Tag: cuisine roumaine

  • Pesto à l’ail des ours

    Pesto à l’ail des ours

    Bonjour et soyez les bienvenus à une nouvelle rencontre avec la cuisine roumaine d’hier et d’aujourd’hui. Le printemps est bien installé en Roumanie, et déjà les marchés sont pleins de plantes vertes, savoureuses et pleines de vitamines. Parmi elles – l’ail des ours, qui est actuellement une plante fétiche des diètes végétariennes ou tout simplement plus saines.

    Le nom vernaculaire de cette plante est le même en plusieurs langues et fait référence à une légende selon laquelle, après l’hibernation, ces mammifères se mettent en quête de ces feuilles pour se purger. Son goût est également similaire à l’ail vert et c’est pourquoi il est très présent dans toute sorte de salades fraiches, aux côtés des laitues, de la ciboulette et des radis. Mais aujourd’hui, je vous propose de préparer une crème très à la mode ces derniers temps parmi les passionnés de la nourriture saine : le pesto à l’ail des ours.

    On peut le retrouver en bocaux dans toute sorte d’épiceries fines artisanales dans les quartiers chic de la capitale roumaine. Mais si vous cherchez l’authenticité, vous devez absolument le préparer vous-mêmes, dans le confort de votre cuisine. Il vous faut donc de l’ail de l’ours, disons 3 ou 4 bottes, quelques noix, mais vous pouvez également utiliser des noix de cajou ou bien des amandes, jus de citron, huile d’olives, sel et poivre du moulin.

    Commencez par laver les feuilles d’ail des ours, avant de les mettre dans un blender avec les autres ingrédients et quelques glaçons. Mixez et broyez les ingrédients jusqu’à ce que vous obteniez une crème à la consistance que vous désirez. Vous pouvez également utiliser les ingrédients du pesto classique tels le parmesan ou les pignons de pin mais moi, je préfère surtout les ingrédients locaux. Enfin, le pesto à l’ail des ours, vous pouvez le servir sur du pain de campagne grillé, mais aussi sur du poisson ou sur des rôtis. C’est un concentré du printemps dans n’importe quelle assiette. A bientôt !

  • Céleri-rave aux olives

    Céleri-rave aux olives

    Bonjour et soyez les bienvenus à une nouvelle rencontre avec la cuisine roumaine d’hier et d’aujourd’hui, des villes aux villages. Aujourd’hui je vous propose une incursion végétarienne dans le monde des petites villes marchandes roumaines, sises au croisement des mondes et des civilisations. Un tel exemple de mélange culinaire des civilisations à retrouver dans la cuisine roumaine est un petit plat végétarien inédit, assez simple mais très savoureux qui combine le céleri rave aux olives.

    C’est une recette que j’ai trouvée partagée sur Facebook par le Musée du paysan roumain et que j’ai moi-même modifiée par ici par là. Côté ingrédients il vous faut six céleris de petites dimensions, soit un kilo et demi, 6 tomates, 4 oignons, une tasse d’huile, une botte d’aneth, une autre botte de persil et évidemment des olives, mais aussi un peu de jus de citron. Côtés olives, il est préférable de choisir des olives noires assez séchées, qui pourraient gonfler dans la sauce. Commencez par éplucher les céleris et de les couper en tranches épaisses d’un centimètre environ. Coupez en brunoise les oignons. Faites dorer les céleris dans de l’huile de tournesol, puis posez-les dans un bol. Ensuite dans la même poêle faites suer les oignons. Entre temps, faites blanchir les tomates dans de l’eau en ébullition, puis mettez-les dans de l’eau glacée afin de les éplucher plus facilement. Coupez les tomates en cubes, avant de les ajouter aux oignons. Rajoutez les tranches de céleri et recouvrez d’eau.

