Tag: credit

  • Les défis du secteur bancaire roumain

    Les défis du secteur bancaire roumain

    Le secteur bancaire roumain, celui qui finance en proportion de 90% l’économie, continue de se trouver en « thérapie intensive » après six années de crise pour la raison de ne pas avoir été restructuré à temps et qu’il suppose toujours des coûts élevés et des revenus en baisse — lit-on dans une analyse de JURNALUL FINANCIAR.



    Les coûts administratifs des banques, depuis les salaires des employés jusqu’aux loyers des sièges des unités en territoire, se retrouvent dans les intérêts des crédits qui, quoiquen baisse, sont encore à un niveau élevé vis-à-vis de l’intérêt de politique monétaire ajustée à 2,75%. Pendant les années de crise, un crédit sur cinq était devenu non-performant, l’infrastructure de l’industrie bancaire de Roumanie atteignant l’apogée en 2008 lorsque les réseaux territoriaux étaient parvenus à un record de presque 6600 succursales et agences où travaillaient plus de 71 500 employés.



    Six ans après le début de la crise économique un cinquième de ces emplois et unités sont disparus ce qui veut dire 13 600 employés qui ont quitté le système et 1200 unités fermées. L‘effort de placer hors bilan des crédits non-performants et les autres mesures liées aux provisions voués nettoyer en général le système bancaire afin de le préparer pour l’exercice d’évaluation de la qualité des actifs de l’année prochaine ont fait que 2014 soit une année difficile pour les banques.



    Le système bancaire va enregistrer à la fin de l’année une perte de plus de 2 milliards de lei (quelques 450 millions d’euros) selon les estimations du chef de la Direction Surveillance de la Banque Nationale roumaine (BNR), Nicolae Cintezà — « Le 30 septembre le système bancaire enregistrait une perte de 1,6 milliards de lei (360 millions d’euros). Il était naturel que les provisions massifs enregistrés le troisième trimestre mènent à cette perte. Et ce n’est pas fini » – déclare encore Nicolae Cintezà en précisant que le niveau des crédits non-performants a baissé d’avril à septembre 2014 de 22,3% à 15,33% tandis que le degré de couverture en provisions des crédits non-performants est de 66,22%.



    Une opinion semblable à l’égard des pertes que va enregistrer le système bancaire est celle du président de l’Association Roumaine des Banques, Radu Gratian Ghetea : « Selon moi, 2014 sera une année de pertes majeures. D’ores et déjà la BNR a annoncé une perte au niveau du système général et ce que nous appelons maintenant le nettoyage des bilans n’était qu’à peine commencé.»



    Les crédits au secteur privé continuent d’avoir un rythme annuel négatif en dépit de la dynamique positive des crédits en lei et le gouverneur de la BNR, Mugur Isàrescu, explique la raison pour laquelle le crédit total ne récupère pas même si le manque d’argent à la disposition des banques n’en est pas une cause : « Les banques de Roumanie ont même un excédent de liquidités maintenant, tant en lei qu’en devises fortes. Donc, ce n’est pas l’absence de l’argent qui est la raison principale du processus de ralentissement et de baisse dans le cas des crédits en devises fortes. L’évolution du crédit est liée prioritairement à toutes ces transformations structurelles, à la situation des crédits non-performants, à un certain état de manque de confiance instauré entre les banques et les clients. Nous essayons d’atténuer cet état de manque de confiance, y compris par des mesures positives de politique monétaire en assurant un climat stable du point de vue économique et financier. Donc, nous oeuvrons sur plusieurs niveaux. »



    Fin octobre, la Banque Centrale Européenne (BCE) a rendus publiques les résultats des testes de stress auxquels étaient soumises 130 grandes banques européennes. Certaines des banques n’ayant pas passé le test oeuvrent à travers des banques de Roumanie. Voici la déclaration de l’analyste économique Aurelien Dochia à l’égard du système bancaire en Roumanie : « Même si des banques qui ont opéré se trouvent parmi les banques à problèmes à l’échelon européen, de Grèce, d’Italie etc., le système bancaire roumain est quand même formé par des banques qui sont indépendantes. Du point de vue des capitaux propres ainsi que du point de vue de la situation de leur bilan, elles sont indépendantes vis-à-vis des banques-mères et sont surveillées par la BNR. Donc, il n’y a pas de liaison directe ni une inquiétude directe à l’égard de la situation de ces banques car selon les données qui sont à notre disposition et qui sont centralisées par la BNR , les banques de Roumanie ont un très bon niveau de capitalisation, le niveau moyen se situant à plus de 15% en général, ce qui est beaucoup plus que la demande européenne et, pour cela, nous disons qu’il n’y aurait pas de raison d’inquiétude. La seule question qui pourrait avoir un impact sur les banques roumaines est le cas où une des banques roumaines aurait besoin d’urgence de capital supplémentaire et devrait appeler à la banque-mère pour lui fournir ce capital supplémentaire. Dans une telle situation, il serait possible qu’une des banques européennes à problèmes ne dispose pas de ce capital supplémentaire nécessaire à une banque de Roumanie. Mais, comme je disais, les banques roumaines sont bien capitalisées actuellement sans risque de nécessité subite de capital à demander aux banques-mères. »



