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  • Les débuts de la déportation des Juifs de Roumanie

    Les débuts de la déportation des Juifs de Roumanie

    Même sort, dans les camps nazis, pour 130.000 autres Juifs de la Transylvanie du nord, territoire entré dans la composition de la Hongrie en 1940.

    La « chasse » aux Juifs commence en 1937, lorsque le gouvernement de l’époque adopta la loi raciale. Le 21 janvier 1938, le Décret 169 révise la nationalité roumaine et 225.222 personnes, c’est-à-dire 36,5% des Juifs roumains, la perdent. La persécution des Juifs continue à l’époque du gouvernement germanophile dirigé par Ion Gigurtu à partir de l’été 1940. Le 8 août 1940, suite à une proposition du premier ministre Gigurtu, le roi Carol II signe le Décret – loi portant sur l’état juridique des habitants juifs de la Roumanie. Le document introduit des mesures discriminatoires pour les Juifs roumains, dont l’inégalité devant la loi, les obligations fiscales ou le travail physique, l’interdiction d’acquérir des propriétés, leur élimination de l’appareil administratif, la ségrégation dans l’enseignement ou encore l’interdiction de porter des noms roumains. Un second décret interdit de manière explicite les mariages mixtes, sous peine de prison ferme de 2 à 5 ans.

    Le 23 août 1939, l’Allemagne nazie et l’Union Soviétique signent le célèbre pacte Ribbentrop-Molotov et se partagent les territoires des pays de l’Europe de l’Est. Par la suite, les 26 et 27 juin 1940, l’Union Soviétique adresse deux ultimatums à la Roumanie, lui demandant de lui céder la Bessarabie et la Bucovine du Nord. Au cours du retrait de l’armée et de l’administration roumaines et l’entrée des Soviétiques, une partie de la population juive des villes de Bessarabie a hué et attaqué l’armée roumaine et applaudi les troupes soviétiques. C’est une raison de plus de poursuivre les persécutions des Juifs sur l’ensemble du territoire roumain.

    Au moment où la Roumanie reprend le contrôle sur la Bessarabie et la Bucovine du Nord, à l’été 1941, les politiques antisémites deviennent plus systématiques. Le calvaire des Juifs roumains commence le 9 octobre 1941.

    L’historien Andrei Oişteanu explique pourquoi le 9 octobre est devenu la Journée de l’Holocauste en Roumanie: «Par la décision du Parlement de la Roumanie, le 9 octobre, est devenu la journée nationale de la commémoration de l’Holocauste en Roumanie. C’est une date importante non seulement pour les Juifs, mais pour tous les habitants de ce pays. J’ai fait moi-même partie du conseil qui a décidé de cette journée pour marquer le chapitre roumain sur l’Holocauste. Nous n’avons pas voulu que ce soit en janvier, lorsque l’on marque la Journée mondiale de l’Holocauste. Et pour cause. En Roumanie ce n’est pas l’Holocauste européen qui est nié, minimisé ou traité de trivial, mais le chapitre roumain. Par conséquent, nous avons préféré mettre en évidence le 9 octobre, une date qui figure dans les documents. Voici un fragment de l’ordre du préfet de Bucovine qui témoigne du fait que la déportation des Juifs de Bucovine et puis de Bessarabie dans les camps de Transnistrie a démarré le 9 octobre 1941 : «Ce 9 octobre 1941 part en train la population juive des communes de Iţcani et Burdujeni, ainsi que celle de la ville de Suceva». »

    La route vers la Transnistrie est une route vers la mort. Mais les trains de la mort commencent à quitter les gares roumaines depuis déjà le mois de juin 1941, lorsque les autorités militaires et civiles roumaines ont organisé et dirigé le pogrom de Iaşi, chef-lieu de la province de Moldavie. Une action qui cause la mort de 13.000 Juifs. Sur les plaques commémoratives se trouvant dans les gares et les synagogues des villes de Rădăuţi, Vatra Dornei, Câmpulung Moldovenesc, Gura Humorului et Suceava on peut lire que l’automne 1941, 91.845 Juifs ont été déportés de Bucovine suite à l’ordre d’Ion Antonescu, le premier ministre de l’époque. De même, pendant ces déportations de Bucovine, le maire de la ville de Cernauti, Traian Popovici, se fait remarquer en sauvant de la déportation quelque 19.000 personnes.

    L’historien Andrei Oişteanu évoque les débuts du génocide juif d’il y a 75 ans: «Ils sont partis de la gare de Burdujeni, dans des wagons de marchandises. Ceux qui boitaient ont été fusillés et laissés au bord de la route. C’est pourquoi Goebbels avait noté dans son journal que les Roumains ne savaient pas bien organiser un génocide, laissant les morts derrière, ce qui donnait naissance aux infections et aux maladies. Bien sûr, les Juifs ont été pillés, toute leur fortune a été prise, ils ont même dû remettre les clefs de leurs maisons, tout leur argent et leurs bijoux. D’ailleurs, ce même ordre disait que ceux qui cachaient les biens de valeur seraient fusillés. En fin de compte, les Juifs qui ne sont pas morts en route sont arrivés dans les camps où ils n’ont pas été envoyés dans des chambres à gaz, mais ils ont été fusillés ou ils sont morts à cause des maladies et de la famine qui régnaient dans les camps de concentration.»

    Les Juifs de Bessarabie connaissent les mêmes persécutions. En octobre 1941 des ghettos et des camps de travaux forcés sont créés dans plus de 150 localités. Entre octobre 1941 et août 1942, 150.000 Juifs du nord de la Roumanie y sont déportés. Environ 50.000 survivent. Les Juifs de Bessarabie sont assignés aux travaux forcés, notamment à la construction de routes. C’est la situation des enfants qui est la plus impressionnante, la plupart perdant leurs parents et leurs proches. 22% des déportés sont des enfants. Environ 20.000 enfants perdent la vie à cause de la faim, du froid et des maladies. Le 9 octobre 1941, c’est le commencement de la fin pour les quelque 700.000 personnes de la minorité juive de la Grande Roumanie. (Trad. Valentina Beleavski)

  • Nachrichten 09.10.2016

    Nachrichten 09.10.2016

    BUKAREST: Seit 2004 wird jedes Jahr in Rumänien am 9. Oktober der nationale Holocaust-Gedenktag begangen. Aufgrund der Schlußfolgerungen nach der Uberprüfung der Deportationen im Zweiten Weltkrieg, die von einer Sonderkommission geleitet vom Friedensnobelpreisträger Elie Wiesel formuliert wurden, beschloß die Bukarester Regierung vor 12 Jahren, den Holocaust anzuerkennen und den 9. Oktober zum nationalen Gedenktag des Holocaust in Rumänien zu erklären. Dieser Tag hat eine besondere Bedeutung für Rumänien: Am 9. Oktober 1941 begann das mit Nazi-Deutschland allierte Regime des Marschalls Ion Antonescu mit den Deportationen der Juden aus dem Osten Rumäniens in die besetzten sowjetischen Territorien. Laut Statistik starben mehr als 250.000 Juden während und nach ihrer Deportation im Jahr 1941 aus Bessarabien und dem Norden der Bukowina nach Transnistrien. Anlässlich des Nationalen Holocaust-Gedenktages findet am Montag am Mahnmal der Holocaust-Opfer in Bukarest eine Zeremonie zum Gedenken der Juden und Roma, die während des Holocausts gestorben sind. Vertreter der Präsidentschaft, der Regierung, des Diplomatischen Korps, der Zivilgesellschaft und Überlebende des Holocausts werden der Gedenkzeremonie beiwohnen.



    BUKAREST: Der Staatspräsident der Slowakei, Andrej Kiska, unternimmt am Montag und Dienstag einen Staatsbesuch in Rumänien, auf Einladung seines rumänischen Gegenübers, Klaus Iohannis. Hauptzweck des Besuches ist die Konsolidierung der bilateralen Beziehunhgen auf politischer, wirtschaftlicher und sektorieller Ebene und die Verstärkung der Kooperation zu aktuellen europäischen Themen im Kontext der jetzigen Herausforderungen, steht in einem Communique des rumänischen Außenministeriums. Da die Slowakei zur Zeit die EU-Ratspräsidentschaft innehat, werden die zwei Staatchefs hauptsächlich über Themen der EU-Agenda diskutieren; dabei werde Präsident Iohannis die rumänische Position in Bezug auf die Zukunft Europas präsentieren, steht noch im besagten Communique. Ferner werde Klaus Iohannis für die weitere Konsolidierung der wirtschaftlichen Kooperation zwischen den zwei Ländern plädieren, da die Handelsaustausche zwischen Rumänien und der Slowakei 2015 einen historischen Rekord von 2,4 Milliarden Euro erreicht haben und weiterhin steigen. Am Dienstag werden die zwei Staatchefs das rumänisch-slowakische Business-Forum eröffnen. Vorgesehen ist auch ein Treffen in der Ortschaft Nadlac (im Westen des Landes) mit Vertretern der slowakischen Gemeinde in Rumänien.



    PORT-AU-PRINCE: Angesichts Hunderter Todesopfer und massiver Zerstörungen durch Hurrikan «Matthew» hat die haitianische Regierung eine dreitägige Staatstrauer angeordnet. «Die Trauertage werden angesetzt, um das Land im Schmerz mit den Eltern und Freunden der Toten zu vereinen», teilte das Präsidialamt mit. Die Staatstrauer solle von Sonntag bis Dienstag gelten. Zuvor hatte der Zivilschutz mitgeteilt, in dem schweren Wirbelsturm seien 336 Menschen ums Leben gekommen. Vier Menschen wurden demnach noch vermisst und 211 weitere verletzt. Mehr als 60 000 Menschen suchten Schutz in Notunterkünften. Ein rumänischer Offizier, Oberst Marius Dogean, vom Generalinspektorat für Notsituationen wird das Team leiten, welches die Schäden nach dem Hurrikan Matthew auf Haiti einschätzen soll. Gleichzeitig wird Oberst Dogean die internationale Unterstützung koordinieren, einschließlich die internationale Hilfe für die betroffene Bevölkerung. Marius Dogean hat eine 15 Jahre lange Erfahrung im Bereich Zivilschutz und wurde von der Europäischen Kommission zum Leiter des Zivilschutzteams ernannt, das in Haiti die Hilfeaktionen organisieren wird.



