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  • Rapport annuel de la BNR

    Rapport annuel de la BNR

    La Commission européenne a révisé à la hausse, à 4%, ses estimations sur l’avancée de l’économie roumaine cette année, dans le contexte où, en mai dernier, elle indiquait une croissance du PIB de 3,3%. Néanmoins, il existe toujours un immense écart entre les prévisions de la Commission et celles de Bucarest, qui a construit son budget sur une croissance économique de 5,5%. Selon les plus récentes prévisions de l’Exécutif de Bucarest, le progrès de l’économie roumaine ralentira jusqu’à 3,7% l’année prochaine. Le principal moteur de l’économie nationale reste la consommation privée, favorisée par les majorations salariales. Les investissements sont à la hausse aussi, notamment en raison du fait que le BTP se porte mieux qu’avant, car stimulé par les nouvelles mesures fiscales.

    Pour ce qui est de l’inflation en Roumanie, la Commission européenne table sur un taux de 4,2% cette année et de 3,7% en 2020. Le gouverneur de la Banque Centrale, Mugur Isarescu, le confirme : la Roumanie a une croissance économique robuste, mais fondée toujours sur la consommation. En fait, ce progrès est soutenu toujours moins par les investissements, alors que les exportations nettes ont eu une contribution négative beaucoup plus importante en 2018 qu’en 2017, a averti M Isarescu en présentant le rapport annuel de la Banque nationale de Roumanie.

    Mugur Isaresscu : « Nous avons une croissance économique, ou une absorption interne pour être plus exact, qui dépasse les capacités de l’économie. La consommation a été stimulée plus que les capacités de l’économie et une partie de cette hausse de la demande, favorisée par les majorations salariales, n’a pas pu être couverte par la production interne, il a fallu donc compenser par les importations. Le budget consolidé est resté en dessous des 3%, mais à chaque fois il a approché cette limite et ce depuis 2016 ; 2015 était en fait la dernière année où nous avons atteint notre objectif de déficit structurel. Par conséquent, les dépenses budgétaires, salariales et celles destinées aux investissements se dirigent dans des directions opposées. »

    Par ailleurs, Mugur Isarescu s’est dit content de la volatilité faible de la monnaie nationale, et du niveau de la dette publique. Elle est restée à 35% du PIB, soit une des plus basses de l’UE.

    Le gouverneur de la BNR ajoute : « Malgré les prévisions négativistes, la dette n’a pas augmenté pour ce qui est de son poids dans le cadre du PIB. C’est vrai que la croissance rapide du PIB y a contribué aussi. Nous avons une dette publique de 35% du PIB, nous sommes donc un des pays ayant la moindre dette publique de l’UE et il est souhaitable que cela reste ainsi. »

    Les agences de notation confirment cet état de choses, ce qui facilite les grands crédits sur les marchés internationaux à des coûts relativement bas, constate aussi la BNR. Le problème c’est la manière dont on se sert de cet argent et la croissance du déficit. Pour ce qui est de l’inflation, après une croissance dans la première moitié de l’année dernière, le taux annuel d’inflation a atteint le même niveau de décembre 2017 à la fin de 2018, a encore précisé le gouverneur de la Banque Centrale. Notons pour terminer, que cela fait presque 3 décennies que Mugur Isarescu se trouve à la tête de l’institution; récemment il a été reconfirmé dans cette fonction. A son avis, la Roumanie a une banque centrale crédible, solide au niveau international et fière de bons résultats financiers. (Trad. Valentina Beleavski)

  • A la une de la presse roumaine le 30.03.2018

    A la une de la presse roumaine le 30.03.2018

    Et le mois d’avril arrive avec du soleil, mais surtout avec une grosse dette à rembourser. Même le mot « crise » est évoqué. Par ailleurs, les patients roumains ne se portent pas bien, et l’avenir n’est pas rose. Pour le moins inquiétant.

  • 25.01.2018 (mise à jour)

    25.01.2018 (mise à jour)

    Gouvernement — Les représentants de la coalition gouvernementale Parti Social Démocrate (PSD) — Alliance des Libéraux et des Démocrates (ALDE) devraient annoncer vendredi la composition finale du nouveau cabinet. La structure de l’Exécutif demeurera inchangée, avec 28 membres, dont trois vice-premiers ministres et un ministre sans portefeuille. Certains ministres sociaux-démocrates poursuivront leur mandat dans le prochain gouvernement aussi. Parmi eux, Mihai Fifor — ministre de la Défense, Carmen Dan — ministre de l’Intérieur, Olguta Vasilescu, ministre du Travail et Petre Daea, ministre de l’Agriculture. Les ministres de l’Alliance des libéraux et des démocrates continueront leur activité aussi dans le prochain cabinet : Gratiela Gavrilescu, vice-première ministre et ministre de l’Environnement, Teodor Melescanu, ministre des Affaires étrangères, Toma Petcu, ministre de l’Energie et Viorel Ilie, ministre en charge de la Relation avec le Parlement. Lundi, les sénateurs et députés de Bucarest donneront leur vote de confiance au cabinet de Viorica Dancila et à son programme de gouvernance. L’opposition libérale consulte les autres partis politiques afin de bloquer l’investiture du nouveau cabinet PSD-ALDE, le troisième en l’espace d’une année.



