Tag: dépenses

  • L’économie roumaine, vue depuis Bruxelles

    L’économie roumaine, vue depuis Bruxelles

    La Commission européenne a mis en garde la Roumanie contre l’absence de mesures censées réduire le déficit budgétaire sur le moyen terme, comme on le lui avait recommandé en juin dernier. Le commissaire européen aux affaires économiques, Pierre Moscovici, a rappelé que le déficit public de la Roumanie devrait se situer à 3% du PIB cette année et augmenter progressivement à respectivement 3,9% et 4,1%, les deux prochaines années. Selon lui, le Conseil européen devrait faire à Bucarest une nouvelle recommandation, sollicitant une correction d’au moins 0,8% du PIB, ce qui se traduirait par la diminution massive des dépenses. Pierre Moscovici juge cet objectif tout à fait raisonnable et réaliste, compte tenu de la forte croissance économique attendue en Roumanie. Le forum communautaire recommande à Bucarest d’utiliser toutes les ressources pour réduire le déficit budgétaire et que les mesures de consolidation du budget soient à même d’assurer une amélioration durable de la structure de la balance commerciale, de manière à soutenir la croissance économique. En avril 2018, la Roumanie devrait informer le Conseil européen sur les actions entreprises en réponse aux nouvelles recommandations de la Commission.

    Pierre Moscovici a également présenté l’analyse du « Semestre européen », y compris pour les pays de la zone euro. Six Etats, à savoir la France, l’Italie, la Belgique, le Portugal, l’Autriche et la Slovénie, ont été mis en garde contre le risque que leurs estimations budgétaires pour 2018 soient non-conformes aux réglementations européennes.

    L’économiste roumain Aurelian Dochia considère que le déficit connaît une hausse accélérée, ce qui, inévitablement, le fera dépasser, en 2018, les 3% du PIB. A son avis, cette hausse accentuée du déficit, qui survient au moment où le taux de croissance économique est très élevé, soit 7%, représente un danger pour l’économie. « Ce sera fort difficile de réduire le déficit l’année prochaine, car la majorité des dépenses budgétaires sont déjà obligatoires », a t-il précisé. « Impossible donc de couper davantage dans le budget des salaires, des retraites, des aides sociales et ainsi de suite. Quant aux investissements, les premiers amputés, d’habitude, ils ont déjà été réduits dès cette année. Comme on ne peut plus en ôter l’année prochaine, je pense que le gouvernement aura du mal à respecter cible de déficit de 3% », a encore affirmé Aurelian Dochia. (Trad. Mariana Tudose)

  • 06.11.2017

    06.11.2017

    Protestations – Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manifesté hier soir à Bucarest et dans les grandes villes de Roumanie contre l’intention de la coalition gouvernementale Parti social-démocrate – Alliance des libéraux et des démocrates (PSD-ALDE) de modifier les lois de la justice et la législation fiscale. Initié par le ministre de la justice, Tudorel Toader, et soumis au parlement, le projet de lois de la justice prévoie, entre autres, que l’Inspection judiciaire passe du Conseil supérieur de la magistrature au ministère de la justice et que le chef de l’Etat ne soit plus impliqué dans les procédures de désignation des chefs des Parquets.

    Par ailleurs, réuni aujourd’hui en séance extraordinaire, le gouvernement roumain pourrait approuver plusieurs mesures fiscales, dont le transfert des contributions sociales entièrement à la charge des salariés, le versement par l’employeur d’une contribution qui couvre les arrêts de maladie et la prestation chômage et la baisse de l’impôt sur le revenu qui passerait de 16% actuellement à 10%. Aujourd’hui également, les sénateurs débattront et voteront une motion simple introduite par l’opposition parlementaire contre le ministre des finances, Ionuţ Mişa. Les partis politiques d’oppositions, les syndicats et les organisations patronales affirment que les mesures proposées par le ministre auraient des effets graves dans le secteur privé.