    Les banques de Roumanie seront soumises le plus probablement en octobre 2015 à un exercice d’évaluation intégrale avant l’entrée en vigueur du Mécanisme unique de surveillance institué par la BCE. (trad.: Costin Grigore)

  • Jurnal românesc – 31.10.2014

    Jurnal românesc – 31.10.2014

    Rata şomajului a fost estimată, în septembrie, la 6,9%, în scădere faţă de luna anterioară cu 0,2 puncte procentuale, arată datele provizorii, publicate, vineri, de Institutul Naţional de Statistică de la Bucureşti. Numărul şomerilor în vârstă de 15-74 ani este estimat pentru septembrie la 637 de mii de persoane, în scădere cu 17.000 de persoane, faţă de august. Pe sexe, rata şomajului pentru bărbaţi o depăşeşte cu 1,6 puncte procentuale pe cea a femeilor,. Pentru persoanele adulte (25-74 ani), rata şomajului a fost estimată la 5,6% pentru luna septembrie.



    Statul român va garanta jumătate din valoarea unui credit de maximum 50.000 de lei, pe care îl vor putea accesa persoanele fizice pentru achiziţia unei maşini noi, începând cu 1 noiembrie. Anunţul a fost făcut de ministrul Economiei, Constantin Niţă, care a prezentat oficial programul denumit Prima Maşină. La acest credit se adaugă valoarea poliţei CASCO pentru primul an.



    Fiscul va putea să verifice conturile bancare din străinătate ale contribuabililor rezidenţi în România. Ministrul de finanţe, Ioana-Maria Petrescu, a semnat la Berlin, împreună cu omologul său german, ministrul Wolfgang Schäuble, cu alţi miniştri ai finantelor Declaraţia de conformare cu prevederile Acordului multilateral pentru schimbul automat de informaţii financiare. Odată intrat în vigoare, acest Acord va permite României să facă schimb de informaţii la nivelul standardului convenit de Organizaţia pentru Cooperare şi Dezvoltare Economică (OCDE), care prevede schimbul automat de informaţii financiare între ţări şi jurisdicţii, în scopul identificării persoanelor fizice sau firmelor care eludează fiscul, prin transferul banilor în conturi din străinătate.



    Ministerul Sănătăţii va putea achiziţiona până la trei milioane de doze de vaccin antigripal, prima etapă a campaniei de vaccinare. Aceasta va începe în a doua jumătate a lunii noiembrie. Vicepreşedintele Societăţii Naţionale de Medicină de Familie, Sandra Alexiu, a anuntat, joi, la Bucureşti, la conferinţa de lansare a campaniei de informare privind gripa, că tot mai mulţi părinţi refuză vaccinarea antigripală a copiilor, iar problema nu este doar în România, ci este “un trend internaţional”. Ea a atras atenţia şi asupra faptului că există inclusiv medici care refuză să se vaccineze, dar şi să vaccineze pe alţii şi a precizat că pentru a proteja copiii foarte mici, care nu pot face vaccinul gripal, trebuie ca toţi membrii familiei să fie vaccinaţi.



    Consulatul General al Ucrainei la Suceava se va închide din 15 noiembrie din cauza lipsei de fonduri pentru funcţionare, a declarat consulul general Vasily Boiechko. Acesta a spus că a fost informat de Ministerul de Externe de la Kiev că activitatea mai multor misiuni consulare ucrainiene din lume va fi închisă din aceasta cauză. Activitatea consulară va fi asigurată în continuare la Ambasada Ucrainei de la Bucureşti. Consulatul General al Ucrainei la Suceava a fost deschis la sfârşitul anului 2001, în baza Convenţiei Consulare semnate între România şi Ucraina şi după ce România a deschis consulate în Odesa şi Cernăuţi, în 1995, respectiv 1997.

  • La première voiture, des voitures dernier cri

    Les Roumains qui ne possèdent pas encore leur propre automobile pourraient s’en acheter une, de fabrication indigène ou étrangère, grâce au programme “La première voiture”. L’Etat roumain devrait garantir la moitié du crédit d’un montant maximum de 50.000 lei, soit environ 11.000 euros, dont le taux d’intérêt serait inférieur à celui du marché actuel, respectivement 10% à 12%. Le crédit devrait s’échelonner sur 84 mois tout au plus. Le programme s’adresse prioritairement aux jeunes de 18 à 35 ans, mais les personnes s’inscrivant dans d’autres tranches d’âge peuvent en bénéficier aussi. L’idée, qui en est au stade de proposition, sera soumise au gouvernement, lequel doit rendre sa décision finale la semaine prochaine, de sorte que le programme puisse entrer en vigueur le 1er novembre.



    Seulement 80.000 autos neuves sont achetées annuellement en Roumanie, dont 25% par des personnes physiques. En outre, le volume des ventes de voitures anciennes est trois fois supérieur à celui d’automobiles neuves. Or, d’après l’Exécutif de Bucarest, le programme en question ambitionne de remplir trois objectifs: appuyer l’acquisition d’autos neuves par les jeunes via un prêt bancaire garanti par l’Etat, encourager l’achat de voitures neuves non polluantes et stimuler la production interne, en sorte que, dans les deux années à venir, l’achat de voitures neuves représente 40 % du total des acquisitions automobiles.