    SPORT: Die rumänische Fussball-Nationalmannschaft, trainiert vom deutschen Trainer Christoph Daum, hat im zweiten WM-Qualifikationsspiel den ersten Sieg geholt. Die rumänische Mannschaft siegte mit 5:0 (3:0) in Armenien und hat in der Gruppe E nun vier Punkte. Im dritten Qualifikationsspiel zur Fußball-WM 2018 spielt Rumänien am Dienstag in Kasachstan.

  • Nachrichten 11.06.2016

    Nachrichten 11.06.2016

    Der französische Staatspräsident, François Hollande, wird in September Bukarest besuchen. Dies gab der rumänische Ministerpräsident, Dacian Cioloş, nach seinem offiziellen Besuch in Paris bekannt. Am Freitag abend beteiligten sich Dacian Cioloş und François Hollande an der Eröffnungszeremonie der Europameisterschaft in Paris und schauten sich auch die Eröffnungspartie zwischne Frankreich und Rumänien gemeinsam an. In Paris traf Ministerpräsident Cioloş auch mit seinem französischen Gegenüber, Manuel Valls zusammen; die beiden unterschrieben den aktualisierten Fahrplan der strategischen Partnerschaft zwischen Frankreich und Rumänien. Darin vereinbaren die beiden Länder eine engere Zusammenarbeit in Wirtschaft, Bildung und Kultur, jedoch auch in der Migrationspolitik und Korruptionsbekämpfung.



    Frankreich hat im Eröffnungsspiel der EM in Paris auf dem Stade de France vor mehr als 75000 Zuschauer Rumänien 2-1 besiegt. Die Franzosen schoss Olivier Giroud in der 57. Minute mit einem Kopfballtor in Führung; Bogdan Stancu gelang der Ausgleich durch einen Elfmeter in der 65. Minute; Dimitri Payet schaffte in der 89. Minute per Fernschuss das Siegestor.



    Der frischgewählte Bürgermeister der südwestrumänischen Stadt Deva, Mircia Muntean, ist zu einer Haftstrafe von sechs Jahren verurteilt worden. Muntean wurde zu zwei Jahren Haft wegen Trunkenheit am Steuer verurteilt, und die Strafe wurde mit einer vorigen Verurteilung zu vier Jahren Haft mit Bewährung wegen Amtsmissbrauch kummuliert. In Oktober 2014 war Mircia Muntean in einem Verkehrsunfall in Deva involviert; damals beschädigte er drei PKWs, dann versuchte er vom Unfallort zu entfliehen und versteckte sich im Gebüsch am Stra‎ßenrand. Die Verkehrspolizisten stellten bei Mircia Muntean mehr als einen Gramm Promille Alkohol im Blut. Muntean war 16 Jahre lang, zwischen 1996 und 2012, Bürgermeister der Stadt Deva, dann wurde er Abgeordneter im rumänischen Parlament. Am vergangenen Sonntag wurde er wieder zum Bürgermeister gewählt. Während seiner politischen Karriere war Mircia Muntean Mitglied in 5 politischen Parteien.



    Das rumänische Kulturinstitut organisiert an diesem Wochenende in der Region Tschernowitz (im Westen der Ukraine, an der Grenze zu Rumänien) eine Veranstaltung zum Gedenken von 75 Jahren seit der ersten Deportationen aus den rumänischen Territorien, angeordnet von den Sowjets nach der Annektierung durch die Sowjetunion im Jahr 1940. Zu diesem Anla‎ß wird das Stück 20 Jahre in Siberien“ aufgeführt, eine Bühnenadaption des Bukarester Nationaltheaters nach dem Buch von Aniţa Nandriş-Cudla, einer rumänischen Bäuerin aus der Bukowina, die ihr Drama im sowjetischen Gulag erzählt. Nach der Annexion von Bessarabien, Bukowina und Herza wurde die rumänische Bevölkerung Opfer einer Deportierungskampagne der Sowjets, die bis 1956 dauerte. Die ersten Deportationen fanden in der Nacht vom 12. auf 13. Juni 1941 statt; mehr als 32.000 Menschen wurden damals deportiert, darunter bedeutende Persönlichkeiten aus der Politik, Kultur und Wirtschaft.



    Am Freitag abend hat die 23. Auflage des Internationalen Theaterfestivals Sibiu/Hermannstadt (FITS) begonnen. 10 Tage lang werden mehr als 2.800 Darsteller aus 70 Ländern in 450 Theateraufführungen und anderen Kulturveranstaltungen das Publikum in ihren Bann ziehen. Der Festivalleiter Constantin Chiriac gab bekannt, die diesjährige FITS-Auflage verfüge über ein Budget von 9 Millionen Euro.

  • Der 9. Oktober ist Holocaust-Gedenktag in Rumänien

    Der 9. Oktober ist Holocaust-Gedenktag in Rumänien

    Rumänien ist heutzutage ein Land, das wichtige Fortschritte im Bereich der Anerkennung und der Übernahme der Verantwortung für den Holocaust gemacht hat.“ Dies erklärte Rumäniens Staatspräsident Klaus Iohannis am Donnerstag in Bukarest, anlässlich des Nationalen Holocaust-Gedenktages. Es war ein schwieriger Proze‎ß, aber wir haben bewiesen, dass wir die harte Lektion der Vergangenheit vollkommen gelernt haben. Wir haben beschlossen, wachsam zu sein, und jede Form von Hass, Diskriminierung und Beleidigung der Erinnerung an die Holocaust-Opfer durch Holocaustleugnung oder Herabmindern des Völkermordes gegen das jüdische Volk zu bekämpfen“, sagte noch der rumänische Staatschef.



    Der Präsident des israelischen Parlaments, Juli-Joel Edelstein, der zur Zeit einen offiziellen Besuch in Bukarest unternimmt, hat am Mittwoch in einer Rede vor dem rumänischen Parlament für Toleranz plädiert und gesagt, dass die Rumänen von den harten Lektionen der Vergangenheit lernen müssen und sicher werden sollten, dass solche Ereignisse sich nicht wiederholen. Leider vergi‎ßt Europa zur Zeit diese Lektionen, Antisemitismus erweist eine steigende Tendenz und die Juden in Europa machen sich immer mehr Sorgen, betonte der israelische Parlamentsprasident, Juli-Joel Edelstein:



    Im Europa des Jahres 2015, einer sogenannten Kollektion von aufgeklärten Ländern, besteht immer noch eine solche Situation — und das kann ich nicht verstehen. Die Ambivalenz gegenüber Vorurteilen wird uns auf eine gefährliche Schiene zu mehr Gewalt, mehr Ha‎ß und weiteren gemeingefährlichen Vorfällen führen.”



    Ferner sagte der israelische Parlamentspräsident, Juli-Joel Edelstein, er sei stolz darüber, dass Rumänien ein so starker Aliierter des Staates Israel im globalen Kampf gegen Antisemitismus war.



    Der Präsident der rumänischen Abgeordnetenkammer, Valeriu Zgonea, sprach über die wichtigen Fortschritte Rumäniens im Kampf gegen den Antisemitismus:



    Rumänien war das erste Land in Südosteuropa, das eine Gesetzgebung gegen Diskriminierung angenommen hat. Heute können wir voller Verantwortung sagen, dass in punkto Schutz der Minderheiten Rumänien ein regionales und europäisches Modell ist, ein Land, das Diversität und Toleranz fördert, das effizient gegen Rasismus, Völkerhass, Antisemitismus und Intoleranz kämpft.”



    Seit 2004 wird jedes Jahr in Rumänien am 9. Oktober der nationale Holocaust-Gedenktag begangen. Während der kommunistischen Diktatur wurde der Holocaust in Rumänien systematisch ignoriert. Aufgrund der Schlu‎ßfolgerungen nach der Uberprüfung der Deportationen im Zweiten Weltkrieg, die von einer Sonderkommission geleitet vom Friedensnobelpreisträger Elie Wiesel formuliert wurden, beschlo‎ß die Bukarester Regierung vor 11 Jahren, den Holocaust anzuerkennen und den 9. Oktober zum nationalen Gedenktag des Holocaust in Rumänien zu erklären. Dieser Tag hat eine besondere Bedeutung für Rumänien: Am 9. Oktober 1941 begann das mit Nazi-Deutschland allierte Regime des Marschalls Ion Antonescu mit den Deportationen der Juden aus dem Osten Rumäniens in die besetzten sowjetischen Territorien. Laut Statistik starben mehr als 250.000 Juden während und nach ihrer Deportation im Jahr 1941 aus Bessarabien und dem Norden der Bukowina nach Transnistrien.

  • Auschwitz: Zeitzeugenberichte von Überlebenden aus Rumänien

    Auschwitz: Zeitzeugenberichte von Überlebenden aus Rumänien


    Das Konzentrationslager Auschwitz-Birkenau war ein fester Bestandteil der Nazi-Ideologie, ein Programm zur systematischen Vernichtung der europäischen Juden. Die Anzahl der Opfer der grö‎ßten national-sozialistischen Todesfabrik ist schwer einzuschätzen. Die Angaben unterschiedlicher Autoren schwanken zwischen 1-1,5 Millionen Juden. Die ungarischen Machthaber im infolge des Zweiten Wiener Schiedsspruchs abgetretenen Nordsiebenbürgen schickten ab dem Frühjahr 1944 150.000 Juden nach Auschwitz. Vor dem 70. Jahrestag der Befreiung des Lagers am 27. Januar 1945 hat Steliu Lambru einige Zeitzeugenberichte von Überlebenden aus dem Archiv des rumänischen Rundfunks zusammengetragen.