    Elections – En Roumanie, les électeurs de la ville de Deva – à l’ouest du pays – et de 15 autres communes de 13 départements ont élu hier leurs maires et des conseillers locaux, dans le cadre d’un scrutin local partiel. A Deva, selon, les résultats partiels, le candidat du Parti national libéral (d’opposition), Florin Oancea, est le nouvel édile en chef de la ville. Les fonctions de maire étaient à pourvoir après que l’ancien maire, Mircia Muntean, reconduit à la tête de la municipalité à l’été 2016, a été condamné définitivement à six ans de prison ferme pour abus de pouvoir et conduite sous l’influence de l’alcool.

    Royauté – L’état de santé de l’ancien souverain de Roumanie, le roi Michel, s’est détérioré, a fait savoir aujourd’hui la Maison Royale roumaine. Âgé de 96 ans, le roi Michel, qui se trouve à sa résidence de Suisse, souffre d’un cancer. Couronné en 1940, le dernier souverain de Roumanie a été forcé à abdiquer et à s’exiler en Occident en 1947 par les communistes qui avaient pris le pouvoir. Revenu au pays seulement après la chute du communisme, en 1989, le roi Michel a pu recouvrer la nationalité roumaine, qui lui avait été retiré par les autorités communistes, ainsi qu’une partie de ses propriétés. En tant qu’ambassadeur spécial, il a soutenu auprès des chancelleries occidentales l’adhésion de la Roumanie à l’OTAN en 2004 et à l’Union européenne en 2007.

    Dépenses – Bucarest, Kiev et New Delhi comptent cette année parmi les villes les moins chères au monde, selon l’étude « Worldwide Cost of Living », publié ce lundi par The Economist Intelligence Unit qui a analysé les tarifs de plusieurs produits représentatifs. A Bucarest un kilo de pain coûte en moyenne 1,64 dollars (par rapport à 1,76 dollars il y a une décennie), alors qu’un litre d’essence vaut 1,26 dollars (au lieu de 1,38 dollars il y a une dizaine d’années). Pour la 4e année consécutive, Singapour et Hong Kong ont été désignées les villes les plus chères au monde. L’étude compare plus de 400 prix de 160 produits et services, y compris la nourriture, les loyers, les transports et les loisirs.

  • A la Une de la presse roumaine 12.01.2017

    A la Une de la presse roumaine 12.01.2017

    La classe politique est aujourd’hui bien en vedette sur les
    pages des principaux journaux roumains en ligne. En voici quelques tires : « 7 jours
    de gouvernance sociale-démocrate, 7 controverses », « Première tension au
    sein de la coalition au pouvoir », « Presque tout ce que nous gagnons,
    nous dépensons pour la nourriture et les impôts » et consommation record de gaz
    et d’électricité ce mardi en Roumanie.

  • A la Une de la presse roumaine – 07.10.2016

    A la Une de la presse roumaine – 07.10.2016

    2076 lei, soit 464 euros, c’est le montant du salaire moyen net de Roumanie au mois d’août 2016, selon l’Institut national de la statistique. Dans quelques départements seulement, les femmes touchent des salaires plus élevés que les hommes. L’écart le plus grand en faveur des femmes est enregistré dans le département de Vaslui, dans l’est, où le taux de chômage est le plus élevé. Entre temps les investisseurs choisissent toujours la Transylvanie, dans l’ouest.




  • Michel Beine (Belgique) – Que font les Roumains de leurs revenus ?

    Michel Beine (Belgique) – Que font les Roumains de leurs revenus ?

    Eh bien, selon les analystes, les majorations salariales accordées sont passées dans la consommation. Pour avoir une meilleure image de la structure des dépenses, il faut savoir que les denrées alimentaires, les charges communes pour ceux qui habitent dans des immeubles collectifs et les médicaments viennent à bout de 72% des revenus des Roumains, indiquent les dernières données de l’Institut national de la statistique publiées en juin et reprises par le grand quotidien România liberă. 19% des salaires sont alloués à payer les taxes et les impôts, et 0,7% seulement à l’achat ou à la construction d’un logement ou d’un terrain.

    Le calcul est vite fait. Cette structure des dépenses peut sembler étonnante, mais il faut d’abord couvrir les besoins primaires : aliments et abri sont prioritaires. Alors que les revenus en Roumanie sont à moitié de la moyenne dans l’Union européenne, ce sont là les préoccupations principales pour un grand nombre, qui peinent à dépasser ce niveau-là. Et beaucoup de familles roumaines n’ont plus pris de vacances depuis pas mal d’années.

