Tag: démographie

  • A la Une de la presse roumaine 10.08.2017

    A la Une de la presse roumaine 10.08.2017

    L’argent s’évapore à vue d’œil des caisses de l’Etat, et le cabinet au pouvoir à Bucarest doit trouver des solutions pour rééquilibrer la balance. La dernière proposition gouvernementale fait couler des flots d’encre dans la presse roumaine du jour. Pendant ce temps, un autre grand problème dont on parle moins persiste — la Roumanie se dépeuple. Et c’est le plus grave.





  • A la Une de la presse roumaine 26.07.2017

    A la Une de la presse roumaine 26.07.2017

    Envie de consommer du gaz ou de l’électricité ? La Roumanie semble être le bon endroit pour cela, puisque les prix y sont plus qu’intéressants dans l’absolu, mais sans prendre en compte le pouvoir d’achat des gens, explique la presse roumaine. Les journalistes bucarestois expliquent aussi pourquoi neuf Roumains quittent définitivement le pays toutes les heures et qu’est-ce qui fait la différence entre les modèles d’administration des villes de Bucarest et de Cluj, tandis que cette dernière devient un des pôles urbains d’attraction pour la mobilité des Roumains à l’intérieur du pays.








  • A la Une de la presse roumaine 20.07.2017

    A la Une de la presse roumaine 20.07.2017

    Quelles politiques publiques pour enrayer le déclin démographique de la Roumanie ? Quel domaine prioritaire à financer ? Dans quelles villes roumaines est-il plus facile à mettre sur pied une affaire ? Des questions et des réponses à retrouver dans la presse en ligne de ce jeudi.





  • 12.06.2017 (mise à jour)

    12.06.2017 (mise à jour)

    Visite – La Roumanie et la Croatie sont prêtes à consolider et à approfondir la coopération tant pour ce qui est des relations bilatérales, qui sont très bonnes, que dans le cadre de l’UE et de l’OTAN, dont les deux pays font partie, a déclaré à Zagreb, le premier ministre roumain, Sorin Grindeanu, à l’issue de la rencontre avec son homologue, Andrej Plenkovic. Les deux responsables ont signé un mémorandum de collaboration entre les chambres de commerce des deux pays, ainsi qu’un accord visant la protection réciproque des informations classées secret défense. Conformément au premier ministre croate, hormis des sujets d’intérêt commun, les deux parties ont également évoqué des projets de politique européenne. Bucarest et Zagreb se proposent en même temps de coopérer en vue de l’adhésion de leurs pays à l’espace Schengen. M Grindeanu a également été reçu dans le cadre de sa visite par le président du Parlement, Gordan Jandrokovic et par la présidente croate Kolinda Grabar Kitarovic.

    Démographie – Le déclin démographique de la Roumanie s’est poursuivi au mois d’avril 2017, en raison notamment de la baisse de la natalité. Selon les chiffres, rendus publiques par l’Institut national de la statistique, la population a baissé durant le quatrième mois de l’année de plus de 8300 personnes, soit l’équivalent de trois communes moyennes. Les chiffres de l’Institut national de la statistique relèvent aussi le fait qu’au mois d’avril le nombre des enfants nés a été de 2600 inférieure à celui d’avril 2016.

    Avion – Un avion de combat Mig 21 Lancer des Forces aériennes roumaines s’est écrasé ce lundi, à une distance de 8 kilomètres de l’Aéroport Mihail Kogalniceanu du département de Constanta, sud-est. Le pilote, qui a réussi à s’éjecter, est blessé, mais sont état était stable et il était conscient. Il avait rapporté un défaut majeur au moteur, qui a provoqué une détérioration des paramètres de fonctionnement de l’avion, selon le ministère de la défense de Bucarest. Le MIG accomplissait une mission d’entrainement dans le cadre de l’exercice « Thracian Eagle 2017 », qui se déroule en coopération avec les forces aériennes bulgares.

    Exercice – Des militaires de l’OTAN
    de la force conjointe de réaction très rapide, qui participe à l’exercice « Noble
    jump 2017 », ont exécuté ce lundi dans le polygone de Cincu, dans le
    centre de la Roumanie, un ample exercice tactique incluant des tirs avec des munitions
    de guerre. Hormis les troupes terrestres de 10 pays alliés, des avions de combat
    roumains F 16 et Mig 21 Lancer, mais aussi des hélicoptères d’attaque Apache
    américains ont participé aux manouvres. L’exercice a été une répétition
    générale pour la journée des distingués visiteurs, prévue pour mercredi.

