Tag: Danemark

  • De nouveaux points de sécurité en Europe

    De nouveaux points de sécurité en Europe


    Dans le contexte de l’invasion russe en
    Ukraine, la Suède et la Finlande ont récemment pris la décision d’abandonner
    leur politique de neutralité et d’adhérer à l’OTAN, dans une recherche éperdue
    de garanties de sécurité que seule l’Organisation du Traité de l’Atlantique
    Nord peut offrir. Aussi, les deux États nordiques ont officiellement déposé
    leurs candidatures auprès des instances de l’Alliance. Pour que leur démarche
    aboutisse, il leur faudra néanmoins disposer de l’accord unanime des États membres,
    alors que la Turquie n’hésite pas à faire part de ses réserves, en prétextant
    des sanctions imposées par les deux pays candidats à l’encontre d’Ankara, et du
    soutien apporté par ceux-ci au soi-disant « terrorisme kurde ».
    Malgré tout, l’OTAN se dit confiante que ces accrocs seront bientôt dépassés,
    et que le processus d’adhésion ne prendrait ensuite pas plus que quelques
    semaines avant d’aboutir. Enfin, par la suite, il faudrait que le processus de
    ratification de ladite décision par les parlements des membres de l’Alliance ne
    prenne pas plus d’un an. Mais qu’apporterait une éventuelle adhésion à l’OTAN
    des deux États candidats ?

    Virgil Bălăceanu, général en réserve et ancien représentant de
    la Roumanie auprès du commandement de l’OTAN, à Bruxelles, pense que l’adhésion
    de la Suède et de la Finlande sera bénéfique pour toutes les parties intéressées.

    Il s’agit de deux Étatsimportants, qui sont d’ailleurs assez
    proches de l’OTAN et qui se sont montrés parmi les partenaires les plus motivés
    de l’Alliance. Des partenaires clef. Leur stratégie militaire est basée sur la
    défense du territoire national. C’est vrai notamment dans le cas de la
    Finlande, mais aussi de la Suède. En adhérant à l’OTAN, ces deux Étatsne
    manqueront pas de renforcer l’Alliance, et plus particulièrement son flanc
    nord. Raffermie par ces deux nouveaux alliés qui, avec la Pologne et les Étatsbaltes,
    forment ce flanc nord, l’OTAN sera plus à même de répondre à quelque défi
    sécuritaire que ce soit, y compris à la menace potentielle représentée par la Fédération
    de Russie. Par la suite, nous verrons que c’est bien le flanc sud-est de
    l’Alliance qui est le plus périclité dorénavant. Mais dans l’ensemble,
    l’adhésion des deux Etats va renforcer l’OTAN et je ne dirais pas non plus que
    cela représente une menace pour la Fédération de Russie. Cette dernière avait
    d’ailleurs longuement hésité avant de prétendre que cela puisse advenir. D’un
    autre côté, l’on voit bien que la guerre russe contre l’Ukraine provoque une
    réaction inverse de celle désirée par le Kremlin lorsqu’il l’avait commencée. En
    effet, la Fédération de Russie avait envahi l’Ukraine dans le but déclaré de
    tenir l’OTAN à distance, alors que maintenant elle constate que cela a produit un
    effet contraire : deux pays industrialisés et puissants en matière de
    capacités et de traditions de défense ont rejoint l’Alliance que la Russie
    pensait pouvoir affaiblir par la guerre qu’elle avait déclenchée contre l’Ukraine.
    Vivement que le processus d’adhésion aboutisse rapidement et que la Turquie ne
    s’y oppose plus.


    La
    Suède et la Finlande seront à coup sûr de pourvoyeurs de sécurité dans la
    région. Car elles sont d’ores et déjà dotées de forces armées modernes et
    efficaces, qui travaillent de concert avec l’OTAN, comme l’explique, pour radio
    Free Europe, Doug Klain, directeur adjoint du centre
    Eurasie du Conseil de l’Atlantique. Pourtant, et malgré la puissance militaire que
    ces deux États peuvent faire valoir, ils demeuraient frileux à l’égard de la
    Fédération de Russie. Selon Douglas Klain, si les deux États ont les mêmes
    inquiétudes, la Finlande, qui partage une longue frontière commune avec la
    Russie, demeure la plus vulnérable. Les dernières années, des avions russes ne
    se sont pas gênés d’approcher l’espace aérien finlandais, dans leur tentative
    d’intimider les voisins. Dans ce contexte, la Suède avait opté de poser sa
    candidature pour ne pas se retrouver isolée dans une péninsule scandinave dont
    elle demeurerait le seul pays neutre, hors de l’OTAN, alors que la Norvège et
    le Danemark avait rejoint l’Alliance dès sa création, en 1949. Mais quels
    seraient les conséquences de l’adhésion de ces deux États pour cette alliance
    qui ne cesse de s’agrandir, faisant de la mer Baltique presque lac
    intérieur ?L’analyste militaire Radu Tudor précise :


    Ce qu’il se passe c’est à l’opposé de ce que M. Poutine avait désiré.
    Vu le nombre d’erreurs stratégiques qu’il avait commises, ce n’est pas
    étonnant. En l’absence de cette guerre sanglante, l’adhésion des deux pays,
    leur sortie de l’état de neutralité qu’ils affectionnaient depuis belle lurette,
    auraient été improbable. Mais la Russie avait une nouvelle fois apporté la
    preuve de son agressivité, de toute absence de prédictibilité la concernant, de
    la menace qu’elle représente pour l’ensemble du monde libre. Dans ce contexte,
    la Suède et la Finlande sont arrivées à la conclusion que seul le parapluie
    sécuritaire de l’OTAN constituait une barrière suffisamment solide devant
    l’appétit agressif de la Russie. Ces deux Étatsviennent toutefois au sein de
    l’Alliance avec une riche expérience de lutte contre la Russie, car ils s’y
    sont souvent confrontés. Ils avaient étudié la stratégie russe, ils la
    connaissent bien pour s’y être souvent frottés. Et avec leur adhésion, la
    question de la sécurité du flanc nord de l’Alliance est assurée, car nous y trouvons
    la Pologne, la Suède, la Finlande, la Norvège, le Danemark, des pays avec
    lesquels on ne badine pas et qui apportent une contribution significative à
    l’Alliance.


    Selon l’analyste militaire Radu Tudor, c’est
    dans la zone du sud-est de l’Alliance que nous devrions assister à un
    développement accéléré de l’infrastructure et des capacités de l’OTAN. La zone
    de la Roumanie autrement dit. (Trad. Ionuţ Jugureanu)





  • 06.02.2022 (mise à jour)

    06.02.2022 (mise à jour)

    Enquête – Le chef de la Commission de politique étrangère du Sénat roumain, Titus Corlatean, rencontrera lundi l’ambassadeur danois à Bucarest pour discuter du cas des époux roumains placés chacun, dans un centre de détention, au Danemark, sous l’accusation de mauvais traitements infligés à leur bébé âgé de cinq semaines. Les deux n’ont pas le droit de voir leur enfant et leur détention est intervenue sans aucune vérification préalable. Selon le responsable roumain, les époux ont le droit de résidence au Danemark, tout en préservant la citoyenneté roumaine ce qui fait que leur bébé aussi, est citoyen roumain. Titus Corlatean a également précisé que ce n’est pas pour la première fois quand les autorités occidentales interviennent dans les affaires familiales des ressortissants roumains sans informer en préalable les institutions roumaines. Peut-être que les autorités danoises auraient du prendre en considération une potentielle erreur médicale pendant la naissance de l’enfant, a opiné le responsable roumain.

    JO – Quatre sportifs roumains ont eu dimanche différentes épreuves au tableau des JO d’hiver, de Chine. Le sportif roumain Valentin Cretu a fini 29ème la troisième manche du concours de luge, et raté la qualification dans la finale. Dans le concours individuel de saut à ski, les Roumains Daniel Cacina et Andrei Feldorean se sont classés en 48ème position et respectivement, en 50ème position, en ratant, les deux, la finale. Paul Pepene s’est classé 28 au concours masculin de skiathlon de30 km. Le concours olympique a débuté vendredi, 4 février et la Roumanie y participe avec 21 sportifs inscrits dans les compétitions de luge, bobsleigh, ski alpin, ski de fond, sauts à ski, biathlon et patinage de vitesse. L’édition 2022 des JO d’hiver s’achèvera le 20 février et elle se déroule sous la pression de l’actuelle pandémie et du boycotte diplomatique de plusieurs pays qui accusent Pékin de violation des droits de l’homme. Le Ministère chinois des Affaires Etrangères a accusé l’administration américaine de ne pas respecter le principe de la neutralité politique dans le sport et de vouloir perturber les JO.