    Justice — Les présidents de la Chambre des députés et du Sénat de Roumanie, Liviu Dragnea et respectivement Calin Popescu Tariceanu, affirment dans une lettre adressée à la Commission européenne que l’élaboration et l’analyse des lois de la Justice ont eu lieu en respectant les exigences constitutionnelles et les normes de la Commission de Venise. Les leaders des deux Chambres du Législatif de Bucarest se sont également déclarés préoccupés de la manière incorrecte dont la Commission a été informée au sujet de la transparence des débats au sujet de la Justice roumaine. Mercredi, la Commission européenne a fait part de sa préoccupation quant aux récentes évolutions de Roumanie et elle a demandé au Parlement de Bucarest de revoir les modifications envisagées dans le système judiciaire. Les responsables de Bruxelles analyseront en détail toutes les modifications apportées aux lois de la Justice de Roumanie pour évaluer leur impact sur les efforts de garantie de l’indépendance du système judiciaire et de la lutte contre la corruption.



    Rapport — La Roumanie occupe la première place du point de vue du nombre de requêtes introduites par les citoyens contre l’Etat à la Cour européenne des droits de l’homme, la plupart à cause des conditions de détention dans les prisons, selon le rapport de la Cour pour 2017, présenté ce jeudi. La Cour a enregistré 9900 cas de violation des droits de l’homme en Roumanie jusqu’à la fin de l’année dernière. Selon son président, Guido Raimondi, la plupart portent sur le surpeuplement carcéral et les conditions de détention. D’ailleurs, en 2017, la Cour a donné gain de cause aux requérants dans 20 affaires et a condamné la Roumanie pour des traitements inhumains ou dégradants. Le président de la Cour a précisé, dans sa conférence de presse, avoir eu la semaine dernière une rencontre avec le ministre roumain de la Justice, qui lui a présenté un plan de mesures par lequel la Roumanie s’engage à solutionner les problèmes dans les établissements pénitentiaires jusqu’en 2024. Le Rapport de la Cour indique également que l’Etat roumain a été jugé coupable aussi d’avoir violé le droit à un procès équitable dans 11 affaires, de la durée trop longue de la procédure judiciaire dans six affaires, et de la violation du droit de propriété dans 5 autres affaires.



    Présidence — Le ministre roumain délégué aux Affaires européennes, Victor Negrescu, a déclaré, jeudi, que le citoyen constituera l’élément central pendant l’exercice de la présidence de la Roumanie au Conseil de l’UE, au premier semestre de 2019. Selon M Negrescu, dans quelques jours, le site de préparation de la présidence sera lancé, en roumain et en anglais. L’officiel a précisé que le logo pour la présidence roumaine au Conseil de l’UE serait établi suite au vote exprimé par 10.000 citoyens.



    Dette — La dette gouvernementale de la Roumanie se situait à la fin du troisième trimestre de l’année dernière à 35,7% du PIB, en baisse par rapport au niveau de 36,3% du PIB enregistré durant la même période de l’année précédente, selon les chiffres rendus publics par l’Office européen des statistiques (Eurostat). Durant la période analysée, trois Etats membres de l’UE ont enregistré une majoration de la dette gouvernementale rapportée au PIB. En Lettonie elle demeure stable, alors que dans le reste des Etats membres l’indicateur a baissé. Le niveau le plus bas de la dette gouvernementale a été enregistré en Estonie, au Luxembourg, en Bulgarie, en République tchèque et en Roumanie, alors que le plus élevé a été enregistré en Grèce, en Italie et au Portugal.



    Réunion — Une réunion informelle du Conseil Justice et Affaires intérieures a lieu jeudi et vendredi à Sofia, alors que la Bulgarie détient la présidence tournante de l’UE. Les ministres de la Justice et de l’Intérieur de l’Union se penchent sur les sujets liés à la Justice, à la migration, à l’asile et à la gestion des frontières. La Roumanie y est représentée par le ministre de la Justice Tudorel Toader. Y participent aussi le commissaire européen chargé de la migration, des Affaires intérieures et de la citoyenneté, Dimitris Avrampoulos, et le commissaire chargé de l’Union de la sécurité, Julian King, le coordinateur européen pour la lutte contre le terrorisme, Gilles de Kerchove ainsi que des représentants du Parlement européen de Strasbourg, du Secrétariat général du Conseil de l’UE et des agences Eurojust, Europol et Frontex.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Simona Halep n° 1 mondiale, s’est qualifiée ce jeudi pour la première fois en finale de l’Open d’Australie, premier tournoi du Grand Chelem de l’année. Elle a battu en demi-finale l’Allemande Angelique Kerber (16e WTA et ex leader du classement du tennis professionnel féminin) sur le score 6-3, 4-6, 9-7. Selon les commentateurs, ce fut un des meilleures performances de la carrière de Simona Halep, qui s’est imposée après un match dramatique, avec plusieurs renversements de situation, qui a duré deux heures et demie. Principale favorite à Melbourne, la Roumaine doit affronter en finale la Danoise Caroline Wozniacki, numéro deux mondiale. C’est la troisième finale d’un tournoi du Grand Chelem que Simona Halep joue après celles qu’elle a perdues à Roland Garros en 2014 et 2017. Même cas de figure pour Wozniacki qui n’a gagné aucune des deux finales d’un tournoi d’une telle envergure qu’elle a disputées.