    Die Klausenburgerin Eva Berger wurde gemeinsam mit ihrer Mutter in mindestens 10 Arbeitslager geschickt. In Auschwitz verbrachte sie nur drei Tage, was aber lange genug war, um verstehen zu können, was dort geschah. Im Interview mit Radio Rumänien 1996 erinnerte sie sich an die furchtbaren Erlebnisse:



    Rechts war das Leben und links lauerte der Tod! Ich war mit meiner Mutter dort und sie haben uns nicht an den Händen gepackt, auch wenn wir uns ähneln. Wahrscheinlich haben sie nicht gemerkt, dass wir Mutter und Tochter sind und uns deshalb auf die rechte Seite gestellt. Wir wussten nicht, was es bedeutete, und die ganze Familie ging auf die linke Seite, denn es waren noch Tanten, Cousins, mit Kleinkindern dort, und wer kleine Kinder hatte, konnte nicht für die Arbeit eingesetzt und musste vernichtet werden. Und was ich beobachten konnte, und das habe ich auch meiner Mutter gesagt, dass dort überhaupt kein Vogel zu hören war, dort gab es eine Art Wald. Das geschah im Mai oder Juni, und kein Vogel war zu hören. Wie kann es sein, ein Wald, in dem kein Vogel singt? Später habe ich dann verstanden, dass dort die Gaskammern waren und der Wind wahrscheinlich das Gas oder den Rauch weitertrug und es deshalb keine Tiere und Vögel dort gab, sie hätten dort nicht überleben können. Anschlie‎ßend habe ich auch meinen Vater gesehen, denn ihn hatten sie auf die linke Seite gestellt, also auf der Seite der zu Vergasenden. Aber die sagten immer: Geht ruhig, denn ihr werdet euch wiedertreffen, die Alten werden gemeinsam mit den Kindern getrennt untergebracht, alles wird gut. Dann gingen wir durch das Tor, auf dem »Arbeit macht frei« stand, und ich dachte, dass muss was Gutes sein. Wir mussten arbeiten und dann werden wir frei sein, wenn wir arbeiten. Sie haben uns in eine Baracke gebracht, uns die Haare geschnitten und dann habe ich meine Mutter nicht wiedererkannt. Sie stand genau neben mir und ich erkannte sie nur an ihrer Stimme, weil sie wie ein Mann ohne Haare aussah. Ich hielt immer ihre Hand, damit wir nicht getrennt wurden. Ich hatte das Glück, nur drei Tage in Auschwitz zu verbringen. Das bedeutet, dass wir nach nur drei Tagen dem Elend dort entkommen konnten, dem Hunger, man kann alles kaum in Worte fassen.“




    Im Mai 1944 wurde Mauriţiu Sabovici aus Sighetu Marmaţiei infolge der Besetzung Nordsiebenbürgens durch das Horthy-Regime in das Ghetto in Vişeu gebracht. 1997 erzählte er im Interview mit Radio Rumänien, wir er in der Nähe des KZ Auschwitz dem Tod in die Augen schaute. Als gelernter Schlosser durfte er in einer Fabrik au‎ßerhalb des Lagergeländes arbeiten.



    Ein Tag im Lager sah wie folgt aus: Um fünf Uhr standen wir auf, duschten schnell oder wuschen uns, danach mussten wir bei der Inspektion stramm stehen und anschlie‎ßend gab es das Frühstück. Da gab es 100 Gramm Brot und Tee oder schwarzen Kaffee und Margarine. Und um sechs mussten wir uns fertigmachen für den Gang nach Gleiwitz. Die Fabrik war nicht in der unmittelbaren Nähe, wir mussten etwa einen, zwei Kilometer gehen. Und während dieses Fu‎ßmarsches kassierten diejenigen, die seitlich gingen, Schläge, die in der Mitte wurden geschont. Deshalb versuchte jeder in der Mitte zu stehen und nicht seitlich. In der Fabrik wurde man nicht von ihnen geschlagen, dort schlugen uns die Zivilisten. Die SS-Soldaten standen rund um das Fabrikgebäude, damit wir nicht flüchten konnten, aber sie hatten drin nichts zu suchen. Im Gebäude selbst waren die Kapos. Das waren ebenfalls Häftlinge, deutsche Kommunisten, in die die SS mehr Vertrauen hatte. Und sie passten auf uns auf, dass wir arbeiten und nicht umsonst rumstehen. Dann waren noch polnische Juden dort, die uns schlecht behandelten wie die Deutschen. Sie achteten nicht drauf, dass wir Juden waren wie sie, sie waren sauer auf uns und warfen uns vor, dass wir erst ’44 und nicht schon ’39 wie sie im Lager gelandet waren. Sie warfen uns vor, dass wir erst dann gekommen waren, als die Fronten bereits zusammenbrachen, also zu spät. Sie machten uns das Leben zur Hölle, anstatt uns zu helfen. Wir gingen unserer Arbeit nach und sorgten dafür, dass wir keine Schläge einsteckten.“




    Auch der Elektriker Otto Scharudi aus Baia Mare berichtete in einem Gespräch 1997 von ähnlichen Erlebnissen. Im Juni 1944 wurden die Juden aus Baia Mare in einem Ghetto versammelt, bevor sie in einen Güterzug nach Auschwitz verladen wurden.



    Von Auschwitz aus fuhren wir etwa 6 Kilometer mit dem Zug weiter bis zur Haltestelle Birkenau, wo das Vernichtungslager stand. Dort waren wir in einem Zigeunerlager untergebracht, die Kommandanten des Lagers waren ebenfalls Zigeuner. Als wir raus mussten zum Appell, mussten wir durch eine kleine Tür hindurch. Sie trieben uns mit Stöcken, damit wir ganz schnell gingen. Sie können sich 1000 Menschen in einem Stall vorstellen, die alle rauswollen. Dort war ich etwa eine Woche lang, denn inzwischen waren die Deutschen gekommen, die SS also. Sie fragten, wer eine Ausbildung im Bauwesen gemacht habe, also wer Maurer, Tischler, Mechaniker oder Elektriker war. Und wir meldeten uns. Und dort sollten wir bleiben, jeder hat auch eine Nummer bekommen, ich hatte die 13034. Von dort aus wurden wir die 6 Kilometer zurück nach Auschwitz gebracht. Drau‎ßen wurden wir alle nach unseren Berufen sortiert. Wir waren insgesamt 16 Elektriker und wurden in die Werkstatt gerufen. Es war eine ganz gro‎ße Werkstatt mit vielen Masten, man musste auf die Masten klettern und die Kabel nach drau‎ßen ziehen. Sie lie‎ßen einen so testen. Und von 16 sind wir dann nur noch zwei übriggeblieben, die den Beruf ausüben durften. Ich bekam die Aufgabe, die Stacheldrahtzäune zu kontrollieren, denn es waren Hochspannungszäune.“




    Wenigen Ideologien ist es gelungen, in einem einzigen Wort das Wesen der Verbrechen gegen die Menschlichkeit so zu erfassen, wie es der Nationalsozialismus tat. Dieses Wort lautet Auschwitz und jedem menschlichen Wesen mit Vernunft graut es davor.

  • Norman Manea zu Gast bei FILIT in Jassy

    Norman Manea zu Gast bei FILIT in Jassy

    Der rumänische Schriftsteller Norman Manea war 2014 einer der Gäste der Internationalen Literatur- und Übersetzungsfestspiele FILIT in Iaşi. Der Schriftsteller, der seit 1986 in den USA lebt, löste im Laufe der Zeit heftige Polemiken im Kulturleben Rumäniens aus. Oftmals hat sich Manea mit der Rolle der Intellektuellen und dem ideologischen Engagement der Schriftsteller beschäftigt.



    Einer der berühmten Gäste des Internationalen Literatur- und Übersetzungsfestivals (FILIT), das im Oktober im nordostrumänischen Iaşi stattfand, war der Schriftsteller Norman Manea. Der rumänische Schriftsteller jüdischer Herkunft, der seit 1986 in den USA lebt, ist Autor der Bücher Der schwarze Briefumschlag“, Über Clowns“, Die Rückkehr des Hooligans“, Oktober. Acht Uhr“, Training fürs Paradies“, Die schwarze Milch“. Norman Manea erlebte früh sowohl die Deportation als auch das Exil. 1941 wurde er mit seiner Familie in ein Konzentrationslager in der Ukraine deportiert. Er überlebte die Gefangenschaft. Ich hatte einen komplizierten Lebensweg. Mein erstes Exil erlebte ich mit 5 Jahren. 1945 sah ich mich selbst als ein 9-jähriger alter Mann an“, sagte Norman Manea, den eine enge Freundschaft mit dem berühmten Schriftsteller Philip Roth und mit dem amerikanischen Dichter Edward Hirsch verbindet.