    Les industries automobiles roumaine et européenne semblent renouer avec la croissance, au bout de plusieurs années de forte dégringolade générée par la crise économique. Le Salon international de l’automobile de Paris, accueille, du 4 au 19 octobre, près de 70 constructeurs automobiles qui exposent, sur 125.000 mètres carrés, 260 marques. Parmi elles, la très connue marque low-cost roumaine Dacia, qui lance ses modèles Lodgy et Docker en version Stepway, ainsi que ses premières Duster Air et Sandero Black Touch. Cristian Milea, directeur général d’Opel Roumanie et membre du Conseil de direction de l’Association des producteurs et des importateurs d’automobiles, nous a parlé des tendances du moment:


    «Tous les grands constructeurs automobiles ambitionnent de sortir des produits toujours plus respectueux de l’environnement et tentent d’aider le consommateur à faire des économies. Il convient de mentionner que, malgré le retard que nous enregistrons par rapport aux évolutions à l’échelle européenne, les dernières tendances en la matière se retrouvent dans l’industrie roumaine aussi. Notre industrie automobile commence à grandi, à être prédictible. Cela est un bon signe non seulement pour les opérateurs, mais aussi et surtout pour l’industrie automobile dans son ensemble».



    L’industrie automobile de Roumanie compte 600 compagnies qui emploient plus de 200.000 personnes et contribuent à hauteur de 11% au Produit intérieur brut du pays.


    (Aut.Roxana Vasile; trad. Mariana Tudose)

  • 17.06.2014 (mise à jour)

    17.06.2014 (mise à jour)

    Crédit — La Roumanie et la Banque Mondiale ont signé mardi à Bucarest deux accords de crédit se montant à un milliard d’euros. Selon le ministère roumain des Finances, le premier prêt de 750 millions d’euros est destiné au financement des politiques de développement, alors que le second, de 250 millions d’euros est censé soutenir les réformes dans le secteur de la santé. La Roumanie doit rembourser les deux prêts d’ici 18 ans, en 2032, en une seule tranche. Rappelons qu’au termes du partenariat en vigueur actuellement entre les deux parties, entre 2014 et 2017, la Banque Mondiale offre à la Roumanie une aide financière d’environ un milliard d’euros par an.



    Loi — La Chambre des Députés de Bucarest a adopté mardi une loi permettant au Gouvernement d’émettre des arrêtés pendant la période des vacances parlementaires, pour les domaines qui ne font pas l’objet de lois organiques. Il s’agit notamment des secteurs tels que les finances publiques, la défense nationale, la santé, l’éducation, la justice, l’agriculture, la protection sociale ou encore les fonds européens. Pour sa part, l’opposition ce centre-droit de Bucarest a fait savoir qu’elle contesterait la loi auprès de la Cour Constitutionnelle, car, de l’avis du Parti National Libéral et du Parti Démocrate-Libéral, le document comporterait plusieurs mesures qui ne respectent pas la Constitution.



    Tennis — La meilleure joueuse roumaine de tennis du moment, Simona Halep, 3e place dans le classement WTA, s’est qualifiée au second tour du tournoi de s-Hertogenbosch (aux Pays-Bas), doté de prix s’élevant à 250.000 euros. Principale favorite de la compétition, Simona Halep a vaincu Olga Govorţova, du Bélarus, socre 2 à 0. Notons que la joueuse roumaine est la gagnante de l’édition de l’année dernière du tournois néerlandais.

  • 10.12.2013 (mise à jour)

    10.12.2013 (mise à jour)

    Hommage — Plusieurs dizaines de milliers de Sud-africains et un nombre sans précédent de personnalités du monde entier, soit une centaine d’actuels et anciens chefs d’Etats et de gouvernement, têtes couronnées, leaders spirituels ou artistes, ont participé mardi à la cérémonie organisée en hommage à Nelson Mandela. La Roumanie y a été représentée par son premier ministre Victor Ponta, ainsi que par l’ancien chef dEtat roumain Emil Constantinescu. En marge de cet événement, le chef du cabinet de Bucarest s’est entretenu avec le président américain Barack Obama. Prix Nobel de la paix dans les années ’90 et héros de la lutte contre la ségrégation raciale, Nelson Mandela a été le premier président noir de l’histoire de l’Afrique du sud. Il est mort jeudi, à l’âge de 95 ans et sera inhumé le 15 décembre.



    Commission — Le Parlement de Bucarest a voté mardi, en séance plénière, la création d’une Commission chargée de vérifier la régularité du crédit obtenu par la fille aînée du président roumain, Traian Basescu. Le crédit d’un million d’euros a été contracté auprès de la CEC Bank, détenue par l’Etat et utilisé pour l’achat d’un terrain agricole. Les suspicions à ce sujet sont apparues suite aux déclarations du ministre des Finances, Daniel Chitoiu, selon lequel le chef de l’Etat serait intervenu auprès de lui pour que l’actuel président de la CEC Bank, Radu Ghetea, soit maintenu en fonction. L’Union des notaires de Roumanie a déjà annoncé que le contrat d’achat et de vente et celui d’hypothèque exigé par la CEC Bank étaient légaux. En parallèle, l’activité managériale de la CEC Bank est examinée par la Commission budget-finances du Sénat.