    Haltérophilie — La Roumanie accueillera, du 23 mars au 1er avril prochain, les Championnats d’Europe d’haltérophilie seniors, selon AGERPRES, qui cite des sources du ministère de la Jeunesse et des Sports. La Fédération européenne d’haltérophilie a annoncé, ces derniers jours, que l’Albanie ne pouvait plus organiser la compétition. La Roumanie a encore accueilli les Championnats d’Europe d’haltérophilie seniors en 1972, à Constanţa (sud-est), et en 2009, à Bucarest.

  • 30.04.2017 (mise à jour)

    30.04.2017 (mise à jour)

    Brexit — Les négociations sur le divorce entre le Royaume-Uni et l’UE seront difficiles, a prévenu la première ministre britannique Theresa May, suite à l’adoption “unanime” par les 27 des principes directeurs qui guideront les négociateurs européens. Les Etats membres ont convenu d’une ligne dure avertissant les Britanniques de ne pas se faire des illusions sur la conclusion rapide d’un nouvel accord visant l’accès de Londres au marché unique. Une absence daccord serait préférable à un “mauvais accord”, a réagi la cheffe du gouvernement britannique.



    Garantir les droits des citoyens britanniques et européens est l’élément prioritaire des négociations sur le Brexit, ont fait savoir les leaders des 27. Les droits de séjour, à l’emploi et à la retraite pour les ressortissants européens vivant au Royaume-Uni, soit quelque 3 millions de personnes, ont une place de choix parmi les lignes directrices de ces pourparlers, convenues à l’unanimité par les chefs d’Etat et de gouvernement des 27, a expliqué le président roumain Klaus Iohannis. La Roumanie souhaite que les négociations se déroulent avec diligence, a encore indiqué Klaus Iohannis, ajoutant que Bucarest entendait clarifier de manière détaillée tous les aspects visant le statut des Roumains qui vivent et travaillent au Royaume-Uni.



    Dette — Bucarest doit rembourser, courant mai, la somme de 35 millions 800 mille euros, une tranche du prêt qui lui avait été accordé par l’UE et la Banque mondiale en 2009. Ce montant représente l’addition des taux d’intérêt et des commissions, a annoncé le ministère roumain des Finances. La plupart de cet argent (soit 33,8 millions) sera versé à l’UE. En 2017, la Roumanie doit rembourser, au total 1 milliard 260 millions d’euros aux deux entités, précise encore le communiqué du ministère.



    Tennis — Le duo roumano-pakistanais Florin Mergea/Aisam-Ul-Haq Qureshi a remporté le trophée du tournoi de tennis de Barcelone. Les deux hommes ont vaincu, en finale, la paire germano-autrichienne Philipp Petzschner/Alexander Peya, en deux manches — 6-4, 6-3. C’était la première finale d’une compétition internationale gagnée par Florin Mergea aux côtés de son partenaire pakistanais.



    Météo — Côté météo, un léger réchauffement est attendu en Roumanie avec des maximales qui devraient frôler les 24 degrés, dans certaines régions. Le ciel sera variable, avec des nuages plus épais sur le sud-est du pays.

  • 28.062016

    28.062016

    Bruxelles – Le premier sommet européen déroulé après le référendum britannique sur le Brexit se déroule aujourd’hui à Bruxelles. Les 27 chefs d’Etat et de gouvernement de l’Europe analyseront les implications de la décision des Britanniques de quitter le bloc communautaire et évoqueront aussi la manière dont l’article 50 du Traité de Lisbonne sera mis en application dans le cas du Royaume-Uni. La chancelière allemande Angela Merkel, le président français François Hollande et le premier ministre italien Matteo Renzi ont annoncé lundi qu’ils souhaitaient donner une nouvelle impulsion au projet européen. Dans le meme temps, ces pays –les trois économies les plus importantes de la zone euro– ont exclu toute négociation avec Londres, tant que la demande de sortie de l’UE n’aurait pas été formalisée, fait savoir l’AFP. La Roumanie est représentée à Bruxelles par le président Klaus Iohannis. Le leader de Bucarest transmettra un message visant le besoin d’unité et de solidarité au sein de l’UE. Le président Iohannis soulignera également le fait que la Roumanie défend le maintien de l’égalité entre tous les citoyens de l’Union, y compris des Roumains qui habitent et travaillent au Royaume-Uni.

    Washington – La sortie de la Grande Bretagne de l’UE pourrait avoir un impact profond sur le climat sécuritaire européen et mondial. Le Brexit érodera probablement le consensus visant les sanctions contre la Russie et compliquera les efforts européens de lutter contre le terrorisme, note The Wall Street Journal. Selon ce journal économique américain, qui cite plusieurs actuels et anciens responsables européens et américains, à long terme suite à ce référendum, les forces armées britanniques auraient à souffrir soit en raison d’un démantèlement du Royaume-Uni, soit par la réduction des dépenses militaires suite à la récession économique. Le régime des sanctions de l’UE contre la Russie pourrait également avoir à souffrir suite à la sortie du Royaume-Uni de l’Union, vu que Londres a été le principal partisan des sanctions économiques dures imposées à Moscou.