    Commémoration – A partir de ce mardi, la Roumanie commémore les 27 ans écoulés depuis la descente des mineurs sur Bucarest, du 13 au 15 juin 1990, qui a mis fin à une ample manifestation contre le pouvoir de gauche installé après la chute de la dictature communiste en décembre 1989. Sur toile de fond d’échauffourées à Bucarest, que les forces de l’ordre avaient déjà réussi à contrôler, le président de l’époque, Ion Iliescu a invoqué une tentative de putsch de l’extrême droite et demandé à la population de défendre les institutions démocratiques. La descente des mineurs de la Vallée du Jiu à Bucarest, où ils ont attaqué l’Université, les sièges des partis d’opposition et les rédactions des quotidiens indépendants s’est soldée par quatre décès officiellement enregistrés, des centaines de blessés et un million de personnes abusivement arrêtés. L’image de la Roumanie à l’extérieur a été affectée par les violences de juin ’90. L’ex-président Ion Iliescu, l’ex-premier ministre Petre Roman et le directeur des renseignements de l’époque, Virgil Magureanu, ainsi que 15 autres responsables ont été inculpés dans le dossier de la descente des mineurs, rouvert en 2015 par le Parquet général.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, 25 ans est montée sur la deuxième position du classement WTA des joueuses professionnelles de tennis après la finale perdue samedi à Roland Garros, face à la révélation de ce tournoi, la lettonne Jelena Ostapenko âgée de seulement 20 ans. Si elle avait gagné, Simona Halep serait devenue n° 1 mondiale. 185 points séparent la sportive roumaine d’Angelique Kerber qui occupe la première place au classement WTA, et 160 points de Karolina Pliskova qui est troisième mondiale. Trois autres Roumaines sont présentes au top 100 WTA : Monica Niculescu 50e, Sorana Cârstea, 59e et Irina Begu, qui est 64e.

    Foot – La sélection nationale de foot de Roumanie rencontrera mardi en soirée à domicile la sélection du Chili dans un match amical. C’est le premier match de l’équipe nationale après la défaire samedi 1 but à 3 contre la Pologne, dans le groupe E des préliminaires de la Coupe du Monde de l’année prochaine en Russie. Le leader du groupe c’est la Pologne, avec 16 points, suivie par le Monténégro et le Danemark, les deux avec 10 points, par la Roumanie et l’Arménie, avec six points chacune et par le Kazakhstan avec 2 points. Le prochain match de la Roumanie dans les préliminaires de la Coupe du monde est prévu pour le 1er septembre, à domicile contre l’Arménie. Dans le cadre de ces préliminaires, l’équipe de Roumanie est dirigée par le sélectionneur allemand Cristoph Daum. Installé l’année dernière, après le parcours modeste de la sélection nationale à l’Euro de France, M Daum est contesté par la presse et par les supporters roumains qui déplorent le manque de progrès de l’équipe.

    Handball – La sélection nationale de handball de Roumanie rencontre ce mardi l’Autriche, dans le cadre d’un match décisif du barrage en vue de la qualification au Championnat du monde en décembre en Allemagne. Lors match aller, vendredi à domicile, à Oradea dans l’ouest du pays, les sportives roumaines ont vaincu sur le score de 34 à 29. La Roumanie est l’unique pays au monde à avoir participé à toutes les 22 éditions du Championnat du monde. En 2015 elle en a décroché le bronze.

  • Etude et détente au troisième âge

    Etude et détente au troisième âge

    Le vieillissement de la population mondiale, secondé par le déclin démographique est de nos jours une réalité que les spécialistes ne sont pas les seuls à constater. L’espérance de vie augmente, pouvant atteindre 81 ans avant la fin du siècle, selon l’ONU. Actuellement plus de 700 millions de personnes ont dépassé la soixantaine et on estime qu’en 2050, elles représenteront plus de 20% de la population mondiale. Dans l’UE, le nombre des personnes âgées de plus de 65 ans progressera rapidement, pouvant atteindre 150 millions de personnes en 2050. Toujours en 2050, le taux de dépendance économique des personnes âgées, soit le rapport entre la population inactive et la population en âge de travailler passera à 50%.

    Raison d’inquiétude qui devrait nous pousser à trouver rapidement des solutions. L’une d’entre elle serait de maintenir les seniors aussi longtemps que possible sur le marché du travail. Le Conseil économique et social européen (CESE) avance déjà des projets pour prévenir une crise démographique. Ionuţ Sibian, directeur exécutif de la Fondation pour le développement de la société nous en parle: « Selon une récente étude menée par l’OCDE, des pays comme le Royaume Uni pourraient augmenter de 5% leur PIB en 2017 s’ils adoptaient à présent des politiques visant à maintenir les seniors sur le marché de l’emploi. Dans le cadre du Conseil économique et social européen nous avons émis un avis sur l’accès à la numérisation des personnes âgées de plus de 50 ans. Plus de 150 millions de citoyens de l’UE rentreront dans cette catégorie d’ici 2050. Pour eux, l’accès au marché du travail offert par Internet est important pour qu’ils puissent rester en activité. Jusqu’ici, les Etats de l’Union avaient envisagé cette question uniquement du point de vue de l’accès de ces personnes aux services sociaux et médicaux. On doit pourtant élargir cet accès à d’autres domaines et offrir aux personnes âgées des opportunités de s’informer et de se former, ainsi que d’obtenir un complément de revenu au moment de la retraite.