    Handball
    – Le club champion de handball féminin CSM, de Bucarest, a vaincu dimanche, en
    Roumanie, la sélection croate, Podravka Vegeta Koprivnica, dans un match de
    poule de la Ligue des Champions. A
    l’heure où l’on parle, les Roumaines, avec 14 points, se classent quatrième. Leur
    prochain match aura lieu le 12 février contre les Russes de Rostov sur Don. Dimanche
    encore, CS Minaur Baia Mare a battu les Françaises des Neptunes de Nantes, lors
    d’un match au sein de la poule B de la compétition de handball féminin EHF
    European League. Samedi, au tableau de cette compétition, l’équipe roumaine SCM
    Ramnicu Valcea a enregistré sa troisième victoire consécutive, après avoir
    battu par 32 à 27, le club Chambray Touraine.


    Météo – Météo Roumanie a placé en alerte jaune et orange au vent fort et aux tempêtes de neige les zones situées en altitude des 35 départements du nord, de l’est, du centre, du sud et du sud-ouest de la Roumanie. La vigilance est en vigueur jusqu’à mardi, dans la soirée. Une deuxième vigilance jaune au vent fort concerne le sud-est et l’est du territoire. Dans ces régions, les rafales souffleront

  • 06.02.2022

    06.02.2022

    Coronavirus – Le gouvernement de Bucarest a
    décidé de prolonger de 30 jours l’état d’alerte, à partir du 7 février.
    Institué en mai 2020, au bout de deux mois d’état d’urgence, l’état d’alerte
    prévoit l’obligation de porter un masque aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur.
    Dans les localités où le taux d’incidence est inférieur à trois cas pour mille habitants,
    les salles de cinéma et de théâtre, tout comme les restaurants peuvent
    fonctionner à 50% de leurs capacités d’accueil, tandis que dans le reste des
    localités, les capacités d’accueil sont limitées à 30%. Une ordonnance d’urgence
    a prolongé de 24 à 72 heures le temps dont les voyageurs se rendant en Roumanie
    disposent pour remplir un formulaire numérique de localisation du passager. Le
    pays a rapporté 16108 nouveaux cas de contamination ces 24 dernières heures et
    82 décès associés, dont 7 antérieurs à la période de référence. Depuis le début
    de la pandémie, la Roumanie a recensé plus de 2,3 millions de cas de
    coronavirus et plus de 60. 000 décès. Avec seulement 8 millions de citoyens
    vaccinés contre la Covid-19, le pays affiche le taux de vaccination le plus
    faible de l’UE après la Bulgarie.




















    Débats – La semaine parlementaire débutera
    lundi, à Bucarest, par le débat d’une motion simple déposée par l’USR, en
    opposition, à l’adresse du ministre de l’Energie, le libéral Virgil Popescu.
    Soutenue par 51 députées, la motion intitulée « L’incompétence et le
    mensonge éteignent la lumière, en Roumanie » accuse le responsable de
    l’Energie de mettre en danger la sécurité énergétique du pays et réclame sa
    démission. Selon l’USR, la façon dont la Roumanie gère la flambée des factures
    énergétiques est désastreuse et les consommateurs et l’économie s’en
    ressentent. Le vote est prévu pour mercredi. Et puis, toujours dans le courant
    de la semaine prochaine, les commissions spécialisées du Sénat examineront
    l’ordonnance gouvernementale censée permettre le gel des tarifs du gaz et de
    l’électricité. Les divergences entre les principaux partis au pouvoir, le PNL
    et le PSD, persistent quant à la durée du schéma de compensation. Tandis que
    les sociaux-démocrates souhaitent que la compensation concerne aussi le mois de
    janvier, les libéraux craignent qu’une compensation rétroactive ne soit
    inconstitutionnelle.
















    Enquête – Un couple de Roumains a été retenu
    par les autorités danoises après que leur bébé eut été hospitalisé. Alertées
    par les médecins, les autorités danoises ont ouvert une enquête sur les
    circonstances qui ont mené à l’hospitalisation de l’enfant. A l’heure où l’on
    parle, les deux époux roumains, résidant au Danemark, se trouvent placés dans
    deux centres de détention différents pour une période de 4 semaines pendant
    laquelle ils n’ont pas le droit de voir leur enfant. Lundi, les représentants
    de l’Ambassade roumaine sur place se rendront dans le centre où se trouve la
    mère pour parler avec elle. L’ambassade roumaine a déjà entrepris les démarches
    nécessaires auprès des autorités locales afin d’apprendre davantage sur la
    situation juridique des deux Roumains et sur l’état de santé de l’enfant. Les
    deux époux bénéficient chacun, d’un avocat commis d’office.






















    Handball
    – Le club champion de handball féminin CSM, de Bucarest, rencontre ce dimanche,
    en Roumanie, la sélection croate, Podravka Vegeta Koprivnica, dans un match de
    poule qui compte pour la Ligue des Champions. A l’heure où l’on parle et avec deux
    points seulement, les Croates figurent en dernière place au sein de la poule A,
    tandis que les Roumaines, avec 12 points, se classent cinquième et normalement
    qualifiées dans les huitièmes de finale. Ce dimanche encore, CS Minaur Baia
    Mare affronte les Françaises des Neptunes de Nantes, au sein de la poule B de
    la compétition de handball féminin EHF European League. Samedi, au tableau de
    cette compétition, l’équipe roumaine SCM Ramnicu Valcea a enregistré sa
    troisième victoire consécutive, après avoir battu par 32 à 27, le club Chambray
    Touraine.






















    JO – Quatre sportifs roumains auront ce
    dimanche différentes épreuves au tableau des JO d’hiver, de Chine. Ainsi, Valentin
    Creţu participera à la troisième manche du concours de luge, tandis que Daniel
    Cacina et Andrei Feldorean sont dans la manche finale du concours individuel
    masculin de saut à ski. Paul Pepene s’est classé 28 au concours masculin de
    skiathlon de 15km+15km. Le concours olympique a débuté vendredi, 4 février et
    la Roumanie y participe avec 21 sportifs inscrits dans les compétitions de
    luge, bobsleigh, ski alpin, ski de fond, sauts à ski, biathlon et patinage de
    vitesse. L’édition 2022 des JO d’hiver s’achèvera le 20 février et elle se
    déroule sous la pression de l’actuelle pandémie et du boycotte diplomatique de
    plusieurs pays qui accusent Pékin de violation des droits de l’homme. Le
    Ministère chinois des Affaires Etrangères a accusé l’administration américaine
    de ne pas respecter le principe de la neutralité politique dans le sport et de
    vouloir perturber les JO. Washington accuse Pékin de détenir environ un million
    de musulmans ouïghours dans des camps secrets où ils sont soumis à toute sorte de
    mauvais traitements. Les Américains se sont dits également préoccupés par les
    politiques menées par la Chine dans la région du Tibet bouddhiste et à Hong
    Kong.










    Météo – En Roumanie, il faut doux pour cette période de l’année,
    avec des températures supérieures à la normale saisonnière qui vont de -1 à 12
    degrés. Il neige sur les sommets des Carpates. 6 degrés et un beau soleil à
    midi, à Bucarest.

  • 28/10/2021 (mise à jour)

    28/10/2021 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie — Près de 127 000 personnes se sont fait vacciner ces dernières 24 h en Roumanie, dont plus de 90 000 avec la première dose. 6,1 millions de Roumains sont maintenant complètement vaccinés. Le rythme de l’immunisation a constamment progressé dernièrement et selon les estimations, s’il est maintenu, le pays pourrait atteindre une couverture vaccinale de 70 % parmi les personnes de plus de 12 ans jusqu’à la fin de l’année. Par ailleurs, jeudi, 13 000 nouveaux cas d’infection au coronavirus ont été rapportés, et 415 décès. A Bucarest, le taux d’incidence des nouvelles contaminations au SARS-CoV-2 continue de baisser légèrement, il se chiffre à 15,67 cas par mille habitants, après avoir dépassé les 16 cas par mille plusieurs jours d’affilée. Détails après nos infos.



    Aides — La France aide la Roumanie dans la lutte contre la pandémie de Covid-19. Deux camions partis de France et chargés de 13 tonnes d’équipements médicaux, dont 18 respirateurs artificiels, des tests de dépistage et des équipements individuels de protection, devraient arriver au Centre de coordination des actions de Ciolpani, au nord de Bucarest. Dans le cadre d’un plan d’assistance du ministère français des Affaires étrangères, coordonné par le Mécanisme de protection civile de l’UE, deux autres camions de France, chargés de 90 000 flacons de médicaments pour traiter les malades en réanimation, sont arrivés à Ciolpani dimanche dernier.