    Dette – Les agences de notation Standard and Poor’s et Fitch ont dégradé lundi la note de la dette du Royaume-Uni, prenant acte du choix des électeurs britanniques de voir leur pays quitter l’Union européenne. D’après un communiqué de S&P la note de la dette britannique passe de AAA, la meilleure possible, à AA, deux crans en-dessous. L’agence cite l’incertitude qu’a générée l’issue du référendum et anticipe un contexte politique moins prévisible, moins stable et moins efficace dans les mois a venir. La nouvelle note est assortie d’une perspective négative, c’est-à-dire qu’elle pourrait être abaissée à nouveau. La décision de S&P, l’une des trois grandes agences de notation mondiales aux côtés de Moody’s et Fitch, renvoie aussi aux risques de détérioration des conditions d’accès au marché financier du Royaume-Uni, et ainsi qu’aux problèmes constitutionnels.Les notes délivrées par les agences de notation, sortes de certificats de solvabilité, dictent les conditions auxquelles les entreprises ou les pays peuvent s’endetter sur les marchés financiers.

    Londres – Deux joueuses roumaines de tennis, Monica Niculescu et Sorana Cârstea font leur début aujourd’hui à Wimbledon, troisième tournée du Grand Chelem de l’année. Niculescu affrontera la Serbe Aleksandra Krunic, alors que Sorana Cârstea rencontrera Petra Kvitova, de République Tchèque. A la veille, Simona Halep, 5e favorite du tournoi s’est qualifiée au deuxième round après avoir battu 6 – 4, 6 – 1, la Slovaque Anna Karolina Schmiedlova. Sa prochaine adversaire c’est l’italienne Francesca Schiavone. Egalement dans la compétition de simple, deux autres roumaines, Irina Begu et Patricia Tig ont perdu contre Carina Witthoef, d’Allemagne et respectivement contre Sarra Errani d’Italie. Au simple messieurs, l’unique représentant de la Roumanie Marius Copil affrontera aujourd’hui le Français Lucas Pouille.

  • 20.04.2016

    20.04.2016

    Corruption – Le Parquet général a déclenché des poursuites pénales contre lex-président roumain, Traian Băsescu, pour blanchiment dargent à caractère continu. Il sagirait de plusieurs transactions avec des terrains dans la région bucarestoise, les faits remontant au début des années 2000, lorsque Traian Băsescu était maire général de la capitale. En 2000 précisément, il a acheté un terrain à un prix largement sous-évalué, quil a vendu ultérieurement pour un montant important. Sur son profil Facebook, lex-chef de lEtat a confirmé quil était suspecté de blanchiment dargent par le Parquet général, tout en rappelant que les juges avaient décidé, en 2012, du non-lieu à poursuivre dans cette affaire. Celle-ci a pourtant été remise sur le tapis en 2015.



    Investissements – La Bourse de Bucarest ainsi que des sociétés de courtage font du lobby pour la Roumanie en tant que destination dinvestissements à loccasion de limportante réunion annuelle spécialisée, qui se tient à New York. Les acteurs roumains du secteur entendent mieux faire connaître le marché national des capitaux et dattirer de nouveaux flux de capitaux vers léconomie locale. 45 représentants de 31 fonds dinvestissement administrant près de 1.100 milliards de dollars participent à la conférence de New York. Une quinzaine de compagnies roumaines cotées en bourse ont eu lopportunité de les rencontrer en face à face.



    Presse – En 2015, la liberté de la presse sest détériorée partout sur la planète, mais notamment dans les pays des deux continents américains, qui, pour la première fois, surclassent lAfrique, apprend-on du rapport annuel de lorganisation “Reporters sans frontières”. Dans ce classement, la Roumanie monte sur la 49e place, après avoir occupé la 52e, en 2014. Elle arrive derrière la Mauritanie, mais devance les îles Comores. La hiérarchie de la liberté de la presse est menée par la Finlande, les Pays-Bas et la Norvège, tandis quau pôle oppose, nous retrouvons le Turkmenistan, la Corée du Nord et lErythrée. Reporters sans frontières publie se classement de la presse libre depuis 2002. Il prend en compte 180 pays, ordonnés selon plusieurs indicateurs – pluralisme et indépendance des médias, climat général, autocensure, cadre légal, transparence, infrastructure, abus subis par les organes de presse et les journalistes.



