Tag: Dimitrie Gusti

  • Journées du Musée du Village

    Journées du Musée du Village

    Du 10 au 17 mai, le Musée national du village « Dimitrie Gusti » de Bucarest a accueilli, dans cette oasis de tranquillité, de nature, de traditions et de culture, des événements, des expositions et des foires célébrant les « Journées du Musée du village », 85 années après sa création.






    Ces événements se sont
    étalés sur 7 jours. Le musée a été inauguré le 10 mai 1936, en présence du roi Carol
    II, et il a été depuis l’une des principales attractions touristiques de la
    capitale roumaine. La motivation qui sous-tendait l’aménagement de ce musée en
    plein air était l’importance du village, de ses traditions et de l’artisanat dans
    la culture roumaine. Au bord du lac Herăstrău, à Bucarest, de nombreuses
    maisons et installations authentiques ont ainsi été réassemblées après avoir
    voyagé jusqu’à la capitale, transportées en train, en chariot ou en bateau ;
    cet effort extraordinaire a donné naissance au musée. La maison la plus
    ancienne est construite au 17e siècle, alors que la plus récente date
    du 20e.






    La directrice du musée, Paulina
    Popoiu, maître de conférences en Histoire de la civilisation chrétienne, a
    précisé à propos de l’anniversaire du Musée : « En mai, nous avons consacré
    ce genre d’activités au Musée du Village – appelées les « Jours du Musée »,
    s’étalant sur une semaine environ, afin de rappeler à la mémoire des visiteurs la
    période de naissance de l’institution, et qui sont ceux qui l’ont fondée. En
    raison de la pandémie, les célébrations organisées maintenant sont un peu plus
    simples que lorsqu’il a eu 80 ans. Je pense toutefois qu’il y a eu beaucoup de
    choses à voir, et aussi beaucoup de surprises. Nous avons mis en place et
    accordé officiellement, pour la première fois, le titre d’Ambassadeur honoraire
    du Musée du village. Nous avons pensé que c’était une façon de récompenser ceux
    qui, d’une manière ou d’une autre, au fil des ans et parfois tout au long de
    leur vie, ont contribué soit au développement du musée ou à la connaissance de
    cette institution au pays ou à l’étranger. J’espère que nous continuerons à l’accorder
    jusqu’aux 100 ans du musée. »






    Mme Paulina Popoiu a évoqué les
    débuts du musée et des expositions liées à ces moments : « Toutes ces
    actions ont eu lieu sous le générique « Le Musée et la Royauté ».
    Pourquoi ce générique ? Parce que le Musée du village, et son organisation, sont
    principalement liés à la Maison royale. Cette dernière a soutenu à l’époque sa
    création non seulement avec de l’argent, mais aussi moralement, et là je me
    rapporte aux recherches de Dimitrie Gusti et à l’école sociologique de Bucarest
    dans les 600 villages roumains. Quant aux Fondations « Principele
    Carol » (Prince Carol), elles ont contribué à la naissance de ce musée.
    Nous considérons que le musée est aussi une fondation royale, et il est naturel
    de porter à l’attention des Bucarestois et à la mémoire de tous le fait que les
    100 ans depuis la naissance du roi Michel sont célébrés aussi. Ce roi, dans ses
    dernières années de vie, a été l’ami du Musée – nous le rencontrions dans les allées
    du musée le matin. Nous avons eu une exposition que nous avons ouverte le 10
    mai, un jour symbolique, d’ailleurs, tant parce que c’est la Journée de la
    Royauté, mais aussi parce qu’elle suit le 9 mai – le Jour de l’Indépendance de
    la Roumanie et la Journée de l’Europe. Cet enchaînement d’événements se combinent
    très bien ensemble et le Musée du village est en quelque sorte le personnage
    principal. Cette exposition, qui s’intitule « Le Musée et la Royauté »,
    parle de la vie du roi Michel et non seulement, mais aussi de la création du
    musée. Ainsi, nous avons des photos d’archives ; nous avons collaboré avec
    les Archives nationales et la Maison royale, qui nous a donné aussi quelques
    objets ayant appartenu au roi Michel. Pour refaire en quelque sorte
    l’atmosphère des années 1936, nous avons fait venir des voitures de collection
    dans le musée ; ce sont des automobiles tout à fait spéciales qui valent
    la peine d’être vues. Il y a également eu, pendant ces 7 jours, des dames et
    des messieurs vêtus de costumes d’époque – prêtés par le Théâtre national de
    Bucarest. Nous avons essayé ainsi de reconstituer réellement l’atmosphère
    urbaine dans laquelle le Musée du village est né, parce qu’il y a ici cette
    combinaison très intéressante entre un musée du village et de la civilisation
    traditionnelle qui se trouve au cœur d’une grande ville, Bucarest. D’une
    certaine manière, le Musée du village forme naturellement le cœur de cette
    grande ville, car il y a ici des valeurs identitaires, nous parlons ici du
    paysan roumain, celui qui est aussi le personnage principal dans toute cette
    action, parce que ces maisons lui appartiennent – nous les avons reçues en tant
    que dons de plusieurs générations de paysans. »






    La directrice du Musée national du
    village « Dimitrie Gusti », Paulina Popoiu, a parlé avec fierté de
    l’intérêt des touristes pour cet endroit particulier de la capitale roumaine : « Il
    convient également de rappeler qu’avant la pandémie, le musée avait 910 000
    visiteurs par an, dont beaucoup d’étrangers. Nous avons même eu une année où
    plus de 500 000 visiteurs étaient étrangers. Je dirais donc que le Musée du
    village est l’ambassadeur de Roumanie dans le monde – et ce parce que nous avons organisé
    beaucoup d’expositions à l’étranger et j’espère que nous continuerons après
    cette période difficile. »






    En
    attendant, si vous êtes de passage par Bucarest, ne manquez pas d’aller voir le
    Musée du village, un enchantement pour tout visiteur. (Trad. Ligia Mihaiescu)

  • Müllerei einmal anders: die Wassermühlen von anno dazumal

    Müllerei einmal anders: die Wassermühlen von anno dazumal

    Vor 100 Jahren gab es allein im oberen Becken des Mureş-Flusses (dt. Mieresch) 367 traditionelle hydraulische Anlagen, von denen heute nur noch drei übrig sind. Diese sind Teil der Museumssammlungen in Reghin (Sächsisch Regen) und Sibiu (Hermannstadt). Der wissenschaftliche Forscher Dorel Marc von der Abteilung für Ethnographie und Volkskunst des Kreismuseums Mureş hat nicht nur Mühlen, sondern auch viele andere von den Bauern hergestellte Geräte gefunden. Er sammelte sie in einer Studie mit dem Titel Die traditionelle technische Zivilisation und die bäuerlichen Industrien. Hydraulische Anlagen im Gebiet Mureş in der Mitte des 20. Jahrhunderts“. Die Rolle des Müllers im Leben des Dorfes wird in der Studie detailliert beschrieben. Dorel Marc erzählte uns mehr darüber:



    Dieses Handwerk, das mit der Zeit zu einer echten Volksindustrie wurde, ist heute nur noch in den gro‎ßen Freilichtmuseen in Rumänien zu finden, wie dem Astra-Museum in Sibiu, dem Dimitrie-Gusti-Museum in Bukarest und dem Museum in Sighetu Marmaţiei. Diese Werkzeuge sind noch in der Erinnerung unserer Gro‎ßeltern, als höchst geniale technische Geräte. Sie können zeitgenössischen Ingenieuren immer noch als Inspirationsquelle dienen.“