    Humanitaire — Trois médecins et six infirmiers du Danemark entreprendront les prochains jours une mission humanitaire pour soutenir les soignants de Roumanie, dans la crise sanitaire engendrée par le coronavirus. Tout au long de leur mission, ils seront soutenus par des officiers de l’Agence danoise pour la gestion des situations d’urgence. Le soutien danois intervient dans le contexte où l’Etat roumain a demandé de l’assistance médicale par le Mécanisme européen de protection civile, précise le Département pour les situations d’urgence. Les médecins et les infirmiers danois soigneront des patients en état grave, intubés et ventilés, en soins intensifs dans un hôpital de Bucarest.



    Plan de relance — Les ministres européens des Finances ont approuvé, jeudi, au Conseil Ecofin de l’Union, la recommandation de la Commission européenne relative au Plan national de relance et de résilience de la Roumanie ainsi qu’à ceux de l’Estonie et de la Finlande. C’était la dernière procédure avant que la Roumanie puisse accéder aux fonds alloués, et les premiers montants seront disponibles avant la fin de l’année. Il s’agit, pour commencer, d’un préfinancement de 3,6 milliards d’euros. L’enveloppe totale allouée à la Roumanie par le Plan national de relance et de résilience excède les 29 milliards d’euros. Le vice-président de la Commission européenne, Valdis Dombrovskis, a précisé que l’allocation de ces fonds n’est pas affectée par l’absence d’un gouvernement ayant les pleins pouvoirs à Bucarest.



    Energie — Les Roumains ne devraient pas payer plus qu’en décembre 2020 pour leurs factures d’énergie, malgré la flambée des prix. C’est ce qu’a annoncé le ministre par intérim de l’Energie, Virgil Popescu, après l’adoption mercredi par la Chambre des Députés du décret d’urgence du gouvernement prévoyant de compenser les factures d’électricité et de gaz. L’acte législatif établit un schéma d’appui des clients privés, des hôpitaux, des écoles, des mairies et des ONGs. Les PMEs devraient également bénéficier d’une réduction et paieront uniquement le prix de l’énergie sans les taxes de distribution et de transport. Les mesures devraient s’appliquer du 1er novembre au 31 mars l’année prochaine.



    Exercice — L’exercice de l’OTAN Noble Blueprint 21 démontre la cohésion des alliés, a déclaré jeudi, dans le port de Constanţa, le chef de l’Etat major de la défense, le général Daniel Petrescu, à la fin de l’exercice qui a eu lieu en Roumanie. Noble Blueprint 21 a comporté des missions de reconnaissance terrestre et aérienne en Roumanie, des visites à des unités essentielles de l’architecture défensive alliée de ce pays, et des discussions sur la synchronisation des actions nationales sur celles des alliés. Selon le ministère de la Défense, le commandement des Forces alliées interarmées de l’OTAN de Naples a organisé en Roumanie, du 26 au 28 octobre, l’exercice Noble Blueprint 21. Il fait partie du programme d’exercices et d’entraînements réunis, destinés à consolider les mesures de défense collective des membres de l’Alliance. Des dirigeants de certaines structures militaires alliées ainsi que de certaines autres de Roumanie et de Bulgarie ont pris part à cet exercice.



    Aéroport — L’aéroport international « Avram Iancu » de la ville de Cluj a été désigné meilleur aéroport du continent dans la catégorie des moins de 5 millions de voyageurs par le Conseil international des aéroports de la région de l’Europe. Ce prix récompense les mesures mises en ouvre dans la gestion de l’activité durant la pandémie, y compris la formation professionnelle visant l’adaptation du personnel aux nouvelles conditions sanitaires. L’aéroport a également été loué pour le redressement rapide du trafic de voyageurs et pour ses efforts d’attirer de nouvelles destinations et compagnies aériennes. Selon la direction de l’aéroport International de Cluj, le trafic a dépassé la moyenne européenne pour franchir aux mois d’août et de septembre les chiffres enregistrés durant la même période de l’année 2019.



    République de Moldova — L’UE est prête à soutenir la République de Moldova pour sortir de la crise énergétique, a réaffirmé jeudi, à Bruxelles, le Haut Représentant de l’Union européenne, Josep Borrell, à l’issue du Conseil d’association UE-République de Moldova. A la conférence de presse conjointe avec la première ministre moldave Natalia Gavriliță, Josep Borrell a déclaré que le soutien annoncé par la Commission européenne à Chișinău aiderait les personnes vulnérables. Natalia Gavriliţă a déclaré que les officiels moldaves continuent leurs discussions avec le géant russe Gazprom à Saint-Pétersbourg et qu’ils espéraient arriver à un contrat « accessible » et conclu sur le long terme. Antérieurement, la cheffe de l’Exécutif européen, Ursula von der Leyen, avait annoncé à la fin d’une rencontre avec la première ministre moldave que la Commission européenne accorderait une aide financière de 60 millions d’euros à la République de Moldova pour qu’elle puisse gérer la crise énergétique actuelle. La République de Moldova a demandé l’aide des Etats de l’UE, après la décision du géant russe Gazprom de réduire ses livraisons de gaz à ce pays. Les autorités de Chisinau ne sont pas disposées à accepter de nouveaux termes au contrat avec Gazprom, qui incluraient des prix beaucoup plus élevés et souhaite s’approvisionner en gaz par la Roumanie.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Simona Halep (18e au classement WTA), s’est qualifiée, jeudi, dans les quarts de finale du tournoi de tennis Transylvania Open (WTA 250), qui a lieu à Cluj (centre-ouest). Simona, principale favorite de la compétition, a vaincu Varvara Graceva (n° 81 mondiale) de Russie, par 2-0 dans les sets. Dans le prochain match, elle rencontrera sa compatriote Jaqueline Cristian. Deux autres sportives roumaines ont joué ce jeudi, mais ont été éliminées. Ana Bogdan a perdu devant la Britannique Emma Raducanu, de père roumain et qui vient de remporter l’US Open. Irina Bara s’est inclinée devant la Suédoise Rebecca Peterson.



  • Verhandlungen über den europäischen Haushalt

    Verhandlungen über den europäischen Haushalt

    Vertreter der Mitgliedsländer der Europäischen Union, einschließlich Rumäniens, sind am Montag in Brüssel im Rahmen des Rates für allgemeine Angelegenheiten zusammengekommen, um den Haushalt für den Zeitraum 2021–2027 des Gemeinschaftsraums zu erörtern. Das Interesse ist maximal im Hinblick auf den nächsten Sondergipfel der Staats- und Regierungschefs der 27, der am Donnerstag stattfinden wird, und vereinbaren soll, wie das Geld Europas für sieben Jahre aufgeteilt wird.

    Entgegen der Regeln fangen wir mit dem Ende des Rats für allgemeine Angelegenheiten an. Der den österreichischen Haushaltskommissar Johannes Hahn empfahl den Delegierten auf dem Gipfel mehrere Hemden mitzubringen, da das Treffen wahrscheinlich mehrere Tage dauern wird!

    Die gemeinsamen Diskussionen der Vertreter der Mitgliedstaaten über den vom Präsidenten des Europäischen Rates, Charles Michel, vorgeschlagenen Verhandlungsrahmen sind von vielen unterschiedlichen Interessen gekennzeichnet. Der ehemalige belgische Premierminister, der sich in den letzten Wochen mit allen europäischen Staats- und Regierungschefs beraten hat, berief am 20. Februar einen außerordentlichen Gipfel ein, um eine Einigung zu erzielen. Schwierige Sache, da die Diskussionen über den Finanzrahmen 2021–2027 auch durch den Austritt Großbritanniens, eines Nettozahlers der Union, kompliziert werden.

    Kurz gesagt, Charles Michel schlug eine Erhöhung des Haushalts und einen nationalen Haushaltsbeitrag von 1,07 % des Bruttoinlandsprodukts vor, während die reichen Länder sich weigern, mehr als ein Prozent zuzuweisen. Gleichzeitig schlug Charles Michel ein Gleichgewicht zwischen traditioneller und neuer Politik vor, was zusätzliches Geld für den Übergangsfonds zu einer grünen Wirtschaft bedeutet, neue eigene finanzielle Ressourcen, aber auch eine Neuausrichtung der Kohäsionpolitik, um den schwächer entwickelten Ländern und Regionen zu helfen.

