Tag: démographie

  • Pauvreté et corruption

    Pauvreté et corruption

    La Roumanie a enregistré, au troisième trimestre de l’année en cours, le taux de croissance le plus élevé par rapport au trimestre précédent, sur l’ensemble de l’UE, révèlent les statistiques européennes. Après cette bonne nouvelle, qui arrive au bout de plusieurs années de crise ressentie de plein fouet par les Roumains, on pourrait s’attendre à une deuxième, relative à la lutte contre la pauvreté. Ces statistiques, corroborées avec celles de la Banque mondiale et de l’UNICEF, placent la Roumanie en queue du peloton européen pour ce qui est de la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale. C’est ce qui a été souligné aussi lors de la récente visite à Bucarest de Philip Alston, rapporteur spécial de l’ONU sur la pauvreté extrême et les droits humains.

    Philip Alston: « Les services sociaux gouvernementaux destinés aux catégories pauvres sont en général les plus déficitaires dans toute l’Europe. On m’a souvent dit que la pauvreté était un choix. C’est vrai, mais dans la plupart des cas il s’agit du choix des gouvernements plutôt que de l’option des gens qui vivent dans la précarité. La société roumaine des nos jours est profondément divisée et ce clivage ne concerne pas que les milieux rural et urbain. Il y est question du fossé qui sépare les personnes se trouvant au seuil de la pauvreté, soit plus de 40% de la population, du reste des gens, dont le bien-être constitue le principal objectif de la politique gouvernementale. »

    Ces différences sociales, qui se sont accentuées graduellement après 1990, sont ressenties par une bonne partie de la population et reconnues comme telles par les sociologues. Ces derniers ont d’ailleurs constaté l’écart économique significatif entre une minorité très riche et le reste de la population, catégorie qui inclut aussi les personnes aux revenus moyens. Les statistiques portant sur ces dernières sont parfois trompeuses, vu qu’elles n’offrent aucun indice ni sur le quotidien des pauvres ni sur celui des classes moyennes. En Roumanie, par exemple, le salaire moyen net se chiffre à près de 1800 lei (environ 400 euros), or, pour l’Europe Occidentale, cette somme n’est guère satisfaisante.

    Elle ne l’est pas non plus pour la plupart des Roumains qui aspirent au niveau de vie occidental, affirme Mihai Dumitru, chercheur à l’Institut de recherches sur la qualité de vie: « Comme vous le savez déjà, le revenu moyen en Roumanie est presque le plus bas d’Europe. C’est là un problème fondamental pour le pays. L’impact de la pauvreté consiste tout d’abord dans la comparaison que l’on subit d’un point de vue social. La Roumanie n’est pas qu’un pays pauvre – suivant le critère des revenus de ses citoyens – mais c’est aussi le pays européen aux plus grandes inégalités sociales. Un pays où certaines gens vivent chaque jour dans l’incertitude quant à la possibilité de satisfaire à leurs besoins fondamentaux. »

    La situation des enfants roumains est elle aussi préoccupante, estime Philip Alston: « La vie de 48,5% des enfants est à placer au seuil de la pauvreté et de l’exclusion sociale. 34,1% d’entre eux souffrent de privations matérielles. Ces chiffres devraient figurer en priorité à l’agenda de n’importe quel gouvernement. La situation est particulièrement grave en milieu rural et j’en ai moi-même fait le constat lors de mes visites sur le terrain. En outre, 40% des enfants institutionnalisés le sont justement en raison de la pauvreté. »

    Un autre aspect préoccupant relève de la démographie. Depuis 1990, la population de la Roumanie a baissé de 23 à 20 millions, d’où le risque qu’encourent les personnes actives de se voir réduites à la pauvreté quand elles auront pris leur retraite. Et pour cause: si actuellement 1,1 contribuables soutiennent un retraité par le biais des cotisations de sécurité sociale, ceux qui ont maintenant 30-35 ans seront soutenus, le moment de la retraite venu, par seulement 0,77 personnes actives. Les politiques d’encouragement à la natalité ne portent pas non plus leurs fruits.

    Cela parce que ce sont justement les catégories de femmes qui ne vivent pas au seuil de la pauvreté qui sont les plus réticentes à l’idée d’avoir des enfants, affirme Traian Rotariu, spécialiste de la démographie: « En Roumanie, à peu près la moitié des enfants ont des mères salariées. Beaucoup des mères non salariées sont issues des catégories sociales pauvres, qui habitent la campagne, mais il y a aussi des jeunes mamans célibataires et bien des femmes du milieu rural qui survivent grâce aux allocations familiales qu’elles touchent pour leurs enfants. Pour les femmes avec trois ou quatre enfants, c’est un moyen de survie. D’autre part, la moitié des enfants nés de mères salariées auraient besoin d’un appui financier en plus de cette allocation, laquelle est assez maigre et n’arrive pas à couvrir les coûts d’opportunité ».

    Un autre problème que l’on ne saurait négliger relève de la situation des Roms, minorité ethnique dont l’insertion pourrait s’avérer efficace d’un point de vue économique, précise Philip Alston: « 90% des foyers appartenant à cette minorité sont confrontés à des privations matérielles sévères. Bien des rapports rendent compte des ennuis de cette minorité ethnique. J’ai donc été étonné d’entendre les déclarations de certains officiels, selon lesquels il n’y aurait aucun problème de ce côté et ces ethniques ne seraient nullement discriminés. Conformément aux statistiques, en Roumanie, 1 personne active sur 5 est issue de cette minorité ethnique. Cela veut dire que, si on leur réserve les seules déchetteries, on élimine 25% de la main d’œuvre potentielle. Par conséquent, des raisons économiques non seulement fortes mais aussi égoïstes poussent à un changement radical des politiques les concernant ».

    L’efficience économique doit s’accompagner de politiques sociales tout aussi efficientes et de mesures visant à combattre la corruption, estime Philip Alston: « En ce qui concerne la corruption, des progrès majeurs ont été enregistrés dans les cas les plus notoires, mais il y a des formes de petite corruption, qui persistent lorsqu’il s’agit de l’accès aux services sociaux. On pourrait supposer que si un pays comme la Roumanie ne dépense pas assez pour résoudre ses graves problèmes sociaux c’est parce qu’elle manque d’argent, ce qui n’est pas vrai. Non seulement l’argent nécessaire à cette fin existe, mais les fonds disponibles pourraient être encore plus grands. Seulement, voilà, il se trouve que les recettes publiques sont amoindries du fait de la faible collecte des impôts et des pratiques très répandues de l’évasion fiscale et de la corruption ».