    Der letztere war Maneas Gast beim FILIT-Abend in Iaşi. Moderatorin des Abends war die Chefredakteurin der Kulturzeitschrift Observator cultural“, Carmen Muşat. Die Moderatorin der Gespräche erinnerte an eine Erklärung von Edward Kanterian mit dem Norman Manea einen Dialog führte, der sich über 11 Jahre erstreckt. Das Gespräch wurde in der Autorenserie veröffentlicht, die der Verlag Polirom dem rumänischen Schriftsteller widmet. Edward Kanterian sagte, dass Norman Manea der rumänische Schriftsteller sei, der drei wesentliche Polemiken in der rumänischen Kultur auslöste. Carmen Muşat erläutert:




    1982 löste Norman Manea in einem Interview mit der Zeitschrift »Familia« sowohl bei den damaligen Behörden als auch in seiner Branche eine heftige Polemik aus, weil er es wagte, über Nationalismus zu sprechen und auch das Thema anzugehen, wie gehorsame Schriftsteller der damaligen Zeit sich damit auseinandersetzten. 1992 wurde ein Essay von Norman Manea in der Zeitschrift »22« veröffentlicht, die damals von der Schriftstellerin Gabriela Adameşteanu geleitet war. In seiner Schrift beschäftigte sich Manea mit dem Engagement Mircea Eliades in der nationalistisch-faschistischen Legionären Bewegung in Rumänien und brach somit ein Tabu der rumänischen Kultur. Anschlie‎ßend prangerte er die Intellektuellen an, die sich ideologisch engagierten. 1997, nachdem das Tagebuch von Mihail Sebastian erschienen war, ging Norman Manea das Thema Unvereinbarkeit an. Manea zitierte den Schriftsteller, der mit der Veröffentlichung seiner Tagebücher internationale Beachtung erfuhr, und laut dem es in der rumänischen Kultur keine Unvereinbarkeiten gibt. Norman Manea war stets von Nuancen fasziniert, er wagte es dennoch auch, Themen messerscharf zu analysieren, die wir meistens verschweigen.“




    Nach den Bemerkungen von Norman Manea fragte Carmen Muşat: Warum verkrampft unser Gedächtnis, wenn es vor dem Spiegel der Wahrheit steht? Norman Manea dazu:



    Ich sehe mich selbst nicht als Polemiker oder Anstifter an. Ich habe meine persönliche Meinung über eine Perspektive geäu‎ßert, aus der man die Literatur in der Geschichte eines Landes sehen kann. Ich habe mich zudem zu den schwierigsten Zeiten der Geschichte Rumäniens geäu‎ßert, aber generell lehne ich es ab, die Rumänen oder die Juden mit kollektiven Merkmalen zu beschreiben. Ich beschäftige mich vielmehr mit dem Einzelnen, ich beschäftige mich damit, was jeder Einzelne tun kann und muss, mit den wesentlichen Unterschieden zwischen den Persönlichkeiten unserer Gleichgesinnten. Was das Gedächtnis angeht, kommen nur selten die Selbstanalyse und die kritische Analyse der eigenen Fehler vor. Ich könnte sogar behaupten, dass dieses Merkmal von einem gewissen Hedonismus stammt. Das rumänische Volk, dem ich auch angehörte, selbst wenn einige davon nicht begeistert sind, ist meiner Meinung nach ein hedonistisches Volk. Man sagt, dass die Rumänen keine Heiligen, sondern Dichter der Welt geben und das bekräftigt meine Erklärung. Hedonismus hei‎ßt, den Alltag und die Freude des Lebens zu genie‎ßen, er bedeutet zugleich, ein grö‎ßeres Interesse Kunst gegenüber anstatt Frömmigkeit zu zeigen. Das benötigt eine gewisse Anpassung. Die Anpassung ans Unmittelbare. Dies könnte zur Missachtung der Vergangenheit führen.“




    Anschlie‎ßend fragte Carmen Muşat den Schriftteller auf der Bühne der Internationalen Literatur- und Übersetzungsfestspiele: Welche ist die Rolle des Intellektuellen in der zeitgenössischen totalitären Normalität, in einer Welt, die stets von Krisen bedroht wird? Norman Manea dazu:



    Ich will niemandem eine Rolle vorschlagen oder ihn in dieselbe hineinzwingen. Es gibt Intellektuelle, die eingesperrt in ihrer Existenz als Denker leben, es gibt hingegen auch Intellektuelle, die sich unters Volk mischen und für ein Ideal kämpfen. Meiner Ansicht nach geht es alleine um eine persönliche Entscheidung. Ich möchte glauben, dass der heutige Intellektuelle eine positive Rolle in der Öffentlichkeit spielt. Seine Rolle, seine Mission, seine Stellungnahme ist aber zu schwach in der modernen, pragmatischen, merkantilen Gesellschaft. Die wahren Intellektuellen, die die Rolle von Pädagogen in der Gesellschaft gespielt haben, bleiben im Schatten und werden meiner Ansicht nach nie in den Vordergrund treten.“




    Das Internationale Literatur- und Übersetzungsfestival FILIT fand unter der Schirmherrschaft der rumänischen EU-Kommissionsvertretung statt und brachte mehr als 300 Schriftsteller, Literaturübersetzer, Verleger, Literaturkritiker, Kulturmanager und –Journalisten nach Iaşi.

  • 70 Jahre seit der Deportation der Juden aus Nordsiebenbürgen

    70 Jahre seit der Deportation der Juden aus Nordsiebenbürgen

    Am 19. März 1944 befahl Hitler der Wehrmacht, Ungarn zu besetzen und eine Regierung der rechtsextremen, faschistischen und antisemitischen Pfeilkreuzler-Partei durchzusetzen. Die Operation trug den Namen Unternehmen Margarethe I“ und wurde geplant, um einen möglichen Ausstieg Ungarns aus dem Krieg, so wie es mit Italien 1943 passiert war, zu verhindern. Ein ähnlicher Besatzungsplan Rumäniens war im Besitz des deutschen Botschafters in Bukarest, Manfred von Killinger, und hie‎ß Unternehmen Margarethe II“.



    Die Einführung der Pfeilkreuzler-Regierung unter der Leitung von Ferenc Szálasi brachte mit sich eine Welle antisemitischer Verfolgungen in Nordsiebenbürgen. Diese Region wurde infolge des sogen. Zweiten Wiener Schiedsspruchs vom 30. August 1940 von Ungarn besetzt. Unterschiedlichen Schätzungen zufolge wurden 150.000 – 200.000 Juden aus Ungarn und Nordsiebenbürgen innerhalb von vier Monaten, zwischen Mai und Oktober 1944, in den Nazi-Konzentrationslagern getötet. Etwa 15.000 waren zwischen 1941 und 1944 deportiert worden. In Ungarn selbst überlebten zudem Hunderte Juden nicht einmal den Weg in die Vernichtungslager: Sie wurden auf der Stelle erschossen und in die Donau geworfen.



    Seit den schlimmen antisemitischen Verfolgungen in Nordsiebenbürgen sind 70 Jahre vergangen. Die rumänische und ungarische Zivilbevölkerung hat so weit wie möglich versucht, die Verfolgten zu schützen. Gheorghe Moldovan war 1941 Schüler in Braşov (Kronstadt). 1997 berichtete er dem Zentrum für Mündliche Geschichte des Rumänischen Rundfunks, wie im unbesetzten, rumänischen Teil Siebenbürgens eine Organisation für die Verteidigung der Juden gegründet wurde.



    Nach der Abtretung Nord-Siebenbürgens an Ungarn flüchteten aus Gherla (dt. Neuschloss od. Armenierstadt) ins Haus des Priesters Macavei in Blaj (Blasendorf) der Geschichtsprofessor Semproniu Mihali, seine Frau Natalia und der Französischlehrer Gheorghe Pop. Wir wohnten alle in diesem zentralgelegenen Gebäude. Sie waren au‎ßerordentliche Menschen, patriotisch eingestellte Rumänen, und kurz nachdem ich in ihrem Haus gewohnte hatte, erfuhr ich, dass sie einer Organisation angehörten. Es handelte sich um einen gegenseitigen Hilfeverein für die jüdische Bevölkerung aus dem abgetretenen Teil Siebenbürgens und Rumänien. Diese Organisation war vom Professor Semproniu Mihali geleitet und ich diente ihr als Verbindungsmann. Ich sollte vier Familien zu den Treffen der Organisation aufrufen, es handelte sich um die Familien Veiss, Grun, Holtzinger und Menden. Insgesamt gab es selbstverständlich mehrere Familien, die sich meistens bei Professor Mihali zu Hause trafen.“




    Die Organisatoren des Hilfsvereins gingen auch über die Grenze, um mit den Hilfsbedürftigen ständig in Verbindung zu bleiben. Zu den kleinen Erfolgen der Organisation zählte auch der Schutz der Juden in Rumänien, die unter Rassenverfolgung viel zu leiden hatten. Gheorghe Moldovan mit Einzelheiten:



    Der Priester Macavei war damals Rumäniens Vertreter in Budapest, weil wir keine Botschaft hatten. Dort gab es eine von ihm geleitete Priestergruppe, die uns ständig über die Situation der Rumänen und Juden aus dem abgetretenen Siebenbürgen informierte. Ein Jude, an dessen Namen ich mich jetzt nicht mehr erinnere, kam regelmä‎ßig heimlich über die Grenze aus Nordsiebenbürgen nach Blaj, um zusammen mit Professor Mihali und den anderen die Flucht der Juden aus Ungarn über Rumänien und weiter nach Palästina (nach 1947: Israel) zu planen. Diese Organisation existierte von 1940 bis 1948. Es gab ziemlich viele Juden in Blaj, weil es dort auch eine Synagoge gab. Alle wurden von dieser Organisation geschützt. Keinem ist etwas Böses geschehen, sie konnten ihre Tätigkeiten fortsetzen, sie wurden nicht deportiert. Professor Mihali war sehr aktiv. Wenn jemand ein Problem hatte, ging er mit Hilfe des Priesters Macavei zu allen Behörden, um Unterstützung zu finden. Frau Mihali fuhr nach Nordsiebenbürgen. Sie hatte ein Haus in Gherla, das sie gegen eines in Bukarest eingetauscht hatte. Sie verbrachte viel Zeit auch in Sângeorgiu de Pădure, wo sie verschiedene Kuren machte. So hatte sie Kontakt zu den Juden in Nordsiebenbürgen und konnte ihnen helfen.




    Gheorghe Moldovan hatte die Chance eines Treffens mit einer legendären Gestalt. Es geht um den schwedischen Diplomaten Raoul Wallenberg. Er war der Retter von Tausenden Juden aus Ungarn, die über die Grenze nach Rumänien kamen.