    Demeurer actif – physiquement et mentalement – est essentiel pour une personne âgée, tout comme se détendre et s’épanouir. Retourner à l’école, sans avoir à subir le stress des examens ou celui provoqué par la nécessité d’obtenir un diplôme pourrait être un bon moyen de combler ces besoins. L’«Université du Bas Danube » de Galaţi leur a offert cette opportunité pour l’année académique 2016-2017. Le projet de cette « Université du troisième âge » a été conçu justement pour répondre aux défis du vieillissement démographique. La vice-doyenne de cette université, Violeta Puşcaşu explique: « Parmi les grandes villes roumaines, Galaţi est la plus vieillie. Pour des raisons économiques, politiques et démographiques, les personnes âgées de plus de 60 ans représentent près d’un tiers de la population de notre ville. J’enseigne la démographie depuis une vingtaine d’années et j’ai pu constater l’évolution des indicateurs démographiques en Roumanie et en Europe. La proportion de personnes âgées progresse visiblement et la société doit se mobiliser et ne pas toujours adopter les solutions classiques : la maison de retraite ou l’isolement de la personne dans sa propre maison, devant la télé, avec un animal pour toute compagnie.

    L’Université du troisième âge de Galaţi ne perçoit pas de taxe. A la fin de leur période d’étude, les séniors qui ont fréquenté ses cours se voient accorder un certificat qui, bien que sans valeur sur le marché de l’emploi, a une valeur sentimentale et scientifique: ils ont maintenu leur intellect actif et l’ont même enrichi, évitant les éventuelles dépressions causées par la solitude et le manque d’occupation. Qu’est-ce que les personnes âgées de Galaţi peuvent y étudier? Violeta Puşcaşu : « Nous leur offrons 10 modules choisis dans une liste plus ample d’options exprimées par des éventuels étudiants-seniors lors d’une enquête menée au printemps et en été. La liste initiale comptait une vingtaine de sujets. Nous en avons choisi 10, compte tenu aussi de la disponibilité de mes collègues de l’université à s’impliquer sans être payés dans une telle activité. Aussi, nos étudiants-séniors peuvent-ils suivre des cours de: droit, économie et les relations internationales, kinésithérapie, médecine, art, culture et civilisation, nutrition, histoire, philosophie, théologie, tourisme, science et ingénierie. »

    160 étudiants-séniors âgés de plus de 55 ans fréquentent ces cours, étant inscrits à l’Université du Bas Danube de Galaţi. L’étudiant le plus âgé a 85 ans. Une fois les nouvelles connaissances acquises grâce à ces cours, elles peuvent fournir à ces « diplômés» âgés la chance de trouver un emploi. Ionuţ Sibian, membre du Conseil économique et social européen, considère l’embauche des séniors comme une priorité : « Une fois sortie de la crise économique, l’UE doit trouver une solution aux problèmes démographiques. Une partie de la solution suppose le maintien, le plus longtemps possible des seniors sur le marché du travail et l’octroi d’opportunités aux employeurs qui embauchent des séniors. L’économie sociale peut s’avérer un bon employeur pour cette tranche d’âge. »

    (Trad.: Dominique)

  • René Pigeard (France) – La population de la Roumanie

    René Pigeard (France) – La population de la Roumanie

    Selon l’Institut national de la statistique, la population résidente en Roumanie était de 19 millions 760.000 personnes au 1er janvier dernier, à la baisse de 110.700 personnes par rapport au 1er janvier 2015. En cause principalement – le fait que les Roumains ont peu d’enfants. Les données de l’institut indiquent aussi que la population urbaine est majoritaire, avec 53,8%, ainsi que la population féminine (51,2%). Ainsi, au 1er janvier dernier, la population résidente en milieu urbain a été de 10 millions 634.000 personnes, à la baisse par rapport au 1er janvier 2015. A la même date, la population féminine a été de 10 millions 107.000 personnes, à la baisse aussi par rapport à une année auparavant. Le vieillissement démographique s’est creusé ; ainsi, l’écart entre la population de 65 ans et les jeunes entre 0 et 14 ans approche les 400.000 personnes. C’est dire que par rapport au 1er janvier 2015, le nombre des jeunes a été à la baisse et celui de la population de 65 ans et plus – à la hausse. L’indice de vieillissement démographique s’est accru de 109,6 en 2015 à 112,3 personnes âgées pour 100 personnes jeunes au 1er janvier 2016. L’indice de dépendance démographique s’est accru de 48,1 à 49 personnes jeunes et âgées pour 100 personnes adultes, durant la même année.

    La Roumanie continue d’être un pays d’émigration. En 2015, le nombre des émigrés a dépassé celui des immigrés de 58.000 personnes. La vitesse de la baisse de population enregistrée en Roumanie compte parmi les plus grandes du monde ; ainsi, la baisse préconisée de la population est supérieure à 15% jusqu’en 2050, quand la Roumanie n’aura plus que 17 millions d’habitants, selon les estimations.

    Quels sont les effets de cet état de choses ? Des millions de logements vides suite au dépeuplement de la Roumanie. C’est officiel : le nombre de logements a dépassé celui des familles, indique un document du gouvernement. « Une situation très inhabituelle » pour un pays comme le nôtre. Actuellement, la Roumanie compte environ 8 millions de logements pour 7,2 millions de familles. 1 million 280.000 logements sont vides, les statistiques officielles de Roumanie en font état. Ce pourcentage des logements vides, de 16%, compte parmi les plus élevés du monde. La migration entraîne pour certaines zones des pertes de population, et pour d’autres – une surpopulation. Cela génère un déséquilibre entre l’offre et la demande, selon les auteurs de la Stratégie nationale du logement. La Roumanie est un pays de contrastes.

