Tag: cybersécurité

  • 27.11.2024 (mise à jour)

    27.11.2024 (mise à jour)

    Défense – Le président roumain Klaus Iohannis a convoqué une réunion du Conseil suprême de défense de la Roumanie, qui aura lieu jeudi, à Bucarest, a fait savoir l’administration présidentielle. Selon la même source, à l’ordre du jour de la réunion figurera l’analyse de possibles risques à l’adresse de la sécurité nationale générée par les actions d’acteurs cybernétiques appartenant à des Etats ou à des entités privées contre des infrastructures informatiques, utilisées dans le processus électoral. Par ailleurs, l’Autorité nationale pour l’administration et la réglementation dans les communications a demandé à la Commission européenne une enquête détaillée sur l’impact de la plateforme chinoise TikTok dans les élections de Roumanie de cette année, affirmant que la plateforme de socialisation constituerait un risque significatif à la sécurité nationale et à la souveraineté de l’Etat roumain. Plusieurs investigations dans la presse ont relevé le fait que la plateforme TikTok a été la scène d’une campagne intensive de promotion du gagnant du premier tour du scrutin présidentiel de dimanche.

     

    Schengen – Les ambassadeurs de l’UE ont agréé ce mercredi de l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen de libre circulation européenne avec ses frontières terrestres aussi, à partir du 1er janvier 2025, a annoncé mercredi le président roumain Klaus Iohannis dans un message publié sur Facebook. Une annonce similaire a également été faite par le premier ministre Marcel Ciolacu. Cette décision intervient après des ajournements répétés et 17 ans après l’adhésion à l’UE. Conformément à l’annonce, l’adhésion a été agrée aujourd’hui par le Comité des représentants permanents des gouvernements des Etats membres de l’UE (COREPER). C’est le Conseil Justice et affaires intérieures  devra avaliser formellement cette décision le 12 décembre, a également annoncé le président roumain.

    Rappelons-le, la Roumanie et la Bulgarie ont adhéré partiellement à Schengen au mois de mars, par la suspension des contrôles aux frontières aériennes et maritimes. Les contrôles aux frontières terrestres sont toujours en vigueur à cause de l’opposition de l’Autriche, motivée par les inquiétudes portant sur la migration illégale.

     

    Elections – La Cour constitutionnelle de Roumanie doit valider avant le 28 novembre, les résultats du premier tour de la présidentielle. Le 29 novembre, le pays lancera la campagne électorale pour le second tour. Mardi, le Bureau électoral central a rendu publiques les résultats finals des élections de dimanche. Selon les données, le candidat indépendant, Călin Georgescu, est arrivé en en tête avec 22,94 % des voix. En deuxième position se trouve la leader de l’Union Sauvons la Roumanie, Elena Lasconi, avec 19,18 %, et en troisième position le président du Parti social-démocrate, le Premier ministre Marcel Ciolacu, avec 19,15 %. Ils sont suivis par le président de l’Alliance pour l’unité des Roumains, George Simion, 13,86 % des voix, le président du Parti national libéral, Nicolae Ciuca – 8,79 % et l’ancien secrétaire général adjoint de l’OTAN, Mircea Geoană, qui s’est présenté en tant que candidat indépendant et a été crédité de 6,32 % des voix. Les autres candidats ont chacun obtenu moins de 5 %.

     

    Visas  – La Roumanie a réalisé le critère du taux de rejet des demandes de visa pour se qualifier dans le programme Visa Waiver. Le département d’Etat des Etats Unis a publié mercredi la situation générale du taux de rejet de visas B1/B2 pour l’année fiscale 2024, et la Roumanie a obtenu un résultat de 2,61% de demandes rejetées, bien en dessous du seuil de 3% imposé par la législation américaine pour accéder au programme qui permettra les voyages sans visa aux Etats Unis. L’annonce a été saluée par l’exécutif de Roumanie et par le ministère des AE. L’ambassade des Etats Unis à Bucarest précise que la réalisation du taux de rejet pour les visas de voyage n’est qu’un des nombreux critères qui déterminent l’éligibilité d’un pays pour accéder au programme d’exemption des visas. Le département américain à la Sécurité intérieur, en consultation avec le département d’Etat, évalué l’intégralité des demandes du programme, y compris la confirmation que le gouvernement partenaire accorde des privilèges réciproques à tous les citoyens et résidents américains, applique certains accords et ententes sur l’échange d’information et coopère dans l’application des lois visant l’immigration, y compris la manière dont ses citoyens quittent le territoire des Etats-Unis. Visa Waiver est un programme du gouvernement américain qui permet aux citoyens de certains Etats de voyager aux Etats Unis pour des périodes de 90, pour des buts touristiques, pour des affaires ou pour transiter le territoire américain sans visa.

     

    Salaires – En Roumanie, le Smic augmentera à partir de l’année prochaine de 3700 à 4050 lei, soit quelque 900 euros suite aux négociations entre le gouvernement, les patronats et les syndicats. Initié par le ministère du Travail, le projet a été soumis au débat public avant d’être adopté par l’Exécutif. La majoration du Smic intervient suite à une directive européenne qui vise à lutter contre la discrimination en matière de rémunération. Le Smic devrait se situer entre 47 et 52% du salaire moyen brut national et pour le calculer, les experts du ministère du Travail prendront en considération plusieurs critères tels: le pouvoir d’achat, le taux de majoration des salaires et la productivité du travail.

     

    Commission européenne – Le Parlement européen a adoubé mercredi à Strasbourg la nouvelle équipe de la Commission européenne, qui va entrer en fonction début décembre sur fond de vives turbulences économiques et géopolitiques, selon l’AFP. L’exécutif européen a obtenu 370 voix (282 contre, 36 abstentions). Le deuxième mandat d’Ursula von der Leyen va pouvoir démarrer, a une cinquantaine de jours de l’investiture de Donald Trump a la présidence des Etats-Unis. Un sentiment d’urgence a prévalu. L’Europe n’a “pas de temps a perdre” a mis en garde la présidente de la Commission, érigeant en priorité la compétitivité pour “combler” le fossé avec les Etats-Unis et la Chine. En matière de défense, Ursula von der Leyen a ensuite insisté sur la nécessité de faire davantage pour rivaliser avec les dépenses militaires russes, au moment ou le retour de Donald Trump laisse craindre un désengagement des Etats-Unis en Ukraine. “Nos dépenses doivent augmenter”, a affirmé l’Allemande de 66 ans. “La Russie dépense jusqu’a 9% de son PIB dans la défense. L’Europe dépense en moyenne 1,9%. Il y a quelque chose qui ne va pas dans cette équation”. Le nouvel exécutif communautaire, constitué de 6 vice-présidents et 20 commissaires, inclut aussi l’eurodéputée roumaine Roxana Mînzatu, qui détient le portefeuille de vice-présidente exécutive en charge des problèmes sociaux, des aptitudes et de la préparation face aux crises. La nouvelle Commission européenne commencera son activité le 1er décembre. Et également ce mercredi, le Parlement européen a voté le budget de l’UE pour l’année 2025 dont le montant s’élève à 200 milliards d’euros.

     

    Météo – Ciel généralement couvert en Roumanie au cours des prochaines 24 heures et une météo morose en Roumanie. Quelques pluies sont attendues sur la moitié sud alors que la neige est possible sur le relief. Une nouvelle couche de neige se formera à des altitudes de plus de 1 500m. Le verglas apparaitra également le matin sur le centre, le nord-est et en montagne. Les maxima iront de 3 à 12 degrés.

  • Octobre, le mois européen de la cybersécurité

    Octobre, le mois européen de la cybersécurité

    Le mois européen de la cybersécurité se traduit dans une campagne annuelle censée sensibiliser aux meilleures pratiques dans le domaine de la cybersécurité. Aussi, au mois d’octobre de chaque année, des centaines d’activités sont organisées dans différents endroits à travers toute l’Europe (conférences, ateliers, cours, webinaires, présentations), destinées à mieux informer le public des menaces en ligne et de l’importance de la prévention dans le domaine de la sécurité numérique. Cette année, la lune européenne de la cybersécurité se concentre sur l’ingénierie sociale, un type de menace basé sur la manipulation du comportement humain pour obtenir l’accès à des informations sensibles. En Roumanie, la Direction nationale de la cybersécurité (la DNSC) souligne que la manière la plus courante utilisée par les pirates informatiques pour voler nos données sensibles demeure toujours l’hameçonnage. Mihai Rotariu, directeur de la communication de la Direction nationale de la cybersécurité explique :

     

    « L’usage de la méthode de l’hameçonnage s’est étendu en particulier au cours de la dernière année vers les réseaux sociaux, vers les médias sociaux. C’est moins cher ainsi, les pirates informatiques n’ont même plus besoin de maintenir un site de phishing ou de payer des spécialistes, ils peuvent simplement compromettre certains comptes de certains utilisateurs, utiliser ensuite la crédibilité dont disposent ces comptes auprès de leurs réseaux d’amis pour leur tendre des pièges et compromettre plein d’autres comptes de réseaux sociaux. »

     

    L’édition de cette année du Mois européen de la cybersécurité a pour thème « Réfléchissez bien avant de cliquer », qui nous rappelle l’exigence de vigilance de la part de tout utilisateur face aux pièges tendues par l’ingénierie sociale, basée sur l’usurpation d’une identité réelle par les pirates informatiques, au nom de laquelle ces derniers envoient des courriels de type hameçonnage ou proposent des offres incroyables qui déterminent les victimes potentielles à offrir l’accès à leurs données sensibles ou personnelles. Mihai Rotariu :

