Bucarest, à midi.

  • 10.01.2019 (mise à jour)

    10.01.2019 (mise à jour)

    Présidence — Le lancement officiel de la première présidence roumaine du Conseil de l’UE a eu lieu ce jeudi à Bucarest. 12 années après l’adhésion à l’UE, la Roumanie reprend un rôle de premier ordre au niveau européen, avec pour objectif principal de contribuer à consolider une Europe plus cohésive, plus unie et plus puissante, a affirmé dans son discours le président roumain, Klaus Iohannis. La Roumanie dirigera avec dignité le Conseil de l’UE, a déclaré la première ministre Viorica Dăncilă, qui a ajouté qu’à la fin de ce mandat, elle souhaite que l’Union soit plus unie, plus solide et plus solidaire. A son tour, le président du Conseil européen, Donald Tusk, a souligné que la Roumanie serait l’hôtesse de l’Europe, et qu’il est persuadé qu’elle agira dans l’esprit du proverbe que l’homme bénit le lieu. Il ne tient qu’à la Roumanie si sa politique sera pour l’Europe un bon exemple ou un avertissement sévère, a ajouté M Tusk. Il a adressé un appel aux Roumains de défendre les fondements de notre civilisation politique, la liberté, l’intégrité, le respect de la vérité dans la vie publique, l’Etat de droit et la Constitution. La Roumanie reprend la présidence de l’UE en un moment crucial, a affirmé le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker. Il a mentionné que l’Union ne serait pas complète sans la Roumanie et que la place naturelle de la Roumanie est aussi dans l’espace Schengen. Je compte sur l’énergie et l’unité de l’ensemble de la nation roumaine pour pouvoir décider ce qu’il faut faire et ce que nous pourrons faire les prochains mois, a conclu M Juncker. Le moment du lancement de la présidence roumaine a été marqué par un concert à l’Athénée roumain, donné par l’Orchestre de l’Union, qui a interprété la Rhapsodie roumaine n° 1 de George Enescu et l’Ode à la joie de Beethoven, devenue en 1985 l’hymne de l’UE. L’événement organisé à l’Athénée roumain a imposé des mesures exceptionnelles de sécurité dans le centre de Bucarest. D’autre part, quelques centaines de personnes se sont rassemblées jeudi soir à proximité de l’Athénée, à un meeting pro-européen organisé par quelques organisations civiques, sous la devise We Need EU et Nous voulons l’Europe, pas la dictature. Les manifestants ont scandé des slogans en faveur de l’Europe, mais ont aussi manifesté leur mécontentement à l’adresse du gouvernement de Bucarest. Vendredi, Jean-Claude Juncker rencontrera le président roumain Klaus Iohannis et la première ministre Viorica Dăncilă, ainsi que les présidents des deux chambres du Parlement de Bucarest. Les responsables européens auront également des entretiens avec les ministres roumains qui conduiront, les six prochains mois, des réunions de travail avec leurs homologues des Etats membres à Bucarest et à Bruxelles.



    Transporteurs — Les transporteurs de Roumanie et d’autres pays d’Europe de l’Est ont protesté jeudi devant le Parlement européen contre le changement des lois dans le domaine des transports, alors que les eurodéputés de la commission Transports étaient en train de voter de nouvelles réglementations. Les manifestants déclarent que les propositions concernant la mobilité montrent un protectionnisme croissant des Etats de l’ouest de l’Europe et que ce sont les transporteurs de l’Est et du Sud-ouest du continent qui en seront affectés. Selon eux, les mesures proposées entraîneront une croissance significative des coûts de fonctionnement et elles restreindront les transports routiers internationaux dans l’espace communautaire. Par exemple, une des mesures interdit de passer la période de repos hebdomadaire dans la cabine du véhicule. Une autre vise à ce que les chauffeurs soient présents à leur domicile au moins toutes les quatre semaines.



    Nominations — La première ministre roumaine Viorica Dăncilă a transmis jeudi une lettre au président Klaus Iohannis, dans laquelle elle persiste à nommer Lia Olguţa Vasilescu aux fonctions de vice première ministre, de ministre du Développement régional et de l’Administration publique, et Mircea Drăghici aux fonctions de ministre des Transports. Selon le gouvernement, dans le document adressé au chef de l’Etat, la première ministre précise que les deux propositions remplissent les critères de légalité prévus par la loi, et que ces personnes ne sont pas en situation d’incompatibilité. La première ministre demande aussi que cessent les effets du décret du président de la Roumanie pour la désignation de deux membres du gouvernement en tant que ministres par intérim pour les deux fonctions. Jeudi, le chef de l’Etat avait adressé à la première ministre roumaine deux lettres dans lesquelles il motivait son refus d’accepter les propositions aux deux ministères.