    Dettes – La Roumanie pourrait se voir exclure, cette année, de lEurovision de la chanson si elle ne verse pas durgence au moins 9 millions deuros de dettes envers lUnion européenne de radio-télévision (UER), organisatrice de la célèbre compétition. La Télévision publique roumaine (TVR) se trouve actuellement au bord de la faillite, après avoir accumulé depuis 2011 des dettes se chiffrant à 15 millions deuros envers lorganisme. La direction de la compagnie a récemment fait savoir que les Roumains pourraient être privés de regarder dautres compétitions importantes aussi, tels le Championnat européen de football, accueilli par la France, ou encore les Jeux Olympiques de Rio, à cause des dettes et du sous-financement de la TVR. Aux termes de son rapport dactivité pour 2015, le bouquet des chaînes publiques de télévision a enregistré des pertes de plus de 5 milliards deuros. Cette année, à lEurovision de la chanson, la Roumanie devrait être représentée par Ovidiu Anton et sa création “Moment de silence”. Les phases finales de ce concours se tiendront à Stockholm du 10 au 14 mai.



    Ukraine – Le président ukrainien, Petro Porochenko, se rend jeudi en Roumanie pour une visite officielle, dominée par des entretiens avec son homologue roumain, Klaus Iohannis, et le premier ministre Dacian Cioloş. En février dernier, les deux chefs dEtat sétaient rencontrés, à Munich, en marge de la Conférence internationale pour la sécurité. Ils avaient alors souligné la nécessité de dynamiser la mise en œuvre des projets communs en cours. La dernière réunion au sommet des deux présidents a été organisée le 17 mars 2015, lorsque Klaus Iohannis est allé à Kiev, alors que les deux pays voisins tentent de renforcer leur coopération sur la toile de fond de la crise qui a secoué lUkraine, ces dernières années.



    Justice – A Bucarest, le ministre espagnol de la Justice, Rafael Catala Polo, a rencontré ce mercredi son homologue roumaine, Raluca Prună. Ils ont évoqué les manières de rendre plus efficients les systèmes judiciaires des deux pays, lorganisation des cours de justice ainsi que lamélioration de linfrastructure pénitentiaire. Mardi le responsable espagnol sest entretenu avec le chef de la diplomatie roumaine, Lazăr Comănescu, des solutions envisageables pour les Roumains dEspagne souhaitant acquérir la double nationalité, ainsi que des démarches à accomplir afin que lEglise orthodoxe roumaine bénéficie des facilités accordées par Madrid aux autres confessions. En outre, les deux hommes se sont penchés sur le projet commun visant à mettre en place un Tribunal international pour le terrorisme. Notons quune importante communauté roumaine vit sur le territoire espagnol. Celle-ci compte près dun million de personnes, ce qui fait delle le groupe dorigine étrangère le plus important dEspagne.



    Défense – En marge du Conseil Affaires étrangères de lUE, les ministres roumain, bulgare et grec de la Défense ont convenu de renforcer la coopération de leurs pays en la matière. Ils ont notamment discuté de limpact de la crise migratoire sur les pays de lEurope du sud-est et leurs infrastructures sécuritaires. Des actions communes face au flux de réfugiés sont également envisagées, ont encore fait savoir les responsables roumain, bulgare et grec de la Défense.

  • 02.02.2016

    02.02.2016

    Dette – La Banque nationale de Roumanie a annoncé que le pays a acquitté sa dette la plus importante au FMI, en précisant que les réserves en devises de Bucarest avaient reculé par rapport à 2015. La Roumanie a ainsi payé les 13 milliards deuros quelle avait reçus en 2009, par un prêt de linstitution financière mondiale. Pour ce qui est des réserves en devises, celles-ci se chiffraient, début 2016, à 31 milliards deuros, soit un demi-milliard de moins par rapport à la fin de lannée dernière. Toutefois, les réserves en or restaient au même niveau, soit 103 tonnes, selon la Banque centrale.



    Exercice – Tout au long du mois de février, un groupe naval de lOTAN entreprend des exercices militaires en mer Noire. Il sagit de navires militaires bulgares, espagnols, roumains et turcs qui doivent exécuter des missions de surveillance des voies de communication maritimes, afin de prévenir le trafic illégal de marchandises et de personnes. Selon un communiqué du ministère roumain de la Défense, la participation des militaires roumains à ces manœuvres doit contribuer au renforcement de la sécurité commune des pays du flanc oriental de lAlliance, en décourageant les éventuelles actions agressives. Pour la Roumanie, cet exercice sinscrit parmi les activités censées accroître linteropérabilité des Forces navales roumaines avec les partenaires otaniens.



    Corruption – La Commission juridique du Sénat roumain examine aujourdhui la requête des procureurs anticorruption visant le déclenchement des poursuites pénales contre lex-vice-premier ministre et ministre de lIntérieur, Gabriel Oprea. Celui-ci est accusé dabus de fonctions en lien avec lutilisation illégale des convois officiels assurés par la Police routière. Dans le même temps, Gabriel Oprea est mis en cause au sujet de la conclusion dun protocole avec le Parquet général aux termes duquel le procureur de la Roumanie bénéficiait lui aussi dun convoi officiel, de manière tout aussi illicite. Actuellement sénateur de lUnion nationale pour le progrès de la Roumanie, Gabriel Oprea affirme quil est innocent et affirme vouloir se présenter devant les juges, sans bénéficier de son immunité parlementaire.



    Zika – Le virus Zika ne représente pas actuellement une menace pour la Roumanie, a déclaré aujourdhui le président de la Société roumaine de microbiologie, Alexandru Rafila. Le responsable roumain a pourtant appelé les ressortissants roumains voyageant dans les pays de lAmérique Centrale et du Sud à prendre toutes les précautions nécessaires.