    Der Haushaltsvorschlag von Charles Michel wurde jedoch als zugunsten der östlichen Mitgliedstaaten interpretiert, die zuvor sagten, sie würden keine Mittelkürzungen für die Entwicklung akzeptieren. Die Staaten, die den Mechanismus zur rechtsstaatlichen Konditionierung europäischer Mittel unterstützen, sind der Ansicht, dass der Vorsitzende des Europäischen Rats die Kriterien für diesen Mechanismus erheblich aufgeweicht hat. Darüber hinaus wollen Österreich, Dänemark, die Niederlande und Schweden das System der Kürzungen oder Prämien für die netto beitragenden Mitgliedstaaten beibehalten, also für diejenigen, die mehr Geld geben, als sie aus dem gemeinsamen Haushalt beziehen. Laut Österreich würden die vier Länder, Deutschland mit eingeschlossen, ohne dieses System 75 % der Nettozahlungen an den gemeinsamen Haushalt decken.

    Rumänien, das der Gruppe der östlichen Mitgliedstaaten angehört, erklärte im Vorfeld hart verhandeln zu wollen, damit die gemeinsame Landwirtschafts- und Kohäsionspolitik zumindest auf dem derzeitigen Niveau finanziert wird, die die Hauptinstrumente zur Verringerung der Unterschiede zwischen Ost und West bilden.

  • Rumänische Studenten im Ausland: Berufe für die Zukunft sind gefragt

    Rumänische Studenten im Ausland: Berufe für die Zukunft sind gefragt

    Wenn im Jahr 2000 12.500 rumänische Studenten an ausländischen Universitäten studierten, waren es im vergangenen Jahr nach Angaben der UNESCO rund 37.000 junge Menschen aus Rumänien, die im Ausland studierten. Die gefragtesten Universitäten sind jene im Vereinigten Königreich; dort können die Studiengebühren durch staatliche Darlehen gedeckt werden, die nach Abschluss des Studiums und das Finden eines Arbeitsplatzes zurückerstattet werden. Im Vereinigten Königreich studiert fast ein Viertel aller rumänischen Studierenden im Ausland. Gab es 2016 etwa 10.000 rumänische Studenten in Gro‎ßbritannien, so sind es heute etwa 15.000.



    Die nächsten bevorzugten Länder für rumänische Studenten sind Frankreich, Dänemark und die Niederlande, Länder mit wichtigen rumänischen Gemeinschaften und sehr gute und leicht zugängliche Bildungssysteme für junge Rumänen. In den Niederlanden sind die Studiengebühren sehr niedrig, und in Dänemark ist die Hochschulbildung sogar kostenlos. Neben der Unterstützung in puncto Studiengebühren sind die ausländischen Universitäten für junge Menschen aus Rumänien auch dadurch sehr interessant, weil sie über eine breite Palette von Studiengängen verfügen, die sich auf die praktische Seite konzentrieren. Darüber hinaus bieten viele ausländische Universitäten Stipendien und andere Erleichterungen für Studenten. Es gibt zum Beispiel die Möglichkeit, als Student ein Praktikum in einem Unternehmen zu machen und dann einen Job in dem besagten Unternehmen zu bekommen. Laut jüngster Studien werden bis 2030 die menschlichen Mitarbeiter in vielen Berufen durch künstliche Intelligenz und Computer ersetzt. Junge Leute wissen darüber Bescheid und sie richten sich an Universitäten, die ihre Studenten auf die Berufe der Zukunft vorbereiten. In diese Richtung orientierte sich auch Robert, der in den Niederlanden Computerwesen studiert :



    Ich habe mich schon immer für Robotik und künstliche Intelligenz interessiert. Es ist etwas Neues, ein Beruf der Zukunft. Ich habe erfahren, dass ich in den Niederlanden so etwas studieren kann, speziell an der Universität Groningen. Es ist eine Forschungsuniversität mit Bildungsprogrammen, die sich auf Innovation und Qualität konzentrieren. Ich habe viele Stunden in Praktika investiert. Ich wei‎ß nicht, ob ich nach dem Studienabschluss nach Rumänien zurückkehren werde.“




    Matei war Gewinner mehrerer Schülerolympiaden am Nationalkolleg für Informatik Tudor Vianu“ in Bukarest und seit 4 Jahren studiert er in Gro‎ßbritannien. Wir fragten Matei, warum er sich für ein Auslandsstudium entschieden hat:



    Der Grund, warum ich mich für ein Auslandsstudium entschied, war, dass ich etwas Neues ausprobieren wollte. Ich wollte sowieso ins Ausland reisen, und ich dachte mir, dass ich mit einem Studium in Gro‎ßbritannien meine zwei grö‎ßten Wünsche erfüllen kann: Reisen und Studieren. Darüber hinaus gibt es in England auch einen Kurs über Kriminalpsychologie, der mich sehr interessiert und in Rumänien nicht angeboten wird. Es gibt auch viele Unterschiede zwischen dem rumänischen und dem britischen Bildungssystem. In Gro‎ßbritannien hat man als Student eine viel grö‎ßere Auswahl an Kursen, und die Beziehung zwischen Professoren und Studenten ist viel entspannter, viel angenehmer… Au‎ßerdem kann ich sagen, dass wir viel weniger Unterrichtsstunden an der Uni haben. Dieses Jahr habe ich 7 Unterrichtsstunden pro Woche, und in der restlichen Zeit studiere ich individuell, was ich gro‎ßartig finde. Hier sind die Menschen sehr aufgeschlossen, ich hatte keine Probleme, Kontakte zu knüpfen. Die einzige Schwierigkeit war, von der Familie weg zu sein, aber das scheint mir ein natürlicher Schritt — jeder muss eines Tages seine Flügel öffnen und von zu Hause weggehen.“




    Wir haben Matei auch gefragt, was er nach Abschluss seines Studiums vorhat. Wird er nach Rumänien zurückkehren?



    Das wei‎ß ich noch nicht, denn die Welt ist gro‎ß. Dies ist das erste fremde Land, in dem ich lebe. Ich bin offen für alle Möglichkeiten, die sich bieten, vielleicht sogar zurück nach Rumänien, vielleicht in andere Länder…. wer wei‎ß? Ich möchte mich nicht durch die Grenzen eines Landes eingeengt fühlen.“




    Die Liga der Rumänischen Studenten im Ausland (LSRS) unterstützt die rumänischen Studenten in der Diaspora, indem sie über Studienmöglichkeiten im Ausland informiert und vor allem die Rückkehr in die Heimat nach dem Studium fördert und erleichtert. Mehr dazu von Robert Stredie, Präsident der Liga der Rumänischen Studenten im Ausland (LSRS):



    Wir machen Lobby bei den Politikern, damit sie Änderungen vornehmen und günstige Gesetze für rumänische Studenten im Ausland schaffen. Zu diesem Zeitpunkt hat die Verfassungskommission des rumänischen Senats ein Gesetz ausgearbeitet, welches die Ma‎ßnahme enthält, für die wir uns eingesetzt haben. Es geht darum, dass die jungen Rumänen, die im Ausland studieren, während der Ferien kostenlos mit dem Zug nach Rumänien reisen können. Zusätzlich zum Lobbying entwerfen wir auch Projekte, um rumänische Studenten aus der ganzen Welt zusammenzubringen. Wir wollen mehr Studenten aus dem Ausland mit der Gemeinschaft in Rumänien verbinden. Wenn die im Ausland Studierenden in Rumänien ankommen, fühlen sie sich von allem, was Rumänien bedeutet, getrennt, als würden sie nicht mehr hierher gehören. So haben wir Projekte wie das »Summer Camp« gestartet, bei dem wir jeden Sommer in verschiedenen Landkreisen Rumäniens versuchen, Studenten aus dem In- und Ausland zusammenzubringen, um Training, Workshops und alle Arten von Aktivitäten zusammen durchzuführen Die besten Resultate der rumänischen Studenten belohnen wir mit Exzellenzpreise bei der »Gala der rumänischen Studenten im Ausland«, die Anfang jedes Jahres stattfindet. Wir organisieren auch Debatten zu Themen, die für Studenten von Interesse sind. Nächstes Jahr werden wir das »Forum der rumänischen Studenten von überall« veranstalten. Auf diesem Forum werden wir über das Bildungsgesetz und andere brisante Themen diskutieren, zum Beispiel das rumänische Hochschulsystem im Bereich Medizin. An der Hochschule für Medizin funktioniert alles sehr gut, es kommen viele junge Leute aus dem Ausland, um in Rumänien Medizin zu studieren. In anderen Bereichen sieht die Lage aber nicht so gut aus, und darüber müssen wir auch diskutieren.“




    Im Sommer 2019 unterzeichneten die Liga der Rumänischen Studenten im Ausland und Romanian Business Leaders im Rahmen des RePatriot-Projekts ein Protokoll über Projekte von gemeinsamem Interesse, um die jungen Rumänen, die im Ausland studieren, mit ihrer Heimat besser zu verbinden. Bis 2020 werden Praktikumsprogramme in rumänischen Unternehmen entwickelt; die Studenten können mit ihren Ideen und Initiativen kommen, um in die Entwicklung Rumäniens zu investieren.