    Visite — L’adjoint au secrétaire d’Etat aux Affaires politiques du Département d’Etat des Etats Unis, David Hale, a affirmé jeudi, à Bucarest, avoir fait part au président Klaus Iohannis et à la vice-première ministre Ana Birchall de la préoccupation de Washington au sujet des évolutions récentes de Roumanie relatives à l’Etat de droit et aux politiques fiscales adoptées en décembre dernier, qui peuvent avoir un impact négatif sur l’économie et sur les investissements. Dans une déclaration à la presse, M Hale a ajouté que la Roumanie avait une vision stratégique « impressionnante » pour la présidence du Conseil de l’UE. Il a souligné que la Roumanie assumerait un rôle dirigeant dans les débats intracommunautaires sur des thèmes importants tels la sécurité énergétique et une coopération accrue dans le domaine de la défense, des thèmes importants aussi pour les Etats Unis. David Hale a mentionné avoir discuté jeudi avec le président Iohannis et avec le conseiller pour la politique étrangère Bogdan Aurescu, mais aussi avec la vice-première ministre Ana Birchall de l’ample coopération bilatérale dans beaucoup de domaines, dont notamment la sécurité et la défense, l’énergie et le commerce.



    Entretien — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Teodor Meleșcanu, s’est entretenu à Bucarest avec son homologue polonais, Jacek Czaputowicz. Les pourparlers ont porté sur la réalisation des objectifs communs aux niveaux bilatéral, régional, européen et multilatéral, ainsi que sur les principaux repères de la collaboration entre la Roumanie et la Pologne à court et à moyen terme. Le chef de la diplomatie roumaine a affirmé, dans le contexte, que, pendant son mandat à la tête de l’Union européenne, Bucarest insistera pour mettre en avant la cohésion en tant que valeur européenne commune, pour surmonter les divergences entre les différents membres de l’UE et pour identifier de nouvelles modalités pour consolider le rôle de l’Union. Par ailleurs, à l’occasion d’un siècle de relations diplomatique entre Bucarest et Varsovie, le ministre polonais des affaires étrangères, Jacek Czaputowicz, s’est vu remettre par son homologue roumain une copie numérique de 294 dossiers d’archives couvrant la période 1918 – 1947.



    Tennis — La Roumaine Simona Halep, n° 1 mondiale, a été désignée tête de série n° 1 à l’Open d’Australie, premier tournoi du Grand Chelem de l’année, où elle avait joué la finale l’année dernière. Mardi nuit, elle affrontera l’Estonienne Kaia Kanepi (70e WTA). Lundi, la première journée du tournoi, verra évoluer trois Roumaines : Irina Begu (76e mondiale) rencontrera Andrea Petkovic (Allemagne, 61e WTA), Monica Niculescu (88e du monde) jouera contre Amanda Anisimova (Etats Unis, 87e WTA) et Sorana Cîrstea (84e WTA) contre la Suédoise Rebbeca Peterson (62e WTA).Deux autres Roumaines entrent en compétition mardi : Mihaela Buzărnescu (25e WTA), contre l’Américaine Venus Williams (37e WTA), tandis qu’Ana Bogdan (81e WTA) rencontrera une joueuse issue des qualifications.


  • 10.01.2019

    10.01.2019

    Présidence – Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et les membres du Collège des
    Commissaires seront présents aujourd’hui à Bucarest pour la cérémonie
    officielle de lancement de la Présidence roumaine du Conseil de l’UE. A
    l’événement participeront également le président du Parlement européen, Antonio
    Tajani, et celui du Conseil européen, Donald Tusk. Le moment sera marqué par un
    concert donné à l’Athénée Roumain par l’Orchestre des jeunes de l’UE, qui interprétera la Rhapsodie roumaine n° 1 de
    George Enescu et l’Ode à la joie, de Ludwig van Beethoven, l’hymne européen
    depuis 1985. Des organisations civiques ont demandé l’accord de la mairie de
    Bucarest pour organiser au même moment un rassemblement anti-gouvernemental
    devant l’Athénée sous le slogan « Nous voulons l’Europe, non pas la
    dictature ! ». Un adjoint au maire de la capitale soutient que la loi
    ne permet pas l’organisation de deux événements au même endroit et que la
    présence des membres de la Commission européenne demande des mesures de
    sécurité renforcées. Les manifestants anti-gouvernementaux ont néanmoins
    maintenu le rassemblement, car ils s’estiment protégés par la Cour européenne
    des droits de l’homme qui garantit la liberté d’expression. Vendredi,
    Jean-Claude Juncker rencontrera le président roumain Klaus Iohannis et la
    première ministre Viorica Dăncilă, ainsi que les présidents des deux chambres
    du Parlement de Bucarest. Les responsables européens auront également des
    entretiens avec les ministres roumains qui mèneront, pendant les six prochains
    mois, des réunions de travail avec leurs homologues des Etats membres à
    Bucarest et à Bruxelles.


