Tag: credit

  • La relance de l’économie post-pandémie

    La relance de l’économie post-pandémie

    Selon le ministre roumain des Finances, Florin Cîtu, à l’issue de la crise actuelle, l’économie roumaine aura une structure modifiée, mais plus compétitive et plus efficace ; le pays a déjà adopté dès le départ des mesures censées soutenir les capacités de production. Fortement touchées par le contexte engendré par la pandémie de coronavirus, les PME se sont vu mettre à leur disposition un programme censé leur assurer des liquidités pour l’activité courante ou pour des investissements, à travers un financement garanti par l’Etat. Lancée dans un premier temps le 17 avril, mais bloquée dès son ouverture après que des centaines de milliers de personnes eurent essayé d’y accéder en même temps, l’application correspondant au programme d’investissement mentionné n’est devenue opérationnelle que le 28 avril. Dès le départ, presque 20.000 entrepreneurs se sont rendus sur cette plateforme en ligne pour bénéficier des avantages d’une telle initiative.

    Pourtant, selon le président d’honneur du Conseil des Petites et moyennes entreprises de Roumanie, Ovidiu Niculescu, le principe du premier arrivé, premier servi ne s’applique pas dans le contexte actuel. « L’entreprise qui fait la demande doit faire la preuve de ses capacités d’utiliser cet argent d’une manière productive afin d’en tirer profit, ce qui lui permettra, bien sûr, de rembourser le prêt. Le programme ne tient pas compte du domaine d’activité dans lequel l’entreprise en question est active ».

    Pour sa part, le chef du Fonds national de garantie des crédits pour les PME, Dumitru Nancu, affirme que ce sera aux banques de décider du nom des bénéficiaires :« 22 banques au total ont souscrit au fonds de financement de 15 milliards de lei (environ 3 milliards d’euros). Donc ce sera à la banque d’examiner le degré de solvabilité de l’entreprise. Une fois le crédit approuvé, la demande est envoyée au Fonds de garantie afin de se voir garantir le crédit à 90% et pour se voir accorder cette aide d’Etat. »

    Les coûts du financement seront subventionnés intégralement par l’Etat, et les montants qui peuvent être obtenus seront considérables. Les entrepreneurs qui souhaitent en profiter doivent faire une demande d’ici la fin de l’année et jusqu’à l’épuisement du fonds de 15 milliards de lei (environ 3 milliards d’euros). Le programme bénéficie du soutien politique de tous les partis parlementaires et son fonctionnement a été réglementé par un décret d’urgence adopté mardi par le Sénat.

    Par ailleurs, le ministère de l’Economie, de l’Energie et du Milieu des Affaires a décidé de prolonger de trois mois, jusqu’au 28 septembre, le délai pendant lequel les bénéficiaires du programme Start-Up Nation peuvent avancer des demandes de paiement ou de remboursement afférentes aux dossiers de financement approuvés dans la limite du budget. Cette décision a été prise afin de contrecarrer les effets économiques que subissent les PME, suite à la prolongation de l’état d’urgence, a précisé le même Ministère. Cette initiative qui fonctionne depuis 3 ans, est un coup de main offert par l’Etat aux entrepreneurs débutants.(trad. Ioana Stancescu)

  • 26.04.2020

    26.04.2020

    Coronavirus en Roumanie – Deux
    mois après le début de l’épidémie de de coronavirus en Roumanie, 608 personnes
    sont décédées et le nombre de cas d’infection confirmés a dépassé le seuil de
    11.000, informe le Groupe de communication stratégique. Sur le total des
    personnes dépistées positives aux Sars-Cov-2, 3.054 ont guéri et ont quitté l’hôpital.236
    malades se trouvent actuellement dans les sections de soins intensifs. A l’étranger, 1512
    ressortissants
    roumains ont été infectés, la plupart en Italie, et 74 sont décédés à cause de
    l’infection au nouveau coronavirus.








    Transports aériens – La compagnie
    nationale de transports aériens de Roumanie, TAROM, a annoncé la reprise des
    vols, à partir de 2 mai, la première destination desservie allant être Amsterdam,
    suivie par Athènes, Paris et Francfort. La compagnie roumaine low-cost Blue Air a elle aussi annoncé la
    reprise des vols vers différentes destination, son système de réservation des
    billets étant opérationnel. Lors de sa séance de jeudi, le gouvernement de
    Bucarest a approuvé un crédit de sauvetage des deux compagnies aériennes, qui
    avaient sollicité 130 millions d’euros pour surmonter la crise liée au
    coronavirus. La Commission européenne présentera, le mois prochain, un paquet
    de normes, dont la distanciation physique dans les aéroports et les avions, à respecter
    pour une réouverture en sécurité du transport aérien, au moment de la levée des
    quarantaines imposées pour combattre la pandémie, a fait savoir la commissaire
    européenne aux transports, la Roumaine Adina Vălean.


    Coronavirus dans le monde – Le bilan partiel de la pandémie affiche près de 3
    millions de cas d’infection confirmés et plus de 200.000 morts dans le monde. L’Europe
    est le continent qui enregistre le plus grand nombre de décès, les pays les
    plus touchés étant l’Italie, l’Espagne, la France et le Royaume-Uni. Près de 53.000
    personnes ont également perdu la vie à cause de la pandémie aux Etats-Unis.
    Mais la situation commence à se stabiliser dans différentes régions de l’Europe,
    un nombre croissant de gouvernements parlant d’un relâchement graduel des
    restrictions imposées pour arrêter la propagation du coronavirus. En même
    temps, les autorités chinoises annoncent que la ville de Wuhan, où la pandémie
    avait commencé, n’enregistre plus aucun malade de Covid-19 hospitalisé. Les
    personnes guéries ne sont pas automatiquement protégées contre une nouvelle
    infection, avertit toutefois l’Organisation mondiale de la santé. Selon l’OMS,
    aucune étude scientifique n’a montré, jusqu’à présent, que la présence des
    anticorps contre SARS-CoV-2 assurait de l’immunité contre une réinfection chez
    l’homme. Cette précision est faite dans le contexte où certains Etats ont
    suggéré le fait que la présence d’anticorps contre le nouveau coronavirus
    pourrait servir de base pour un soi-disant « passeport d’immunité »,
    qui permette aux individus de voyager ou
    de retourner à leur travail.












    Nucléaire – Le
    26 avril c’est la Journée internationale du souvenir de la catastrophe de Tchernobyl
    (Ukraine), proclamée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2016, pour
    attirer l’attention sur les lourdes conséquences à long terme de l’accident
    nucléaire considéré comme le plus grave de l’histoire. Il y a 34 ans, jour pour
    jour, l’explosion du réacteur n° 4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl
    donnait naissance à un nuage radioactif, que le vent avait transporté au-dessus
    d’une grande partie du continent européen et qui avait affecté des millions de personnes.
    Les autorités soviétiques de l’époque avaient caché l’ampleur du désastre et,
    aujourd’hui encore, le nombre total de ceux qui ont perdu la vie, depuis, à
    cause des radiations, reste inconnu. L’Ukraine a confirmé un nombre de 125.000
    morts à cause des effets des radiations. En 1986, le nuage radioactif était
    arrivé au-dessus de la Roumanie aussi, la pollution radioactive la plus élevée
    ayant été enregistrée dans les villes d’Iaşi, de Suceava, Târgu Mureş, Galaţi
    et Tulcea. Nicolae Ceauşescu avait convoqué un comité exécutif du parti
    communiste quatre jours après la catastrophe dont la population avait été
    informée le 2 mai de cette année-là.
















