Tag: Declaration

  • 04.10.2018 (mise à jour)

    04.10.2018 (mise à jour)

    Promulgation -
    Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a promulgué
    jeudi la loi du fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature (CSM).
    Il a cependant rappelé qu’il ne soutenait pas les modifications introduites par
    cet acte normatif qui fait partie du paquet des lois de la justice. Le chef de
    l’Etat a affirmé que les modifications apportées au cadre légal actuel du
    domaine de la justice constituaient un recul de la démocratie en Roumanie. Le
    président Iohannis a sollicité le
    réexamen des trois lois qui composent le paquet mentionné, formé de la loi
    concernant le CSM, d’une autre sur l’organisation du système judiciaire,
    promulguée en juillet, et une troisième sur le statut des magistrats. Ces trois
    actes normatifs, proposés et adoptés par la majorité Parti social-démocrate
    (PSD) – Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE), au pouvoir, ont été
    critiqués par la société civile et par l’opposition parlementaire de Roumanie,
    ainsi que par les institutions européennes. Cette semaine, lors d’un débat sur
    l’Etat de droit en Roumanie, organisé au Parlement européen, à Strasbourg, le
    premier vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans, a déclaré
    que Bucarest avait reculé dans la réforme du système judiciaire et dans la
    lutte contre la corruption, y compris par les modifications opérées dans les
    lois de la justice.












    Réunion – Bucarest accordera une
    attention particulière à la consolidation des relations transatlantiques durant
    sa présidence du Conseil de l’Union européenne, au premier semestre de l’année
    prochaine, a déclaré jeudi à Bruxelles le ministre roumain de la défense, Mihai
    Fifor. Présent à une réunion avec ses homologues des Etats membres de l’OTAN,
    M. Fifor a aussi attiré l’attention sur l’importance de la lutte contre les
    menaces hybrides et informatiques ainsi que de la mobilité militaire, au sujet
    de laquelle la Roumanie soutient l’adoption de normes communes OTAN – UE.

    TVA – Le gouvernement de Bucarest a
    adopté jeudi une baisse de la TVA, de 9% à 5%,
    appliquée aux services de tourisme, afin d’encourager le développement de ce
    secteur. La TVA passe également à 5% dans le cas des parcs d’attractions et
    d’agrément et des lieux sportifs. Le gouvernement roumain a par ailleurs décidé
    de donner près de 2 milliards d’euros d’aides financières avancées aux
    producteurs agricoles des secteurs végétal et animalier. L’argent provient de
    fonds européens non-remboursables.

    Météo – Il fera beau partout en Roumanie ce vendredi, et les températures de la mi-journée ne dépasseront pas
    les 21°.

  • 01.10.2018 (mise à jour)

    01.10.2018 (mise à jour)

    Justice — La Haute Cour de cassation et de justice de Bucarest a déclaré recevable, ce lundi, une demande du Parquet national anticorruption de rouvrir les poursuites pénales dans un dossier qui vise le chef du Parti social-démocrate, Liviu Dragnea, qui est également président de la Chambre des députés. L’affaire, dans laquelle Dragnea est accusé d’abus de fonctions contre les intérêts publics, a été classée en 2013, mais les procureurs ont décidé de rouvrir le dossier suite à des rapports de l’Office européen de lutte antifraude (OLAF). Ce sont les conditions d’attribution de marchés publics à une compagnie du BTP, lorsque Dragnea était président du Conseil départemental de Teleorman (sud) qui sont mises en cause. Il est également sous enquête dans une autre affaire ayant trait à la même compagnie. Dragnea a été condamné, en première instance, à 3 années et 6 mois de prison ferme, dans un dossier d’embauches fictives, et à 2 années de prison avec sursis pour tentative de fraude électorale ; cette dernière condamnation est définitive.



    Visite — Le négociateur en chef de l’UE pour le Brexit, Michel Barnier, fera mardi une visite officielle à Bucarest. Selon un communiqué de presse de la Mission de la Commission européenne en Roumanie, il aura des entrevues avec le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, avec les présidents du Sénat, Călin Popescu-Tăriceanu, et de la Chambre des députés, Liviu Dragnea, avec la première ministre Viorica Dăncilă et avec le ministre délégué aux affaires européennes, Victor Negrescu. Michel Barneir aura aussi des discussions avec les représentants des commissions pour les affaires européennes et la politique étrangère des deux chambres du parlement, ainsi qu’avec ceux de la commission commune du Sénat et de la Chambre des députés pour la coordination des activités parlementaires nécessaires pour préparer la présidence roumaine du Conseil de l’UE, au premier semestre de 2019.



    Universités — Ce lundi, c’était la rentrée universitaire en Roumanie. Quelque 500.000 étudiants se sont présentés dans les amphithéâtres en cette année universitaire 2018-2019. Présent aux festivités de la ville d’Iaşi (nord-est), le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a rappelé que la première université moderne de Roumanie y avait été créée en 1860. Ces dernières années, caractérisées par la modernisation de l’économie et le développement des technologies de pointe, ont transformé les grands centres universitaires en pôles essentiels de la croissance économique de la Roumanie, a ajouté M. Iohannis. A son tour, la première ministre Viorica Dăncilă a assisté aux festivités de la Faculté de médecine et de pharmacie de Craiova (sud), où elle a déclaré que l’école roumaine de médecine était une école d’élite et que le développement de la société devait reposer sur deux piliers: la santé et l’éducation. La nouvelle année universitaire a débuté à un moment où le ministère de l’éducation n’a pas de titulaire, après la démission, la semaine dernière, de son ancien chef, Valentin Popa. C’est la ministre des Fonds européens, Rovana Plumb, qui s’est vu proposer d’en assurer l’intérim.



    Déclaration — Les récents changements opérés dans la justice roumaine risquent de produire un retour dans le temps, au début des années 2000, une période marquée par la corruption en Roumanie, a déclaré ce lundi l’ambassadeur des Etats-Unis à Bucarest, Hans Klemm. Le diplomate s’est exprimé à la cérémonie d’ouverture de la nouvelle année universitaire, à la Faculté de droit de l’Université de Bucarest, où il a été présent, aux côtés de l’ambassadrice de France en Roumanie, Michèle Ramis. Hans Klemm a parlé aussi des amendements aux Codes pénal et de procédure pénale, des modifications concernant l’Inspection judiciaire, mais aussi des protestations des magistrats roumains contre ces changements, protestations « impossibles à imaginer dans le passé ». Promulgués sous leur forme actuelle, ces amendements rendront difficile ou impossible l’investigation et la sanction d’un crime, de l’homicide au crime organisé, a affirmé l’ambassadeur américain. Selon M. Klemm, dans ce contexte, la coopération internationale dans le domaine de la justice sera « sensiblement réduite » à cause « des inquiétudes concernant l’échange d’informations avec la Roumanie ».



    Agenda — Les sénateurs et les députés roumains ont participent ce lundi aux cérémonies organisées dans leurs circonscriptions à l’occasion de la rentrée universitaire. Mardi, ils retourneront au travail à Bucarest. Les députés doivent examiner et adopter le texte de la loi off-shore, qui réglemente l’exploitation des gisements de gaz naturels de la mer Noire. Le document, qui a reçu l’aval des sénateurs, fait l’objet d’amendements, annoncés par les élus de l’Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE) (membre de la coalition gouvernementale). Dans le même temps, Liviu Dragnea, le leader du Parti social-démocrate (PSD), (principale composante de la coalition), affirme avoir demandé un délai supplémentaire, car il souhaite une meilleure analyse du contenu de cette loi. La Chambre des députés est l’assemblée décisionnelle dans ce cas. Cette semaine, la majorité PSD-ALDE doit faire face à deux motions simples. Le Parti national libéral (PNL), d’opposition, critique l’activité du ministre des Finances, Eugen Teodorovici, contre lequel il a déposé une motion simple à la Chambre des députés. Même démarche contre le ministre des Transports, Lucian, Şova, initiée par l’Union Sauvez la Roumanie (USR) et le PNL au Sénat. Les deux documents seront débattus et votés mercredi. Cette semaine également, la commission spéciale d’enquête sur une éventuelle implication du Service de protection des personnalités (SPP), dans l’activité de partis et de leaders politiques, commence ses travaux. La série des auditions commencera avec celles du vice-premier ministre Paul Stănescu et de l’ancien directeur du SPP, Dumitru Iliescu.