  • A la Une de la presse roumaine 31.08.2016

    A la Une de la presse roumaine 31.08.2016

    Le choix des sujets est plutôt divers, dans la presse électronique de ce dernier jour du mois d’août. Nous en avons retenus la journée de la langue roumaine, la chute de la démographie et les derniers chiffres du chômage en Roumanie, le bras de fer entre la ministre de la culture et le Sénat au sujet de la loi de la cinématographie et le laser de Magurele.

  • A la Une de la presse roumaine 12.07.2016

    A la Une de la presse roumaine 12.07.2016

    Des sujets pour tous les goûts dans la presse roumaine en ligne de ce mardi : un nouveau bras-de-fer syndicats — gouvernement dans l’administration locale ; les couleurs sombres de la démographie en Roumanie ; l’université et l’emploi des jeunes ; l’avenir des visas canadiens pour les Roumains ; l’arrivée du virus Zika en terre roumaine.


  • 11.07.2016

    11.07.2016

    Assassinat — Le Consul général honoraire de Roumanie à San Salvador, Ricardo Emanuel Salume Barake, a été retrouvé assassiné dimanche, à son domicile de la capitale de ce pays, ont fait savoir les autorités salvadoriennes. Les circonstances de ce crime, de même que les raisons de cet acte n’étaient pas connus dans l’immédiat. Ricardo Emanuel Salume Barake est le deuxième diplomate tué à El Salvador depuis le début de cette année. Le 26 mai, le consul honoraire du Panama, Carlos Armando Lemus, a été retrouvé mort à l’intérieur d’une voiture, sur une des artères principales de la capitale. La violence connaît une recrudescence à El Salvador, quelque 2900 personnes y étant tuées en 2016 seulement. San Salvador est considéré comme un des pays les plus violents au monde.



    OTAN — De retour à Bucarest, le ministre roumain de la Défense Mihnea Motoc, qui a participé au Sommet de l’OTAN de Varsovie, a déclaré que la délégation de la Roumanie y avait atteint tous les points du mandat confié par le Conseil suprême de défense du pays. Il a souligné que la nouvelle approche solide de défense de l’Alliance, matérialisée en une présence militaire avancée, qui intéresse la Roumanie au plus haut degré, se concrétise sur l’ensemble du flanc oriental de l’Alliance, aussi bien dans le nord-est (dans les pays baltes), que dans le sud-est, dans la région de la Mer Noire. Pour la Roumanie, la présence alliée se manifeste dans un paquet de mesures « complexe et exhaustif », visant tous les domaines opérationnels — terrestre, naval et aérien.



    Exercice — Trois bâtiments de guerre roumains participent à un exercice militaire multinational qui se déroule, cette semaine, dans les eaux territoriale bulgares et dans les eaux internationales de la Mer Noire. Les navires roumains — la frégate « Regina Maria », le dragueur de mines « Sublocotenent Alexandru Axente » et le porteur de fusées « Lăstunul » – font partie des forces militaires que la Roumanie a mises à la disposition de l’OTAN. La participation des militaires roumains aux exercices de l’Alliance assure la consolidation de l’interopérabilité des structures partenaires.



    Asie — Le premier ministre de la Roumanie, Dacian Ciolos, entame aujourd’hui une tournée asiatique, ciblée sur la relance des relations politiques avec les Etats de la région et des relations économiques, notamment le retour des exportateurs roumains sur les marchés de cette partie du monde et les investissements en Roumanie. La première étape de cette tournée est représentée par une visite de 4 jours au Vietnam. A l’agenda — des pourparlers avec le président, le premier ministre et d’autres hauts dignitaires vietnamiens. Le chef du gouvernement de Bucarest et la vingtaine d’hommes d’affaires roumains qui l’accompagne participeront à un Forum économique Roumanie-Vietnam, dont l’objectif est d’identifier de nouvelles opportunités d’affaires entre les deux pays. A la fin de cette semaine, M. Ciolos sera présent au 11e Sommet Europe — Asie, qui se tiendra à Oulan-Bator, la capitale de la Mongolie.



    Négociations — Dragoş Tudorache, chef de la Chancellerie du premier ministre de la Roumanie, s’entretient aujourd’hui, à Bruxelles, avec le ministre canadien de l’immigration, John McCallum, et avec des représentants de la Commission européenne au sujet de la suppression des visas canadiens pour les ressortissants roumains. La Roumanie et la Bulgarie ont fait savoir leur intention de ne pas ratifier l’accord commercial entre l’UE et le Canada avant la libéralisation du régime de visas imposé par Ottawa aux citoyens des deux pays. Le premier ministre Dacian Ciolos avait déclaré mercredi que, lors de ses récents pourparlers, dans la capitale canadienne, avec son homologue Justin Trudeau, celui-ci s’était montré ouvert à une décision politique commune pour résoudre ce problème.



    Démographie — Aujourd’hui, c’est la Journée mondiale de la population. En 2015, notre planète était habitée par 7,3 milliards de personnes. Dans les conditions où 2,6 êtres humains, en moyenne, naissent chaque seconde, l’ONU estime la population mondiale atteindra les 10 milliards d’individus d’ici 2050. La croissance est plus élevée en Afrique, Asie et Amérique latine, tandis qu’en Europe, les populations sont stables ou décroissantes. Selon le dernier rapport du Bureau des statistiques de la Commission européenne, la population de la Roumanie baisse rapidement, à un rythme de plus 5% par an. Dans 30 ou 40 ans, on décomptera 14 ou 15 millions de Roumains, par rapport au plus de 19 millions, aujourd’hui, tandis qu’en 2100, il n’y en aura plus que 12 millions.