    Zuerst waren es die kleinen Handmühlen; danach, als die Nutzung der Wasserkraft wichtiger wurde, erfuhren diese Mühlen im Mittelalter eine starke Entwicklung — zuerst in den Haushalten der Bojaren (Adeligen). Mit der Zeit erwarben auch die Bauern das Recht, Mühlen in ihren eigenen Haushalten zu bauen. Im Forschungsgebiet, also im Mureş-Gebiet, aber auch auf dem Târnava-Fluss (dt. Kokeltal), fand Dorel Marc eine Reihe von Besonderheiten:



    Im Jahr 1956, als der Wasserrat eine Bestandsaufnahme der noch funktionierenden Mühlen machte, gab es in diesem Gebiet rund 400 Mühlen, davon 236 mit einem hydraulischen Rad, 55 mit zwei Rädern und fünf mit 3 Rädern. Aber jenseits dieser Statistiken müssen wir die Müllerei als ein Phänomen nicht nur in wirtschaftlicher, sondern auch in sozialer Hinsicht sehen. Denn die Rolle des Müllers war sehr wichtig in der ländlichen Gemeinschaft der Vergangenheit. Viele Haushalte wurden zu Zentren traditioneller technischer Anlagen, in dem Sinne, dass dieselbe Rinne, die das Wasser zum Mühlrad brachte, auch dazu diente, den Mechanismus der Werkzeuge zu aktivieren, mit denen das für den Bau benötigte Holz eingeschlagen wurde. Auch Wassermörser und Ölpressen waren im Gesamtmechanismus eingefangen, je nachdem, wie komplex das ganze Gebilde war. Zusätzlich zu der Tatsache, dass die Mühle Brot und Polenta für die Familie lieferte, diente dieses komplexe System von Installationen also dem gesamten Haushalt.“



    Der Mahlmechanismus bestand aus zwei Mühlsteinen, einem festen und einem beweglichen, wobei der letztere die Aufgabe hatte, sich zu drehen und die Körner zu zerkleinern. Mit der gleichen Mühle wurden mit Hilfe einer Trennschleuder Weizen und Mais gemahlen, denn mit Hilfe dieser Einrichtung oder der Schraube wurde der bewegliche Stein vom festen Stein angehoben und gab je nach Höhe die gewünschte Körnung. Die Kraft des Wassers, die das gro‎ße hölzerne Rad von au‎ßen anschob, wurde auf den Mechanismus übertragen, der den beweglichen Stein mit Hilfe von gro‎ßen Riemen, anfangs aus Leder und später aus Gummi, auf die gewünschte Position brachte.



    Traurig war das Schicksal der Müllerfamilien in der Zeit des Kommunismus, denn mittelständische und wohlhabende Bauern wurden in Zeiten der Zwangskollektivierung generell als Ausbeuter“ gebrandmarkt, enteignet und politisch verfolgt. Ihren Kindern wurde der Zugang zum Universitätsstudium verweigert. So wurde die Tradition zu einer überlieferten Geschichte. Dorel Marc plant, seine Forschungen in Zukunft auch auf andere Landkreise und Regionen auszuweiten:



    Es wäre gut, wenn diese Forschung fortgesetzt wird sie und dadurch hilft, das Schicksal dieser Müller zu beleuchten, die wichtige Wirtschaftsakteure in ihrer jeweiligen Gemeinschaft und über ganz Rumänien verteilt waren — nicht allein in Siebenbürgen, sondern auch in der Walachei, der Moldau und im Banat — kurzum überall, wo es wichtige Flüsse und Hydraulik-Kenntnisse gab.“



    Der Forscher möchte die traditionellen Bauerntechniken ferner zu einer echten Attraktion für Touristen werden lassen.



    Es wäre schön, wenn die Touristen sehen könnten, wie Weizenmehl und Maismehl mit den traditionellen Mühlen gewonnen wurden, wie die Samen zerkleinert wurden, um Öl zu gewinnen, wie die Wolle nur mit Hilfe dieser Zentrifugalkraft gewaschen wurde, ohne Waschmittel, ohne die Umwelt zu verschmutzen. Wer wei‎ß? Vielleicht werden die Ethnologen in Zukunft mehr in Wiederbelebung einiger traditioneller Handwerke eingebunden, denn es gibt solche Initiativen von Menschen, die noch an Traditionen festhalten und einige Handwerke wiederbeleben wollen. Es ist gut, sich vor Augen zu halten, dass dies nach wissenschaftlichen Kriterien geschehen sollte, um ihre Authentizität zu bewahren.“



    Im Laufe der Zeit haben sich Mühlen und Müllerei verändert, so dass nach 1990 in einigen ländlichen Ortschaften mechanisierte, elektrische Mühlen zum Einsatz kamen, vor allem in landwirtschaftlichen Produktionsgenossenschaften. Aber so wie das selbstgebackene Brot in der modernen Welt immer seltener wird, nutzen die dörflichen Haushalte die Mühlen immer weniger zum Mahlen von Mehl oder Getreide und mehr zum Füttern der Nutztiere.

  • 140 ans depuis la naissance de Dimitrie Gusti

    140 ans depuis la naissance de Dimitrie Gusti

    C’est justement pour rendre hommage à ce personnage important de la Roumanie de l’entre-deux-guerres, que l’Académie Roumaine a organisé une conférence à l’occasion du 140e anniversaire de la naissance de Dimitrie Gusti. Fondateur de l’Ecole de Sociologie de Bucarest, il a réuni autour de lui plusieurs personnalités de son époque, dont Mircea Vulcănescu, celui qui a mis au point les fondements théoriques du système sociologique, H. H Stahl, un autre sociologue remarquable, ou encore Anton Golopenţia, Constantin Brăiloiu, Mihai Pop et Pompiliu Caraion.

    Pour sa part, Dimitrie Gusti fut une personnalité scientifique et culturelle complexe, créateur d’un système sociologique original, reconnu au niveau international, mais aussi un excellent manager et directeur d’institutions culturelles. Dimitrie Gusti fut aussi le mentor de nombreuses autres personnalités scientifiques, car ses disciples sont devenus des figures de proue de la culture roumaine, tels Mircea Vulcănescu. Cette relation entre le disciple et son maître, entre Gusti et Vulcănescu, a même servi de sujet de livre, tant elle a été forte et importante.