    Laissez mijoter pendent une bonne demi-heure. Cinq minutes avant la fin de couper le feu, ajoutez les olives pour qu’elles gonflent un peu. Coupez finement l’aneth et le persil et parsemez-le à la fin de la cuisson. J’ajouterais aussi un peu de jus de citron à la fin ou juste avant de servir le plat. Salez et poivrez. Ce petit plat à base de céleri rave et d’olives peut être servi tant chaud que froid en entrée ou bien en tant que plat principal. Le secret réside dans la qualité des olives, qui devraient être un peu plus affinées, avec des fibres cassés et séchées, censées recevoir le bouillon de légumes et redonner en échange au plat un peu de leur gout amer – salé. Voici donc un exemple parfait de mélange de cuisines de plusieurs régions géographiques qui illustre parfaitement l’unicité des Balkans, cette région située au croisement des civilisations, connue et reconnue pour sa diversité.

  • La salade de poivrons grillés

    La salade de poivrons grillés

    C’est l’été et les poivrons grillés sont une présence incontournable de nombreux repas et accompagnent toute sorte de rôtis et de grillades. Les poivrons grillés sont aussi des ingrédients de base de toute sorte de ragouts et d’autres plats cuisinés à base de sauces. Mais aujourd’hui je vous propose de préparer une salade très savoureuse et facile à préparer. Prenez des poivrons rouges assez gros et faites-les griller.

    Il y a plusieurs possibilités : si vous avez une cuisinière à gaz, vous pouvez poser les poivrons tout simplement sur une tôle ou bien sur une poêle et les faire cuire sur tous les côtés avant de les mettre dans une casserole et de les saupoudrer de sel. Posez le couvercle ou bien recouvrez d’un chiffon de cuisine et laissez les poivrons reposer pour une demie heure environ. Vous pouvez faire griller les poivrons aussi sur un grill en fonte, ou bien sur le barbecue à charbon, ou encore directement dans le four. Le choix est à vous. Une fois les poivrons grillés, il faut les éplucher. Sortez-les l’un après l’autre de la casserole où ils ont été laissés reposer avec du sel et commencez à les peler à l’aide d’un bol d’eau froide dans lequel vous devez tremper vos doigts. Certains mettent les poivrons seulement pelés dans un bol pour y mettre de l’huile, du sel et du vinaigre. Mais je vous propose de préparer une salade un peu plus complexe. Prévoyez aussi une tomate que vous devez peler.

    Posez-la dans une casserole remplie d’eau bouillante pendant quelques minutes avant de la poser dans un bol d’eau glacée. Cette technique vous aidera à la peler plus facilement. Si vous avez grillé les poivrons sur des braises, vous pouvez faire griller évidemment la tomate sur le même grill. Coupez les poivrons en lamelles, hachez la tomate et écrasez quelques gousses d’ail. Mélangez le tout dans un saladier, puis huilez d’huile d’olives et mettez-y aussi quelques gouttes de vinaigre. Parsemez de basilic ou de persil finement haché avant de servir en entrée ou bien en tant qu’accompagnement de différentes grillades en été. Bon appétit !

  • Zargan, l’orphie de la mer Noire.

    Zargan, l’orphie de la mer Noire.

    Bonjour et soyez les bienvenus à une nouvelle rencontre avec la cuisine roumaine d’hier et d’aujourd’hui. Vu que nous sommes en plein été, nous nous dirigeons vers la Mer Noire pour découvrir un poisson inédit rencontré souvent dans le menu des restos de la côte roumaine. Il s’agit du poisson appelé en Roumain Zargan, Orphie ou Aiguillette en français. L’orphie est un poisson serpentiforme qui possède un long bec armé de fines dents très acérées. Ce poisson a la particularité d’avoir des arêtes vertes. La taille moyenne de l’adulte est de 30 cm.

    Passons maintenant aux différentes façons de préparer l’orphie. Une fois nettoyés et éviscérés, vous pouvez poser les poissons sur du papier de cuisson et les huiler avec de l’huile d’olives, les saler et les poivrer et les mettre au four pendant 25 minutes, voile une demi-heure. Vous pouvez l’accompagner de quelques pommes de terre cuites au vapeur et avec du beurre et quelques feuilles de basilic et un peu d’ail écrasé. N’oubliez pas de l’arroser de jus de citron.