    Décès – Le prince
    Mihai Dimitrie Sturdza, historien et diplomate d’origine roumaine, est décédé à
    Paris, à l’âge de 86 ans, a annoncé le directeur général de l’Institut culturel
    roumain, Filip-Lucian Iorga-Bărbulescu.Mihai Dimitrie Sturdza était l’arrière-petit-fils
    de Mihail Sturdza, prince régnant de Moldavie, de 1834 à 1849). Il était aussi
    un descendant de la famille du général Gheorghe Manu, héros de la guerre d’indépendance
    de la Roumanie, premier ministre et maire de la ville de Bucarest dans la
    seconde moitié du 19-e siècle. Mihai Dimitrie Sturdza est né en 1934. Arrêté en
    1952 par le régime communiste, pour ne pas avoir dénoncé un complot, il est
    envoyé dans plusieurs camps de travail. Remis en liberté en 1954, il réussit à
    se faire inscrire à la Faculté de philologie de l’Université de Bucarest, dont
    il est diplômé en 1960. Mihai Dimitrie
    Sturdza quitte la Roumanie en 1963 et s’établit à Paris, où il fait des études
    à l’Institut de sciences politiques. Entre 1968 et 1985, il travaille au
    Département des échanges culturels et scientifiques du ministère français des
    affaires étrangères. Il a été l’interprète de roumain pour les présidents
    français Charles de Gaulle et Valery Giscard d’Estaing. Entre 1986 et 1995, Mihai
    Dimitrie Sturdza est rédacteur politique au département roumain de Radio Free
    Europe, à Munich. A la fin de son contrat, il reçoit une lettre de félicitation
    signé par le président américain, Bill Clinton. En tant qu’historien, Mihai
    Dimitrie Sturdza est l’auteur d’une œuvre impressionnante, sur des thèmes tels
    le statut international des Principautés roumaines, les relations
    roumano-russes ou encore l’histoire de la culture. Il a publié des volumes et
    des études dans des publications et chez des maisons d’éditions prestigieuses
    de Paris, Munich, Bucarest et Iaşi.






    Météo – En Roumanie, le temps se rafraîchit, notamment dans la moitié nord du
    pays, mais les températures restent supérieures aux normales de saison. Les températures maximales de la
    journée vont de 11° à 24°. A Bucarest, à midi, il y avait 20°.

  • 24.04.2020 (mise à jour)

    24.04.2020 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie – Les autorités roumaines font état, jusqu’à présent, de plus de 10.400 personnes testées positives au Sars-Cov-2, dont 2.800 ont déjà guéri. L’on compte plus de 560 décès.

    Coronavirus dans le monde – Les restrictions à l’exportation d’équipements médicaux et de denrées alimentaires « peuvent se révéler dangereusement contre-productives » dans le contexte de la pandémie de coronavirus, ont averti vendredi le Fonds monétaire international (FMI) et l’Organisation mondiale du commerce (OMC), relate Reuters. Dans un communiqué commun, les deux institutions invitent les Etats à la prudence en la matière, exprimant par ailleurs leur inquiétude face à la baisse des ressources nécessaires pour garantir que les produits alimentaires et médicaux parviennent aux pays qui en ont le plus besoin. Les restrictions à l’exportation « perturbent les chaînes d’approvisionnement, nuisent à la production et limitent l’accès aux produits de première nécessité », estiment le FMI et l’OMC.

    Travailleurs roumains – Les autorités autrichiennes mettront en place, à partir du 2 mai, un transport ferroviaire pour faire venir les travailleurs roumains dont le système autrichien d’assistance aux personnes âgées a cruellement besoin. Un train de nuit fera le lien chaque semaine entre la Roumanie et l’Autriche, via la Hongrie, en évitant ainsi les risques liés au transport aérien dans le contexte de l’épidémie de Covid-19. La ministre autrichienne aux Affaires européennes, Karoline Edtstadler, s’est dite heureuse que, malgré la fermeture des frontières, on pouvait trouver des solutions pour créer un corridor « humanitaire » pour les travailleurs de Roumanie. En Autriche, le système d’accompagnement aux personnes âgées est fortement dépendant des soignants originaires d’Europe de l’Est. Vienne a décidé d’ouvrir ses frontières pour ceux qui font des allers-retours de courte distance depuis les pays voisins. En temps normal, 65.000 soignants, dont 80% sont des femmes de Slovaquie et de Roumanie, travaillent officiellement en Autriche. Le pays compte 33.000 personnes qui ont besoin d’assistance médicale permanente.

    Economie – Le ministre roumain de l’Economie Virgil Popescu a déclaré, dans une interview pour la chaîne américaine de télévision Bloomberg, qu’un tiers de l’économie roumaine est affecté par la pandémie de coronavirus, notamment le tourisme et l’industrie automobile. Il a affirmé, néanmoins, qu’une fois que l’activité reprendra, le déficit budgétaire du pays ne sera pas aussi important que l’estiment les spécialistes européens. Les journalistes de Bloomberg citaient en ce sens des spécialistes en économie selon lesquels la Roumanie comptera parmi les pays européens les plus durement frappés par la crise économique, avec un déficit estimé à 7,5% du PIB cette année. Selon Virgil Popescu, il faudra repenser la production industrielle et l’attention du gouvernement roumain ira vers les secteurs qui ont montré leur potentiel avant la crise : l’énergie, l’industrie pétrochimique et la défense.

    Crédits – Près de 260.000 particuliers et environ 10.000 sociétés ont demandé, jusqu’à présent, le report de leurs mensualités de crédit auprès de leur banque. Ca équivaut à 17% des crédits aux particuliers et un peu moins de 10% des crédits aux entreprises, selon les données de l’Association roumaine des banques. 175.000 demandes ont déjà été traitées, soit 65%, les autres étant en cours de traitement. Cette facilité est accordée par les banques roumaines aux clients qui ont été affectées directement ou indirectement par la pandémie de coronavirus.

    Moldavie – La Cour constitutionnelle de République de Moldova a suspendu l’entrée en vigueur d’un accord de prêt de 200 millions d’euros par la Russie, après sa ratification par le Parlement moldave. L’opposition pro-européenne avait critiqué le prêt en question à cause de plusieurs clauses qu’elle jugeait floues et suspectes et qui aurait endetté le pays de manière significative. Les correspondants de Radio Roumanie à Chişinău notent que le document accorde aux compagnies russes un accès prioritaire aux appels d’offre financés avec l’argent de Moscou. Les analystes qualifient ce prêt de crédit électoral en faveur du président socialiste pro-russe Igor Dodon, en vue des élections présidentielles prévues à la fin de l’année.

