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  • Standard & Poor’s déclasse la note de la Roumanie

    Standard & Poor’s déclasse la note de la Roumanie

    Pour la Roumanie et ses perspectives économiques et financières, l’année 2025 s’aligne sur les mêmes tendances que celles enregistrées en fin d’année dernière : l’agence de notation financière Standard & Poor’s a confirmé la note de  « BBB – » accordée à la Roumanie, dernier échelon de la catégorie recommandée aux investisseurs. L’agence a aussi révisé les perspectives économiques qui passent de stables à négatives. À la fin de l’année dernière, Fitch avait également revu à la baisse la perspective de la note de crédit à long terme de la Roumanie en devises étrangères, alors que cette dernière avait précédemment maintenu sa note BBB-. 

     

    Le contexte économique et politique a pesé dans la balance

     

    Standard & Poor’s signale que l’environnement politique fragmenté et incertain est susceptible de retarder le programme d’assainissement budgétaire du gouvernement. Les experts de l’agence rappellent que toutes les dépenses importantes effectuées avant les élections ont poussé le déficit du pays à près de 8,7 % du PIB, un score bien supérieur à leurs attentes et indique qu’il est difficile de contrôler les coûts dans une économie qui ralentit. Les experts estiment également que des politiques budgétaires plus souples maintiendront les déficits des comptes à un niveau élevé et qu’ils seront de plus en plus financés par des flux générateurs de dette, ce qui exposera le pays à des chocs de confiance de la part des investisseurs étrangers. 

     

    Réaction du ministre roumain des Finances 

     

    Dans une première réaction, le ministre roumain des Finances Tánczos Barna a déclaré que le changement de perspective de l’agence de notation montre que des mesures sont nécessaires pour réduire le déficit budgétaire, celles du vote d’un budget frugal et de la mise en place d’un État plus léger. « La Roumanie est toujours recommandée aux investisseurs comme un pays sûr. Les décisions prises par le gouvernement pour réduire le déficit budgétaire et renforcer la croissance économique doivent être mises en œuvre rapidement, sous la forme déjà convenue avec nos partenaires européens », a écrit le ministre sur sa page Facebook. Il a souligné que le budget de cette année, qui sera soumis à l’approbation du Parlement très prochainement, renforce cette approche de la gestion des deniers publics. Si l’évolution de l’économie devait confirmer les craintes des agences de notation et la perte de la note “stable”, cela augmenterait les coûts d’emprunt de la Roumanie.  

     

    Le gouvernement a déjà opéré un virage à 180° à la fin 2024

     

    Cependant, à la fin de l’année dernière, le nouveau gouvernement de coalition PSD – PNL – UDMR a adopté une ordonnance d’urgence reflétant la volonté de réduire drastiquement toutes les dépenses inutiles, en particulier dans les domaines de l’administration, du gouvernement central et des collectivités locales, afin de réduire les déficits. Le gouvernement a également gelé les salaires et les pensions, dont l’indexation aurait entraîné le budget sur une pente dangereuse. Ces mesures ont déjà déclenché une vague de mécontentement parmi certaines catégories de fonctionnaires, de sorte que le gouvernement de coalition sera mis à rude épreuve sur le plan social. De plus, 2025 est aussi, par la force des choses, devenue une année électorale, tout comme l’a été 2024. En mai, les Roumains voteront à nouveau pour un nouveau président, après que la Cour constitutionnelle a annulé l’élection présidentielle de décembre dernier au motif que le processus électoral était entaché d’irrégularités.

  • 19.12.2024

    19.12.2024

    Politique – Le Premier ministre roumain et leader social-démocrate Marcel Ciolacu a annoncé jeudi que le PSD se retirait de la table des négociations en vue de la constitution de l’Exécutif et qu’il voterait pour un gouvernement minoritaire de droite au Parlement. « On ne peut pas décider quelque chose de concret avec des gens qui disent une chose dans les négociations internes et une autre chose et devant la presse. Nous voterons pour un gouvernement de droite au Parlement. Nous le faisons parce que ce pays a besoin d’urgence d’un gouvernement capable de gérer les problèmes actuels jusqu’aux prochaines élections présidentielles », a écrit Marcel Ciolacu sur Facebook. Auparavant, l’USR avait imposé aux interlocuteurs des conditions qu’ils jugeaient exagérées afin de rester dans la formule de coalition. Après l’annulation de l’élection présidentielle, les partis pro-européens ayant accédé Parlement après les élections du 1er décembre, le PSD, le PNL, l’USR et l’UDMR, ont entamé des négociations pour la formation d’un large gouvernement de coalition et d’un programme de gouvernement.

     

    UE – Le président roumain, Klaus Iohannis, participe, aujourd’hui à la réunion du Conseil européen qui se déroule à Bruxelles. A l’ordre du jour de la réunion figurent de sujets tels l’Ukraine, la migration, la situation au Moyen Orient, les préparatifs en Europe dans les domaines civil et militaire pour mieux répondre aux crises, le rôle de l’UE dans le monde et son élargissement, la situation en Géorgie et en Moldavie et des aspects liés à la liberté, la sécurité et la justice. Les pourparlers des leaders européens sur l’Ukraine visent l’analyse de la situation sur le terrain et des moyens les plus adéquats moyens de réaliser les engagements de soutenir le peuple ukrainien et de poursuivre les efforts nécessaires pour repousser l’invasion russe et assurer la prévalence du droit international. Le président informera aussi les membres du Conseil européen aussi au sujet de la situation de Roumanie suite aux interférences étrangères dans le processus électoral. « Il s’agit d’une menace non seulement à l’adresse de la Roumanie, mais aussi à l’adresse des démocraties et des valeurs européennes, de manière générale. Il est nécessaire d’avoir une coordination efficace au niveau de l’intégralité de l’Union sur le thème de la lutte contre les ingérences étrangères et des attaques hybrides de la part de la Russie » a également dit le président Iohannis.

     

    Fitch – L’agence de notation Fitch a confirmé à BBB minus le score de la Roumanie à long terme en devise, mais a abaissé la perspective de stable à négative en ce qui concerne les crédits à long terme en devises. Parmi les raisons invoquées, Fitch énumère des facteurs de risque politique, mais aussi les dérapages fiscaux et les dépenses non-soutenables. Un facteur important qui a également été analysé est le déficit budgétaire élevé. Parmi les causes, Fitch identifie les dépenses avec les salaires dans le secteur public et les « majorations non-financés des retraites avant les élections ». Ce qui plus est, le nouveau Parlement de Roumanie est plus divisé et on constate une hausse du poids des partis d’extrême droite anti-européens qui reflète la polarisation à la hausse de la société roumaine. Par ailleurs, un point positif pour la Roumanie est selon Fitch le secteur bancaire solide. Parmi les facteurs qui peuvent amener à une note positive, l’agence mentionne la consolidation fiscale supérieure aux projections, qui soutient la stabilisation de la dette publique à moyen terme et la réduction de l’endettement extérieur et des risques de financement extérieur.

     

    Foot – Le principal actionnaire du club de foot Rapid Bucarest, un des plus populaires de Roumanie, l’homme d’affaires Dan Şucu, est désormais l’actionnaire majoritaire du club italien de foot de Genoa CFC, a annoncé le club de Serie A sur son site officiel. La source précise que suite à une majoration des capitaux à 45 millions d’euro, dont 5 millions euros à titre gracieux et 40 millions payés le 14 décembre, le Conseil d’Administration a approuvé l’offre de l’investisseur roumain. Celui-ci avait souscrit toute la majoration de capital obtenant en échange une participation de 77% de Genoa CFC, propriété jusqu’alors du fonds d’investissement américain 777 Partners. Président de la Confédération des employeurs de Concordia, Şucu (61 ans) est une figure marquante de l’économie roumaine. Il est le fondateur de Mobexpert, la plus grande marque de meubles de Roumanie, avec plus de 2 200 employés. Il est également impliqué dans le secteur immobilier et dans les médias, avec un rôle clé dans le quotidien économique “Ziarul Financiar”. Gênes est 13ème en Serie A après 16 matches, avec 16 points.