  • Theaterfestival Eurothalia 2017: Unkonventionelle Aufführungen gegen Grenzen des Konventionellen

    Theaterfestival Eurothalia 2017: Unkonventionelle Aufführungen gegen Grenzen des Konventionellen

    Das Theaterfestival in der westrumänischen Stadt gilt als eines der experimentierfreudigsten in Rumänien. Andreea Andrei, Theaterwissenschaftlerin, brachte unter dem Stichwort Grenzen Aufführungen und bedeutende Namen des europäischen Theaters zusammen. Im Folgenden erläutert sie das Konzept, das die Organisatoren 2017 gelten lie‎ßen:



    Das Festival »Eurothalia« schlägt ebenfalls Aufführungen vor, die keine klassischen Theateraufführungen sind. Es sind Veranstaltungen mit einer unterschiedlichen Ästhetik. Ich glaube, es ist sehr bedeutend, dass wir uns alle die Frage stellen, ob es Grenzen gebe, ob wir diese Grenzen überschreiten können, ob wir sie akzeptieren oder ausweiten können. Andererseits leben wir in einer Welt, in der immer mehrere Mauern, Schranken und Zäune um uns errichtet werden. Wir leben in einer konservativen Welt, in der wir die Unterschiede nicht akzeptieren. Es ist sehr bedeutend, dass wir durch die Aufführungen unsere geistigen Grenzen testen. Dieses Thema wurde in diesem Jahr in unterschiedlicher Art und Weise ausgedrückt. In der ganzen Woche haben wir über die physischen Grenzen gesprochen, über die Grenzen des Körpers, über die Grenzen der verbalen Kommunikation, über die Mauer zwischen Zuschauern und Schauspielern sowie über die Grenzen der Ethik und Moral im Theater.“




    Das Deutsche Staatstheater in Temeswar hat in diesem Jahr als Gastgeber des Festivals Eurothalia mehrere Must see“-Inszenierungen auf die Bühne geholt. Der belgische Künstler Wim Vandekeybus hat zusammen mit seiner Theatergruppe Ultima Vez am Ende des Festivals die Aufführung In Spite of Wishing and Wanting“ präsentiert. Die Aufführung wurde 1999 zum ersten Mal gespielt und stellt ein bedeutendes Moment in dem Werk von Vandekeybus dar. 2016 wurde es neuinszeniert, diesmal nur mit männlichen Darstellern. Die Show sorgte für Sensation in der ganzen Welt. Die bekannten Symbole der Träume, der Wünsche werden ihrer psychoanalytischen Klischees entblö‎ßt und in die poetische Tanzsprache der Gruppe Ultima Vez umgestaltet. Die Grenzen sind interessant und können negativ oder positiv betrachtet werden, meint Vandekeybus, den wir über die Grenzen seiner Show in der Beziehung zum Publikum gefragt haben:



    Wir haben versucht, die Idee auszudrücken, dass die Menschen Tiere sind, die gro‎ße Wünsche haben und alles erklären wollen. Dafür haben wir das Theater. Deshalb stehlen wir. Das Theater stiehlt vom Leben. Hier auf der Bühne bestehlen wir uns gegenseitig. Einer sagt etwas und der andere eignet sich das gleich an. Danach behauptet jeder, dass es sein Wunsch sei, dass es seine Worte seien. Nichts ist originell. Es ist ein bisschen showartig. Es ist ein Teil aus einer Geschichte von Julio Cortázar über einen Verkäufer, der die letzten Worte, die der Mensch vor dem Tod sagt, verkauft. Er verkauft sie, damit du wei‎ßt, was du am Ende des Lebens sagen musst. Er verkauft ganz persönliche Sachen. Ich glaube, dass wir heute alles kaufen können. Man kann Liebe kaufen, man kann sogar Leben kaufen.“




    Das Programm des europäischen Theaterfestivals Eurothalia hat ebenfalls die Sektion Eurothalia Xtension eingeschlossen, die zusammen mit dem Verband Temeswar — europäische Kulturhauptstadt 2021“ organisiert wurde. Chris Torch, künstlerischer Leiter, sagte uns:



    Wir haben am Anfang der Vorbereitungsaktionen für das Projekt Temeswar 2021 einen Teil unseres Programms, den wir »Xtension« nennen, identifiziert. Wir haben uns an Institutionen und Organisationen in Temeswar gewandt und sie gefragt, ob wir im Vorfeld etwas hinzufügen könnten, was der Stadt fehlt und dennoch bedeutend ist. Da lag es auf der Hand, mit Eurothalia zusammenzuarbeiten. Es geht um ein wunderbares Festival. Wir haben das dänische Ensemble Odin Teatret nach Temeswar gebracht, weil wir uns für seine Erfahrung hinsichtlich des Lernprozesses und der Arbeit in Holstebro mit dem Projekt Holstebro Fest Week interessieren. Die Künstler bringen für eine Woche die ganze Gemeinschaft zusammen, um gemeinsam zu schöpfen. Sie arbeiten zusammen mit der Polizei, mit den Soldaten, mit den Einwanderern. Odin Teatret koordiniert all diese künstlerischen Tätigkeiten.“




    Odin Teatret, die Theatergruppe, die in der zweiten Häfte des 20. Jh. unter der Leitung des Regisseurs Eugenio Barba das Theater revolutionierte, hat ihren Sitz in der dänischen Provinz Holstebro, wo sie das Festival gründetet hat, das ein Vorbild wurde für die gemeinschaftliche Einbeziehung der Künstler.



    Das Festival Eurothalia hat ein aufgeschlossenes Publikum, das sich überraschende und herausfordernde Aufführungen wünscht. Die Theaterwissenschaftlerin Andreea Andrei dazu:



    Wir erfreuten uns kräftigen Beifalls bei allen Aufführungen. Die Zuschauer hatten die Geduld und die Neugier, offen für aktuelle soziale Themen zu sein. Wir waren recht überrascht, dass das Publikum derartige Aufführungen liebt. Das widerspricht der Meinung zahlreicher Theater- oder Festivalmanager in Rumänien, die behaupten, unser Publikum sei sehr konservativ.“

  • WM-Qualifikation: Torloses Unentschieden gegen Dänemark

    WM-Qualifikation: Torloses Unentschieden gegen Dänemark

    Nationaltrainer Christoph Daum wusste am Sonntagabend einmal mehr zu überraschen. Nach früheren 4-3-3- und 4-2-3-1-Systemen plante er für das Spiel gegen Dänemark eine Aufstellung nach dem 3-4-1-2-Muster. Benzar und Latovlevici spielten auf den Außenbahnen, Pintilii im defensiven Mittelfeld, Marin sollte das gesamte Mittelfeld zwischen den Strafräumen beackern und Nicuşor Stanciu hinter den Spitzen Keşerü und Chipciu Nadelstiche setzen. Für Alex Chipciu vom RSC Anderlecht war es überhaupt eine Rückkehr auf die Position, die er mit überschaubarem Erfolg auch bei Steaua Bukarest ausprobiert hatte.



    Auf der anderen Seite spielten die Dänen spiegelverkehrt in der gleichen Formation, mit ebenfalls drei Manndeckern, jedoch einem etwas mobileren Mittelfeld und mit Andreas Cornelius vom FC Kopenhagen als einzige Sturmspitze im Strafraum. Christian Eriksen von Tottenham Hotspur hatte seine Freiheiten im Angriff.



    Rumänien begann die Partie in der Cluj Arena relativ vorsichtig, jedoch kam die Mannschaft gleich zum Anfang zu einigen Schussmöglichkeiten. Marin zog in der vierten Minute aus 18 Metern ab, sein Schuss war allerdings zu schwach für Schmeichel jr. im Tor der Gäste. An diesem Abend hatte Daum eine Beteiligung der Innenverteidiger am offensiven Spiel vorgesehen – Chiricheş und Toşca sollten mit genauen Pässen die Angriffsaktionen starten, was ihnen aber eigentlich nicht so gut gelingen sollte. Am Ende überwogen eher die langen Bälle in die Spitze, wobei die anschließenden Kopfball-Duelle oftmals verloren gingen. Ein mögliches Szenario waren die zurückeroberten Bälle durch Stanciu, Pintilii und Marin vor dem Strafraum.