    Une autre variante de cuisson, très répandue dans la cuisine roumaine est de frire l’orphie à la plancha. Bien huilée, salée et poivrée, faites cuire l’orphie sur les deux côtés, aux côtés de plusieurs légumes coupés en rondelles : aubergines, courgettes, oignon, tranches de poivrons et tomates cherry. Posez aussi une boule de polenta dans l’assiette, parsemez le tout de persil finement haché et prévoyez aussi une petite sauce à l’ail.

    Vous pouvez aussi l’enrober dans une sauce tomates et l’accompagner de toute sorte de légumes. La recette est tout aussi simple. Posez le poisson dans une casserole en verre qui va au four. Ajoutez quelques légumes que vous avez fait revenu dans une poêle antiadhésive avec un peu d’huile (carottes, oignons, poivrons) Versez ensuite du jus de tomates, salez et poivrez avant d’enfourner pour une bonne demi-heure, voire plus à 180 degrés, le temps de préparer une belle polenta. Une fois sorti le récipient du four, parsemez de persil finement haché et d’ail écrase. En tout cas, quelle que soit la recette choisie, vous pouvez prévoir un vin blanc léger plutôt sec, mais de toute façon bien frais.

  • Les recettes plus ou moins secrètes de la rédaction française de RRI

    Les recettes plus ou moins secrètes de la rédaction française de RRI

    Pâques est un de ces moments de l’année où les familles roumaines se réunissent autour de la même table pour partager un moment spécial. Ce repas est le point final de toutes sortes de préparatifs qui occupent toute la semaine sainte qui précède Pâques, appelée aussi la « semaine des souffrances ». C’est le moment de nettoyer la maison jusque dans les moindres recoins, de faire d’innombrables courses et de sortir les livres de recettes pour mettre au point un menu exquis pour le grand repas le dimanche. Voici ses principaux repères :

    Les œufs peints et le drob de Valentina :

    Le rôti d’agneau d’Alex :



    Les cozonaci d’Ioana :






    La pască d’Elena :



  • Le friand à la choucroute

    Le friand à la choucroute

    Aujourd’hui je vous propose de parler choucroute. Cette façon de préserver le chou imaginée par les chinois est arrivée en Europe pour se rependre dans la cuisine traditionnelle de nombre de pays. Dans la cuisine roumaine la choucroute est très importante : on y prépare les fameuses sarmale, soit feuilles de choucroute farcies de viande de porc et de riz que l’on prépare à l’occasion de toute fête, presque tout le long de l’année. Puis la saumure de choucroute est utilisée comme condiment pour donner un gout aigre aux soupes. On l’utilise dans toute sorte de ragouts avec ou sans viande, ou bien avec des saucisses et même avec des nouilles – une recette transylvaine.

    Mais en Moldavie et aussi en Transylvanie, on prépare des friands farcis de choucroute, cuits au four où bien en bain d’huile. Pour la pâte, il vous faut un demi kilo de farine, 7 grammes de levure sèche, une petite cuillerée de sucre, 300 ml d’eau chaude et 30 ml d’huile. Pour la farce il vous faut un chou en saumure, un gros oignon, une cuillerée de thym séché, une autre cuillerée d’aneth séché, une cuillerée de paprika fumé et d’un peu de poivre du moulin. Commencez par préparer la pâte. Faites chauffer l’eau et versez quelques gouttes sur la levure mélangée au sucre, que l’on a posé préalablement sur la farine dans un bol assez grand. La farine, il vaut mieux la faire passer par une passoire fine préalablement, afin de l’aérer.

    Mélangez rigoureusement afin de liquéfier la levure et le sucre et laissez ce mélange reposer pour un quart d’heure pour que la levure s’active. Puis versez l’eau chaude d’une manière alternative avec quelques 50 ml d’huile de tournesol. Mettez un peu de sel et faites pétrir pour obtenir une pâte pas trop ferme, mais pas moelleuse non plus. Laisser la pâte lever pendant trois quarts d’heure environ. Entre temps, il faut préparer la farce. Donc coupez en julienne la choucroute et laissez-là dans de l’eau tiède pour la dessaler.