    Handball – L’équipe de Roumanie féminine de handball est qualifiée pour le Championnat Européen 2020 prévu en décembre prochain au Danemark et en Norvège. La nouvelle est tombée ce vendredi, avec la décision de la Fédération européenne de Handball d’annuler les matchs qualificatifs restants. Ca veut dire que cet Euro proposera un tableau identique à la dernière compétition continentale, celle de 2018. En plus des deux pays hôtes et de la Roumanie, la compétition regroupera la France, la Russie, les Pays-Bas, la Suède, la Hongrie, le Monténégro, l’Allemagne, la Serbie, l’Espagne, la Slovénie, la Pologne, la République Tchèque et la Croatie.Les qualifications pour le Championnat du monde masculin de handball 2021 ont également été annulées, tout comme les huitièmes et les quarts de finale de la Ligue des champions hommes. Dinamo Bucarest devait jouer dans les huitièmes de finale de la compétition, une première pour les champions de Roumanie, qui allaient affronter les Français de Paris Saint-Germain. Une décision est attendue aussi concernant les quarts de finale de la Ligue des champions Femmes, où deux équipes roumaines sont en compétition : la championne nationale SCM Râmnicu Vâlcea qui devrait rencontrer l’équipe de Metz (France) et les vice-championnes de Roumanie, CSM Bucarest, avec, pour adversaire, l’équipe de Gyor (Hongrie).

    Météo – Le temps reste généralement beau en Roumanie, avec des températures allant bien au-delà des moyennes saisonnières. Une alerte jaune aux vents forts est en vigueur samedi sur la plupart du territoire. Sur les crêtes, les rafales pourraient même atteindre 80-100 km/h. Dans le nord, nord-est et le centre du territoire, ainsi qu’en montagne, l’on attend des averses orageuses. Les maximales iront de 16 à 26 degrés.

  • European agreement to manage the crisis

    European agreement to manage the crisis


    At the end of difficult negotiations, the EU finance ministers reached a deal on an over 500-billion euro rescue package for the member states severely affected by the coronavirus pandemic.



    The European Stability Mechanism will make 240 billion euro available in an emergency credit line to provide cash to member states. The European Investment Bank provides 200 billion euro worth of loans for small and medium-sized enterprises. And a further 100 billion euro will be made available by the European Commission to help companies retain workers, so that exporters can rebound once the pandemic passes.



    The Eurogroup president, Mário Centeno, has announced the deal, which was the outcome of lengthy negotiations. This response contains bold and ambitious proposals that would have been unthinkable just a few weeks ago. We can all remember the response to the financial crisis of the last decade when Europe did too little, too late. This time around, it is different, Centeno said.



    The French finance minister, Bruno Le Maire, described the deal as the most important economic plan in the EU’s history.



    At the end of extensive talks, the 27 finance ministers have reached a consensus over strong responses to this unprecedented crisis, which is bringing many economies to their knees, the German finance minister Olaf Scholz said in his turn. He mentioned among these responses the strong support to the corporate sector, the very clear support to employees, allowing for the funding of partial unemployment, and support for the countries that need it through the European Stability Mechanism.



    The deal reached in Brussels is “a good message for the EU citizens, who will know that the states work together and the Union is effective, the German official also said.



    In the online negotiations, northern European countries were on one side, and the south of the continent, the most badly hit and the most fragile in economic terms, on the opposite side. Italy and Spain asked for funds to spend as they see fit, but the Netherlands insisted on strict conditions.



    A compromise was eventually reached, and any government borrowing money under this agreement is bound to use it strictly for COVID-19 prevention. The EU finance ministers rejected the idea, put forth by France and Italy, to share the costs of the crisis by issuing EU-underwritten “corona-bonds.



    Previous talks had failed, with the EU leaders mainly divided over the conditions under which Eurozone member states may have access to low cost loans from the European support fund.



    Both the German Chancellor Angela Merkel and the Italian PM Giuseppe Conte emphasised at that point the importance of a united response from the EU.


    (translated by: Ana-Maria Popescu)

  • Première financière en Roumanie

    Première financière en Roumanie

    C’est la première fois dans l’histoire que la Roumanie a souscrit un crédit à taux d’intérêt négatif – a annoncé le ministre des Finances par intérim, Florin Cîţu. Selon les données rendues publiques par la Banque nationale, le montant emprunté auprès des banques sur le marché intérieur est de 150 millions d’euros, à un taux d’intérêt de -0,11% par an. Florin Cîţu note que la Roumanie bénéficie du soutien et de la confiance des investisseurs :« Les investisseurs accordent leur confiance à la Roumanie, et c’est pourquoi nous avons pu avoir un emprunt en euros à taux d’intérêt négatif. Et ce pour éliminer toute trace de défiance ou de doute qui subsiste, comme quoi ce que nous faisons n’est pas bon pour la Roumanie. Nous avons aujourd’hui cette preuve claire : la Roumanie souscrit un crédit en euros à taux d’intérêt négatif. C’est une performance historique. »

    Florin Cîţu a expliqué que le taux d’intérêt négatif veut dire que le montant sera restitué par le ministère à la date d’échéance, au mois d’août dans ce cas, et sera moindre par rapport à la somme empruntée. Il a expliqué que par des taux d’intérêt négatifs, la charge des crédits ne pèsera plus sur les générations futures, et que la Roumanie rendra moins d’argent qu’elle n’en a reçu. Les taux d’intérêt négatifs sont des instruments auxquels plusieurs banques centrales d’Europe et du monde ont eu recours ces dernières années, afin de stimuler le crédit et de dissuader les compagnies et la population à garder ses économies dans des dépôts. Le crédit à taux négatif est accordé sur la toile de fond des avertissements lancés par les économistes, selon lesquels la Roumanie ne peut pas s’endetter à des niveaux similaires à ceux de pays plus industrialisés.

    L’économiste en chef de la Banque centrale de Roumanie, Valentin Lazea, affirme que les responsables politiques de Bucarest devraient comprendre les principales raisons pour lesquelles le ratio d’endettement ne peut pas grimper à l’infini. Valentin Lazea explique :« Prenons l’exemple de la Grande Bretagne. Même si au niveau national, tous secteurs confondus, le pays a un taux d’endettement de 300% du PIB, ses créances sur le reste du monde dépassent ce pourcentage ce qui veut dire que ce que le pays doit recevoir est supérieur à ce qu’il doit. Or, la Roumanie, avec un taux d’endettement de seulement 120% du PIB, n’a malheureusement que très peu d’argent à toucher. La richesse d’un pays est donnée justement par le niveau des créances une fois qu’on en a supprimé les dettes. »

    De l’avis de Valentin Lazea, un déficit budgétaire de 3% du PIB n’est pas du tout optimal. Pour un pays comme la Roumanie, la situation idéale supposerait un déficit d’1% tout au plus et de l’excédent budgétaire en période de croissance économique accentuée, a encore précisé l’expert bancaire. (trad. Ligia Mihaiescu)

  • 11.01.2020 (mise à jour)

    11.01.2020 (mise à jour)

    Archevêque – Le nouvel archevêque, le métropolite roumano- catholique de Bucarest, Aurel Perca, 68 ans, a pris officiellement ses fonctions samedi lors d’une liturgie solennelle déroulée à la Cathédrale Saint Joseph de la capitale. Y ont participé plus de 200 prêtres, deux cardinaux, 24 archevêques catholiques, des représentants des ambassades et des chevaliers de l’Ordre de Malte et des milliers de fidèles. La cérémonie s’est déroulée en présence du premier ministre roumain, Ludovic Orban et du président de la Chambre des députés, Marcel Ciolacu.


