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  • Mesures contre les conducteurs agressifs

    Mesures contre les conducteurs agressifs

    Le Cadre politique de l’UE en matière de sécurité routière 2021-2030 vise à réduire de moitié le nombre de décès et de blessés graves sur les routes européennes d’ici 2030, l’objectif pour 2050 étant zéro décès et blessures graves. Qu’indiquent les données statistiques ? Un coup d’œil sur les chiffres préliminaires pour les six premiers mois de l’année dernière indique une légère augmentation, de 2 %, du nombre de décès par accident par rapport à la même période de 2020 – une année marquée par les effets de la pandémie sur la mobilité. En même temps, par rapport aux années 2017-2019, la baisse est substantielle, de 19 %, et les politiques de l’UE y ont contribué aussi, grâce aux nouvelles mesures de sécurité obligatoires qui ont été mises en place.



    La situation s’est quelque peu améliorée même en Roumanie. Si, en 2019, Eurostat la classait première dans l’UE en termes de décès par accident de la route — 96 pour un million d’habitants -, un an plus tard, elle occupait la cinquième place dans ce classement indésirable, derrière l’Allemagne, la France, la Pologne et l’Italie. Les données de 2021 ont été présentées par le ministre de l’Intérieur Lucian Bode, qui a souligné que « toute sécurité routière constitue un problème grave » en Roumanie, son niveau étant nettement inférieur à la moyenne de l’UE. Ainsi, le nombre d’accidents graves a diminué de près de 20 %, et celui des personnes grièvement blessées a chuté de près de 31 % par rapport à 2020, mais le nombre de personnes décédées a augmenté de 8 %.



    Pour améliorer la situation — un objectif que la Roumanie a assumé, y compris dans le cadre du Plan national de relance et de résilience – l’exécutif de Bucarest a modifié le Code de la route par une ordonnance d’urgence. Il impose des amendes plus élevées et définit clairement ce que c’est qu’un comportement agressif au volant. Les conducteurs qui dépasseront de 70 km/h la limite maximale de vitesse verront leur permis de conduire suspendu pendant 120 jours. Il en sera de même pour ceux qui ne respectent pas le Code de la route pour le passage à niveau. Le ministre Lucian Bode a fait plusieurs précisions :



    « La circulation injustifiée de véhicules sur la voie d’urgence des autoroutes est sanctionnée par une amende allant de 1 305 à 2 900 lei (soit entre 260 et 580 euros) et par l’application de la sanction complémentaire de la suspension de l’exercice du droit de conduire pour une période de 90 jours. La sanction complémentaire de la suspension de l’exercice du droit de conduire est introduite pour une période de 120 jours pour faire demi-tour ou marche arrière sur l’autoroute. »



    L’acte normatif définit aussi, clairement, ce qu’est le comportement agressif au volant ; on retrouve dans cette catégorie les conducteurs qui klaxonnent ou utilisent les feux pour se faire de la place, ceux qui démarrent avec des crissements de pneus ou ceux qui emploient le frein à main pour faire demi-tour sur place, par exemple. Pour ces derniers, qui resteront également sans permis pendant 30 jours, les amendes peuvent aller jusqu’à près de 150 euros.


    (Trad. : Ligia)

  • La semaine du 1er au 5 novembre 2021

    La semaine du 1er au 5 novembre 2021

    Négociations pour la nomination d’un nouveau premier ministre à Bucarest


    Le président roumain, Klaus Iohannis, a annoncé jeudi qu’il ne convoquerait pas les partis à des consultations en vue de la nomination d’un nouveau premier ministre tant qu’une majorité ne serait pas atteinte, à même de proposer un gouvernement. Il s’agit de la première intervention du chef de l’Etat depuis que le général à la retraite Nicolae Ciucă a déposé son mandat de Premier ministre désigné. Il n’a pas réussi à obtenir de soutien au Parlement pour un cabinet minoritaire PNL-UDMR qui aurait dû demander le vote d’investiture mercredi à l’Assemblée législative réunie en séance plénière. Jeudi également, des discussions ont eu lieu entre les équipes de négociation du PNL et du PSD pour former un gouvernement soutenu par une majorité solide au Parlement. Une première rencontre avec les sociaux-démocrates, qualifiée de bonne par le président du PNL, le premier ministre par intérim Florin Cîţu. Il a déclaré que les discussions avaient porté sur des projets et sur l’identification de solutions urgentes pour les crises actuelles, la crise politique comprise. Florin Cîţu a déclaré qu’aucun portefeuille n’avait été négocié, mais qu’une variante pour le poste de premier ministre avait été évoquée. Pour sa part, le président du PSD, Marcel Ciolacu, a affirmé que le PSD maintenait sa décision de présenter une proposition de Premier ministre aux consultations avec le président Klaus Iohannis. Il a également annoncé que les sociaux-démocrates travailleraient, avec les spécialistes du parti, sur leur propre programme de gouvernance qui serait mis en corrélation avec celui des libéraux. Mercredi, une réunion a eu lieu entre les dirigeants du PNL et de l’USR. Le chef de file des libéraux, Florin Cîţu, et le président de l’USR, Dacian Cioloş, ont déclaré qu’ils s’étaient mis d’accord sur des principes, dont de proposer un premier ministre libéral. Le leader des libéraux, Florin Cîţu, soutient qu’il y a de fortes chances de refaire la coalition de droite. Dacian Cioloş a souligné que l’USR attendait des libéraux qu’ils décident très clairement s’ils veulent négocier la reconstruction de la coalition ou un gouvernement avec le PSD. L’UDMR présentera aussi une proposition de premier ministre aux consultations avec le chef de l’Etat, a annoncé le leader de l’Union, Kelemen Hunor. À son avis, il n’est pas déplacé que la formation la plus petite, mais la plus stable, avance une proposition de premier ministre.



    COVID en Roumanie — état des lieux


    Bien que cette semaine les cas de COVID-19 aient diminué en Roumanie pour atteindre moins de 9 000 jeudi, il y a eu un nouveau record de patients en soins intensifs — plus de 1 900. Un autre bilan négatif, celui des décès associés au nouveau coronavirus, avait été annoncé mardi – près de 600, des personnes non vaccinées pour la plupart. Par ailleurs, le coordinateur de la campagne de vaccination, Valeriu Gheorghiță, estime que le nombre de décès continuera d’être élevé au cours de la période à venir, car il existe un écart de deux semaines entre la diminution du nombre de personnes infectées par le COVID-19 et la baisse du nombre de personnes qui en meurent. Le médecin a précisé qu’en Roumanie, il meurt plus de personnes que dans d’autres pays européens, où le taux d’immunisation est élevé. L’Organisation mondiale de la santé s’inquiète de la dégradation de la situation sanitaire en Europe, où le nombre de nouvelles infections au Covid-19 signalées quotidiennement augmente plus que dans d’autres régions du monde. Selon les données officielles au niveau européen, la Roumanie est 3e dans un classement tragique des décès enregistrés la semaine dernière. L’aide sanitaire extérieure continue d’arriver en Roumanie. Mardi, dix concentrateurs d’oxygène ont été reçus de la part d’Israël, les premiers d’une série de 40. Par ailleurs, des patients infectés au SARS-CoV-2, dans un état critique, ont été transférés vers des établissements médicaux d’Allemagne pour y être soignés. Pendant ce temps, les données officielles indiquent qu’après une brève période de revirement, l’intérêt des Roumains pour la vaccination a de nouveau diminué. Actuellement, seulement 36,5 % de la population du pays est entièrement vaccinée.