    Football – Une sélection de joueurs de championnat roumains rencontre ce mardi léquipe “Zimbru Chişinău” de la République de Moldova voisine, dans un match de préparation joué dans la station turque dAntalya. Plusieurs autres parties doivent tester les joueurs roumains devant lentraîneur de léquipe nationale roumaine, Anghel Iordănescu, en vue du Championnat dEurope accueilli cet été par la France. Le 10 juin prochain, la Roumanie devra dailleurs rencontrer le pays hôte dans le match douverture de la compétition. A noter que la Suisse et lAlbanie font partie du même groupe A.

  • 15.10.2015

    15.10.2015

    Bruxelles – Les leaders des 28 se réunissent aujourd’hui à Bruxelles pour un nouveau sommet consacré à la migration. La Commission prépare des mesures à long terme pour contrôler le flux de migrants, tels la réforme du système européen d’asile et un schéma permanent de redistribution des réfugiés. Les pourparlers viseront notamment l’aide destinée aux pays autour de la Syrie et la coopération avec la Turquie qui accueille déjà plus de deux millions de Syriens. La Roumanie est représentée au Sommet par le président Klaus Iohannis. Avant le sommet, le chef de l’Etat rencontrera le président du Parlement européen Martin Schultz. Hier soir, il s’était entretenu avec des responsables roumains des institutions européennes.

    Bucarest – Le gouvernement de Bucarest a approuvé un projet de loi portant majoration de la somme d’argent accordée à un demandeur d’asile. Le montant que l’Etat roumain accorde pour la nourriture a été triplé alors que celui offert pour d’autres dépenses a augmenté de 10 fois. Pour la saison chaude, les dépenses mensuelles pour chaque réfugié sont estimées à 250 euros, tandis que pour la saison froide elles s’élèveraient à 270 euros. La loi établit aussi les conditions conformément auxquelles les demandeurs de protection internationale pourraient bénéficier des programmes nationaux de santé, d’accès au marché de l’emploi et des systèmes d’assurances sociales prévus pour les citoyens roumains. La loi contribuera à consolider les droits des demandeurs d’asile, à faire augmenter l’intégration des bénéficiaires de protection internationale en Roumanie et à prévenir les phénomènes négatifs spécifiques à la migration illégale.

    Washington – La Constitution roumaine garantit la liberté d’expression religieuse et prévoit l’indépendance de toutes les religions qui sont également libres de s’organiser conformément à leurs propres statuts, note le Rapport du Département américain d’Etat sur la Liberté religieuse en 2014. Selon ce document, même si le cabinet de Bucarest a continué à mettre en œuvre les recommandations de la Commission Internationale d’étude de l’Holocauste en Roumanie, les minorités religieuses et notamment l’Eglise greco-catholique récupèrent assez lentement leurs propriétés confisquées dans le passé. Le rapport passe en revue aussi une série d’incidents à caractère antisémite – déclarations et attitudes négationnistes ainsi que cérémonies de commémoration de membres de la Légion de l’archange Michel – organisation d’extrême droite d’avant la Seconde Guerre mondiale. Les autorités roumaines ont pourtant déclenché des investigations dans tous ces cas, notent aussi les autorités de Washington. L’Institut Elie Wiesel poursuit son activité d’éduquer le public sur l’Holocauste et nombre de politiciens roumains condamnent publiquement les attitudes antisémites et négationnistes exprimées lors d’émissions télévisées ou sur des sites Internet, selon le département d’Etat.

    Bucarest – La présence des Etats Unis en Europe constitue un engagement sérieux de ce pays pour la sécurité mondiale et la présence américaine en Roumanie est un facteur qui nous rassure a déclaré le ministre roumain des AE, Bogdan Aurescu aujourd’hui dans le cadre d’un colloque organisé par l’Institut Aspen Roumanie. Le chef de la diplomatie roumaine a passé en revue la situation dans le voisinage oriental et méridional ainsi qu’au Proche Orient, soulignant que seule une communauté euro-atlantique unie pourrait faire face aux menaces actuelles et projeter de la stabilité. Sur cette toile de fonds, au moment où la communauté euro-atlantique se trouve à un tournant, la Roumanie pourrait agir en tant qu’allié fort à la frontière orientale de l’OTAN et de l’UE, a déclaré le ministre Aurescu, précisant que cette position de pont pourrait générer la stabilité et la prospérité dans la région.

    Visite – Le vice-président de la Commission européenne chargé de l’union énergétique, Maros Sefčoviči, se rend aujourd’hui à Bucarest dans le cadre d’une série de visites à travers l’Europe. Le responsable communautaire devra s’entretenir avec des membres du gouvernement et du Parlement, ainsi qu’avec des représentants de la société civile et du secteur industriel, afin de leur présenter les avantages de l’Union énergétique pour la Roumanie. Le vice-président de la Commission européenne participera également à un colloque sur des sujets stratégiques et de sécurité énergétique. A l’heure actuelle, l’UE est le plus important importateur mondial d’énergie, qui couvre 53% de sa consommation de sources extérieures. L’union énergétique vise à assurer à l’Europe une énergie bon marché, sûre et durable.