    Notation – L’agence de notation Fitch Ratings a confirmé sa note pour les crédits à long terme en devise et en monnaie locale de la capitale roumaine, Bucarest, à BBB minus. Elle a également confirmé le qualificatif F3 de qualité moyenne inférieure à court terme. Selon l’agence, la capitale roumaine a des sources de revenus stables et des perspectives de croissance des revenus en rapport avec l’avancée du PIB. Bucarest est la ville roumaine recensant le plus d’habitants, soit 2,1 millions et affichant un niveau de prospérité supérieur à la moyenne nationale. Presque 11% de la population roumaine habite Bucarest dont la contribution au PIB dépasse les 20%. Le taux de chômage n’était que d’1,4% fin 2018. A la différence du reste de la Roumanie, la capitale affiche un taux de natalité à la hausse et un PIB par tête d’habitant quatre fois supérieur que la moyenne nationale, informe l’agence Fitch


    Oman– Le ministre de la Culture d’Oman, Haitham bin Tariq a été investi samedi à la tête du pays pour succéder au Sultan, Qabous bin Said, décédé vendredi, à 79 ans. Le nouveau sultan s’est engagé à poursuivre les politiques de modernisation de son prédécesseur qui est arrivé à préserver la neutralité du pays durant ses 50 ans de règne. Le Sultanat d’Oman a décrété trois jours de deuil national. Dans un message envoyé samedi, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a fait part de ses condoléances.


    Météo – Une légère baisse des températures se fera sentir
    dans les 24 prochaines heures. Dimanche, les températures maximales iront de 0
    à 9 degrés. Il est possible que la neige fasse timidement son apparition dans
    le sud-est du territoire et sur les crêtes des Carpates orientales.

  • Împrumutul bancar, norme europene

    Împrumutul bancar, norme europene

    Directiva Comisiei
    Europene spune că statele trebuie să se asigure că există o informare
    corespunzătoare a consumatorilor înainte de accesarea unui credit şi că aceştia
    au la dispoziţie cel puţin 7 zile pentru a se hotărî dacă semnează sau nu
    contractul. Modul de prezentare a informaţiilor trebuie să fie standardizat,
    astfel încât acestea să fie uşor comparabile de la bancă la bancă, şi
    consumatorul să poată lua mai uşor o decizie. Într-o formă similară, această
    prevedere ca şi altele au fost adoptate de legiuitorul român în textul unor ordonanţe de urgenţă.



    Legiuitorii naţionali
    trebuie să se asigure şi că băncile fac o evaluare temeincă a capacităţii
    clienţilor de a-şi achita ratele la credit. Cum se apilcă aceste norme
    europene în contractele de credit din
    România ne explica avocatul Adrian Cuculis:


  • La politique monétaire de la Banque nationale de Roumanie

    La politique monétaire de la Banque nationale de Roumanie

    Après trois ans de stagnation à 1,75%, le taux directeur de la Banque centrale de Roumanie a été majoré à 2%. La mesure a été adoptée en réponse aussi bien au rythme accéléré de l’inflation qu’à la croissance économique affichée dernièrement par le pays. Une relance économique due principalement à la consommation, affirme l’analyste économique Aurelian Dochia qui entrevoit pourtant des effets positifs à cette mesure: « Dans le contexte macroéconomique actuel, cette majoration ne devrait pas produire d’effets indésirables au jour le jour. Je dirais plutôt que les effets se manifesteront progressivement sur le marché monétaire. On s’attend donc à une majoration graduelle des taux d’intérêt d’abord pour les crédits et ensuite pour les dépôts, en fonction de la demande de crédit formulée dans le courant de l’année ».

    Le gouverneur de la Banque centrale, Mugur Isarescu, a pour sa part précisé qu’une croissance du taux d’intérêt clé sur le leu n’implique pas forcément une majoration de l’indice ROBOR en fonction duquel la banque calcule les taux d’intérêt pour la plupart des crédits accordés en lei. Mugur Isarescu : « La majoration du taux d’intérêt n’entraînera pas obligatoirement la croissance du ROBOR en fonction duquel on calcule le taux d’intérêt pour les prêts en lei accordés à la population. Il se peut que l’effet sur le marché soit différent. Autant dire que la banque n’entrevoit pas d’amples variations des taux d’intérêt sur le marché. Pas du tout ! »
    Et Mugur Isarescu d’ajouter que des fluctuations des taux d’intérêt interbancaires de 0,01 à 0,02 points de pourcentage s’avèrent totalement insignifiants et leur impact sur le marché est mineur. La Banque centrale a décidé aussi de préserver intact le montant actuel des mensualités des réserves minimales obligatoires pour les passifs en lei et en devises des établissements de crédit.

    Par ailleurs, Mugur Isarescu a parlé de l’intention de la Banque centrale d’adopter, au printemps, des mesures de restriction des crédits accordés à la population. La décision serait une réponse à la recommandation formulée par le Comité national pour la surveillance macroprudentielle. Mugur Isărescu : « Une décision définitive en ce sens n’a pas encore été prise quoique le sujet ait été examiné aussi par notre Comité de politique monétaire. Les financiers de la Banque centrale souhaitent intervenir avec de nouvelles mesures. Malheureusement, c’est le monde vers lequel on va, même si on ne le souhaite pas. On a discuté un peu de toutes ces décisions lors du Conseil d’administration et elles font partie d’un contexte financier plus large. Du coup, si on finit par les adopter, ce sera plutôt vers le printemps ».

    Fin novembre dernier, le total des arriérés aux crédits en lei que les Roumains ont contractés se chiffrait à 5,46 milliards de lei, soit 1,17 milliards d’euros, tandis que celui des arriérés sur les crédits en devises se montait à 6,25 milliards de lei, soit 1,34 milliards d’euros. (trad. Ioana Stancescu)

  • 27.12.2017

    27.12.2017

    Rencontre — A Bucarest, le premier ministre Mihai Tudose rencontre aujourd’hui les représentants de 43 organisations civiques, actives dans les mouvements de protestation contre la législation pénale, qui lui ont demandé d’avoir avec lui une discussion en matière de lois de la justice et des modifications des Codes pénaux. Ces organisations ont exprimé leur disponibilité à contribuer à des solutions, dans le sens de l’observation de l’Etat de droit, des principes démocratiques et des droits fondamentaux. Récemment, le Sénat, en tant que chambre décisionnelle, a adopté les projets de modification de la Loi d’organisation et de fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, celui portant organisation judiciaire et celui portant statut des magistrats. Les modifications, soutenues par la coalition PSD-ALDE au pouvoir, sont contestées de manière véhémente par l’opposition politique de droite, par une partie de l’opinion publique et par des centaines de magistrats, qui considèrent que le processus de réforme n’est pas transparent. Entre autres, une proposition de loi déposée le 18 décembre à la Chambre des députés par plusieurs parlementaires du PSD prévoit l’exécution à domicile des peines de prison de moins de 3 ans ainsi qu’un plancher de 200.000 euros pour l’abus de fonctions. Une réduction des limites est également prévue pour les peines de corruption passive et active ainsi que pour le trafic d’influence. Vendredi, le secrétaire général du Conseil de l’Europe, Thorbjorn Jagland, a envoyé une lettre au président de la Roumanie, Klaus Iohannis, l’exhortant à demander à la Commission de Venise un point de vue sur les réformes législatives déjà adoptées par le parlement. Antérieurement, les ambassades de Belgique, du Danemark, de France, de Finlande, d’Allemagne, des Pays Bas et de Suède à Bucarest ont fait appel, dans une lettre commune, à toutes les parties prenantes à la réforme de la justice d’éviter toute action pouvant affaiblir l’indépendance du système judiciaire et de la lutte contre la corruption. En réplique, le ministère des Affaires étrangères a précisé que le renforcement de l’Etat de droit et la lutte contre la corruption faisaient partie des priorités assumées par le gouvernement de Bucarest.