    In erster Linie ging es um die Rettung vor der Deportation. In anderen Landesgegenden wurden die Juden gesammelt und in Arbeitslager gebracht. Die Juden aus Nordsiebenbürgen wurden also nicht nach Auschwitz geschickt. Man konnte illegale Grenzüberquerungen organisieren. Ich traf diesen Menschen, der zahlreiche Male bei uns war und sich bei mir persönlich bedankte. Ich habe nachträglich die Beschreibungen gelesen. Es scheint Wallenberg gewesen zu sein. Er war ein hochgewachsener Mann, ein au‎ßerordentlicher und mutiger Mensch.“




    Der Albtraum der Juden in Nordsiebenbürgen ging am 25. Oktober 1944 zu Ende, als die sowjetische und die rumänische Armee Nordsiebenbürgen befreiten.



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  • 19.05.2014 (mise à jour)

    19.05.2014 (mise à jour)

    Inondations — Les autorités roumaines sont en état d’alerte à cause du danger d’inondation sur le Danube, causé par les pluies torrentielles des Balkans Occidentaux. Plusieurs secteurs sont placés en vigilance jaune et orange, alors que le fleuve dépasse déjà les niveaux d’inondation à 5 stations hydrométriques. Des restrictions de vitesse ont été imposées aux navires jusqu’à la limite de production de vagues, pour protéger les digues, les constructions hydro techniques et les navires en stationnement ou en marche. Les spécialistes de l’Administration nationale « Les Eaux roumaines » estiment que, pour le moment, il n’y a pas de risque majeur pour la population et les logements. D’autre part, le premier ministre Victor Ponta a annoncé que la Roumanie enverrait des aides en Serbie et en Bosnie, affectées par les crues les plus fortes des 120 dernières années. Une semaine de pluies diluviennes a provoqué des glissements de terrain, des inondations et des dizaines de morts.



    Motion de censure — La motion de censure déposée la semaine dernière par l’opposition libérale de Roumanie sera lue jeudi, le 22 mai, et débattue au Parlement lundi, le 26, a annoncé aujourd’hui le président de la Chambre des députés, Valeriu Zgonea. Dans cette motion, le PNL accuse le gouvernement de ne pas avoir tenu ses promesses de ne pas imposer le profit réinvesti et de réduire de 5% les contributions à la sécurité sociale. Par ailleurs, le ministre délégué au Budget, Liviu Voinea, a assuré qu’à partir du 1er juillet, la réduction de 5% des contributions à la sécurité sociale pour les employeurs deviendrait une certitude.



    Chisinau — Bucarest continuera de soutenir Chisinau par des projets concrets, censés montrer aux citoyens de la République de Moldova que le parcours européen génère de la prospérité et de nouvelles opportunités. La déclaration a été faite aujourd’hui, à Chişinău, par le Haut représentant du gouvernement roumain pour les projets économiques, stratégiques et pour la diplomatie publique, Mircea Geoană, lors d’une rencontre avec le premier ministre de la République de Moldova, Iurie Leancă. A son tour, ce dernier a affirmé que l’ancienne république soviétique continuerait fermement son cheminement vers l’UE.



    Elections — Dernière semaine de campagne électorale en Roumanie pour les élections européennes parlementaires du 25 mai. Les 32 sièges dont la Roumanie dispose au Parlement européen sont disputés par 15 formations politiques et 8 candidats indépendants. 751 sièges sont à pourvoir au sein des 28 Etats membres de l’Union européenne. Pour la première fois, la composition du Parlement européen issu des élections va compter pour la désignation du président de la Commission européenne. Les thèmes principaux de la campagne électorale ont porté sur la création d’emplois, la gestion de la migration, la politique étrangère européenne et les problèmes liés aux changements climatiques et à l’énergie.



    Coopération — Le vice président américain, Joe Biden fera ces mardi et mercredi une visite officielle en Roumanie, a annoncé l’Administration présidentielle de Bucarest. Joe Biden s’entretiendra avec le président roumain, Traian Basescu et le premier ministre, Victor Ponta notamment de la crise en Ukraine. A l’agenda des discussions figureront aussi le renforcement de l’Etat de droit, la lutte contre la corruption et le renforcement de la sécurité énergétique de l’Europe. La visite du haut dignitaire de Washington est censée réaffirmer le soutien américain à la Roumanie et aux alliés de l’OTAN en Europe de l’est ainsi que l’engagement des Etats-Unis à agir, y compris en recourant à la force, si un pays allié est attaqué. La semaine dernière, le secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen, en visite à Bucarest, avait assuré que la Roumanie, pays membre de l’Alliance nord-atlantique, n’était pas seule devant les menaces régionales.



    Commémoration — Les événements liés à la commémoration de 70 années depuis la déportation des Juifs de cette région dans les camps nazis se sont poursuivis dans la ville de Sighetu Marmaţiei, dans le nord de la Roumanie. Expositions, concerts et séminaires ont été organisés, entre autres. De nombreux invités, certains venus de l’étranger, ont visité la Maison-musée Elie Wiesel, prix Nobel de la Paix, né à Sighet. Une marche de la déportation et du silence a eu lieu dans les rues de la ville. Les événements liés à la commémoration ont commencé le 16 mai.



    Chimie — 5 médailles d’or, une d’argent, une de bronze et première position au classement par équipes — voilà le palmarès des élèves roumains à la 48e édition du Concours international de chimie, déroulé à Moscou. Le concours, ayant réuni 105 élèves de 16 pays, a comporté trois épreuves : deux théoriques et une pratique, toutes les trois avec un degré élevé de difficulté. Selon un communiqué du Ministère roumain de l’Education, les élèves roumains se sont aussi faits remarquer au Concours International de philosophie, à Vilnius, où ils ont décroché une médaille d’or et une mention.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep a grimpé, en première, à la 4e position, au classement WTA, rendu public lundi. Il s’agit de la meilleure position jamais occupée par une Roumaine. Déclarée la joueuse ayant eu l’ascension la plus spectaculaire en 2013, Simona a remporté depuis mai dernier, 7 tournois WTA.

  • Nachrichten 19.05.2014

    Nachrichten 19.05.2014

    BUKAREST: Die Behörden in Bukarest sind aufgrund der Überschwemmungsgefahr entlang der Donau in Alarmbereitschaft. Nach den schauerartigen Regenfällen auf dem Westbalkan, schwappte das Wasser bereits über den südwestrumänischen Grenzort Bechet, der dortige Grenzposten wurde überschwemmt. Laut Wetterverwaltung gelte entlang mehrerer Abschnitte der Donau die gelbe oder orangene Hochwasser-Warnstufe. Derzeit gelten Geschwindigkeitsbeschränkungen für Schiffe auf der Donau zum Schutz der Dämme und der hydrotechnischen Bauten. Experten gehen für den Zeitraum 20-22 Mai von einem um ein Zweifaches gestiegenen Flu‎ßpegel aus. Die Behörden erklärten, die notwendigen Sicherheitsma‎ßnahmen seien bereits getroffen worden, allerdings sei die Widerstandskraft der Dämme fraglich, zumal die Flutwelle zwischen 4-5 Wochen auf rumänischem Boden wüten könnte. Ministerpräsident Victor Ponta kündigte indes die Entsendung von Hilfspaketen nach Serbien und Bosnien an. Die beiden Länder waren von dem schlimmsten Hochwasser der letzten 120 Jahre betroffen worden. Nach den einwöchigen Regenschauern auf dem Westbalkan und anschlie‎ßenden Erdrutschen waren Dutzende von Menschen in Serbien und Bosnien gestorben.





    BUKAREST: In Rumänien geht der Wahlkampf vor den Europawahlen am 25. Mai in die letzte Woche. Von den insgesamt 751 Abgeordnetensitzen gehen 32 an Rumänien. Dafür treten insgesamt 15 politische Parteien, sowie acht unabhängige Kandidaten an. Zum ersten Mal wird das neu gewählte europäische Parlament den Europäischen Kommissionsvorsitzenden wählen. Hauptthemen des Wahlkampfs waren die Schaffung von neuen Arbeitsplätzen, die Verwaltung des Migrationsphänomens, die europäische Au‎ßenpolitik, sowie Klima- und Energiefragen.





    BUKAREST: US-Vizepräsident Joe Biden ist ab Dienstag zu einem zweitätigen Besuch zu Gast in Rumänien, meldete das Präsidialamt in Bukarest. Joe Biden wird dabei mit Präsident Traian Băsescu und Ministerpräsident Victor Ponta vor allem über die jüngste Entwicklung in der Ukraine diskutieren. Die hohen Amtsträger sollen ferner Themen wie die Stärkung des Rechtsstaates und die Bekämpfung der Korruption, sowie die Verbesserung der Energiesicherheit in Europa, erörtern. Der Rumänien-Besuch Bidens soll die Unterstützung der USA für Rumänien und die NATO-Alliierten im Osteuropa hervorheben. Au‎ßerdem wollen die Vereinigten Staaten dadurch signalisieren, dass sie im Falle eines Angriffs auf einen verbündeten Staat eingreifen werden. Vergangene Woche hatte NATO-Generalsekretär Anders Fogh Rasmussen in Bukarest versichert, dass Rumänien als Mitglied der Allianz angesichts der regionalen Bedrohungen nicht alleine auf sich gestellt sei.





    BUKAREST: Die rumänischen Schüler haben bei der Chemie-Olympiade in Moskau insgesamt fünf Gold-, eine Silber- und eine Bronzemedaille gewonnen. Damit wurde der rumänische Kader erster im Ländervergleich. Bei dem internationalen Wettbewerb mussten die 105 Schüler aus 16 Ländern drei Aufgaben bewältigen: Zwei davon waren theoretische Übungen, die dritte setze ein praktisches Experiment voraus. Alle Aufgaben galten als extrem komplex. Laut einer Mitteilung des Bildungsministeriums hätten die rumänischen Schüler bei der Philosophie-Olympiade in Vilnius eine Goldmedaille und eine Belobigung erhalten.