     

    Météo – Il fait généralement beau en Roumanie, où le ciel est variable, plutôt bleu sur le relief. Quelques pluies sont signalées sur l’ouest et le nord-ouest. Les maxima iront généralement de 6 à 16 degrés.

  • Des prévisions pessimistes pour l’économie roumaine

    Des prévisions pessimistes pour l’économie roumaine

    La Commission européenne vient de réviser à la baisse ses estimations pour l’économie roumaine, et ces dernières sont largement inférieures aux précédentes. Au printemps dernier, Bruxelles tablait sur une croissance économique de 3,3 % cette année, suivie de 3,1 % en 2025. A titre de comparaison, la Commission européenne estime désormais que l’économie roumaine ne dépassera pas les 1,4 % ce croissance cette année, pour progresser légèrement jusqu’à 2,5 % l’année prochaine.

    Quelles sont les causes ?

    Comment expliquer une telle situation ? Le rapport de la Commission européenne fournit quelques explications. Pour commencer, tout au long de cette année, la production industrielle, le BTP, de secteur de l’IT et les transports n’ont fait que ralentir, sur toile de fond de la baisse de la demande extérieure de la part des principaux partenaires commerciaux de la Roumanie, de la croissance accélérée des salaires et des prix élevés de l’énergie. Dans le même temps, les ventes au détail ont connu une hausse considérable, à mesure que les revenus de la population ont augmenté. Néanmoins, cette consommation privée très dynamique a été contrecarrée principalement par la contribution négative des exportations à la croissance du PIB, alors que les investissements privés ont été plutôt modérés, à cause des incertitudes concernant les mesures fiscales annoncées par le gouvernement de Bucarest.

    Enfin, selon ces nouvelles estimations de la Commission européenne, le déficit budgétaire de la Roumanie ne fait que se creuser, pouvant atteindre les 8 % du PIB en 2024 et rester tout aussi élevé l’année prochaine, autour des 7,9 %. Cela, à la différence des estimations du printemps dernière, lorsque Bruxelles misait sur un déficit de 6,9 % du PIB pour la Roumanie en 2024 et de 7 % en 2025.

     

    Les dépenses gouvernementales responsables de la hausse

     

    Selon les experts communautaires, ce déficit tellement élevé témoigne d’une hausse extrêmement rapide des dépenses gouvernementales, notamment en raison de la majoration des salaires dans le système public, des dépenses en matière de biens et services, sans oublier les pensions de retraite. S’y ajoute un ralentissement des recettes budgétaires à cause d’une activité économique plus faible que prévu.

    Bruxelles souligne qu’il y a tout de même une bonne nouvelle : le taux d’inflation continuera à baisser en Roumanie, passant de 10 % en 2023, à environ 5,5 % en 2024. Et pourtant, la Commission européenne met en garde qu’il existe toujours une forte pression sur les prix, puisque la demande de la population a augmenté suite à la hausse des salaires.

    Malgré ce ralentissement de l’économie nationale, la recherche d’emploi reste importante, et le taux de chômage tournera autour des 5,5 % cette année et l’année prochaine. Une valeur similaire est prévue pour 2026, avec une estimation à 5,4 %.

    Quid de la dette roumaine ?

     

    Le rapport de la Commission européenne se penche aussi sur la dette publique de la Roumanie, qui devrait croître de 48,9 % du PIB en 2023 à près de 60 % du PIB en 2026.

    Précisons que ce rapport n’a pas pris en compte l’impact sur les recettes budgétaires ou les dépenses que pourraient avoir les potentielles mesures de réduction du déficit budgétaire envisagées par le gouvernement de Bucarest. Elles figurent d’ailleurs dans le plan fiscal et structurel sur le moyen terme, que la Roumanie a présenté à Bruxelles en octobre dernier.

    A ce stade, les mesures ne sont pas suffisamment détaillées, souligne le rapport. Elles pourraient quand même faire diminuer considérablement de déficit public par rapport à ces dernières prévisions, si elles sont conçues et mises en place de manière adéquate dans le cadre du budget d’Etat 2025.

    Précisons pour conclure que dans son plus récent rapport, le FMI avait lui aussi révisé à la baisse ses estimations pour la croissance économique roumaine, qui passerait de 2,8 % comme prévu en avril, à 1,9 % . (trad. Valentina Beleavski)

  • Prévisions économiques pour la Roumanie

    Prévisions économiques pour la Roumanie

    L’agence de notation internationale Standard & Poor’s a reconfirmé la bonne note de la dette publique de la Roumanie et ses perspectives stables. Selon les experts de l’agence, cette décision se fonde sur les bons développements économiques et la probabilité d’une forte croissance au cours des trois prochaines années. Le niveau modéré de la dette extérieure figure également parmi les raisons évoquées. Elle souligne la bonne situation sur le marché du travail, où le chômage reste proche de ses plus bas niveaux historiques. Selon la source, l’économie roumaine connaîtra une croissance de 1,6 % en 2024 et doublera en 2025-2027, car le pays bénéficiera d’importants fonds européens, provenant à la fois du cadre financier pluriannuel et du mécanisme de relance et de résilience.

     

    Des résultats à nuancer toutefois

    Mais l’agence de notation émet également des avertissements. La note de la Roumanie pourrait être abaissée si le déficit continue à dépasser les prévisions et si d’autres déséquilibres persistent, tels qu’une inflation élevée ou un déficit de la balance commerciale. Standard & Poor’s a également averti que les dépenses préélectorales en cours porteront le déficit de la Roumanie à 7,3 % cette année. L’agence estime que les dépenses globales augmenteront après les hausses de salaires de 20 % dans le secteur public, soit environ 14 milliards de lei (environ 3 milliards d’euros), et une augmentation des retraites à partir de septembre, à hauteur de 0,6 % du PIB. Standard & Poor’s note également une augmentation des dépenses militaires, qui atteindront près de 2,5 % du PIB cette année, ainsi que des investissements publics élevés, de l’ordre de 7 % du PIB, couverts en partie seulement par les fonds européens. Standard & Poor’s est l’une des trois grandes agences internationales de notation financière. Les deux autres sont Fitch et Moody’s. Toutes évaluent de manière indépendante la capacité des pays à rembourser leurs dettes. Selon un guide publié par le site Global Investopedia, la notation d’un pays tient compte de ses performances économiques, du volume des investissements étrangers publics et privés, de la transparence du marché des capitaux, des réserves de change et de la stabilité politique.

     

    Les réactions des autorités roumaines

    Dans une première réaction à l’annonce de Standard & Poor’s, la coalition au pouvoir en Roumanie, les deux partis PSD-PNL, a déclaré que la décision de l’agence, qui fait suite à une décision similaire annoncée par Fitch au cours de l’été, était la preuve de la stabilité macroéconomique et des perspectives de développement de la Roumanie. Les leaders de l’opposition et les experts indépendants ont quant à eux émis des réserves. Le professeur Mircea Coșea, un vétéran de l’analyse économique nationale, a déclaré à Radio Romania que le diagnostic de l’agence était très objectif. « Nous devons reconnaître que la Roumanie se porte bien », a-t-il déclaré, ajoutant toutefois que ce fait implique une lourde responsabilité pour les dirigeants politiques actuels et pour ceux qui viendront après les élections présidentielles et parlementaires à la fin de l’année.

  • Evaluation positive par l’agence Standard & Poor’s

    Evaluation positive par l’agence Standard & Poor’s

    L’agence de notation internationale Standard & Poor’s a reconfirmé la bonne note de la dette publique de la Roumanie et les perspectives stables pour la dette, à long et court terme, en devises étrangères. En général, la notation d’un pays tient compte de facteurs tels que l’évolution de l’économie, le volume des investissements étrangers publics et privés, la transparence du marché des capitaux et les réserves de change, ainsi que le degré de stabilité politique.

     

    De bonnes performances économiques de la Roumanie

     

    Dans le cas de la Roumanie, la décision s’appuie principalement sur de bonnes performances économiques, un niveau modéré de dette extérieure et des perspectives de forte croissance pour les trois prochaines années. Le rapport souligne également la bonne situation du marché du travail, où le taux de chômage reste proche de ses plus bas niveaux historiques.  Selon le document, l’économie roumaine connaîtrait une croissance de 1,6 % cette année, et doublerait au cours des trois prochaines années, pour atteindre une moyenne d’environ 3 %, car le pays bénéficiera d’importants fonds européens, provenant à la fois du cadre financier pluriannuel et du mécanisme de relance et de résilience.