    Crédit — En 2017, la Roumanie a remboursé 1,263 milliards d’euros du crédit stand-by contracté en 2009, à l’UE et à la Banque Mondiale. La somme représente des mensualités du capital, respectivement des intérêts et des commissions, selon les données transmises par le ministère des Finances. La plus grande partie de ce montant a été payée à l’UE, soit 1,254 milliards d’euros. Le pic de paiement de cette année était au mois de septembre, lorsque plus de 1,179 milliards d’euros ont été remboursés, tant à l’UE qu’à la Banque Mondiale. La Roumanie doit encore payer, jusqu’en 2023, plus de 3,5 milliards d’euros à la Banque Mondiale et à l’UE.



    Statistique — Environ deux sur cinq personnes qui avaient un emploi l’année dernière vivaient en dessous du seuil de pauvreté, lit-on dans une publication de l’Institut national de la statistique de Roumanie (INS). En 2016, sur l’ensemble des personnes occupées, celles qui se situaient en dessous du seuil de pauvreté ont représenté 18,9%, soit 7,3% de moins que les personnes qui n’ont exercé aucune activité économique et sociale. Parmi les personnes ayant exercé une activité économique et sociale de type salarial ou à leur propre compte, des différences entre les sexes sont constatées : un homme sur 5 et respectivement une femme sur 7 ont été en dessous du seuil de pauvreté. En revanche, parmi les personnes non occupées ou inactives en 2016, l’écart entre les femmes et les hommes a été de 6,3 points de pourcentage. Quant à la situation des chômeurs, un sur deux est pauvre, les chômeurs hommes ayant la situation la plus difficile, par rapport aux femmes au chômage (deux fois plus d’hommes que de femmes).



  • 28.11.2017

    28.11.2017

    Justice – Le Département d’Etat des Etats Unis a publié, lundi, sur le site de l’institution une déclaration officielle par laquelle il exprime son inquiétude à l’égard du fait que le parlement de Bucarest préconise une législation qui affecterait, selon les officiels américains, la lutte contre la corruption et pourrait affaiblir l’indépendance judiciaire en Roumanie. Le Département d’Etat estime que cette législation, proposée initialement par le ministère de la Justice, menace les progrès entrepris par la Roumanie ces dernières années, de construire des institutions judiciaires puissantes, protégées contre l’intervention du politique. « Nous demandons au parlement de la Roumanie de rejeter les propositions qui affaiblissent l’Etat de droit et mettent en danger la lutte contre la corruption », est-il indiqué à la fin de la déclaration. En réplique au communiqué du Département d’Etat des Etats Unis, le ministre roumain de la Justice, Tudorel Toader, a affirmé que le parlement ne peut pas se voir interdire de légiférer. Dans le dernier rapport MCV rendu public le 15 novembre dernier, la Commission européenne affirme que le rythme global des réformes a stagné en 2017, et que les défis à l’adresse de l’indépendance du système judiciaire roumain constituent une source sérieuse d’inquiétude. Dimanche, de nouvelles protestations de rue ont eu lieu contre les modifications apportées aux lois de la Justice, mais aussi au Code fiscal, à Bucarest et dans d’autres villes du pays, et aussi à l’étranger. Les manifestants ont demandé, entre autres, le retrait des lois de la Justice, mais aussi des lois de modification des Codes pénaux.

    Défense – Réunion, ce mardi à Bucarest, du Conseil suprême de défense du pays, sous la présidence du chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis. Elle est consacrée à la participation des militaires roumains à des opérations extérieures en 2018 et à l’état de mise en œuvre des décisions du sommet de l’OTAN de Varsovie. Une d’entre elles a été de créer une brigade multinationale en Roumanie, sous la direction du Commandement multinational de division sud-est de Bucarest. L’Alliance a également assumé, à Varsovie, une décision claire concernant un paquet de mesures navales et aériennes en mer Noire, qui ont été approuvées à la réunion ministérielle de défense de février dernier. Et c’est toujours suite à une décision de l’OTAN que la facilité antimissile de Deveselu, du sud de la Roumanie, est passée sous commande de l’Alliance. Egalement à l’agenda – le rapport sur les mesures adoptées par la Roumanie pour appliquer les sanctions instituées au plan international entre octobre 2016 et septembre 2017.

    Gazoduc – Le premier ministre roumain, Mihai Tudose, participe, aujourd’hui, à la cérémonie de signature des contrats pour des travaux d’exécution d’un nouveau gazoduc, réalisé dans le cadre du projet BRUA, d’interconnexion de réseaux gaziers de Bulgarie, de Roumanie, de Hongrie et d’Autriche. Sur le territoire de la Roumanie, le gazoduc comptera 529 km et aura une capacité de livraison de 1,5 milliards de mcubes par an vers la Bulgarie et de 4,4 milliards de mcubes par an vers la Hongrie. Le coût du projet est de 547,4 millions de dollars, dont 179 millions ont été alloués par l’UE en tant que financement accordé à la Roumanie.

    Crédit – Le ministre roumain de l’Agriculture, Petre Daea, signe, aujourd’hui, un accord avec le Fonds européen d’investissements (FEI), qui prévoit la mise en œuvre d’un instrument financier de crédit, mené par le biais du Programme national de développement rural 2014-2020. Il permettra un accès plus facile des fermiers et des entrepreneurs du milieu rural au financement. L’allocation du Programme mentionné est de près de 94 millions d’euros. Le FEI est une institution financière internationale qui fait partie du Groupe de la Banque européenne d’investissements, spécialisée dans le financement du risque pour les PMEs. Le FEI soutient les objectifs de l’UE en favorisant l’innovation, la recherche et le développement, l’entrepreneuriat et la création de nouveaux emplois.

    Energie – La capitale du Turkménistan, Ashgabat, accueille ces mardi et mercredi la 28e réunion de la Conférence de la Charte énergétique européenne. Y participent des leaders et représentants des ministères de ressort des Etats membres et observateurs, aux côtés de plusieurs organisations régionales et internationales. En 2018, la Roumanie reprendra du Turkménistan la présidence la Conférence de la Charte énergétique européenne. La fonction de président sera remplie par l’ambassadeur spécial du ministère roumain des AE, Mihnea Constantinescu. Lancé dans les années 1990 en tant qu’initiative politique européenne, sous la forme d’une plate-forme de coopération dans le domaine énergétique, la Charte énergétique européenne a été acceptée tant par les Etats eurasiatiques que par les pays industrialisés. En 1991, la Charte énergétique européenne a été signée à La Haye, et le Traité et le Protocole de la Charte énergétique européenne afférent à l’efficience énergétique et aux aspects relevant de l’environnement ont été signés à Lisbonne en 1994. Les deux documents ont été ratifiés par la Roumanie en 1997.