    Transporteurs – Les transporteurs de Roumanie et d’autres pays
    d’Europe de l’Est protestent aujourd’hui devant le Parlement européen contre le
    changement des lois dans le domaine des transports, alors que les eurodéputés
    de la commission Transports sont en train de voter de nouvelles
    réglementations. Les manifestants déclarent que les propositions concernant la
    mobilité montrent un protectionnisme croissant des Etats de l’ouest de l’Europe
    et que ce sont les transporteurs de l’Est et du Sud-ouest du continent qui en
    seront affectés. Selon eux, les mesures proposées entraîneront une croissance
    significative des coûts de fonctionnement et elles restreindront les transports
    routiers internationaux dans l’espace communautaire. Par exemple, une des
    mesures interdit de passer la période de repos hebdomadaire dans la cabine du
    véhicule. Une autre vise à ce que les chauffeurs soient présents à leur
    domicile au moins toutes les quatre semaines.






















    Entretien – Le ministre roumain des affaires
    étrangères, Teodor Meleșcanu, s’est entretenu à Bucarest avec son homologue
    polonais, Jacek Czaputowicz. Les pourparlers ont porté sur la réalisation des
    objectifs communs aux niveaux bilatéral, régional, européen et multilatéral,
    ainsi que sur les principaux repères de la collaboration entre la Roumanie et
    la Pologne à court et moyen terme. Le chef de la diplomatie roumaine a affirmé,
    dans le contexte, que, pendant son mandat à la tête de l’Union européenne,
    Bucarest insistera pour mettre en avant de la cohésion en tant que valeur
    européenne commune, pour faire surmonter les divergences entre les différents
    membres de l’UE et pour identifier de nouvelles modalités pour consolider le
    rôle de l’Union. Par
    ailleurs, à l’occasion d’un siècle de relations diplomatique entre Bucarest et
    Varsovie, le ministre polonais des
    affaires étrangères, Jacek Czaputowicz, s’est vu remettre par son homologue
    roumain une copie numérique de 294 dossiers d’archives couvrant la période 1918
    – 1947.


    Visite – La
    ministre française chargée des affaires européennes, Nathalie Loiseau, fait une
    visite à Bucarest du 9 au 11 janvier. Ses pourparlers avec les responsables
    roumains porteront sur l’organisation du sommet de l’Union européenne de Sibiu
    (centre de la Roumanie) et sur le soutien accordé par la France à la présidence
    roumaine du Conseil de l’UE. La ministre française est reçue aujourd’hui par la
    première ministre roumaine Viorica Dăncilă et s’entretiendra avec son homologue
    au gouvernement de Bucarest, George Ciamba. Selon l’ambassade de France en
    Roumanie, Mme Nathalie Loiseau « exprimera le soutien de la France à la
    réussite de la présidence roumaine du Conseil de l’UE, qui aura à traiter
    d’enjeux majeurs ».


    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Irina-Camelia Begu vient de
    perdre, 5-7, 5-7 devant la slovaque Anna Karolina Schmiedlova dans les quarts
    de finale du tournoi WTA de Hobart, en Australie. Irina Begu, accompagnée par Mihaela
    Buzărnescu, a aussi été vaincue dans les quarts de finale de double par la
    paire Anastasia Potapova de Russie – Daiana Iastremska d’Ukraine, score final
    4-6, 6-7. Toujours à Hobart, le double formé de la roumaine Monica Niculescu et
    la chinoise Zhaoxuan Yang s’est qualifié mercredi dans les demi-finales de
    l’épreuve de double, en s’imposant en deux sets, 6-1, 6-4, devant le double
    roumano-kazakhe Raluca Olaru-Galina Voskoboeva.