     

    « Il s’agit d’un problème récurrent, commun à tous les États membres. Les pirates informatiques, dans le cas d’une attaque de type hameçonnage, nous appellent directement par téléphone et vont nous présenter un scénario crédible, avec certains éléments véridiques, censés diminuer notre vigilance et nous convaincre de leur fournir des données personnelles ou de cliquer sur un lien ou d’installer une application qu’ils nous proposent. Dans de telles situations l’idéal est d’avoir les bons réflexes, une conduite à tenir, comme nous l’avons dans la vie réelle. »

     

    Nous devons avoir le bon réflexe de toujours vérifier la source du courriel reçu pour la première fois, explique Mihai Rotariu, comprendre si ce courriel provient d’une source légitime, du destinataire dont il prétend émaner, vérifier le texte du message, son orthographe, sa forme, vérifier à l’aide d’un programme antivirus les éventuelles pièces jointes avant de les ouvrir. Mihai Rotariu :

     

    « Nous devons être vigilants, nous devons avoir de la patience lorsque nous travaillons dans cet environnement. Il faut nous habituer à analyser nos gestes, à traiter l’information et à agir à une vitesse décente, car trop souvent nous sommes habitués à le faire beaucoup plus rapidement que dans la vie réelle. Il faut prendre le temps de vérifier les sources avant d’agir, car nos propres actes peuvent compromettre nos données ou nos équipements. »

     

    Très souvent les pirates informatiques n’ont qu’un objectif mercantile, soit soutirer l’accès à nos comptes. Mais pour ce faire ils tenteront de soustraire autant d’informations personnelles que possible : données personnelles, données financières, données sensibles, données d’authentification. Toutes ces données ont une valeur sur le marché noir de la fraude informatique et peuvent être vendues, monétisées. Les pirates informatiques peuvent même échanger entre eux de telles données, pour peaufiner leur connaissance des cibles potentielles. Les statistiques montrent qu’en 2022, l’UE souffrait d’un déficit de professionnels dans le domaine de la cybersécurité qui se situait entre 260.000 et 500.000 personnes. Par ailleurs, une récente enquête en matière de cybersécurité a mis en évidence la nécessité d’accroître les campagnes d’information destinées au public large et d’améliorer les formations en cybersécurité. Aussi pour tenter de couvrir le déficit de compétences, l’UE a créé la plate-forme en ligne intitulée « Academy of Cyber ​​Security Compétences », où n’importe qui peut suivre des cours en ligne pour améliorer ses connaissances en la matière. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • Les vulnérabilités du cyberespace

    Les vulnérabilités du cyberespace

    La plus grande panne de l’histoire d’Internet

     

    Plus de 8,5 millions d’ordinateurs qui utilisent le logiciel d’exploitation Windows ont été touchés par la plus grande panne internet au monde au mois de juillet de cette année. Ces chiffres font de cet incident le plus grand cyber-événement jamais enregistré, dépassant par son ampleur et par ses conséquences toutes les cyberattaques et les cyber évènements précédents. Il s’agit pourtant que d’un dysfonctionnement, d’un bug informatique, mais dont les effets se sont apparentés à s’y méprendre à une véritable cyberattaque : l’interruption de certains services, le dysfonctionnement au démarrage de certains ordinateurs utilisant le système d’exploitation Windows, des serveurs ont été affectés.

     

    Une dépendance de plus en plus forte des technologies

     

    Dan Cîmpean, directeur général de la Direction nationale de la cybersécurité explique :

    « Cela nous montre, d’une part, à quel point nous sommes devenus dépendants, en tant qu’économie, en tant que société, en tant qu’utilisateurs, des différents composants logiciels qui font fonctionner nos appareils au quotidien. Cela devient donc de plus en plus complexe, de plus en plus sophistiqué, et nous devons être préparés, en tant qu’utilisateurs, en tant que professionnels du domaine informatique, du domaine de la cybersécurité, à pouvoir affronter ce genre d’incidents. Il ne s’agit certes pas d’une cyberattaque, mais d’un incident aux effets similaires et qui pourrait se multiplier à l’avenir. »

     

    Des efforts de plus en plus complexes

     

    Le même spécialiste attire l’attention sur le fait que « le degré de complexité augmente de manière absolument spectaculaire. Nous, en tant qu’utilisateurs ou responsables de la cybersécurité, avons de plus en plus de mal à comprendre les données clés de ces technologies, leur architecture, leurs caractéristiques, et donc leurs vulnérabilités. Il nous faut consentir à faire un effort absolument spectaculaire pour pouvoir gérer tous les risques liés aux nouvelles technologies. » D’où son plaidoyer en faveur de l’octroi des crédits nécessaires dans le domaine de la cybersécurité. « La cybersécurité a un prix qui n’est sans doute pas anodin, mais il vaut toujours mieux prévenir que guérir ».

     

    Des attaques de plus en plus complexes 

     

    Une attaque informatique exploite toujours les vulnérabilités, les faiblesses des programmes et des logiciels, des systèmes d’exploitation pour obtenir un accès non autorisé à des ressources, pour compromettre des données ou pour prendre le contrôle d’un système, pour installer des logiciels malveillants, pour extraire des données confidentielles et perturber le fonctionnement normal du système informatique.

     

    Dan Cîmpean, directeur général de la Direction nationale roumaine en matière de cybersécurité, abonde dans le même sens :

    « L’un des moyens usités par les acteurs malveillants constitue la création des sites proposant des solutions en matière de cybersécurité, des sources apparemment crédibles de solutions. Ces sites convient les utilisateurs à télécharger des programmes censés résoudre divers problèmes, mais qui en réalité implantent des logiciels malveillants, qui créent ensuite des problèmes. C’est pourquoi il est très important à ce que tout utilisateur, toute équipe informatique fassent appel à des solutions vérifiées et ne téléchargent des logiciels que depuis les sites vérifiés des producteurs des technologies recherchées ».

     

    Une guère hybride aux frontières de la Roumanie

     

    La guerre hybride qui sévit à nos frontières ne fait rien pour arranger les choses, ajoute Dan Cîmpean. Une guerre cybernétique totale, dans laquelle sont impliqués près de 160 groupes de hackers pro-ukrainiens, face à quelques 60, 70 groupes pro-russes. Des groupes qui lancent des cyberattaques parfois à l’aveugle, dans toutes les directions. Car le cyberespace ne connait pas de frontières, et les attaques ciblent des actifs, des serveurs, des ordinateurs portables, des routeurs, un peu n’importe quoi. Et, avec la guerre, les capacités de nuisance se sont développées de manière absolument spectaculaire des deux côtés.

    « Par exemple, en Ukraine, explique le directeur général de la Direction nationale roumaine en matière de cybersécurité, de 70 personnes spécialisées dans le domaine avant la guerre, l’on est passé à 3.200 spécialistes, et ils sont encore en contact avec environ 3.000 entrepreneurs supplémentaires. La cyberpolice ukrainienne a augmenté ses effectifs de 430 personnes avant la guerre à 14.400. Il y a une augmentation absolument phénoménale du nombre d’experts et d’individus qui s’occupent du sujet. Le gros problème que nous avons, c’est qu’il n’y a pas de frontières dans le cyberespace, tout est à une portée de clic, et il est très simple de lancer une opération. »

     

    Selon le même Dan Cîmpean, « en Roumanie, environ 80% des problèmes détectés sont liés à la cybercriminalité. Il existe des groupes fondamentalement motivés par le gain financier, qui veulent voler les données, les chiffrer, exiger une rançon, faire du chantage, obtenir un accès non autorisé, monnayer ce type d’actions. C’est une approche que nous observons depuis 3, 4 ans, et cela restera probablement le principal problème dans les prochaines années. »

     

    Comment réagir ?

    Mais comment il convient de réagir une fois que l’on se retrouve confronté à ce type d’attaque ? Identifier tout d’abord la source du problème, conseille Dan Cîmpean, qui ajoute :

    « Il faut tout suite s’adresser à sa propre équipe informatique, c’est-à-dire aux spécialistes de l’organisation, aux gens qui connaissent intimement l’infrastructure informatique visée, avec ses forces et ses faiblesses, avec ses caractéristiques et son architecture spécifiques. S’adresser aussi au fabricant du logiciel affecté, qui est le mieux à même de connaître les caractéristiques techniques du logiciel. Faire enfin, au besoin, appel aux autorités compétentes, au niveau national ou au sein d’organisations internationales, qui publient des solutions face aux différents types d’attaques ».

     

    Parce que lorsque l’on parle de digitalisation et de cybersécurité, estime Dan Cîmpean, la responsabilité doit être collective. (Trad. Ionut Jugureanu)

     

  • Comment se protéger face aux cyberattaques ?

    Comment se protéger face aux cyberattaques ?

    Une menace de plus en plus forte

     

    Les risques liés à la sécurité informatique sont de plus en plus accentués, et les technologies émergentes ne font que croître notre exposition, a déclaré Gabriel Dinu, adjoint au chef de la Direction nationale de la cybersécurité, lors de la 6e édition du Forum La Roumanie Numérique. Et de souligner que la cybersécurité est nécessaire pour les infrastructures essentielles et importantes. Déjà, il ne s’agit plus seulement de sécurité, a insisté Gabriel Dinu.

     

    “Nous devons de plus en plus prendre en compte et comprendre les concepts de résilience, la nécessité pour certains services et systèmes de pouvoir résister aux attaques de cybersécurité et d’assurer la continuité de leur fonctionnement, étant donné qu’ils font déjà partie intégrante de notre vie, et ce de plus en plus”, a souligné Gabriel Dinu.