     

    La nuance et la vigilance restent de mise

     

    L’agence de notation Standard & Poor’s avertit toutefois que la note de la Roumanie pourrait être abaissée si le déficit dépasse les prévisions et si d’autres déséquilibres persistent, tels qu’une inflation élevée ou le déficit de la balance commerciale actuelle du pays. L’agence a également prévenu que les dépenses préélectorales en cours feront grimper le déficit de la Roumanie à 7,3 % cette année. Elle estime également que les dépenses globales augmenteront chaque année après les hausses de salaires de 20 % dans le secteur public, qui coûtent environ 1 % du PIB, et une augmentation des retraites à partir de septembre de cette année, qui coûte encore l’équivalent de 0,6 % du PIB. Standard & Poor’s souligne également l’augmentation des dépenses militaires à près de 2,5 % du PIB cette année et l’investissement public élevé d’environ 7 % du PIB, qui n’est que partiellement couvert par les fonds européens.

     

    La réaction du Premier ministre et du ministre roumain des Finances

     

    Dans une publication en ligne, le Premier ministre roumain Marcel Ciolacu a déclaré que la décision de l’agence, après celle annoncée par Fitch au cours de l’été, est la preuve de la stabilité macroéconomique de la Roumanie et de ses perspectives de développement. Le premier ministre a reconnu qu’il y avait encore beaucoup de travail à faire, se référant au plan de réduction du déficit au cours des sept prochaines années en rationalisant les dépenses et en augmentant la collecte des recettes grâce à la numérisation de l’autorité fiscale nationale, à la réduction de l’évasion fiscale et à la poursuite de l’investissement. Le chef de l’exécutif a réitéré que l’analyse de Standard & Poor’s confirmait « la voie sûre pour la Roumanie : production, investissements, emplois, pouvoir d’achat et stabilité macroéconomique ». Pour sa part, le ministre des Finances Marcel Boloș a déclaré que la reconfirmation de la notation de la Roumanie est un signal positif qui oblige le gouvernement à poursuivre les réformes, à rendre les dépenses publiques plus efficaces et à réduire la pression sur le budget.

  • 12.10.2024 (mise à jour)

    12.10.2024 (mise à jour)

    Economie – La notation de Standard&Poor’s est la preuve de la stabilité macroéconomique de la Roumanie et de ses perspectives de développement pour les années à venir – s’est félicité ce samedi le Premier ministre roumain Marcel Ciolacu. Cette réaction fait suite à la nouvelle confirmation par Standard&Poor’s, ce week-end, de la note de la dette publique roumaine et des perspectives stables pour la dette à long terme et à court terme en devises étrangères. C’est le résultat du passage à un modèle économique basé sur des investissements massifs, la production et la création d’emplois – a déclaré le Premier ministre roumain. Il a noté que l’inflation est passée de plus de 10 % en juin 2023 à 4,6 % à l’heure actuelle, et que le nombre de salariés a atteint le niveau record de 5,16 millions. Selon Marcel Ciolacu, la consolidation budgétaire au cours des sept prochaines années doit être réalisée en rationalisant les dépenses et en augmentant la collecte des recettes, en réduisant l’évasion fiscale et en poursuivant les investissements. L’agence Standard & Poor’s estime que l’économie roumaine connaîtra une croissance de 1,6 % cette année et d’environ 3 % en moyenne au cours des trois prochaines années. De son côté, Fitch Ratings a confirmé les notes à long terme de Bucarest en devises étrangères et en monnaie locale à « BBB moins », avec des perspectives stables.

     

    OTAN – L’Organisation du traité de l’Atlantique Nord entame lundi son exercice nucléaire annuel, alors que le président russe Vladimir Poutine menace de plus en plus d’utiliser des armes nucléaires dans le cadre de la guerre en Ukraine. Après la fin de la guerre froide, la capacité nucléaire de l’OTAN n’était plus une priorité. Avec l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et après que le Kremlin est passé aux menaces et a même annoncé un changement de sa doctrine militaire en la matière, l’ancien secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a fait référence à la puissance nucléaire de l’OTAN en tant que moyen de dissuasion. Toutefois, des sources de l’OTAN ont déclaré que l’exercice n’était en aucun cas une réponse aux menaces de Moscou, puisque de telles manœuvres militaires ont lieu chaque année. L’opération, qui se déroulera pendant deux semaines en Belgique et aux Pays-Bas, impliquera 60 avions de 13 pays.

     

    Alerte – L’ambassade des États-Unis  à Bucarest a averti ses citoyens que des menaces potentielles ont été signalées à l’encontre de synagogues, de temples et de mosquées en Roumanie entre le 11 et le 13 octobre. La représentation diplomatique appelle les citoyens américains à la plus grande prudence à l’égard des lieux de culte en Roumanie pendant cette période. Le service de renseignement roumain a déclaré qu’il n’y avait pas d’informations permettant de relever le niveau d’alerte terroriste en Roumanie. Toutefois, le porte-parole du SRI, Ovidiu Marincea, a déclaré que l’attention des autorités serait renforcée et a fait référence au contexte international et aux événements religieux de la fin de la semaine. Le ministère de l’Intérieur de Bucarest a également indiqué que ce week-end il y aurait « une surveillance accrue dans le pays pour assurer un climat optimal d’ordre public et de sécurité ».

     

    Parlement – Les sénateurs et les députés roumains devraient débattre et voter sur des projets importants à la fin de leur mandat dans la législature actuelle. Les députés prévoient notamment d’adopter l’indexation des pensions militaires sur les salaires, qui pourrait faire l’objet d’un débat à la Chambre des députés à partir de la semaine prochaine. Deux autres projets de loi sont en cours d’examen par les députés : la limitation à 10 % des acomptes versés aux promoteurs immobiliers pour l’achat d’un logement et l’interdiction des salles de jeux dans toutes les villes, et pas seulement dans les petites. Au Sénat, la commission du budget devrait décider si les frais pour les certificats de revenus prouvant la durée de service pour le recalcul pourraient être supprimés pour les Roumains ayant des pensions inférieures à 3 000 lei (environ 600 euros), et le projet de loi envisage également de réduire de moitié le coût pour les personnes ayant des pensions entre 3 000 lei (600 euros) et 6 000 lei (1 200 euros).

     

    Campagne – Lundi, le ministère roumain de l’Intérieur lancera la campagne « Loin de chez vous, nous vous voulons en sécurité » afin de prévenir la traite des êtres humains et l’exploitation des Roumains qui vont travailler à l’étranger. 20 000 dépliants contenant des informations importantes seront distribués par l’organisation internationale « Justice and Care Romania » et les structures du ministère roumain de l’Intérieur aux postes-frontières terrestres et dans les principaux aéroports internationaux du pays. L’initiative est soutenue par l’ambassade britannique en Roumanie. En mai dernier, le gouvernement de Bucarest a lancé la stratégie nationale de lutte contre la traite des êtres humains (2024-2028). Cette semaine, le parlement roumain a durci les peines pour les personnes coupables de traite des êtres humains et a introduit des moyens de soutien aux victimes.

     

    Elections – La période pendant laquelle les électeurs roumains vivant ou résidant à l’étranger pouvaient s’inscrire pour voter par correspondance aux prochaines élections présidentielles est terminée. L’Autorité électorale permanente a informé que près de 7000 citoyens se sont inscrits pour avoir recours à cette méthode. Pour les élections législatives, la date limite pour s’inscrire comme électeur par correspondance est le 17 octobre. L’AEP rappelle que les Roumains de la diaspora disposeront de plus de 900 bureaux de vote où ils pourront exercer ce droit fondamental. Les élections présidentielles auront lieu le 24 novembre pour le premier tour et le 8 décembre pour le second tour, tandis que les élections législatives se tiendront le 1er décembre.