    Le président roumain, Klaus Iohannis, au sommet de Glasgow sur le climat


    La Roumanie sera le premier pays au monde où les États-Unis déploieront la technologie des petits réacteurs nucléaires modulaires. Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, et le représentant spécial du président américain pour le climat, John Kerry, ont établi mardi, lors du sommet sur le climat qui s’est tenu à Glasgow, en Écosse, que d’ici 2028, la Roumanie inclurait ce type de réacteur dans le système national de production d’énergie. Un communiqué de la Maison Blanche fait état du fait que cette collaboration conduira à la création de jusqu’à 30 000 emplois dans les deux pays. Klaus Iohannis a expliqué que ce type de collaboration élargie avec les États-Unis, c’est-à-dire le développement de technologies, la production, les services de soutien à l’exploitation, devait être élargie à d’autres domaines, notamment les énergies renouvelables et la mobilité verte. À Glasgow, plus de 40 États ont convenu de réduire progressivement leur dépendance au charbon, l’un des plus grands polluants. Toutefois, pami eux, on ne compte pas d’économies fortes comme celles de la Chine, des États-Unis ou de l’Australie. Les pays signataires s’engagent à ne plus avoir de centrales au charbon en service d’ici la fin des années 2030. Les pays pauvres signataires doivent abandonner le charbon une décennie plus tard.



    La BERD a amélioré ses estimations concernant l’évolution économique de la Roumanie en 2021


    La Banque européenne pour la reconstruction et le développement a considérablement amélioré ses estimations relatives à l’évolution économique de la Roumanie en 2021. L’institution avertit toutefois, dans son rapport publié jeudi, que l’évolution de la pandémie et les prix élevés du gaz, du pétrole et d’autres produits de base pourraient affecter cette reprise. La croissance prévue de l’économie roumaine est maintenant supérieure à 7 %, contre une avancée de 6 % prévue en juin dernier. Pour 2022, les fonds européens alloués par le Programme national de relance et de résilience devraient engendrer une hausse des investissements et une amélioration des exportations. Avec la consolidation fiscale prévue et le ralentissement de la consommation privée, cela pourrait se traduire par une croissance du Produit intérieur brut supérieure à 4 %.


    (Trad. : Ligia)

  • 03/11/2021 (mise à jour)

    03/11/2021 (mise à jour)

    Coronavirus — 10 196 nouveaux cas d’infection au coronavirus dépistés en 24 h ont été annoncés mercredi en Roumanie ainsi que 449 décès liés à la Covid-19, et deux antérieurs à la période de référence. Plus de 19 000 personnes atteintes de Covid sont hospitalisées, dont 1 890 en soins intensifs. Bucarest, la capitale, reste la ville la plus touchée, avec un taux d’incidence de près de 13 cas par 1 000 habitants survenus en 14 jours, annonce aussi la Direction de santé publique. Ce taux est toutefois à la baisse pour le 12e jour consécutif, vu que le 22 octobre, il avait atteint un niveau maximum de plus de 16 cas par mille habitants. Bien que le nombre des cas de maladie soit à la baisse, le système sanitaire restera sous pression pendant encore au moins deux semaines, mettent en garde les autorités. La manager de crise de l’OMS en Roumanie, Heather Papowitz, recommande aux autorités de dresser un plan d’action très clair pour stopper la pandémie, avec des objectifs et des éléments clairs. Elle estime aussi que la vaccination est la seule solution. Détails après nos infos.



    Aide — Vu la situation difficile des hôpitaux roumains, plusieurs pays ont décidé de venir en aide à la Roumanie. Mardi, le pays a reçu une tranche de 10 concentrateurs d’oxygène, sur les 40 concentrateurs offerts par Israël. L’Etat hébreu enverra à Bucarest une équipe de spécialistes en soins intensifs pour lutter contre le Covid-19 afin d’aider les soignants, apprend-on par le correspondant de Radio Roumanie à Jérusalem, Dragoş Ciocârlan. Les Pays-Bas, la Pologne, l’Italie, le Danemark ou encore la République de Moldova ont aidé la Roumanie par des dons consistant en médicaments, équipement médical ou par du personnel médical. Des patients atteints de Covid-19 en état grave ont été transférés vers des hôpitaux d’Allemagne, d’Autriche et de Hongrie. Jusqu’ici, 73 patients roumains sont soignés à l’étranger. 22 sont décédés, et 7 ont guéri.



    Gouvernement — Le Parti national libéral (PNL) a lancé ce mercredi des négociations avec deux partis, afin de réunir une majorité potentielle au parlement. Le président libéral, Florin Cîţu, a déclaré, à l’issue de la rencontre avec les représentants de l’Union Sauvez la Roumanie (USR), ancien partenaire dans la coalition gouvernementale, qu’il y avait de fortes chances de réfection de la coalition de droite issue des dernières élections. Il a précisé que les discussions avaient porté sur des principes, et aussi sur le programme de gouvernance. A son tour, le leader de l’USR, Dacian Cioloş, a affirmé avoir senti qu’il y avait de la disponibilité pour refaire la coalition, mais qu’il attendait une réponse claire de la part des libéraux. Jeudi, le PNL devrait rencontrer aussi le PSD (d’opposition, qui a le plus grand groupe parlementaire). Le PSD considère la possibilité d’entrer au gouvernement, mais n’exclut en fait aucun scénario. Ces discussions ont lieu après que les libéraux ont décidé d’être plus flexibles dans les négociations, vu que le premier ministre désigné Nicolae Ciucă, n’a pas réussi à obtenir le soutien parlementaire pour un éventuel cabinet minoritaire formé des membres du PNL et de l’Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR). Il a déposé son mandat. Détails après nos infos.



    Nucléaire — La Roumanie sera le premier pays au monde où les Etats-Unis mettront en place la technologie des réacteurs nucléaires modulaires de petites dimensions. Cela a été convenu mardi soir, par le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, et le représentant spécial du président américain pour le climat, John Kerry, lors du sommet pour le climat qui se tient à Glasgow, en Ecosse. Concrètement, d’ici 2028, la Roumanie doit inclure dans son système national de production d’énergie nucléaire ce type de réacteur. Selon un communiqué de la Maison Blanche, cette coopération entraînera la création d’environ 30 000 emplois dans les deux pays. Ce type de coopération à plusieurs niveaux — développement de technologies, production, services — doit être élargi à d’autres domaines aussi, a opiné le président roumain. Qui plus est, cette coopération dans le domaine du climat viendra compléter la collaboration à succès qui existe déjà entre la Roumanie et les Etats-Unis dans de nombreux autres secteurs et contribuera au renforcement du Partenariat Stratégique bilatéral, a encore ajouté Klaus Iohannis.