    Auf der anderen Seite lauerte der Gegner auf Fehler in der rumänischen Hintermannschaft. Und es brannte gleich in der 15. Minute lichterloh im Strafraum der Gastgeber, Toşca vertendelte unaufmerksam einen Ball, den Ankersen vor das Tor flankte. Der an diesem Abend souveräne Săpunaru konnte jedoch klären. Drei Minuten später hat Rumänien die Riesenchance zum Führungstreffer nach einer Aktion am aktiveren rechten Flügel. Benzar flankt millimeter-genau in den Strafraum, jedoch scheitert Keşerü mit seinem stärkeren linken Fuß kläglich, der Ball segelt über das Tor. Dieselbe Aktion wird noch einmal in der 25. Minute eingeleitet, fast nach dem gleichen Muster, Benzar flankt, diesmal kommt Keşerü überhaupt nicht mehr an den Ball. Und beim dritten Mal kann Stanciu das Zuspiel des besten rumänischen Spielers in diesen Minuten nicht richtig nutzen. Sein Schuss fliegt am Tor vorbei.



    Die Gäste kamen nur selten in die rumänische Hälfte, jedoch strahlten sie jedes Mal Gefahr aus. Cornelius wird bei einigen guten Abnahmen noch der Ball in letzter Sekunde stiebitzt. Doch auch die Dänen kamen über die Flügel, in der 43. Minute kann Durmisi flanken und Eriksen zeigt Reue und schießt den Ball in den Klausenburger Nachthimmel.



    Rumänien beginnt die zweite Halbzeit im Schongang, Stanciu kann die Verbindung zwischen Abwehr und Angriff nicht mehr herstellen, die beiden Sturmspitzen scheinen isoliert. Auch der Ballbesitz ist ausgeglichener und die Hoffnung der bislang lauten Fans schwindet. Eriksen hat in der 47. Minute den Führungstreffer für die Gäste auf dem Fuß, sein Schuss prallt mit etwas Pech von Chiriceş ab. Vier Minuten später streift Jorgensens Schuss beinahe den Pfosten. Ein Lebenszeichen von der rumänischen Mannschaft in der 49. Minute: Stancius Freistoß geht allerdings am Tor von Schmeichel jr. vorbei.



    Das Spiel plätschert für eine Viertelstunde vor sich hin, dann hat Chipciu eine gute Möglichkeit in der 63. Minute, wird aber noch vom dänischen Schlussmann blockert. Das Publikum hegt für kurze Zeit Hoffnungen, als Steaua-Stürmer Alibec eingewechselt wird. Doch weder er noch der zweite ins Spiel gekommene Reservist Rotariu können dem Spiel einem Mehrwert geben. Das Spiel wird immer zerfahrener, die Dänen sind mit dem Unentschieden wohl zufrieden, Rumäniens Ballbesitz schwindet dahin. Und plötzlich Totenstille in Klausenburg: Verstergaard kann in der 81. Minute nach einem für den nordeuropäischen Fußball typischen Spielzug alles klar machen. Auch er vergibt die Riesenchance, allerdings ist die Schlussphase eher trist für Rumänien.



    Die Gastgeber müssen das torlose Remis auf einmal mit Mann und Maus verteidigen, als ob der magere Punkt etwas bedeuten würde. Und jetzt kann Jorgensen in der 88. Minute auch diesen Punkt aus Rumänien mitnehmen, der Ball will aber nicht ins Netz. Endlich erlöst der Schiedsrichter das geplagte rumänische Publikum. Rumänien ist Gruppenvierter, punktgleich mit Armenien. Die WM in Russland scheint in weiter Ferne, es folgen nämlich drei schwere Auswärtsspiele, gegen den Tabellenführer Polen und die Mitkonkurrenten Montenegro und Dänemark.

  • Handball: Damenmannschaft schafft Qualifikation für Olympische Spiele

    Handball: Damenmannschaft schafft Qualifikation für Olympische Spiele

    Mit einigen Glanzleistungen hat sich die rumänische Handball-Nationalmannschaft der Damen die Teilnahme an den Olympischen Spielen in Rio de Janeiro gesichert. Das Qualifikationsturnier fand nach einem umstrittenen Beschluss des internationalen Verbands in Dänemark statt. Angesichts der WM-Bronze hatte sich Rumänien zuvor um das Heimrecht bei dem Turnier bemüht. Somit war gleich die erste Begegnung am Freitag mit dem Gastgeber in Aarhus eine Möglichkeit zur Revanche. Und die nutzten die rumänischen Spielerinnen nur zu gut. Das Team unter der Leitung des Schweden Tomas Ryde gewann unerwartet deutlich mit 32:25 und lag damit bereits in der Pole Position im Rennen um die Teilnahme an den Olympischen Spielen 2016.



    Gleich zu Beginn der Partie hatten die Rumäninnen eine makellose Leistung an den Tag gelegt, sie führten früh mit bereits 5 Toren Unterschied. Praktisch wurden dem Gegner Dänemark unmittelbar nach Anpfiff die Grenzen aufgezeigt. Zur Halbzeit führten die Gäste mit 19:13. Nach dem Seitenwechsel ging es im selben Tempo weiter, Rumänien baute die Führung zwischendurch bis auf 10 Tore aus. Praktisch erwischten vier der wichtigsten Spielerinnen im rumänischen Dreß einen ihrer Sahnetage, das waren Torfrau Paula Ungureanu, Kreisläuferin Oana Manea, die Rückraumspielerin und Welthandballerin Cristina Neagu und die Rückraumspielerin Eliza Buceschi. Die letztere wurde auch zur besten Spielerin der Partie gekürt.



    Damit war klar, dass die Mannschaft bereits die besten Aussichten auf die Qualifikation für Rio hatte. In der Vierergruppe, der noch Uruguay und Montenegro angehörten, bedeuteten die ersten beiden Plätze nämlich die Teilnahme an den Olympischen Spielen. Und man wusste bereits im Vorfeld: die Begegnung mit den Südamerikanerinnen würde im Normalfall ohne falsche Bescheidenheit eine reine Formalität werden. Das sollte sich am Samstag auch bewahrheiten, als Nationalcoach Ryde mehrere Stammspielerinnen ausruhte und die zweite Riege sich mühelos mit 36:19 gegen Uruguay durchsetzte. Zu den Höhepunkten der Partie gehörten die von der zweiten Torfrau Denisa Dedu im zweiten Durchgang erzielten Tore. Mit Chintoan wurde auch eine der Reservespielerinnen Rumäniens zur besten Spielerin der Partie erklärt.



    Der Sieg über Uruguay war allerdings nicht die beste Nachricht an diesem Abend: Montenegro gewann im zweiten Gruppenspiel am Samstag gegen Dänemark mit 26:22 und damit konnte die Party steigen, denn beide osteuropäischen Mannschaften waren somit auch mathematisch für die Sommerspiele qualifiziert.



    Trotz der bereits gesicherten Qualifikation ging das Team von Ryde auch die letzte Partie gegen Montenegro am Sonntag hoch konzentriert an. Zur Pause führte Rumänien mit 14:11. Doch in der zweiten Halbzeit gelang den Ex-Jugoslawierinnen ein spektakuläres Comeback und sie kamen in den Schlusssekunden zum verdienten Ausgleich zum 23:23. Dennoch beendete Rumänien dank der besseren Tordifferenz das Turnier auf Platz 1. und darf jetzt die Vorbereitung für die Olympischen Spiele planen.

  • WM-Bronze: Handballerinnen holen nach zehn Jahren wieder Medaille

    WM-Bronze: Handballerinnen holen nach zehn Jahren wieder Medaille

    Den größten Erfolg in einem Mannschaftssport aus rumänischer Sicht hatte 2005 ebenfalls die Handballmannschaft der Frauen erzielt. Bei der WM in Sankt Petersburg vor einem Jahrzehnt bezwangen sie in einem dramatischen Halbfinale den Erzrivalen Ungarn, um schließlich im Endspiel gegen den Gastgeber Russland deutlich zu verlieren Bereits damals waren drei Spielerinnen im rumänischen Kader, die auch bei der diesjährigen WM das kleine Finale um Platz drei bestreiten sollten: die Rückraummitte Aurelia Brădeanu, Torfrau Paula Ungureanu (damals Rădulescu) und Linksaußen Valentina Elisei.



    Nach dem dramatischen Halbfinal-Aus in der Verlängerung gegen den späteren Weltmeister Norwegen, trat das Team des Schweden Tomas Ryde am Sonntagnachmittag noch einmal konzentriert auf. Im Spiel um Platz Drei ließen sie dem Gegner Polen so gut wie keine Chance. Das Endergebnis von 31:22 ist aussagekräftig genug. Beste Spielerin der rumänischen Mannschaft war während des gesamten Turniers die in ihrer Karriere immer wieder von Verletzungen geplagte Cristina Neagu. Sie war auch die Torschützenkönigin der WM mit 63 Treffern, davon 15 allein im Viertelfinale gegen den Gastgeber Dänemark. Erwartungsgemäß wurde Neagu außerdem zur besten Handballerin des Turniers gekürt. Dementsprechend gut gelaunt zeigte sich die Spielerin im Interview mit einem Privatsender.