    Météo — Du beau temps, plutôt chaleureux, sur l’ensemble du territoire roumain, et plutôt caniculaire dans le sud-est. Le ciel est variable, plutôt couvert sur les montagnes, arrosées par quelques pluies éparses. Les maximales de la journée vont de 25 à 35 degrés, avec 28 degrés, à midi, à Bucarest.

  • A la une de la presse roumaine – 22.04.2016

    A la une de la presse roumaine – 22.04.2016

    La campagne électorale des
    municipales de juin approche à très grands pas et românialibera.ro constate
    déjà que « des candidats ont été « dévorés » par leurs propres familles
    politiques ». Gândul.info s’intéresse au degré de culture politique des
    élèves (collégiens et surtout lycéens) de Roumanie. La jeune génération
    préoccupe aussi Ziarul financiar qui veut savoir comment résoudre ce qu’il
    appelle « le drame démographique de la Roumanie, dont la population baisse
    de façon inquiétante.



  • La Roumanie peut-elle stopper le déclin démographique ?

    La Roumanie peut-elle stopper le déclin démographique ?

    Une première mise en garde était lancée en décembre 2015, lorsque l’Institut national de la statistique publiait l’annuaire démographique de la Roumanie. Le document recèle des données statistiques sur le nombre d’habitants, sur la structure de la population, ses mouvements naturel et migratoire. Il conclut à ce que la population diminue chaque mois de plusieurs milliers de personnes.



    Au fur et à mesure de sa modernisation, la Roumanie se voit confronter aussi aux phénomènes démographiques négatifs que l’Europe occidentale a déjà expérimentés il y a quelques décennies. Le nombre d’enfants par famille décroît, les femmes décident de procréer à des âges toujours plus avancés, les mariages sont moins nombreux, alors que les divorces se multiplient.



    Le directeur du Centre de recherches démographiques de l’Académie roumaine, Vasile Gheţău, a fait savoir mardi qu’en 2015 le taux de fécondité avait atteint le niveau le plus bas jamais enregistré ces 50 dernières années. Il a également précisé que depuis un certains temps le taux de mortalité reste supérieur à celui de la natalité.



    En outre, durant les 25 ans écoulés depuis la chute du régime communiste, le pays a connu une accélération très sensible de la dépopulation, consécutive à l’ouverture des frontières, qui fait que plusieurs millions de Roumains vivent actuellement à l’étranger. Cette hémorragie migratoire semble s’être arrêtée dernièrement, en ce sens que le nombre des Roumains qui quittent le pays n’est plus supérieur à celui qui le regagnent.



    Toutefois, ce phénomène continue de contribuer à la décroissance démographique, car la plupart des émigrants étant âgés de 25 à 34 ans, cela nuit gravement à la natalité. Depuis 1989, la population de la Roumanie est passée de 23,2 à 19,8 millions d’habitants. On assiste donc à un revers de tendance, si l’on pense au boom démographique de l’année 1966, lorsque l’interdiction des IVG avait conduit à une progression de 26 % du nombre d’habitants. Les spécialistes désavouent cette ingérence brutale de l’Etat communiste dans la vie des familles et soulignent que de tels effets immédiats sont caractéristiques des régimes totalitaires. Il existe pourtant des pays occidentaux, comme la France par exemple, qui a enregistré une croissance démographique de 13% durant le dernier quart de siècle.



    Selon les calculs des experts, pour inverser la courbe du déclin démographique roumain, il faudrait que chaque couple ait plus de deux enfants. Et cette situation devrait être maintenue au moins une cinquantaine d’années, par des mesures censées soutenir les familles, assurer les services de soins des enfants, réduire le taux de mortalité infantile et augmenter l’espérance de vie. Les fonds publics alloués à la mise en œuvre de ces mesures devraient progresser de 10% d’une année à l’autre.



    Pour l’instant, une nouvelle loi prévoit d’éliminer, à partir du 1er juillet, le montant maximum mensuel de indemnité de congé parental, qui s’élevait jusqu’ici à l’équivalent de seulement 760 euros. Or, aux termes du nouveau texte législatif, cette indemnité se chiffrera à 85% des revenus. Enfin, les experts du Centre de recherches démographiques affirment que, parallèlement au redressement de la natalité, le ministère de la Santé devrait mettre en place un programme de réduction de la mortalité. (trad.: Mariana Tudose)

  • Nachrichten 01.03.2016

    Nachrichten 01.03.2016

    BUKAREST: Die Bevölkerung Rumäniens wird immer älter. Das zeigen die jüngsten Daten, die vom rumänischen Statistikamt veröffentlicht wurden. Die Zahl der Personen über 65 Jahren ist um 210 Tausend grö‎ßer als jene der Kinder unter 14 Jahren. Das Durchschnittsalter erreichte in Rumänien knapp 41 Jahre. Mehr als 22 Millionen Personen haben den Wohnsitz in Rumänien angemeldet, nicht alle wohnen aber in Wirklichkeit im Land. Laut Einschätzungen würden etwa drei Millionen Rumänen im Ausland leben, die meisten davon in Italien und Spanien.