    En fait, selon l’Institut national de la statistique, seuls 1,4% des revenus des Roumains sont alloués au tourisme, alors que 0,4% seulement sont destinés à l’éducation. Pourquoi ? Parce que l’enseignement est financé par le budget de l’Etat ; même ainsi, il faut acheter pas mal de livres et fournitures, et cela sans compter les cours privés. Selon l’Institut de statistique, en 2015, les revenus mensuels moyens ont été de 1011 lei par personne, soit 224 euros, et respectivement de 2687 lei par ménage, soit 600 euros, à la hausse de plus de 7% par rapport à 2014.

    Entre avril 2015 et avril 2016, la consommation dans son ensemble a augmenté de 19%, et la consommation alimentaire s’est accrue de manière assez importante, a précisé l’analyste Aurelian Dochia. « Ceci veut dire que pour beaucoup de familles, les hausses de revenus de cette dernière année ont été orientées vers les besoins de consommation qu’ils ne pouvaient pas satisfaire de manière appropriée auparavant. Ils ont commencé à consommer des choses qu’ils ne se permettaient pas avant. Ce fait indique que beaucoup de familles n’étaient même pas arrivées à saturation du point de vue alimentaire », a estimé Aurelian Dochia. Merci de votre intérêt, M Beine.

  • Combien dépensent les Roumains à Pâques?

    Combien dépensent les Roumains à Pâques?

    Selon un communiqué publié par l’Institut national de la statistique et repris par le quotidien România liberă, les revenus mensuels moyens par personne ont été de 205 euros environ en Roumanie. Les salaires et d’autres revenus associés ont constitué la source de revenus la plus importante, avec près de 58%. Des revenus issus des prestations sociales ont contribué avec 23,5% à la formation des revenus totaux, tandis que ceux issus de l’agriculture – seulement de 3,4%. Un poids important a été représenté par les revenus en nature, 10,4%, principalement la contre-valeur de la consommation de denrées agroalimentaires produites par le foyer, en milieu rural.

    Dans la période analysée par l’Institut, les dépenses ont représenté près de 87% des revenus. « Les principales dépenses des ménages sont pour des biens alimentaires, non alimentaires, des services et les transferts à l’administration publique et privée et vers les budgets de la sécurité sociale, soit des impôts, contributions et cotisations, ainsi que pour couvrir les besoins ayant trait à la production du foyer (à la campagne, la nourriture des animaux et des volailles, le paiement du travail pour la production du foyer, des produits pour ensemencer, des services vétérinaires et autres) », lit-on dans le communiqué. Les produits agroalimentaires et les boissons non alcoolisées ont représenté près de 38% des dépenses, le logement et les charges (eau, électricité, gaz et autres combustibles), 16,6%, les boissons alcoolisées et le tabac, 8%, respectivement les vêtements et les chaussures 6%.

    L’Institut constate que les dépenses destinées aux investissements, à l’achat ou à la construction de logements ou de terrains, à l’achat d’équipement nécessaire au foyer ou à l’achat d’actions occupent une place modeste (0,7%) dans les dépenses totales de la population. En fait, les dépenses de consommation couvrent 72% de l’ensemble, et les impôts et contributions, près de 20%. En Roumanie, le salaire moyen brut est maintenant de 2681 lei, soit 600 euros avant impôts; le salaire moyen net est de 1892 lei, 424 euros.