    Ramallah – Une délégation parlementaire roumaine, dirigée par le président de la Commission de politique étrangère, Petru Filip se trouve aujourd’hui à Ramallah, en Cisjordanie pour des entretiens avec des membres du Conseil législatif palestinien. Hier, en Israël, les sénateurs roumains ont rencontré les représentants du Parlement israélien et du gouvernement de Jérusalem. A cette occasion, ils ont réaffirmé l’intention de la Roumanie de soutenir les perspectives du processus de paix, aux côtés des partenaires internationaux. Le chef de la délégation, Petru Filip a évoqué le rôle de médiateur que la Roumanie a joué par le passé dans la zone du Proche Orient. La visite de la délégation du Parlement de Bucarest en Israël et dans les territoires palestiniens s’achève le 17 octobre.

    Dette – La
    dette extérieure de la Roumanie a diminué cette année de 5 milliards d’euros,
    selon la Banque centrale de Bucarest. Plus de la moitié de cette baisse est due
    à une diminution de 3 milliards d’euros de la dette publique. Les chiffres
    publiés par la Banque centrale roumaine concernent la situation au début du
    mois dernier, lorsque la dette publique est descendue sous la barre des 30
    milliards d’euros. A la fin août, l’Etat roumain avait remboursé toutes ses
    dettes envers le FMI.

  • A la Une de la presse roumaine 21.08.2015

    A la Une de la presse roumaine 21.08.2015

    La Roumanie a désormais son premier ressortissant soupçonné de terrorisme et la presse roumaine décortique le moindre détail de cette information, pour le moment assez laconique pour des raisons sécuritaires. En revanche, les commentaires abondent au sujet de léventuelle taxation des activités commerciales de lEglise orthodoxe roumaine ou du classement des sociétés roumaines les plus endettées…


  • A la une de la presse roumaine – 08.07.2015

    A la une de la presse roumaine – 08.07.2015

    Le retour du premier ministre roumain au pays et la canicule qui sévit en Roumanie préoccupent la totalité des quotidiens en ligne aujourd’hui.


  • A la une de la presse roumaine – 07.06.2015

    A la une de la presse roumaine – 07.06.2015

    La presse en ligne de Bucarest continue d’avoir le regard tourné vers la Grèce et les analyses du résultat de la consultation populaire de dimanche dernier affluent dans tous les quotidiens.


  • A la une de la presse roumaine – 30.06.2015

    A la une de la presse roumaine – 30.06.2015

    Les possibles retombées de la crise grecque sur la Roumanie, et certaines qui se sont déjà fait jour, ainsi que le vote pour la nomination de MRU aux fonctions de directeur du Service roumain des renseignements extérieurs font les manchettes des grands quotidiens bucarestois.


  • Quel avenir pour la Grèce ?

    Quel avenir pour la Grèce ?

    Les Européens balancent entre inquiétude et exaspération. Un peu plus de la moitié des Allemands, par exemple, se prononcent même pour un « Grexit » – une sortie d’Athènes, au bord de la faillite, de la zone euro. Le 30 juin, la Grèce doit rembourser 1,5 milliards d’euros au Fonds Monétaire International. Or, les caisses de l’Etat sont vides, ce qui rend impératif le déblocage des 7,2 milliards d’euros promis depuis l’année dernière par les créanciers – le FMI et l’Union européenne, mais à une condition près : qu’elle fasse des économies au budget et qu’elle mette en place une série de réformes, notamment celle des retraites.

    La gauche radicale, au pouvoir en Grèce, semble privilégier un dialogue des sourds. D’une part, à la différence des Allemands, qui plaident pour l’austérité et des règles strictes, les Grecs considèrent illégitime de se voir imposer la politique économique et sociale. Assez !, disent les Européens, qui tentent néanmoins de trouver une solution de la dernière chance ces jours-ci. Jeudi, réunis à Luxembourg, les ministres des Finances de la zone euro n’ont eu besoin que d’une heure et demie pour convenir qu’ils ne pouvaient pas accorder l’aide financière destinée à la Grèce.

    Par conséquent, les chefs d’Etats et de gouvernements de la zone euro ont été convoqués en urgence pour lundi soir, à Bruxelles, afin de discuter de la situation du point de vue politique. Le sommet habituel d’été reste prévu fin juin, mais le temps ne suffit pas pour que l’aide soit approuvée par les parlements des Etats communautaires. Or, sans cette aide, la Grèce ne peut pas rembourser l’argent reçu de la part du FMI et risque la faillite. D’ailleurs, la directrice du Fonds, Christine Lagarde, reste très ferme : la Grèce ne bénéficiera d’aucun délai supplémentaire. Entre temps, Athènes cherche, pour sa part, des solutions, à l’Occident mais aussi à l’Est, un véritable va-et-vient entre la l’UE et la Russie.