     

    Météo – Baisse des températures ce samedi sur le sud et l’est de la Roumanie. Des averses sont attendues sur le sud et le sud-est. Des rafales pouvant atteindre jusqu’à 45 km/h souffleront sur le sud-ouest du territoire. Les maximas seront comprises entre 13 et 23 degrés. 16 degrés et de la pluie aujourd’hui à Bucarest

  • 12.10.2024

    12.10.2024

    Campagne – Lundi, le ministère roumain de l’Intérieur lancera la campagne « Loin de chez vous, nous vous voulons en sécurité » afin de prévenir la traite des êtres humains et l’exploitation des Roumains qui vont travailler à l’étranger. 20 000 dépliants contenant des informations importantes seront distribués par l’organisation internationale « Justice and Care Romania » et les structures du ministère roumain de l’Intérieur aux postes-frontières terrestres et dans les principaux aéroports internationaux du pays. L’initiative est soutenue par l’ambassade britannique en Roumanie. En mai dernier, le gouvernement de Bucarest a lancé la stratégie nationale de lutte contre la traite des êtres humains (2024-2028). Cette semaine, le parlement roumain a durci les peines pour les personnes coupables de traite des êtres humains et a introduit des moyens de soutien aux victimes.

     

    Elections – La période pendant laquelle les électeurs roumains vivant ou résidant à l’étranger pouvaient s’inscrire pour voter par correspondance aux prochaines élections présidentielles est terminée. L’Autorité électorale permanente a informé que près de 7000 citoyens se sont inscrits pour avoir recours à cette méthode. Pour les élections législatives, la date limite pour s’inscrire comme électeur par correspondance est le 17 octobre. L’AEP rappelle que les Roumains de la diaspora disposeront de plus de 900 bureaux de vote où ils pourront exercer ce droit fondamental. Les élections présidentielles auront lieu le 24 novembre pour le premier tour et le 8 décembre pour le second tour, tandis que les élections législatives se tiendront le 1er décembre.

     

    Dette – L’agence de notation Standard & Poor’s a reconfirmé ce week-end la note de la dette publique de la Roumanie et sa perspective stable de dette à long terme et à court terme en devises étrangères – a annoncé le ministère roumain des Finances. Cette décision est due au niveau modéré de la dette extérieure et de la dette publique, ainsi qu’aux solides perspectives de croissance économique. Standard & Poor’s s’attend à ce que l’économie roumaine connaisse une croissance de 1,6 % cette année et d’environ 3 % en moyenne au cours des trois prochaines années. Le ministre des finances Marcel Boloș a déclaré que la nouvelle confirmation de la notation de la Roumanie est un signal positif qui oblige le gouvernement à poursuivre les réformes, à rendre les dépenses publiques plus efficaces et à réduire les pressions sur le budget. D’autre part, Fitch Ratings a confirmé les notes à long terme de Bucarest en devises étrangères et en monnaie locale à « BBB moins » (triple B-), avec des perspectives stables. La capitale de la Roumanie compte environ 2,2 millions d’habitants, représente plus de 30 % de l’économie du pays et la richesse locale est presque trois fois supérieure à la moyenne nationale.

     

    Eurostat – Selon les statistiques d’Eurostat, la Roumanie affiche l’un des taux de satisfaction les plus élevés du continent en matière de qualité de vie. Dans le classement des États membres de l’UE, la Roumanie – qui a un indice de 7,7 points sur 10 (note maximum) – est devancée par la Finlande et ex-aequo avec la Slovénie, l’Autriche et la Belgique. La Bulgarie, la Grèce et la Lettonie affichent les indices de satisfaction les plus faibles en matière de niveau de vie. En 2023, la moyenne de l’UE était de 7,3 points.

     

    Festival – Des spectacles de mapping vidéo sur des monuments historiques, ainsi que des installations multimédias et des expériences interactives sont présentés à Bucarest ce week-end à l’occasion de la 8e édition du Festival international de lumière Spotlight. L’événement rassemble des artistes locaux et internationaux dont les créations donnent un nouvel éclairage sur les rues et les bâtiments de la ville. L’édition 2024 de Spotlight, intitulée « Bucarest 565. Connexions urbaines », se concentre sur un thème complexe reflétant l’interaction entre l’art des nouveaux médias et les défis contemporains, tels que l’impact dévastateur du réchauffement climatique ou la sauvegarde des espèces en voie de disparition.

     

    Football – L’équipe nationale de football de Roumanie joue un autre match important ce soir. L’équipe du sélectionneur Mircea Lucescu se rendra à Larnaca pour affronter Chypre dans le groupe C2 de la Ligue des Nations. Les Chypriotes et les Roumains se sont affrontés à 13 reprises dans le passé, et le bilan est clairement en faveur des « tricolores » qui ont remporté 9 victoires au total. Après les deux premières journées du groupe C2 de la Ligue des Nations, l’équipe nationale de football de Roumanie compte le maximum de points et est en tête du groupe, qui comprend également Chypre, la Lituanie et le Kosovo.

     

    Météo – Baisse des températures ce samedi sur le sud et l’est de la Roumanie. Des averses sont attendues sur le sud et le sud-est. Des rafales pouvant atteindre jusqu’à 45 km/h souffleront sur le sud-ouest du territoire. Les maximas seront comprises entre 13 et 23 degrés. 16 degrés et un ciel couvert aujourd’hui à Bucarest

  • Avertissements de la Banque Nationale de la Roumanie

    Avertissements de la Banque Nationale de la Roumanie

    Les incertitudes au niveau mondial, déterminées par la crise énergétique et
    la guerre en Ukraine, représentent un risque systémique grave et en hausse
    constante. Il s’agit du risque le plus important parmi les risques essentiels,
    identifiés par la Banque Nationale de la Roumanie, a déclaré Eugen Rădulescu,
    directeur de la BNR, lors de la présentation du « Rapport sur la stabilité
    financière – décembre 2022 ». Un autre risque à ne pas négliger – c’est la
    détérioration des équilibres macroéconomiques internes, notamment en raison des
    évolutions géopolitiques régionales et internationales. Même s’il est de
    moindre intensité, le retard des réformes et de l’absorption des fonds
    européens, notamment à travers le Plan National de Relance et de Résilience
    (PNRR), est un risque que la BNR inventorie parmi ceux à prendre en compte. Eugen
    Rădulescu, directeur de la direction de la stabilité financière au sein de la
    BNR précise :


    « Nous faisons partie des pays qui ont bénéficié de plusieurs milliards
    d’euros déjà absorbés du PNRR. Une partie de ces montants a déjà été distribuée,
    c’est-à-dire que l’argent qui a été envoyé dans les comptes de la Roumanie a
    déjà été utilisé par le gouvernement pour les domaines concernés. Mais nous
    sommes assez loin de remplir tous les critères demandés. La Banque Nationale n’est
    qu’un acteur secondaire et qui constate un risque, celui de ne pas pouvoir atteindre
    les objectifs du PNRR
    », explique Eugen Radulescu.


    L’analyse d’un groupe de travail sur la sécurité énergétique a montré qu’un
    retard de deux ans de la mise en œuvre des investissements dans le domaine des
    énergies vertes à travers le PNRR réduirait de plus d’un tiers l’efficacité de
    l’ensemble du projet. Les représentants de la BNR déclarent que le danger de
    cette matérialisation est réel, compte tenu de l’expérience de la Roumanie
    jusqu’à présent en ce qui concerne l’absorption et la mise à profit des
    ressources européennes. Selon la Banque Nationale, la Roumanie risque également
    de ne pas pouvoir rembourser les crédits contractés par le secteur non
    gouvernemental. Quant à la population, le rapport de la BNR indique qu’elle
    maintient sa capacité d’honorer ses dettes. Cependant, la Banque centrale exhorte
    les Roumains à être prudents en ce qui concerne les prêts immobiliers, afin de
    ne pas se retrouver dans la situation de ne pas pouvoir couvrir les échéances,
    en raison d’une inflation élevée. Eugen Rădulescu, directeur de la BNR ajoute
    :


    « La situation est
    compliquée. Nous avons un taux d’inflation assez élevé, pas le plus élevé
    d’Europe, mais le problème est que le taux a deux chiffres. Probablement
    jusqu’à la fin de cette année, nous ne pourrons pas le réduire en dessous des
    deux chiffres. Un logement c’est difficile à gérer, en ce moment. Certains
    analystes invitent les gens à analyser très attentivement leurs revenus, car la
    mensualité d’un crédit ne devrait jamais dépasser la moitié des revenus dont
    ils disposent. Alors, s’ils doivent payer plus de la moitié de leurs revenus
    pour le prêt, ils courent le risque de ne pas être en mesure d’honorer les
    paiements avant la fin de la période.
    », conclut Eugen
    Radulescu.