    Quant il s’agit de Pâques, les comportements des Roumains changent. 46% des personnes interrogées mettent de côté pour les achats de fête, selon un sondage en ligne réalisé par Mediafax. 650 lei (145 euros) par personne tout au plus sont alloués aux vacances de Pâques. 40% des sujets questionnés estiment qu’ils dépenseront pour cette semaine-là plus que dans une semaine normale. Le sondage a été réalisé en mars. Certaines compagnies offrent à leurs salariés des primes de Pâques. L’agence Digital Workforce a réalisé une étude marché pour savoir comment les Roumains dépensent ces primes. La première place est occupée par les vacances et voyages, car plus on achète à l’avance et plus c’est avantageux. La Grèce arrive en tête des préférences des Roumains pour les vacances, pour son histoire, ses îles superbes et pour l’eau d’un bleu irréel. Re-décorer leur logement et acquérir des objets utiles pour la maison est la deuxième priorité pour les Roumains aux environs de Pâques. Les accessoires ne sont pas oubliés non plus. Les avis sont différents selon qu’il s’agit des hommes, qui préfèrent investir dans des pièces pour leur voiture, ou des dames. Ces dernières sont intéressées par les produits de beauté. Il ne faut pas croire que les vêtements et chaussures ne se font pas de place dans les primes de Pâques des Roumains. Si le reste des articles énoncés n’a pas réussi à venir à bout de la prime de Pâques, il y a toujours de la place dans les armoires pour des vêtements et chaussures pour ces dames et demoiselles…

  • A la une de la presse roumaine – 07.04.2016

    A la une de la presse roumaine – 07.04.2016

    Les Panama Papers restent à la Une de la presse roumaine. Aujourd’hui sous les projecteurs : Ion Tiriac, 77 ans, ancien joueur de tennis mondialement connu, actuellement homme d’affaires et le Roumain le plus riche. La presse publie les premières réactions du président roumain Klaus Iohannis à propos du scandale Panama Papers. Côté économie, la presse tente d’expliquer aujourd’hui «Pourquoi les Roumains sont pauvres ». L’institut national des statistiques nous dit combien les Roumains dépensent. Enfin, le gaspillage alimentaire reste un problème social majeur en Roumanie, avertit la presse ce jeudi.



  • A la Une de la presse roumaine 12.01.2016

    A la Une de la presse roumaine 12.01.2016

    Cest un déjà-vu qui fait peur – la presse écrite roumaine met en garde contre le risque dune entrée en récession de la Roumanie, en 2016, après avoir analysé les ressemblances entre lactuelle situation économique du pays et la conjoncture de 2008. Sur cette toile de fond, les journalistes se penchent sur les projets législatifs qui pourraient péricliter le budget de lEtat, de même que sur les dépenses faramineuses et inutiles dune mairie darrondissement bucarestois. Enfin, les journalistes dressent le portrait de la nouvelle première dame de la Catalogne, une journaliste roumaine.



  • 08.01.2016

    08.01.2016

    Coopération – Les relations économiques roumano-allemandes se renforceront si le système judiciaire roumain poursuit ses réformes et si la corruption est endiguée, a affirmé la chancelière allemande Angela Merkel, à l’occasion de la visite à Berlin du premier ministre roumain, Dacian Cioloş. L’Allemagne est un partenaire d’importance stratégique pour Bucarest, a pour sa part rappelé le chef de l’exécutif roumain, précisant que Berlin est le premier partenaire commercial de la Roumanie. Cela veut dire 20% du volume des échanges commerciaux roumains, soit un montant de plus de 20 milliards d’euros annuels. Dacian Cioloş a précisé qu’il avait l’intention de retourner prochainement en Allemagne pour visiter certains länder et encourager, par ce biais, la coopération économique bilatérale.

    Justice – Les magistrats du Tribunal de Constanţa, dans le sud-est de la Roumanie, ont décidé vendredi de condamner Mircea Băsescu, frère de l’ex-président roumain Traian Băsescu, à quatre ans de prison ferme pour trafic d’influence. Dans le même dossier, un membre de la mafia locale a également écopé de trois ans de prison pour complicité de trafic d’influence. Le jugement n’est pourtant pas définitif. Aux termes du réquisitoire du Parquet anticorruption, une année durant, Mircea Băsescu aurait reçu 250 mille euros de pots-de-vin afin d’influencer une décision de justice en faveur d’un proche de ce mafieux, qui devait soit se voir accorder une peine plus légère soit être tout simplement libéré. Les faits remontent à 2011-2012, durant le mandat de Traian Băsescu à la tête du pays.