    La croissance économique devrait donc s’accompagner de la lutte contre la corruption, pour offrir aux citoyens la protection sociale dont ils ont besoin. (Mariana Tudose)

  • 30.08.2015

    30.08.2015

    Enlèvement – Dans un enregistrement vidéo un Roumain affirme avoir été enlevé par des jihadistes au Burkina Faso et demande d’être sauvé, confirment les responsables de Bucarest. Selon le ministère des AE de Bucarest, une cellule de crise a été mise en place, formée de représentants des ministères des AE et de la Défense, des services de renseignements et de l’administration présidentielle. Ils sont en train d’analyser l’authenticité de l’enregistrement ainsi que les possibles solutions à cette prise d’otage. Selon la presse roumaine, la compagnie minière pour laquelle le Roumain travaillait en tant que gardien avait annoncé l’enlèvement depuis le mois d’avril. Toutefois, les premières images prouvant que l’homme est toujours vivant ont été diffusées à peine samedi.

    Population – La population résidant en Roumanie compte moins de 20 millions de personnes – révèlent les données provisoires rendues publiques vendredi par l’Institut national de la statistique. Au 1er janvier 2015, on recensait 19.861.000 personnes, un chiffre inférieur de 85.900 par rapport à la même période de l’année dernière. De l’avis des spécialistes, la principale raison de cette baisse est le taux démographique négatif. Par ailleurs, les statistiques indiquent que la population urbaine et celle de sexe féminin sont majoritaires (53,8% et respectivement 51,1%). Le vieillissement démographique s’est accentué, l’écart entre les seniors de 65 ans et plus et les jeunes de 0-14 ans a progressé, dépassant les 300.000 personnes. L’étude révèle aussi que la Roumanie reste un pays d’émigration. L’an dernier, le nombre des émigrants a été supérieur de 42.000 à celui des immigrants.

    Festival – Jusqu’au 20 septembre, Bucarest accueille la la 22e édition du Festival international Georges Enesco, qui réunira plus de 3000 artistes roumains et étrangers. Parmi les orchestres participants à cet évènement figurent San Francisco Symphony, Israel Philharmonic, dirigée par le célèbre Zubin Mehta, l’Orchestre Philharmonique de Vienne, l’Orchestre de l’Opéra de Munich, Staatskapelle de Dresde, la London Symphony Orchestra, l’Orchestre de Saint-Pétersbourg, l’Orchestre Philharmonique de Monte Carlo, l’Orchestre d’Amsterdam. Ce festival est entré dans le patrimoine mondial, étant le plus grand événement culturel international organisé en Roumanie, promoteur des valeurs et de la création du grand compositeur roumain Georges Enesco. Cette année, l’événement comporte 58 concerts en salle et nombre d’événements en plein air. 36 concerts seront transmis en direct par Radio Roumanie, alors que les autres seront enregistrés pour être diffusés le lendemain de leur déroulement. A cette occasion les éditions Casa Radio lancent 5 albums.

    Livres – La Roumanie a participé pour la première fois à la Foire Internationale du Livre de Pékin, en Chine, avec un stand appartenant à l’Institut Culturel Roumain. Les événements proposés par l’Institut à cette occasion étaient censés mettre en valeur le patrimoine littéraire roumain et offrir une perspective des évolutions littéraires actuelles de la Roumanie. La Foire Internationale du Livre de Pékin, qui en est à sa 22e édition, est le plus grand événement du genre en Chine. Par ailleurs, l’Institut Culturel Roumain, le 31 août, l’Université de langues étrangères de Pékin accueillera deux événements vivement attendus: une conférence consacrée à la Journée de la Langue Roumaine et l’ouverture officielle de la Bibliothèque de l’Institut Culturel Roumain de Pékin.

    Météo – C’est une journée caniculaire dans 12 départements de l’ouest, du sud-ouest et de l’est de la Roumanie. Les températures maximales iront de 29 à 36 degrés. 32 et du soleil à midi à Bucarest.

  • A la Une de la presse roumaine 03.08.2015

    A la Une de la presse roumaine 03.08.2015

    La presse écrite roumaine commence la semaine en force avec un cru impressionnant de sujets pour un début de mois daoût. Tout dabord, la controverse visant la loi anti-extrémisme de tout bord, saluée par certains conspuée par dautres. Côté économie, les journalistes bucarestois se penchent sur le bilan quils annoncent “catastrophique” de la sécheresse ainsi que sur les retombées en Roumanie de latterrissage économique de la Chine. Enfin, ils analysent les causes de larrivée de la Roumanie en deuxième position dans un classement onusien de la chute démographique en Europe.


  • 24.04.2015 (mise à jour)

    24.04.2015 (mise à jour)

    Réunion — Le premier ministre roumain, Victor Ponta, a déclaré ce vendredi qu’il était dans l’intérêt de la Roumanie et de la Bulgarie que la Serbie devienne membre de l’UE et que tant Sofia que Bucarest appuyaient totalement et inconditionnellement ce projet. Le chef de l’Exécutif de Bucarest a tenu ces propos à l’issue de la réunion trilatérale au niveau de premiers-ministres, qui s’est tenue à Craiova, dans le sud de la Roumanie. La réunion des trois chefs de gouvernement – roumain, Victor Ponta, bulgare– Boyko Borissov et serbe – Alexandar Vucic, a eu lieu avant la séance commune des gouvernements de la Roumanie et de la Bulgarie, dont les principaux objectifs ont visé au renforcement du dialogue bilatéral et à la coordination des positions sur les plans européen et régional. Bucarest et Sofia ont convenu entre autres d’intensifier la coopération afin de promouvoir leurs intérêts communs dans les domaines de la défense et de la sécurité au sein de l’OTAN et de l’UE. Les deux parties sont également tombées d’accord sur le renforcement de la coopération y compris par le biais des mécanismes européens et euro atlantiques de lutte contre les nouveaux risques à l’échelle globale, tels le terrorisme, la criminalité transfrontalière, la cybercriminalité, la traite d’êtres humains, le trafic de drogues, la migration illégale, le blanchiment d’argent et la corruption. A la précédente réunion intergouvernementale, accueillie par la ville bulgare de Ruse, en mars 2014, avait également été présent le premier-ministre serbe.