    BUKAREST: Die Bukarester Universität hat erneut die Aberkennung des Jura-Doktortitels des früheren sozialdemokratischen Premierministers Victor Ponta gefordert. In einem Communique von Dienstag, erklärte die Universität sie habe dem rumänischen Bildungsministerium die Unterlagen, die das Plagiat bestätigen, vorgelegt. Die Ethik-Kommission und ein Jura-Experten-Ausschuss hatten das Urteil gefällt. Der ehemalige Ministerpräsident erklärte das Vorgehen sei politisch begründet. In einer Nachricht auf einem sozialen Netzwerk sagte er, er sei davon überzeugt, dass die Justiz ihm Recht geben werde. Im Juni 2015 wurde Ponta als erster amtierender Premier im postkommunistischen Rumänien der Korruption beschuldigt. Im November legte er sein Amt, nach Strassenprotesten, nieder.




    Der rumänische Au‎ßenminister Lazăr Comănescu ist am Dienstag in Teheran vom iranischen Präsidenten Hassan Rouhani emfpangen worden. Comănescu lobte dabei die unter Rouhani geförderte Öffnungspolitik Irans gegenüber der internationalen Gemeinschaft. Bei den Gesprächen wurde die Bedeutung der bilateralen Kooperation in der Bildung, aber auch in Wirtschaftsbereichen wie Industriei, Energie, Landwirtschaft und Verkehr hervorgehoben. Comănescu soll sich weiter mit Parlamentspräsident Ali Larijani und Au‎ßenminister Mohammad Javad Zarif treffen. Den rumänischen Au‎ßenminister begleitet eine zahlreiche Wirtschaftsdelegation — eine der grö‎ßten, die nach dem Atomdeal mit den Gro‎ßmächten in letzter Zeit Iran besucht haben. Comănescu ist der erste hochrangige EU-Diplomat, der nach den Wahlen von letzter Woche Teheran besucht. Nach den Endergebnissen besteht sowohl im Parlament als auch im Expertenrat, der die Wahl des Staaschefs beinflusst, ein Gleichgewicht zwischen dem reformoffenen und dem ultrakonservativen Lager.




    Rumänien ist bei der Nutzung von EU-Fördermitteln Schlusslicht in Europa. Neulich wurde eine weitere Zahlung im Regionalprogramm für Personalentwicklung aufgrund von Mängeln in der Abwicklung zwischen 2012 und 2014 ausgesetzt, sagte am Dienstag die zuständige Ministerin Aura Răducu. Die rumänischen Finanzieurungsprogramme seien zwischen 2007 und 2015 fehlerhaft aufgestellt worden. Probleme gab es bei der Erstellung der Finanzierungsrichtlinien, bei der Auswahl und bei der Umsetzung der Projekte, sagte die Ministerin. Ende des Jahres 2015 kam Rumänien auf eine Nutzungsquote von 74% – andere Mitgliedsstaaten hatten die Finanzierung zu 95% abgerufen.




    Eine Mission des IWF trifft am Mittwoch in Rumänien zur Jahreswirtschaftsprüfung ein. Der neue Vertreter für Rumänien, Reza Baqir, triifft sich mit relevanten Stakeholdern woie Behörden, Parteien, Gewerkschaften, Unternehmerverbänden, Banken und Universitäten. Die Prüfung gehört zu den Pflichtübungen, die nach den Statuten des IWF jedes Mitgliedsland absolvieren muss. Nach der Prüfung werden Empfehlungen zur Währungs- und Fiskalpolitik sowie zu den wirtschaftspolitischen Ma‎ßnahmen für mehr Stabilität auf den Weg gegeben. Zwischen Rumänien und dem IWF besteht im Moment kein Abkommen.

  • Evolutions démographiques

    Evolutions démographiques

    L’Institut national de la statistique confirme les constats qui l’avaient poussé à tirer la sonnette d’alarme en décembre dernier, lors de la publication de l’annuaire démographique de Roumanie. Le document en question recèle des données statistiques sur le nombre et la structure de la population, ainsi que sur sa mobilité naturelle et migratoire.



    L’Institut national de la statistique a fait savoir lundi qu’en novembre dernier avaient vu le jour 3000 nouveaux-nés de moins qu’en octobre, alors que le nombre des personnes décédées avait été supérieur de 520. La croissance démographique a été négative et la population du pays a diminué de plus de sept mille personnes en un seul mois. Par ailleurs, le nombre d’enfants par famille va lui aussi décroissant, les femmes décident de devenir mères à des âges de plus en plus avancés, le nombre des mariages s’amenuise, alors que les divorces sont toujours plus nombreux.



    Les 25 ans écoulés depuis la chute du régime communiste ont été marqués par un dépeuplement accéléré du pays. En outre, suite à l’ouverture des frontières, près de 3 millions de ressortissants roumains vivent actuellement à l’étranger. Même si l’hémorragie migratoire semble s’être arrêtée et que le nombre de ceux qui partent pour l’étranger ne dépasse pas celui des Roumains qui rentrent dans le pays, ce phénomène continue de contribuer à la diminution du nombre des habitants, puisque la plupart des émigrants se retrouvent dans la tranche d’âge de 25 à 34 ans, ce qui empiète sérieusement sur la natalité.