    « Une micro-histoire de l’entre-deux-guerres en Roumanie » est un ouvrage de référence qui met en lumière les différentes facettes de la personnalité du créateur de la sociologie roumaine. Chose moins connue, Dimitrie Gusti a étudié la philosophie en Allemagne, où il a eu son doctorat en 1904. Puis, il a fait des études de droit. Une fois rentré en Roumanie, en 1910, il commence à travailler à la Faculté de Lettres et de Philosophie de l’Université « Alexandru Ioan Cuza » de Iaşi. Il devient membre de l’Académie Roumaine en 1919. Plus tard, entre 1932 et 1933 il est professeur à l’Université de Iaşi et de Bucarest, alors qu’entre 1944 et 1946 il est le président du Ministère des instructions publiques, des cultes et des arts, une prestigieuse institution culturelle de l’époque. Ce fut une personnalité toujours en contact avec les réalités de son temps, affirme Nicu Gavriluţă, professeur à l’Université de Philosophie et de Sciences socio-politiques de l’Université « Alexandru Ioan Cuza » de Iaşi : « Dimitrie Gusti a repris les thèmes classiques de son époque. En tant qu’élève du philosophe, psychologue et physiologue allemand Wilhelm Wundt, il ne pouvait pas rester insensible à la célèbre polémique opposant la nature et l’esprit. Les sciences de la nature versus les sciences de l’esprit. Pour Dimitrie Gusti, la société était la réalité sui generis capable de trancher ce conflit. Il fallait donc analyser la société de manière complexe et subtile, à son avis. Il a proposé plusieurs niveaux de recherche : le niveau psychologique, le niveau historique, celui cosmologique et celui biologique. Ces deux derniers sont des niveaux extra-sociaux. Il fallait donc aller sur le terrain pour voir de près la réalité telle qu’elle était sur place. Il s’est donc rendu dans les villages pour y explorer la vie des gens. »

    C’est Dimitrie Gusti qui a initié et mené la recherche monographique des villages roumains entre les années 1925 et 1948. Une de ses réussites fut la loi du service social, adoptée en 1939, par laquelle la recherche sociologique, appuyée par l’action sociale pratique et la pédagogie sociale, devenait, en première mondiale une activité officielle, institutionnalisée. Et puis le même Dimitrie Gusti est célèbre pour les interviews faites dans le milieu rural, par lesquelles il a cherché des aspects inédits de la vie des gens de ces temps-là. Nicu Gavriluţă précise : « Il s’agit de la réalité examinée de manière positive, exacte, précise, rigoureuse, soit une étape obligatoire de toute recherche sociologique et dont l’importance est incontestable de nos jours. En revanche, si l’on veut comprendre des aspects plus profonds de la société, il faut se tourner vers la dimension invisible de la réalité sociale, vers ces héritages qui se transmettent d’une génération à l’autre et qui marquent de manière essentielle la pensée et le comportement des gens. Or, Dimitrie Gusti, qui fut aussi le disciple du philosophe et sociologue français Emile Durkheim, a aussi misé sur l’acte social comme ensemble de gestes humains symboliques. Si l’on pense que la réalité sociale est un ensemble de gestes humains ayant une certaine signification, alors il faut en dévoiler le sens. Qui plus est, leur sens premier s’efface au fil du temps, étant remplacé par d’autres, créés par la société et qui ont aussi leur importance. »

    Une chose est sûre, on n’a pas encore tout dit sur cette personnalité complexe qu’a été Dimitrie Gusti. C’est pourquoi, le sociologue Zoltán Rostás se propose d’en dresser un portrait aussi précis que possible. Il est appuyé par une équipe qui s’appelle « La coopérative Gusti ». Zoltán Rostás explique sa démarche : « Le cas Gusti reste ouvert et il nécessite une nouvelle approche. Nous estimons que le véritable hommage à la mémoire du professeur Gusti et de son école consiste à la redécouvrir. Facile à dire, difficile à faire. Cela parce que, bien qu’il fasse partie de l’histoire récente de la Roumanie, bien que nous ayons accès aux données et aux ouvrages, notre accès à la personnalité de Gusti risque de rester partiel, subjectif et limité. On ne peut connaître Gusti que si l’on connaît son monde. Par conséquent, nous devons retrouver les racines de ce phénomène et de sa biographie, retrouver les contextes concrets qui nous permettront de mieux comprendre les acteurs à avoir contribué de manière consciente ou spontanée, à la naissance et à l’épanouissement de la sociologie de Gusti. »

    En attendant que les chercheures mènent leur enquête sur la personnalité du sociologue Gusti et sur ses découvertes en matière de sociologie, précisons que « La coopérative Gusti » est aussi une plate-forme en ligne dont l’objectif principal est de mettre à la disposition du grand public et des spécialistes les recherches d’histoire sociale et d’histoire orale réalisées par la Société Sociologique de Bucarest. Le tout, sous le regard attentif de son initiateur, Zoltán Rostás. (Trad. Valentina Beleavski)

  • Fachtagung der Akademie: 140 Jahre seit der Geburt des Soziologen Dimitrie Gusti

    Fachtagung der Akademie: 140 Jahre seit der Geburt des Soziologen Dimitrie Gusti

    Als Gründer der Schule für Soziologie in Bukarest hat Dimitrie Gusti mehrere Persönlichkeiten seiner Zeit um sich versammelt, darunter Mircea Vulcănescu, der die theoretischen Grundlagen des soziologischen Systems entwickelte, Henri Stahl sowie Anton Golopenţia, Constantin Brăiloiu, Mihai Pop und Pompiliu Caraion. Dimitrie Gusti war seinerseits eine komplexe wissenschaftliche und kulturelle Persönlichkeit, Schöpfer eines originellen soziologischen Systems, international anerkannt, aber auch ein ausgezeichneter Manager und Direktor von Kultureinrichtungen.



    Dimitrie Gusti war ebenfalls der Mentor vieler Wissenschaftler Rumäniens, da seine Schüler zu führenden Persönlichkeiten der rumänischen Kultur wurden, wie z.B. Mircea Vulcănescu. Diese Beziehung zwischen dem Schüler und seinem Meister, zwischen Gusti und Vulcănescu, ist Gegenstand des Bandes: Eine Mikro-Geschichte der Zwischenkriegszeit in Rumänien“ von Zoltán Rostás und Ionuţ Butoi. Das Buch hebt die verschiedenen Facetten der Persönlichkeit des Schöpfers der rumänischen Soziologie hervor. Weniger bekannt ist die Tatsache, dass Dimitrie Gusti in Deutschland Philosophie studiert hat. Anschlie‎ßend studierte er Jura. Nach seiner Rückkehr nach Rumänien im Jahr 1910 begann er an der Fakultät für Literatur und Philosophie der Universität Alexandru Ioan Cuza“ in Iaşi zu arbeiten. 1919 wurde er Mitglied der Rumänischen Akademie. Später, zwischen 1932 und 1933, war er Professor an den Universitäten in Iaşi und in Bukarest. Er war eine Persönlichkeit, die nie den Kontakt mit der Realität seiner Zeit verlor, sagt Nicu Gavriluţă, Professor an der Universität für Philosophie und Sozialpolitik der Universität Alexandru Ioan Cuza“ in Iaşi:



    Dimitrie Gusti hat sich mit den klassischen Themen seiner Zeit befasst. Als Schüler des deutschen Philosophen, Psychologen und Physiologen Wilhelm Wundt konnte er nicht unempfindlich gegenüber der berühmten Polemik zwischen Natur und Geist bleiben, also Naturwissenschaften gegen Geisteswissenschaften. Für Dimitrie Gusti war die Gesellschaft die Realität sui generis, die in der Lage war, diesen Konflikt zu lösen. Er hielt es für notwendig, die Gesellschaft auf komplexe und subtile Weise zu analysieren. Er schlug mehrere Forschungsebenen vor: die psychologische, die historische, die kosmologische und die biologische. Er hielt es für unentbehrlich, die Realität vor Ort so zu sehen, wie sie ist. Daher hat er das Leben der Menschen in den rumänischen Dörfern erkundet.“