    Commémoration — Commémorer et prendre conscience du drame auquel a été confronté le peuple arménien — ce sont des démarches obligatoires pour que le monde tire les leçons du passé. C’est ce qu’a déclaré vendredi le président roumain Klaus Iohannis à l’occasion de la commémoration des 100 années écoulées depuis le génocide perpétré contre la population arménienne en 1915 par les Turcs ottomans.



    Grève – La Fédération nationale des syndicats de l’Administration de Roumanie organisera une grève générale, le 30 avril et un meeting à Bucarest, le 27 mai. Si les revendications du syndicat ne sont pas satisfaites, la Fédération menace de déclencher une grève générale illimitée dans l’administration publique dans la seconde moitié de l’année. Parmi les revendications mentionnons la réglementation et la libéralisation, à compter de 2015, de l’octroi de tickets restaurant ou d’indemnités destinées à la nourriture pour tous les salariés de l’administration publique locale, l’augmentation des salaires à compter de 2015 et la mise en oeuvre de la Loi sur le système unitaire de salaires du personnel payé sur des fonds publics.



    Démographie — Le nombre des citoyens roumains ayant leur domicile sur le territoire de la Roumanie était de 22,279 millions le 1er janvier 2015, soit 0,3% de moins par rapport au 1er janvier 2014, a fait savoir vendredi l’Institut national des statistiques. La population urbaine et de sexe féminin est majoritaire, selon la même source. En même temps, le vieillissement démographique s’est accentué, vu qu’à la date mentionnée la population de plus de 65 ans dépassait le nombre des jeunes de 0 à 14 ans. L’âge moyen de la population est de 40,7 ans, soit 0,3 ans de plus par rapport au 1er janvier 2014. Enfin, la population de 35 à 39 ans était la plus nombreuse en début de cette année.



    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Simona Halep rencontrera la Danoise Caroline Wozniacki (n°4 mondiale) dans les demi-finales du tournoi WTA de Stuttgart, doté de prix d’un montant total de 731.000 dollars. Simona Halep, 23 ans, principale tête de série restée en lice à Stuttgart, a disposé vendredi de l’Italienne Sara Errani, n°15 mondiale, en deux sets (6-4, 6-4), tandis que Caroline Wozniacki a éliminé l’Espagnole Carla Suarez Navarro. Halep remontera lundi à la deuxième place dans le classement WTA, vu que la Russe Maria Sharapova perdra sa position après avoir été dépassée dans les huitièmes de finale du tournoi de Stuttgart. Rappelons – le, Simona Halep a occupé, huit semaines durant, la 2e place du classement WTA entre août et octobre 2014.


  • 24.042015

    24.042015

    Réunion — Les gouvernements roumain et bulgare se réunissent aujourd’hui à Craiova, dans le sud de la Roumanie, fait savoir le gouvernement de Bucarest, dans une séance commune présidée par premiers ministres roumain, Victor Ponta, et bulgare, Boïko Borisov. A l’agenda des pourparlers : renforcer le dialogue bilatéral et coordonner les positions au niveau européen et régional des deux pays. Les deux cabinets examineront également des projets communs dans les secteurs économique, énergétique, touristique, celui du développement régional, des Affaires intérieures et de la justice. S’y ajoutent des sujets liés à la stratégie de l’UE pour la région du Danube, d’adhésion à l’espace Schengen et au Partenariat Oriental. La séance commune roumano-bulgare sera précédée par une réunion des premiers ministres roumain, Victor Ponta, bulgare, Boïko Borisov et serbe, Alexandar Vucic. En mars 2014, les cabinets de Bucarest et de Sofia se sont réunis à Roussé en Bulgarie en présence du premier ministre serbe.



    Partenariat — Le Partenariat stratégique entre la Roumanie et la Turquie offre un contexte propice pour le renforcement des programmes de coopération bilatérale dans le domaine militaire pour atteindre des objectifs communs, tels que la lutte contre le terrorisme, le renforcement du flanc sud-est de l’Alliance et le soutien des formats régionaux de coopération en Europe du Sud-Est. C’est ce qu’a déclaré jeudi, à Istanbul, le ministre roumain de la Défense, Mircea Dusa. Il a eu des pourparlers avec son homologue turc, Ismet Yilmaz, sur les relations bilatérales et sur la sécurité dans la région élargie de la mer Noire, a fait savoir le ministère de la Défense de Bucarest. Les deux responsables ont également mis en évidence leur intérêt commun à instruire les militaires des deux pays dans des exercices conjoints déroulés en Turquie et en Roumanie, sans oublier la coopération excellente dans le domaine des renseignements en matière de défense.



    Commémoration — Commémorer et prendre conscience du drame auquel s’est confronté le peuple arménien — ce sont des démarches obligatoires pour que le monde tire les leçons du passé. C’est ce qu’a déclaré ce vendredi le président roumain Klaus Iohannis à l’occasion de la commémoration de 100 années depuis le génocide perpétré contre la population arménienne en 1915 par les Turcs ottomans.



    Grève – La Fédération nationale des syndicats de l’Administration de Roumanie organisera une grève générale le 30 avril et un meeting à Bucarest, le 27 mai. Si les revendications du syndicat ne sont pas satisfaites, la Fédération menace de déclencher une grève générale illimitée dans l’administration publique dans la seconde moitié de l’année. Parmi les revendications mentionnons la réglementation et la libéralisation à compter de 2015 de tickets restaurant ou des allocation destinées à la nourriture pour tous les salaries de l’administration publique locale, l’augmentation des salaires à compter de 2015 et la mise en oeuvre de la Loi des salaires unitaires du personnel payé des fonds publics.