    Chômage — En Roumanie, le taux de chômage a diminué de 0,2 % en septembre par rapport à août 2021, arrivant à 5 % de la population. Le taux de chômage parmi les jeunes reste pourtant très élevé, soit de 19,5 %, constate l’Institut national de la statistique. Pour la tranche d’âge 15-74 ans, le nombre estimé des chômeurs est de 416 000 personnes. Par ailleurs, 300 000 nouveaux emplois ont été créés en Roumanie au cours des 10 premiers mois de cette année, soit environ 10 000 de plus que l’année dernière. Rien qu’en septembre dernier, plus de 37 000 nouveaux emplois ont été annoncés en Roumanie, apprend-on par la plate-forme d’emplois e-Jobs. La plupart des offres ont été lancées à Bucarest, la capitale, mais aussi à Cluj-Napoca (nord-ouest), Timisoara (ouest) et Brasov (centre). Pour ce qui est des emplois proposés par d’autres pays, la plupart des offres visaient l’Allemagne, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, l’Irlande et la France, dans des domaines tels les transports, la production, le BTP, le secteur sanitaire et les prestations de services.

  • Taux élevé de décès des suites de la covid

    Taux élevé de décès des suites de la covid

    Depuis des semaines déjà, la Roumanie bat tous les records en matière de nombre d’infections au virus SARS CoV 2 et de décès des suites de la maladie. Mardi, durant leur bilan quotidien, les autorités ont rapporté près de 600 décès à cause de la Covid 19 en 24 heures, dont la plupart parmi des personnes non-vaccinées. Les spécialistes estiment que le nombre des décès restera élevé dans les jours à venir aussi puisque la capacité maximum des sections de réanimation – soins intensifs a été épuisée et l’état de nombreux malades est déjà critique. En échange, le grand nombre de nouveaux cas annoncé par les autorités semble baisser alors que les hôpitaux à travers le pays soignent près de 20 000 malades, y compris des enfants.

    Entre temps, nombre d’Etats envoient des aides à la Roumanie et même dans de telles conditions, le secrétaire d’Etat au ministère de l’Intérieur, Raed Arafat, affirme que l’impact de la pandémie sur le système médical sera très sérieux durant les deux à trois semaines à venir : « La baisse du nombre de nouveaux cas d’infection ne devrait pas nous tromper. Au moins les deux à trois semaines à venir, nous pouvons nous attendre à un nombre significatif de malades hospitalisés dans des sections de réanimation – soins intensifs et dans les unités d’urgences. C’est pourquoi nous continuons ces actions et je peux dire que nous comptons toujours sur un nombre élevé de Roumains à se faire vacciner, parmi ceux qui ne l’ont pas fait déjà, afin de prévenir des situations similaires à celle dans laquelle nous nous retrouvons actuellement. Donc nous nous attendons toujours à un impact sérieux sur le secteur sanitaire qui devrait continuer au moins deux ou trois semaines » a déclaré Raed Rafat.

    Le coordinateur de la campagne nationale d’immunisation, Valeriu Gheorghita affirme pourtant que le nombre des décès devrait rester élevé à l’avenir aussi parce qu’il existe un décalage de deux semaines entre la baisse du nombre de personnes qui se font infecter et la baisse du nombre de personnes qui meurent à cause de la maladie. Le médecin a précisé qu’en Roumanie, le taux des décès est de beaucoup supérieur à celui des autres Etats européens, ou la couverture vaccinale est significativement plus élevée : « La moyenne des décès au cours des sept derniers jours par un million d’habitants et plus de 50 fois supérieure à celle enregistrée au Danemark, qui a une couverture vaccinale de plus de 80% et de près de 68 fois supérieure en Roumanie par rapport au Portugal, pays où la couverture vaccinale dépassé les 90% » affirme Valeriu Gheorgita, médecin militaire et coordinateur de la campagne nationale d’immunisation en Roumanie.

    Selon les chiffres officiels, après une courte période de revirement, l’intérêt des Roumains pour la vaccination a malheureusement commencé à chuter à nouveau. Les autorités ont annoncé mardi moins de 80 000 vaccinations en 24 heures et le nombre des personnes à avoir pris la première dose a baissé à moins de la moitié du nombre record enregistré il y a une semaine seulement. A présent, seulement 36,5% de la population de la Roumanie est entièrement vaccinée.

  • 02/11/2021 (mise à jour)

    02/11/2021 (mise à jour)

    Coronavirus La Roumanie a enregistré ce mardi un nouveau record de décès liés à la Covid-19 — 586 patients en l’espace de 24 h, auxquels s’ajoutent cinq autres, décédés antérieurement. Au cours du même laps de temps, 11 073 nouveaux cas de COVID ont été dépistés. Selon le Groupe de communication stratégique, depuis le début de la pandémie, 1 666 097 cas de personnes infectées au nouveau coronavirus ont été confirmées en Roumanie. 1 429 157 patients ont guéri, et 48 664 Roumains sont morts des suites de la maladie. Un record noir a également été enregistré en Bulgarie voisine : 310 décès en 24 h, pour une population trois fois moindre qu’en Roumanie. Selon le correspondant de Radio Roumanie à Sofia, 94 % des personnes décédées n’étaient pas vaccinées contre le Covid-19. Depuis l’été dernier, la Bulgarie et la Roumanie ont les taux d’immunisation contre le coronavirus les plus faibles de tous les 27 Etats de l’Union.



    Gouvernement — Le premier ministre désigné, Nicolae Ciucă, membre du PNL, a déposé ce mardi son mandat, attribué par le président Klaus Iohannis pour former un nouveau gouvernement. La décision a été adoptée par la direction de son parti, suite à l’échec de sa tentative d’obtenir le soutien parlementaire pour un cabinet minoritaire formé des membres du PNL et de l’UDMR. Il aurait dû demander le vote d’investiture du Législatif mercredi. La procédure fait que le chef de l’Etat doive déclencher une nouvelle série de consultations avec les partis parlementaires, afin de désigner un autre premier ministre potentiel. Le chef de file de libéraux, Florin Cîţu, a fait savoir que son parti allait négocier avec toutes les forces démocratiques du Parlement pour former une majorité censée soutenir un gouvernement doté des pleins pouvoirs. Par ailleurs, le coprésident de l’Alliance pour l’unité des Roumains (l’opposition nationaliste), George Simion, a annoncé avoir lancé les procédures de suspension du président Iohannis. Il a précisé que l’AUR avait commencé à collecter des signatures des sénateurs et députés censés soutenir cette démarche et a affirmé que des parlementaires de plusieurs bords avaient promis de signer. Selon la Constitution, la procédure de suspension doit être signée par au moins un tiers de l’ensemble des sénateurs et députés, donc 156 signatures sont nécessaires. Accusé de ne pas exercer son rôle constitutionnel de médiateur et perçu, dernièrement, non pas comme une solution, mais comme une partie du problème, la cote de popularité de M Iohannis est arrivée à 14 %, selon un récent sondage commandé par l’opposition sociale-démocrate.



    COP26 — La Roumanie a un des taux d’émissions de gaz à effet de serre « les plus faibles » de l’UE par habitant, a déclaré mardi, à Glasgow, le président roumain Klaus Iohannis. Il a ajouté que notre pays s’engage à accroître, à l’avenir, le pourcentage d’électricité provenant de sources renouvelables. De 1989 à 2019, les d’émissions de gaz à effet de serre ont baissé de 64 %. Et de souligner que la Roumanie soutient pleinement les efforts de l’UE dans le domaine des changements climatiques et s’engage à contribuer à la réduction des émissions de l’UE de 55 % jusqu’en 2030. Plus d’une centaine de leaders mondiaux, réunis à Glasgow au sommet COP26 sur le climat, se sont engagés à arrêter et à inverser le défrichement et la dégradation des terrains jusqu’à la fin de la décennie. Une promesse soutenue par 19 milliards de dollars de fonds publics et privés à investir dans la protection et la réfection des forêts.