    Clandestins – Un navire turc avec 60 migrants clandestins à bord, dépisté la nuit dernière dans les eaux territoriales de la Roumanie est arrivé à Constanţa. L’embarcation a été remorquée par un navire du Service de sauvetage en mer et escortée vers le port de Constanţa par deux navires de la Garde côtière. Antérieurement, le navire aux migrants était resté plusieurs heures à l’abri d’un cargo qui a d’ailleurs donné l’alerte.

    Météo – Les météorologues roumains ont placé le sud et une partie du centre du pays en vigilance orange aux chutes de neige. Le vent a des intensifications temporaires avec des rafales de 55-70 km/h, ce qui engendre une baisse de la visibilité. Une alerte jaune est en vigueur jusqu’à cet après-midi sur le centre et dans les Carpates Méridionales et Orientales. D’autre part, une vigilance jaune aux pluies et au vent est valable dans le sud et le sud-est de la Roumanie. Les quantités d’eau dépassent les 25 l/m² et même les 40-50 l/m² par endroits. Les maximales du jour vont de 0 à 11°, avec 4° sous la pluie à Bucarest.

  • 31.03.2017

    31.03.2017

    Prince Charles — L’héritier de la couronne britannique, le Prince Charles, a achevé aujourd’hui sa visite officielle en Romanie par une visite au Théâtre national de Bucarest, considéré comme un symbole de la culture nationale. Antérieurement, il s’était entretenu avec le premier ministre roumain, Sorin Grindeanu, avec la Princesse Margarita, dépositaire de la couronne de la Roumanie et avec le Patriarche de l’Eglise Orthodoxe Roumaine, Daniel. Mercredi, le chef de lEtat roumain, Klaus Iohannis, a remis à lhéritier de la Couronne britannique la Grand-Croix de lOrdre national «LEtoile de Roumanie» en signe dappréciation de ses efforts visant à promouvoir limage du pays à travers le monde.



    Canada — A partir du 1er décembre tous les ressortissants roumains pourront voyager au Canada sans visas. L’ambassadeur du Canada à Bucarest, Kevin Hamilton, a déclaré qu’il souhaitait dissocier l’Accord de Libre — échange UE — Canada du problème des visas. A son avis, il s’agit de questions complémentaires, mais pas identiques. Il a rappelé que les responsables canadiens avaient évalué la situation de la Roumanie et constaté les progrès enregistrés dans des domaines tels les passeports ou la réglementation de la migration. Pour ce qui est de l’Accord de libre-échange UE-Canada, Kevin Hamilton estime que la Roumanie est parfaitement placée pour bénéficier directement de tous les domaines de l’accord, qu’il s’agisse de l’échange de biens, de la réduction des tarifs douaniers, de la protection des droits de propriété intellectuelle ou encore de la mobilité de la main d’œuvre. Rappelons que la Roumanie et la Bulgarie ont conditionné la signature de l’accord mentionné par la suppression des visas.



    Crédit — Au mois d’avril, la Roumanie doit rembourser plus de 39 millions d’euros à l’UE, du prêt de type stand-by contracté en 2009. Une somme qui représentants intérêts et commissions, selon le ministère roumain des Finances. Au total, en 2017, la Roumanie doit payer 1,26 milliards d’euros à l’UE et à la Banque Mondiale et environ 4,7 milliards à l’horizon 2023. Rappelons-le, en 2009, sur la toile de fond de la crise financière globale, Bucarest a contracté un crédit de 20 milliards d’euros auprès du FMI, de l’UE et de la Banque Mondiale.



    Gouvernement — Gratiela Gavrilescu, ancienne ministre chargée de la relation avec le Parlement, prête serrement aujourd’hui pour les fonctions de ministre de l’Environnement et vice-première ministre. Elle remplacera Daniel Constantin, co-président de l’Alliance des Libéraux et des Démocrates qui a été révoqué de ses fonctions au sein du gouvernement de Bucarest, après avoir perdu le soutien politique de sa formation, qui partage le pouvoir avec le PSD. Pour sa part, Gratiela Gavrilescu a déjà été ministre de l’Environnement au sein du gouvernement social-démocrate de Victor Ponta, entre décembre 2014 et décembre 2015.



    Handball — Le Suédois Per Johansson (47 ans) est le nouvel entraîneur technique de l’équipe de handball féminin CSM Bucarest, championne de Roumanie et titulaire du titre de la Ligue des champions. Son premier match officiel aura lieu d’ici une semaine, dans les quarts de finale de la Ligue des Champions, lorsque les Roumaines rencontreront les Hongroises de Ferencsvaros Budapest. Rappleons-le, Per Johansson a été le sélectionneur de la Suède il y a deux cycles olympiques.

  • A la Une de la presse roumaine 16.03.2017

    A la Une de la presse roumaine 16.03.2017

    Aujourd’hui la presse roumaine consacre de longs articles aux élections aux Pays-Bas. Elle veut aussi savoir qui est le prochain pays qui pourrait quitter l’UE. A Bucarest, un récent débat constate que l’agriculture roumaine ressemble toujours à celle du Moyen Age. En même temps, la loi qui oblige les supermarchés locaux à vendre 51% de produits roumains sera bientôt modifiée. Enfin, la presse dresse le portrait-robot des Roumains qui ont des crédits bancaires : «mariés, provenant du milieu urbain et touchant des revenus supérieurs à 260 euros».





  • 02.11.2016 (mise à jour)

    02.11.2016 (mise à jour)

    Commissaire – Le commissaire européen à l’économie et aux sociétés numériques, Günther Oettinger, fait ces mercredi et jeudi une visite officielle en Roumanie. Jeudi il tiendra à Bucarest un discours dans le cadre du Forum international La Roumanie Numérique – Industrie 4.0. Un événement organisé par la Chancellerie du premier ministre roumain auquel participeront le président roumain Klaus Iohannis, le premier ministre Dacian Ciolos et quelque 250 représentants du domaine de la technologie de l’information du milieu public et privé. Jeudi encore, le commissaire européen participera à une table ronde aux côtés des représentants du secteur industriel.

    Redevance audiovisuelle – Le président roumain Klaus Iohannis a fait savoir mercredi qu’il organiserait avant le 15 novembre au moins un débat public sur redevance audiovisuelle avec la participation des spécialistes du domaine. Ces derniers jours de nombreuses organisations européennes des médias, syndicats des médias et associations des professionnels des médias ont demandé au chef de l’Etat de ne pas promulguer dans sa forme actuelle la loi qui vise à supprimer une centaine de taxes dont cette redevance. Si la Radio et la Télévision publiques sont financées du budget de l’Etat elles entreraient sous contrôle politique. Rappelons-le, Radio Roumanie a fêté mardi son 88e anniversaire. L’évènement a été marqué alors que le Parlement vient de voter la loi sur la suppression de la redevance à l’audiovisuel public. Le document, qui attend d’être promulgué, est vivement critiqué par la société civile et par des institutions médiatiques roumaines et étrangères. Elles en dénoncent le caractère populiste, vu que ce vote intervient avant les législatives de décembre, et mettent en garde contre le danger de subordination des deux médias par rapport au pouvoir politique.