    L’occasion pour cette dernière de montrer une fois de plus sa puissance économique et financière, apparemment immune aux sanctions imposées par les Européens sur la toile de fond du conflit ukrainien. La rencontre de cette fin de semaine, à Saint-Pétersbourg, ente le premier ministre grec, Alexis Tsipras, et le président russe, Vladimir Poutine, est la deuxième après celle d’avril dernier à Moscou. En attendant cette rencontre, le leader du Kremlin avait déclaré que son pays était prêt à soutenir la Grèce financièrement, et ce spécifiquement par le développement de projets d’infrastructures énergétiques.

    En l’occurrence il s’agit du prolongement sur le territoire grec du gazoduc russo-turc Turkish Stream, appartenant au géant russe Gazprom, un projet lancé l’année dernière. Washington a d’ores et déjà manifesté sa désapprobation vis-à-vis de la participation d’Athènes à ce projet. (Trad. Ligia Mihaiescu, Antoine Heemeryck)

  • A la une de la presse roumaine – 19.06.2015

    A la une de la presse roumaine – 19.06.2015

    Plein de sujets européens dans la presse roumaine qui s’interroge sur la
    capacité de la Roumanie de faire face à la crise des migrants. Par ailleurs, un
    procès opposant deux hommes d’affaires d’origine roumaine à l’Etat roumain a mené
    la Commission à déclencher une procédure d’infraction à la législation communautaire.
    Enfin, les journaux décortiquent aussi les retombées de la crise de la dette
    grecque sur la Roumanie.



  • 03.01.2014

    03.01.2014

    Attaque – Le ministère roumain des Affaires étrangères condamne fermement l’attaque terroriste perpétrée jeudi dans la banlieue sud de Beyrouth et qui a fait quatre morts, « des civils innocents », selon un communiqué de la diplomatie roumaine. Celle-ci réaffirme son appui à la reprise du dialogue national au Liban ainsi qu’au maintien de l’intégrité, de la stabilité et de la sécurité de ce pays.



    Migration – L’eurodéputé allemand Elmar Brok, issu de l’Union chrétienne-démocrate allemande de la chancelière Angela Merkel, a proposé le rapatriement des immigrants est-européens arrivant en Allemagne pour échapper à la pauvreté. Depuis le premier janvier, les dernières restrictions imposées aux ressortissants roumains et bulgares sur le marché de l’emploi communautaire ont été levées dans tous les Etats membres, dont les plus industrialisés. « La levée de ces restrictions est une composante vitale pour l’intégration européenne », a par ailleurs souligné le chef de la diplomatie allemande, Frank Walter Steinmeyer. Lors d’un entretien au journal Suddeutsche Zeitung, il a précisé que la migration de la main d’œuvre avait largement profité à l’Allemagne, qui en avait « sûrement bénéficié davantage » que d’autres pays de l’UE, a encore dit le ministre allemand des Affaires étrangères.



    Dette – Cette année, la Roumanie doit rembourser environ un milliard 172 millions d’euros du prêt contracté en 2009 auprès du FMI, de l’UE et de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement, apprend-on de source gouvernementale. Le montant total de ce paquet financier se chiffre à près de 20 milliards d’euros, dont la Roumanie n’a utilisé que sept tranches. Sur la demande des autorités de Bucarest, la huitième tranche, la dernière, a changé de statut, étant considérée comme un filet de sauvetage et n’a plus été versée, tandis que le contexte macroéconomique s’est amélioré.



    Elections — En 2014, les Roumains seront appelés aux urnes pour deux scrutins, à savoir les élections européennes et présidentielles nationales. C’est en mai prochain qu’ils devront désigner les 32 eurodéputés qui doivent les représenter au Parlement communautaire. Vers la fin de l’année ils devront aussi élire le Président de la République. Deux candidats ont déjà annoncé leur participation à cette course — le leader libéral Crin Antonescu, représentant l’Union sociale-libérale, au pouvoir, et Catalin Predoiu, ex-ministre de la Justice et premier vice-président du Parti démocrate-libéral, d’opposition. Ils sont en lice pour un mandat de cinq ans à la tête de l’Etat, aux termes de la Constitution.



    Santé — Quelque 300 transplantations rénales, 120 hépatiques et une greffe cardiaque ont été réalisées en Roumanie en 2013, selon les données publiées par l’Agence nationale des transplantations et le ministère de la Santé. Ce dernier a d’ailleurs autorisé une cinquantaine d’établissements hospitaliers, sur l’ensemble du territoire roumain, pour le prélèvement et les greffes d’organes, de tissus ou de cellules. Selon les autorités de la Santé publique roumaine, les programmes nationaux de transplantation, de cancer et du diabète sont des priorités nationales pour 2014, de sorte qu’ils deviennent des modèles de bonnes pratiques pour les autres branches du secteur.



    Concerts — L’année artistique roumaine 2014 sonne bien, côté concerts à prévoir. Marc Anthony et Peter Gabriel se rendent cette année pour la première fois en Roumanie. S’y joindront des groupes ou des stars qui se sont déjà produits sur les scènes locales, tels Deep Purple, Cyndi Lauper, Al Bano, Mireille Mathieu ou Richard Clayderman. La saison des concerts, qui alimente d’ailleurs toute une infrastructure touristique, s’ouvrira le 16 janvier.