    Décentralisation – Les députés roumains ont rejeté mardi la motion simple déposée par le Parti Démocrate -Libéral et le Parti du Peuple – Dan Diaconescu (d’opposition) au sujet de la décentralisation. Les signataires de la motion soutenaient que, sous sa forme actuelle, la décentralisation risque de conférer un pouvoir absolu aux responsables locaux et favorise la clientèle politique. Ils affirmaient également que, parallèlement à la décentralisation, la Roumanie a besoin d’une réforme administrative et constitutionnelle. Le gouvernement a engagé, en novembre, sa responsabilité sur le projet de la loi de la décentralisation, qui devrait être mise en place à compter du 1 janvier 2014. Les domaines visés sont la santé, l’agriculture, l’environnement, la culture, la jeunesse, le sport et le tourisme. La décentralisation est considéré comme un premier pas avant la régionalisation administrative du pays, un des projets les plus ambitieux de la Roumanie post communiste.



    Taxes – Les alternatives avancées par la Roumanie à la majoration de 7 centimes d’euros de l’accise sur le gasoil doivent rapporter au budget autant que cette taxe, a déclaré mardi le porte-parole d’Olli Rehn, commissaire européen aux affaires économiques. L’affirmation a été faite lors des discussions menées à Bruxelles avec les officiels de la Commission européenne et du FMI par Liviu Voinea, ministre roumain délégué en charge du budget. Ces discussions ont porté sur la décision du gouvernement de Bucarest de mettre en place l’accise majorée sur l’essence et d’ajourner de trois mois l’entrée en vigueur de celle sur le gasoil. Les transporteurs roumains de marchandises sont en grève illimitée depuis lundi. Ils protestent contre la majoration de l’accise sur les carburants. Par ailleurs, le président Traian Băsescu soutient que le budget de l’Etat ne devrait pas alourdir la taxe sur le carburant.



    Financement — La Commission Européenne a accordé en 2013, à la Roumanie, plus de 2,78 milliards d’euros, une somme supérieure à celle versée durant l’exercice budgétaire 2007-2012, selon le ministre roumain des Fonds Européens, Eugen Teodorovici. Et lui de préciser que la Roumanie a enregistré depuis le début de l’année des records dans le domaine de l’absorption des fonds structurels suite au déblocage de tous les programmes opérationnels. La Roumanie enregistre à l’heure actuelle un taux d’absorption de plus de 27%.



    Langue – Le président de la Cour Constitutionnelle moldave, Alexandru Tănase, a rejetté l’idée d’un référendum sur la langue officielle en cette ex-république soviétique. Dans une interview à la Radio Free Europe, Alexandru Tanase a déclaré qu’il ne serait pas possible d’organiser une consultation populaire en marge d’un sujet purement scientifique. La semaine dernière, la Cour a décidé que le texte de la Déclaration d’Indépendance de la République de Moldova, de 1991, prévoyant que la langue officielle d’Etat est le roumain, l’emporte sur les stipulations de la Constitution adoptée en 1994 et selon laquelle la langue d’Etat est le moldave. Le syntagme « langue moldave » a été promu par le régime soviétique mais aussi par les partisans du courant moldave, après le démantèlement de l’URSS. La Roumanie s’est félicitée de cette décision de la Cour.



    Célébration — Le ministre roumain des affaires étrangères, Titus Corlăţean, a réitéré mardi l’engagement de la Roumanie à la promotion et à la protection des droits de l’homme, apprend-on dans un communiqué de la diplomatie de Bucarest. En tant que membre du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, ainsi que de certains autres organismes internationaux et régionaux, la Roumanie se joint aux efforts de la communauté internationale visant au respect des droits humains à l’échelle mondiale, a souligné le chef de la diplomatie roumaine. Chaque année est célébrée, le 10 décembre, la Journée internationale des droits de l’homme.






  • 10.12.2013

    10.12.2013

    Hommage – Le premier ministre roumain, Victor Ponta, se rendra mardi en Afrique du Sud pour représenter la Roumanie aux funérailles nationales de l’ancien président, Nelson Mandela. Ponta sera accompagné par l’ex-chef d’Etat roumain, Emil Constantinescu. Cinquante-trois chefs dEtat ou de gouvernement ont confirmé leur participation aux cérémonies en hommage à Nelson Mandela. Parmi eux, les chefs dEtat américain Barack Obama, brésilienne Dilma Roussef et français François Hollande, ainsi que le Premier ministre britannique David Cameron. Prix Nobel de la paix dans les années ’90, et héros de la lutte contre la ségrégation raciale Nelson Mandela a été le premier président noir de l’histoire de l’Afrique du sud. Il est mort jeudi à l’âge de 95 ans et sera inhumé le 15 décembre.



    Commission — Le Parlement de Bucarest doit se prononcer mardi, en séance plénière, sur la création d’une Commission chargée de vérifier la régularité du crédit obtenu par la fille aînée du président roumain, Traian Basescu. Le crédit d’un million d’euros a été contracté auprès de la CEC Bank, détenue par l’Etat et utilisé pour l’achat d’un terrain agricole. Les suspicions à ce sujet sont apparues suite aux déclarations du ministre des Finances, Daniel Chitoiu, selon lequel le chef de l’Etat serait intervenu auprès de lui pour que l’actuel président de la CEC Bank, Radu Ghetea, soit maintenu en fonction. L’Union des notaires de Roumanie a déjà annoncé que le contrat d’achat et de vente et celui d’hypothèque exigé par la CEC Bank étaient légaux. En parallèle, l’activité managériale de la CEC Bank est examinée par la Commission budget-finances du Sénat.