    Marchés – Les experts boursiers roumains recommandent aux investisseurs de rester prudents mais de ne pas paniquer, en attendant que les marchés internationaux retrouvent le calme après cette période de volatilité. Cette recommandation arrive après que les places boursières du monde ont substantiellement été affectées par les fluctuations impressionnantes intervenues en Chine sur la toile de fond du ralentissement économique de ce pays et de la dépréciation de sa monnaie nationale, le yuan. La situation rappelle la crise de 2008, a estimé un des gourous controversés de la finance mondiale, le milliardaire américain George Soros, selon lequel la Chine a un très gros problème d’ajustement.

    Tennis – Le duo formé par les joueuses de tennis roumaine, Monica Niculescu, et américaine, Vania King, s’est qualifié en finale du tournoi de Shenzen, en Chine. Après avoir dépassé la paire roumaine Andreea Mitu / Patricia Ţig, les joueuses devront affronter dans la dernière partie de cette compétition le couple chinois Yi-Fan Xu / Saisai Zheng, tête de série numéro un. Monica Niculescu a déjà remporté l’épreuve de double de Shenzen, en 2014, aux côtés de la Tchèque Klara Koukalova.

    Dépenses – Les Roumains allouent aux aliments plus d’un tiers de leurs dépenses, tandis que seulement 8% vont aux cigarettes et à l’alcool, apprend-on par les données publiées vendredi par l’Institut national de la statistique. Le revenu moyen par ménage est monté au troisième trimestre de 2015 à 2.713 lei, soit quelque 600 euros, tandis que les dépenses couvrent près de 87% de cette somme. Avec un salaire minimum mensuel brut de 230 euros, la Roumanie campe sur l’avant-dernière place au sein de l’UE, juste devant la Bulgarie. Avant la fin de l’année dernière, le gouvernement de Bucarest a décidé de majorer le salaire minimal mensuel jusqu’à 1250 lei, soit quelque 276 euros, à compter du premier mai 2016.

  • Jacques Augustin (France) – le budget des Roumains pour les fêtes

    Jacques Augustin (France) – le budget des Roumains pour les fêtes

    Il convient de mentionner que le nombre de Roumains à planifier en temps utile leur budget de Noël est à la hausse ces dernières années, selon un sondage d’opinion commandé par Provident Financial Romania et repris par la presse. Plus de 65% des sondés ont affirmé faire leurs achats pour les fêtes de fin d’année à l’avance, tandis que 29% des personnes questionnées ont avoué laisser les cadeaux pour la dernière minute.



    N’empêche : 43% des Roumains déclarent avoir mis de côté le budget pour Noël qu’ils pourront, disent-ils, revoir à la hausse en y ajoutant leur salaire de décembre. 4 sondés sur 10 affirment que ni Noël, ni le Réveillon du Nouvel An ne les poussent à dépenser plus qu’ils ne le font quotidiennement, tandis que 14% des personnes interrogées disent dépenser moins qu’à l’accoutumée, puisque le repas de Noël sera en famille et donc les coûts seront partagés entre tous les convives.



    Quant aux cadeaux de Noël, disons que selon la source citée, 44% des Roumains sont prêts à leur allouer un tiers de leurs revenus mensuels, tandis qu’un quart des sondés dépenseront moins de 10% de leur salaire mensuel, grâce aux économies faites à l’avance. Seul un Roumain sur cinq se dit prêt à dépenser plus de la moitié des revenus mensuels de sa famille pour acheter des cadeaux, tandis que 9% des sondés dépenseront plus qu’ils ne se le permettent et se verront donc obligés d’emprunter de l’argent.



    Aux dires de Viktor Boczan, à la tête du Provident Financial Romania, « le nombre de Roumains prêts à planifier en temps utile leurs dépenses pour mieux économiser à la veille de Noël est à la hausse depuis quelques années. Cela témoigne d’une conduite financière responsable».