    Exercice — Un millier militaires roumains et étrangers, avec une centaine de moyens techniques terrestres, aériens et navals participent jusqu’au 12 novembre à l’exercice Junction Strike 2021 (JUST 21). L’exercice a démarré le weekend dernier par un entraînement à Mangalia (sud-est) des militaires roumains et portugais en suivant un scénario fictif associé à la guerre hybride. Y participent aussi des militaires des Etats-Unis, Géorgie, Grèce, Royaume-Uni République de Moldova et de Pologne. Lundi, la base aérienne 57 de Mihail Kogalniceanu a accueilli un exercice démonstratif de la police du ciel renforcée effectué par des militaires roumains et canadiens.

  • Poursuites pénales dans la tragédie de Piatra Neamt

    Poursuites pénales dans la tragédie de Piatra Neamt

    Les procureurs du Parquet général ont porté des accusations à l’encontre de 10 personnes, dont 6 ont occupé à tour de rôle les fonctions de manager par intérim, dans le dossier de l’incendie de Piatra Neamt, dans le nord-est de la Roumanie, qui a tué 10 malades de Covid. Le drame a eu lieu à l’hôpital des urgences, dans deux salles de la section de réanimation – soins intensifs où étaient hospitalisés à l’époque 17 malades en état grave. Un médecin anesthésiste, qui est entré dans l’un des deux salons alors que celui-ci était inondé par les flammes afin de sauver les malades, a souffert des brûlures graves et il a dû être transféré à Bruxelles pour qu’il soit soigné dans un hôpital spécialisé.

    Homicide involontaire, blessures involontaires et destructions involontaires sont les accusations formulées à l’encontre de 10 personnes, accusées aussi de ne pas avoir pris les mesures légales visant la sécurité et la santé sur le lieu de travail. Selon l’agence de presse Agerpress, les personnes poursuivies sont deux aides-soignantes en charge des malades au moment du désastre, accusés de ne pas avoir surveillé une source de feu, mais aussi le médecin en charge de la section de réanimation soins intensifs, accusé de ne pas avoir adopté les mesures nécessaires pour assurer la ventilation dans les salons. Ce dernier est également accusé, aux côtés d’un de ses confrères d’avoir falsifié un document relatif aux soins accordés aux malades.

    L’institution de l’hôpital a également été mise en accusation. Selon les procureurs, les managers de l’hôpital qui soignait exclusivement des malades de Covid depuis le début de la pandémie n’auraient pas organisé correctement l’activité médicale et révisé les risques relatifs à la sécurité et à la santé sur le lieu de travail, vu que le contexte s’était dramatiquement modifié. Ce changement a inclus l’adoption de thérapies prévoyant la hausse de la quantité d’oxygène administrée aux malades de Covid 19 qui a mené par la suite à une concentration accrue d’oxygène dans l’atmosphère des pièces ou étaient soignés ces malades.

    La direction de l’hôpital n’aurait pas mis en place des mesures de prévention censées assurer la sécurité et la santé dans la section de réanimation vu le nouveau contexte affirment les procureurs qui concluent que l’absence de ces mesures a eu comme conséquence l’incendie. Les deux aides-soignantes sont accusées d’avoir permis et de ne pas avoir surveillé ensuite une chandelle allumée pour veiller l’agonie d’un patient, alors que dans le même espace, d’autres malades étaient soumis à des oxygénothérapies. Ce fut la source de l’incendie dévastateur, véritable explosion, qui a ravagé le salon. L’hôpital est accusé de ne pas avoir adopté des mesures censées assurer la ventilation nécessaire dans les sections de réanimation.

    Ce qui plus est l’hôpital a été incapable d’assurer des soins médicaux après l’interruption de l’alimentation en gaz médicinaux, c’est-à-dire en oxygène, aux autres malades après le désastre. Des tragédies similaires ont également eu lieu cette année en Roumanie à Bucarest et à Constanta, des épisodes qui ne font qu’illustrer en fait l’organisation précaire du système sanitaire roumain face à la pandémie de coronavirus et des carences non seulement en matière de moyens techniques, mais surtout en matière de formation et de disponibilité des ressources humaines.

  • Six millions de vaccinés anti-Covid, en Roumanie

    Six millions de vaccinés anti-Covid, en Roumanie

    Le nombre de personnes ayant une
    couverture vaccinale complète contre le coronavirus a dépassé mardi, en
    Roumanie, la barre de 6 millions. Ce résultat est la conséquence d’une part,
    des restrictions à l’intention des non vaccinés, tout comme la peur de
    développer une forme sévère de maladie et de nécessiter une prise en charge de
    la part d’un système médical agenouillé. La Roumanie continue à figurer en
    avant-dernière position dans le classement européen dressé en fonction du taux
    de vaccination qui la place aussi en dessous de la moyenne mondiale. Le nombre
    total des doses de vaccin administrées à la population de Roumanie depuis le
    début de la campagne d’immunisation lancée le 27 décembre 2020, a dépassé les
    12 millions. Les vaccins utilisés ont été Pfizer, Moderna, AstraZeneca et Johnson&Johnson. Face à la hausse
    du nombre des personnes immunisées, en Roumanie, le médecin Valeriu Gheorghiţă,
    à la tête de la campagne nationale de vaccination, espère que d’ici la fin de
    l’année, le pourcentage des vaccinés dépassera 70% des Roumains âgés de plus de
    12 ans. A l’heure où l’on parle, en Roumanie, le taux de couverture vaccinale
    partielle ou complète est de 33%. Les pourcentages des personnes vaccinées les
    plus importants sont à Bucarest, presque 60% et à Cluj, plus de 52%, tandis
    qu’au pôle opposé, on retrouve le département de Suceava avec seulement 24%.


    Valeriu Gheorghita a
    annoncé aussi que plus de 40% des Roumains vaccinés durant la première étape de
    la campagne de vaccination ont reçu déjà une troisième dose de rappel. Sur leur
    ensemble, plus de 61% appartiennent à des catégories vulnérables, telles les
    personnes de plus de 65 ans ou les malades chroniques et 19% sont des
    professionnels de la Santé ou de la Sécurité sociale. Plusieurs centres de
    vaccination ont rouverts leurs portes ces dernières semaines à travers la
    Roumanie, tandis que d’autres, nouveaux, y ont été mis en place ce qui fait que
    le pays a actuellement un total de 706 centres. Et Valeriu Gheorghita d’ajouter
    que les autorités cherchent des solutions pour encourager la vaccination à la
    campagne aussi.

    Une idée serait de rendre la vaccination possible dans les
    cabinets des médecins traitant, là où ils existent ou de déployer sur place des
    équipes mobiles de vaccination. Une autre idée serait d’assurer le déplacement
    vers les centres de vaccination des localités de proximité de tous ceux qui
    souhaitent se faire immuniser. Par ailleurs, d’ici la fin de l’année, des marathons
    de vaccination seront organisés en weekend, dans chaque arrondissement de la
    capitale. Le médecin Cătălin Cîrstoiu, à la tête de l’Hôpital universitaire des
    Urgences Bucarest déplore la situation dans laquelle se trouve actuellement le
    pays où tous les jours, le nombre des décès se monte à 400, 500 personnes, soit
    l’équivalent de toute une communauté villageoise. Quelle solution donc ?
    Et bien, il y en a qu’une : la vaccination ! affirme le médecin.