    Tennis – La Roumaine Simona Halep maintient son avance considérable en tête du classement WTA publié lundi, avec plus de 2.400 points devant sa poursuivante, la Danoise Caroline Wozniacki. Sur la troisième place l’on retrouve l’Allemande Angelique Kerber, à 2.700 points de Simona Halep. Simona Halep a abandonné dès le premier tour au tournoi de Pékin, où elle est arrivée en finale l’année dernière. Simona Halep garde la tête du classement féminin depuis 48 semaines, étant la 11e première mondiale de tous les temps en termes de durée ininterrompue. Au Top 100, la Roumaine Mihaela Buzărnescu a descendu une place, à la 24e, Irina Begu occupe la 53e, Sorana Cîrstea a perdu quatre places, occupant actuellement la 61e. Ana Bogdan a, elle, monté une marche et se trouve sur la 80e, alors que Monica Niculescu reste 82e.

  • A la Une de la presse roumaine  20.08.2018

    A la Une de la presse roumaine 20.08.2018

    Des voix affirment que les jours du chef de file social-démocrate à la tête de son parti seraient comptés.



  • 23.07.2018 (mise à jour)

    23.07.2018 (mise à jour)

    Visite — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, recevra mardi, à Bucarest, le premier-ministre irlandais, Leo Varadkar. Selon un communiqué de l’Administration présidentielle, les discussions des deux officiels porteront sur les relations bilatérales et sur des sujets figurant à l’agenda européen, dont l’avenir du bloc communautaire, la présidence roumaine du Conseil de l’UE, au premier semestre de 2019, le nouveau cadre financier pluriannuel de l’union, le Brexit et la gestion de la migration. Le président Iohannis va plaider en faveur de l’élargissement et de la diversification de la coopération entre les deux pays, précise encore le communiqué.



    Parquets — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis a signé lundi le décret portant désignation du procureur Oliver-Felix Bănilă à la tête de la Direction d’investigation des infractions liées au crime organisé et au terrorisme (DIICOT), pour un mandat de trois ans. Par ailleurs, la procureure anti-corruption Florentina Mirică, s’est inscrite toujours lundi, dernier jour de dépôt des candidatures, au concours organisé par le ministère de la justice pour occuper le poste de procureur en chef de la Direction nationale anti-corruption. Un autre candidat pour ce poste est l’actuel adjoint au procureur en chef de la DNA, Marius Iacob. Au total, quatre candidats aspirent à la succession de Laura Codruţa Kövesi, qui a été révoquée ce mois par par le chef de l’Etat, conformément à une décision en ce sens de la Cour constitutionnelle. La sélection des candidats devrait avoir lieu entre le 25 et le 27 juillet, le ministre de la justice, Tudorel Toader, devant annoncer le résultat le 30 juillet prochain. La proposition du ministre sera, par la suite, soumise pour avis à la section pour les procureurs du Conseil supérieur de la magistrature et finalement remise au président de la République pour approbation. Si aucun nom de gagnant ne se dégage, la procédure de sélection sera répétée.



    Bilan — Les rentrées fiscales ont augmenté de 12% sur les six premiers mois de cette année par rapport à l’année précédente, a déclaré lundi à Bucarest, la première-ministre Viorica Dancila, lorsqu’elle a dressé le bilan des six premiers mois à la tête du gouvernement. Quant au degré d’absorption des fonds européens, elle a affirmé que le taux actuel était de 19%, contre 16% à la fin de l’année précédente. Notons que la moyenne européenne en la matière est de 20%. La cheffe du gouvernement a encore mis en évidence l’augmentation des retraites, le point de référence passant de 1.000 à 1.100 lei et la majoration de 23% de la retraite minimum. Elle a également fait état de la hausse des salaires dans les secteurs de l’Education et de la Santé.



    Epidémie — Près de 60 nouveaux cas de rougeole ont été confirmés la dernière semaine en Roumanie, a annoncé l’Institut national de Santé publique. Depuis le début de l’épidémie, on en a recensé 15.000 cas, dont 59 décès. Il s’agit, pour la plupart, de personnes non vaccinées.



    Déclaration — La ministre roumaine du travail et de la justice sociale, Lia Olguţa Vasilescu, et le ministre maltais de la famille, des droits de lenfant et de la solidarité sociale, Michael Falzon, ont signé lundi à Bucarest une déclaration commune. La signature de ce document a marqué les 50 ans écoulés depuis l’établissement de relations diplomatiques entre les deux pays. Selon un communiqué du Ministère du travail de Bucarest, les deux parties se proposent d’établir et de développer des relations actives dans les domaines de la famille et des politiques sociales. Les deux officiels ont également discuté de la future présidence roumaine du Conseil de l’UE, au premier semestre de 2019.



    Météo — Une vigilance jaune aux pluies abondantes et aux épisodes orageux concerne jusqu’à mardi soir la plupart des régions de la Roumanie. L’instabilité atmosphérique sera forte notamment dans le sud, l’est et le centre, ainsi que dans les zones de collines et de montagne. Les températures maximales ne dépasseront pas 29°. Une autre vigilance jaune, aux inondations, est en vigueur jusqu’à mercredi dans plusieurs bassins hydrographiques du centre, du sud et de l’ouest du pays.

  • 24.05.2018

    24.05.2018

    Déclaration — Le président roumain, Klaus Iohannis, a déclaré aujourd’hui à Piteşti (sud) que le gouvernement devrait consentir tous les efforts pour faire venir en Roumanie de nouvelles compagnies étrangères des plus performantes, notamment dans les secteurs dans lesquels le pays présente des atouts compétitifs remarquables. Présent à un débat organisé par l’Association des constructeurs d’automobiles, il a précisé que la Roumanie comptait parmi les dix premiers producteurs de profil de l’UE, avec plus de 350.000 voitures fabriquées à la fin de l’année dernière. Dans l’ensemble, l’industrie automobile génère plus d’un quart des exportations roumaines, et les compagnies en question sont de véritables piliers de l’économie roumaine, a estimé le chef de l’Etat. Rappelons que le Français Renault détient les usines Dacia de Mioveni, près de Pitesti, alors que l’Américain Ford a investi dans une usine à Craiova (sud). Les représentants des deux grandes compagnies ont demandé à maintes reprises aux autorités roumaines d’améliorer l’infrastructure de transport afin de maintenir la compétitivité globale des opérations de production.



    Politique — Le gouvernement roumain maintiendra sa politique de réduction des taxes et de majoration du salaire minimum et des retraites jusqu’en 2020, dans une tentative d’améliorer le niveau de vie — a déclaré mercredi, pour Reuters, Liviu Dragnea, le président du Parti social-démocrate, principal parti au pouvoir. Et d’ajouter que le gouvernement pourrait rendre facultative l’adhésion à un schéma de retraites privées. La Commission européenne s’attend à ce que la Roumanie enregistre un déficit de 3,4% du PIB cette année, donc au-dessus de la cible de 2,9%, si elle ne prend pas de mesures supplémentaires pour limiter les coûts. Liviu Dragnea s’est toutefois déclaré confiant que le gouvernement de Bucarest respecterait la cible de déficit sans mesures complémentaires, et il a également confirmé la cible de croissance de 5,5% pour l’année en cours. Selon Dragnea, les contributions sociales continueront de baisser jusqu’en 2020, le salaire minimum arrivera à au moins 300 euros, alors que la retraite minimale augmentera jusqu’à 200 euros environ.