    Dimitrie Gusti ist auch für seine Interviews bekannt, die er in ländlichen Gebieten führte und mit denen er neue Aspekte des Lebens der Menschen jener Zeit suchte. Nicu Gavriluţă:



    Dies ist die Realität, die auf positive und genaue Weise untersucht wird, ein unentbehrlicher Schritt in jeder soziologischen Forschung, dessen Bedeutung heutzutage unbestreitbar bleibt. Wenn wir andererseits tiefere Aspekte der Gesellschaft verstehen wollen, müssen wir uns der unsichtbaren Dimension der sozialen Wirklichkeit zuwenden, den Vermächtnissen, die von einer Generation an die nächste weitergegeben werden und die das Denken und Verhalten der Menschen wesentlich prägen. Dimitrie Gusti, der ebenfalls ein Schüler des französischen Philosophen und Soziologen Émile Durkheim war, fasste den sozialen Akt als eine Reihe symbolischer menschlicher Gesten auf. Wenn wir glauben, dass die soziale Realität eine Reihe von menschlichen Gesten ist, die eine bestimmte Bedeutung haben, dann müssen wir ihre Bedeutung enthüllen.“




    Der Soziologe und Forscher bei der Gusti-Kooperative“ Zoltán Rostás koordiniert ein Team, das sich für ein genaues Bild von Gustis komplexer Persönlichkeit einsetzt:



    Der Fall Gusti ist noch offen und erfordert eine andere Herangehensweise. Wir glauben, dass die Erforschung und Wiederentdeckung des Vermächtnisses von Professor Gusti die wahre Würdigung seiner Persönlichkeit ist. Und das ist leichter gesagt als getan, denn obwohl wir Zugang zu Informationen und zu seinen Werken als Teil der modernen Geschichte Rumäniens haben, laufen wir Gefahr, eine subjektive, oberflächliche und unvollständige Sicht auf seine Persönlichkeit zu bekommen. Wir können Gusti nur entdecken, wenn wir die Welt entdecken, in der er gelebt hat. Deshalb müssen wir die Wurzeln dieses Phänomens und seiner Biographie finden, um die konkreten Zusammenhänge zu finden, die es uns erlauben, die Akteure besser zu verstehen, die bewusst oder spontan zur Entstehung und Entwicklung von Gustis Soziologie beigetragen haben.“


  • Bukarester Dorfmuseum wird 84

    Bukarester Dorfmuseum wird 84

    84 Jahre nach der Ersteröffnung des Dorfmuseums Dimitrie Gusti“ in Bukarest sieht der kleine Traumort frischer und junger denn je aus. Das Museum feiert durch verschiedene Veranstaltungen gleichzeitig das Jubiläum Dimitrie Gusti“ sowie die Soziologische Schule in Bukarest“, um 140 Jahre seit der Geburt des renommierten Soziologen Dimitrie Gusti zu markieren — der unter anderem auch Mitglied der Rumänischen Akademie und für einige Jahre (1944–1946) sogar der Vorsitzende der genannten Institution war.



    2020 wurde zum Jubiläumsjahr des Kulturmenschen Dimitrie Gusti ausgewählt. Mehr Informationen dazu lieferte uns Paula Popoiu, die Leiterin des Dorfmuseums:



    Anfang des Jahres wurde in der Rumänischen Akademie eine feierliche Sitzung zu Ehren von Dimitrie Gusti ausgetragen. Zu dem Anlass wurde das Jahr 2020 zum Jubiläumsjahr des Kulturmenschen Dimitrie Gusti und der Soziologischen Schule ernannt. Ich freue mich, dass Dimitrie Gusti eine derartig hohe Aufmerksamkeit geschenkt wird, denn er war ein erhabener Kulturmensch, ein gro‎ßer Professor und Minister. Und er hinterlie‎ß uns diesen wertvollen Schatz — das Dorfmuseum. Ich werde jetzt nicht die ganze Geschichte der Soziologischen Schule erzählen. Doch ich möchte ihre Bedeutung hervorheben. Denn es war die einzige Institution, die nach dem Verbot der Soziologischen Schule in Bukarest überlebte, nachdem Dimitrie Gusti von der Kulturbühne verbannt wurde. Das Dorfmuseum ist das Ergebnis der Bemühungen der Soziologischen Schule. Und es ist sehr wichtig, ihm die entsprechende Bedeutung zuzuteilen. Wie schon wohl bekannt, hat die Soziologische Schule in Bukarest Forschungsarbeit durchgeführt, nicht um das Dorfmuseum auf die Beine zu bringen, sondern um die Lebensqualität der Landwirte und Bauern auf dem Lande zu verbessern. Dieser war der Zweck der soziologischen Forschungsarbeit. Das Dorfmuseum ist der Beweis für die Anstrengungen, die in dieser Hinsicht gemacht wurden.“




    Das Museum ist seit 1936 für das breite Publikum offen. Die ständige Ausstellung erstreckt sich auf einer Fläche von 14 Hektar und umfasst 380 Denkmäler, 60.000 Gegenstände, die Teil des Kulturerbes sind, sowie 250.000 Archivdokumente, Schriftstücke, die auf das Dorfleben Bezug nehmen. Die ständigen und temporären Ausstellungen ziehen etwa 500.000 Besucher jedes Jahr an. Unter normalen Umständen ist das Dorfmuseum die beliebteste und meist besuchte kulturelle Sehenswürdigkeit in Bukarest.



    Zu Ferienzeiten organisierte das Dorfmuseum in der Regel zahlreiche Kinder-Workshops. Daher erkundigten wir uns bei Paula Popoiu über die diesjährigen Pläne. Denn das Museum öffnete seine Tore wieder, nachdem es wegen des Notstands während 2 Monate geschlossen war. Dabei müssen Bedingungen der räumlichen Trennung und der Kontaktvermeidung eingehalten werden. Wie das wohl sein wird, erzählte und die Leiterin des Museums:



    Das Projekt »Sommerferien auf dem Lande« soll im Monat August ausgetragen werden. Wir wollen noch ein bisschen abwarten, um zu schauen, wie sich die Lage noch entwickelt, also werden wir erst später entscheiden, wie es dieses Jahr laufen wird. Wir denken auf jeden Fall, die Anzahl der teilnehmenden Kinder einzuschränken. Doch wir wollen wie in den Vorjahren vorgehen — wir bringen die Kinder hierher, sie haben Zugang zu den Bauernhöfen. Und dort, im Hof, wollen wir einige Workshops organisieren. Die Kinder sollen zumindest diese Möglichkeit in den Ferien bekommen, etwas zu unternehmen. Derzeit finden die meisten Aktivitäten mit Kindern — eigentlich mit dem Publikum allgemein — online statt. Doch wir werden uns an den neuen Gegebenheiten anpassen und die Entwicklungen verfolgen. Die Kinder sollen auf jeden Fall nicht vernachlässigt werden. Online gibt es schon ein »Märchenhäuschen«, das wir ihnen anbieten. Mehrere Schauspieler haben sich freiwillig eingebracht und Märchen vorgelesen. Und auch meine Mitarbeiter und ich haben daran teilgenommen. Die Online-Tätigkeiten sollen auch weiterhin stattfinden. Und wir warten ab und schauen, wie sich alles noch entwickelt.“