    Selon les représentants de la BNR, la meilleure
    solution est de négocier directement avec les banques, afin d’identifier les
    options acceptables.

  • 23/05/2022(mise à jour)

    23/05/2022(mise à jour)

    Plan de relance — La première demande de paiement du Plan national de relance et de résilience, de 3 milliards d’euros, sera avancée à la Commission européenne, a annoncé le premier ministre Nicolae Ciucă. Ces fonds financeront des projets de toutes les composantes du Plan et auront un impact dans plusieurs domaines stratégiques pour la Roumanie. Le chef du cabinet de Bucarest a apprécié les efforts des institutions concernées par la gestion du Plan national de relance et de résilience. Il a également exigé de maintenir un rythme soutenu pour la mise en œuvre efficace et de qualité des projets d’investissements et des réformes. C’est un effort qui doit continuer et être élargi afin de valoriser les 30 milliards d’euros dont la Roumanie va bénéficier par le Plan dans des projets de modernisation et de développement du pays, a déclaré M Ciucă.



    Economie — Sept Etats, dont la Roumanie, continuent d’enregistrer des déséquilibres macroéconomiques excessifs, a annoncé lundi la Commission européenne qui a évalué ces déséquilibres dans 12 Etats membres de l’Union sélectionnés pour des analyses approfondies dans le Rapport sur le mécanisme d’alerte de 2022. La Commission souligne que l’économie roumaine se confronte à des vulnérabilités liées à la compétitivité et aux évolutions de la balance commerciale. Le déficit du compte courant d’avant la crise provoquée par la pandémie a continué à progresser pour constituer un risque à l’adresse de la soutenabilité à long terme. La dette gouvernementale s’est accrue de manière significative, depuis un niveau modéré. Entre temps, les couts des emprunts souverains ont augmenté depuis le début de l’année 2021, alors que la bureaucratie, une dette publique inefficace et un cadre législatif volatile constitueront un fardeau pour les investisseurs, avertit l’exécutif communautaire.



    Réfugiés – Le nombre des ressortissants ukrainiens entrés en Roumanie dimanche a baissé de 17,4 % par rapport au jour précédent, selon un communiqué de l’Inspection générale de la Police aux frontières, émis lundi. Depuis le début de la crise et jusqu’à dimanche, plus d’un million de citoyens ukrainiens sont entrés en Roumanie. Le ministère de l’Intérieur précise aussi que le taux d’occupation des centres d’hébergement de l’Inspection générale de l’immigration tourne autour des 47 %. La même Inspection a émis depuis le 18 mars et jusqu’à présent 27 353 permis de séjour pour les bénéficiaires de protection temporaire. En égale mesure, depuis le début du conflit en Ukraine, 4 349 ressortissants ukrainiens ont demandé l’asile en Roumanie, bénéficiant en même temps de tous les droits prévus par la législation nationale.



    Film — Le cinéaste roumain Cristian Mungiu, en compétition au Festival du film de Cannes, espère que son film « R.M.N. » qui raconte l’histoire d’un village transylvain comme véritable laboratoire explosif du populisme, puisse ouvrir les yeux des Européens sur ce mal qui les ronge, selon l’AFP. Le réalisateur est en lice pour une deuxième Palme dOr quinze ans après « 4 mois, 3 semaines, 2 jours », film coup de poing sur le droit à lavortement, et qui se veut à nouveau très politique. Son titre, « RMN », fait référence à lacronyme roumain de limagerie par résonance magnétique (IRM) : Mungiu semploie à y sonder les tenants et les aboutissants du populisme, un mal qui aurait métastasé jusquà ce village encore pétri de traditions, aux confins de lEurope. « J’espère que (les spectateurs) néchapperont pas facilement à leurs responsabilités, quils ne se diront pas ça a lieu dans une contrée lointaine, sauvage. Jai bien peur que ce ne soit pas le cas », déclarait M Mungiu cité par l’AFP. Laction se déroule à quelques jours de Noël, dans un village de Transylvanie. Les Roms, eux, ont disparu du bourg, chassés par les habitants et la force des préjugés. Mais de nouveaux « damnés de la Terre » ont fait leur apparition, trois Sri-Lankais que lon a fait venir pour travailler dans la boulangerie industrielle du coin, les Roumains étant tous partis louer leurs bras à louest.


  • 14.09.2021

    14.09.2021

    Coronavirus
    en Roumanie
    – En Roumanie, près de 1 900 cas d’infection
    au nouveau coronavirus ont été rapportés lundi, suite à plus de 22 000 tests
    effectués. Dans le même laps de temps, 46 patients sont décédés des suites de
    la Covid-19, alors que 633 patients étaient en soins critiques. De même 162
    enfants étaient lundi infectés au coronavirus, dont 10 – dans un état grave. Selon le chef de la
    campagne nationale de vaccination, Valeriu Gheorghita, le taux de vaccination
    dans les rangs des adolescents de plus de 12 ans est de 15%, mais c’est
    nettement « insuffisant ». « Le nombre des enfants hospitalisés
    augmentera, y compris en soins intensifs », a-t-il mis en garde. Par
    ailleurs, le directeur médical de l’Institut « Matei Bals » de
    Bucarest, Adrian Marinescu, a déclaré lundi pour Radio Roumanie que dans cette
    4e vague de la pandémie à laquelle le pays est confronté
    actuellement le nombre des cas de contamination est moins important, ce qui
    compte c’est leur gravité. La Roumanie dispose de 860 lits en réanimation
    destinés aux malades de Covid, et les autorités visent à accroître ce chiffre.
    5,2 millions de Roumains sont complètement immunisés, soit un tiers seulement
    de la population éligible.




    Politique -
    Le leader du groupe Renew Europe du Parlement Européen, le roumain Dacian
    Ciolos, s’est entretenu lundi, à Strasbourg, avec la présidente de la
    Commission Européenne, Ursula von der Leyen. Celle-ci lui a confirmé que le
    Plan national de relance et de résilience pour la Roumanie serait bientôt
    approuvé. A son tour, Dacian Ciolos a assuré la responsable européenne que
    l’alliance entre l’Union sauvez la Roumanie et son parti appelé PLUS ne
    cesserait pas de défendre les réformes promises et décidées au niveau de la
    coalition à la gouvernance en Roumanie, des réformes qu’il espérait pouvoir
    mener à bout aux côtés de la même coalition (cela, dans le contexte de la crise
    politique de Bucarest qui oppose l’alliance mentionné et le PNL, les deux à la
    gouvernance). Lors de ses discussions avec la présidente de la Commission
    Européenne, Dacian Ciolos a également parlé de la vaccination anticovid et de
    la situation en Afghanistan.


    Energie – Le président roumain Klaus
    Iohannis reçoit ce mardi la visite d’une délégation du groupe énergétique
    italien ENEL, ayant à sa tête son directeur, Francesco Starace. A l’agenda
    de la visite également : une rencontre de travail avec le premier ministre
    Florin Cîtu. Tout cela dans le contexte où la Roumanie traverse une période de
    hausses considérables des tarifs de l’énergie et du gaz sur les marchés de gros
    du domaine, avec des perspectives de majorations substantielles aussi pour les
    consommateurs cet hiver. Le groupe ENEL gère deux fournisseurs majeurs
    d’électricité et de gaz en Roumanie, trois distributeurs d’électricité, un
    constructeur et opérateur de centrales de production d’énergie renouvelable, ainsi que la compagnie de services de mobilité électrique et des services
    énergétiques avancés Enel X Roumanie.