    Décentralisation — Les députés roumains donneront mardi leur vote final sur une motion simple déposée par l’opposition au sujet de la décentralisation. Les élus de l’opposition affirment que sous sa forme actuelle, la décentralisation risque de conférer un pouvoir absolu aux soi-disant « barons locaux », les dirigeants de conseils départementaux notamment, tout en favorisant la clientèle politique. Le gouvernement a engagé en novembre sa responsabilité sur le projet de la loi de la décentralisation qui devrait être mise en place à compter du 1 janvier 2014. Les domaines visés sont la santé, l’agriculture, l’environnement, la culture, la jeunesse, le sport et le tourisme. La décentralisation est considéré comme un premier pas avant la régionalisation administrative du pays, un des projets les plus ambitieux de la Roumanie post communiste.



    Grève – Les transporteurs roumains de marchandises poursuivent aujourd’hui leur grève illimitée, pour protester contre la majoration de l’accise sur les carburants de 7 centimes d’euro par litre. Le premier ministre Victor Ponta a avancé l’idée que l’accise soit mise en place seulement pour l’essence, tandis que sur le combustible diesel soit reportée de trois mois. La proposition sera examinée demain par le ministre délégué au Budget, Liviu Voinea avec les représentants des créditeurs internationaux. D’autre part, le chef de l’Etat, Traian Basescu rejette l’idée d’une majoration des accises sur les carburants.



    Financement — La Commission Européenne a accordé en 2013, à la Roumanie, plus de 2,78 milliards d’euros, une somme supérieure à celle versée durant l’exercice budgétaire 2007-2012, selon le ministre roumain des Fonds Européens, Eugen Teodorovici. Et lui de préciser que la Roumanie a enregistré depuis le début de l’année des records dans le domaine de l’absorption des fonds structurels suite au déblocage de tous les programmes opérationnels. La Roumanie enregistre à l’heure actuelle un taux d’absorption de plus de 27%.



    Langue – Le président de la Cour Constitutionnelle moldave, Alexandru Tănase, a rejetté l’idée d’un référendum sur la langue officielle en cette ex-république soviétique. Dans une interview à la Radio Free Europe, Alexandru Tanase a déclaré qu’il ne serait pas possible d’organiser une consultation populaire en marge d’un sujet purement scientifique. La semaine dernière, la Cour a décidé que le texte de la Déclaration d’Indépendance de la République de Moldova, de 1991, prévoyant que la langue officielle d’Etat est le roumain, l’emporte sur les stipulations de la Constitution adoptée en 1994 et selon laquelle la langue d’Etat est le moldave. Le syntagme « langue moldave » a été promu par le régime soviétique mais aussi par les partisans du courant moldave, après le démantèlement de l’URSS. La Roumanie s’est félicitée de cette décision de la Cour.



    Handball — La Roumanie doit rencontrer mardi l’Allemagne au Mondial dames de handball, accueilli par la Serbie. Lundi, les joueuses roumaines ont remporté une victoire écrasante face aux Australiennes qu’elles ont battues par 32 à 13. La Roumanie se classe première au sein du groupe D qui réunit également la Hongrie, l’Allemagne et la République Tchèque. L’objectif déclaré des sportives roumaines est celui de se classer parmi les 8 premières équipes. La Roumanie est le seul pays à avoir participé à tous les tournois finaux des Championnats du monde de handball dames, depuis 1957. Toutefois, sa dernière performance date de 2005, lorsqu’elle est devenue vice-championne mondiale.

  • 09.12.2013 (mise à jour)

    09.12.2013 (mise à jour)

    Budget — Le président de la Roumanie, Traian Băsescu, a déclaré lundi avoir promulgué le budget de la sécurité sociale d’Etat pour 2014. Le Parlement avait adopté, mercredi dernier, le budget de l’Etat et celui de la sécurité sociale d’Etat pour 2014, en présence du premier ministre Victor Ponta et des ministres de son cabinet. Le chef de l’Etat a précisé à maintes reprises qu’il rejetterait le budget de l’Etat s’il contient la hausse de l’accise sur le carburant. En réplique, le premier ministre a fait un pas en arrière, annonçant un ajournement de trois mois pour la mise en application de l’augmentation de l’accise sur le gazole.



    Emploi — Les ministres du Travail des Etats de l’UE ont réitéré, lundi, lors d’un conseil, que la libre circulation totale des travailleurs des Etats membres, à partir du1er janvier 2014, n’est pas mise en question, vu que c’est un droit fondamental et que personne n’a le droit de le restreindre. Une déclaration en ce sens a été faite par la ministre roumaine de l’Emploi, Mariana Câmpeanu, à la réunion du conseil de Bruxelles, qualifiée comme très importante pour la Roumanie et où des thèmes liés à la libre circulation des personnes et des travailleurs ont été discutés. Se rapportant à la lettre des quatre chefs des diplomaties de République tchèque, Hongrie, Pologne et Slovaquie au Conseil JAI, où les arguments britanniques visant à restreindre la liberté de circulation sont rejetés, Mariana Câmpeanu a fait valoir que le rapport de la Commission avait été très clair et direct, mentionnant qu’il n’y avait pas de donnés censées confirmer des abus à large échelle.