    Das Museum organisierte jedes Jahr mehrere Veranstaltungen und Festivals, an denen sich Kunsthandwerker beteiligten, die den Gästen einen Einblick in das Dorfleben gewährten. Das Dorfmuseum möchte allerdings Schritt halten mit den modernen technologischen Entwicklungen, hat sich also an die Zeiten anpassen müssen. Zum einen hat das Museum das Archiv digitalisiert. Und jetzt setzt es auf ein neues digitales Projekt — Lebende menschliche Schätze“. Mehr dazu erzählte uns Paula Popoiu:



    Unsere Anerkennung geht in erster Linie an Frau Camelia Moise. Sie ist Journalistin und sie hat die Filme gemacht. Wir sind dem Projekt beigetreten und wollen weiterhin zusammenarbeiten. Wir wollen nämlich die Kunsthandwerker und Volkssänger ins Rampenlicht bringen. Sie sind äu‎ßerst wichtig für uns, denn sie sind derzeit der Inbegriff der traditionellen Kultur.“




    Irina Cajal, Unterstaatsekretärin im Kulturministerium, erinnerte sich an ihre Anfangszeit im Museum und formulierte eine Anregung:



    Ich erinnere mich, wie es hier vor 60 Jahren war, als ich zum ersten Mal das Museum betrat. Zu meiner Linken war Herr Focşa, zu meiner Rechten die Herren Stahl und Tancred Bănăţeanu — drei stiftende Väter des Museums. Ich habe Anthropologie studiert, war die Studentin von Levi Strauss. Doch ich habe viele Jahre mein Leben buchstäblich im Museum verbracht. Ich liebe es, habe ihm einen gro‎ßen Teil meines Lebens gewidmet. Im Kulturministerium bin ich für die Minderheiten zuständig. Wir veranstalten Festivals für die Minderheiten, lassen ihre Traditionen nicht in Vergessenheit geraten. Und ich bin die Tochter eines Virologen, des Professors Cajal. Er hat sein ganzes Leben dem Studium von Viren gewidmet, bei uns zu Hause sprach man immer über irgendein Virus. Ich kann Ihnen versichern, dieses Virus wird verschwinden. Und wir werden unser Leben wieder normal führen können, wir werden es genie‎ßen! Ich verspreche es Ihnen!“




    Im Dorfmuseum wurden Blumen gepflanzt. Das Dorfleben ist im gleichen Tempo fortgesetzt worden. Also bleibt uns nichts übrig, als Sie einzuladen, die grüne Oase, die Ruhe und die traditionellen Schätze im Dorfmuseum zu genie‎ßen.

  • Internationaler Museumstag 2020: Maskenpflicht und begrenzter Besucherzugang

    Internationaler Museumstag 2020: Maskenpflicht und begrenzter Besucherzugang

    Seit 43 Jahren feiern die Museen überall auf der Welt am zweiten oder dritten Sonntag im Mai den Internationalen Museumstag. Die zu diesem Anlass organisierten Veranstaltungen und Aktionen können den ganzen Tag dauern, können sich aber auch über das ganze Wochenende oder sogar über die ganze folgende Woche hinziehen.



    Und obwohl aufgrund der Pandemie die Wahrscheinlichkeit, dass es auch dieses Jahr zu Veranstaltungen kommt, klein war, ist es trotzdem dazu gekommen — Mitte Mai nahmen mehrere Museen im Land ihre Tätigkeit wieder auf und öffneten ihre Tore wieder für das breite Publikum. Das Dorfmuseum Dimitrie Gusti“ in Bukarest feiert heuer sein 84. Jubiläum. Unter Berücksichtigung der Ma‎ßnahmen im Hinblick auf den Abstand kündigte auch das Dorfmuseum seine Wiedereröffnung an. Der rumänische Kulturminister Bogdan Gheorghiu erklärte Folgendes bei dieser Gelegenheit:



    Während dieser schwierigen Zeit ist uns eines klar geworden: Kultur ist ein wesentlicher und durchaus notwendiger Bestandteil unseres Lebens. Kultur ist überall anwesend — in unserer Gesellschaft, in unseren Städten. Kultur inspiriert, regt zu Kreativität an und lässt die Menschen auf ein normales Leben hoffen. Sie wird eine wichtige Rolle spielen auf dem Rückweg zur Normalität, und das nicht nur in Rumänien, sondern in der ganzen Welt. Bis vor zwei Monaten war der Zugang zu Museen etwas Selbstverständliches. Ich wünsche mir, mehr Wert auf unsere Wahlfreiheit zu legen und viel mehr die Museen zu schätzen — denn sie beschützen unsere Vergangenheit, öffnen aber gleichzeitig eine Perspektive für die Zukunft. Museen wirken am besten gegen Vergessenheitssymptome. Ich hoffe, wir haben so viele Besucher wie möglich neugierig auf unser Angebot gemacht. Darüber hinaus will ich auch hoffen, dass Menschen, die seit ihrer Kindheit ein Museum nicht mehr besucht haben, wieder Spa‎ß daran finden werden. Es gab viel Aufregung um die Wiedereröffnung — dadurch erhoffe ich mir, viele Gäste auf unser Kulturangebot neugierig gemacht zu haben. Es ist letztendlich eine gute Möglichkeit, die Freizeit in gesunder Weise zu verbringen. Kultur in all ihren Erscheinungsformen ist Therapie für die Seele — insbesondere in diesen herausfordernden Zeiten.“




    Der Beratungsausschuss des Internationalen Museumsrates (ICOM, 1946 gegründet) wählt alljährlich das Thema für den jeweiligen Internationalen Museumstag. Die Globalisierung, die einheimischen Bevölkerungen, das Überbrücken kultureller Gefälle und der Umgang mit der Umwelt sind Themen, die oft ausgewählt werden. Wie die Wiedereröffnung der Museen dieses Jahr verlaufen ist, erfahren wir ebenfalls vom Kulturminister Bogdan Gheorghiu:



    Dieses Jahr ging es um das Thema der Gleichheit, Vielfalt und Inklusion beim Internationalen Tag der Museen. Ich würde auch die Solidarität in diesem Zusammenhang gerne aufzählen. Denn wir machen gemeinsam diese Zeiten durch und werden sie zusammen überleben. Ich schlie‎ße, indem ich eine Einladung hinausschicke: Besucht die Museen, selbstverständlich, unter Berücksichtigung der Kontaktvermeidung. Denn das bedeutet, solidarisch zu sein, nämlich gegenseitig Rücksicht aufeinander zu nehmen.“




    Dr. Paula Popoiu, die Leiterin des Dorfmuseums, erzählt über gewöhnlichen Aktivitäten des Museums im Frühjahr:



    Es hei‎ßt, die Frauen seien aktiver. Während dieser Monate haben wir uns vorbereitet. Es war eine traurige Zeit, denn wir hatten uns daran gewöhnt, das Frühjahr mit vollem Hause zu empfangen. In der Regel organisierten wir viele Aktivitäten im Frühling. Ich vermisse zum Beispiel die Kinder, die über die Alleen des Museums hin und her liefen. Von den Kindern erfahren wir immer die ehrlichsten Meinungen. Ihr Feedback ist wesentlich, denn wir haben es hier mit einem Dorf in Naturgrö‎ße zu tun.“




    Sergiu Nistor ist Präsidentschaftsberater. Er formulierte eine Anregung:



    Die Museen haben ihre Tätigkeit kurz nach Aufhebung des Notstandes wiederaufgenommen. Ich möchte allerdings auch diejenigen Kulturschaffenden aufmuntern, die noch auf den direkten Kontakt zum Publikum verzichten müssen. Der Augenblick wird schon kommen. In diesem Zusammenhang würde ich vorschlagen, an George Enescu zu denken, der hierzulande geboren wurde. Während seiner Jugend machte er die Erfahrung des 2. Weltkriegs durch. Und er spielte für die Soldaten, für Verletzte im Feldlazarett und sogar in den Schützengräben. Trotz aller Widrigkeiten sagte er nach dem Ende des 2. Weltkriegs: »Die Kultur wird überleben! Es ist unmöglich, dass etwas, was im Laufe von mehreren Hunderten Jahren geschaffen wurde, einfach verschwindet. Es ist nicht das erste Mal, dass die Menschheit eine schwere Zeit durchmacht. Und sie hat immer überlebt!« Und er endete mit der Ermunterung: »Wir müssen fest daran glauben, dass wir siegen werden!« Ich führte das Beispiel von Enescu an, weil ich fest davon überzeugt bin, dass das Dorfmuseum derzeit viel mehr macht, als sich auf die Wiederaufnahme der Tätigkeit vorzubereiten. Es regt zu Optimismus an, ermuntert die Kreativität und die Zusammenarbeit zwischen Kulturinstitutionen, um die beste Lösung für die Wiederbegegnung mit dem Publikum zu finden.“




    Der Internationale Tag der Museen wurde in Rumänien durch die Mitteilung im Hinblick auf die Wiedereröffnung der Museen markiert. Dr. Paula Popoiu erzählte uns diesbezüglich, was für Sicherheitsma‎ßnahmen in der Zwischenzeit getroffen wurden und wie sich das Museum für die Wiedereröffnung vorbereitet hat.



    Wir respektieren sämtliche Sicherheitsvorkehrungen, genauso wie wir auch im persönlichen Leben auf uns aufpassen. Ich muss Ihnen eins gestehen: Während dieser Zeit, in der das Museum geschlossen war, arbeiteten unsere Mitarbeiter flei‎ßig daran, damit alles in gutem Zustand bleibt. Wir haben die Gärten gepflegt, Blumen gepflanzt, Sorge für unser Hab und Gut getragen. Wir haben uns mehrere Hunderte Schutzmasken besorgt, haben Partnerschaften mit verschiedenen Firmen geschlossen, um uns Masken und Desinfektionsmittel zu verschaffen. Im Gegenzug haben wir uns verpflichtet, für sie im Dorfmuseum zu werben. In unserem Museum werden zwei Regelsätze angewandt — für die Innenräume und für drau‎ßen. Der Zugang zu den Räumen, wo es Ausstellungen gibt, ist beschränkt. Auf jeden Fall dürfen wir uns vor diesen neuen Herausforderungen nicht beugen, sondern nach Lösungen suchen.“




    Die Museen, Bibliotheken und Kunstsammlungen haben alle notwendigen Sicherheitsma‎ßnahmen getroffen und warten nun auf ihre Besucher.

  • Le musée national du Village

    Le musée national du Village

    Des constructions représentatives, provenant dimportantes zones géographiques, retrouvent une nouvelle vie au musée national du Village « Dimitrie Gusti ». Le musée du Village a eu 84 ans le 17 mai, précise Paula Popoiu, directrice générale du musée du Village « Dimitrie Gusti » de Bucarest. « Cest un âge assez intéressant pour un établissement culturel, le deuxième dEurope point de vue ancienneté, après le musée Skansen de Suède. Le musée du Village a ouvert au public après dix années de recherches de lEcole sociologique de Bucarest dans 600 villages roumains. Le leader de lEcole a été le sociologue Dimitrie Gusti, qui a rassemblé ce riche matériel quil a ultérieurement transformé en plusieurs institutions, dont le musée du Village. Après 1946, lorsque Dimitrie Gusti a été interdit par les communistes, le musée du Village demeure la seule institution créée par lEcole sociologique de Bucarest. A lépoque, pendant les deux guerres mondiales, elle réunissait les esprits les plus brillants et les meilleurs hommes de culture, médecins, équipes interdisciplinaires, qui ont procédé aux recherches conservées en partie dans les archives du musée du Village. »



    Lhistoire du musée est assez mouvementée. Elle a commencé à lentre-deux-guerres et sest poursuivie à lépoque communiste, après 1947, avec le directeur Gheorghe Focșa, qui a fait partie des équipes monographiques dirigées par le sociologue Dimitrie Gusti. Paula Popoiu explique :« Par une diplomatie très habile, il a réussi à tromper le régime communiste en quelque sorte et à mettre en œuvre les idées de lEcole sociologique de Bucarest. Il a continué à construire le musée du Village daprès les plans de Victor Ion Popa et a continué à transformer en musée des monuments des campagnes roumaines. Ils ont été disposés selon les grandes régions historiques de la Roumanie. A un moment donné, le musée passe sous silence parce quil nétait pas agréé sous le régime communiste. Par exemple, le dictateur Ceaușescu ne la jamais visité. Après 1989, le musée du Village a poursuivi sa vie scientifique, il a continué à développer ses collections, et surtout à accroître son prestige. »



    Actuellement, le musée du Village est le plus visité de Roumanie. Paula Popoiu, sa directrice générale : « Lannée dernière, nous avons eu 900.000 visiteurs. Depuis 2008, nous avons ajouté trois nouveaux hectares à lancien musée. Nous avons appelé cette zone où nous avons transféré 30 monuments sauvés des villages roumains « le Nouveau village ». Nous considérons le musée du Village aussi comme une création royale, parce quil a été aidé par les fondations du prince Carol, et pendant la construction du musée, le roi Carol a visité les lieux plusieurs fois et a contribué de manière morale et matérielle à élever cette institution. Actuellement, le musée du Village sétend sur 15 ha, il dispose de 382 constructions que nous pouvons appeler monuments, parce que ce sont des constructions uniques, transférées depuis leurs villages. Ses collections comptent plus de 60.000 objets. A elle seule, la collection de costumes traditionnels est formée de 15.000 objets. Nous avons aussi 250.000 documents darchives, dont une grande partie des archives de lEcole sociologique de Bucarest, qui portent sur les recherches des équipes monographiques des 600 villages. Nous avons des photos, des clichés sur verre, des documents manuscrits. Nous gardons donc un petit trésor au musée du Village. »



    Avant cette période de pandémie, le musée du Village était plein de touristes de tous les pays dEurope et du monde, surtout à la belle saison. On pouvait entendre parler presque toutes les langues de la Terre sur les allées de notre établissement, disait Paula Popoiu, directrice générale du musée : « Nous avons toute sorte de contrats de coopération avec des agences de tourisme, qui nous apportaient, et jespère quelles le feront encore, des centaines de milliers de visiteurs étrangers. Cela arrivait non seulement parce que le musée se trouvait dans un plan de tourisme, mais aussi parce quici, au musée du Village, il y avait tout le temps des artisans, cétait un musée vivant, avec des informations sur la Roumanie traditionnelle, des festivals, la présentation de coutumes, des ateliers pour enfants. Pratiquement, lattraction pour le musée du Village est maintenue grâce aussi aux nombreuses actions et aux ateliers que nous organisons pour les enfants et pour la génération plus âgée. Pendant cette période de fermeture du musée, nous avons reçu beaucoup dappels téléphoniques, de messages sur les réseaux sociaux, dans lesquels les gens demandaient quand le musée ouvre, nous faisaient part de leur appréciation et de leurs encouragements. Notre relation avec le public est permanente. »