    Ich denke, das war eine große Leistung für den rumänischen Handballsport. Nach zehn Jahren haben wir erneut eine WM-Medaille erobert, auch wenn es diesmal nur für Bronze gereicht hat und nicht für Silber wie vor zehn Jahren. Ich danke all den Fans, die uns heute in der Halle angefeuert haben, den Fernsehzuschauern, die uns zu Hause die Daumen drücken und denjenigen, die uns immer unterstützen, unabhängig von unseren Ergebnissen.



    Eine der Leistungsträgerinnen der Nationalmannschaft war Torfrau Paula Ungureanu. Deren Paraden in den entscheidenden Spielmomenten trieben die ein oder andere Gegnerin zur Verzweiflung. Für die 35-jährige Ungureanu sei es der größte Erfolg ihrer Karriere, erklärte sie im Interview nach dem kleinen Endspiel.



    Dafür habe ich Jahr für Jahr und Tag für Tag trainiert. Das ist der Traum eines jeden Sportlers, einmal in einem Endspiel zu stehen. Ich habe immer daran geglaubt und bin so stolz auf all das was wir hier erreicht haben. Niemand räumte uns echte Chancen ein und wir haben bewiesen, dass wir eine echte Mannschaft sind.“



    Rumänien hätte bei dieser WM fast den Einzug ins große Finale geschafft. Am Freitag unterlagen Rydes Schülerinnen im Halbfinale Norwegen mit 33:35 nach Verlängerung. Beim Stande von 27:27 vergab Elisei in den Schlusssekunden der regulären Spielzeit aus einer aussichtsreicher Position den Treffer, der das Endspielticket gelöst hätte. Norwegen sollte schließlich am Sonntagabend das Finale gegen die Niederlande deutlich mit 31:23 für sich entscheiden. Der bittere Nachgeschmack ist auch bei Rumäniens Co-Trainer Costicǎ Buceschi geblieben.



    Wir hätten das andere Finale bestreiten müssen. Das haben wir vor allem nach der Gruppenphase bewiesen, wir haben gezeigt, dass wir sehr gut spielen können, sowohl in der Abwehr als auch im Angriff. Wenn wir Norwegen geschlagen hätten, hätten wir heute eine große Chance auf die Goldmedaille gehabt, glaube ich. Aber wir sind mit unserer Leistung zufrieden. Das kleine Finale haben wir sehr gut gespielt, die Mädchen waren hervorragend, sie konnten sich wieder motivieren, zudem ist die WM-Bronze auf jeden Fall beachtlich. Die rumänische Mannschaft hat vor allem im mentalen Bereich große Fortschritte erzielt. Das war bislang das Problem, denke ich. Denn alle haben immer gesagt, dass wir über sehr gute Spielerinnen verfügen, aber dass es uns nicht gelingt, eine Mannschaft zu bilden.“



    Das nächste Ziel für die Mannschaft sind die Olympischen Spiele in Rio. Der dritte WM-Platz berechtigt zur Teilnahme an einem der Qualifikationsturniere. Zusätzlich könnte Rumänien dabei Heimrecht genießen, was die Chancen auf die Olympia-Teilnahme positiv beinflussen würde.

  • Bronze mondial pour le handball roumain

    Bronze mondial pour le handball roumain

    Ces dernières années, les sports d’équipe n’ont pas apporté de résultats importants pour la Roumanie. Le handball féminin a été la seule discipline dont les équipes sont montées au plus haut niveau des compétitions, notamment celles entre les clubs. Pour la sélection nationale, la performance la plus importante des 15 dernières années remonte à 2005, lorsque la Roumanie a remporté l’argent du Championnat du monde de Russie. Eh bien, ce week-end, l’équipe nationale de Roumanie a ajouté une nouvelle performance à son palmarès : le bronze au Championnat du monde tenu au Danemark. Dans la finale disputée dimanche, les Roumaines ont eu raison de leurs adversaires Polonaises, score 31 buts à 22.

    La meilleure joueuse roumaine a été Cristina Neagu, qui a inscrit 63 buts. Et a été aussi déclarée la meilleure joueuse du Championnat. Voici ce qu’elle a déclaré à une chaîne privée de télévision. Cristina Neagu : «A mon avis c’est une grande performance pour le handball roumain. Après 10 ans, nous avons une nouvelle médaille, même si ce n’est pas l’argent, c’est le bronze. Je veux remercier les personnes présentes dans les tribunes, les gens qui nous ont soutenues devant leurs télés et les ceux qui nous soutiennent à chaque fois, quel que soit le résultat ».

    Un membre important de l’équipe a été aussi la gardienne de but Paula Ungureanu. Sa prestation a compté pour beaucoup dans les moments clé de la compétition. Pour Paula Ungureanu, 35 ans, c’est la performance la plus importante de sa carrière : «C’est justement ce pour quoi je me suis entraînée toutes ces années, jour pour jour. C’est le rêve de tout sportif : jouer une finale. J’y ai cru de toutes mes forces et je suis fière de tout ce que nous avons accompli ici. Alors que personne ne nous donnait aucune chance, nous avons prouvé que nous sommes une vraie équipe».

    Et pour cause : la Roumanie était sur le point de se qualifier dans la grande finale du Championnat du monde du Danemark. Vendredi, les sportives roumaines entraînées par le sélectionneur suédois Thomas Ryde ont perdu dans les demi-finales, après prolongations, face à la Norvège, 33 buts à 35. Dimanche lors du dernier match de cette compétition, les Norvégiennes ont battu l’équipe des Pays-Bas, 31 buts à 23.

    Le commentaire de Costica Buceschi, entraîneur-adjoint de la sélection nationale roumaine: «C’était la Roumanie qui aurait dû jouer l’autre finale. Nous l’avons démontré notamment dans les match d’après la phase des poules, lors de laquelle nous avons très bien joué, tant dans l’offensive que dans la défensive. En cas de victoire contre la Norvège, à mon sens aujourd’hui on aurait pu avoir des chances de décrocher l’or. Mais nous sommes contents de ce que nous avons réalisé. Nous avons très bien joué la petite finale, les sportives ont été extraordinaires, elles ont réussi à se mobiliser et ce n’est pas du tout moins important de décrocher le bronze d’un championnat du monde. Mais je crois que le bénéfice le plus important pour l’équipe de Roumanie est à retrouver au niveau de la mentalité. A mon avis, c’était là le problème puisque tout le monde sait que nous avons de très bonnes joueuses, mais on n’avait pas réussi à former une équipe véritable ».

    Le prochain objectif de la Roumanie, ce sont les Jeux Olympiques de Rio, l’année prochaine. La 3e place occupé au Championnat du monde assure à la Roumanie la présence à l’un des tournois préolympiques. Ce qui plus est, il est possible que la Roumanie accueille une telle compétition, ce qui augmenterait d’une manière significative les chances de l’équipe nationale d’occuper une place aux Jeux Olympiques. (Trad. Valentina Beleavski, Alex Diaconescu)

  • Rumänische Handballspielerinnen schaffen Qualifikation ins Halbfinale

    Rumänische Handballspielerinnen schaffen Qualifikation ins Halbfinale

    Die rumänischen Handballspielerinnen haben im Viertelfinale Dänemark mit 31 zu 30 besiegt. Nach den 60 Spielminuten war der Spielstand 27 zu 27. In den letzten Sekunden hat das rumänische Handballteam durch Cristina Neagus 7 -Meter-Wurf das Tor verfehlt. In der Verlängerung ging Dänemark zum ersten Mal in Führung, doch es dauerte nicht lange bis die rumänischen Damen das dänische Team egalisierten. Die erste Verlängerungszeit endete mit 29 zu 28 für Rumänien. Der Dramatismus erreichte seinen Höhepunkt in den letzten fünf Spielminuten. In der letzten Spielminute war es schon wieder Gleichstand 30 zu 30. Rumänien war in Ballbesitz. Das Angriffsschema der rumänischen Mannschaft endete mit dem Tor von Ada Nechita. Die beste rumänische Spielerin war Cristina Neagu, die 15 Tore geschossen hat. Hören wir nun ihre Meinung zum Spiel:



    Ich freue mich sehr über diesen Sieg. Es tut mir Leid, dass der 7-m-Wurf das Tor verfehlte. Das konnte uns die Qualifikation für das Halbfinale kosten. Danach habe ich versucht, all meine Kräfte zu sammeln, diese sind die schwersten Momente eines Spielers. Wir haben bewiesen, dass wir zusammenhalten. Wir haben sehr gut in der Verlängerungszeit gespielt und haben den Sieg geschafft. Ich habe keine Worte, um meinen Stolz auszudrücken. Ich bin stolz auf meine Mannschaft, auf die Trainer, auf die Ärzte, auf alle, die uns unterstützen und helfen. Ich will mich bei unseren Fans bedanken, die hier in der Tribüne waren und uns unterstützt haben, den Menschen, die vor dem Ferseher saßen, die uns jedesmal unabhängig vom Resultat unterstützen .