    Coupez l’oignon et faites le dorer dans de l’huile, puis ajoutez la choucroute bien séchée jusqu’à ce qu’elle soit bien cuite, avant de mettre au frais, dans le frigo. Lorsque la pâte a doublé son volume, formez un rouleau et coupez des rondelles que vous devez ensuite modeler dans des disques à l’intérieur desquelles vous devez mettre une ou deux cuillerées de farce. Roulez ensuite, ou bien formez des carreaux, avec la choucroute à l’intérieur et laissez reposer pendant une autre dizaine de minutes.

    Vous pouvez soit les frire dans un bain d’huile, soit les enfourner à température moyenne. Avant de les sortir définitivement du four, vous devez les huiler pour les donner une belle couleur dorée. Bon appétit !

  • Redécouverte de la cuisine médiévale roumaine …

    Redécouverte de la cuisine médiévale roumaine …

    La découverte d’un livre de cuisine écrit au 17e siècle à la suggestion de la princesse transylvaine Anna Bornemisza a mené à l’organisation, en septembre dernier, d’un festival inédit : « Les Journées de la cuisine médiévale ». Le festival a été accueilli par une des citadelles les plus belles du monde, celle de Făgăraş. L’expérience médiévale y a été complète : menus médiévaux, costumes d’époque, solistes de musique ancienne et danses médiévales. Le livre de cuisine à l’origine de ce festival est le premier conçu en Transylvanie, dans la citadelle de Făgăraş, justement. Commencé pendant l’hiver de l’année 1680 et achevé au mois de septembre de la même année, il est considéré comme un chef-d’œuvre de la gastronomie. Il s’agit, en fait, d’une traduction d’un livre de cuisine imprimé en 1581 et réédité en 1604 par Rumpolt, cuisinier à la cour de Saxe.

    Plusieurs livres réunissant des recettes des cuisiniers des cours princières et des grands boyards sont parus, au fil du temps, dans l’espace roumain. Ainsi, au début du 18e siècle, paraissait en Valachie le livre de Constantin Cantacuzène, responsable des cuisines de la cour princière de Bucarest pendant une quarantaine d’années. Des copies du livre de Constantin Cantacuzène, qui contenait près de 300 recettes, dont certaines traduites en français, allemand et italien, ont circulé jusqu’à la fin du 19e siècle. D’autres livres de cuisine ont été publiés entre temps – entre autres « 200 recettes vérifiées de plats, gâteaux et autres produits préparés à la maison », écrit par deux personnalités du 19e siècle : Mihail Kogălniceanu, homme politique libéral, ministre de l’Intérieur et des Affaires étrangères ou premier ministre dans plusieurs gouvernements, et Costache Negruzzi, homme politique, écrivain et traducteur. Ce livre a connu une large diffusion ; plusieurs éditions publiées au fil du temps ont conservé la description originale et les termes archaïques.

    En quoi consistait un menu à la cour des princes ou des boyards? Mircea Iovan, chef cuisinier avec une expérience professionnelle internationale, explique : « Aux cours princières et à celles des grands boyards, les repas débutaient par différents bortschs polonais – écrit Costache Negruzzi. Ils continuaient par des plats grecs, bouillis, avec de fines herbes flottant dans du beurre. Ensuite on servait du pilaf à la turque et on achevait par des rôtis cosmopolites. Je mentionnerais aussi les différentes sculptures en beurre, dont chaque convive se servait pour faire des tartines, ajoutant de la sauce préparée avec de l’eau dans laquelle on avait fait cuire des écrevisses, des œufs de poisson et d’autres hors-d’œuvre. La viande de porc était aussi prisée que celle de bœuf. Les repas étaient très riches et tout était mis sur la table à la fois. Sur les tables princières se retrouvaient le bifteck, l’omelette, les fromages, les côtelettes de gibier ou de veau, le bœuf braisé, le tout présenté avec beaucoup de soin. On apportait des morceaux entiers, par exemple un dos de biche, que l’on coupait avec élégance – tout était tranché et servi devant le convive. C’était un véritable art. Pour terminer le repas, on se régalait de nombreux gâteaux, parmi lesquels, sur les tables princières se retrouvait la « coliva », gâteau de blé et de noix que l’on prépare à la mémoire des morts. »