     

    Des recommandations pour protéger ses données

     

    Dans ce contexte, les autorités roumaines ont élaboré des recommandations pour réduire les risques liés aux incidents en ligne. La Direction nationale de la cybersécurité, en collaboration avec la police et l’Association roumaine des banques, a publié une série de règles visant à renforcer la sécurité des données personnelles. Par exemple, pendant les vacances, les experts attirent l’attention sur le choix d’une agence de voyage, l’utilisation d’appareils électroniques et même le comportement en ligne. En cas de suspicion de fraude en ligne, il est essentiel de signaler immédiatement l’incident. De plus, il faut utiliser les réseaux Wi-Fi publics avec prudence. Enfin, il est crucial de ne pas divulguer de détails sur ses vacances sur Internet.

     

    Cezar Bărbuceanu, expert des politiques, des stratégiques et de la coopération dans le domaine de la cybersécurité au sein de la Direction nationale de la cybersécurité, précise :

    « Nous avons mis au point un ensemble de 9 règles, dont l’importance de vérifier les sites web avant de réserver. Les utilisateurs doivent s’assurer que les sites web sur lesquels ils effectuent des réservations sont légitimes. Ils peuvent éventuellement vérifier les coordonnées du site et téléphoner aux propriétaires, afin de confirmer la légitimité du site avant de saisir leurs données. En effet, en cette période, les attaquants sont de plus en plus prudents dans les annonces qu’ils publient et dans la construction de sites web qui semblent être très légitimes, si bien qu’ils réussissent à tromper les utilisateurs. Nous recommandons aussi de choisir une agence de voyage de confiance lors de la planification de vos vacances. Il est important d’opter pour une agence de voyage ayant une bonne réputation. Vous pouvez demander des recommandations à vos amis, à votre famille ou rechercher des agences sur Internet avec des avis positifs. »

     

    Parmi les risques liés à la cybersécurité, l’expert a énuméré la perte ou le vol de données personnelles ou d’authentification ou des données bancaires, ce qui pourrait faciliter les fraudes bancaires.

  • 15.04.2024

    15.04.2024

    Orient – « Ni la région ni le monde ne peuvent se permettre plus de guerre », a lancé dimanche le secrétaire général de l’ONU, appelant a la « retenue maximale » lors d’un Conseil de sécurité convoqué après l’attaque de l’Iran contre Israël, selon l’AFP. « Le Moyen-Orient est au bord du précipice. Les populations de la région font face à un vrai danger de conflit généralisé dévastateur. C’est le moment du désamorçage et de la désescalade. C’est le moment de montrer une retenue maximale », a insisté Antonio Guterres. L’attaque iranienne, baptisée « Promesse honnête », est une réponse a la frappe qui a détruit le 1er avril le consulat iranien a Damas et couté la vie a sept membres des Gardiens de la révolution. L’Iran a accusé Israël, qui n’a ni confirmé ni démenti. Depuis la révolution iranienne de 1979, Israël est l’ennemi juré de la République Islamique. Jusqu’ici l’Iran n’a jamais attaqué directement Israël et les deux pays se sont affrontés via des proxys, tels le groupe chiite libanais Hezbollah.

     

    Visite – Le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu entame cette semaine une visite officielle au Qatar et dans les Emirats Arabes Unis. Les principaux thèmes des pourparlers visent l’énergie, l’infrastructure portuaire, l’agriculture et les TICs. Les opportunités d’investissements en Roumanie seront également évoquées, dans le domaine de l’énergie renouvelable tant en haute mer que sur terre ferme. Les parties souhaitent également développer le partenariat public-privé pour soutenir des projets d’envergure d’infrastructure tant autoroutière, que de chemins de fer. L’autoroute de la Moldavie est un tel projet, affirmait Marcel Ciolacu. D’autres sujets d’intérêt régional et international seront également évoqués.

     

    Energie – Le ministère roumain de l’énergie organise ce lundi en coopération avec plusieurs institutions un événement consacré au premier exercice de cyber-sécurité de Roumanie. Conformément à l’institution, l’objectif de l’exercice est d’établir le niveau de formation des compagnies énergétiques pour faire face à d’éventuelles attaques cybernétiques. Les participants à l’exercice feront une évaluation des risques et en fonction des résultats les plans d’achats dans le secteur de la cyber-sécurité seront établis, a précisé la source citée.

     

    Essence – En Roumanie, le prix moyen d’un litre d’essence a augmenté le mois dernier de 3,2% alors que le litre de gasoil a augmenté d’un pourcent. Avec un prix moyen du litre d’essence de 1,47 euros et du diesel de 1,51 euros, la Roumanie est en troisième position en Union européenne dans le top des Etats avec les carburants les moins chers, après la Bulgarie et Malte. Le prix du pétrole pourrait augmenter aujourd’hui après l’attaque iranienne contre Israël, selon certains analystes cités par l’agence Reuters. Tout pourrait dépendre de la manière dont Israël et l’Occident choisissent de riposter.

     

    Culture – La ministre roumaine de la culture, Raluca Turcan, commence aujourd’hui une visite de cinq jours en Italie dans le contexte de la participation roumaine à la 60e édition de la Biennale d’art de Venise. Raluca Turcan participe à l’inauguration de l’exposition « Qu’est ce que le travail », signé par Şerban Savu, présentée dans le cadre du pavillon de Roumanie à l’édition de cette année de la Biennale ainsi que dans le cadre de la Nouvelle Galerie de l’Institut roumain de culture et de recherche humaniste de Venise. Le ministère de la culture soutient traditionnellement la présence roumaine à la Biennale de Venise, un des événements culturels les plus prestigieux au monde.

     

    Météo – Il fait particulièrement chaud pour la mi-avril en Roumanie, notamment sur le sud. Les maxima iront de 22 à 34 degrés. Sur l’extrême nord du territoire, le ciel sera couvert et des pluies à verse et des orages sont attendus. Il fait également particulièrement chaud aussi à Bucarest pour la mi-avril, avec des maxima allant jusqu’à 32 degrés.

     

    Sports –  La sélection nationale féminine de handball de Roumanie s’est inclinée face à la France, championne du monde et championne olympique sur le score de 30 à 28 dimanche dans un match amical déroulé à Clermont-Ferrand. La sélection du coach Florentin Pera, une équipe en reconstruction a fait pourtant une belle figure contre la France. Par ailleurs, coté tennis, la joueuse roumaine, Gabriela Ruse a réussi à accéder au tableau principal de simple du tournoi WTA 250 à Rouen, également en France et  affrontera la japonaise Nao Hibino. Ruse joue également dans la compétition de double, aux côtés de l’américaine Sabrina Santamaria. Une autre roumaine, Monica Niculescu, et sa partenaire, la japonaise Miyu Kato, sont les principales favorites de la compétition de double.

     

     

     

  • Le mois d’octobre, le mois européen de la cybersécurité

    Le mois d’octobre, le mois européen de la cybersécurité


    Le mois européen de la cybersécurité est une campagne annuelle de
    sensibilisation qui a lieu dans toute l’UE censée de mieux faire connaître les
    menaces qui pèsent sur la cybersécurité et de promouvoir la cybersécurité
    auprès des citoyens et des organisations européens. Chaque année, le mois d’octobre
    est riche en événements : des centaines de conférences, des ateliers, des
    présentations, des formations en matière de cybersécurité sont organisés à
    travers l’Europe. « Le mois européen de la cybersécurité
    entend améliorer l’information des usagers au sujet des risques qui pèsent en
    matière de cybersécurité, concernant la nature des menaces, apprendre comment
    les éviter, intégrer les bonnes reflexes lorsqu’on est amené à naviguer dans le
    monde digital, tout en demeurant en sécurité
    », expliquait à l’occasion du lancement du mois européen
    de la cybersécurité Margaritis Schinas,
    vice-président de la Commission européenne, chargé des Migrations et de la
    promotion du mode de vie européen. La réalité nous montre à profusion que les
    cyberattaques et la criminalité informatique ont pris un essor réellement
    inquiétant dans toute l’Europe. Une tendance à la hausse, dont la tâche se voit
    facilitée par l’augmentation exponentielle du nombre de dispositifs connectés à
    travers le monde, un nombre estimé à 22,3 milliards avant 2024. La digitalisation
    et la connectivité rampante qui caractérisent de plus en plus notre quotidien nous
    offrent des opportunités concrètes et nous aident à mieux faire face aux nouveaux
    défis, ainsi que l’on a pu constater lors de la crise Covid-19. Mais elles
    posent à leur tour de nouveaux défis, dont le plus important est représenté par
    la menace des cyberattaques et par leurs conséquences sur l’économie et la
    société. En effet, des secteurs stratégiques, tels les transports, l’énergie,
    la santé ou encore le système financier, des secteurs caractérisés par la
    hausse de l’utilisation digitale peuvent être mis en danger par de tels
    agissements et deviennent dès lors plus vulnérables. Une réponse solide en
    matière de cybersécurité constitue la seule garantie pour préserver un cyberespace
    ouvert et sûr pour tous les usagers. Cezar Bărbuceanu, expert au sein du
    Directorat national en matière de cybersécurité affirme :