    Rumänien wird im Halbfinale der Weltmeisterschaft der Frauen gegen Norwegen spielen. Die norwegische Handballmannschaft ist Olympiasieger und zweifacher Europameister. Die norwegischen Damen haben im Viertelfinale Montenegro mit 26 zu 25 besiegt. Hören wir nun, was Cristina Neagu über das Spiel im Halbfinale sagte:



    Norwegen ist und bleibt Norwegen. Wir haben die norwegische Handballmannschaft in den letzten 10-15 Jahren nie besiegt. Heute freuen wir uns über unseren Sieg, morgen werden wir uns ausruhen und wir werden noch sehen, was passieren wird. Gott soll uns helfen. Wir werden in dem Halbfinale unser Bestes tun, so wie wir es in den jungsten zwei Spielen getan haben .



    Rumänien ist das einzige Land, das seit 1957 an allen Finalturnieren der Weltmeisterschaften teilgenommen und drei Medaillen erzielt hat, Gold im Jahre 1962 und Silber 1973 und 2005.

  • Nachrichten 07.12.2015

    Nachrichten 07.12.2015

    BUKAREST: Die rumänische Regierung hat eine öffentliche Debatte zum Haushalt für das kommende Jahr für Mittwoch angesetzt. Dabei sollen Schwerpunkte und Struktur des Haushalts zur Sprache kommen. Die Haushaltsvorlage für 2016 soll diese Woche von der Regierung angenommen und dem Parlament vorgelegt werden. Mehr Geld als im vorigen Jahr werden das Verteidigungs-, Innen-, Bildungs-, und Gesundheitsministerium erhalten. Weniger Mittel bekommen hingegen das Verkehrs- und Arbeitsministerium. Laut Haushaltsentwurf stündem dem Staat nächstes Jahr um 3,6 Milliarden Lei (umg. etwa 0,8 Milliarden Euro) höhere Einnahmen zur Verfügung. Die Ausgaben 2016 werden um etwa 13 Milliarden Lei (etwa 2,9 Milliarden Euro) höher als 2015 ausfallen. Somit würde ein Ausgleich für die in Bukarest beschlossenen Ma‎ßnahmen zur finanzpolitischen Entspannung geschaffen. Der Staatshaushalt 2016 basiert auf einem Defizit von 2,8% des BIP und auf einem Wirtschaftswachstum von 4,1%.



    BUKAREST: Ab Montag werden rumänische Soldaten eine Woche lang zusammen mit ihren Kameraden aus den Vereinigten Staaten und der benachbarten Republik Moldau auf einem Übungsplatz im Südosten Rumäniens trainieren. Dort findet das Modul Platinum Lynx 16.2 im Rahmen der internationalen militärischen Übung Black Sea Rotational Force statt. Die internationale Übung hat den Zweck, die gemeinsame Ausbildung der Soldaten fortzusetzen, das Niveau der Interoperabilität zwischen den beteiligten Streitkräften zu steigern und die Partnerschaft zu verstärken. Gleichzeitig beteiligen sich circa 200 rumänische und 350 amerikanische Soldaten an der militärischen Übung Dacian Thunder 2015. Die Übung findet auf den militärischen Stützpunkten von Mihail Kogălniceanu und Câmpia Turzii bis zum 20. Dezember statt. Laut dem Bukarester Verteidigungsministerium handele es sich um die zweite Übung Dacian Thunder, die zu einem besseren Training durch gemeinsame Flüge beitragen soll.



    SPORT: Rumäniens Handballdamen haben bei der WM in Dänemark auch im zweiten Gruppenspiel einen ungefährdeten Sieg eingefahren. Gegen Kasachstan gewann das rumänische Team mit 36:20. Am Samstag hatte die Mannschaft zum Auftakt Puerto Rico mit dem 47:14 eine klare Niederlage beigebracht. Der nächste Gegner am Dienstag ist Spanien, es folgen in der Gruppe D weitere Begegnungen mit Norwegen und Russland. Die ersten vier Platzierten rücken ins Achtelfinale vor.

  • 5.12.2015 (mise à jour)

    5.12.2015 (mise à jour)

    Handball- L’équipe féminine de handball de Roumanie a surclassé samedi par 47 à 14 la sélection portoricaine lors de son premier match au Mondial de handball féminin de Copenhague. La prochaine rencontre sur le terrain aura lieu lundi contre le Kazakhstan. A part cette équipe, ce sont l’Espagne, la Norvège et la Russie qui font partie du même groupe que la Roumanie. Les quatre meilleures équipes du chaque groupe se verront qualifier dans les huitièmes de finale. Le Mondial de handball représente aussi un critère de qualification aux JO de Rio. La Roumanie est le seul pays à avoir participé, depuis 1957, à tous les tournois finaux des Mondiaux. Son palmarès comporte deux médailles d’argent en 1973 et 2005 et une troisième d’or, en 1962.

    Météo- La météo reste particulièrement clémente surtout dans les régions collinaires et à la montagne. Les maximales seront supérieures à la normale saisonnière. Les minimales iront de -5 à 5 degrés et les maximales de 0 à 14 degrés.

  • Westen reagiert auf Russlands Verbalattacke gegen Dänemark

    Westen reagiert auf Russlands Verbalattacke gegen Dänemark

    Ende letzten Jahres hat der Kreml eine direkt von Präsident Wladimir Putin genehmigte Neuaufstellung der russischen Militärdoktrin veröffentlicht — zu den im Dokument aufgezählten Bedrohungen gehörten die Konsolidierung der NATO-Militärkapazitäten und das Projekt des Raketenschildes in Osteuropa. Es half nichts, dass die NATO versicherte, der Schild sei nicht gegen Moskau gedacht, sondern ausschlie‎ßlich defensiv ausgerichtet — Russland drückte seine Ängste offen aus, griff aber auch zu mehr oder weniger offenen Drohungen.



    Die vorerst letzte kam am letzten Wochenende vom russischen Botschafter in Kopenhagen. In einem Artikel in der dänischen Presse sagte Botschafter Michail Wanin, dass Russland sämtliche Länder, in denen Teile des Antiraketensystems der NATO stationiert sind, als legitime Ziele ansieht — sollte Dänemark wie geplant dem System beitreten, riskieren dänische Kriegsschiffe einen Angriff mit russischen Atomwaffen. Martin Lidegaard, der dänische Au‎ßenminister reagierte sofort: Die Kommentare des russischen Botschafters sind inakzeptabel. Eine Grenze ist überschritten worden, sagte er. Die NATO stellte ihrerseits klar, sämtliche Alliierten vor jeder Bedrohung zu schützen. Der amerikanische Botschafter in Kopenhagen verurteilte die Äu‎ßerungen des russischen Diplomaten.



    Der rumänische Au‎ßenminister, Bogdan Aurescu, erklärte seine Solidarität mit Dänemark und sagte, dass die Androhung von Gewalt gegenüber einem NATO-Staat unhaltbar sei. Das Raketenverteidigungssystem sei nach der UNO-Definition als Selbstverteidigung auszulegen und habe gar nicht mit Russland zu tun. Eine ähnliche Position hatte auch der rumänische Verteidigungsminister Mircea Duşa. Der amerikanische General Phillip Breedlove, Befehlshaber der alliierten Streitkräfte in Europa, verdeutlichte, dass Rumänien einem hohen Druck ausgesetzt wurde, als es dem Abwehrsystem beitrat — das sei auch der Fall Polens gewesen und wird jedem Land passieren, das Teil dieses Defensivprojekts werden will.



    Inzwischen finden vor dem Hintergrund der Krise in der Ostukraine und der Annektierung der Krim durch Russland vor einem Jahr umfassende Militärmanöver und Übungen sowohl der NATO als auch Russlands statt. Allein letzte Woche ging ein Seemanöver mit rumänischer Beteiligung am Schwarzen Meer zu Ende, aber Übungen fanden auch im Norden und Westen Europas statt — in Gro‎ßbritannien, Norwegen und Deutschland. Russland führte seinerseits breit angelegte Manöver in seinem Teil der europäischen Arktis durch.