    Justice — L’ancien premier ministre roumain, Petre Roman, a comparu aujourd’hui devant le Parquet général, où il avait été cité dans le dossier de la révolution anticommuniste de décembre 1989, dans lequel il est accusé de crimes contre l’humanité. Le mois dernier, le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a donné son accord à la demande des procureurs de lancer les poursuites pénales dans cette affaire au nom de l’ancien président de gauche de la Roumanie, Ion Iliescu, de Petre Roman et de l’ancien vice premier ministre Gelu Voican Voiculescu. Ces personnes auraient orchestré une diversion militaire censée les légitimer en tant que leaders du pouvoir installé après la fuite du dictateur communiste Nicolae Ceausescu. 1.166 personnes sont mortes dans les événements de décembre 1989, et plus de 800 ont perdu la vie après le renversement de Ceausescu. Cette semaine, Ion Iliescu s’est également rendu au Parquet pour se voir communiquer l’élargissement des recherches à son égard. MM Roman et Iliescu ont rejeté les accusations.




    RGPD — Le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) entre en vigueur le 25 mai sur l’ensemble de l’UE. La nouvelle règlementation vise la transparence à l’égard de la personne visée et à responsabiliser l’opérateur de données sur la manière dont il traite les données à caractère personnel. Il fixe une série de garanties spécifiques afin de protéger efficacement la vie privée des mineurs, notamment dans l’environnement en ligne, renforce les droits garantis aux personnes visées et introduit de nouveaux droits. Les compagnies qui violent le nouvel RGPD paieront des amendes allant jusqu’à 10 millions d’euros ou 2% du chiffre d’affaires global annuel pour des violations relatives à la protection des données, respectivement de jusqu’à 20 millions d’euros ou 4% du chiffre d’affaires global annuel pour des violations des principes de base du traitement des données ; c’est la valeur la moindre qui est prise en compte.



    TIFF — Coup d’envoi ce vendredi de la 17e édition du Festival international du film Transilvania (TIFF), qui se déroule à Cluj, dans le centre-ouest de la Roumanie. La première production à y être projetée est « Foxtrot », un film primé et controversé à la fois, portant sur le conflit israélo-palestinien. Son réalisateur, Samuel Moaz, sera également présent à la projection. Les 12 films inscrits dans la compétition officielle appartiennent à la nouvelle vague de cinéastes du monde. L’édition de cette année est consacrée au Centenaire de la Grande Union et inclut une sélection de films roumains, dont « Rascoala » de 1965, le film qui a valu au réalisateur Mircea Muresan le Prix du début au Festival de Cannes. S’y a joutent la première du film « Charleston », le long-métrage de début d’Andrei Cretulescu, ainsi que le documentaire « Les Daces libres » (Dacii Liberi) Andrei Gorgan et Monica Lăzurean-Gorgan. Enfin, précisons aussi que la célèbre cantatrice Angela Gheorghiu est l’invitée d’honneur de cette édition du Festival du Film Transilvania, qui s’achève le 3 juin prochain.



    Météo — Temps beau et chaud en Roumanie, dans l’ensemble. La pluie et les phénomènes électriques sont de la compagnie dans l’ouest et en montagne. Les températures vont de 24 à 31°, avec 27° à Bucarest.

  • A la Une de la presse roumaine le 23.01.2018

    A la Une de la presse roumaine le 23.01.2018

    Le gouvernement avec des personnes poursuivies au pénal et
    la Cour constitutionnelle, saisie au sujet des lois de la Justice font les
    choux gras de la presse roumaine du jour. Simona Halep, n° 1 mondiale du tennis
    féminin, y figure en bonne place aussi.

  • Les droits des paysans en Roumanie

    Les droits des paysans en Roumanie

    Reconnue comme territoire de prédilection pour la préservation des traditions, la zone rurale de Roumanie englobe aussi des régions confrontées avec des problèmes économiques et sociaux. Beaucoup de ces problèmes ont à l’origine la manière d’organisation spécifique du village roumain d’après la période communiste: le ménage de subsistance. Selon les statistiques, 46% de la population de Roumanie vit à la campagne où, dans 3,6 millions de ménages, l’agriculture est pratiquée surtout pour le gagne-pain des villageois.

    Ces données font de la Roumanie le pays qui englobe environ la moitié de l’agriculture de subsistance de l’Union européenne. Ici mènent leur vie les paysans de nos jours qui, malheureusement, à cause de leur façon de vivre et du fait de pratiquer l’agriculture, ne peuvent pas faire face à la concurrence des compagnies qui pratiquent l’agriculture industrielle. Par exemple, selon des statistiques plus anciennes provenant de l’Institut national de la statistique, entre 2002 et 2010, 150.000 petites fermes ont disparu, pendant que le pourcentage des grandes fermes a augmenté de 3%.

    De même, les terrains détenus par ces grandes fermes se sont multiplié pendant les dernières années, d’après les propos de Ramona Duminicioiu, la responsable avec la coordination des campagnes à l’association Eco Ruralis : «Pendant les 20 dernières années, beaucoup de multinationales, roumaines et de l’étranger, ont acheté des millions d’hectares de terrains agricoles. Pour l’instant, presque la moitié des terrains agricoles de Roumanie sont détenus par des multinationales, pendant que des millions de paysans – en Roumanie il y a plus de 4,7 millions de paysans actifs – détiennent l’autre moitié. Donc, l’étendue de nos surfaces diminue chaque jour ».

    Atteints soit par le phénomène du vieillissement de la population, soit par le manque de moyens techniques pour continuer à labourer la terre, beaucoup d’entre eux vendent leurs terrains. Les petites fermes, typiquement paysannes, une catégorie dans laquelle entrent les ménages de subsistance aussi, s’élèvent avec difficulté au niveau des autres réglementations destinées à encourager la production à grande échelle.

    Et les paysans se sentent menacés et voient beaucoup de leurs droits enfreints, considère Ramona Duminicioiu: «On ne peut rien produire si on n’achète pas de semences des grandes compagnies ou qui proviennent des sources soi-disant autorisées. Et nos semences qui produisent une nourriture saine et nutritive sont considérées comme n’étant pas conformes. Les semences sont soumises à certaines règles pour entrer sur le marché, selon des normes internationales adoptées par la Roumanie. Il s’agit de certains critères: les semences doivent être uniformes, stables et distinctes. Les semences paysannes se conforment au critère de distinction, mais elles ne respectent pas les deux autres critères. Elles sont très diverses du point de vue génétique et c’est exactement cela qui leur donne la possibilité de s’adapter aux conditions dures de l’environnement et de donner aux produits paysans une haute valeur nutritive. À la différence de ces dernières, les semences hybrides, modernes ou génétiquement modifiées, sont très pauvres du point de vue nutritif et ne peuvent être cultivées qu’à l’aide de fertilisants chimiques et des moyens de production extrêmement automatisés, utilisés dans l’agriculture industrielle ».

    Ces problèmes, aux côtés d’autres, ont été jugés suffisamment graves pour que l’ONU lance un processus d’adoption d’une Déclaration des Droits des paysannes et des paysans qui vise aussi les autres personnes qui travaillent en milieu rural. Elaboré selon le modèle de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, ce texte de 27 articles fait déjà l’objet d’un débat public à travers le monde.

    Ramona Duminicioiu passe en revue les articles relatifs aux droits des paysans roumains qui devraient être défendu: « Nous avons besoin de voir reconnaître par la loi le droit à réutiliser les semences. Nos marchés paysans ne devraient plus être privatisés ni laissés au bon gré d’administrateurs privés et envahis ensuite par des intermédiaires. Nous pouvons et nous devons participer à des d’appels d’offres d’aliments, lancés par l’Etat au bénéfice des cantines, des écoles, des hôpitaux et des services de restauration lors des événements officiels. Dans le cas de ces appels d’offres, les communautés locales devraient être favorisées. Leurs produits ne devraient pas se vendre uniquement sur le marché libre, parce qu’elles se voient confronter à une compétition déloyale à laquelle les paysans ne peuvent pas participer, parce qu’ils n’en possèdent pas les moyens ».