    Démographie — Le nombre des citoyens roumains ayant leur domicile sur le territoire de la Roumanie était de 22,279 millions le 1er janvier 2015, soit 0,3% de moins par rapport au 1er janvier 2014, a fait savoir vendredi l’Institut national des statistiques. La population urbaine et de sexe féminin est majoritaire, selon la même source. En même temps, le vieillissement démographique s’est accentué, vu qu’à la date mentionnée la population de plus de 65 ans dépassait le nombre des jeunes de 0 à 14 ans. L’âge moyen de la population est de 40,7 ans, soit 0,3 ans de plus par rapport au 1er janvier 2014. Enfin, la population de 35 à 39 ans était la plus nombreuse en début de cette année.



    Tennis — La joueuse de tennis roumaine Simona Halep remontera lundi à la 2e place du classement WTA, vu que la Russe Maria Sharapova perdra sa position après avoir été dépassée dans les 8e de finale du tournoi de Stuttgart. Simona Halep, 23 ans, principale tête de série restée en lice à Stuttgart après l’élimination de la Russe, disputera une place en demi-finale contre l’Italienne Sara Errani. Gagnante l’année dernière à Stuttgart, Maria Sharapova a été vaincue jeudi par l’Allemande Angelique Keber. Rappelons — le, Simona Halep a occupé 8 semaines durant la 2e place du classement WTA entre août et octobre 2014.

  • 19.01.2015 (mise à jour)

    19.01.2015 (mise à jour)

    Diplomatie — Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, et ses homologues des 27 autres Etats membres de l’UE se sont réunis lundi à Bruxelles pour le Conseil Affaires étrangères. A cette occasion, le responsable roumain a mis en exergue la nécessité dune approche stratégique de lUE dans sa relation avec la Russie, plaidant en faveur du maintien des sanctions contre Moscou. Il a parlé, en ce sens, de limpact sérieux des actions de la Fédération de Russie en Ukraine sur la situation sécuritaire de lensemble de la région, soulignant limportance dune coordination étroite entre lOTAN et les Etats-Unis, dans ce contexte.


    Par ailleurs, les chefs des diplomaties européennes ont appelé lundi a plus de coopération avec les pays arabes dans la lutte contre le terrorisme, suite aux attentas de Paris. La chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, a dailleurs annoncé que LUE préparait des actions de lutte contre le terrorisme avec la Turquie lÉgypte, le Yémen, lAlgérie et les pays du Golfe, informe lAFP.



    Justice – Le ministre roumain de la Justice, Robert Cazanciuc, a rencontré lundi à Bruxelles le premier vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans, et le commissaire à la justice, aux consommateurs et à légalité des genres, Vera Jurova. Avec eux, le responsable roumain a évoqué les progrès réalisés par la Roumanie dans le cadre du Mécanisme de coopération et de vérification en matière judiciaire, réitérant la volonté de Bucarest de poursuivre les réformes en justice, dont la mise en œuvre des nouveaux codes judiciaires, ainsi que de dynamiser la lutte anticorruption, peut-on lire dans un communiqué du ministère de la Justice, à Bucarest. A leur tour, les représentants de la Commission ont apprécié la qualité de ces réformes et les résultats du suivi entrepris dans le cadre du MCV, un processus démarré en 2006, avant même ladhésion de la Roumanie à lUE.



    Démographie – La Roumanie a entamé sa 26e année consécutive de déclin démographique, a annoncé lundi lInstitut “Vladimir Trebici” de recherches spécialisées, au sein de lAcadémie roumaine. La population du pays campe en dessous des 20 millions de personnes, alors quaprès la chute du régime communiste, en 1990, elle se chiffrait à 23 millions 200 mille Roumains, a indiqué le directeur de lInstitut, Vasile Gheţău. Selon lui, cette chute progressive met en question les perspectives du système public de retraite, qui pourrait ne plus savérer soutenable.

  • Demographischer Wandel: Rumäniens Bevölkerung altert

    Demographischer Wandel: Rumäniens Bevölkerung altert

    Vielen Fachstudien zufolge nimmt die Alterung der Bevölkerung zu. Mehr alte Menschen stellen eine erhebliche Herausforderung für die Sozialhilfe-, Renten- und Gesundheitssysteme dar, sowohl in Entwicklungsländern als auch in entwickelten Staaten. Die jungen Angestellten von morgen werden immer mehr Rentner unterstützen müssen. Laut Eurostat werde in den nächsten Jahrzehnten mehr als ein Drittel der Bevölkerung Europas über 60 Jahre alt sein.



    Auch in Rumänien wird die Alterung der Bevölkerung zunehmen. Die Geburtenrate sinkt und die Lebenserwartung steigt laut dem Bericht Rumänien altert — Herausforderungen und Lösungen“, der vor Kurzem von der Friedrich-Ebert-Stifung in Rumänien veröffentlicht wurde. Laut der Volkszählung von 2011 seien 16,1% der Rumänen über 65 Jahre alt. Die Prognosen zeigen, dass die Zahl der alten Personen weiter steigen wird. Die Friedrich-Ebert-Stiftung wollte erfahren, was sich hinter den Zahlen und statistischen Daten versteckt. Das Projekt wurde von den Journalisten Laurenţiu Diaconu Colintineanu und Ioana Moldovan durchgeführt und präsentiert Lebensgeschichten alter Menschen.



    Ioana Păunescu ist 101 Jahre alt und war die erste Ingenieurin für Elektromechanik in Rumänien. Sie hat zwei Weltkriege miterlebt und mit 73 hat sie das zweite Mal geheiratet, um nicht allein zu sein:



    Wir waren beide verwitwet und haben uns geeinigt, nicht alleine zu bleiben. Wir sind seit 28 Jahren verheiratet. Wir sind beide 101 Jahre alt. Es waren normale Jahre. Jetzt fällt es uns schwer, weil mein Mann an Alzheimer erkrankt ist, ich muss auf ihn aufpassen. Er spricht nicht mehr, wir können folglich nicht mehr diskutieren. Es ist schwer. Mir wird geholfen, weil ich nicht mehr allein kochen kann, meine Hände und meine Füsse helfen mir nicht mehr. Ohne Unterstützung kann ich nicht mehr gehen.“




    Eine andere Kategorie von alten Menschen sind diejenigen, die von anderen Familienmitgliedern gepflegt werden. Laura T. ist 52 Jahre alt und ihr Leben änderte sich komplett, als ihre 89jährige Mutter einen Oberschenkelknochenbruch erlitt. Sie konnte sich nicht leisten, einen Pfleger oder eine Pflegerin für ihre Mutter anzustellen. Deshalb teilt sie ihre Zeit täglich zwischen ihrer Mutter und ihrer eigenen Familie:



    Es ist ziemlich schwer, weil ich auch einen Job und eine eigene Familie habe. Es ist schwer, alles zu erledigen. Wir haben zum Glück zwei Wohnungen auf derselben Etage. Wir haben uns gedacht, Hilfe zu holen, wir haben nachgerechnet und sind zur Schlussfolgerung gekommen, dass wir uns das nicht leisten können. Ich mache, was ich auch immer kann. Ich helfe ihr. Wahrscheinlich bräuchte sie jemanden, der mehr mit ihr diskutiert. Ich habe aber keine Geduld mehr und auch keine Zeit dazu. Psychisch leide ich darunter, weil es sich um einen fortschreitenden, langsamen und unheilbaren physischen Verfall handelt.“




    In Rumänien gibt es lediglich 131 Altersheime mit insgesamt 7152 Betten. Petru Rotarciuc ist 63 Jahre alt und lebt in einem Pflegeheim in der Kommune Leorda, im nordöstlichen Landkreis Botoşani. Das Personal besteht hier aus einer Assistentin und zwei Krakenschwestern, die 70 Personen pflegen. Petru Rotarciuc ist hier zufrieden:



    Ich bin arbeitslos geblieben. Wo ich auch immer nach Arbeit suchte, sagte man mir, ich sei zu alt. Ich konnte für meine Wohnung nicht mehr zahlen und bin auf der Stra‎ße gelandet. Mehr als ein Jahr habe ich auf der Stra‎ße gelebt. Jemand vom Landkreisrat hat mich hierher gebracht. Es ist besser hier als auf der Stra‎ße, im Wind und Regen. Hier habe ich ein Dach über dem Kopf. Wenn ich in Rente gehe, werde ich hier bleiben. Ich war verheiratet, meine Frau ist gestorben. Ich habe drei Kinder, sie sind weg und ich habe von ihnen nichts mehr gehört. Ich habe sie gesucht, aber nicht gefunden. Ich vermisse sie. Ich brauche nichts, würde sie aber gerne sehen und mit ihnen reden.“




    Der Bericht Rumänien altert“ beinhaltet jedoch auch optimistische Daten: Die Armutsquote der alten Menschen (über 65 Jahre alt) ist in Rumänien von 65% im Jahr 2007 bis auf 35% im Jahr 2013 gesunken. Auch so liegt diese Quote doppelt so hoch als der EU-Durchschnitt, der bei 18% liegt. Ein positives Element war die Einführung der Mindestrente von 356 Lei (ca. 80 Euro) im Jahr 2009. Knapp eine halbe Million Rentner bekommen diese Mindestrente. 123.000 dieser Rentner sind Landwirte. Grund zur Besorgnis gibt es nach wie vor, meint Victoria Stoiciu, Programm-Koordinatorin bei der Friedrich-Ebert-Stiftung:



    Wir haben weiterhin eine der kleinsten staatlichen Renten in der EU und eine der kleinsten Übergangsraten — das Verhältnis zwischen der Durchschnittsrente und dem Durchschnittslohn. Ein anderer Grund zur Besorgnis ist die starke Polarisierung. 81% der Rentner bekamen im Jahr 2009 weniger als 1000 Lei im Monat. Ein Viertel der Rentner haben eine Rente, die unter dem Warenkorb-Wert liegt, unter 444 Lei. 40% der Rentner, das sind 2 Millionen Menschen, bekommen eine Rente, die unter der Subsistenzgrenze von 587 Lei liegt. 98% der ehemaligen Landwirte bekommen eine solche Rente.“




    Rumänien braucht mehrere Pflegeheime und mehr qualifiziertes Personal. Die meisten Rentner können sich die privaten Altersheime nicht leisten. Das sind nur ein paar der Probleme, mit denen sich die betagten Menschen in Rumänien konfrontieren.

  • Baromètre roumain

    Baromètre roumain

    La population de la Roumanie ira décroissant dans les décennies à venir jusqu’à près de 12 millions d’habitants en 2060. Ces estimations démographiques ont été rendues publiques avant la Journée mondiale de la population, célébrée chaque année le 11 juillet, la Journée du statisticien et le 155e anniversaire de l’Institut National des Statistiques.



    En 2013, le nombre de jeunes a chuté de 50.000 ; il s’agit de personnes de moins de 14 ans, alors que chez les plus de 65 ans on constatait une progression de près de 40.000.



    Début 2014, environ 54% des Roumains vivaient en milieu urbain. Les femmes, elles, représentent 51,2% de la population du pays, leur nombre dépassant de 10.000 celui des hommes. Elles vivent en moyenne plus de 78 ans, dans les conditions où l’espérance de vie calculée à la naissance est de 74 ans et demi. Selon les données fournies par le même Institut, le salaire moyen a décru de près de 3% en mai 2014, par rapport au mois précédent. L’analyste économique Constantin Rudniţchi estime que les bons résultats enregistrés au niveau macroéconomique ne se reflètent pas comme il le faudrait dans des ajustements à la hausse des salaires, car les compagnies privées ressentent toujours les effets de la crise globale.



    Constantin Rudniţchi: « Même si l’industrie, dans son ensemble, compte pour près de 30% du PIB, en Roumanie seulement quelques industries sont performantes. En plus, il n’y a que certaines compagnies qui font de la performance. Il s’agit notamment des entreprises exportatrices et des sociétés bénéficiant de larges parts de marché à l’interne, à savoir celles qui activent dans des domaines tels l’industrie pétrolière et la distribution des produits pétroliers, le gaz naturel, bref, le secteur énergétique. »



    C’est ce qui explique peut-être le fait que les revenus mensuels moyens ne couvrent qu’un peu plus de 91% des dépenses individuelles moyennes calculées pour un mois. Un autre phénomène annoncé par les spécialistes est la baisse de l’inflation, laquelle pourrait approcher les 0% voire enregistrer un taux négatif en juin-juillet. C’est quelque chose d’inhabituel pour la Roumanie, vu que ces 20 dernières années la principale préoccupation des économistes a été le niveau trop élevé de l’inflation. De l’avis de certains analystes, la diminution de l’inflation jusqu’à un plus bas historique permettra à la Banque Centrale de revoir à la baisse ses prévisions en la matière pour la fin 2014 et de procéder à une réduction supplémentaire de son taux directeur. (trad. Mariana Tudose)