    BUKAREST: Im nordrumänischen Sighetu Marmaţiei werden duch verschiedene Veranstaltungen 70 Jahre seit der Deportation der Juden aus der Maramureş in Konzentrationslager gedacht. Auf dem Programm der Veranstaltungen stehen Ausstellungen, Konzerte und Seminare. Zahlreiche Auslandsgäste haben in Sighetu Marmaţiei das Memorialhaus des Friedensnobelpreisträgers “Elie Wiesel” besucht, der in Sighetu Marmaţiei geboren wurde. Auf den Stra‎ßen der Stadt fand zudem ein Marsch der Deportation und des Schweigens statt.





    SPORT: Simona Halep ist ab Montag auf Platz vier der Weltrangliste. Das ist die beste Platzierung einer Tennisspielerin aus Rumänien in der gesamten Geschichte des Sports. Vergangene Woche musste sich die 22-Jährige beim Sandturnier in Rom vor dem Achtelfinale aufgrund einer Bauchmuskelverletzung zurückziehen. Davor hatte sie das Endspiel des Turniers in Madrid gespielt. Nach ihrem spektakulären Durchbruch 2013 gelangen Halep sieben Turniersiege. Unter den ersten 100 Spielerinnen der Welt sind noch weitere vier Rumäninnen zu finden: Sorana Cîrstea (27), Monica Niculescu (78), Alexandra Cadanţu (80) und Irina Begu (88).

  • 19.05.2014

    19.05.2014

    Inondations — A Bucarest, les autorités sont en alerte en raison du risque d’inondations sur le Danube, suite aux précipitations diluviennes de ces derniers jours dans les Balkans occidentaux. Le fleuve est déjà sorti de son lit à Bechet, dans le sud-ouest de la Roumanie et inondé le poste-frontière. Selon les hydrologues, plusieurs secteurs du Danube sont visés par des vigilances jaune et orange aux inondations. Les spécialistes s’attendent à ce que le débit du Danube soit le double du niveau normal, entre le 20 et le 22 mai. Les autorités affirment avoir pris toutes les mesures de sécurité nécessaires mais que c’est la résistance des digues qui peut poser problèmes, vu que la crue restera en territoire roumain pendant 4 — 5 semaines.


    Par ailleurs, le premier ministre roumain, Victor Ponta a annoncé que la Roumanie enverrait de l’aide en Serbie et Bosnie, confrontées aux pires inondations, depuis 120 ans. Les pluies diluviennes s’ayant étalé sur une semaine dans les Balkans occidentaux ont fait des dizaines de morts en Serbie et en Bosnie Herzégovine et provoqué glissements de terrains et inondations .



    Elections — Dernière semaine de campagne électorale en Roumanie pour les élections européennes parlementaires du 25 mai. Les 32 sièges dont la Roumanie dispose au Parlement européen sont disputés par 15 formations politiques et 8 candidats indépendants. 751 sièges sont à pourvoir au sein des 28 Etats membres de l’Union européenne. Pour la première fois, la composition du Parlement européen issu des élections va compter pour la désignation du président de la Commission européenne. Les thèmes principaux de la campagne électorale ont porté sur la création d’emplois, la gestion de la migration, la politique étrangère européenne et les problèmes liés aux changements climatiques et à l’énergie.



    Coopération — Le vice président américain, Joe Biden fera ces mardi et mercredi une visite officielle en Roumanie, a annoncé l’Administration présidentielle de Bucarest. Joe Biden s’entretiendra avec le président roumain, Traian Basescu et le premier ministre, Victor Ponta notamment de la crise en Ukraine. A l’agenda des discussions figureront aussi le renforcement de l’Etat de droit, la lutte contre la corruption et le renforcement de la sécurité énergétique de l’Europe. La visite du haut dignitaire de Washington est censée réaffirmer le soutien américain à la Roumanie et aux alliés de l’OTAN en Europe de l’est ainsi que l’engagement des Etats-Unis à agir, y compris en recourant à la force, si un pays allié est attaqué. La semaine dernière, le secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen, en visite à Bucarest, avait assuré que la Roumanie, pays membre de l’Alliance nord-atlantique, n’était pas seule devant les menaces régionales.



    Visite — Le haut représentant du gouvernement roumain pour des projets économiques et stratégiques et de diplomatie publique, Mircea Geoana, fait lundi une visite en République de Moldova. L’officiel roumain doit rencontrer le premier ministre Iurie Leanca, le président du Parlement, Igor Corman et le ministre de l’Intérieur, Dorin Recean. L’occasion de faire le point sur des projets bilatéraux, tels la coopération transfrontalière et l’interconnexion des systèmes énergétiques des deux Etats, et sur la situation régionale, avec un accent sur la crise en Ukraine, pays voisin aussi bien de la Roumanie que de la République de Moldova.



    Déportation — Poursuite ce lundi encore à Sighetu Marmatiei, ville dans le nord de la Roumanie, des événements marquant 70 années depuis la déportation des Juifs du comté de Maramures dans les camps nazis. Des concerts et des séminaires y sont organisés, entre autres. De nombreux invités, certains venus de l’étranger, ont visité la Maison-musée Elie Wiesel, prix Nobel de la Paix, né à Sighet. Une marche de la déportation et du silence a eu lieu dans les rues de la ville.



    Chimie — 5 médailles d’or, une d’argent, une de bronze et première position au classement par équipes — voilà le palmarès des élèves roumains à la 48e édition du Concours international de chimie, déroulé à Moscou. Le concours, ayant réuni 105 élèves de 16 pays, a comporté trois épreuves : deux théoriques et une pratique, toutes les trois avec un degré élevé de difficulté. Selon un communiqué du Ministère roumain de l’Education, les élèves roumains se sont aussi faits remarquer au Concours International de philosophie, à Vilnius, où ils ont décroché une médaille d’or et une mention.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep a grimpé, en première, à la 4e position, au classement WTA, rendu public lundi. Il s’agit de la meilleure position jamais occupée par une Roumaine. Déclarée la joueuse ayant eu l’ascension la plus spectaculaire en 2013, Simona a remporté depuis mai dernier, 7 tournois WTA.

  • L’ Holocauste des Roms

    L’ Holocauste des Roms

    La Commission internationale « Elie Wiesel » d’étude de l’Holocauste en Roumanie a inclus dans son rapport final la déportation des Roms en Transnistrie dans le cadre de l’intention du régime du maréchal Ion Antonescu de nettoyer la société roumaine. Avant le début de la déportation des Roms en 1942, le soi-disant «problème tzigane » n’existait pas dans la société roumaine.



    Marginaux, habitant les périphéries des villes et villages de Roumanie, les Tziganes ne figuraient pas parmi les minorités nationales reconnues par les lois de l’entre-deux-guerres et par conséquent ils n’ont pas fait l’objet des actions de roumanisation de l’époque. En 1942, l’Institut central des statistiques estimait le nombre de Tziganes de Roumanie à 208.700 et recensait la même année 41 mille personnes.



    Le but de ce recensement était de connaître le rapport entre les Roms sédentaires et nomades, le nombre de ceux qui avaient un casier judiciaire ou qui n’avaient pas d’emploi. Suite à ce recensement, les autorités ont décidé de déporter en Transnistrie près de 12% de la population rom de Roumanie. Adrian Nicolae Furtuna, auteur du livre « Pourquoi ne pleurent-ils pas? L’Holocauste des Roms et leur histoire véritable» explique qui étaient ces personnes déportées : « Il s’agit de 25 mille personnes déportées en Transnistrie. Mais ces chiffres ne sont que des estimations faites par la Commission d’étude de l’Holocauste en Roumanie, et publiés dans un rapport de 2007. Conformément à d’autres estimations faites par les organisations des Roms et par d’autres chercheurs, le chiffre réel semble être beaucoup plus important. Dans le cas des Roms traditionnels, il y a même de nos jours, le problèmes des papiers d’identité. La situation était même plus grave il y a près de 70 ans. Les déportations ont commencé effectivement au mois de juin. Ce fut précisément le 1er juin 1942 qu’a été déporté le premier segment de la population rom. C’étaient des Roms traditionnels, nomades, c’est-à-dire des Roms chaudronniers et étameurs. Ils étaient vus comme porteurs de maladies. Dans certains cas, ils étaient même soupçonnés d’espionnage en raison de leur caractère nomade. Le deuxième segment de population a été déporté en septembre. C’étaient notamment des Tziganes sédentaires qui ont été déportées parce qu’ils avaient des casiers judiciaires et parce qu’ils n’avaient pas d’emploi. On ne saurait pas préciser exactement la date des dernières déportations puisque des chasses à l’homme ont également eu lieu après les deux vagues de déportations. Mais en général, les déportations se sont achevées en 1942, après la déportation des Roms sédentaires. »



    En 1942, au bout des deux vagues de déportation, on recensait en Transnistrie plus de 11.000 Roms nomades et quelque 13.000 Roms sédentaires arrivés de tous les coins de la Roumanie. Quel allait être leur sort? Réponse avec Adrian Nicolae Furtună. « Au fait, on leur a menti. La gendarmerie, en tant qu’institution qui entrait en contact avec ces gens, leur promettait des logements en Transnistrie et des bêtes de somme pour labourer leurs terres. En réalité, une partie d’entre eux ont été envoyés dans les camps de travaux forcés, avec de la nourriture comme unique récompense. La grande majorité des déportés logeait dans des habitations enfouies sous terre. Des fois, on délogeait aussi les Ukrainiens pour faire place aux familles roms. En outre, l’hiver rigoureux de l’an 1942 a fait de nombreuses victimes parmi ces gens, qui sont morts transis de froid. 6.000 des 11.000 Roms ayant péri pendant les deux années de déportation étaient des enfants. Les principales causes de ces décès ont été la famine, le froid et le typhus. Parfois, les huttes s’effondraient en raison du sol sablonneux des berges de la rivière Bug où elles étaient creusées. Le peu de nourriture qu’ils recevaient leur venait des soldats, car le front était tout près des camps de travaux forcés de Bogdanovca et de Domanovka. D’après les témoignages que nous avons recueillis, la ration quotidienne était moindre que celle consignée dans les documents officiels. »