    Dette et balance de paiements – Le compte courant de la balance de paiements de la Roumanie a enregistré un
    déficit de plus de 9 milliards d’euros durant les sept premiers mois de cette
    année par rapport à 5,35 milliards durant la période similaire de l’année
    dernière, selon les chiffres de la Banque centrale roumaine. Parallèlement, la
    dette extérieure totale a progressé de plus de 6 milliards d’euros depuis le
    début de cette année, pour se chiffrer à 132 milliards d’euros, dont 73% est
    constituée par la dette extérieure à long terme. Par ailleurs, la Banque
    nationale de Roumanie a annoncé que durant les sept premiers mois de l’année
    les investissements étrangers directs ont progressé pour se chiffrer à environ
    4 milliards d’euros.


    Partenariat – Les Etats-Unis
    souhaitent toujours avoir des avant-postes des valeurs euro-atlantiques, pour
    affronter ensemble les défis de l’avenir, en tant qu’amis et alliés, lit-on
    dans une déclaration commune du ministère roumain des AE et du Département
    d’Etat américain, publié à l’occasion du 10e anniversaire de
    l’adoption de la Déclaration commune visant le partenariat Stratégique pour le
    21e siècle entre Bucarest et Washington et depuis la signature de
    l’Accord entre la Roumanie et les Etats-Unis portant sur la mise en place d’un
    système de défense antimissile américain sur le territoire roumain.





    Droits – Réuni en session
    plénière à Strasbourg, le Parlement Européen a adopté une résolution demandant
    l’élimination de tous les obstacles à relever par la communauté LGBTIQ
    lorsqu’il s’agit d’exercer ses droits fondamentaux, y compris celui à la libre
    circulation au sein de l’UE. Selon le document, les mariages ou les partenariats enregistrés dans
    un Etat-membre devraient être reconnus par tous les Etats-membres de manière
    uniforme, alors que les époux et les partenaires du même sexe devraient être
    traités de la même manière que les partenaires ou les époux de sexe opposé.
    Suite à la décision de la Cour de justice de l’UE dans le cas « Coman et
    Hamilton » qui constate que les dispositions visant l’époux et l’épouse de
    la Directive sur la libre circulation s’appliquent aussi aux couples du même
    sexe, la Commission Européenne devrait sanctionner la Roumanie si le
    gouvernement de Bucarest ne met pas à jour la législation nationales pour y
    refléter cette décision. Pour rappel, en juin 2018 la Cour de Justice de l’UE a
    décidé que les Etats de l’UE ne pouvaient pas entraver la liberté de séjour
    d’un ressortissant de l’Union en refusant d’accorder à son époux du même sexe,
    ressortissant d’un Etat extracommunautaire, le droit de séjourner dérivé sur
    leur territoire. Le dossier visait le citoyen roumain Relu Adrian Coman et son
    partenaire du même sexe, le citoyen américain Robert Clabourn Hamilton. Les
    eurodéputés ont également pris acte des faits de discrimination auxquels se
    confrontent les communautés LGBTIQ en Pologne et en Hongrie.



    Météo – Il fait beau et chaud pour la
    mi-septembre en Roumanie, sur la plupart du territoire, mais notamment dans le
    sud et le sud-ouest. On attend des nuages et de la pluie à compter de cet
    après-midi, par endroits sur le nord, le centre et l’est. Les maxima de la
    journée iront de 21 à 33 degrés. 29 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • 23.04.2021

    23.04.2021


    Voyages – La Grèce, une des destinations préférées des Roumains pour les
    vacances, vient d’être incluse par les autorités de Bucarest sur la liste des
    pays à haut risque épidémiologique. La nouvelle tombe particulièrement mal pour
    ceux qui avaient prévu de passer les mini-vacances de Pâques, entre fin avril
    et début mai, en Grèce. La dénommée « liste jaune » comprend à
    présent 60 pays et territoires. Citons, en plus de la Grèce, la Turquie, la
    Bulgarie, la France, l’Italie, l’Allemagne ou encore les Etats-Unis. Toutes les
    personnes arrivant en Roumanie depuis ces destinations sont soumises à une
    quarantaine de deux semaines, si elles ne sont pas vaccinées ou n’ont pas été
    malades de la Covid-19 dans les trois derniers mois. En plus, les voyageurs en
    provenance de ces pays et territoires doivent présenter un test Covid négatif
    pour pouvoir monter dans l’avion ou le bus, selon leur moyen de locomotion.


    Coronavirus – La seule façon de sortir de la pandémie de Covid-19 est la
    vaccination de masse, a encore insisté ce matin le président Klaus Ioannis. Le
    chef de l’Etat a rappelé que le relâchement des mesures sanitaires était prévu,
    de concert avec la réduction des contaminations au nouveau coronavirus, du
    nombre de personnes hospitalisées dans les unités de soins intensifs et celui
    des décès. Hier, à l’issue de la première réunion du « Comité interministériel
    pour le retour de la Roumanie à la normale à partir du 1er juin », le
    premier ministre Florin Cîţu a lui aussi précisé que ce retour à la normale dépendait de la
    vaccination. Jusqu’à présent, plus de 2,8 millions de
    Roumains ont reçu au moins une dose de vaccin anti-Covid-19. Les autorités
    faisaient état, ce vendredi midi, de 2.500 nouvelles contaminations au Sars-Cov-2
    et de 170 décès des suites de l’infection en 24 heures. Seulement trois
    départements de Roumanie, Bucarest, Ilfov – qui entoure la capitale, et Cluj -
    dans le nord-ouest du pays, rapportent un taux d’incidence supérieur à 3 pour mille
    habitants.




    Diplomatie La relation trilatérale Roumanie-Pologne-Turquie fonctionne très
    bien et sa pertinence et son utilisé ont augmenté considérablement. Durant ses
    neuf années d’existence, elle a contribué à consolider l’Alliance nord atlantique
    et à assurer la sécurité de son flanc Oriental, y compris en mer Noire, a
    déclaré le ministre roumain des Affaires étrangères Bogdan Aurescu. M. Aurescu a
    participé vendredi à la session plénière de la réunion trilatérale, aux côtés
    de ses homologues : le ministre turc Mevlüt Çavuşoğlu et le ministre polonais
    Zbigniew Rau. Les trois hauts responsables ont signé une déclaration commune à l’issue
    de la réunion. La rencontre a été centrée autour de la sécurité, avec une
    attention particulière accordée à l’évaluation de la situation régionale, aux issues
    des dernières réunions ministérielles de l’OTAN, ainsi qu’aux perspectives du
    Sommet 2021 de l’Alliance. Selon le ministère des Affaires étrangères de
    Bucarest, les trois ministres ont souligné le fait qu’ils souhaitaient une OTAN
    plus puissante d’un point de vue politique et militaire. Les trois responsables
    ont aussi regardé l’état d’avancement des projets convenus lors de la réunion trilatérale
    de l’année dernière et ont évoqué la possibilité de consolider le dialogue
    trilatéral, y compris par le développement de nouveaux projets.





    Economie – Le déficit public a augmenté considérablement en 2020 dans l’Union
    européenne, tout comme la dette publique, indiquent les plus récentes données d’Eurostat.
    Le ratio du déficit public par rapport au PIB a augmenté fortement dans l’UE, passant
    de 0,5% en 2019 à 6,9% en 2020. Les déficits les plus élevés, entre 11 et 9%, ont
    été enregistrés en Espagne (11,0%), à Malte (10,1%), en Grèce (9,7%), en Italie
    (9,5%), en Belgique (9,4%), en France et en Roumanie (9,2% chacune). Tous les
    États membres, sauf le Danemark (1,1%), ont affiché un déficit supérieur à 3%
    du PIB.






    Tennis – La roumaine Simona Halep, tête de série n° 2 au tournoi de tennis de
    Stuttgart, en Allemagne, rencontrera ce soir Ekaterina Alexandrova, de Russie,
    dans les quarts de finale de la compétition. La sportive russe a remporté deux
    des trois matchs disputés avec Halep. Deux autres joueuses roumaines de tennis ont
    des matchs prévus dans la jorunée. Sorana Cîrstea rencontre Veronika
    Kudermetova de Russie et Ana Bogdan affronte Fiona Ferro de Belgique, dans les
    quarts de finale du tournoi d’Istanbul, en Turquie.






    Météo – Le temps est morose sur la plupart de la Roumanie, avec un ciel couvert
    et des pluies, notamment sur l’est du pays, et des précipitations mixtes en altitude.
    Les températures maximales iront dans la journée de 11 à 21 degrés. Il faisait 15°C
    à midi à Bucarest.