    Et maintenant, il est temps de parler chiffres. Combien les Roumains sont-ils prêts à dépenser en 2015 pour les cadeaux de Noël ? Hé bien, la plupart d’entre eux ont prévu de débourser un tiers du salaire moyen en Roumanie, c’est-à-dire 110 euros. Un poids qui propulse notre pays en première position dans un classement élaboré par l’institution financière ING auprès de 12 Etats européens, plus les Etats-Unis et l’Australie. Pour cette année, les Britanniques prévoient un budget de 420 euros pour les cadeaux, supérieur d’une quarantaine d’euros à celui des Américains. Au pôle opposé se trouvent les Néerlandais qui, avec un budget de cadeaux de seulement 40 euros, sont déclarés les moins généreux parmi les 14 Etats pris en compte. Pourtant, il ne faut pas oublier que les Pays Bas fêtent le 5 décembre la Sinterklaas ou la Saint Nicolas. C’est un véritable jour de fête dont la connotation religieuse est quelque peu passée. C’est le 5 décembre au soir que les enfants reçoivent leurs cadeaux, le saint protecteur des enfants faisant office de Père Noël.



    Plus généreux que les Néerlandais, les Allemands affirment avoir prévu pour les cadeaux de Noël un budget de quelque 200 euros, tout comme les Italiens, les Espagnols et les Australiens. En Europe Centrale, les choses s’arrangent différemment en fonction de pays : tandis que les Tchèques sont prêts à débourser 180 euros pour faire des surprises à leurs proches, le budget des Polonais n’est que de 70 euros. En dépit d’une légère amélioration de la situation économique européenne, le sondage indique que le budget de dépenses de Noël 2015 sera presque identique à celui de 2014. Seulement 16% des sondés se sont dits prêts à débourser plus qu’ils ne l’ont fait l’année dernière.

  • A la une de la presse romaine – 09.06.2015

    A la une de la presse romaine – 09.06.2015

    Les débats sur les accusations de corruption contre le premier ministre Victor Ponta se poursuivent dans la presse centrale. Côté économie, les journaux parlent des exportations, du revenu net moyen par famille en 2014 et des dépenses des Roumains.



  • 06.10.2014 (mise à jour)

    06.10.2014 (mise à jour)

    Diplomatie – Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlăţean et son homologue tchèque, Lubomir Zaoralek, ont signé lundi à Bucarest un accord portant sur les sépultures de guerre. Par ce document, les deux pays s’engagent à préserver les tombes des héros de l’autre pays. Les discussions entre les deux ministres ont également porté sur les relations bilatérales, sur de sujets de l’agenda international, avec un accent particulier mis sur les évolutions au Moyen Orient, sans pour autant oublier les évolutions de sécurité dans le bassin de la Mer Noire. Dans ce contexte, Titus Corlăţean a réaffirmé le soutien de la Roumanie pour la poursuite du parcours européen des pays qui ont signé l’accord d’association politique et économique avec l’UE, notamment la République de Moldova, l’Ukraine et la Géorgie. La visite officielle en Roumanie du ministre tchèque des affaires étrangères a lieu dans le contexte du 20 anniversaire de la signature du Traité d’amitié et de coopération entre les deux pays.



    Première voiture — Le gouvernement de Bucarest vient de lancer le programme “La première voiture”, afin de permettre aux jeunes de se procurer une nouvelle automobile. Pour pouvoir en bénéficier plusieurs critères sont requis, comme par exemple avoir moins de 35 ans et ne pas posséder d’autre voiture. L’avance minimum est de 5 à 10% de la valeur totale du crédit qui s’étale sur une période maximum de 7 ans. En plus l’intérêt se situera en dessous du niveau actuel de 10-12%. Les automobiles achetées par le biais de ce programme ne doivent pas dépasser les 12.400 euros. Le programme “La première voiture” entrera en vigueur le 1er novembre.



    Dépenses — En Roumanie, deux tiers des dépenses d’une famille sont destinées à la nourriture, au transport et aux factures — eau, électricité, téléphonie et gaz. Selon les données publiées lundi par l’Institut national de la statistique, une famille roumaine alloue moins de 5% de ses revenus aux soins de santé, alors que les sommes destinées à l’éducation et à la récréation sont encore plus réduites. En même temps, environ 10% de l’argent d’un foyer est dépensé pour acheter des cigarettes et de l’alcool et pour de sorties au restaurant. Selon l’Institut national de la statistique une famille roumaine utilise en moyenne un peu plus de 5% de ses dépenses mensuelle pour se procurer des vêtements et des chaussures.