    « Le pirate
    informatique essayera de tourner à son avantage toute information qu’il puisse
    obtenir au sujet de sa cible potentielle. Il va essayer de tromper l’usager peu
    avisé, lui soutirer des informations, pas nécessairement au sujet de son compte
    en banque, mais peut-être au sujet de ses contacts, de son réseau, dans l’objectif
    de pénétrer par exemple le système informatique de son entreprise ou ceux de
    ses amis, de ses partenaires, de ses connaissances. Ces attaques, de type
    hameçonnage, sont lancées en vagues successives, et peuvent rapidement infester
    des milliers de cibles à partir d’un seul utilisateur qui s’était laissé berner
    sans s’en rendre compte
    . »


    La cybersécurité constitue l’ensemble
    des mesures prises dont l’objectif est d’assurer un environnement digital sécurisé.
    Les spécialistes n’hésitent pas d’assimiler ces formes de cybercriminalité à la
    longue liste d’arnaques téléphoniques, de fraudes en ligne, d’abus de confiance
    de divers types face auxquels on a dû de tout temps apprendre à se prémunir. Pourtant, le potentiel nuisible de telles attaques
    déroulées dans le cyberespace se voit aujourd’hui découplé grâce aux
    caractéristiques intrinsèques de l’univers de l’informatique interconnectée. Manuela Catrina, directrice adjointe du Directorat
    national de cybersécurité, ajoute :


    « La période de la pandémie
    avait accéléré la digitalisation et la connectivité, une très bonne chose en
    soi. Cela fait dorénavant partie de notre quotidien à tous. Mais cet état de
    fait présente aussi des failles potentielles. Vous savez, les adultes ne détiennent
    pas toujours les meilleurs outils pour appréhender ce changement de paradigme. Manier
    la technologie de l’information, c’est un usage qu’ils n’ont pas hérité de
    leurs parents. Ils se sentent souvent démunis, et font appel à leurs enfants pour
    s’y retrouver. C’est un domaine nouveau, en évolution constante. Mais, d’un
    autre côté, la sécurité dans le cyberespace n’est pas tellement différente de
    ce qu’il y avait comme bons réflexes en matière de sécurité personnelle. Vous
    savez, lorsqu’on rentre le soir chez soi, l’on a ce bon réflexe, de tourner la
    clé dans la serrure une fois la porte fermée derrière soi. Eh bien, en matière
    de cybersécurité, c’est un peu la même chose. 90% des risques dans ce domaine
    peuvent être prévenus de manière très simple, en faisant appel à ce genre de
    réflexes de bons sens. Changer les paroles régulièrement, vérifier l’identité
    des ceux qui nous contactent, ne pas fournir des informations personnelles aux destinataires
    inconnus. Le maillon faible en matière de cybersécurité n’est pas la machine,
    mais l’homme, l’usager. Et je reste persuadé que l’usager roumain peut facilement
    devenir un usager averti, capable de prendre les précautions nécessaires pour
    sa propre sécurité et pour celle de ses proches. Les Roumains sont des gens
    intelligents, et qui adoptent à bras ouverts les nouvelles technologies. Et j’ai
    confiance dans leur capacité à apprendre à s’en servir en toute sécurité. Vous
    savez, si ma grand-mère est parvenue à maîtriser l’utilisation sécurisée du
    téléphone portable, des réseaux sociaux, c’est que votre grand-mère, votre tante,
    vous sauriez en faire autant
    ».


    Et les spécialistes insistent sur les bons réflexes que tout un chacun
    peut facilement adopter dans l’usage courant de nouvelles technologies. Aussi,
    vérifier toujours l’identité de l’expéditeur des courriels reçus dans sa boîte,
    en appelant par exemple la société en question s’il s’agit d’une offre quelconque
    ou d’une demande d’informations. Autre astuce : faire attention à l’orthographe
    utilisé dans la correspondance, car ces pirates, souvent étrangers, font appel
    aux logiciels de traduction pour traduire leur texte dans la langue du destinataire,
    ce qui ne manque jamais de donner lieu à des erreurs d’orthographe facilement repérables.
    Enfin, utiliser un moteur de recherche pour vérifier l’existence d’une société,
    d’une offre spécifique, de l’adresse électronique en question. Des réflexes
    simples, rapides, et qui peuvent garantir durablement notre cybersécurité. (Trad. Ionut Jugureanu)


  • 09.05.2023

    09.05.2023

    Cybersécurité
    – Le Centre européen de compétences en matière de cybersécurité a ouvert ses
    portes mardi 9 mai, à Bucarest, en présence du premier ministre roumain,
    Nicolae Ciuca et d’autres hauts responsables européens.L’objectif
    de ce Centre est d’appuyer l’innovation et la politique industrielle dans le
    domaine de la cybersécurité, ainsi que de développer et de coordonner les projets
    de l’UE en la matière. Aux dires de Nicolae Ciuca, la présence d’un tel centre
    dans cette partie de l’Europe reconfirme l’attention que l’UE prête aux efforts
    communs de protéger l’économie, les citoyens et les institutions publiques.
    Pour sa part, le directeur général des réseaux de communication, du contenu et
    des technologies de la Commission européenne, Robert Viola, a affirmé que
    Bucarest a été préféré à cinq autres villes européennes en raison des
    compétences des chercheurs roumains en matière de cybersécurité.


    Moldova – La commissaire européenne des Transports,
    la roumaine, Adina Valean, visite la République de Moldova et la Roumanie du 9
    au 11 mai. A Chisinau, Mme Valean et la ministre de l’Infrastructure et du
    Développement régional, Lilia Dabija, ont signé mardi, en présence du premier
    ministre moldave, Dorin Recean, un accord par lequel Chisinau rejoint le
    Mécanisme européen pour l’interconnexion en Europe (MIE). Suite à cette
    signature, la République de Moldova se verra faciliter l’accès aux fonds
    européens censés lui permettre la mise en place des projets majeurs
    d’infrastructure pour une interconnexion améliorée aussi bien avec l’Europe,
    qu’à l’intérieur du pays. Mardi encore, à Chisinau, la Roumanie a signé avec
    son voisin moldave des accords de modernisation des trois ponts sur la rivière
    de Prut. Les 10 et 11 mai, la commissaire européenne se rendra en Roumanie pour
    visiter le port de Constanta et offrir aux bénéficiaires roumains deux
    subventions du Mécanisme européen pour l’interconnexion en Europe de
    financement des actions de mobilité militaire. L’un des projets porte sur la
    modernisation de l’infrastructure ferroviaire du port de Constanta, un point de
    passage essentiel des corridors de solidarité entre l’Ukraine et l’UE.




    Dépenses – Le ministère des Finances de Bucarest a publié sur son
    site le projet du décret d’urgence par lequel le gouvernement tente de faire
    des économies de plus de 5 milliards de lei (1 milliard d’euros) au budget de
    l’Etat. Parmi les mesures envisagées mentionnons la réduction de 10% des
    dépenses des institutions publiques en matière de biens et de services et le
    gel des embauches au sein des mêmes institutions. De même, le nombre des postes
    des cabinets et des chancelleries des dignitaires de l’administration publique
    centrale devrait se réduire de moitié. Le document devrait être adopté cette
    semaine par l’Exécutif.




    9 Mai – Dans son message à l’occasion
    de la Journée de l’Europe, le président roumain, Klaus Iohannis a affirmé que
    cette célébration survenait à un moment de profonds changements au niveau
    global. « Les conséquences de la guerre menée par la Fédération de Russie
    contre l’Ukraine se sont multipliées et les principes, les valeurs et le
    système multilatéral sur lesquels reposait la paix mondiale depuis la fin de la
    Seconde guerre mondiale, sont toujours menacés, alors qu’au niveau global la
    tendance de fragmentation et de reconstruction géographique est de plus en plus
    visible », a-t-il affirmé. « Dans ce contexte global parsemé de
    défis, l’Europe – symbole des valeurs de la paix, de la liberté, de la
    démocratie et des droits de l’homme – joue un rôle d’autant plus important.
    Défendre ces valeurs – c’est une responsabilité qui déterminera le monde où se
    développeront les futures générations. La Roumanie, a ajouté encore le
    président Iohannis, participe activement aux efforts et aux initiatives
    européennes de mise en place des priorités communes, au bénéfice des citoyens.
    L’unité et la solidarité restent notre principal atout, et ces dernières années
    nous ont montré que ce n’est qu’à force de rester unis et solidaires qu’on
    pourra être plus forts » a conclu le chef d l’Etat roumain








    Lait – En Roumanie, les négociations
    entre les commerçants et les fabricants de lait se sont terminées et le prix du
    lait enregistre une réduction de 20% par litre dans la plupart des commerces.
    Selon le Conseil de la Concurrence, la réduction pourrait être de 34% pour
    certains produits laitiers. Aux dires du chef du Conseil, une telle mesure ne
    devrait pas impacter les fermiers, tout au contraire, elle devrait stimuler la
    consommation de lait autochtone ce qui permettra aux producteurs roumains d’en
    vendre davantage. L’accord est en place depuis le 1er mai pour une
    période de six mois.

















    Météo – Il fait assez frisquet pour cette période de l’année en Roumanie, avec
    des températures inférieures aux moyennes saisonnières. Il pleut par endroits
    sur l’est, le sud-est et les montagnes.

  • Sécurité cybernétique européenne, à Bucarest 

    Sécurité cybernétique européenne, à Bucarest 

    Ce fut en décembre 2020, à l’issue d’une compétition qui incluait aussi la Belgique, l’Allemagne, l’Espagne, le Luxembourg, la Pologne et la Lituanie que la Roumanie a été choisie par les représentants des Etats de l’UE pour accueillir une importante agence communautaire. Il s’agit du centre européen de sécurité cybernétique, censé protéger l’économie et la population contre les attaques cybernétiques, soutenir la recherche dans ce domaine et aider les entreprises européennes à développer leurs capacités de cybersécurité. Parmi les atouts de Bucarest ont figuré, entre autres : la vitesse élevée d’Internet, l’exemption du centre et de ses employés de différentes taxes et impôts et le fait que cette ville était une des quelques capitales européennes à ne pas accueillir une agence européenne.