  • Un nouveau maire général pour Bucarest

    Un nouveau maire général pour Bucarest

    Soutenu
    au scrutin du 27 septembre par le PNL, au pouvoir, et par l’Union
    Sauvez la Roumanie, l’indépendant Nicusor Dan a officiellement
    repris jeudi son mandat de maire général de Bucarest. Mathématicien
    chevronné et activiste civique depuis pas mal de temps, le nouvel
    édile s’est adjugé il y a un mois un trophée politique que de
    nombreux politiciens roumains aimeraient décrocher puisqu’il
    constitue un véritable tremplin vers des fonctions encore plus
    importantes. Un de ses prédécesseurs, Traian Basescu, allait
    devenir président, alors qu’un autre, Victor Ciorbea, allait devenir
    premier ministre.

    La Capitale roumaine compte à elle seule pour 10%
    de l’électorat roumain et à l’exception du chef de l’Etat, son
    maire est le politicien investi avec le plus grand nombre de voix du
    pays. Bucarest est aussi la ville la plus riche de Roumanie, avec des
    indicateurs économiques et sociaux supérieurs à la moyenne de
    l’Union européenne et avec l’évolution démographique la plus
    dynamique. Nicuşor Dan hérite pourtant de son prédécesseur et
    ancien adversaire aux élections, la sociale-démocrate Gabriela
    Firea, une ville suffoquée par la pollution, paralysée par les
    embouteillages, avec un réseau de chaleur en faillite et une
    infrastructure largement déficitaire.

    La mairie de la Capitale se
    confronte actuellement à 6 mille litiges, a des dettes de plus de
    600 millions d’euros, qui ne comprennent pas les obligations fiscales
    des entreprises municipales, ainsi que des saisies s’élevant à plus
    de 14 millions d’euros. Le nouveau maire demande un délai pour
    résoudre tous ces dossiers.
    Nicuşor Dan : « Bucarest a une perspective extraordinaire
    et nous ne pouvons pas ne pas réussir. Mais à très court terme, je
    demande aux Bucarestois de la patience et de la solidarité, parce
    que les problèmes auxquels nous nous confrontons sont graves et
    urgents. Nous sommes en pleine crise sanitaire, nous avons une crise
    du chauffage urbain et une crise financière au niveau de la
    municipalité. Avec de la patience, nous allons résoudre toutes ces
    crises. Nous sommes une communauté et c’est notre responsabilité de
    traverser cette pandémie »
    , a déclaré le nouveau maire de la
    Capitale.

    Celui-ci bénéficie d’excellentes relations avec le
    premier ministre libéral Ludovic Orban ainsi que d’une majorité
    confortable au Conseil général, constituée par les conseillers de
    l’Union Sauvez la Roumanie et du PNL. Pour ce qui est des mairies
    d’arrondissements, les candidats soutenus par ces partis se sont
    partagés les mandats avec ceux de la gauche. Sur six mairies de
    secteur, trois ont désormais des maires de l’USR et du PNL.

    Des
    résultats serrés entre les principales forces politiques ont été
    enregistrés aussi dans le cas des Conseils départementaux à
    travers le pays. Les sociaux-démocrates ont préservé nombre de
    leurs fiefs du sud et de l’est du pays, et les libéraux ceux de
    l’ouest. L’Union démocrate magyare de Roumanie demeure la force
    politique la plus importante dans les départements du centre, les
    seuls à majorité ethnique magyare.

    Votée par un tiers des
    Bucarestois, l’USR s’est adjugé pour la première fois plusieurs
    chefs-lieux : Brasov, Alba Iulia (les deux dans le centre), Bacau
    (dans l’est) et Timisoara (dans l’ouest). Dans cette dernière, les
    élections municipales ont marqué une première historique en
    Roumanie. Le nouveau maire est Diminic Fritz, né et élevé en
    Allemagne, venu pour la première fois en Roumanie à l’âge de 20
    ans, en 2003, et élu cet automne par plus de la moitié des
    habitants de Timisoara qui ont voté.

  • 24.08.2020 (mise à jour)

    24.08.2020 (mise à jour)

    Coronavirus – 825 nouveaux cas de contamination par le SARS-CoV-2 ont été enregistrés en Roumanie, informé le Groupe de communication stratégique, ce qui porte leur nombre total à 79 330. 37 autres personnes infectées par le nouveau coronavirus sont décédées, l’une étant enregistrée dans la catégorie d’âge 10-19 ans, et le nombre total de décès en Roumanie a atteint 3309. 7.410 personnes atteintes du Covid-19 sont hospitalisées dans des établissements de santé spécialisés. 494 patients sont en soins intensifs. Les autorités affirment que l’augmentation du nombre de nouvelles infections a été stoppée et que la situation se stabilise. Cependant, le nombre de cas actifs augmente constamment et la transmission communautaire reste importante. Parmi les ressortissants roumains de létranger, 5.920 ont été dépistés positifs au nouveau coronavirus, la plupart en Allemagne, en Italie et en Espagne, et 124 sont décédés.



    Baccalauréat – La seconde session l’examen du baccalauréat de cette année a commencé lundi en Roumanie avec l’épreuve écrite de langue et littérature roumaines. Plus de 42.700 jeunes sy sont inscrits, dont près de 18.000 issus des promotions précédentes. Les premiers résultats du Bac seront rendus publics le 2 septembre, les résultats finaux devant être connus le 5 septembre, après la solution des contestations.



    Dette – La Roumanie a encore à récupérer 650 millions de dollars américains pour des biens et des services exportés avant 1990, a affirmé lancien ministre des affaires étrangères, Cristian Diaconescu, interviewé par Radio Roumanie. Selon lui, avec environ 400 millions de dollars à payer, lIrak est en tête de la liste des pays qui doivent de largent à la Roumanie. Il est suivi par le Soudan, le Mozambique, la Libye, la Guinée, la République Centrafricaine, le Nigéria, la Somalie, la Tanzanie, la République démocratique du Congo et la Corée du Nord. A cela sajoute plus dun million et demi de roubles transférables dus par Cuba. Cristian Diaconescu a souligné quil sagissait dun problème dEtat, impliquant des partenaires très difficiles, car ils sont nombreux à ne plus reconnaître ces dettes ou qui demandent y compris des compensations politiques afin de rembourser largent.



    Séisme –Un tremblement de terre de magnitude 3,2 sur léchelle ouverte de Richter s’est produit dans la nuit de dimanche à lundi dans le comté de Buzau, dans le sud-est de la Roumanie, à une profondeur de 64 km, a fait savoir l’Institut national de recherche et de développement pour la physique de la Terre. Depuis le début de ce mois, 22 petits séismes se sont produits en Roumanie, leur magnitude ayant été comprise entre 2 et 3,9. Cette année, la secousse la plus importante, également ressentie à Bucarest, est survenue le 31 janvier. Elle avait une magnitude de 5,2 sur l’échelle de Richter. Le pire tremblement de terre à avoir frappé le pays, d’une magnitude de 7,2, a eu lieu le 4 mars 1977. Elle sest soldée par 1570 morts, principalement à Bucarest, et par des dégâts matériels estimés à l’époque à plus de deux milliards de dollars. Environ 230. 000 bâtiments ont été alors détruits ou gravement endommagés et des centaines d’entreprises ont été fermées. Ce tremblement de terre a engendré une crise économique et sociale que, selon les historiens, la dictature communiste de l’époque n’a pu surmonter avant sa chute, en 1989. Les spécialistes mettent en garde contre le fait qu’en cas de tremblement de terre similaire à celui de 1977, des centaines de bâtiments de Bucarest risquent de seffondrer.

    Météo – Dans les prochaines 24 heures, le temps sera instable dans
    le sud-ouest, le centre, le nord et le nord-est de la Roumanie, ainsi que dans
    les zones de montagne. On attend, par endroits, de fortes pluies, accompagnées de
    phénomènes électriques, des intensifications de vent et même des chutes de grêle.
    Dans le reste du pays, il fera chaud et il pleuvra, localement. Les
    températures maximales seront comprises entre 21° et 34°.