    Pour que les produits du terroir puissent arriver des producteurs aux clients directs, sans aucun intermédiaire, l’Association « Crestem România »/ « Nous faisons croître la Roumanie » met en œuvre depuis une bonne année le projet « Adoptez un paysan », projet par le biais duquel le milieu rural est mieux connecté au milieu urbain. Comment ? Eh bien, les explications sont à retrouver sur le site de l’association : « Nous vous encourageons à choisir la Roumanie, en adoptant un paysan qui habite tout près de chez vous. Vous pouvez acheter tout ce dont vous avez besoin, soit dans un panier hebdomadaire, soit de toute autre manière, décidée par vous deux. »

    Par conséquent, les paysans arrivent à mieux commercialiser leurs produits en évitant d’utiliser les services des intermédiaires, et les citadins mangent plus sain, affirme Mihai Mihu, coordonnateur de la campagne : « Adoptez un paysan est la composante sociale d’un projet plus ample qui tente de réunir le milieu urbain au monde rural. Nous identifions des petites fermes, nous présentons leur histoire, nous rencontrons les paysans qui y travaillent, puis nous leur faisons de la promotion, nous racontons leur histoire sur notre plate-forme en ligne et sur les réseaux sociaux. Nous essayons de soutenir et de promouvoir le concept d’économie locale. De cette manière, l’argent reste au sein de la communauté et celle-ci peut prospérer. »

    Jusqu’à la fin des négociations et l’adoption de la déclaration des droits des paysans et des paysannes, des initiatives locales de ce genre pourraient aider à la création d’une chaîne commerciale courte entre les paysans et les citadins, ainsi qu’au développement à long terme des communautés locales. (Trad. Nadine Vladescu, Alex Diaconescu)

  • 22.07.2017 (mise à jour)

    22.07.2017 (mise à jour)

    Meeting aérien — L’aéroport international de Băneasa a accueilli samedi la 9e édition du meeting aérien « Bucharest International Air Show ». Y ont participé les as de l’aviation civile et militaire de plusieurs pays : Roumanie, Turquie, Pologne, Hongrie, Grande – Bretagne, Allemagne, Etats-Unis, Grèce, Autriche et Lituanie. Une centaine d’aéronefs civils et militaires et 200 pilotes et parachutistes d’élite ont exécuté des acrobaties aériennes et des démonstrations. L’événement a également comporté une exposition d’aviation générale. L’édition 2017 de ce meeting aérien a marqué l’entrée dans la dotation des Forces aériennes roumaines des aéronefs F-16 Fighting Falcon.



    Foire — Des milliers de personnes sont attendues en cette fin de semaine à la Foire aux jeunes filles du Mont Gaina. Cette fête traditionnelle en plein air, la plus grande et la plus connue de Roumanie, se tient depuis 1816. Elle était, par le passé, une occasion de se rencontrer, de revoir ses proches, ses amis ou bien, pour les jeunes, de se lier d’amitié et même de se marier. De nos jours, la Foire aux jeunes filles du Mont Gaina vise à promouvoir les métiers de l’artisanat, les costumes traditionnels, les coutumes et les traditions, le folklore authentique. Au programme de l’édition 2017 de cet événement figurent spectacles folkloriques, concerts de musique folk et légère, fêtes en plein air et feu d’artifices.



    Francophonie — 57 sportifs roumains évolueront dans 6 disciplines pendant la 8e édition des Jeux de la Francophonie, qui se déroulent en Côte d’Ivoire, à Abidjan, du 21 au 30 juillet. A la précédente édition, accueillie par la ville française de Nice, les sportifs roumains ont remporté 9 médailles d’or, 10 d’argent et 4 de bronze. Cette année, la Roumanie est représentée seulement aux épreuves sportives, n’étant donc pas présente au volet culturel des Jeux de la Francophonie. L’objectif de cet événement, qui se tient tous les quatre ans, est celui de promouvoir les talents de la jeunesse francophone.



    Ecole d’été — Sinaia, station de montagne du sud de la Roumanie, accueillera du 23 au 27 juillet, une école d’été sur l’exile roumain d’après la Seconde Guerre Mondiale. Co-organisé par l’Institut d’investigation des crimes du communisme et de la mémoire de l’exile roumain, le ministère de la Culture et le Musée national Peleş, cet événement s’adresse aux étudiants qui suivent des cours de master ou de doctorat en Roumanie et aux membres de la diaspora roumaine qui déroulent des projets sur le thème de l’exile roumain après la Seconde Guerre Mondiale.



    Déclaration — La Hongrie continuera à promouvoir ses intérêts nationaux, malgré la politique menée à Bruxelles, où s’est formée une alliance des élites et des bureaucrates. C’est ce qu’a déclaré samedi le premier ministre hongrois, Victor Orban, qui a participé à l’Université d’été tenue au centre de la Roumanie, à Tusnad les Bains. Il a également affirmé que Budapest défendrait la Pologne contre d’éventuelles sanctions de la part de l’UE, faisant suite à ladoption par le Parlement de Varsovie de la loi sur la réforme de la Cour suprême.



    Météo — 15 comtés de l’ouest, du sud, du sud-est du pays, ainsi que la capitale sont concernés par une vigilance jaune canicule valable jusqu’à lundi. Dans ces régions, l’inconfort thermique accentué va dépasser localement le seuil critique des 80 unités. Les températures maximales s’étaleront entre 35 et 37 degrés, pouvant atteindre même 38 degrés dans le sud-ouest.


  • 21.07.2017 (mise à jour)

    21.07.2017 (mise à jour)

    Visite – Le premier ministre de la République de Moldova, Pavel Filip, a exprimé sa gratitude envers la Roumanie voisine pour l’appui constant accordé à cet Etat ex-soviétique. M.Filip s’exprimait à l’issue d’une rencontre à Chisinau avec son homologue roumain, Mihai Tudose, ciblée sur l’intensification de la coopération bilatérale. A son tour, le chef du cabinet de Bucarest a déclaré que des liens spéciaux unissent les deux pays. Aucune réunion avec le président socialiste pro-russe Igor Dodon n’a été prévue à l’agenda de la visite officielle du responsable roumain. Le déplacement à Chisinau du chef du gouvernement roumain survient après sa visite, la semaine dernière, à Bruxelles, où Mihai Tudose avait estimé, devant les responsables communautaires, que la Roumanie avait « un devoir substantiel dans le maintien du parcours européen de la République de Moldova ».



    Déclaration — Le Parlement de Chisinau a adopté, vendredi, une déclaration par laquelle il demande le retrait des troupes russes de Transnistrie (région séparatiste pro-russe située dans l’est de la République de Moldova). Le document souligne le fait que, 25 ans après la cessation des hostilités en Transnistrie, l’Accord sur le règlement pacifique du conflit n’est toujours pas respecté. Les parlementaires moldaves déclarent que le stationnement continu des forces russes constitue une violation des dispositions constitutionnelles relatives à l’indépendance, à la souveraineté, à l’intégrité territoriale et à la neutralité de la République de Moldova. Par ailleurs, Moscou est appelé à reprendre et à finaliser le processus de retrait de ses troupes. La Transnistrie est sortie de facto de sous le contrôle des autorités centrales de Chisinau en 1992, suite à un confit armé soldé par des centaines de morts et qui a pris fin par l’intervention des troupes russes du côté des séparatistes.



    Rougeole — Le bilan de l’épidémie de rougeole qui frappe la Roumanie depuis septembre 2016 sest alourdi à 32 décès, a fait savoir vendredi le Centre national pour le contrôle des maladies transmissibles. Le ministère de la Santé de Bucarest a démarré cette semaine une campagne d’information visant à encourager la vaccination. Le ministre du domaine, Florian Bodog, a annoncé la mise en place, en partenariat avec le ministère de l’Intérieur, d’un paquet de mesures destinées à limiter les effets de l’épidémie de rougeole la plus sévère de ces dernières années. Plus de 8 mille cas de contamination ont jusqu’ici été recensés.