    Depuis 1989, le nombre des Roumains ayant baissé de 23,2 à 19,9 millions, l’on a pratiquement assisté à un revers de tendance par comparaison avec les décennies antérieures à cette année-là. Rappelons-le, l’interdiction de l’IVG, en 1966, avait mené à une croissance démographique de 26%. Le président de l’Institut national de la statistique, Tudorel Andrei, désavoue cette intervention brutale de l’Etat communiste dans la vie familiale, soulignant que de tels effets immédiats ne sauraient être obtenus que dans les systèmes totalitaires. Au fur et à mesure de sa modernisation, la Roumanie vit elle aussi l’expérience des phénomènes démographiques négatifs, que la société occidentale avait déjà faite.



    Toutefois, affirme Tudorel Andrei, des pays occidentaux, comme la France, ont connu une croissance démographique de 13% ces 25 dernières années. Il a également expliqué les modalités ayant permis d’atteindre un tel résultat: « Il s’agit de mesures s’adressant directement aux personnes avec enfants. Parmi elles, le développement des crèches et des établissements d’éducation, qui donnent aux parents la possibilité de mener une vie active aussitôt après la naissance de l’enfant et les exonérations fiscales réservées à certaines catégories de familles. »



    Pour sa part, Vasile Gheţău, directeur du Centre de recherches démographiques de l’Académie roumaine, a souligné la nécessité d’élaborer un sondage auprès des jeunes couples, afin d’apprendre pourquoi ils sont toujours plus nombreux à ne pas vouloir d’enfant et ce qui pourrait les faire changer d’avis. (trad. Mariana Tudose)

  • La semaine du 7 au 12 décembre 2015

    La semaine du 7 au 12 décembre 2015

    David Cameron, en visite à Bucarest

    Le premier ministre britannique David Cameron a effectué cette semaine une visite officielle en Roumanie. Il s’est entretenu à Bucarest avec le président roumain Klaus Iohannis sur les manières à renforcer le partenariat stratégique bilatéral, le chef de l’Etat roumain estimant que la dimension militaire et de sécurité y jouaient un rôle majeur. Bucarest et Londres ont des relations bilatérales importantes et souhaitent renforcer et développer ce partenariat, a encore déclaré le président roumain Klaus Iohannis à l’issue de son entretien avec le premier ministre britannique. Pour sa part, David Cameron a rappelé que la Grande Bretagne et la Roumanie étaient partenaires au sein de l’UE et de l’OTAN et de bons partenaires d’affaires, les échanges commerciaux entre les deux pays se chiffrant l’année dernière à 3,5 milliards d’euros. Selon le premier ministre britannique, les Roumains ont une contribution importante au développement de la Grande Bretagne, dans des secteurs importants, tels que les finances, les sciences ou la médecine. Il a mentionné toutefois la pression que la libre circulation au sein de l’UE imposait à son pays. A son tour, le président roumain a souligné que la grande majorité des ressortissants roumains vivant au Royaume-Uni étaient très bien intégrés dans la société britannique et contribuaient, par les taxes et impôts qu’ils paient, à l’économie de ce pays. Une idée partagée par le premier ministre Dacian Ciolos, selon lequel « les Romains qui se rendent au Royaume-Uni le font pour travailler et s’acquittent de leurs obligations fiscales ».

    Le budget d’Etat et de la sécurité sociale

    Le budget d’Etat pour 2016 et celui de la sécurité sociale ont été un défi majeur cette semaine pour le nouveau cabinet de technocrates de Bucarest du premier ministre Dacian Ciolos. Si les partis parlementaires se sont dits satisfaits en général du projet de budget, les représentants de la société civile et plusieurs institutions, dont le Conseil Fiscal, n’ont pas caché leur mécontentement, dénonçant le fait d’avoir été consultés trop tard, ou le fait que les deux documents ne respectaient pas les règles fiscales. Dans la variante proposée par le gouvernement Ciolos, l’Education, la Santé, la Défense et le ministère de l’Intérieur recevront le plus d’argent l’année prochaine, alors que les budgets des ministères du Travail et des Transports seront réduits. Le document a été conçu conformément à un niveau maximal du déficit de 3% du PIB, tel qu’il est admis par l’UE, et à une croissance économique estimée à 4%. Les projets des deux budgets ont déjà été envoyés au Parlement, qui doit se prononcer là-dessus la semaine prochaine.

    Décisions prises par le Conseil suprême de défense de la Roumanie.

    Près de 1200 militaires et plus de 1500 gendarmes roumains prendront part, l’année prochaine, à des missions à l’étranger de l’OTAN, l’UE, l’OSCE et l’ONU. La décision a été prise jeudi à la réunion du Conseil suprême de défense de la Roumanie, qui a eu lieu sous la direction du chef de l’Etat, Klaus Iohannis. C’est la première réunion à laquelle ont également pris part des membres du cabinet technocrate dirigé par Dacian Cioloş. A l’occasion, ont été approuvés le Guide de la Stratégie nationale de défense du pays pour la période 2015-2019 et la Stratégie 2015-2019 du Service roumain de renseignements. Selon l’Administration présidentielle, les membres du Conseil ont constaté que les institutions roumaines responsables ont appliqué les sanctions internationales instituées, entre octobre 2014 et septembre 2015.