  • 30.01.2014 (mise à jour)

    30.01.2014 (mise à jour)

    Intempéries – Les alertes météorologiques de blizzard instituées sur la moitié sud et sud-est du pays ont expiré ce jeudi. Désormais c’est le gel qui s’installe à travers la Roumanie. Les températures chuteront aujourd’hui et demain jusqu’à moins 15 et même moins 18°. L’état d’alerte sera maintenu sur sept départements du sud-est du pays. Les autorités ont y ont envoyé des forces supplémentaires, militaires et civiles, afin d’aider à résoudre les ennuis provoqués par les intempéries. Selon l’Inspection des situations d’urgence, plusieurs centaines de localités sont toujours touchées par les chutes massives de neige et le vent font. Deux autoroutes et plus de 30 secteurs de route nationale dans le sud et le sud-est du pays sont toujours fermés. La vitesse des trains est limitée sur 15 lignes ferroviaires, alors que 234 trains ont été annulés et d’autres prennent des retards. Les écoles sont fermées aujourd’hui aussi à Bucarest et dans 14 départements du sud-est du pays. Par ailleurs, les ports à la mer Noire ont été rouverts.



    Coopération – La Roumanie est prête à coopérer avec tous les acteurs intéressés par le développement de la région de la mer Noire, a déclaré jeudi à Bucarest le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, lors d’une conférence sur la mise à profit du potentiel économique de la mer Noire. De l’avis du ministre roumain, la Roumanie soutient le dialogue consolidé entre les pays riverains et les pays européens, mais aussi une relation pragmatique, de partenariat, entre l’UE et l’Organisation de coopération économique à la mer Noire — l’OCEMN. Jusqu’en 2016, Bucarest se propose d’être très actif dans son prochain rôle de coordinateur du groupe de travail de l’OCEMN pour la protection de l’environnement, a également déclaré le chef de la diplomatie roumaine. La commissaire européenne aux Affaires maritimes et à la Pêche, Maria Damanaki, participe également à cette conférence organisée par le ministère roumain des Affaires étrangères et par la Commission européenne. La conférence réunit responsables des domaines public et privé de tous les Etats riverains de la mer Noire, respectivement : Bulgarie, Fédération russe, Turquie, République de Moldova, Ukraine, Géorgie et Roumanie.



    Armée – Le commandant suprême des forces alliées en Europe, le général américain Philip M. Breedlove a déclaré jeudi à Bucarest qu’il était impressionné par la contribution de la Roumanie à toutes les mission de l’OTAN et par le fait que Bucarest est désormais une composante du système de défense antimissile. Durant sa réunion avec le ministre roumain de la défense, Mircea Dusa, le responsable américain a également mentionné la contribution roumaine aux missions de police aérienne au dessus des Pays baltes, aux exercices Act Defense en Turquie et Ocean Field en Mer Méditerranée. Le général Breedlove s’est également entretenu jeudi soir avec le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, les deux homes évoquant les principaux dossiers à l’agenda de l’OTAN, à l’horizon du sommet de l’Alliance, prévu pour septembre 2014.



    Entretiens – Le président roumain Traian Basescu s’est entretenu jeudi avec John Sawers, le chef du service de renseignements extérieur du Royaume-Uni. Les pourparlers ont été dominés par la coopération entre les institutions de sécurité roumaines et britanniques dans la lutte contre le terrorisme. John Sawers s’est félicité de l’excellente collaboration entre les structures de sécurité de Roumanie et le MI6. Selon lui, le partenariat du Royaume-Uni avec les services de renseignement de Roumanie figure parmi les meilleurs. Et d’ajouter que la Roumanie est reconnue comme un important allié de l’OTAN, peut-on lire dans un communiqué de l’Administration présidentielle.



    Corruption – L’ex-ministre roumain des transports, Relu Fenechiu a été définitivement condamné jeudi, par la Haute Cour de cassation et de justice, à cinq ans de prison ferme, dans une affaire de corruption. Relu Fenechiu, actuellement député libéral, a été accusé par le Parquet anticorruption (DNA) d’avoir vendu, de 2002 à 2005, des transformateurs électriques et des interrupteurs usés au prix de produits neufs à une compagnie d’Etat, Electrica Moldova. Le préjudice total est estimé à environ 1,6 millions d’euros. Quatre autre personnes, dont le frère de Relu Fenechiu, avaient été condamnées dans ce dossier à des peines de prison allant de cinq à sept ans.



    Justice – L’homme d’affaires roumain, Gruia Stoica, patron de la compagnie de fret ferroviaire GFR, a été placé jeudi en détention provisoire pour une période de 29 jours. Il est accusé de corruption liée à un appel d’offres organisé par le Complexe énergétique Oltenia. Stoica aurait offert 3 millions d’euros pour obtenir des informations confidentielles qui lui permettent de remporter un contrat de transport avec l’Etat, d’un montant de plus de 100 millions d’euros, au détriment de la société publique de fret ferroviaire, CFR Marfa, concurrente de sa compagnie.



    Code pénal — Le président roumain, Traian Basescu a demandé au premier ministre, Victor Ponta, que son cabinet adopte une ordonnance d’urgence pour modifier le nouveau Code pénal qui devrait entrer en vigueur le 1er février prochain. Il a précisé que certaines dispositions du Code, telle le recours aux techniques d’écoute seulement après la notification des personnes concernées, risqueraient d’engendrer des dysfonctionnements du système judiciaire. Victor Ponta a affirmé, en réplique, que la loi en question avait été promulguée par Traian Basescu, tout en précisant que le ministre de la justice allait soumettre au gouvernement des propositions de modification du texte. La modification du Code pénal et de celui de procédure pénale avait été sollicitée aussi par le Parquet National anti-corruption et le Conseil suprême de la magistrature.