    Tennis — Le capitaine de léquipe de Fed Cup de Roumanie, Ilie Nastase, a été suspendu, jusquen 2021, de tout rôle officiel en compétition, par la Fédération internationale de tennis (ITF), en raison de son attitude agressive et des propos polémiques tenus lors de la rencontre face à la Grande-Bretagne, le 22 avril dernier. Ilie Nastase est également obligé de payer une amende de 10.000 dollars. Selon le président de la Fédération roumaine de tennis, George Cosac, “la punition est trop dure et les accusations à son encontre sont exagérées”. Lex-champion de 71 ans et la Fédération roumaine de tennis disposent de trois semaines pour faire appel de la décision de l’ITF.



    Météo — Il fera chaud, voire très chaud dans l’ouest et le sud du pays. Le ciel sera couvert sur le sud-ouest, le centre et le sud, où l’on attend des pluies à verse accompagnées de phénomènes électriques. Les températures maximales atteindront les 38 degrés. L’ouest et le sud-ouest du territoire sont concernés par une vigilance jaune canicule valable jusque dimanche.

  • 25.06.2017

    25.06.2017

    Déclarations – Le futur gouvernement roumain devra obtenir un accord concernant la relocalisation à Bucarest, après le Brexit, de l’Agence européenne des médicaments, basée à Londres, a déclaré le chef de l’Etat Klaus Iohannis, à Bruxelles, à l’issue du Conseil européen d’été. Il a précisé que les autres pays candidats, à savoir la Suède, la France, le Danemark, la Hongrie et la Bulgarie, avaient déjà présenté leurs offres. Par ailleurs, le président roumain a affirmé que le futur Exécutif de Bucarest devrait également œuvrer à revigorer l’industrie de la défense, mettant à profit les ressources mises à disposition par le biais du nouveau Fonds européen de la défense. Lors du Conseil européen d’été, Klaus Iohannis a demandé que les nouveaux instruments de sécurité interne soient appliqués de manière unitaire sur l’ensemble de l’UE, sans faire de différence entre les pays membres de l’espace Schengen et ceux qui n’en font pas partie, dont la Roumanie, mais qui respectent, dans une large mesure, les règlements de l’espace de libre circulation. L’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen a figuré parmi les thèmes abordés par le président roumain lors de son entretien, à Bruxelles, avec son homologue français Emmanuel Macron, lequel a exprimé son ouverture à ce sujet. De l’avis de Klaus Iohannis, la Roumanie n’enregistrera pas de progrès significatifs à ce chapitre avant les élections législatives en Allemagne et la nomination d’un nouveau gouvernement aux Pays-Bas. Se référant à la situation post-Brexit des ressortissants roumains, le président Klaus Iohannis a affirmé que les déclarations de la première ministre britannique, Theresa May, étaient prometteuses, mais qu’il attendait leur matérialisation sous forme de documents concrets.

    Politique – En Roumanie, les partis parlementaires affinent leur stratégie avant les consultations convoquées lundi par le président du pays, Klaus Iohannis, en vue de la formation du nouveau gouvernement. Des débats entre les leaders politiques en vue de consolider une majorité parlementaire sont également en cours. Rappelons que l’Exécutif de gauche dirigé par Sorin Grindeanu a été débarqué suite à une motion de censure déposée par la coalition au pouvoir, formée des sociaux – démocrates et des libéraux et des démocrates et qui l’avait soutenu après les législatives de décembre 2016. Cette coalition affirme qu’elle continue à détenir la majorité législative et qu’elle présentera lundi sa proposition pour le poste de premier – ministre. L’opposition de centre-droit, formée du Parti national libéral, de l’Union Sauvez la Roumanie et du Parti du Mouvement populaire, exclut toute collaboration avec le PSD tandis que l’Union démocrate magyare de Roumanie n’a pas encore défini sa position.

    PME – 400 millions d’euros sont disponibles pour financer les PME de Roumanie après la signature, cette semaine, de plusieurs accords entre 6 banques locales et la Banque Européenne d’Investissement. Aux termes de ces accords, les institutions octroieront des crédits tant pour financer les nouvelles PME, que pour le développement des entreprises déjà existantes. L’accord de coopération entre le Groupe formé de la Banque Européenne d’Investissement, la Commission Européenne et le gouvernement de Bucarest a été signé en octobre dernier.

    Education – A Bucarest, le ministère de l’Education, le ministère des AE et le ministère chargé de la relation avec les Roumains de la diaspora ont approuvé par ordre commun les méthodologies qui régissent les procédures de scolarisation des Roumains de l’étranger dans l’enseignement public – préuniversitaire et supérieur – de Roumanie pour l’année scolaire 2017 – 2018. Selon un communiqué de presse, la méthodologie qui vise l’enseignement supérieur comporte plusieurs nouveautés censées notamment faciliter l’accès aux études. Par conséquent, l’admission à l’université des Roumains de l’étranger sera organisée par les universités, avec des places allouées aux Roumains ; ce sera un concours de dossiers dont les critères d’admission seront établis par les universités en question. Pour la rentrée 2017 – 2018, les Roumains bénéficient de 1800 places dans l’enseignement préuniversitaire, de 3705 places pour des études de licence et de 2000 places pour les études de master et de résidence.

    Exercice – Un exercice militaire aérien roumano-américain se déroule sur la Base de Câmpia Turzii, dans le nord-ouest de la Roumanie. Y participent environ 200 militaires roumains, des pilotes et du personnel technique, avec des aéronefs MIG 21 LanceR et des hélicoptères IAR – 330 Puma, ainsi que 3 centaines de militaires américains, avec des avions F-15 et la technique afférente. Selon le ministère de la Défense de Bucarest, cet exercice qui dure jusqu’à la fin août, donne la possibilité aux militaires roumains d’exercer des techniques, des tactiques et des procédures standard associées aux opérations aériennes, selon les normes de l’OTAN, le tout par l’exécution de vols communs avec les partenaires américains.

    Rugby – La sélection nationale de rugby de la Roumanie a vaincu à Bucarest, score 56 à 5, l’équipe du Brésil, dans le dernier jeu – test du mois de juin. C’était la première rencontre des deux équipes qui figurent dans des catégories différentes. La Roumanie est une présence constante aux compétitions mondiales, alors qu’au Brésil le rugby est encore à ses débuts. Par ailleurs, avant ce match, les Roumains avaient vaincu le Canada, 25 -9, et s’étaient inclinés devant le Japon, score 33 à 21.

    Météo – Les météorologues annoncent deux journées de canicule sur la plupart de la Roumanie. Ce dimanche les températures maximales iront jusqu’à 37 degrés dans le sud-ouest, alors que lundi on attend des températures similaires dans le sud et dans l’est du pays. Les pluies ne feront pas défaut non plus. Des orages sont attendus dans la nuit de dimanche à lundi dans l’ouest et le nord-ouest. En début de semaine, les tempêtes gagneront aussi le nord et le centre du pays, ainsi que les montagnes. Selon le ministère de l’Intérieur de Bucarest, ces derniers jours, 129 localités situées dans la moitié nord de la Roumanie ont été privées d’électricité suite aux fortes pluies orageuses. Les toits de plusieurs immeubles ont été disloqués et des poteaux électriques et téléphoniques, ainsi que des arbres ont été arrachés. Selon la même source, les trafics routier, ferroviaire et maritime se déroulent normalement. Pas de restrictions non plus pour le trafic aérien et aux points de passage de la frontière.