    La date de l’inauguration de cette agence a été choisie le 9 mai – un repère important de l’UE. L’événement s’est déroulé en présence du Premier ministre Nicolae Ciuca et d’autres responsables européens, parmi lesquels le directeur général de la direction technologie et communication de la Commission européenne, Roberto Viola. « Le centre européen de compétences en matière de sécurité cybernétique est chargé de la gestion des fonds de l’UE pour actuel exercice budgétaire élargi de l’UE, à savoir pour la période 2021 – 2027. Plus précisément, ses objectifs sont d’adopter les programmes de travail en matière de sécurité cybernétique et de gérer les projets dans le cadre des programmes « L’Europe numérique » et « Horizon Europe » », lit-on dans un communiqué de Bruxelles.

    Ce qui plus est, le programme doit également gérer les projets relatifs aux centres d’opérations sécuritaires, dans le cadre de la proposition de la Commission d’instituer un bouclier cybernétique européen et collaborera avec un réseau de centres nationaux de coordination dont le but est de créer un écosystème pour l’innovation et la compétitivité en matière de sécurité cybernétique à travers l’Union européenne.


    « La sécurité cybernétique est une priorité essentielle et la protection de notre souveraineté numérique implique des efforts communs » précise Thierry Breton, commissaire au marché intérieur cité dans le communiqué. Il rappelle que « Le centre européen de compétences en matière de sécurité cybernétique réunit des ressources et des experts de très haut niveau de toute l’Union européenne afin de développer des solutions novatrices aux menaces cybernétiques et pour augmenter la résilience aux attaques. Travaillant ensemble, nous pouvons construire un monde numérique plus sûr et plus sécurisé pour tous les européens. »

    Le centre européen de sécurité cybernétique déroulera des investissements de 4 milliards et demi d’euros. Sur ce montant, deux milliards d’euros proviendront de fonds européens, et le reste sera couvert par les Etats membres de l’Union.

  • 08.05.2023

    08.05.2023

    Dépenses – Le gouvernement roumain devra examiner cette
    semaine un décret d’urgence visant à réduire les dépenses publiques. Le
    document sera d’abord analysé par la coalition au pouvoir, au terme des données
    avancées par le Ministère des Finances, a déclaré le premier ministre, Nicolae
    Ciuca. Le responsable des Finances, Adrian Câciu, devrait présenter
    aujourd’hui, aux leaders de la coalition, une série de mesures concrètes de
    réduction des dépenses budgétaires dont notamment le gel des embauches dans la fonction
    publique. Par ailleurs, le chef de l’Exécutif a rejeté l’idée d’une
    surimposition des salaires dans la fonction privée. Une idée soutenue également
    par le leader du PSD, Marcel Ciolacu. Celui-ci a également annoncé ne pas
    abandonner la loi censée supprimer les régimes spéciaux de retraite. Celle-ci
    sera soumise au débat public avant d’être approuvée par l’Exécutif






    Cybersécurité – Le Centre européen pour la cybersécurité
    est inauguré cette semaine, en Roumanie, en présence du premier ministre roumain,
    Nicolae Ciuca et du directeur général des réseaux de communication, du contenu
    et des technologies de la Commission européenne, Robert Viola. L’institution
    est censée protéger l’économie et la population des cyber attaques, de soutenir
    la recherche dans le domaine et d’épauler les entreprises européennes afin
    qu’elles développent leurs capacités en la matière. L’agence collaborera avec
    tout un réseau de centres nationaux européens.


    Parlement – Le Parlement de Strasbourg se réunit lundi
    pour quatre jours de séance plénière consacrée principalement au soutien
    militaire et commerciale accordé à l’Ukraine, à l’appui financier
    supplémentaire pour la République de Moldova et aux mesures anti-corruption
    proposées par Bruxelles. Selon le correspondant Radio Roumanie à Bruxelles, au
    centre de la réunion il y aura le discours que le chancelier allemand, Olaf
    Scholz, tiendra mardi, à l’occasion de la Journée de l’Europe. Ce lundi, le
    Législatif européen aura droit au rapport de la commission spéciale chargée
    d’enquêter sur l’utilisation de Pegasus et d’autres logiciels espions. Et puis,
    lundi encore, l’eurodéputée roumaine, Carmen Avram, présentera un rapport
    visant la mise à jour des lois européennes concernant les programmes pour une
    alimentation saine dans les écoles.









    Corruption -
    L’Inspection judiciare s’est autosaisie et lancera une equête pour établir si le procureur Daniel
    Horodniceanu, vice-président du Conseil supérieur de la Magistrature, a violé
    la loi pendant son dialogue avec un équipage de la police routière. Les
    policiers ont arrêté M. Horodniceanu sur la route pour avoir violé la distance
    de sécurité et avoir dépassé la vitesse de circulation. Selon une vidéo rendue
    publique, le vice-procureur a dévoilé son identité pour intimider les policiers.
    Au moment où un des policiers a affirmé ne pas le connaître, Horodniceanu a
    répliqué avoir été à la tête de la la Direction d’investigation des délits de
    criminalité organisée et de terrorisme. Dans un communiqué transmis
    ultérieurement,Horodniceanu a affirmé que plusieurs passages ont été supprimés
    de la vidéo qui n’est qu’une mise en scène orchestrée par les policiers.






















    Manoeuvres – La frégate Le roi Ferdinand a mouillé
    l’ancre dimanche, dans la base navale de Souda, de Crète, où il participera à
    l’opération EUNAVFOR
    MED (IRINI) qui se déroule jusqu’à la mi-juin, dans les eaux de la
    Méditérannée. La frégate des forces navales roumaine fait cette escale avant
    d’intégrer le groupement naval de l’opération déroulée par l’UE. Dans le port
    militaire de Souda, les marins roumains participeront à une série d’entrainements
    censés permettre le renforcement des connaissances sur IRINI et la
    consolidation de l’interopérabilité entre les différentes forces maritimes
    participantes. Lancée le 31 mars 2020, l’opération EUNAVFORMED IRINI vise
    notamment à faire respecter l’embargo des Nations Unies sur les armes à
    destination de la Libye avec des moyens aériens, spatiaux et maritimes. Elle
    inclut également des tâches relatives à la collecte d’information sur la
    contrebande d’hydrocarbures, le trafic de migrants et comporte un volet de
    formation des garde-côtes libyens.
















    Agriculture – Le ministre roumain de l’Agriculture, Petre
    Daea, avertit couper les subventions aux cultivateurs de légumes qui utilisent
    de substances toxiques. La déclaration succède à une enquête qui a révélé que
    certains fermiers utilisaient une concentration de pesticides huit fois plus
    grande que le niveau maximal autorisé. Le ministre a affirmé surveiller tous
    les bénéficiaires des programmes nationaux de production agricole dans les
    serres et les solaires. Suite à des perquisitions menées dans les départements
    de Buzau et d’Ilfov, la police a dépisté des centaines de récipients de
    pesticides originaires de Turquie dont la concentration en pesticides dépassait
    de loin celle permise par l’UE. Les agriculteurs s’en servaient pour mûrir
    leurs légumes plus vite et pouvoir les vendre quand la saison bat son plein et
    les prix sont plus élevés. Selon la police, une partie de ces légumes arrivent
    dans le rayon Bio des supermarchés.






















    Météo -
    En Roumanie, il fait plutôt frisquet pour cette période de l’année, à
    l’exception des régions du sud-ouest où les températures approchent la moyenne
    de la saison. Le ciel est variable et plutôt couvert. Il pleut sur le sud,
    l’est et le centre du pays. Des précipitations mixtes tombent en altitude, à
    plus de 1500 mètres. 14 degrés et ciel couvert à midi, à Bucarest





  • Bucarest accueillera le nouveau Cyber Centre de l’UE

    Bucarest accueillera le nouveau Cyber Centre de l’UE

    Le Parlement Européen a adopté le Règlement portant création du Centre
    Cyber et du Réseau de centres nationaux de coordination, soit la dernière étape
    de la procédure d’adoption de l’acte normatif ce cette institution européenne. En
    décembre 2020, les Etats-membres de l’UE ont décidé par vote que la Bucarest devienne
    le siège de ce nouveau centre qui devient ainsi la première structure communautaire
    accueillie par notre pays.






    Conçu comme une structure-clé dans le contexte des efforts
    de configurer un écosystème européen de la cybersécurité, ce Centre jouera un
    rôle très important : établir un lien entre les acteurs publics et privés
    du domaine, le milieu académique et l’industrie de profil de l’UE. Il assurera
    également la coordination entre les centres nationaux pour la cybersécurité se
    trouvant dans les Etats-membres et tentera de stimuler la recherche et l’innovation
    technologique afin de consolider la sécurité cybernétique au sein de l’Union. Le
    Cyber Centre de Bucarest bénéficiera d’un financement sans précédent, vu qu’il
    sera le principal organisme de gestion des fonds européens pour la recherche
    dans le domaine de la cybersécurité disponibles par les deux programmes de
    financement de l’UE pertinents pour le secteur concerné – « Europe numérique »
    et « Horizon Europe », lit-on sur le site du ministère roumain des AE.