    Coopération – Le président du Sénat roumain, Crin Antonescu, a rencontré, lundi, Maïa Pandjikidze, ministre géorgienne des Affaires étrangères, qui fait une visite officielle en Roumanie. A l’agenda — l’état des relations bilatérales dans le contexte de l’avancée du processus d’association politique et économique de la Géorgie à l’UE, après avoir paraphé l’Accord d’association et l’Accord de libre échange, lors du sommet du Partenariat oriental de Vilnius. Crin Antonescu a réitéré le soutien ferme de la Roumanie aux aspirations européennes et euro-atlantiques de la Géorgie et a souligné l’importance de l’élargissement de l’Union, dans le cadre du Partenariat oriental, afin d’assurer la stabilité et la sécurité dans la région.



    Enquête – La direction du Parlement de Bucarest a décidé ce lundi de créer la commission chargée de vérifier la régularité du crédit d’un million d’euros obtenu par la fille aînée du président roumain, Traian Basescu. Le crédit a été contracté auprès de CEC Bank, détenue par l’Etat. Cette décision sera soumise, mardi, au vote du plénum réuni. Les suspicions à ce sujet sont apparues suite aux déclarations du ministre des Finances, Daniel Chitoiu, selon lequel le chef de l’Etat serait intervenu auprès de lui pour que l’actuel président de CEC Bank, Radu Ghetea, soit reconduit à ses fonctions. L’Union des notaires de Roumanie a déjà décidé que le contrat de vente-achat et celui d’hypothèque exigé par CEC Bank respectaient la loi. En parallèle, l’activité de la direction de CEC Bank est examinée par la Commission budget-finances du Sénat.



    Santé — Le ministre roumain de la Santé, Eugen Nicolăescu, participe, lundi et mardi, à la réunion des ministres de la Santé de Bruxelles, où il présente la position de la Roumanie dans 3 projets importants. Les projets visent la réglementation des produits de tabac, des mesures pour améliorer les dispositifs médicaux sur le marché européen, la durabilité, l’accessibilité et le rapport coût-bénéfices des services médicaux. La position de la Roumanie est établie de concert avec le ministère des Affaires étrangères, a précisé le ministre roumain dans une conférence de presse à Bucarest.

  • 09.12.2013

    09.12.2013

    Grève – Les transporteurs roumains de marchandises ont déclenché aujourd’hui une grève à durée indéterminée, pour protester contre la majoration de l’accise sur les carburants de 7 centimes d’euro par litre. Les représentants de la Confédération nationale routière (CNR) estiment que le ministère des Transports n’aurait pas respecté ses engagements portant sur l’amélioration du contexte législatif dans lequel les transporteurs déroulent leur activité. En plus, la nouvelle accise de 7 centimes d’euros désavantagerait les transporteurs roumains par rapport à la concurrence européenne. Selon la Confédération, les près de 7500 opérateurs de tutelle de Roumanie qui prennent part à l’action mettront en place d’autres formes de protestation aussi. Parmi elles celles de rouler lentement ou d’arrêter au bord des routes, ce qui pourrait affecter l’approvisionnement des magasins, mais aussi le trafic.



    Budgets – En Roumanie, les budgets de l’Etat et de la sécurité sociale 2014 sont examinés ce lundi par le président de la République, Traian Basescu, après leur adoption au Parlement la semaine dernière. Le président roumain a récemment mis en garde contre la non-promulgation de la Loi du budget, en raison de la majoration de l’accise sur les carburants de 7 centimes d’euro par litre, une mesure que le gouvernement envisage de mettre en œuvre à partir du 1er janvier. Le chef de l’Etat a précisé que la loi serait renvoyée au Parlement, pour de nouveaux débats. Et d’ajouter que si besoin, il allait aussi la contester auprès de la Cour Constitutionnelle. Par contre, la loi du budget de la sécurité sociale sera aussitôt promulguée, a encore indiqué le président roumain, Traian Basescu.



    Gaz de schiste – La compagnie américaine Chevron a repris ses travaux à Pungeşti, dans l’est de la Roumanie, après la suspension de l’activité samedi, suite aux protestations violentes des habitants face au projet d’exploration des gaz de schiste. La police a déclaré le périmètre détenu par Chevron comme zone spéciale de sécurité publique, en raison des incidents de ces derniers temps. Elle a également pris des mesures supplémentaires pour prévenir que de nouveaux incidents se produisent.



    Enquête – Mise en place ce lundi au Parlement de Bucarest de la Commission chargée de vérifier la rectitude du crédit obtenu par la fille aînée du président roumain, Traian Basescu. Le crédit d’un million d’euros a été contracté auprès de la CEC Bank, détenue par l’Etat et utilisé pour l’achat d’un terrain agricole. Les suspicions à ce sujet sont apparues suite aux déclarations du ministre des Finances, Daniel Chitoiu, selon lequel le chef de l’Etat serait intervenu auprès de lui pour que l’actuel président de la CEC Bank, Radu Ghetea, soit maintenu en fonction. L’Union des notaires de Roumanie a déjà décidé que le contrat d’achat et de vente et celui d’hypothèque exigé par la CEC Bank étaient légaux. En parallèle, l’activité managériale de la CEC Bank est examinée par la Commission budget-finances du Sénat.