    Enfin, une bonne nouvelle. A compter du 21 mai, le musée du Village a rouvert ses portes. Paula Popoiu, directrice générale du musée : « Mon invitation, cest de venir visiter le musée du Village ; vous êtes priés de respecter les règles imposées par les ordres des ministres ou par les lois en vigueur, mais aussi de venir avec un souci pour vous-mêmes, pour nous et pour le patrimoine. Toutes ces règles sont affichées à lentrée du musée et nous nous excusons davance, mais ceux qui ne les respecteront pas ne pourront pas visiter notre établissement. Cest cette période qui impose ces règles, et nous sommes tenus de les respecter. Je vous invite de tout cœur à visiter notre musée et je suis désolée que vous le retrouviez avec un calme inhabituel. »



    Les rencontres avec les maîtres artisans seront plus rares, les événements aussi, mais le musée continue de demeurer un endroit spécial. A présent, les spécialistes sont à la recherche de méthodes pour pouvoir continuer de présenter la vie du village roumain et ses gens, pas seulement ses constructions. (Trad. : Ligia)

  • La Journée internationale des musées 2020, célébrée le masque sur le visage

    La Journée internationale des musées 2020, célébrée le masque sur le visage

    Cela fait déjà 43 ans que les musées du
    monde entier sont invités, autour du 18 mai, à célébrer la Journée
    internationale des musées. Depuis 1977, les événements organisés à cette occasion
    s’étalent sur une journée, un week-end, voire même toute une semaine. Même si
    cela semblait presque irréalisable, cette année aussi, bien des musées à
    travers le pays ont ouvert leurs portes aux alentours du 18 mai. Le Musée
    national du Village « Dimitrie Gusti », de Bucarest, qui fête en 2020
    ses 84 ans d’existence, a lui aussi annoncé la réouverture, sur la toile de
    fond des mesures mises en place en raison de l’état d’urgence et puis de l’état
    d’alerte sanitaire institués à l’échelle nationale contre la Covid-19.

    Voici ce
    que déclarait, à cette occasion, le ministre roumain de la Culture, Bogdan
    Gheorghiu : « Ce que nous avons appris de cette
    période fort éprouvante, c’est combien la culture est importante et présente
    dans notre société, dans la vie de tout un chacun. La culture est source
    d’inspiration, de créativité et d’espoir dans l’existence des gens et nous
    croyons qu’elle sera essentielle pour le retour à la normale en Roumanie, comme
    partout ailleurs dans le monde. Jusqu’il y a deux mois, l’accès au musée était
    perçu comme quelque chose de normal, de naturel. Aujourd’hui, je souhaite que
    les gens se rendent compte de l’importance de la liberté de choix et apprécient
    ces institutions qui relèvent de l’histoire et de l’éducation. Les musées sont
    de véritables gardiens du passé, mais aussi des perspectives de l’avenir. On
    dirait des remèdes contre l’oubli. J’espère avoir réussi à éveiller la
    curiosité de ceux qui n’ont plus franchi le seuil d’un musée depuis l’enfance
    ou qui ne l’ont jamais fait jusqu’ici. Je souhaite vivement que la réouverture
    des musées attire aussi un public nouveau, en quête de nouvelles expériences et
    de passe-temps sains. La culture, sous toutes ses formes, est également une
    thérapie de l’âme, surtout en ces moments difficiles. »




    C’est le Comité consultatif du Conseil
    international des musées (ICOM), créé en 1946, qui choisit chaque année le
    thème de la Journée internationale des musées. Il s’agit, par exemple, de
    sujets tels que la mondialisation, les populations indigènes, la réduction des
    décalages culturels ou le respect de l’environnement. Le ministre de la
    Culture, Bogdan Gheorghiu, a tenu à préciser sous quels auspices a lieu
    l’ouverture des musées cette année : « La réouverture des musées est
    placée, cette année, sous le signe de l’égalité, de la diversité et de
    l’inclusion. J’y ajouterais aussi la solidarité, parce que nous traversons tous
    une période difficile, que nous allons dépasser ensemble. Je vous invite à
    aller au musée, en observant les règles de sécurité et de santé publique, parce
    que c’est là la meilleure preuve de respect mutuel. »




    Voici maintenant les propos de Paula
    Popoiu, manager du musée du Village : « On dit que les femmes sont
    plus actives. Nous nous sommes préparés pendant tous ces mois. Des mois tristes
    pour nous, vu que l’on était habitués, comme à chaque début du printemps, à
    recevoir plein de monde dans notre musée et à mener toute sorte d’activités. En
    ce qui me concerne, ce qui me manque beaucoup, c’est la présence des enfants
    sur les allées du musée. Ce sont eux qui nous livrent les opinions les plus
    sincères sur l’activité que nous déployons dans ce village. »




    Le conseiller présidentiel Sergiu Nistor
    a adressé un message d’encouragement : « La reprise d’activité des musées
    sera très rapide. Je voudrais adresser un message d’encouragement à tous ceux
    qui travaillent dans le domaine de la culture, qui ne peuvent pas encore se
    réjouir du contact physique avec le public. Ce moment ne tardera pas à se
    présenter. Je rappellerais l’expérience de vie de Georges Enesco, qui, dans sa
    jeunesse, a traversé la période très difficile de la Grande Guerre. Il a joué
    du violon pour les soldats, dans les tranchées ou bien dans les hôpitaux de
    campagne, au chevet des blessés. En dépit de tout cela, au lendemain de la
    guerre et au moment de l’accomplissement de l’unité nationale, Enesco affirmait
    : La culture vivra ! Il est impossible
    de voir disparaître ce que l’humanité a créé durant des siècles. Des moments pénibles,
    l’humanité en a déjà connu par le passé et elle en est sortie triomphante, à
    chaque fois. Il faut y croire et on vaincra ! Si j’évoque cet exemple, c’est
    parce que je suis convaincu que le musée du Village ne fait pas que préparer sa
    réouverture. Il lance un appel à l’optimisme, à la créativité et à la
    coopération entre les différentes institutions culturelles, afin de trouver les
    moyens les plus appropriés permettant de rejoindre son public. »


    Par un heureux hasard, la Journée des
    musées a coïncidé avec l’entrée en vigueur de la décision gouvernementale de
    reprise d’activité. Paula Popoiu, manager du musée du Village, nous a parlé de
    l’activité pendant cette période de veille et des mesures prises pour la
    sécurité sanitaire des visiteurs, d’autant que ce musée compte parmi les plus
    fréquentés en Roumanie : « Nous avons en vue toutes les
    mesures nécessaires. Sachez que pendant le confinement, la vie professionnelle
    n’a pas cessé derrière les portes fermées du musée. Les gens ont eu toute sorte
    d’initiatives. Un jour, j’ai trouvé mes collègues en train de faire du
    jardinage derrière les maisons du musée. Ils ont donc continué à travailler,
    parfois en y mettant plus d’âme qu’auparavant. Nous
    nous sommes dotés de plusieurs centaines de masques. Nous avons également lancé
    à de grands magasins la proposition de nouer des partenariats. En échange des
    masques et des désinfectants, nous leur faisons de la publicité, en collant
    partout l’étiquette indiquant la provenance des produits. Nous allons appliquer
    deux types de règles, pour les espaces intérieurs et ceux de plein air. Cela
    parce que nous avons aussi des salles qui accueillent des expositions
    temporaires. En fait, chaque maison du musée du Village est une micro
    exposition. Voilà pourquoi nous avons limité l’entrée des visiteurs. Je suis
    d’avis qu’il ne faut pas capituler devant les problèmes, mais trouver des solutions. »