    On s’attend à ce que le Cyber Centre attire dans ses futurs
    projets les meilleurs spécialistes de l’IT et les grandes compagnies
    européennes, a déclaré le directeur général du Centre national de réponse aux
    incidents en matière de cybersécurité de Bucarest (CERT-RO), Dan Cîmpean :
    « C’est une agence qui s’occupera
    principalement de la gestion des programmes et des projets dans le domaine de
    la sécurité cybernétique. Des organisations qui, il y a une année ou deux
    étaient difficiles à contacter, sont actuellement très intéressées de dialoguer
    avec les autorités roumaines et avec de potentiels partenaires d’affaires autochtones.
    Moi, je vous ce centre comme un train énorme, je suis fier de dire que la
    Roumanie deviendra très attrayante en ce sens. Ce sera une agence qui déroulera
    des projets et des programmes qui s’adresseront à des consortiums européens, pas
    uniquement aux centres des Roumanie.»






    « La décision d’accueillir
    à Bucarest le siège du nouveau Centre reconnaît l’engagement ferme de la
    Roumanie à consolider le projet européen et l’expertise particulière de notre
    pays dans le domaine de la sécurité numérique et de la cybersécurité »,
    lit-on sur le site du ministère des AE. Pour commencer, il accueillera une quarantaine
    de spécialistes qui seront recrutés à Bruxelles. Plus tard, l’institution aura
    environ 120 employés.

  • 20.05.2021 (mise à jour)

    20.05.2021 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie -
    De nouvelles restrictions imposées dans le contexte de la pandémie seront
    levées le mois prochain, assure le premier ministre roumain, Florin Cîţu. Cela
    ne dépendait pas nécessairement de la réalisation de la cible de 5 millions de
    personnes vaccinées avant le 1er juin, a-t-il précisé. D’ailleurs,
    le coordinateur de la Campagne nationale d’immunisation contre la Covid 19,
    Valeriu Gheorghita, affirme qu’il était peu probable que cet objectif soit
    atteint avant la fin du mois, mais il s’attend à ce que la cible soit atteinte
    dans la première moitié du mois prochain. Plus de 4 millions de Roumains se
    sont déjà fait immuniser contre la Covid-19, la Roumanie se situant en 7e
    position en Europe pour ce qui est des personnes entièrement immunisées et 19e
    dans le monde. A présent, pour se faire
    vacciner il faut tout simplement se rendre dans un centre sans aucune
    programmation et muni uniquement d’une pièce d’identité. Des dizaines de
    milliers de personnes ont été vaccinées dans des centres du type vacci-drive ou
    bien dans le cadre de ce que l’on a appelé de « marathons » de la
    vaccination déroulés à travers le pays.


    Jeudi, 628
    nouveaux cas de Covid-19 dépistés en 24 heures ont été rapportés en Roumanie
    sur quelque 31 mille tests. Durant la même période 61 personnes infectées sont
    décédées des suites de la maladie portant le nombre total des décès à 29 777. A
    l’heure où l’on parle, 4 137 malades de Covid-19 sont hospitalisés en Roumanie
    dont 663 en réanimation.


    Exercice -
    Plus de 4000 militaires roumains et alliés participent avec quelque 600 moyens
    techniques à l’exercice multinational Noble Jump 2021, qui se tient du 19 mai
    au 2 juin sur le territoire de la Roumanie, fait savoir le ministère roumain de
    la Défense. C’est en fait la 3e étape de l’exercice Nato Steadfast
    Defender 2021 qui comporte des séquences de formation et d’instruction des
    forces alliées en les déployant pour un très bref délai en Roumanie.


    Drogue – Le Parquet
    antiterrorisme roumain a annoncé avoir fait la plus grande capture d’héroïne de
    Roumanie, 1,4 tonnes d’une valeur estimée à plus de 45 millions d’euros. Les
    drogues ont été découvertes dans le port de Constanta, dans deux conteneurs
    avec des matériaux de construction. En provenance d’Iran, leur destination
    était l’Europe Occidentale. C’est la 2e plus grande capture
    d’héroïne de l’UE ces dernières années. Les policiers de la Direction de lutte
    contre le crime organisé et les procureurs ont effectué jeudi trois
    perquisitions à domicile chez les membres d’un groupe recherché pour trafic
    international d’héroïne. La veille, 5 perquisitions avaient été menées dans
    deux pays d’Europe Occidentale, en lien avec le même groupe criminel. Les
    investigations avaient démarré en juillet 2020, elles concernaient un groupe
    activant dans le trafic de la drogue. Des autorités judiciaires de plusieurs
    Etats-membres y ont participé.






    Cybersécurité -
    Le ministère roumain des AE salue l’adoption par le Parlement européen du
    règlement de création du Centre européen de compétences industrielles,
    technologiques et de recherche en cybersécurité, dont le siège sera à Bucarest.
    Le règlement entrera en vigueur 20 jours après sa parution au Journal Officiel. La
    décision d’accueillir à Bucarest le siège du nouveau Centre reconnaît
    l’engagement ferme de la Roumanie à consolider le projet européen et
    l’expertise particulière de notre pays dans le domaine de la sécurité numérique
    et de la cybersécurité’, lit-on sur le site du ministère des AE. Le rôle du Centre
    sera de stimuler la recherche et l’innovation technologique afin de renforcer
    la cybersécurité au sein de l’Union. Par conséquent, ce sera le principal
    organisme de gestion des fonds européens pour la recherche dans le domaine de
    la cybersécurité disponibles par les deux programmes de financement de l’UE
    pertinents pour le secteur concerné – « Europe numérique » et « Horizon Europe
    », précise encore le ministère des AE de Bucarest.


    Diplomatie -
    Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, participera vendredi à la
    131e réunion du Comité des ministres du Conseil de l’Europe, qui se
    tiendra en visioconférence et portera sur des sujets liés à la démocratie, aux
    conflits et aux crises en Europe. Dans son intervention, le ministre roumain
    doit affirmer, entre autres, le fait que la Roumanie estime qu’il est
    nécessaire de rendre plus efficace le multilatéralisme et de renforcer la
    résilience sur la base des valeurs démocratiques et du droit international. Bogdan
    Aurescu ne manquera pas de réitérer le soutien ferme de Bucarest pour la
    liberté d’expression et pour la lutte contre la discrimination, le racisme, la
    xénophobie et les discours de haine.


    PNRR – Le gouvernement
    roumain a examiné en détail le Plan national de relance et de résilience
    (PNRR), qui doit être envoyé à Bruxelles avant la fin du mois en cours. Jeudi,
    le premier ministre Florin Cîtu s’est entretenu au sujet du Plan avec Marcel
    Ciolacu, le chef du Parti Social-Démocrate (d’opposition), le lui présentant
    par chapitres, avec tous les budgets prévus et tous les éléments de réforme
    envisagés. Cette rencontre a eu lieu dans le contexte où les sociaux-démocrates
    ont insisté d’être consultés au sujet de ce document, demandant que le premier
    ministre le présente devant le Parlement. A l’issue de la rencontre avec Florin
    Cîtu, le chef du PSD a déclaré ne pas avoir eu accès au document et que son
    parti aimerait avoir un Plan national « transparent et décentralisé ».
    Marcel Ciolacu était accompagné à cette réunion par plusieurs spécialistes de
    son parti et par des représentants des PME et des syndicats.



    Météo – Dans les 24
    prochaines heures, les temps sera toujours instable en Roumanie, avec un ciel
    couvert et des phénomènes orageux un peu partout. Un code jaune aux
    précipitations visant le nord, le centre et les collines du sud et de l’est,
    ainsi que le nord des Carpates Orientales est en vigueur jusqu’à vendredi
    matin. De même une alerte code orange aux pluies abondantes concerne 19
    départements de l’ouest et de la région de l’arc des Carpates toujours jusqu’à
    vendredi matin. A leur tour, les hydrologues ont émis des codes orange et jaune
    aux inondations concernant plusieurs rivières du centre, de l’ouest et de l’est
    du pays. Des dizaines de localités de plusieurs départements ainsi que de la
    Capitale, ont été touchées par les pluies torrentielles ces derniers jours.

  • Le Centre européen de compétences en matière de cybersécurité

    Le Centre européen de compétences en matière de cybersécurité

    Face à une rude concurrence, représentée par les villes de
    Munich, Varsovie, Vilnius, Luxembourg et Bruxelles, Bucarest a mis les bouchées
    doubles en faisant valoir son internet haut débit, ses compétences dans le
    domaine du numérique et l’expertise de ses informaticiens, pour rafler la mise,
    au mois de décembre passé, et remporter la décision qui fera de Bucarest l’hôte
    du nouveau siège du Centre européen de compétences en matière de cybersécurité.
    Cette nouvelle structure permettra sans doute de mieux coordonner la recherche
    et l’innovation en matière de cybersécurité dans tout l’espace européen. Il représente
    également le principal instrument de l’UE pour mettre en commun et mieux
    coordonner ses investissements dans la recherche, les technologies et le
    développement industriel en matière de cybersécurité.

    Qui plus est, il s’agira
    de la première agence européenne établie dans la capitale roumaine. Dans les six prochains mois, tous les pays membres de l’UE
    devraient fonder leurs centres nationaux, responsables en matière de
    cybersécurité, et dont la coordination s’organisera depuis Bucarest. Le futur Centre
    européen se verra allouer des crédits de plusieurs milliards d’euros, à travers
    les programmes « Digital Europe » et « Horizon Europe », pour qu’il
    puisse mener à bien sa mission, et améliorer le niveau de cybersécurité dans
    l’espace communautaire européen. Dan Câmpean, directeur
    du Centre national de réponse aux incidents en matière de cybersécurité (CERT-RO),
    s’exprimant à ce sujet à nos confrères de l’agence Agerpres, croit que le
    nouveau Centre s’érigera très vite en un catalyseur de la recherche, de l’innovation,
    du développement, mais aussi de la collaboration entre des Etats membres dans
    le domaine de la cybersécurité.