  • 21.04.2017 (mise à jour)

    21.04.2017 (mise à jour)

    Attaque — La Roumanie a rejoint la communauté internationale qui a condamné l’attaque perpétrée jeudi en France. Bucarest est solidaire avec la France et se prononce pour une intervention beaucoup plus efficace contre les attentats. A Paris, le président français, François Hollande, a présidé une réunion de la cellule interministérielle de crise convoquée après l’attaque qui a frappé Paris jeudi dans la soirée et qui a été revendiquée par l’organisation terroriste Etat islamique. Un policier a été tué et deux autres ont été blessés par un assaillant qui a ouvert le feu sur les Champs-Élysées. L’auteur de l’attentat, Karim Cheurfi, 39 ans, de nationalité belge, a été tué par balles par les forces de l’ordre. Il avait été condamné à 20 ans de prison après avoir tenté de tuer plusieurs hommes de la loi en 2001, mais il a été mis en liberté plus tôt en 2016. La police française a également émis un mandat d’arrêt pour un deuxième suspect. L’attaque perpétrée sur les Champs-Élysées ne fait qu’augmenter l’état de tension à la veille des élections présidentielles de ce dimanche en France. Les quatre principaux candidats ont annulé leurs rencontres d’aujourd’hui avec les électeurs. Deux jeunes qui s’étaient radicalisés à Marseille ont été arrêtés il y a trois jours. Ils préparaient un autre attentat au nom de Daesh. La France est en état d’urgence depuis 2015, suite aux attentats de janvier contre Charlie Hebdo et une supérette cacher, qui ont fait 16 morts ; le pays a été confronté à une vague d’attaques islamistes, dont la majorité commises par des jeunes nés en France et en Belgique.



    Visite – La Roumanie plaide pour une stratégie unitaire, cohérente et correcte dans le cadre des prochaines négociations de sortie du Royaume Uni de l’UE, a déclaré la ministre déléguées aux Affaires Européennes Ana Birchall, qui a effectué une visite de travail en Autriche. Selon un communiqué de presse du ministère roumain des AE, dans le cadre des rencontres avec des responsables autrichiens, Mme Birchall a également parlé du cadre financier pluriannuel, de la migration et du fonctionnement de l’espace Schengen, de la stratégie de l’UE pour la région du Danube, des Balkans et du Partenariat oriental ainsi que de la nécessité de consolider la coopération en vue de la présidence autrichienne de l’Union en 2018, qui sera suivie par celle roumaine en 2019. Les responsables des deux pays ont également souligné que la Roumanie et l’Autriche s’opposaient à l’idée d’une UE à plusieurs vitesses. Le secrétaire général du ministère autrichien des Affaires étrangères, Michael Linhart, a également souligné l’appui que l’Autriche accordera à l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen de libre circulation européenne.



    Déclaration — Les ministres des Affaires étrangères de la Roumanie et de l’Allemagne, Teodor Melescanu et Sigmar Gabriel ont rendu publique vendredi une déclaration commune, marquant les 25 années écoulées depuis la signature du traité d’amitié entre les deux pays. Dans ce document, les deux responsables affirment que la Roumanie et l’Allemagne collaborent étroitement pour consolider les valeurs fondamentales de l’UE, à savoir les droits humains, les libertés fondamentales, la démocratie et l’Etat de droit. La déclaration souligne également l’engagement des deux pays envers le projet européen, exprimé dans la déclaration de Rome du 25 mars 2017, un projet de la paix et de la liberté, ainsi que leur détermination à traiter dans l’esprit de l’unité les défis auxquels se confronte l’Union et qui mettent en danger la cohésion des Etats membres. Les chefs des deux diplomaties ont également évoqué la contribution des deux minorités allemande de Roumanie et roumaine d’Allemagne au renforcement des relations bilatérales.



    Exercice — Un détachement de militaires roumains du Bataillon d’infanterie marine 307 participe à l’exercice multinational Summer Shield, qui a lieu jusqu’au 30 avril, en Lettonie. Plus d’un millier de militaires de pays tels que Lettonie, Lituanie, Estonie, Etats Unis, Canada, Royaume Uni, Luxembourg, Bulgarie, Slovaquie, Allemagne et Suisse y sont également présents. Des exercices de soutien à l’artillerie, à la défense et à l’exploitation aérienne auront lieu, ainsi que de lutte contre l’armement de destruction en masse, contre la défense antichar et dans le domaine de l’ingénierie militaire. Summer Shield a lieu en Lettonie depuis 2004. Depuis 2014, après l’invasion et le rattachement de la péninsule ukrainienne de Crimée, l’exercice fait partie des manœuvres de l’OTAN. 1300 militaires y ont pris part en 2016.



    Gymnastique — Les gymnastes roumaines Larisa Iordache, Olivia Cîmpian et Ioana Crisan se sont qualifiées dans les finales des épreuves de poutre, sol et au concours individuel des Championnats européens de gymnastique qui se déroulent ces jours-ci à Cluj, dans le centre-nord de la Roumanie. La gymnaste Catalina Ponor participera à la finale à la poutre et au concours individuel. Elle a raté la qualification dans la finale au sol suite au changement ultérieur de sa note par les arbitres de la compétition. Cette édition des Championnats d’Europe de gymnastique réunit 274 sportifs de 37 pays. La Roumanie est représentée par 10 sportifs. Dans le concours masculin, un seul gymnaste roumain s’est qualifié en finale : Marian Dragulescu dans les épreuves de sol et de sauts. La dernière édition des Championnats d’Europe de gymnastique que la Roumanie avait accueillie s’est déroulée en 1957.



    Météo — En Roumanie, ces prochaines 24h, le temps sera plus froid que d’habitude pour cette date. Des pluies à verse seront signalées dans le nord et le centre du pays. En montagne, les précipitations seront aussi sous forme de giboulées et de chutes de neige. Sur le reste du territoire, le ciel sera variable. La neige emportée par le vent a mené à la fermeture de plusieurs routes nationales, surtout dans le nord-est. Des milliers de logements de l’est du pays sont restés dépourvus d’électricité, les trains et les avions ont enregistré des retards, et les ports de mer ont été fermés. Les météorologues annoncent un temps très froid aussi pour la nuit prochaine, lorsque les températures seront notamment négatives. La brume sera de la compagnie dans le pays, accompagnée par le gel par endroits. Les minimales iront de –6 à 2°, et les maximales — de 7 à 15°.

  • 25.03.2017 (mise à jour)

    25.03.2017 (mise à jour)

    Sommet — Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE, y compris le président roumain Klaus Iohannis, ont signé, samedi, à Rome, une déclaration commune renouvelant leur engagement européen, dans le contexte de la décision du Royaume-uni de quitter le bloc communautaire. L’évènement a eu lieu à l’occasion du sommet marquant le 60e anniversaire de la signature, à Rome, des Traités fondateurs de l’UE. Lors d’une conférence de presse à Rome, le président roumain a déclaré que le maintien de l’unité des 27 pays membres était et devait rester la devise principale, vu qu’elle offre des perspectives meilleures que celle d’une Union fragmentée. Klaus Iohannis a par ailleurs affirmé que le texte de la déclaration était positif et équilibré, en accord avec la position de la Roumanie au sujet de l’avenir de l’Europe communautaire. Il a également annoncé avoir adressé au pape François l’invitation d’effectuer une visite en Roumanie, en 2018. Rappelons que le souverain pontife avait reçu vendredi tous les leaders européens présents au sommet de Rome.



    Manifestations — Ce samedi, où l’on a marqué la Journée de la Police roumaine, environ deux milliers de policiers ont protesté devant les sièges du Ministère de l’Intérieur et du gouvernement, mécontents du niveau de leurs salaires, comparés avec ceux des autres employés du secteur public. Ils réclament, entre autres, des majorations salariales et une revalorisation des primes et gratifications. Une délégation formée des représentants des policiers a discuté, au siège du gouvernement, avec les ministres de l’Emploi, de l’Intérieur et des Finances.



    Migrants — Une quarantaine de migrants ont été interpellés par les policiers des postes- frontières Moraviţa et Oraviţa (sud-ouest), alors qu’ils tentaient d’entrer illégalement en Roumanie depuis la Serbie. Il s’agit de ressortissants syriens, irakiens et pakistanais, qui ont déclaré avoir voulu se rendre en Europe occidentale. Les autorités roumaines ont démarré une enquête.