    Prêt – La Roumanie signera un accord de crédit de 500 millions d’euros avec la Banque Internationale pour la Reconstruction et le Bâtiment, selon un mémorandum discuté mercredi pendant la séance du gouvernement de Bucarest. C’est le 2e crédit pour des politiques de développement, après celui de 750 millions d’euros signé en 2014. Ce nouvel prêt sera octroyé à la Roumanie sur une période de 20 ans ; il devra être remboursé en une seule tranche en 2036. L’argent sera utilisé pour combler le déficit du budget de l’Etat et pour refinancer la dette publique gouvernementale.

    Révolution – Les procureurs de la Section des Parquets Militaires ont décidé mercredi de l’élargissement des poursuites pénales contre X pour crime contre l’humanité dans le dossier de la Révolution roumaine de décembre 1989. Selon les procureurs, les incidents armés survenus après le 22 décembre 1989 dans de nombreuses villes roumaines prouvent qu’il y avait un plan bien établi d’avance, censé aider les nouveaux leaders à prendre le pouvoir et à se légitimer. Notons que « Le dossier de la Révolution » a été rouvert en avril dernier, l’enquête porte sur les événements qui ont entraîné la chute du régime communiste en décembre 1989. Le dossier a été classé en octobre 2015 par la Section des Parquets Militaires. Rappelons aussi que la Roumanie a été condamnée à la Cour Européenne des Droits de l’Homme pour les retards enregistrés dans ce dossier. Selon les statistiques officielles, plus d’un millier de personnes ont perdu la vie et 3 milliers environ ont été blessées en décembre 1989.

    Défense – Des militaires roumains et américains prennent part, jusqu’au 12 novembre, à l’exercice « Patriot Shock V », qui se déroule sur le polygone de tir de Capul Midia (sud-est de la Roumanie). L’utilisation de missiles Patriot est une première pour la Roumanie. Il s’agit d’un système de défense avancé, de type sol-air, qui intervient dans le cas d’une attaque aérienne menée par des avions ou des missiles balistiques et de croisière, capable de détecter une centaine de cibles et de guider les missiles. L’exercice en question vise à tester la vitesse de réaction en situation de crise selon un scénario fictif de défense antiaérienne. Les deux détachements militaires participants agissent selon un scénario fictif de défense antiaérienne. Une autre première en matière de défense a été la participation des avions F-16, dont l’armée roumaine s’est récemment dotée, à l’exercice multinational « Scorpions Fury », qui s’est achevé mercredi, sur le polygone de tir de Cincu (au centre du pays). Ce dernier a réuni 1.300 militaires canadiens, roumains et moldaves et a impliqué 200 moyens techniques et 13 aéronefs des Forces aériennes roumaines.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures températures baisseront en Roumanie. Le ciel sera plutôt couvert sur le nord et le sud. On attend des précipitations mixtes sur les montagnes. Les températures maximales iront de 6 à 14 degrés.

  • 06.05.2016 (mise à jour)

    06.05.2016 (mise à jour)

    Municipales – Début de la campagne électorale en Roumanie pour les élections municipales du 5 juin prochain. Ce scrutin sera très important, a affirmé le président roumain, Klaus Iohannis, tout en appelant les électeurs, les candidats et les autorités à faire preuve dimplication et de responsabilité. Pour sa part, le ministre de lIntérieur, Petre Tobă, a assuré que les préparatifs se déroulaient selon le calendrier prévu, indiquant quil ny avait pas eu dimprévus.



    Diplomatie – Les chefs des diplomaties roumaine et ukrainienne, Lazăr Comănescu et respectivement Pavlo Klimkin, ont inauguré ce vendredi le Consulat de Roumanie de Solotvino, localité ukrainienne située sur la frontière commune, au nord de la Roumanie. Selon l’officiel roumain, ce consulat doit notamment contribuer au renforcement des relations roumano- ukrainiennes et faciliter davantage la mise en œuvre de laccord visant le petit commerce transfrontalier, très développé dans la région. Lazăr Comănescu a également rencontré les représentants de la communauté roumaine de la région de Transcarpathie. Notons que la minorité roumaine dUkraine est forte de près dun demi-million de personnes.



    Moldova – Le président roumain, Klaus Iohannis, a donné son feu vert à la ratification de lAccord dassistance financière remboursable entre la Roumanie et la République de Moldova. Ce document porte sur une aide financière de 150 millions deuros que Bucarest sengage à verser à Chişinău pour aider ce dernier à combler son déficit budgétaire. Signé en octobre dernier, laccord avait été renvoyé par le président Iohannis au Parlement pour être réexaminé. Le chef de lEtat avait alors argué que ladoption de ce texte nétait pas opportune, car la poursuite des réformes en Moldova était incertaine, sur fond dinstabilité politique accrue. Le pays ex-soviétique voisin traversait alors un moment délicat après que le FMI avait annoncé quil ne négocierait plus un nouveau prêt pour Chisinau, suite à la disparition sans trace dun milliard de dollars du système bancaire local.



    Santé — Le ministère de la Santé a publié vendredi la liste des unités sanitaires de Roumanie où les contrôles visant la qualité des désinfectants ont mis en évidence des irrégularités. Il s’agit de 50 hôpitaux, dont 9 de Bucarest. Le ministère précise que pour éviter aux patients tout risque, on a décidé de suspendre l’utilisation des désinfectants en question. Le ministre du domaine, Patriciu Achimaş-Cadariu, a récemment déclaré que moins de 5% des quelques 3.500 échantillons prélevés dans les hôpitaux avaient été non conformes. Les contrôles ont été effectués suite à une enquête journalistique ayant révélé le fait que la teneur en substance active des désinfectants fournis par une certaine compagnie pharmaceutique était dix fois plus faible que celle conforme.



    Visite — L’adjoint au secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, effectuera samedi et dimanche une visite en Roumanie, apprend-on dans un communiqué du Département d’Etat américain. Blinken s’entretiendra avec des officiels du gouvernement de Bucarest au sujet du sommet de l’OTAN, qui se tiendra à Varsovie en juillet, de la coopération bilatérale en matière de sécurité, du partenariat économique roumano-américain, de l’Etat de droit et du processus de réforme. Antony Blinken doit également rencontrer des représentants du milieu des affaires et de la société civile. La Roumanie est la troisième étape de la tournée que l’officiel américain a entamée le 5 mai et qui l’a conduit jusqu’ici en Pologne et en Bulgarie. Lundi et mardi prochains, l’adjoint au secrétaire d’Etat américain se rendra en France, pour la dernière étape de sa tournée diplomatique, consacrée à des thèmes liés à la coopération bilatérale et régionale.