    Dan Câmpean explique ce que représente pour la Roumanie le
    choix de Bucarest comme siège du nouveau centre : « Il s’agit tout
    d’abord de la reconnaissance d’une réalité, du fait que la cybersécurité
    représente une priorité nationale. Cela atteste ensuite du potentiel de nos
    professionnels dans ce domaine de pointe. Une agence européenne de ce calibre
    n’ira jamais dans un pays qui ne soit à la fois un vivier de vocations et qui
    ne dispose d’un environnement de cybersécurité riche et dynamique, de
    l’infrastructure indispensable à la réussite de la mission de l’Agence. »






    Si le personnel du nouveau Centre est issu de toute l’Europe, il
    n’en va pas moins que le choix de Bucarest comme siège de cette nouvelle agence
    demeure une opportunité pour les informaticiens roumains. Et, à cet égard, il
    faut bien reconnaître que la Roumanie peut se targuer de pouvoir compter sur un
    nombre conséquent de personnels qualifiés dans ce domaine. L’Agence débutera
    avec une trentaine de personnes, pour en compter à terme près de 80. Dans une
    interview en exclusivité accordée à Radio Roumanie, la représentante de la
    Roumanie auprès de l’Union européenne, Luminita Odobescu,
    explique la mission vouée à cette nouvelle agence et l’importance de sa
    présence sur le sol roumain pour notre pays.






    Luminiţa Odobescu : « Il s’agit tout d’abord de consolider la cybersécurité européenne. Parce que si l’on regarde de près les
    derniers documents issus par la Commission européenne en matière digitale, l’on
    constate aisément la place de choix vouée à la cybersécurité. Le Centre aura en
    fait pour mission de coordonner l’activité des réseaux nationaux, des centres
    nationaux. Cet ensemble est censé sécuriser le marché numérique européen,
    protéger la sécurité du commerce en ligne et la mobilité numérique, assurant du
    coup l’autonomie de l’Union européenne dans le domaine de la cybersécurité. C’est
    un domaine sensible, stratégique, et qui a de belles perspectives devant lui.
    En accueillant ce Centre, la Roumanie devient un acteur européen dans le
    domaine, voire, à terme, un acteur global. »







    La cybersécurité s’érige de plus en plus comme une priorité de
    l’Union européenne, réaffirme l’ambassadrice Luminiţa Odobescu, rappelant
    l’importance de l’économie numérique au sein de l’économie européenne, et son
    importance pour la relance de cette dernière, à l’ère où la numérisation
    rampante de tous les secteurs d’activité est devenue incontournable. Selon le
    ministère roumain des affaires étrangères, le Centre européen de compétences en
    matière de cybersécurité aura un rôle clé dans la construction d’un écosystème
    européen de cybersécurité. Le Centre devra tisser les liens et bâtir les
    synergies entre les acteurs publics et privés du domaine, avec le milieu
    universitaire et l’industrie de profil de l’UE, tout en assurant la coordination
    des centres nationaux en matière de cybersécurité. (Trad. Ionuţ Jugureanu)

  • La semaine du 7 au 13 décembre

    La semaine du 7 au 13 décembre

    La scène politique roumaine, après le scrutin législatif

    La formule parlementaire des quatre prochaines années issue des élections du 6 décembre comprendra le PSD, le PNL, l’Alliance USR-PLUS, l’AUR (qui accède pour la première fois au Parlement de Bucarest), l’Union démocrate magyare et les représentants des minorités nationales, autres que la minorité magyare. La présence aux urnes à ce scrutin législatif a été d’un peu plus de 33%, soit la plus faible de l’histoire démocratique de la Roumanie. Parmi les facteurs qui pourraient expliquer cette situation figure l’épidémie de Covid-19 avec à plusieurs milliers de nouvelles infections quotidiennes, alors que le nombre des décès associés à cette maladie n’a plus baissé en dessous de la centaine par jour. C’est pourquoi l’exécutif a décidé de prolonger l’état d’alerte en vigueur depuis la mi-mai de 30 nouveaux jours. Cette décision est introduite durant l’intérim assuré par le ministre de la Défense, Nicolae Ciuca, en tant que chef du cabinet de Bucarest. Il a été nommé après la démission du premier ministre libéral Ludovic Orban. Ce dernier avait choisi de faire un pas en arrière et de mener en tant que président du PNL les négociations pour la constitution d’une majorité parlementaire censée soutenir un prochain gouvernement de centre-droit. Le président Klaus Iohannis a convoqué les représentants des partis à des consultations lundi en vue de la désignation d’un premier ministre. La série des négociations commencera par les représentants du PSD, formation qui a obtenu le plus grand nombre de voix, environ 30%. La surprise du scrutin a été le résultat décroché par l’Alliance pour l’Union des Roumains (AUR), qui, une année seulement après sa création, a réussi à convaincre plus d’un million de Roumains à lui accorder leur voix, devenant ainsi la quatrième force du législatif. Ses leaders se déclarent radicaux, partisans de valeurs telles la famille, la nation et la foi chrétienne. Pour ce qui est de la diaspora, qui sera représentée par 6 parlementaires, le vote s’est déroulé le long de deux jours. 265.000 Roumains ont voté à l’extérieur des frontières nationales.

    Le président Klaus Iohannis au Conseil européen

    Le président Klaus Iohannis a participé jeudi et vendredi à la réunion des leaders de l’UE qui ont scellé un accord sur le budget de l’Union pour la période 2021-2027 et sur le Fonds de relance économique post-Covid 19 qui totalise plus de 1 800 milliards d’euros. La Pologne et la Hongrie ont renoncé à leur intention de bloquer ce plan massif de financement. Les deux États s’opposaient au conditionnement de l’octroi des fonds européens du respect de l’Etat de droit ; le compromis accepté vise l’implication dans ce processus de la Cour de justice de l’Union européenne. Suite à cet accord, la Roumanie devrait obtenir 46,7 milliards d’euros du budget commun pour différentes politiques, allant de l’agriculture à la cohésion, en passant par le développement rural, l’infrastructure et les transports. En plus, par le Fonds de relance, elle se verra allouer 33,5 milliards sous forme de subsides et de crédits. Selon le président Iohannis, ils seront utilisés pour entreprendre des réformes et des investissements dans des secteurs clé, au bénéfice de tous les Roumains. Un autre sujet à l’agenda de la réunion a été la réduction des émissions de gaz à effet de serre d’au moins 55% avant 2030. Le chef de l’État roumain a plaidé pour la création d’un cadre flexible censé permettre à tous les pays membres d’accomplir avec efficacité leurs objectifs dans le domaine des changements climatiques. Par ailleurs, les leaders européens estiment que la situation épidémiologique demeure préoccupante malgré l’apparition de vaccins et qu’il faut redoubler d’efforts pour prévenir une nouvelle vague d’infections au SARS-CoV-2.

    Le nouveau Centre européen de cybersécurité aura son siège en Roumanie

    Bucarest accueillera le siège du futur Centre européen de compétences industrielles, technologiques et de recherche en matière de cybersécurité. Il est censé distribuer des fonds européens et nationaux aux projets de recherche en matière de sécurité cybernétique mis en place partout dans l’UE. Pour accueillir le Centre européen, la Roumanie s’est portée candidate contre sept autres Etats communautaires. Bucarest a finalement remporté la compétition devant des villes telles Munich, Varsovie, Vilnius ou Luxembourg. Des sources de Bruxelles ont expliqué pour Radio Roumanie que sur les deux derniers pays restés en lice, la Roumanie a été préférée à la Belgique. Le fait que le futur Centre européen de compétences industrielles, technologiques et de recherche en matière de cybersécurité sera en Roumanie est un succès important pour Bucarest et représente le fruit des démarches diplomatiques menées au plus haut niveau, a précisé le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu. Le Centre sera la première agence européenne basée en Roumanie.

    Coopération roumano-américaine dans le domaine de l’énergie

    Un accord entre la Roumanie et les États-Unis sur la coopération pour les projets d’énergie nucléaire à Cernavodă (sud-est) a été signé mercredi à Bucarest par le ministre roumain de l’Économie, Virgil Popescu, et par l’ambassadeur américain, en présence du premier ministre par intérim, Nicolae Ciucă. Les termes du document avaient été établis dès le début du mois d’octobre, lors d’une visite aux États-Unis du ministre de l’Économie, lorsqu’un mémorandum d’accord avec la Banque américaine pour les Importations et les Exportations, Eximbank, avait également été signé. Pour atteindre ses objectifs de décarbonisation et de sécurité énergétique, la Roumanie souhaite renouveler la technologie de l’un des réacteurs nucléaires de la centrale de Cernavodă (sud-est) et en construire deux autres. Ce projet est évalué à 8 milliards de dollars. Eximbank financera ce projet à hauteur de 7 milliards de dollars. Une fois achevé, la centrale de Cernavodă devrait couvrir environ 40% de la demande d’électricité de la Roumanie, soit le double de ses capacités actuelles. Les Etats-Unis pourraient également financer l’extraction des gisements de gaz en mer Noire. Une fois ces investissements débloqués, la Roumanie pourrait devenir le producteur de gaz et d’énergie le plus important d’Europe. (Trad. Ioana Stăncescu, Alex Diaconescu)

  • La cybersécurité à l’époque de la pandémie

    La cybersécurité à l’époque de la pandémie

    Nouvellement introduit dans le langage roumain de spécialité, le concept d’hygiène cybernétique comprend l’ensemble de mesures que l’usager doit prendre afin d’assurer la sécurité de ses échanges dans l’espace virtuel. Cela devient aujourd’hui, à l’époque de la pandémie, encore plus urgent, du fait de notre dépendance accrue aux outils numériques. Les spécialistes de Kaspersky, une des meilleures sociétés spécialisées en cybersécurité, et qui protège 400 millions d’utilisateurs et 270.000 compagnies, avertissent, je cite : « De nombreuses compagnies ont été contraintes de basculer rapidement vers le télétravail, sans pour autant pouvoir assurer au pied levé des mesures adéquates en matière de cybersécurité. Cette réalité les rend vulnérables, surtout que leurs employés doivent se résoudre à se connecter aux ressources digitales de leur société en utilisant souvent leur matériel personnel, ce dernier connecté à des réseaux dont la protection n’est pas toujours assurée. Au fil du temps, au fur et à mesure que cette nouvelle réalité s’installe et perdure, il faut réfléchir à améliorer la sécurité de ces moyens, à commencer déjà par améliorer la sécurité du mot de passe utilisé pour se connecter à distance », fin de citation.