    La lutte contre la corruption se poursuit

    Ces derniers jours, la Direction nationale anticorruption (DNA) a prouvé une fois de plus que ce n’était pas par hasard qu’elle était devenue l’institution la plus crédible de l’ensemble de l’administration roumaine. Cette semaine les procureurs ont ouvert un nouveau dossier portant sur des restitutions frauduleuses de propriétés visant ce que l’on appelle «La mafia des rétrocessions » de Roumanie. Parmi les personnes impliquées mentionnons le directeur du journal Evenimentul zilei, Dan Andronic, le controversé homme d’affaires Remus Truică, ancien conseiller du premier ministre Adrian Nastase au début des années 2000. Les deux ont été retenus par les procureurs anticorruption, étant accusés d’avoir commis plusieurs faits de corruption et organisé un groupe criminel dans une affaire de restitutions illégales. Le préjudice provoqué a été estimé à 136 millions d’euros. Dans un autre dossier, la Haute Cour de Cassation et de Justice a décidé cette semaine que plusieurs hommes politiques soient placés sous contrôle judiciaire. Parmi eux – le libéral Ioan Oltean, un vétéran de la politique post-communiste, le député libéral Cătălin Teodorescu, ainsi que l’ancienne directrice de l’Autorité nationale chargée de la restitution des propriétés, Crinuta Dumitrean. Tous les trois font l’objet d’une enquête portant sur des dédommagements illégaux de plus de 20 millions d’euros accordés par l’Autorité mentionnée à un homme d’affaires.

    Démographie à la baisse

    En 2014 la population de la Roumanie a baissé en – dessous du seuil de 20 millions d’habitants, soit un niveau similaire à celui des années 1960. Selon l’Institut National de la Statistique, l’année dernière, la population de la Roumanie a baissé de 80.000 personnes auxquelles s’ajoutent 40.000 personnes qui ont émigré, un nombre équivalent à la disparition annuelle de deux petites villes. Selon le président de l’Institut national de la Statistique, Tudorel Andrei, si avant 2013, le nombre des habitants de la Roumanie baissait principalement en raison de la migration, ces dernières années c’est la baisse du taux de natalité qui a contribué largement à cette situation.

  • L’annuaire démographique de Roumanie

    L’annuaire démographique de Roumanie

    Au fur et à mesure qu’elle se modernise, la société roumaine se confronte à des tendances démographiques négatives déjà vécues, depuis un certain temps, par les pays occidentaux. Cela fait plusieurs années que les experts tirent la sonnette d’alarme quant au vieillissement progressif de la population roumaine et les données récemment recueillies ne font qu’alimenter leurs craintes : en 2014, le nombre d’habitants de Roumanie a baissé de 80.000 personnes. S’y ajoutent les 40.000 Roumains partis à l’étranger ce qui fait que la population roumaine se chiffre à moins de 20 millions d’habitants, soit un niveau presque similaire à celui enregistré en 1996, selon le président de l’Institut National de la Statistique, Tudorel Andrei.

    C’est comme si deux petits villages disparaissaient, chaque année, de la carte du pays, s’exclament les experts. La situation s’explique aussi bien par une longévité en diminution de la population que par une baisse alarmante du taux de natalité qui ne semble pas trouver de solution dans le proche avenir. Aux dires de Tudorel Andrei, si avant 2013, la baisse de la population était directement influencée par la migration, depuis, c’est notamment un grand écart entre le nombre des décès et des naissances qui déséquilibre les choses : En 2014, la Roumanie a enregistré entre 240 et 250 milles décès et environ 170- 180 milles naissances. Or, puisque l’on parle d’une population forte de seulement 19 millions 900 milles personnes, ce rapport négatif n’est pas à ignorer. Cela veut dire que d’ici trente ou quarante ans, la population roumaine pourrait recenser environ 14 ou 15 millions de personnes si cette tendance à la baisse se confirme » a déclaré Tudorel Andrei, lors du lancement de l’annuaire démographique de Roumanie.

    Ces 25 dernières années, la Roumanie a vu baisser sa population de 23,2 à 19,9 millions de personnes. Parmi les facteurs qui s’en font responsables, deux sont à retenir : l’abrogation de la loi d’interdiction de la contraception et de l’avortement et l’ouverture des frontières hermétiquement fermées par les communistes ce qui explique la présence à l’heure où l’on parle de quelque 3 millions de ressortissants roumains dans le monde. La crise économique de 2008 a découragé pourtant la migration roumaine et de plus en plus de ressortissants roumains choisissent de rentrer au pays. Pourtant, cela ne change pas forcément la donne, puisque la plupart des résidents roumains de l’étranger sont des jeunes de 25 à 34 ans et leur départ de Roumanie influe sur la natalité dans leur pays d’origine.

    En moins de 50 ans, le pays a vu presque doubler le nombre des seniors de plus de 65 ans qui représentent actuellement un quart de la population. Si en 1970, les enfants de moins de 15 ans représentaient plus de 25% du nombre total d’habitants de la Roumanie, de nos jours, leur pourcentage a chuté à 15% ce qui risque de mettre complètement en question le système des pensions de retraite. (trad. Ioana Stancescu)