  • Situaţie dramatică în spitalele din România

    Situaţie dramatică în spitalele din România

    România riscă să
    devină studiu de caz: a primit încă de la început cantitaţi suficiente de
    vaccin antiCovid, însă o bună parte din ele au rămas neutilizate, au expirat
    sau au fost vândute ori cedate, iar ţara este acum într-o situaţie dramatică
    din cauza numărului mare de îmbolnăviri. Sunt recorduri negative la toate capitolele
    – decese, infectări zilnice, pacienţi în stare gravă.


    Ministrul interimar al Sănătăţii,
    Cseke Attila, a atras atenţia că presiunea pe sistemul sanitar este uriaşă şi
    că ţara nu a ajuns încă în vârful
    valului patru al epidemiei, pe aşa-numitul platou.

    Cseke Attila: Cu
    asemenea grad de vaccinare, noi, chiar dacă, la un moment dat, acest val patru
    va trece, încă n-am ajuns în vârful valului. Au fost tot felul de discuţii şi
    de prognoze. Din păcate, nu suntem nici măcar pe platou. Există în continuare o
    creştere a numărului de infectări, ceea ce înseamnă că încă nu putem spera la
    acel platou de câteva zile, câteva săptămâni, ca apoi să fie o scădere.
    Presiunea este uriaşă pe sistemul sanitar, care evident că are anumite limite.


    În spitale nu sunt locuri pentru cei care au forme severe de boală, marea
    majoritate din rândul celor nevaccinaţi, iar personalul medical e obligat să
    improvizeze. Managerul Institutul Marius Nasta din Bucureşti, dr.
    Beatrice Mahler:

    Este o situaţie la fel de dificilă ca în ultimele două săptămâni, cu
    pacienţi extrem de gravi, cu pacienţi care sunt cazaţi în hol, pentru că pur şi
    simplu nu mai avem loc în nicio cameră pe care am pus-o la dispoziţie din
    pavilion. Foarte mulţi pacienţi care vin la evaluare cu forme severe vin de
    acasă cu saturaţii extrem de mici.


    Pregătirea pentru valul al patrulea
    al epidemiei a fost deficitară, iar campania de vaccinare anti-COVID-19 s-a
    mişcat mult prea lent, a acuzat, marţi, preşedintele Klaus Iohannis, el însuşi
    ţinta criticilor pentru lipsă de reacţie şi pasivitate, într-un moment care
    impunea implicare totală şi rapidă.

    Klaus Iohannis: Este o perioadă a suferinţei, o
    dramă naţională de proporţii teribile. Nu avem, însă, altă opţiune decât să o
    depăşim. Prioritatea zero este în acest moment salvarea semenilor noştri,
    protejarea sănătăţii celor vulnerabili şi a celor bolnavi, pe care asistenţa
    medicală îi poate ajuta să depăşească cu bine această maladie.

    Vaccinarea este singura soluţie pentru oprirea pandemiei, a reafirmat preşedintele,
    adăugând că este necesară şi adoptarea în regim de urgenţă de către Parlament a
    prevederilor privind certificatul verde sau a altor măsuri care să ducă la
    reducerea pe termen scurt a mobilităţii şi interacţiunii umane. Pe fondul
    creşterii alarmante a infectărilor, români care probabil au ezitat până acum se
    îndreaptă spre centrele de imunizare, iar ritmul acesteia a devenit mai bun.
    Dar nu este suficient. Campania de vaccinare rămâne un eşec, iar specialiştii
    spun că, dacă în locul relaxării cvasitotale din vară, autorităţile ar fi
    eliminat treptat, măsurat, restricţiile, condiţionând aceasta de ritmul
    imunizării, România ar fi evitat criza sanitară majoră pe care o
    traversează.



  • Statistiques sur la vaccination

    Statistiques sur la vaccination

    La Roumanie s’est fixé de nouveaux objectifs de vaccination contre le coronavirus, après que les précédents ont été ratés en raison de la réticence de la population. Le Comité national de coordination des activités de vaccination dit maintenant qu’il vise à vacciner avec la première dose 2 millions de personnes d’ici la fin de l’année (pour atteindre les 45 % de la population), et un taux de vaccination de 70 % de la population au premier trimestre de 2022. Ces déclarations font suite à des discussions en ligne entre des spécialistes roumains et de l’Organisation mondiale de la santé afin de trouver des solutions pour endiguer l’augmentation « très importante » des cas graves et des décès des suites du COVID-19 en Roumanie. Le nouvel optimisme des autorités sanitaires de Bucarest est toutefois tempéré par l’OMS, qui estime que si le rythme de vaccination des 6 dernières semaines et les stratégies de vaccination sont maintenus, la Roumanie n’atteindra que dans environ 7 mois une couverture vaccinale de 40 % pour la population totale et, dans environ 31 mois, une couverture de 70 %. Toutefois, l’OMS constate une augmentation constante de la vaccination au cours des trois dernières semaines, en particulier chez les personnes de moins de 50 ans.



    Selon un communiqué, 92 % des décès en Roumanie ont été enregistrés chez des personnes non vaccinées. La plupart étaient atteintes d’autres maladies, mais des décès ont également été enregistrés chez les jeunes, les enfants et la population active. Avec environ 30 %, la Roumanie se classe avant-dernière dans l’Union européenne en termes de taux de vaccination, et bien en deçà de la moyenne mondiale. Le pays connaît une quatrième vague de pandémie beaucoup plus agressive en raison du variant Delta du coronavirus. De grandes différences sont également notées d’un département à l’autre, les régions du nord-est et du sud bénéficiant d’une couverture vaccinale plus faible. Par tranches d’âge, les statistiques indiquent une immunisation d’environ 50 % chez les personnes de 50 à 69 ans, mais seulement d’environ 20 % chez les personnes de plus de 80 ans. Il existe également un écart entre les sexes, les femmes étant nettement moins vaccinées que les hommes, avec une différence de près de 20 % chez les personnes de plus de 60 ans.



    Le Comité national de coordination des activités de vaccination reconnaît que l’immunisation parmi la population générale est faible et qu’elle stagne, étant inférieure à la moyenne régionale, mais il ne dit pas non plus comment il entend changer cet état de choses. L’OMS indique qu’il est important que la Roumanie se concentre sur l’administration de vaccins qui sauvent la vie à ceux qui sont les plus à risque de décès et de formes graves de la maladie, comme les personnes âgées, les personnes atteintes de maladies chroniques et d’autres catégories à risque – les femmes enceintes et le personnel opérant dans des domaines essentiels.