    Démographie — La Roumanie comptera parmi les pays avec le taux de vieillissement de la population le plus élevé de toute l’UE, a déclaré jeudi à Bucarest, la ministre roumaine de l’emploi Mariana Câmpeanu, dans le cadre d’une conférence consacrée à la réforme des retraites. Le vieillissement de la population est provoqué tant par le faible taux de natalité et par la mortalité infantile que par la migration de la main d’œuvre, notamment des jeunes. Cette tendance provoquera la croissance des dépenses avec les retraites, alors que le système public ne pourra être soutenu que par une progression de la productivité du travail, a explique Mariana Câmpeanu. Elle a avoué que le montant des retraites était très bas et souligné que la majoration de l’âge de la retraite était une des solutions à ce problème est.



    Financement – Le complexe énergétique Oltenia et la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) ont signé ce jeudi un accord de financement visant la modernisation de la centrale thermique de Turceni, dans le sud de la Roumanie. Le crédit s’élève à près de 200 millions d’euros et la mise en œuvre de l’investissement s’étalera sur 4 ans. Le directeur général du site, Laurentiu Ciurel, a précisé que ces six dernières années le complexe Oltenia avait investi 540 millions d’euros pour se mettre aux normes de l’UE. Le directeur de la BERD pour la Roumanie, James Hyslop, a affirmé que, grâce à cet investissement, la centrale thermique de Turceni deviendrait une des plus modernes d’Europe du sud-est.

  • 30.01.2014

    30.01.2014

    Intempéries – Les alertes météorologiques de blizzard instituées sur la moitié sud et sud-est du pays ont expiré aujourd’hui. Désormais c’est le gel qui s’installe à travers la Roumanie. Les températures chuteront aujourd’hui et demain jusqu’à moins 15 et même moins 18°. L’état d’alerte sera maintenu sur sept départements du sud-est du pays. Les autorités ont y ont envoyé des forces supplémentaires, militaires et civiles, afin d’aider à résoudre les ennuis provoqués par les intempéries. Selon l’Inspection des situations d’urgence, plusieurs centaines de localités sont toujours touchées par les chutes massives de neige et le vent font. Deux autoroutes et plus de 30 secteurs de route nationale dans le sud et le sud-est du pays sont toujours fermés. La vitesse des trains est limitée sur 15 lignes ferroviaires, alors que 234 trains ont été annulés et d’autres prennent des retards. Les écoles sont fermées aujourd’hui aussi à Bucarest et dans 14 départements du sud-est du pays. Par ailleurs, les ports à la mer Noire ont été rouverts.



    Coopération – La Roumanie est prête à coopérer avec tous les acteurs intéressés par le développement de la région de la mer Noire, a déclaré aujourd’hui à Bucarest le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, lors d’une conférence sur la mise à profit du potentiel économique de la mer Noire. De l’avis du ministre roumain, la Roumanie soutient le dialogue consolidé entre les pays riverains et les pays européens, mais aussi une relation pragmatique, de partenariat, entre l’UE et l’Organisation de coopération économique à la mer Noire — l’OCEMN. Jusqu’en 2016, Bucarest se propose d’être très actif dans son prochain rôle de coordinateur du groupe de travail de l’OCEMN pour la protection de l’environnement, a également déclaré le chef de la diplomatie roumaine. La commissaire européenne aux Affaires maritimes et à la Pêche, Maria Damanaki, participe également à cette conférence organisée par le ministère roumain des Affaires étrangères et par la Commission européenne. La conférence réunit responsables des domaines public et privé de tous les Etats riverains de la mer Noire, respectivement : Bulgarie, Fédération russe, Turquie, République de Moldova, Ukraine, Géorgie et Roumanie.



    Démographie — La Roumanie comptera parmi les pays avec le taux de vieillissement de la population le plus élevé de toute l’UE, a déclaré jeudi à Bucarest, la ministre roumaine de l’emploi Mariana Câmpeanu, dans le cadre d’une conférence consacrée à la réforme des retraites. Le vieillissement de la population est provoqué tant par le faible taux de natalité et par la mortalité infantile que par la migration de la main d’œuvre, notamment des jeunes. Cette tendance provoquera la croissance des dépenses avec les retraites, alors que le système public ne pourra être soutenu que par une progression de la productivité du travail, a explique Mariana Câmpeanu. Elle a avoué que le montant des retraites était très bas et souligné que la majoration de l’âge de la retraite était une des solutions à ce problème est.



    Renseignements — Le président roumain Traian Basescu reçoit aujourd’hui John Sawers, le chef du service de renseignements extérieur du Royaume-Uni — MI 6. Sawers, 59 ans, occupe cette fonction depuis novembre 2009. Avant de diriger les renseignements britanniques, Sawers a été pendant deux ans ambassadeur de Grande Bretagne à l’ONU. Entre 2003 et 2007, il a été directeur politique du Foreign Office, et ambassadeur en Egypte entre 2001 et 2003.



    Armée – Le commandant suprême des forces alliées en Europe, le général américain Philip M. Breedlove a déclaré aujourd’hui à Bucarest qu’il était impressionné par la contribution de la Roumanie à toutes les mission de l’OTAN et par le fait que Bucarest est désormais une composante du système de défense antimissile. Durant sa réunion avec le ministre roumain de la défense, Mircea Dusa, le responsable américain a également mentionné la contribution roumaine aux missions de police aérienne au dessus des Pays baltes, aux exercices Act Defense en Turquie et Ocean Field en Mer Méditerranée. Aux dires du ministre Mircea Dusa, les pourparlers ont visé les objectifs de l’OTAN après 2014, la participation de la Roumanie à la prochaine mission Resolute Support en Afghanistan, les projets Smart Defence, dont la Roumanie fait partie, ainsi que le programme de mise en œuvre de l’initiative Connected Forces.



    Corruption — L’ex-ministre roumain des transports, Relu Fenechiu ainsi que d’autres inculpés dans une affaire de corruption reçoivent aujourd’hui le verdict définitif de la Cour suprême de cassation et de justice. M Fenechiu a été déjà condamné en première instance à cinq ans de prison ferme. L’actuel député libéral Relu Fenechiu a été accusé d’avoir vendu pendant quatre ans des transformateurs électriques et des interrupteurs usés au prix de produits neufs à une compagnie d’Etat. Le préjudice total est estimé à environ 1,6 millions d’euros.



    Football — La sélection nationale de football en salle de Roumanie rencontrera aujourd’hui la sélection de l’Ukraine le à l’EURO de futsal accueilli par la Belgique. Les Roumains avaient vaincu mardi sur 6 buts à 1 la Belgique, lors du premier match du groupe. C’est le troisième tournoi final d’un Championnat européen auquel participe aussi la Roumanie.