    Visite – La ministre géorgienne des Affaires étrangères, Maïa Panjikidze, fait, lundi, une visite officielle en Roumanie, à l’invitation de son homologue, Titus Corlăţean. L’agenda comporte l’état et les perspectives de la coopération bilatérale, ainsi que les aspirations européennes et euro atlantiques de la Géorgie. Ce pays a récemment paraphé l’Accord d’association avec l’UE et souhaite être admis à l’OTAN. La Géorgie est le principal partenaire de la Roumanie dans le Caucase Sud, et les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint les 200 millions d’euros en 2011 et 2012. A son tour, la Roumanie est le principal contributeur à l’activité de la Mission civile de l’UE en Géorgie, qui supervise l’observation de l’accord russo-géorgien de cessez-le-feu, après le conflit armé du mois d’août 2008.



    Funérailles – Le premier ministre roumain, Victor Ponta, se rendra mardi en Afrique du Sud aux funérailles nationales de l’ancien président, Nelson Mandela. Cinquante-trois chefs dEtat ou de gouvernement ont confirmé quils participeront aux hommages en sa mémoire. Parmi eux, les chefs dEtat américain Barack Obama, brésilienne Dilma Roussef et français François Hollande, ainsi que le Premier ministre britannique David Cameron. Prix Nobel de la paix dans les années ’90, et héros de la lutte contre la ségrégation raciale Nelson Mandela a été le premier président noir de l’histoire de l’Afrique du sud. Il est mort jeudi à l’âge de 95 ans et sera inhumé le 15 décembre.



    Handball – La Roumanie doit rencontrer lundi l’Australie au Mondial dames de handball, accueilli par la Serbie. Ce sera le deuxième match de la sélection roumaine au Championnat du monde féminin, après avoir ouvert sur une victoire face à la Tunisie 27 à 17. Le groupe D réunit également la Hongrie, l’Allemagne et la République Tchèque. L’objectif déclaré des sportives roumaines est celui de se classer parmi les 8 premières. La Roumanie est le seul pays à avoir participé à tous les tournois finaux des Championnats du monde, depuis 1957. Toutefois, sa dernière performance date de 2005, lorsqu’elle est devenue vice-championne.


  • Les banques et l’évolution économique

    Les banques et l’évolution économique

    Le taux d’intérêt de politique monétaire a baissé en Roumanie de 4,5% à 4,25% par an à partir du 1-er octobre 2013. C’est une troisième réduction consécutive décidée par le Conseil d’Administration de la Banque Nationale, cette mesure étant vouée à relancer le crédit en devise nationale. Néanmoins, jusqu’à l’heure actuelle, les effets escomptés n’ont pas apparu et les banques commerciales sont critiquées pour ne pas avoir suivi les exhortations de la BNR et n’ont pas allégé les prêts en lei.



    Plus que cela — remarquait le gouverneur de la Banque Centrale, Mugur Isàrescu — au lieu de diminuer les intérêts appliqué aux emprunts, les banques commerciales ont baissé les intérêts des économies : « Nous faisons attention lors du dosage des mesures à transmettre les signaux nécessaires et ne pas stimuler les banques à baisser leurs intérêts visant les dépôts. C’est que, à cet égard, nous estimons que leur marge de réduction est extrêmement limitée. Je pense que cette mesure a été largement dépassée. »



    Selon Isàrescu, c’est l’intérêt des banques commerciales de baisser sensiblement le coût des crédits en lei. D’ailleurs — continue-t-il — les banquiers n’auront pas le choix. Quoi faire de tant d’argent ? Faire appel à la facilité des dépôts de la Banque Nationale ? Cette facilité est au niveau de 1,25% et diminuera davantage dans l’immédiat. Le gouverneur estime que les niveaux élevés des intérêts pratiqués par les banques aux crédits en devise nationale ne se justifient ni dans la conduite de la politique monétaire ni dans la situation du marché monétaire car les coûts des crédits de ce marché d’où les banques obtiennent le nécessaire de liquidités sont cinq , voire, six fois plus réduits que ceux des prêts bancaires à la population ou aux compagnies.



    Selon la BNR, les banques commerciales présentent leurs justifications liées à la confiance, à la qualité des clients, aux risques perçus, au fait de discuter des clauses abusives , ce qui induit un état d’incertitude, de méfiance, sans pour autant avoir des raisons économiques et financières pour ne pas diminuer les intérêts des crédits. Depuis le 1-er octobre, il y a, en Roumanie, l’obligation que les banques éliminent de leurs contrats toute clause que les Cours de justice déclarent abusive.