    Pour ceux qui souhaitent préparer chez eux un repas princier, Mircea Iovan a quelques suggestions : « Il y a, pour cela, des menus typiquement roumains. Si l’on souhaite préparer un menu inspiré des temps anciens, je commencerais par une soupe d’écrevisses, je continuerai par un dos d’agneau accompagné de légumes et un filet farci. En guise de dessert, je conseillerais les mousses de fruits rouges, de framboise ou de mûres. »

    Des recettes d’autrefois, regroupées par saisons, ont été récupérées par un Livre de cuisine destiné aux cours des grands boyards. Il contient – je cite – « des recettes adaptées au Château Sturdza de Miclăuşeni », site touristique du comté de Neamţ. Pour le dessert, nous vous laissons donner libre cours à votre imagination. Au Château de Miclăuşeni on aurait servi de la courge au four, à la sauce balsamique faite de vinaigre et de miel, des tartes aux noix et à la confiture ou des tranches de pomme enrobées dans de la pâte feuilletée. L’historienne Georgeta Filitti précise qu’aux festins, il ne fallait rien laisser dans l’assiette, tout reste étant considéré comme une grave offense – nous citons : « La diversité du menu était une raison de fierté. Il y avait de nombreux plats et le plus important, c’était de vider son assiette. Les serviteurs n’enlevaient pas la vaisselle pendant le festin, les assiettes étaient empilées les unes sur les autres. De véritables montagnes se dressaient ainsi devant les invités qui devaient se chercher pour se parler, car on servait environ 60 plats. »

    Si, à l’époque moderne, la cuisine roumaine a connu beaucoup d’influences occidentales – notamment françaises, allemandes, autrichiennes et anglaises – il est tout aussi vrai que certains plats roumains ont franchi les frontières du pays, étant adoptés par d’autres peuples. Il paraît ainsi que les Suédois se sont épris de la cuisine roumaine à tel point qu’en repartant, ils ont emmené aussi le cuisinier. Aussi, dans la cuisine de ce pays retrouve-t-on de nos jours les boulettes de viande hachée, qui sont en fait une spécialité moldave. (Trad. : Dominique)

  • Placinta codreneasca

    Placinta codreneasca

    Ce genre de tourte est une déclinaison du classique friand farci de fromage qui peut être sucré ou salé, selon le désir de celle ou celui qui le prépare. La recette est assez facile. D’abord, il vous faut un kilo de farine et environ 600 ml d’eau. Commencez par verser quelques 200 ml d’eau au milieu d’un bol rempli de farine avec une cuillerée de sel et mélangez un peu ce contenu avec une noix de levure et un peu de sucre. Laissez reposer quelques minutes, puis mélangez complètement cette pâte en y ajoutant le reste d’eau et de la farine si besoin est. Ajoutez aussi une vingtaine de millilitres d’huile de tournesol. Laissez reposer un peu dans le bol près d’une source de chaleur pendant une trentaine, voire une quarantaine de minutes pour que la pâte arrive même à doubler de volume.

    Entre temps, vous pouvez préparer la farce en mélangeant du fromage salé du genre telemea avec une botte de persil frais finement haché. Evidemment vous pouvez utiliser aussi un mélange de fromages et y mettre aussi du burduf – fromage de brebis à pâte molle affiné dans l’estomac d’un mouton, ou bien du fromage léger de vache du genre cottage. Ensuite il convient d’utiliser un rouleau à pâtisserie pour aplatir la pâte et former des disques similaires à une pizza d’un diamètre d’environ 35 – 40 centimètres. Mettez un peu de farce au milieu de ce disque et retournez les bordures de pâte pour recouvrir entièrement la farce.

    Puis repassez le friand au rouleau mais sans exagérer avant de le mettre dans une poêle antiadhésive avec quelques gouttes d’huile à feu moyen, voire doux. Faites cuire les friands pour environ deux minutes sur chaque côté. Cette tourte s’accompagne à merveille de lait caillé ou de yaourt et elle peut être consommée à n’importe quel moment de la journée. Bon appétit !