    Parmi les mesures mises en avant par les spécialistes du domaine pour améliorer la sécurité des connexions réalisées depuis chez soi, notons l’utilisation des mots de passe individualisés, dotés d’un bon niveau de sécurité, la mise à jour régulière des programmes, l’usage des moyens de cryptage des dispositifs utilisés à des fins professionnelles et, enfin, la réalisation des copies de réserve des données critiques. L’analyse, réalisée par Kaspersky, des dernières attaques informatiques commises dans les pays touchés par les mesures de quarantaine, fait état d’une hausse alarmante du nombre de ces attaques, qui a pratiquement triplé. Ainsi, pas moins de cent mille attaques par force brute ont été recensées au mois de mars dernier. Ce type d’attaque utilise la cryptanalyse, pour trouver un mot de passe ou une clé, testant, une à une, toutes les combinaisons possibles. Une fois le dispositif infecté, l’attaquant en prend le contrôle, pouvant espionner les échanges ou télécharger des informations sensibles à sa guise. Et il est fort à parier que ce genre de cyberattaques ira croissant, nous assure, sans nous rassurer, le directeur du Centre national de réponse aux incidents en matière de cybersécurité (CERT.RO), Dan Cîmpean, sur les ondes de Radio Roumanie. Dan Cîmpean s’avère d’autant plus inquiet que la nature et le niveau de complexité de ces attaques semblent évoluer rapidement en cette période de pandémie, et que des acteurs étatiques se sont pris au jeu, et pas toujours du bon côté, semble-t-il. Dan Cîmpean : « Nous sommes tous passés en ligue amateurs en cette période de confinement. Nous nous sommes tous mis au télétravail. Nous utilisons de plus en plus d’ordinateurs, de programmes, d’applis, de plus en plus de connexions. Et les attaques suivent la tendance, elles vont croissant. Qui plus est, l’on ne s’attend pas à assister à une baisse de ces tendances inquiétantes. Au contraire même, je pense que les attaques vont s’amplifier, déjà en termes de nombre, mais qu’elles deviendront aussi plus complexes, plus sophistiquées, faisant appel à des réponses de nature différente para rapport à ce que l’on était habitués jusqu’à maintenant ».

    Dan Cîmpean plaide ainsi pour la création d’un poste de spécialiste en matière de cybersécurité au sein des organisations et autres institutions. Son rôle : interface en matière de cybersécurité, à l’instar de ce qui se fait à l’heure actuelle en matière de protection des données personnelles. Mihai Rotariu, porte-parole de CERT.RO, abonde dans le même sens: « L’une des méthodes privilégiées, ce sont les attaques par mystification de l’adresse de retour des courriels envoyés ou l’hameçonnage. Cette façon de procéder cache à la victime l’identité réelle de l’adresse courriel à l’origine du message. Les compagnies doivent mettre au point une politique très claire de cybersécurité, disposer d’une procédure qui permette de pouvoir vérifier la légitimité des transferts, la légitimité des prix sollicités par courriel, et puis, surtout, établir des règles pour rapporter les tentatives de fraude. Les employés doivent être formés pour vérifier attentivement les adresses courriel à l’origine de telles demandes, ne pas ouvrir des liens ou des pièces jointes suspects, se montrer réticents et prudents lorsqu’il s’agit de rendre publiques les infos concernant leur compagnie. »

    La crise provoquée par le nouveau coronavirus a bouleversé nos habitudes, et représente un énorme défi pour nous tous : personnes privées, compagnies ou organisations. Elle nous rappelle combien l’on demeure vulnérable dans le monde numérique, d’autant que ce genre de menaces ne fait que croître, comme ne cesse de nous avertir le Centre national de réponse aux incidents en matière de cybersécurité. Le nombre et l’intensité des attaques sont directement proportionnels à l’augmentation des utilisations digitales. D’où l’urgence de mettre en place des normes, des règles qui tiennent à l’hygiène cybernétique, de demeurer ouverts et capables d’appréhender l’évolution des technologies et de leurs usages. Car, selon les spécialistes, la révolution numérique n’est au fond qu’à ses débuts. L’apparition de nouvelles technologies, l’extension de leur usage à toutes les tranches d’âge et à toute sorte d’usagers, la transformation digitale de nos rapports, la vitesse de tous ces changements, tout cela est déjà là, et il faut apprendre à s’y habituer, afin de pouvoir s’en servir en toute sécurité. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • 12.10.2019 (mise à jour)

    12.10.2019 (mise à jour)

    XXX – Le président du Parlement européen (PE), l’Italien David Sassoli, a estimé samedi qu’il sera probablement impossible pour la nouvelle Commission de Bruxelles de prendre ses fonctions le 1er novembre et que tout sera repoussé au 1er décembre. « La Roumanie, la Hongrie et la France devront proposer trois autres commissaires et nous entamerons au Parlement l’examen de leurs candidatures », a-t-il expliqué. Le vote de confirmation du Parlement européen sur l’ensemble de l’équipe composée par l’Allemande Ursula von der Leyen devrait se tenir, selon le calendrier prévu, le 23 octobre. Trois noms ont cependant été retoqués par les commissions du Parlement européen au cours de la procédure d’évaluation. Le Hongrois Laszlo Trocsanyi (Elargissement et voisinage) et la Roumaine Rovana Plumb (Transport) n’ont pas passé l’étape de l’examen des déclarations d’intérêt, tandis que la Française Sylvie Goulard a été recalée jeudi pour des raisons éthiques.

    Présidentielles – Coup d’envoi, samedi, de la campagne électorale en vue des prochaines présidentielles que la Roumanie organisera en novembre prochain. Le premier tour de scrutin est prévu le 10 novembre, tandis que le deuxième aura lieu le 24. 14 candidats se sont inscrits dans la course au Palais de Cotroceni. Parmi eux : l’actuel président, Klaus Iohannis, soutenu par le PNL, la première ministre social- démocrate, Viorica Dancila, dont le cabinet vient d’être renversé, Dan Barna de l’alliance USR- PLUS, Theodor Paleologu, du Parti du Mouvement Populaire, Mircea Diaconu, soutenu par ALDE et Pro Roumanie et Kelemen Hunor de l’UDMR. A ceux-ci s’ajoutent six candidats soutenus par des formations extra-parlementaires et deux indépendants. Selon une décision gouvernementale, les électeurs de la diaspora auront trois jours à leur disposition pour exprimer leur vote. Du 8 au 10 novembre au premier tour et du 22 au 24, au deuxième. Les pays avec le plus de bureaux de vote mis en place à l’intention des électeurs roumains sont l’Espagne, 148, l’Italie, 142, l’Allemagne, 84, la Grande Bretagne, 73, la France, 48, les Etats-Unis, 38 et la République de Moldova, 36.

    Migrants – Dix migrants clandestins et leur passeur ont été découverts par la police roumaine près de la frontière avec la Serbie. Il s’agit d’un groupe de jeunes Afghans dont 4 âgés de 18 à 20 ans et six mineurs de 14 à 17 ans cachés dans un véhicule conduit par un chauffeur roumain de 19 ans. Celui-ci est accusé de traite de blanche, tandis que les migrants sont accusés de tentative de passage frauduleux de la frontière.

    Compétition – La Roumanie a remporté le trophée de l’édition 2019 de la compétition européenne de cyber sécurité, en devançant les équipes italienne et autrichienne, classées en seconde et troisième position. C’est pour la première fois que les experts roumains en sécurité cybernétique dominent la hiérarchie européenne, après s’être situés en deuxième position lors des éditions de 2016 et 2017. Lancée à l’initiative de l’Agence européenne chargée de la sécurité des réseaux et de l’information, la compétition de cyber sécurité a réuni cette année des concurrents d’une vingtaine de pays.

    Handball – Le club champion de handball hommes de Roumanie, Dinamo Bucarest, a vaincu samedi, 30 à 20, l’équipe russe de Cehovskie Medvedi. Avec deux victoires et un match nul, les Tricolores dominent du haut de leur sept points, le groupe D.

    Météo – La météo demeure clémente, avec des températures en dessus des normales saisonnières. Les températures minimales iront de 4 à 15 degrés, tandis que celle maximales iront de 18 à 27 degrés.