    Selon une étude d’impact que la BNR a envoyée à l’exécutif, les banques pourraient enregistrer des pertes de plus de 5 milliards de lei (plus d’un milliard d’euros) à la suite des procès collectifs visant les clauses abusives mentionnées dans les contrats de crédit conclus avec la population. Elargissant l’analyse aux possibles payements rétroactifs, les banques commerciales ont calculé des pertes d’intérêts et de commissions beaucoup plus massifs s’élevant à quelques 24 milliards de lei (quelques 5,3 milliards d’euros). (trad.: Costin Grigore)

  • Crédits et économie durable

    Crédits et économie durable

    Le prix du logement a atteint aux Etats-Unis son plus haut niveau depuis 7 ans, ce qui confirme que les Américains refont confiance à leur économie et aux banques. Les analystes estiment une hausse des prix à l’avenir aussi, selon la correspondante de Radio Roumanie à Washington, Ani Sandu : « Le prix des logements a augmenté de dix pour cent, estime un rapport de l’agence de notation Standard and Poor’s. De telles majorations sont à signaler dans toutes les vingt localités américaines prises en compte par le document, notamment à Los Angeles, Seattle, Charlotte en Caroline du Nord et Tampa en Floride. Parallèlement, l’on constate que le taux de confiance des consommateurs se trouve à son plus haut niveau des 5 dernières années et que les mesures d’austérité adoptées depuis le début de l’année n’ont pas freiné les dépenses et la consommation. Autant d’indices, selon les analystes, que l’économie pourrait s’inscrire finalement sur une voie ascendante. Sur l’ensemble des facteurs de la croissance économique, notons la relance du marché de l’emploi, la diminution des taux d’intérêt et un nombre limité de logements neufs sur le marché ».



    Aux États-Unis, lactivité devrait progresser de 1,9% cette année et de 2,8% en 2014, selon un rapport de l’Organisation pour la Coopération et le Développement Economique, organisme qui joue un rôle d’assemblée consultative auprès des gouvernements des grandes puissances économiques. Par ailleurs, lagence de notation financière Moodys a relevé la note du système bancaire américain, quelle juge désormais « stable » et non plus « négative », citant une amélioration de léconomie aux Etats-Unis depuis la crise. Lagence de notation financière sattend en effet à ce que la croissance américaine se situe entre 1,5% et 2,5% en 2013 et 2014, accompagnée dun recul du chômage autour de 7%.



    Les taux d’intérêt réduits amélioreront les performances du système bancaire américain les 12 à 18 prochains mois, affirment les spécialistes de l’agence d’évaluation financière. Ces taux d’intérêt sont censés stimuler la diminution du taux de chômage et amélioreront le niveau du capital des banques. Les 18 grandes banques américaines sont beaucoup mieux préparées à résister face à une récession sévère aux Etats-Unis et à une baisse de l’activité économique mondiale, qu’au début de la crise en 2008, fait savoir aussi la Réserve Fédérale américaine, la FED. Et pourtant, les nouvelles ne semblent pas aussi bonnes dans le cas de l’Europe. Le rapport de l’Organisation pour la coopération et le développement économique prévoit une contraction de 0,6% des économies de la zone euro. La relance n’est prévue que pour 2014, lorsque la zone euro devrait progresser de 1,1%. Les risques concernant les perspectives de l’économie ont finalement commencé à baisser, mais un ralentissement du rythme de l’adoption des réformes pourrait aggraver la crise des dettes dans la zone euro, font savoir les auteurs du rapport.



    La relance demeure confuse et inégale parmi les différents pays et régions. De l’avis de l’Organisation pour la coopération et le développement économique, les banques centrales devraient redoubler d’efforts afin de stimuler les banques à accorder des crédits. Cette activité est actuellement bloquée en raison du surendettement de la population et des effets de la crise sur les revenus et le comportement financier des entreprises et des citoyens. C’est pourquoi l’octroi de crédits demeure bloqué en l’absence d’une croissance économique soutenable, affirment les banquiers roumains. Par contre, les analystes économiques et le public affirment que sans crédits, il est impossible d’obtenir une croissance solide. Les prévisions les plus récentes concernant la croissance économique de la Roumanie tournent autour de 2%.



    Le vice-président de l’Association roumaine des banques, Petre Bunescu, observe une augmentation des dépôts bancaires. Ecoutons-le : « La tendance d’économiser l’argent est de plus en plus visible depuis deux ans. Sans aucun doute, face à la crise, les citoyens ne sont plus aussi prêts à dépenser qu’auparavant. C’est ainsi que s’explique cette tendance, qui est positive et très visible. Malheureusement, le montant de l’épargne de la population et des sociétés demeure très bas. A mon avis, la Roumanie, dont l’économie connaîtra sans aucun doute la relance, ne pourra pas s’appuyer uniquement sur des ressources internes. »



    Par ailleurs, un des plus importants projets de l’Association roumaine des banques est celui de trouver des moyens d’impliquer les banques commerciales dans l’accès aux fonds européens, a déclaré le président de l’association Radu Gratian Ghetea : « Entre le désir et la mise en pratique, la voie n’est pas du tout simple. Nous, la communauté bancaire, nous ne voulons pas imposer à toutes les banques le même système, mais créer un cadre auquel les banques puissent adhérer afin de s’impliquer dans les étapes qui précédent le financement des projets déroulés avec des fonds européens. »



    Une commission d’experts de l’Association roumaine des banques travaille sur ce sujet avec des experts de la Banque centrale et du ministère des Finances. (trad. : Ioana Stancescu, Alex Diaconescu)