    Eurovision — La directrice généralé de l’Union européenne de Radio — Télévision (UER), Ingrid Deltenre, a déclaré vendredi regretter qu’il ait fallu prendre une mesure extrême, à savoir la disqualification de la Roumanie pour la prochaine édition du Concours Eurovision de la chanson, afin d’attirer l’attention des autorités roumaines. Ingrid Deltenre a discuté à Bucarest avec les représentants du ministère des Finances, du Parlement, du Conseil de la concurrence et de la Télévision publique. Cette mesure, qui constitue d’ailleurs une première, s’explique par le fait que la télévision nationale n’a pas réglé les quelque 10 millions d’euros de dettes à l’alliance des médias de service public européens. La Roumanie devait être représentée à ce concours, qui se tiendra à Stockholm du 10 au 14 mai, par Ovidiu Anton, avec « Moment of Silence » («Moment de silence»). Par ailleurs, une éventuelle exclusion de la télévision publique roumaine de l’Union européenne de Radio — Télévision pour la raison metionnée entraînerait la perte des droits de retransmission de plusieurs compétitions sportives internationales, dont l’Euro 2016 ou les JO de Rio de Janeiro, ainsi que l’accès à l’actualité internationale.



    Royauté – Concert spécial, ce vendredi, de lOrchestre national de Radio Roumanie en ouverture des événements prévus à loccasion de la Fête de la couronne de Roumanie, marquée le 10 mai. L’occasion également pour les représentants de la Maison royale, les princesses Elena et Maria, ainsi que le prince Radu de lancer le livre anniversaire “Lannée royale””, un journal des 150 ans écoulés depuis la création de la dynastie de Roumanie et de ladoption de la Constitution de 1866. Le 10 mai a été la fête nationale de la Roumanie jusquà lavènement du régime communiste, en 1947, qui a eu lambition deffacer entièrement cet anniversaire de la mémoire collective. Cest le 10 mai 1866 que Carol I devient prince de Roumanie. Le même jour, 11 ans plus tard, la Roumanie proclamait son indépendance, tandis quen 1881 elle devenait royaume.



    Tennis — La paire roumano – néerlandaise Horia Tecău/Jean-Julien Rojer s’est qualifiée vendredi pour les demi-finales du double messieurs du tournoi ATP de Madrid, doté de prix totalisant 4,8 millions de dollars. Les deux sportifs ont vaincu le duo Alexander Peya (Autriche)/Nenad Zimonjic (Serbie).



    Handball — La handballeuse roumaine Cristina Neagu, qui évolue au club monténégrin Buducnost Podgorica, a été choisie pour faire partie de l’équipe idéale à l’édition 2015 – 2016 de la Ligue des champions, au poste dailier gauche. Neagu a été désignée suite aux plus de 28 mille votes recensés lors du sondage en ligne réalisé auprès de ses fans par la Fédération européenne de handball. Dans la composition de cette équipe figurent 3 handballeuses de Norvège, 2 de Hongrie, tandis que les autres pays d’origine des sportives sont la Roumanie, les Pays-Bas, le Monténégro et le Brésil, représentés chacun par une joueuse. L’entraîneur favori est l’Espagnol Ambrod Martin.



    Météo – Dans les prochaines 24 heures, le temps sera généralement instable et les températures continueront de se situer en dessous de la normale de saison. Sur la quasi totalité des régions, on attend des pluies orageuses, la quantité d’eau tombée pouvant dépasser par endroits 20 à 25 l/m2.En haute montagne, à plus de 1700 m d’altitude, les précipitations prendront la forme de giboulée et de neige. Les maxima de l’air iront de 12 à 22 degrés.


  • 06.05.2016

    06.05.2016

    Municipales – Début de
    la campagne électorale en Roumanie pour les élections municipales du 5 juin
    prochain. Ce scrutin sera très important, a affirmé le président roumain, Klaus
    Iohannis, tout en appelant les électeurs, les candidats et les autorités à
    faire preuve d’implication et de responsabilité. Pour sa part, le ministre de
    l’Intérieur, Petre Tobă, a assuré que les préparatifs se déroulaient selon le
    calendrier prévu, indiquant qu’il n’y avait pas eu d’imprévus.

    Diplomatie – Les chefs des diplomaties roumaine et ukrainienne, Lazăr Comănescu et respectivement Pavlo Klimkin, inaugurent ce vendredi le Consulat de Roumanie de Solotvino, localité ukrainienne située sur la frontière commune, au nord de la Roumanie. Ce consulat doit notamment faciliter davantage la mise en œuvre de l’accord visant le petit commerce transfrontalier, très développé dans la région. Les ministres doivent également signer un accord d’élimination de la taxe pour les visas long séjour dans les deux pays. En outre, Lazăr Comănescu a annoncé qu’une équipe mixte intergouvernementale se réunira bientôt pour examiner le statut des communautés roumaine et ukrainienne vivant en Ukraine et respectivement en Roumanie. La minorité roumaine d’Ukraine est forte de près d’un demi-million de personnes.

    Royauté – Concert spécial, ce vendredi, de l’Orchestre national de Radio Roumanie en ouverture des événements prévus à l’occasion de la Fête de la couronne de Roumanie, marquée le 10 mai. Des représentants de la Maison royale, les princesses Elena et Maria ainsi que le prince Radu, y seront présents pour lancer également le livre anniversaire L’année royale, un journal des 150 ans écoulés depuis la création de la dynastie de Roumanie et de l’adoption de la Constitution de 1866. Le 10 mai a été la fête nationale de la Roumanie jusqu’à l’avènement du régime communiste, en 1947, qui a eu l’ambition d’effacer entièrement cet anniversaire de la mémoire collective. C’est le 10 mai 1866 que Carol I devient prince de Roumanie. Le même jour, 11 ans plus tard, la Roumanie proclamait son indépendance, tandis qu’en 1881 elle devenait royaume.

    Moldova – Le président roumain, Klaus Iohannis, a donné son feu vert à la ratification de l’Accord d’assistance financière remboursable entre la Roumanie et la République de Moldova. Ce document porte sur une aide financière de 150 millions d’euros que Bucarest s’engage à verser à Chişinău pour aider ce dernier à combler son déficit budgétaire. Signé en octobre dernier, l’accord avait été renvoyé par le président Iohannis au Parlement pour être réexaminé. Le chef de l’Etat avait alors argué que l’adoption de ce texte n’était pas opportune, car la poursuite des réformes en Moldova était incertaine, sur fond d’instabilité politique accrue. Le pays ex-soviétique voisin traversait alors un moment délicat après que le FMI avait annoncé qu’il ne négocierait plus un nouveau prêt pour Chisinau, suite à la disparition sans trace d’un milliard de dollars du système bancaire local.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Simona Halep (7e WTA) rencontre ce vendredi l’Australienne Samantha Stosur (23 WTA) dans les demi-finales du tournoi de tennis de Madrid. Dans les quarts de finale, elle avait dépassé une autre Roumaine, Irina Begu (34e), tandis que Samantha Stosur a eu raison également d’une Roumaine toujours, Patrica Ţig (134e WTA). Toujours dans les quarts de finale, la Roumaine Sorana Cârstea (n° 127 au classement WTA), a cédé devant Dominika Cibulkova de Slovaquie (38e WTA). Et toujours à Madrid, à l’épreuve de double Messieurs, le duo roumano-néerlandais Horia Tecău/Jean-Julien Rojer est arrivé dans les quarts de finale où il doit rencontrer le couple serbo-autrichien Nenad Zimonjici/Alexander Peya.