    (Trad. : Ligia)

  • Du soutien international pour la Roumanie

    Du soutien international pour la Roumanie


    Avec seulement 6 millions de personnes vaccinées sur une
    population totale de 19 millions, la Roumanie a enregistré la semaine dernière
    le taux de décès dus à la Covid le plus
    grand du monde, par rapport à un million d’habitants. Le pays traverse
    actuellement sa période pandémique la plus dramatique depuis le début de la
    crise sanitaire. Le système médical roumain est complètement mis à genoux,
    déplore le président du Collège des Médecins de Roumanie, le professeur docteur
    Daniel Coriu :


    « On a un
    très grand nombre de cas de contaminations, le nombre de malades en Soins
    critiques est énorme, il dépasse nos possibilité de prise en charge et, plus triste encore c’est de voir à quel point le
    nombre de décès évitables est-il grand. Je dis évitables, car plus de 92% des
    décès surviennent chez des personnes non vaccinées. Le vaccin est censé éviter
    le décès. Comment le pays est-il arrivé dans une situation pareille ? En
    raison du refus des Roumains de se faire vacciner, de leur méfiance vis-à-vis
    des médecins et de nos discours. Car c’est avec tristesse que je dois admettre
    que certains de mes confrères ont eux-aussi contribué à l’actuel état de choses »
    .


    Aux dires du professeur Daniel Coriu, à la tête du
    Collège des Médecins de Roumanie, il faudrait que la population puisse se voir
    mettre à sa disposition des sources correctes d’information. C’est la raison
    pour laquelle il faudrait, dit-il, sanctionner tout médecin qui propage dans l’espace
    virtuel des théories non scientifiques, en mettant en danger la santé des gens.
    L’opinion publique considère que la réticence des Roumains face à la
    vaccination est aussi bien une conséquence de leur méfiance à l’égard des
    responsables roumains que le résultat des fake news. Suite à l’échec de la campagne
    nationale de vaccination et suite à la flambée des cas de contamination, l’OMS
    a décidé d’envoyer sur place, une délégation. Pour mieux lutter contre cette
    quatrième vague pandémique, la Roumanie a activé le Mécanisme de protection
    civile, par le biais duquel elle se verra accorder du soutien international. D’ailleurs,
    les aides ont commencé déjà à affluer. Balazs Ujvari, porte-parole de la
    Commission européenne passe en revue les dons que l’Europe a offerts à Bucarest:


    « 50
    concentrateurs d’oxygène envoyés par la Pologne, 5200 doses d’anticorps
    monoclonaux de la part de l’Italie, 15 respirateurs et 8 concentrateurs d’oxygène
    venus du Danemark. S’y ajoutent 200 concentrateurs d’oxygène offerts par l’UE
    de sa réserve médicale stratégique abritée par les Pays-Bas. On pourrait également
    contribuer avec des équipes médicales comme la Roumanie l’a fait, elle aussi,
    durant la crise initiale d’Italie. Et puis, on pourrait aussi avoir en tête la
    possibilité de faciliter le transfert des patients contaminés d’un pays à l’autre
    au sein de l’UE »
    .


    A Bucarest, le secrétaire d’Etat, Raed Arafat a salué un
    don de 12000 doses d’anticorps monoclonaux offerts par l’Allemagne. Des
    patients roumains se trouvent déjà hospitalisés dans deux hôpitaux hongrois,
    tandis que des médecins et des infirmiers de la République de Moldavie voisine
    ont rejoint leurs collègues roumains de l’hôpital de campagne de Letcani, près
    de Iasi.



  • Les hôpitaux roumains à l’épreuve de la pandémie

    Les hôpitaux roumains à l’épreuve de la pandémie


    Face à la recrudescence des cas de coronavirus auxquels la Roumanie se
    confronte dernièrement, les places dans les hôpitaux sont déjà insuffisantes.
    Cela fait plus d’un mois que la quatrième vague pandémique a déferlé sur le
    pays, mais la situation a vraiment commencé à se dégrader depuis deux semaines
    quand le nombre de cas de Covid-19 a connu un rebond alarmant. Le nombre de
    Roumains dépistés positifs augmente d’un jour à l’autre et le nombre de places
    dans les unités de Réanimation, Soins intensifs s’avère insuffisant. Sur
    l’ensemble des personnes hospitalisées en ce moment en Roumanie en raison d’une
    contamination avec le virus SARS-CoV-2, 50 % sont beaucoup plus jeunes que
    durant les vagues précédentes. En plus, elles se présentent à l’hôpital trop
    tard, quand leur état de santé est sérieux, déplorent les médecins. A leurs
    dires, la plupart des malades hospitalisés actuellement nécessitent directement
    une place en soins intensifs, ce qui fait que ces unités s’occupent avant les
    chambres. A l’heure où l’on parle, sur les 1 300 lits que le pays détient dans
    les unités de soins critiques, presque tous sont occupés.


    Pour lutter contre l’afflux de malades, les établissements sanitaires se
    réorganisent et se voient contraints de mettre à la disposition des patients
    positifs les chambres réservées normalement à des patients atteints d’autres pathologies.
    C’est ce qui se passe actuellement dans l’Hôpital départemental d’Arad dont la
    directrice, Florina Ionescu, a décidé d’allouer aux unités de Soins intensifs
    toutes les places disponibles. Florina Ionescu :


    « Dans la situation où les unités de Réanimation, Soins
    intensifs affichent complet, on peut augmenter la capacité d’accueil de 20 lits
    de la Section de pédiatrie. Elle se trouve dans les mêmes locaux que la
    section de Maladies infectieuses et les lits dont on parle permettent
    l’oxygénothérapie, l’installation électrique étant récemment vérifiée. »


    A part les personnes contaminées, la pandémie de coronavirus a des effets
    dévastateurs sur les autres malades aussi, notamment sur les malades chroniques
    qui évitent les visites médicales de peur d’une infection. Du coup, leur état
    de santé risque de se dégrader, alertent les médecins. La situation est grave,
    les chiffres le prouvent : des centaines de localités se confrontent à un
    taux d’incidence cumulée sur 14 jours supérieure à 3 cas par mille habitants. A
    Bucarest et aux alentours, ce taux a dépassé les 6 cas par mille
    habitants. Selon les statistiques officielles, la Roumanie occupe la
    première position en Europe point de vue nombre de contaminations et de décès.
    Le premier ministre roumain, Florin Cîtu, continue pourtant à rassurer la
    population, en affirmant que le pays est à même de faire face à cette quatrième
    vague pandémique. Et lui d’ajouter que les autorités se proposent de
    transformer plusieurs hôpitaux publics, notamment à Bucarest, en hôpitaux
    Covid. « Ce sont des solutions dont on dispose en ce moment, mais il est
    clair que l’on devrait envisager aussi des projets à long terme, or pour cela
    il faudrait investir », affirmait récemment Cîtu.


    Lors de sa réunion de mercredi, le Gouvernement a décidé d’octroyer au
    Ministère de la Santé une enveloppe de 386 millions de lei, soit quelque 77
    millions d’euros, pour acheter des médicaments destinés à soigner les patients
    contaminés. Un supplément de 70 millions de lei, soit 14 millions d’euros, sera
    accordé au même ministère pour améliorer les conditions dans les unités de
    Soins critiques.(Trad. Ioana Stancescu)







  • Deux étoiles se sont éteintes

    Deux étoiles se sont éteintes

    La Roumanie est plus pauvre depuis dimanche, deux
    immenses êtres humains ayant quitté ce monde – le canoéiste multiple champion
    olympique Ivan Patzaichin et l’acteur Ion Caramitru, directeur du Théâtre
    national de Bucarest et président l’Union théâtrale de Roumanie (UNITER).