    Sur les 25 000 ethniques roms déportés, près de 11 000 sont morts sur les lieux de déportation. Autrement dit, seulement 14 000 sont sortis vivants des camps transnistriens. La substance de son livre intitulé « Pourquoi ils ne pleurent pas ? L’holocauste des Roms et leur histoire véritable », Adrian Nicolae Furtună l’a puisée dans les 28 témoignages recueillis entre 2008 et 2010. Les souvenirs de 15 autres survivants feront peut-être l’objet d’un deuxième ouvrage. (trad.: Alexandru Diaconescu, Mariana Tudose)

  • Deportation der rumänischen Roma (1942): Der Völkermord und die Geschichte von den Pappkartonbooten

    Deportation der rumänischen Roma (1942): Der Völkermord und die Geschichte von den Pappkartonbooten

    Am 1. Juni 1942 begann das Regime des Marschalls Ion Antonescu mit der Deportation der Roma aus Rumänien in die Arbeitslager in Transnistrien. Zwischen 25.000 und 38.000 Roma wurden damals über den Dnjestr in Arbeitslager geschickt — am Ende des Zweiten Weltkrieges waren von den Deportierten nur etwa 1.500 Menschen am Leben geblieben. Die Lebens- und Arbeitsbedingungen in den Arbeitslagern waren äu‎ßerst schwer, Krankheiten wie Dysenterie und Typhus waren die Hauptursachen für die hohe Sterbensrate bei den Gefangenen. Trotz der Proteste des Königs Michael. I und der Mutterkönigin Elena hat das Antonescu-Regime überhaupt nichts unternommen, um die Roma aus den Arbeitslagern zu befreien oder ihre Lebensbedingungen zu verbessern. Die offizielle Begründung war, da‎ß die nomadischen Roma eine Gefahr für die Gesellschaft darstellten.



    Die kollektive Tragödie der rumänischen Roma lie‎ß aber auch Mythen entstehen wie zum Beispiel die Geschichte der Pappkarton-Boote. Man erzählte, da‎ß die Roma gezwungen wurden, in Pappkarton-Boote einzusteigen; der Karton sog sich mit Wasser voll, die Boote gingen kaputt, kenterten in der Mitte des Flusses Bug, und alle Bootsinsassen ertranken. Der Soziologe Adrian Nicolae Furtună, der ein Forschungsteam im Bereich Geschichte und Kultur der rumänischen Roma leitet, sagt aber, die Geschichte der Pappkarton-Boote sei ein Mythos:



    Diese Episode wird in keinem Archiv, in keinem Dokument erwähnt. Wir haben auch Interviews mit Überlebenden von Deportationen geführt, und niemand wu‎ßte etwas über diese Pappkarton-Boote, es gab auch keine Augenzeugen. Wenn man daran denkt, wie die Juden in Transnistrien getötet wurden, klingt diese Geschichte über Roma, die auf Pappkarton-Booten auf den Bug trieben, bis die Boote sich mit Wasser vollsogen und die Menschen ertranken, sogar ein bi‎ßchen ironisch. Es gibt viele Fragezeichen in Bezug auf diese Pappkarton-Boote. Infolge unserer Forschungen sind wir zu dem Schlu‎ß gekommen, da‎ß dieser Mythos nach dem Kentern des Schiffes ‚Struma‘ entstanden war, das Februar 1942 von einem Torpedo versenkt wurde. Die Roma haben die Struma-Tragödie übernommen und an ihre eigene Kultur angepa‎ßt. Diese soziale Projektion eines vorangegangenen Ereignisses wurde durch mehrere Elemente ermöglicht, vor allem durch den ersten Plan des Marschalls Antonescu, der vorsah, dass die Roma über Wasser deportiert werden sollten. Vor der Deportierung fand eine Zählung der Roma-Bevölkerung statt; die Gendarmen gingen von Haus zu Haus und sagten den Leuten Bescheid, wer deportiert wird. Eine soziale Projektion ist aber eine Kette von einzelnen Elementen, und diese versuchen wir klarzustellen. Es gibt auch Dokumente über die Anzahl der Roma, die mit Lastkarren zu den Donauhäfen transportiert werden sollten. Und die Roma dachten, sie würden wie die Juden vom Schiff ‚Struma‘ ertrinken.“




    Die jungen Roma von heute erinnern sich kaum noch an den Völkermord gegen die Roma in Rumänien. Adrian Nicolae Furtună erklärt, wie die Erinnerungskette die Übernahme anderer Tragödien bewirkte und zum Entstehen des Mythos beitrug:



    Wir haben versucht, über den Mythos hinaus zu schauen, um zu sehen, welche Elemente noch in dieser Geschichte enthalten sind. Die meisten jungen Roma verfügen über keine konkreten Daten über die Deportation nach Transnistrien. Sie wissen nicht, in welchem Jahr die Deportation begann, sie kennen nicht einmal Schlüsselwörter wie ‚Transnistrien‘ oder ‚Bug‘, aber sie kennen die Geschichte mit den Pappkarton-Booten. Sie assoziieren diese Geschichte mit dem Holocaust im Westen, weil der Holocaust dort viel stärker mediatisiert wurde. Viele junge Roma sagen, dass die nach Transnistrien deportierten Roma vergast wurden, was aber nicht geschehen ist. Wir wollten aber die Art und Weise untersuchen, wie die historischen Ereignisse von einer Generation zur anderen übertragen werden. Bei den Roma geschieht das auf besondere Weise, denn sie erzählen einander viele Geschichten und Mythen. Die Roma aus dem Stamm der Holzschnitzer sagen zum Beispiel, dass die Mitglieder des Königshauses Holzlöffel und Holzzuber benutzen, und deshalb seien die Angehörigen dieser Berufsgruppe nicht deportiert worden. Es gab aber selbstverständlich auch Fälle von deportierten Holzschnitzern unter den Roma, und jene, die nicht deportiert wurden, sagten, sie hätten bessere Löffel oder Zuber geschnitzt als diejenigen, die nach Transnistrien verschleppt wurden. Sie hätten schönere Holzgegenstände hergestellt, die vom königlichen Haus verwendet wurden, und das habe sie vor der Deportation gerettet. Das ist vielmehr ein weiterer Mythos, der über die Kultur der rumänischen Roma Auskunft gibt.“




    Der Mythos der Pappkarton-Boote hat aber auch die Funktion, die Erinnerung an den Völkermord an den Roma aufrecht zu erhalten, auch wenn dies auf ungewöhnliche Art geschieht. Der Soziologe Adrian Nicolae Furtună dazu:



    Ich führte ein Interview mit einer 90 Jahre alten Frau. Sie selbst war nicht deportiert worden, aber weil sie so alt war, konnte sie mir konkrete Informationen über die damalige Situation der Roma liefern. Während des Interviews kam ihr Enkel zu uns und sagte der Frau, sie möge mal erzählen, wie Marschall Antonescu die Roma in Pappkarton-Booten über den Bug geschickt hatte. Und dabei lachte er. Immer wenn ich die Roma-Gemeinden aufsuche, manchmal mit Kamerateams, zeigen sich die Leute sehr daran interessiert, Auskunft zu geben, sie wissen schon, da‎ß wir Überlebende von Deportationen suchen. Da sagen die Leute lachend zueinander: ‚Du, Costică, erzähl’ ihnen mal, du warst doch auch am Bug!‘ So beziehen sich die Roma auf die Ereignisse, und die historischen Wurzeln der Deportation zeigen, dass es dafür soziale Kriterien gegeben hatte. Deportiert wurden vor allem die Roma, die keine Wohnung und keinen Arbeitsplatz hatten, es handelte sich um eine soziale ‚Säuberungsaktion‘. Und das führte zu Prahl- und Spottgeschichten innerhalb der Roma-Gemeinde: ‚Schau mal, mein Nachbar, der keinen Arbeitsplatz hat, wird deportiert, ich aber nicht!‘ Es gab keine Solidarität zwischen den Menschen, und der Mythos der Pappkarton-Boote hat die Funktion, die Erinnerung wachzuhalten. Die Erinnerung wird aber auf ironische Weise aufrechterhalten, im Unterschied zu ähnlichen Ereignissen in der westlichen Kultur, von denen Menschen in Westeuropa die klare Erkenntnis haben, dass es sich um Tragödien wie Verschleppung handelte. Ein Mensch, der in der westlichen Kultur lebt, würde über ein so tragisches Ereignis wie Deportation niemals ironisch sprechen.“




    Auch wenn die Episode der Pappkarton-Boote in Wirklichkeit nicht stattgefunden hat, kann man die Tragödie der Roma, der ärmsten Mitglieder der rumänischen Gesellschaft, nicht ignorieren. Und das Umkrempeln ganzer Gesellschaften, um neue Gesellschaftsordnungen durch die Beseitigung ganzer Völker oder sozialer Schichten herzustellen, war unweigerlich unmenschlich und kriminell.



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  • Barques en carton

    Barques en carton

    Le 1er juin 1942, le régime du maréchal Ion Antonescu entamait la déportation des Roms dans les camps de travail de Transnistrie. Sur les 25 à 38 mille personnes envoyées travailler de l’autre côté du Dniester, près de 1500 étaient encore en vie à la fin de la guerre. Les conditions de vie et de travail étaient extrêmement précaires, la dysenterie et le typhus exanthématique étant les principales causes du taux de décès élevé parmi les détenus. Malgré l’opposition du roi Michel 1er et de la reine-mère Elena, le gouvernement Antonescu n’a ni libéré les Roms ni amélioré leurs conditions de vie. La motivation officielle était que les Roms nomades représentaient un danger social.