  • L’industrie roumaine de défense

    L’industrie roumaine de défense

    La crise économique mondiale a obligé les Etats du monde, les Etats membres de l’OTAN compris, de réduire sensiblement les dépenses de leurs systèmes de défense et remplacer les efforts économiques par ceux de la diplomatie. Nonobstant, ce dernier temps, la position de plus en plus inflexible de Moscou a forcé les experts de reconsidérer le rôle de l’industrie de défense.



    Il n’y a pas longtemps, le gouvernement de Bucarest a décidé, par arrêté d’urgence, d’annuler les obligations fiscales dues par 15 compagnies de l’industrie de défense qui produisent et vendent des armes, des munitions et du matériel militaire. Il s’agit de 1,1 milliards de lei (250 millions d’euros). Cette mesure a été agrée par La Commission Européenne, comme confirmait le premier ministre Victor Ponta. Dans la motivation de cet arrêt d’urgence on montre qu’il n’y a pas de sources de financement pour éteindre ces obligations et qu’il est nécessaire d’annuler les dettes pour ne pas arriver à la situation où les compagnies de l’industrie de défense entrent en faillite ce qui mènerait à l’impossibilité d’assurer les capacités nécessaires de protéger « en temps réel » les intérêts essentiels de la sécurité nationale.



    Dans une interview pour Radio Roumanie, le ministre roumain de l’économie, Constantin Nità disait : “Les opérateurs économiques de l’industrie de défense enregistrent des arriérés budgétaires, raison pour laquelle il n’y a pas de sources de financement pour étendre ces obligations, surtout envers l’Etat. Deuxièmement, l’actuel contexte régional géopolitique impose le renforcement de la capacité de défense du pays par des actions immédiates de redressement économique et financier de ces opérateurs économiques. Par conséquent, tant du point de vue financier que du point de vue de l’organisation selon la stratégie nationale de sécurité , il est nécessaire de résoudre ce problème avec un maximum de responsabilité. C’est pour cette raison que le gouvernement a adopté cet arrêt à travers lequel seulement les entreprises qui sont 100% à l’Etat en bénéficient et, certainement, les opérateurs qui enregistrent des dettes au budget de l’Etat. Ceci va déterminer à coup sur une nouvelle configuration de ces unités dans le domaine économique roumain, les critères d’efficience reprendront leur rôle et, évidemment, pourront vendre des produits stratégiques tant en Roumanie qu’à l’exportation”.



    Le ministre de l’économie a aussi offert les détails concernent les compagnies en question : “Il y a 15 compagnies : Tohani, Metrom, Uzina Mecanicà Cugir, l’Uzine Mécanique Plopeni, Sadu, Mija, Moreni et autres . Elles ont leur volume d’activité car elles exportent aussi, ont des produits pour le marché intérieur, moins que jusqu’à présent mais, avec l’aide du gouvernement j’espère que cette production pour notre pays soit également résolue. Du point de vue de l’organisation, là où on constate que les unités ne sont plus viables du point de vue économique, on va les fermer ou bien les combiner de sorte à réaliser des complexes industriels efficaces du point de vue économique. Il n’y a que les dettes commerciales qui demeurent où l’Etat ne peut pas s’impliquer, compte tenu du fait que, comme je disais, l’Etat y est actionnaire majoritaire. Notre tentative est de renoncer à ces unités selon des critères financiers pouvant être financées par les banques pour des fonds et des crédits afin de reprendre le processus de production”.



    Le ministre Constantin Nità offre des détails sur l’arrêt du gouvernement : “Cet arrêt et tout les calculs adjacents ont été, évidemment, réalisés avec le Ministère des Finances. Ceci ne veut pas dire que les manageurs de ces unités doivent d’ores en avant être tranquilles puisque l’Etat vient toujours et annule leurs dettes. Non ! Il doivent s’attacher sérieusement au travail”.