    Volley-ball – La sélection de volley-ball
    féminin de Roumanie s’est qualifiée aux Championnats européens de cette année,
    après une victoire dramatique, en 5 sets (25-17,
    19-25, 21-25, 25-17, 15-9), devant la sélection similaire de Bosnie-Herzégovine,
    dans son dernier match, en déplacement, du Groupe F de qualification. Les
    Roumaines, sous la direction du coach bulgare Nikolai Ivanov, ont terminé sur
    la deuxième position dans leur groupe, derrière les Espagnoles. Le tournoi
    final du Championnat européen sera organisé conjointement, du 23 août au 8
    septembre, par la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie et la Turquie. Nous vous
    rappelons que la sélection de volley-ball masculin de Roumanie sera elle aussi
    présente, après 23 ans d’absence, au tournoi final du Championnat européen de
    2019, accueilli par la Belgique, la France, les Pays-Bas et la Slovénie.




    Météo – Le temps est couvert partout en Roumanie, où la neige
    tombe dans presque toutes les régions. Les températures maximales vont de -6° à
    7°. A midi, il y avait 0° dans la capitale, Bucarest.

  • La Roumanie assume la présidence du Conseil de l’Union européenne

    La Roumanie assume la présidence du Conseil de l’Union européenne

    La Roumanie recevra le relais de la présidence du Conseil de l’UE
    de la part de l’Autriche et le passera à son tour à la Finlande, six mois plus
    tard. Le chef de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a rappelé que,
    pendant le mandat roumain, l’Union devrait gérer l’entrée en vigueur du Brexit,
    à la fin du mois de mars prochain, établir les lignes directrice du futur cadre
    financier 2021-2027 ainsi qu’une stratégie cohérente en matière de migration.
    257 dossiers attendent d’être débattus en l’espace de quatre mois, avant le
    début de la campagne pour les élections européennes du mois de mai.

    Le ministre
    roumain délégué aux affaires européennes, George Ciamba, un des personnages clé
    du dossier de la présidence roumaine, a expliqué sur Radio Roumanie le fait que
    Bucarest voulait réaliser un cadre de négociation du budget
    communautaire. « Pratiquement,
    à présent, la présidence autrichienne nous remet tout simplement une liste
    d’inventaire de tous les problèmes et de toutes les connexions susceptibles de
    se produire ou que les différents Etats membres souhaitent voir apparaître
    entre les différents paquets de politiques, y compris les allocations
    budgétaires. »
    , a-t-il déclaré.


    A son tour, le ministre roumain des affaires étrangères, Teodor
    Meleşcanu, a annoncé, en exclusivité sur Radio Roumanie, que Bucarest
    souhaitait obtenir la désignation de la mer Noir comme zone prioritaire de
    l’UE, comme cela est déjà le cas avec l’OTAN. « Un de nos
    objectifs pendant le mandat de la présidence est d’avancer des propositions
    concernant le développement de la collaboration dans la région de la mer Noire,
    en général, de faire croître la confiance entre les Etats, de promouvoir le
    tourisme, l’interconnectivité dans le secteur de l’énergie et, dans le même
    temps, la collaboration directe de l’UE avec les structures régionales. Nous
    voulons que l’UE soit plus impliquée aussi dans ces formats régionaux.»
    , a-t-il précisé.



    Le site officiel de la présidence roumaine du Conseil
    de l’UE, « romania2019.eu », a été officiellement lancé. Il est
    disponible en roumain, en anglais et en français et contient des informations
    utiles pour les journalistes, les experts en affaires européennes et le grand
    public. Le programme de la présidence roumaine du Conseil de l’UE y pourra être
    consulté à partir du 15 janvier prochain.

    Samedi, dans une déclaration commune,
    les ministres Teodor Meleşcanu et George Ciamba ont
    affirmé que l’exercice de la présidence roumaine n’était pas un instrument de
    lutte politique interne mais un projet de pays
    et un projet européen majeur. Leur déclaration survient suite aux vifs
    débats provoqués par la récente affirmation du président de la Commission
    européenne Jean-Claude Juncker qu’il doutait de la capacité du
    gouvernement de gauche de Bucarest de comprendre parfaitement tout ce que
    signifie l’exercice de la présidence du bloc communautaire. Il a aussi précisé
    que la Roumanie était très bien préparée du point de vue technique à assumer
    cette mission, mais que la dispute politique interne ne lui créer pas l’image
    d’une entité unie sur la scène européenne. La classe politique de Bucarest a
    devant elle six mois pour prouver le contraire. (Trad. :
    Ileana Ţăroi)