    Tennis — La joueuse de tennis roumaine Sorana Cîrstea (65e WTA) doit affronter la Danoise Caroline Wozniacki (14e WTA), au troisième tour du tournoi de Miami, aux Etats-Unis. Dans la même compétition, deux autres sportives roumaines, Simona Halep, n. 5 mondiale et Patricia Maria Ţig, devraient rencontrer dimanche après — midi, l’Estonienne Anett Kontaveit (112e WTA) et respectivement l’Américaine Venus Williamns (12e WTA). La Roumaine Irina Begu, tête de série n. 28, a raté la qualification, étant vaincue en trois sets par l’Espagnole Lara Arruabarrena.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, les températures continueront à baisser, même en dessous de la normale de saison. Le ciel sera plutôt nuageux sur les régions du centre, de l’est et du sud du pays, où l’on attend des pluies, tandis que sur le relief il neigera. Le mercure descendra jusqu’à 0 degré. Les maximales ne dépasseront pas les 14 degrés.

  • 10.03.2017 (mise à jour)

    10.03.2017 (mise à jour)

    Europe – Le
    président de la Roumanie Klaus Iohannis a déclaré, ce vendredi, à l’issue du
    Conseil européen de printemps qu’il avait expliqué aux autres dirigeants de
    l’UE qu’une Europe à plusieurs vitesses était une mauvaises solution, qui
    pourrait entraîner une scission du bloc communautaire. Il a aussi précisé
    qu’une première variante de la Déclaration, qui sera adoptée le 25 mars, au
    sommet de Rome, avait fait l’objet d’une discussion informelle. Les chefs
    d’Etats et de gouvernements de l’UE se sont réunis à Bruxelles, à 27, donc sans
    la Grande Bretagne, pour débattre de la manière dont le bloc communautaire
    fonctionnera à l’avenir, avec, comme principal sujet, l’idée d’une Europe
    « à plusieurs vitesses », une des solutions proposées par le chef de
    la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, pour relancer l’Union après le
    Brexit. Par ailleurs, de plus en plus de politiciens européens, de toutes les
    familles politiques, affirment qu’en réalité, l’UE a déjà plusieurs vitesses et
    qu’il existe ce que l’on appelle « des cercles » à l’intérieur de l’Union,
    tels l’espace de libre circulation Schengen ou la zone euro. En même temps, le
    premier vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans, déclarait
    à Radio Roumanie que tout Etat membre, y compris la Roumanie, pourrait intégrer
    ces « groupes d’étroite coopération » s’il le souhaitait.

    Appel – L’Allemagne et la France ont appelé, ce vendredi, les Etats membres
    de l’Union européenne à accepter le scénario d’une Europe à plusieurs vitesses.
    Dans une conférence de presse donnée à l’issue du sommet de Bruxelles, la chancelière allemande Angela
    Merkel a affirmé que l’UE affirmerait « son unité dans la diversité »
    au prochain sommet, qui aura lieu à Rome le 25 mars prochain et qui marquera le
    60e anniversaire de l’Union. Le président français, Francois Hollande, a présenté
    sa vision d’une Union européenne où certains Etats membres puissent s’associer
    dans des formules de coopération consolidée qui leur permettent d’avancer plus
    rapidement dans des politiques telles la sécurité ou la protection sociale,
    sans mettre en danger la cohésion des Etats membres. A son tour, le président
    de la Commission européenne, Jean-Claude Junker, a déclaré qu’une Europe à
    plusieurs vitesses n’était pas un nouveau rideau de fer entre l’Est et l’Ouest
    du continent. Dans le même temps,
    des pays est-européens, notamment ceux du Groupe de Višegrad (la Hongrie, la
    République tchèque, la Slovaquie et la Pologne), ont rejeté l’idée d’une Europe
    à plusieurs vitesses. La première ministre polonaise Beata Szydlo a affirmé que
    ce scénario compromettrait l’intégrité de l’UE.

    Négociations – A
    Bucarest, les représentants des syndicats de la Culture ont discuté avec la
    ministre de l’emploi, Lia Olguţa Vasilescu, sur la loi de la grille unitaire
    des salaires du secteur public. Les syndicalistes se sont dits satisfaits de
    cette grille, qui implique des majorations salariales entre 25% et 40%. Les
    syndicalistes des secteurs de la défense, de l’ordre public et de la santé ont
    déjà fait connaître leurs positions sur la loi de la grille unique des salaires.
    Le document devrait être adopté avant le 1er juillet et commencerait à produire
    des effets à partir du 1er janvier 2018. La ministre du Travail, Lia Olguţa
    Vasilescu, a précisé que les salaires du secteur public seraient majorés
    progressivement jusqu’en 2021, seuls les salariés du système de santé allant
    bénéficier d’une hausse salariale intégrale l’année prochaine.

    Vaccins – En
    Roumanie, un nouveau projet de la loi de la vaccination sera soumis au débat
    public dans un mois tout au plus, a fait savoir le ministre de la Santé,
    Florian Bodog. Une fois la loi adoptée, les parents seront obligés à respecter
    les schémas de vaccination des enfants. Cette initiative survient dans le
    contexte où le taux de vaccination baisse en Roumanie depuis plusieurs années
    déjà, causant des épidémies qui se sont soldées par des décès. Le ministre de
    la santé a précisé que le vaccin tétravalent, contre la diphtérie, le tétanos,
    la toux convulsive et la poliomyélite, a commencé à être distribué aux médecins
    traitants. Il a encore fait savoir que la Roumanie avait enregistré, jusqu’à
    présent, plus de 3.400 cas de rougeole confirmés, 17 malades ayant succombé à
    la maladie. Florin Bodog a expliqué que l’épidémie de Roumanie s’était
    déclenchée dans un groupe de population nomade, le virus étant similaire à
    celui dépisté en Italie ou en Hongrie, bien que des facteurs communs n’aient
    pas été mis en évidence pour l’instant.

    Météo – Dans les prochaines 24h, le ciel sera couvert au-dessus de
    la Roumanie, où les températures approcheront les normales de saison. Des
    pluies seront signalées sur l’ensemble du territoire et il neigera sur les crêtes
    des montagnes. Samedi après-midi, le thermomètre affichera entre 5 et
    12°.

  • 08.03.2017 (mise à jour)

    08.03.2017 (mise à jour)

    Réunion — La solution d’une Europe à plusieurs vitesses pour réformer l’UE post-Brexit est le principal sujet à être débattu au Conseil européen des 9 et 10 mars, à Bruxelles, où la Roumanie sera représentée par le chef de l’Etat, Klaus Iohannis. La solution mentionnée, approuvée par la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg, bénéficie du fort soutien de la France et de l’Allemagne, auxquelles se sont jointes l’Italie et l’Espagne. La Roumanie est opposée à cette approche, que le président Iohannis a de nouveau fermement rejetée, mardi, à Bucarest. D’autres Etats membres de l’UE s’inquiètent également de la possibilité de devenir des pays de seconde zone, parmi eux — le Groupe de Višegrad (la Hongrie, la Pologne, la République tchèque et le Slovaquie), qui se sont déjà opposés à la politique migratoire de Bruxelles.



    Militaire — Les exercices militaires multinationaux « Atlantic Resolve » et « Poséidon 2017 » se sont poursuivis mercredi sur la base aérienne « Mihail Kogălniceanu », au sud-est de la Roumanie, et en mer Noire. C’est pour la première fois qu’y ont participé 8 hélicoptères américains, déployés dans plusieurs Etats européens, dans le cadre de l’engagement de Washington à sécuriser le flanc est de l’OTAN. C’est la première unité de ce type envoyée en Europe de l’Est pour participer à l’exercice « Atlantic Resolve », qui réunit plus de 2.200 militaires, 86 hélicoptères et plus de 700 pièces militaires. Par ailleurs, le bâtiment hydrographique de la Marine nationale roumaine “Căpitan comandor Alexandru Cătuneanu” a exécuté un entraînement de recherche et de dragage de mines en mer dans les secteurs utilisés par les navires participant à l’exercice multinational « Poséidon 2017 ».