    « C’est
    une légende… un ChampiHOMME qui est devenu étoile. Ivan Patzaichin nous a
    quittés. Son histoire est une histoire de réussite, de justesse et de caractère.
    C’est l’histoire d’un enfant du Delta (du Danube), qui a donné le meilleur de
    soi-même et qui a inspiré les gens à vivre une belle vie. » – c’était le
    message du Comité olympique et sportif roumain, délivré juste après l’annonce de
    la mort du grand athlète, à l’âge de 71 ans. Sept fois médaillé, dont quatre fois d’or et
    trois fois d’argent, aux Jeux olympiques, Ivan Patzaichin avait aussi remporté 22
    titres de champions du monde. Passé entraîneur, il a continué la série des
    réussites avec ses élèves, qui ont été vainqueurs de 150 compétitions
    olympiques, mondiales et européennes. Si aujourd’hui avait été un quelconque
    jour de début d’automne, Ivan
    Patzaichin nous aurait raconté, de sa voix calme et posée, les détails d’une
    nouvelle édition du festival international des barques à avirons « Rowmania
    Fest », organisé depuis une bonne dizaine d’années par l’Association « Ivan
    Patzaichin – Mila 23 » et qui aurait dû avoir lieu ces jours-ci. Au fil du
    temps, le festival a inclus le premier concours de triathlon de niveau européen
    consacré aux enfants, des compétitions entre les communautés du delta, des
    débats sur la biodiversité, mais aussi des concerts, des foires et des
    expositions en plein air. Modeste, altruiste et généreux, Ivan Patzaichin a
    constamment refusé de s’impliquer dans la vie politique ou administrative, il a
    caché sa souffrance sous le sourire qu’il a toujours montré aux gens, même
    quand il a fait une course olympique avec une pagaie cassée. Il a été
    vice-président de la Fédération roumaine de canoë-kayak et vice-président du
    Comité olympique roumain (élu en 1990), il a été le seul sportif roumain décoré
    du collier de platine de l’Ordre olympique.

    Dimanche également s’est éteint à l’âge
    de 79 ans le grand acteur roumain Ion Caramitru. Il a été directeur du Théâtre
    national de Bucarest, il a joué des centaines de rôles sur scène, au micro du
    théâtre radiophonique ou dans des films. Ila été metteur en scène, professeur,
    ministre de la culture, président de l’UNITER, il a participé à la Révolution
    anticommuniste de décembre 1989. Au fil de sa longue carrière dans le cinéma,
    Ion Caramitru a été récompensé de nombreux prix et distinctions, dont le titre
    de Chevalier de l’Ordre de l’Empire britannique, accordé par la reine Elisabeth
    II en 1995. Il était aussi chevalier de l’Ordre des arts et des lettres de
    France. Ion Caramitru s’est retrouvé parmi les dix meilleurs interprètes du
    rôle d’Hamlet, dans un classement dressé par le directeur de la Royal
    Shakespeare Company, Michael Boyd. Selon ses propres mots, son existence
    artistique s’est largement déroulée sous le signe de la poésie, car, disait Ion
    Caramitru, la poésie est un miracle d’utilisation du langage.

  • Marele actor Ion Caramitru a murit

    Marele actor Ion Caramitru a murit

    Actorul Ion Caramitru a încetat din viaţă la vârsta de 79 de ani duminică, la Spitalul Elias, din București. Ion Caramitru avea 79 de ani și conducea Teatrul Național din București.



    Ivan Patzaichin şi Ion Caramitru, care au murit duminică, au luminat arenele sportive şi scenele pe care au urcat, a afirmat preşedintele Klaus Iohannis. Astăzi este o zi tristă pentru ţara noastră. Ne despărţim de doi dintre cei mai iubiţi români. Ivan Patzaichin şi Ion Caramitru au luminat arenele sportive şi scenele pe care au urcat. Învingători şi strălucitori în sport şi teatru, Ivan Patzaichin şi Ion Caramitru, prin dispariţia lor neaşteptată, ne lasă de azi mai săraci, consolaţi doar de amintirea gloriei pe care au dăruit-o României prin energia, talentul, dăruirea şi eforturile lor de a fi cei mai buni. Condoleanţe familiilor şi celor dragi pentru pierderea suferită!, a scris şeful statului pe Facebook.



    “Este o zi neagră pentru România. Daca dimineață am pierdut un mare român din lumea sportului, iată că amiaza ne aduce o veste care schimbă total viața culturală. Chiar la vârsta pe care o avea Ion Caramitru încă era un motor a ceea ce înseamnă evenimentele treatrale”, a spus și Bogdan Gheorghiu, ministrul Culturii.



    Ion Caramitru s-a născut într-o familie de aromâni.





    Caramitru a absolvit Institutul de Artă Teatrală și Cinematografică I.L. Caragiale clasa profesor Beate Fredanov, în 1964, debutând cu un an mai devreme la Teatrul Bulandra – cu rolul principal în Hamlet de William Shakespeare. Și-a continuat angajamentul la teatrul Bulandra un timp, jucând și în spectacole la Teatrul Național București și în diverse alte teatre.





    A avut zeci de roluri pe scenele românești și ale lumii, zeci de roluri în filme, sute de roluri la teatru radiofonic, regizor, profesor de teatru, ministru al culturii, președinte UNITER – Ion Caramitru, o viață dedicată teatrului.



    Ion Caramitru a fost ministru al Culturii între 1996 și 2000. A fost ales preşedinte UNITER de la înfiinţarea acesteia, la 15 februarie 1990.



    În 2017, a fost distins cu Titlul de cetăţean de onoare al Capitalei, precum şi cu titlul de ambasador Shakespeare în România, oferit de Consiliul Britanic, cu ocazia Anului Shakespeare 400. Tot în anul 2017, preşedintele Klaus Iohannis l-a decorat pe Ion Caramitru cu Ordinul Naţional Steaua României în grad de Cavaler, cu prilejul împlinirii vârstei de 75 de ani.



    În zilele de 21-22 decembrie 1989, s-a numărat printre conducătorii manifestaţiilor anticomuniste din Bucureşti. La 22 decembrie 1989, în fruntea unei coloane de manifestanţi a pătruns în clădirea Televiziunii Române, fiind primul care a anunţat pe postul naţional de televiziune înlăturarea dictaturii.


  • La pandémie de Covid-19 et le drame des malades de cancer de Roumanie

    La pandémie de Covid-19 et le drame des malades de cancer de Roumanie

    Le cancer constitue la première cause de décès dans un nombre de plus en plus élevé d’Etats de l’Union européenne. La Roumanie détient un record négatif pour ce qui est du taux de mortalité par cette pathologie : avant le déclenchement de la pandémie de Covid-19, plus de 140 personnes atteintes de maladies oncologiques mouraient chaque jour. Une fois le SARS-CoV-2 apparu en Roumanie, le nombre des décès parmi les personnes touchées par différentes formes de cancer a quasiment triplé, comme l’affirme le président de la Fédération des associations des malades de cancer, Cezar Irimia, qui cite les chiffres de l’Institut national de la statistique. Représentant une trentaine d’associations de toute la Roumanie, la Fédération tire depuis l’année dernière déjà la sonnette d’alarme au sujet du fait qu’une fois l’attention du public accaparée par la Covid-19, la mortalité parmi les patients atteints de cancer pourrait augmenter, en l’absence de soins médicaux appropriés.