  • 24.08.2020

    24.08.2020

    Dette – La Roumanie
    a encore à récupérer 650 millions de dollars américains pour des biens et des
    services exportés avant 1990, a affirmé l’ancien ministre des affaires étrangères,
    Cristian Diaconescu, interviewé par Radio Roumanie. Selon lui, avec environ 400
    millions de dollars à payer, l’Irak est en tête de la liste des pays qui
    doivent de l’argent à la Roumanie. Il est suivi par le Soudan, le Mozambique,
    la Libye, la Guinée, la République Centrafricaine, le Nigéria, la Somalie, la
    Tanzanie, la République démocratique du Congo et la Corée du Nord. A cela s’ajoute
    plus d’un million et demi de roubles transférables dus par Cuba. Cristian
    Diaconescu a souligné qu’il s’agissait d’un problème d’Etat, impliquant des
    partenaires très difficiles, car ils sont nombreux à ne plus reconnaître ces
    dettes ou qui demandent y compris des compensations politiques afin de
    rembourser l’argent.








    Epidémie – En Roumanie, le dernier bilan de l’épidémie de
    Covid-19 indique 825 nouveaux cas d’infection dépistés ces dernières heures et
    37 nouveaux décès, ce qui ramène le total à 79.330 malades cas d’infection et à 3.309 morts. Quelque
    35.300 malades ont guéri de la maladie, tandis que 494 patients sont hospitalisés
    en soins intensifs. La
    capitale Bucarest enregistre le plus grand nombre de cas dépistés. A l’étranger,
    5.920 ressortissants roumains ont été testés positifs au SARS-CoV-2, dont 124
    ont perdu la vie, principalement en Allemagne, Espagne et Italie.


    Pandémie – La situation
    sanitaire liée à la pandémie de COVID 19 continue à se dégrader dans le monde.
    L’épidémie est en train de redémarrer
    dans un nombre grandissant de pays. Ce lundi, les statistiques mondiales font
    état de plus de 23,5 millions de malades, dont 16 millions qui ont guéri.






















    Electoral – En Roumanie, les bureaux électoraux de circonscription
    doivent confirmer aujourd’hui les candidats en course pour le scrutin local du 27
    septembre. La campagne électorale débutera vendredi prochain et prendra fin le
    26 septembre. Les ministères de la santé
    et de l’intérieur ainsi que l’Autorité électorale permanente doivent émettre un
    ordre commun concernant les règles de protection sanitaire à respecter durant
    la campagne électorale et le jour du vote.




    Baccalauréat – La seconde session de l’examen de Baccalauréat
    débute aujourd’hui en Roumanie, avec l’épreuve de langue et de littérature
    roumaine. Plus de 42.700 jeunes s’y sont inscrits, dont près de 18.000 sont
    issus des promotions antérieures. Les résultats du Bac seront rendus publics le
    2 septembre.
























    Prix du pain – Les prix du pain pratiqués en Roumanie sont les
    plus bas de l’Union européenne, se situant à 47% de la moyenne communautaire,
    indiquent les données de 2019, rendues publiques par Eurostat ce lundi. Les prix
    du pain et des céréales les plus élevés, supérieurs de plus de 51% à la moyenne
    européenne, sont pratiqués au Danemark. Conformément aux mêmes statistiques,
    les prix du pain de Roumanie sont aussi inférieurs à ceux pratiqués dans d’autres
    Etats des Balkans, qui ne font pas partie de l’UE, tels la Macédoine du Nord, l’Albanie,
    la Serbie et la Bosnie-Hérzégovine.


    Tennis – Au tournoi de tennis ATP
    Masters 1.000 de Cincinnati, aux Etats-Unis, le double roumano-néerlandais
    Horia Tecău/Jean-Julien Rojer affronte aujourd’hui, en huitièmes de finale, le
    double tête de série n° 7, formé de Raven Klaasen (Afrique du Sud) et d’Oliver
    Marach (Autriche). Horia Tecău et Jean-Julien Rojer ont disputé et perdu la
    finale du tournoi de Cincinnati en 2016, mais le Roumain, aux côtés du Suédois Robert
    Lindstedt, avait remporté la finale de 2012. Cette année, le tournoi de
    Cincinnati se déroule sur les terrains de Flushing Meadows, à New York.

    Météo -
    La météo de ce lundi est bien perturbée en Roumanie. Une vigilance orange aux
    orages est en vigueur dans 19
    départements du centre, de l’est, du sud et les régions de montagne. Une autre
    vigilance jaune aux orages concerne 14 départements de l’ouest, du nord et du
    sud-ouest du pays. Côté températures, elles seront en légère baisse dans l’ouest,
    le nord et le centre, mais elles resteront élevées et même très élevées dans le
    sud- et le sud-est.
    Aujourd’hui, en milieu de journée, le thermomètre affiche entre 25° et
    35°. A Bucarest, il y avait 30° à midi.



  • 13.12.2019 (mise à jour)

    13.12.2019 (mise à jour)

    UE – Le président du Conseil Européen, Charles Michel, a déclaré vendredi quil n’est pas question de conclure les négociations sur la future relation de Londres avec lUE avant la fin 2020 quel qu’en soit le prix et ce malgré le délai « très ambitieux ». A son tour, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, sest dit « prête à travailler » dès le lendemain du Brexit en vue dune relation « aussi proche que possible » entre les deux parties. Pour sa part, la chancelière allemande Angela Merkel a averti que lUE aurait « un concurrent à sa porte » après le Brexit, prévu le 31 janvier. Par ailleurs, le résultat des élections au Royaume-Uni crée les prémisses dun retrait ordonné de ce pays de lUE, par la ratification prochaine au Parlement britannique de laccord de Brexit, a précisé lAdministration présidentielle de Bucarest, à lissue de la réunion du Conseil européen de Bruxelles. Le président roumain Klaus Iohannis a participé, ces jeudi et vendredi, à la réunion dhiver du Conseil européen, ainsi quau sommet de la zone euro en format élargi et à la réunion du Conseil européen en format UE27, qui a eu lieu dans le contexte des résultats des élections législatives anticipées au Royaume –Uni.



    Ressortissants roumains – Le statut des ressortissants roumains vivant au Royaume-Uni reste sous lincidence des règles établies par les gouvernements précédents. Cest ce qua déclaré vendredi à lagence de presse Agerpres, lambassadeur de Roumanie à Londres, Dan Mihalache, au lendemain des élections législatives anticipées au Royaume-Uni. Près de 400.000 Roumains se sont jusquici inscrits en vue dobtenir le statut de résident permanent ou le pré-statut de résident permanent. Antérieurement, le président Klaus Iohannis avait affirmé que le résultat des élections britanniques était « très bon » pour les Roumains vivant dans ce pays.

    Gouvernement – Le gouvernement de Bucarest va payer la
    dette de l’Etat roumain envers deux hommes d’affaires, les frères Micula, afin d’éviter
    le blocage de la compagnie des aiguilleurs du ciel, ROMATSA. Cette dette est
    issue d’un procès d’il y a quelques années, lorsque la Cour d’arbitrage
    international a donné gain de cause aux deux hommes d’affaires, qui auraient dû recevoir
    84 millions d’euros. Depuis lors, intérêts et pénalités se sont accumulés, de
    sorte que la somme à payer se chiffre maintenant à 400 millions d’euros.


    Révolution – Le Parlement européen va marquer lundi les 30 ans écoulés depuis la révolution anticommuniste en Roumanie, de décembre 1989. Un débat est prévu au premier jour dune nouvelle session plénière à Strasbourg. Il débutera par une déclaration de la Commission européenne, suivie des interventions des leaders des groupes politiques et des députés européens. Selon le programme officiel, publié sur la page Internet du Législatif communautaire, une résolution à ce sujet devrait être votée jeudi prochain.



    Météo – Dans les prochaines 24 heures, il fera chaud pour cette période de lannée. Lalerte jaune au blizzard et aux chutes de neige abondantes en haute montagne reste en vigueur pour la moitié sud du pays. Le vent y soufflera fort, les rafales pouvant dépasser les 60km/h. Dans les autres régions, des pluies seront signalées. Les maxima de lair iront de 6° à 16°.