    Décision — L’ancien premier ministre social-démocrate roumain, Victor Ponta, a annoncé mercredi qu’il allait déposer une lettre de démission en blanc à la direction du Parti social-démocrate. Ce sera ensuite le chef du parti, Liviu Dragnea, qui décidera des suites à donner à la démarche de M. Ponta. Celui-ci a précisé qu’il n’y avait plus de collaboration entre lui et M. Dragnea. En réplique, Dragnea a déclaré qu’il ne souhaitait pas que Ponta quitte le parti et qu’il n’allait jamais apposer sa signature sur la demande de démission de celui-ci. Ces déclarations font suite aux nombreuses spéculations de la presse sur les relations glaciales entre les deux leaders sociaux-démocrates. En 2015, Victor Ponta devenait le premier chef de gouvernement en exercice de la Roumanie post-communiste à être mis en examen pour corruption. C’est toujours en 2015 qu’il avait démissionné de ses fonctions gouvernementales et de parti, sur fond de protestations de rue. Liviu Dragnea l’avait remplacé à la tête des sociaux-démocrates roumains, alors qu’il avait été, lui aussi, condamné définitivement, en 2016, à deux ans de prison avec sursis pour fraude électorale et qu’il est actuellement mis en examen dans une affaire de corruption.



    Déclaration — La déclaration politique adoptée mercredi par le Parlement de Bucarest, qui qualifie « d’inconstitutionnelles et d’inacceptables les remarques du président de la Roumanie, du Conseil supérieur de la magistrature et des représentants du Ministère public», pourrait être considérée comme une forme de pression, précise un communiqué de l’Administration présidentielle. Selon cette même source, la déclaration mentionnée représente un signal inquiétant pour ce qui est de la vision que le Parlement a de ses rapports avec les autres autorités et institutions de l’Etat, ainsi qu’avec la société civile. Le Parlement de Bucarest a adopté mercredi une déclaration visant à renforcer le rôle de cette institution, tout en dénonçant les ingérences, dont celles du Conseil supérieur de la magistrature, dans l’activité gouvernementale et législative. Le projet a été initié par le président du Sénat, Călin Popescu-Tăriceanu, après que la Cour Constitutionnelle eut rejeté, le mois dernier, les saisines déposées par le Conseil supérieur de la magistrature et par le président Klaus Iohannis, au sujet du controversé décret n. 13 visant à modifier le Code pénal et celui de procédure pénale. Les élus de l’opposition n’ont pas été d’accord avec cette démarche, qu’ils considèrent inopportune.



    Salaires — Les représentants des personnels de l’Education nationale sont attendus jeudi au ministère de l’Emploi, pour des discussions sur la loi de la grille unique des salaires. La ministre de l’Emploi, Lia Olguţa Vasilescu, a affirmé que a loi serait adoptée avant le 1er juillet prochain et que les salaires allaient augmenter progressivement d’ici 2021, à compter du 1er janvier 2018. Ces déclarations surviennent après le dialogue qu’elle a eu mardi avec les leaders syndicaux du système de santé. Ceux-ci se sont dit d’accord avec la loi de la grille unique des salaires. La majeure partie des personnels médicaux devrait bénéficier de hausses salariales allant jusqu’à 60%, à partir de l’année prochaine.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, les températures continueront de se situer en dessus de la normale de saison. Le ciel sera temporairement nuageux et il pleuvra surtout dans l’ouest et le nord-ouest du territoire. Le mercure grimpera jusqu’à 18 degrés.


  • 27.02.2017 (mise à jour)

    27.02.2017 (mise à jour)

    Justice – La Cour
    constitutionnelle de Roumanie a admis ce lundi la saisine formulée par leprésident du Sénat de Bucarest, Calin Popescu Tariceanu, sur l’existence d’un conflit
    juridique entre le gouvernement et le Ministère public, dans le contexte où les
    procureurs de la Direction nationale anticorruption ont ouvert une enquête sur
    la manière dont a été élaboré le controversé décret d’urgence nr 13, de
    révision de la législation pénale. Le président de la Cour, Valer Dorneanu, a
    expliqué que l’enquête de la Direction nationale anticorruption avait perturbé
    l’activité du gouvernement ainsi que les relations entre les trois pouvoirs -
    judiciaire, exécutif et législatif. Par ailleurs, c’est toujours ce lundi que
    les procureurs anticorruption ont confié l’enquête sur le décret nr 13 au
    Parquet près de la Haute Cour de Cassation et de Justice. Les procureurs anticorruption
    n’ont pas trouvé de preuves qui confirment les suspicions à l’origine des
    investigations ; ils affirment néanmoins avoir trouvé des éléments qui
    indiquent le fait que certains documents ont été détruits ou soustraits et que
    d’autres ont été « falsifiés ». Rappelons aussi que la Direction nationale
    anticorruption a enquêté sur plusieurs saisines concernant la manière dont le
    gouvernement avait élaboré le décret d’urgence nr 13, abrogé après d’amples
    protestations de rue.

    Diplomatie – Le ministre roumain
    des affaires étrangères, Teodor Melescanu, s’est entretenu, ce lundi à
    Budapest, avec son homologue hongrois, Péter
    Szijjártó. Dans une conférence de presse commune, le chef de la diplomatie
    roumaine a déclaré que la relation entre la Roumanie et la Hongrie voisine
    devait devenir un modèle à suivre par d’autres Etats de la région. Teodor
    Melescanu a fait savoir que Bucarest et Budapest envisageaient une séance
    commune de leurs deux gouvernements, qui devrait être précédée par une session
    de la Commission mixte de collaboration. A son tour, Péter Szijjártó, a précisé
    que la relation entre la Roumanie et la Hongrie avait besoin de dialogue et il
    a exprimé son espoir que de sujets bilatéraux sensibles, tel la situation des
    minorités ethniques, trouvent une solution. La visite du ministre roumain des
    affaires étrangères, Teodor Melescanu, à Budapest, a également inclus un entretien
    avec le premier ministre, Viktor Orban, la participation à la réunion annuelle
    de la diplomatie hongroise où il s’est adressé aux participants, une première
    pour un chef de la diplomatie roumaine et une rencontre avec des représentants
    de la communauté roumaine.

    Déclaration – La
    ministre roumaine de l’Intérieur, Carmen Dan, a déclaré ce lundi que la
    Roumanie était parfaitement impliquée dans les efforts des membres de l’OTAN de
    renforcer la stabilité et de maintenir la paix dans des zones de conflit. La
    ministre a précisé que 105 policiers et gendarmes participaient actuellement à
    17 missions internationales, dans la gestion des situations de crise, dans la
    stabilisation et la reconstruction post-conflit des zones. Le ministère roumain
    de l’intérieur est activement impliqué, depuis 19 ans, dans les engagements
    extérieurs de la Roumanie, a ajouté la ministre Carmen Dan.

    Tennis – Le
    double formé par le Roumain Horia Tecău et le Néerlandais Jean-Julien Rojer
    s’est qualifié, lundi, en quarts de finale du tournoi de tennis de Dubaï, après
    avoir vaincu, en deux sets, le double Mate Pavic (Croatie) / Alexander Peya (Autriche).
    Le joueur roumain Maris Copil a réussi une qualification au tableau principal
    grâce à la victoire en deux sets devant l’Italien Andreas Seppi.

    Météo – Il
    fera plus chaud que d’habitude à cette époque de l’année partout en Roumanie,
    dans les prochaines 24h. Mardi matin, les températures descendront jusqu’à -4°,
    alors que dans l’après-midi, elles grimperont jusqu’à 20°.