  • Bevölkerungsrückgang in Rumänien

    Bevölkerungsrückgang in Rumänien

    Die Statistik weist einen unerwünschten Rekord auf: 2013 war das Jahr mit den wenigsten Geburten, seit es Rumänien als modernen Staat gibt. Unterdessen stirbt jede 2 Minuten und 15 Sekunden ein Einwohner des Landes. Eine einfache Hochrechnung zeigt, dass in diesem Rhythmus die Bevölkerung Rumäniens bis 2030 weniger als 16 Millionen Personen zählen wird. Dieser Stand ist vergleichbar mit dem nach dem Zweiten Weltkrieg.



    Absehbar sank die Geburtenrate nach der antikommunistischen Revolution gleichzeitig mit dem Ausstieg aus der Förderpolitik zur forcierten Steigerung der Bevölkerungszahl aus der Zeit des Ceauşescu-Regimes. Das wurde danach zu einem konstanten Phänomen im Rumänien der letzten 22 Jahre. Soziologen schätzen, dass diese Tendenz auch 2014 anhält. Laut Statistik werde die Bevölkerung Rumäniens im Juli dieses Jahres 19.450.000 Einwohner betragen, eine Viertel Million weniger als im Vorjahr, und damit den Stand von vor 45 Jahren erreichen. Professor Vasile Gheţău, Leiter des Instituts für Demographische Studien erläutert in einem Interview mit Radio Rumänien:



    In Rumänien ist die Geburtenrate in der ersten Hälfte der 90er Jahren gesunken und seit 1995 konstant geblieben — 10 Neugeborene bei 1.000 Einwohnern. Es gibt auch einen weiteren Indikator, der aussagefähiger ist und in der Zeit weniger schwankt. Es handelt sich um die Zahl der Kinder, die eine Frau auf die Welt bringt. Seit Mitte der 1990er beträgt diese Zahl den Durchschnittswert von 1,3. Die Zahl der Neugeborenen begann gleich nach 1989 zu sinken und diese Entwicklung war absehbar, sobald die Einschränkungen bei Verhütung und Abtreibungen aufgehoben wurden. 1989 kamen in Rumänien 370.000 Babys auf die Welt. Unterdessen haben wir in den letzen 10 Jahren einen Durchschnitt von ungefähr 200.000. Es ist also ein beträchtlicher Rückgang.“




    Die Stabilisierung, die eine gewisse Zeit erwartet wurde, hat noch nicht stattgefunden. Die wenigen Ma‎ßnahmen zur Geburtenförderung zeigen keine Wirkung. Zurzeit beträgt z.B. das Kindergeld unter 10 Euro im Monat und ist somit viel niedrieger als die Pauschale für die Verpflegung eines Strafgefangenen. Das Schrumpfen der Bevölkerung ist aber nicht nur in Rumänien ein Problem, stellt Professor Vasile Gheţău klar:



    Fast die ganze Gesellschaft Europas leidet leider darunter. Gleichzeitig mit der Modernisierung der europäischen Gesellschaft verzeichnete die Geburtenrate eine sinkende Tendenz bei allen europäischen Bevölkerungen. Paradoxerweise hatten der verbesserte Lebensstandard, die höhere Qualität der ärztlichen Versorgung und die Zunahme der durchschnittlichen Lebensdauer eine gegensätzliche Wirkung auf die Zahl der Kinder, die eine europäische Frau auf die Welt bringt.“



    Zurück aber zur Lage in Rumänien — Professor Vasile Gheţău spricht über Möglichkeit, die tendenziell negativen Bevölkerungszahlen ins Positive zu bringen:



    Die demographischen Mechanismen vefügen über eine tadellose Mathematik. Sie sind äu‎ßerst rigide. Wir müssten eine Steigerung der Natalität, aber gleichzeitig auch eine Senkung der Sterberate haben, um Bevölkerungszuwachs zu erzielen. Diese Entwicklungen können aber in der kommenden Zeit nicht stattfinden. Eine Steigerung der Geburtenrate würde langfristige und sehr langfristige, besonders gro‎ßzügige Strategieprogramme auf Landesebene voraussetzen. Doch über so etwas verfügt Rumänien zurzeit nicht. Darüber hinaus würde eine Senkung der Sterberate weitere riesige Investitionen im Bereich der öffentlichen Gesundheit der Bevölkerung implizieren.“




    Laut Professor Vasile Gheţău sei die Suche nach Finanzressourcen zur Förderung der Geburtenrate in diesem Augenblick eher ein Fehler. Die Steigerung der Natalität während einer Krisenzeit könne nicht gesund sein. Die Auswirkungen würde man in erster Linie bei den wirtschaftlich benachteiligten Bevölkerungskategorien feststellen. Über die Konsequenzen der Senkung der Geburtenzahl sagt der Leiter des Instituts für Demographische Studien der Rumänischen Akademie Folgendes:



    Die sinkende Neugeborenenzahl hat auf Landesebene, auf Makro-Ebene sozusagen, zu einer Herabsetzung der Ausgaben geführt. Der Staat hatte weniger Kosten durch die sogen. Zulagensysteme wie z.B. Kindergeld und bezahlter Mutterschaftsurlaub. Das sind die bisherigen Auswirkungen. Es gab auch negative Einflüsse. Dabei können wir uns z.B. auf die Zahl der Schüler beziehen. Es hat Schulen gegeben und es gibt auch weiterhin welche, die ihre Türen schlie‎ßen müssen. Wenn die Zahl der Schüler sinkt, wirkt sich das auch auf die Zahl der Lehrkräfte in einigen Landesteilen aus. Aber alle kurzfristigen Vorteile, die ich genannt habe, zu denen auch weitere genannt werden können, werden langfristig und sehr langfristig zu Nachteilen.“




    Der natürliche Bevölkerungsrückgang betrug in den letzten Jahren in Rumänien 50.000 Einwohner jährlich. Daten aus einheimischen und internationalen Untersuchungen belegen, dass nach 2030 der natürliche Rückgang der rumänischen Bevölkerung bis zu 100.000 Einwohner im Jahr erreichen könnte.




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