    La tragédie collective des Roms a aussi engendré des mythes, dont celui des barques en carton. Les Roms auraient été embarqués dans de petits bateaux en carton. Trempées d’eau, ces embarcations auraient crevé au milieu de la rivière Bug et les personnes à bord se seraient noyées. Adrian Nicolae Furtuna a dirigé une équipe de recherche qui a démontré que les barques en carton étaient un mythe: « Aucun document des archives ne fait état de cet épisode. Il n’y a aucun témoin oculaire parmi les survivants que nous avons interviewés ni parmi les personnes qui affirment que ces barques ont existé. L’histoire, c’est que les Roms ont été embarqués dans un bateau en carton laissé au gré du vent et des courants, et qu’une fois la barque imbibée d’eau, les Roms seraient morts noyés. A faire une analyse comparative avec la manière dont les Juifs sont morts en Transnistrie, on constate que l’histoire de la barque comporte aussi un brin d’ironie et d’hilarité. Dans le cas de la barque, la comparaison soulève de très nombreux points d’interrogation. Selon nos recherches, le mythe puise ses origines dans le naufrage du bateau Struma, qui a eu lieu toujours en février 1942. Les Roms ont repris cet événement et l’ont reformulé selon leur propre culture. Plusieurs éléments ont favorisé cette représentation sociale. Parmi eux, le plan du maréchal Antonescu selon lequel, au début, les Roms auraient dû être déportés par voie d’eau. Avant d’être déportés, ils ont été recensés, la gendarmerie faisant du porte-à-porte pour indiquer clairement qui allait être déporté. Une représentation sociale est une chaîne tout entière. Il y a aussi des documents qui attestent le nombre de Roms et de charrettes qui devaient arriver dans chaque ville — port sur le Danube. Et les Roms pensaient qu’ils allaient finir comme les Juifs, à savoir noyés».



    La mémoire poraimos ou celle du génocide des Roms est faible parmi les jeunes Roms d’aujourd’hui. Adrian Nicolae Furtună explique le fonctionnement de la chaîne de souvenirs et de reprises dans d’autres tragédies pour construire le mythe: «Nous avons essayé d’aller au-delà du mythe et nous avons voulu voir ce que cette histoire englobait. La plupart des jeunes Roms ne disposent pas d’éléments concrets relatifs à la déportation en Transnistrie. Ils ne connaissent pas l’année où la déportation a commencé, ni ne savent des mots-clé tels que «Bug» et «Transnistrie». Par contre, ils connaissent l’histoire des barques en carton. Ils l’associent à l’Holocauste des Juifs, qui a eu lieu en Occident. C’est parce que l’Holocauste a été beaucoup plus médiatisé. Beaucoup de jeunes Roms disent que les Roms déportés en Transnistrie ont été gazés. Or ces choses-là ne sont pas arrivées. Nous nous sommes proposé de voir comment l’histoire était transmise d’une génération à l’autre. Dans le cas des Roms, il y a une manière différente de s’y prendre, parce que les Roms ont fait passer des mythes et des contes. Ceux qui travaillaient le bois disent que les membres de la Maison royale utilisaient des cuillères et des récipients en bois et c’est grâce à cela qu’ils n’ont pas été déportés. Bien entendu, nous avons aussi des cas de personnes déportées qui travaillaient le bois, et les villages qui n’ont pas été déportés motivaient, par comparaison avec les autres, qu’ils produisaient des biens utilisés par la Maison royale. Encore un mythe parlant sur la culture des Roms».



    Le mythe des barques en carton a une fonction, à savoir celle de préserver la mémoire du génocide contre les Roms, même si c’est en s’y prenant d’une autre manière. Adrian Nicolae Furtună : «J’interrogeais une tante de 90 ans. Elle n’avait pas été déportée, mais à son âge, elle pouvait m’offrir des informations concrètes sur la situation générale de l’époque. Pendant l’entretien, son petit-fils lui a suggéré en passant de me raconter comment Antonescu les avait mis dans les barques en carton. Et il le disait en riant. Quand je vais dans les communautés, parfois je me fais accompagner d’équipes de tournage qui attirent l’attention des habitants qui savent que nous recherchons des survivants. Et ils disent, en riant: «Costicà, fais-les venir chez toi, parce que toi aussi, tu as été au Bug». Cela montre la manière dont les Roms se rapportent à l’événement, et la racine historique de la déportation, c’est qu’il y a eu des critères sociaux à cela. C’étaient surtout les Roms qui n’avaient pas de maison, qui n’avaient pas d’emploi qui ont été déportés. C’était un équarrissage social. Et cela a donné lieu à une certaine dérision: quoi, mon voisin qui n’a pas d’emploi est déporté, et moi pas. Il n’y a pas eu de solidarité entre les gens et alors la fonction du mythe des barques en carton est de préserver la mémoire. Mais il la conserve de manière ironique, d’une façon différente de celle dont une personne appartenant à la culture occidentale s’y rapporterait en faisant référence à un événement aussi tragique que la déportation».



    Même si l’épisode des barques en carton n’a pas existé, la tragédie de ces pauvres gens ne saurait être niée. Et les projets de construire de nouvelles sociétés, par l’annihilation de certains groupes de gens, ne peuvent être que dégoûtants. (trad.: Ligia Mihaiescu, Alexandra Pop)

  • 23.08.2013

    23.08.2013

    Energie – Le ministère roumain de l’Economie a transmis à la Commission européenne une pré-notification concernant les modifications apportées à la législation dans le domaine des énergies renouvelables, mais n’a reçu aucune demande de Bruxelles relative à une plainte des investisseurs. Le gouvernement de Bucarest a décidé de reporter à mars 2017 la délivrance de certificats verts pour les centrales hydroélectriques et solaires, et à janvier 2018 pour les centrales éoliennes. La décision a mécontenté le géant énergétique CEZ, le plus gros investisseur dans le domaine des énergies renouvelables de Roumanie, qui a affirmé avoir adressé une plainte à la Commission suite à cette mesure prise par Bucarest, vu qu’elle pourrait lui causer un maque à gagner supérieur à 66 millions d’euros par an. Le groupe tchèque est entré sur le marché roumain en 2005, et y a investi plus d’un milliard d’euros.



    UNICEF — Les représentants du gouvernement roumain et de l’UNICEF ont signé vendredi à Bucarest le Plan d’action du programme de l’Agence humanitaire des Nations Unies en Roumanie pour la période 2013-2017. Le document en question concerne les enfants vulnérables vivant au sein des communautés isolées des zones rurales et urbaines très pauvres. En outre, le programme prévoit pour la première fois l’appui direct par l’UNICEF au processus de planification et de mise en place des fonds européens par la Roumanie, dans le but de réduire les iniquités par rapport aux autres pays de l’UE.



    Dacia – La marque roumaine Dacia, appartenant au groupe français Renault, connaît la hausse des ventes la plus forte en Europe, en dépit de la crise, lit-on dans le Financial Times. Selon la publication britannique, le principal atout des modèles Dacia, c’est le prix. Au Royaume Uni, par exemple, un SUV Dacia Duster coûte 9.000 ­£, soit près de 4.000 de moins que les marques concurrentes. Renault a informé que sa marque roumaine avait rapporté 24% des ventes du groupe en Europe, les six premiers mois de l’année en cours. En Roumanie, la capacité de production est de 350.000 véhicules par an, et l’automobile portant le numéro 5 millions serra fabriquée début 2014. L’activité des usines Dacia a généré, en 2012, 7,7% des exportations de la Roumanie. Cette performance classe Dacia première parmi les compagnies exportatrices du pays.



    Monument – Un monument à la mémoire des victimes des déportations staliniennes a été inauguré à Chisinau, capitale de la République de Moldova. Selon les documents, dans les années ’40 et ’50, plus de 60.000 personnes ont été déportées, à plusieurs reprises, en Sibérie et au Kazakhstan. Cette campagne a visé les Roumains de Bessarabie, appellation historique de la République de Moldova, après son occupation par l’Union soviétique. L’événement a une charge symbolique importante, vu qu’en République de Moldova, même après la proclamation de son indépendance en 1991, certaines forces ont tenté de nier les crimes perpétrés par le régime soviétique.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Simona Halep, 21 ans, s’est qualifiée dans les demies de finale du tournoi de New Haven (USA), doté de prix de 690.000 $, après avoir vaincu en quarts de finale, la Russe Ekaterina Makarova, numéro 26 mondial WTA. Simona, numéro 23 mondial, s’est assuré un chèque de 33.000 $ et 200 points WTA. Dans l’avant-dernier acte de la compétition, elle aura pour adversaire la gagnante du match entre la Danoise Caroline Wozniacki (8e dans la hiérarchie mondiale) et l’Américaine Sloane Stephens (17e WTA). Simona Halep est en excellente forme, avec trois tournois du circuit mondial gagnés cette année.



    Football – Toutes les trois équipes roumaines qui ont joué jeudi le match aller du barrage de qualification dans les poules de la Ligue Europa ont perdu. Astra Giurgiu a cédé en déplacement, 2-0, face aux Israéliens de Maccabi Haïfa, Pandurii Târgu Jiu s’est inclinée 1-0 à domicile devant les Portugais de Sporting Braga, alors que Petrolul Ploiesti a essuyé une défaite en déplacement, devant Swansea City (Pays de Galles), par 5-1. Dans le barrage pour la qualification dans les groupes de la Ligue des champions, la championne de Roumanie, Steaua Bucarest, a fait match égal (1 partout), mercredi, à domicile, contre la championne de Pologne, Legia Varsovie. Les matchs retour auront lieu la semaine prochaine.