    Après une année de pandémie, certaines conclusions peuvent être identifiées, même si elles sont toujours provisoires. Ecoutons Cezar Irimia : « Nous estimons que les stratégies du ministère de la Santé ont été erronées. D’abord, la séparation entre les hôpitaux « Covid » et « non-Covid » a carrément coupé l’accès aux malades chroniques à des soins spécialisés en général. Ensuite, l’ordre des responsables de la Santé permettant uniquement les hospitalisations des cas graves dans les hôpitaux publics a constitué une nouvelle restriction imposée aux malades chroniques et non seulement. Bref, cet ordre a généré de nombreuses victimes, selon nous ! Nos patients n’ont pas pu bénéficier de soins médicaux spécialisés, n’ont pas été suivis, n’ont pas reçu des traitements à temps… tout cela s’est traduit par des vies perdues. Ce sont les statistiques qui le disent, tout comme mes données de la Caisse nationale d’assurance maladie qui font état du nombre de patients décédés. Je dirais qu’en Roumanie, en 2020, le nombre de malades ayant reçu un diagnostic oncologique a baissé de 30 à 40%, et cela sera visible vers la fin de l’année en cours, lorsque le nombre des diagnostics de cancer connaitra une véritable flambée, engorgera le système de santé et engendrera des coûts supplémentaires par rapport au coût moyen quotidien actuel. »

    Normalement, l’espérance de vie est élevée pour la majorité des types de cancer traités de nos jours. Mais voilà qu’en pleine pandémie, le risque de mourir de cette maladie a carrément triplé. Les patients qui ont rapidement besoin d’un diagnostic et de soins sont condamnés à une mort certaine par un système médical roumain champion des décès évitables, des infections nosocomiales, de la mortalité maternelle élevée et enfin du sous-financement, affirme le président de la Fédération des Associations de malades de cancer, Cezar Irimia. A son avis, l’idée selon laquelle les patients atteints de maladies chroniques de Roumanie ne sont pas allés consulter le médecin à cause du Covid n’est qu’une légende : « Y a-t-il un danger plus grand que de mourir des suites du cancer ? Nous avons senti en tant que malades chroniques que durant la pandémie le ministère de la Santé a été un ministère du Covid et que seul le Covid a primé. Pour le reste, on a cherché à s’en sortir comme on a pu et notre grande chance a été le fait que les médecins en général et les oncologues en particulier se sont solidarisés avec les patients et peu à peu, timidement, ont commencé à recevoir des malades, sans aucune peur de se faire infecter au SARS-CoV-2, puisque les tests gratuits ont rassuré les patients et les médecins qui pouvaient se rencontrer pour décider d’un traitement. Mais je le répète, les restrictions sont toujours là, les médicaments continuent de manquer et l’accès aux interventions chirurgicales demeure toujours faible… Et je mentionnerais l’Institut oncologique de Bucarest : si, avant la pandémie, une quarantaine d’interventions chirurgicales y étaient pratiquées quotidiennement, durant la pandémie, leur nombre n’a pas dépassé les 10 interventions par jour. L’activité a été donc réduite à un quart du normal. Nous soupçonnons que tous les malades ont fait un quart des traitements dont ils avaient besoin et cette situation s’est retrouvée dans les rapports publiés par l’Institut national de la statistique visant les décès. Loin de nous de dire que les mesures pour combattre la pandémie n’ont pas été bonnes, mais nous avons été des victimes collatérales de ces mesures. Il n’y a pas eu de vision d’ensemble sur le système, mais uniquement une attention particulière sur cette pandémie au détriment des patients atteints de cancers. »

    Le 3 février, à la veille de la Journée mondiale de lutte contre le cancer, la Commission européenne a présenté un plan de lutte contre cette maladie – priorité majeure et pilier essentiel d’une Union européenne de la santé physique de ses citoyens. Reposant sur la recherche et l’innovation, le Plan établit une nouvelle approche de l’Union en matière de prévention, diagnostic, traitements et soins palliatifs – autant d’éléments cruciaux du même puzzle et du même parcours d’un malade de cancer. La Fédération des associations des malades de cancer de Roumanie regarde avec beaucoup d’espoir l’élaboration de ce plan européen. Il se peut que grâce à lui, à la dernière minute, les autorités roumaines élaborent à leur tour un plan et un registre national des malades de cancer. Cezar Irimia : « En toute solidarité avec les médecins oncologistes, la Fédération des associations de malades de cancer de Roumanie demande depuis 2001 la création de ce plan et d’un registre national du cancer. Depuis pas moins de 20 ans, nous prions les autorités d’élaborer ce registre qui n’existe toujours pas en Roumanie. L’absence de ce registre national et surtout du plan national pour le cancer ont mené durant la pandémie à l’aggravation de ces problèmes dans la vie des patients. Avec un Plan national du cancer, certainement, la situation aurait été bien meilleure pour les patients atteints de cancers, et ce registre que nous demandons aurait sans nul doute suivi les fonds alloués à l’oncologie et aurait donné une statistique concernant l’efficacité des traitements appliqués aux malades, alors que le budget annuel de l’oncologie aurait reposé sur les statistiques de ce registre et non pas selon un historique comme c’est le cas de nos jours. Voilà donc autant de failles du système. Il est possible que certains intérêts aient cherché à ce que ni un Plan national en matière d’oncologie, ni un Registre national du cancer censé suivre absolument tout ce qui se passe relativement à cette pathologie ne soient mis en œuvre. Si seulement nous avions de la chance de bénéficier d’un plan européen de contrôle du cancer qui forcera en quelque sorte les Etats membres à élaborer des plans nationaux ! Mais à mon avis, sur l’ensemble de l’UE, nous sommes l’unique pays à ne pas disposer de ces deux outils. Il est clair que la Roumanie est le pays de toutes les possibilités. C’est pourquoi nous avons tant de millionnaires alors que les cimetières sont pleins de patients qui n’ont eu aucune chance de survie. »

    Cancer ne devrait pas être synonyme de mort, affirme le président de la Fédération des Associations de malades de cancer, Cezar Irimia, qui rappelle que pour les patients oncologiques, chaque jour est un combat, dans le cadre duquel l’organisation du système de santé a une importance énorme.

  • MAE confirmă decesul cetăţeanului român la bordul petrolierului Mercer Street

    MAE confirmă decesul cetăţeanului român la bordul petrolierului Mercer Street

    Ministerul de Externe de la Bucureşti a anunţat că
    va acorda întreaga asistenţă necesară şi va urmări activ investigaţia în curs
    privind natura şi circumstanţele incidentului violent care a dus la decesul unui
    cetăţean român, într-un atac comis joi, în Marea Arabiei.

    MAE
    menţionează că, până acum, misiunile României nu au primit solicitări de
    asistenţă consulară în legătură cu acest incident. Românul, membru al
    echipajului petrolierului Mercer Street şi un britanic au fost ucişi într-un
    atac comis joi, în circumstanţe neclare, în timp ce nava se deplasa în largul
    coastelor Omanului în Marea Arabiei, a anunţat vineri compania israeliană
    Zodiac Maritime, care administrează vasul.

    Potrivit site-ului de operaţiuni
    maritime britanice UKMTO, un organism de luptă împotriva pirateriei, atacul a
    fost semnalat la circa 280 de km de coastele Omanului. Proprietarul navei, care
    nu avea încarcătură la bord, este japonez.