    A son tour, le directeur général de l’Usine Mécanique Mija, Ghoeroghe Bàleanu soutient qu’au niveau du marché intérieur les produits de l’industrie de défense n’ont été que peu demandés : “Les demandes de l’armée ou des systèmes de défense de Roumanie ont été très réduites. Nous avons du conserver les capacités car nous en sommes tenus par un arrêt du Conseil Suprême de Défense du Pays et les dettes se sont accumulées. L’Usine Mécanique Mija est une société qui n’a pas bénéficié d’exemptions. Avec une seule exception des dettes vis-à-vis de AJOFM (L’Agence Départementale d’Emploi Dâmbovita) à la suite des versements compensatoires impliqués par les licenciements imposés par le programme de restructuration”.



    Pour sa part, le ministre roumain de la Défense, Mircea Dusa, dit que par le passé le budget de son ministère a été négligé en dépit du fait qu’avec l’intégration de l’OTAN la Roumanie a assumé allouer au budget 2% du PIB pour la défense en affirmant qu’en 2014 le budget de la défense bénéficiera d’une rectification positive de sorte à arriver à environs 1,5% du PIB pour ce domaine. Il a aussi mentionné qu’une bonne partie de ces montants ira vers l’équipement et la modernisation de l’armée et vers l’industrie roumaine de défense. (trad.: Costin Grigore)

  • Le premier collectif budgétaire en 2013

    Le premier collectif budgétaire en 2013

    Après avoir reçu l’accord des bailleurs internationaux de fonds, le gouvernement de Bucarest ayant à sa tête le social-démocrate Victor Ponta a avalisé le premier collectif budgétaire de cette année dans les circonstances où la prévision de croissance économique à été révisée à la hausse, jusqu’à 2%. Ainsi, les ministères de la Santé, du Développement Régional, de la Justice et la Direction Nationale Anti-Corruption bénéficieront d’allocations supplémentaires, tandis que les montants les plus élevés sont amputés des ministères du Travail et des Transports ainsi que du Secrétariat Général du Gouvernement.



    Cette mesure n’est pas une surprise, disent les analystes, mais engendre des signes d’interrogation sur les performances économiques du dernier temps car le gouvernement ne dit rien à propos des recettes accrues au budget de l’Etat. Les analystes attirent l’attention sur le fait que le déficit budgétaire se creuse et que la hausse des dépenses publiques est nécessaire pour que l’ensemble de l’économie puisse reprendre de la vigueur.



    Pour une meilleure utilisation du denier publique le cabinet de Victor Ponta a, également, adopté un arrêt visant la diminution de la TVA appliqué au pain, de 24% à 9%, à partir du 1-er septembre. Cette mesure pourrait être aussi appliquée aux autres aliments de base si elle s’avère un succès après son application aux produits de panification. Ceci peut être un pas important vers la baisse de l’évasion fiscale — estime Victor Ponta — mais la collaboration des producteurs est nécessaire car, par la baisse de la pression fiscale, donc, une moindre TVA, plusieurs la payeront et la masse des recettes au budget de l’Etat augmente. Qui plus est, le premier ministre adresse un appel à la population de demander le reçu fiscal à l’achat du pain.



    Pour compenser le manque à gagner immédiat au budget, le gouvernement a alloué 100 millions de lei (quelques 22 millions d’euros) et a avalisé la hausse des accises appliquées à l’alcool tout comme des accises sur les biens de luxe tels les voitures aux moteurs puissants, les yachts, les objets en or, les montres et les armes à feu. Dans le cas des objets en or les anneaux d’alliance sont exceptés, tandis que les autres bijoux sont accisés à hauteur d’un euro par gramme. Les amateurs de fourrures naturelles et d’armes payeront, compte tenu de la valeur des objets en question, des accises allant de 50 à 1500 euros.



    La pire des nouvelles est celle qui affecte les chauffeurs qui achètent des voitures neuves ou d’occasion équipées de moteurs dont la cylindrée dépasse 3000 centimètres cubes. Ils payeront un euro pour chaque centimètre cube excédant cette valeur. Les navigateurs passionnées n’ont pas été laissés de côté. L’accise appliquée aux yachts commence par 4000 euros pour une embarcation de 8 mètres de long et augmente de 500 euros pour chaque mètre supplémentaire. Un nouvel collectif budgétaire est déjà programmé pour la fin octobre. (trad.: Costin Grigore)