    Musées, bibliothèques, librairies et
    expositions d’art attendent désormais les visiteurs. (Trad. Mariana Tudose)

  • Frühlingsbräuche:  Bukarester Dorfmuseum bietet Werkstätte für Kinder an

    Frühlingsbräuche: Bukarester Dorfmuseum bietet Werkstätte für Kinder an

    Wie üblich lädt das Bukarester Dorfmuseum Dimitrie Gusti“ auch dieses Jahr die Kinder auf eine Reise durch die Welt der Traditionen“ ein. Das Dorfmuseum veranstaltet demnach in den Gassen und Alleen des Museums ab Februar bis Mitte März jedes Wochenende Werkstätte für Kinder. Im Rahmen dieser Werkstätte haben die Kinder die Gelegenheit, verschiedene Frühjahrsbräuche zu entdecken. Echte Kunsthandwerker stehen ihnen bei und zeigen ihnen, wie früher die Symbole des Frühlings — Puppen, Dekorationen, Spielsachen und, selbstverständlich die beliebten Märzchen-Amuletten — gefertigt wurden. Lia Cosma, Forscherin mit Doktortitel für Volkskunde im Bukarester Dorfmuseum, lieferte uns mehr Einzelheiten zum Thema:



    Wir starteten mit dem »Dragobete«, dem Liebesfest in Rumänien, ein einheimischer Valentinstag. Dragobete wird am 24. Februar gefeiert und wird auch »Frühlingsbeginn« genannt. Wir beobachten gerne, was zu diesem Anlass in den traditionellen Gemeinden vor sich geht, wie sich die Leute in den herkömmlichen traditionellen Gemeinschaften darauf vorbereiten. Unsere Absicht ist, die frühere Stimmung in Bezug auf diese Feste im ländlichen Raum wieder zu erwecken. Daher laden wir Leute ein, die sich mit herkömmlichen Sitten und Bräuchen auskennen und diese immer noch aktiv ausleben. Anlässlich des Liebesfestes, des Dragobete, so wie es hierzulande bekannt ist, besuchten uns zahlreiche Kinder. Sie lernten hier Bräuche kennen, die vor allem für den Süden des Landes typisch waren. Die Kunsthandwerker brachten den kleinen Gästen bei, wie sie Vögel aus Wolle herstellen können. Denn die zwitschernden Vögel kündigen den Frühling an. Die Kinder lernten auch, traditionelle Puppen zu fertigen. Und im März werden sie die Gelegenheit haben, die alte hässliche Baba Dochia kennenzulernen. Die Greisin ist sowohl böse als auch hässlich und will uns nicht glauben lassen, dass der Frühling wirklich kommt.“




    Lia Cosma erzählte uns, dass das als Märzchen“ bekannte Frühlingsamulett ursprünglich lediglich aus zwei verflochtenen Schnürchen bestand, einem roten und einem wei‎ßen. Oder, wenn wir noch mehr zurück schauen — einem wei‎ßen und einem schwarzen, die das Licht und die Dunkelheit, die Kraft und die Zärtlichkeit, das Gute und das Böse darstellen. Später fügte man noch eine Münze den zwei Schnürchen hinzu, die für die Sonne stand. Denn es hie‎ß, die Sonne bringe immer Licht und Wärme.



    Laut Tradition schenkten die jungen Damen den jungen Männern solche Märzchen. Vor allem in der Moldau war es so üblich. In den restlichen Regionen war es umgekehrt, die Männer schenkten die Märzchen den Frauen. Dieser Brauch hat eine tiefgehende symbolische Relevanz. Es wurde am Handgelenk oder um den Hals gehängt getragen. Nach einer Weile — zwei Wochen oder sogar einem Monat in manchen Regionen — wurden die Märzchen an den Zweigen eines Baums gehängt. In Siebenbürgen hing man die Märzchen sogar an den Hörnern der Viecher oder am Stallbalken auf. Denn man glaubte, sie würden alles Böse fernhalten und die Dunkelheit des Winters verjagen und das Gute, den Wohlstand anziehen. Märzchen werden in mehreren Ländern am Balkan verteilt — in Bulgarien, in Albanien. Daher wurde das Märzchen als Bestandteil des UNESCO-Weltkulturerbes im Jahr 2017 erklärt. Das hei‎ßt, dass sowohl seine hohe Bedeutung wie auch seine Schönheit und die langwierige Tradition anerkannt wurden.“




    Doktor Lia Cosma, Forscherin für Volkskunde im Dorfmuseum Dimitrie Gusti“ in Bukarest erzählte uns, was die Kinder im Rahmen der Frühjahrs-Werkstätte lernten:



    Die Kunsthandwerker brachten ihnen bei, wie die Schnürchen gefertigt oder wie die Münzen — früher aus Gold oder Silber — hergestellt werden. Hauptsache, sie erinnern an frühere Zeiten. Im Rahmen der Werkstätte werden vielfältige Fertigkeiten gefördert. Man arbeitet mit Blumen, mit Schneeglöckchen, mit kleinen Nähten, volkstümlichem Schmuck. All das lockt die Kinder an. Manchmal ist die Nachfrage so gro‎ß, dass wir nicht imstande sind, alle Anträge entgegenzunehmen. Die Eltern tragen Sorge dafür, dass die Kinder die Vergangenheit, die Traditionen unseres Volkes kennenlernen. Und das ist erfreulich.“




    Über die Werkstätte für Kinder oder für Familien hinweg bietet das Dorfmuseum viele weitere Überraschungen an. Mit Details dazu Lia Cosma:



    In unserem Stra‎ßenmuseum fand Anfang März der Märzchenmarkt statt. Zahlreiche Kunsthandwerker boten dort ihre handgefertigten Produkte an. Die Schneeglöckchen — als absolutes Symbol des Frühlings — durften selbstverständlich nicht fehlen. Das Schneeglöckchen war ein sich stets wiederholendes Motiv in vielen Keramikgegenständen, auf Textilien und sogar in den kleinen Holzschnitzereien. Es ist eine Freude für alle, die damit arbeiten.“




    Trotz der grö‎ßeren Vielfalt der angebotenen Märzchen werden die traditionellen Märzchen immer noch am besten verkauft. Ihre Eleganz, Feinheit und Einfachheit überzeugt auch heute noch. Das Dorfmuseum Dimitrie Gusti“ in Bukarest markiert jedes festliche Ereignis im Laufe des Jahres durch entsprechende spezifische Veranstaltungen. Daher haben schon die Vorbereitungen für die Ostern- und Pfingsten-Werkstätte angefangen. Die Kinder werden auch zu diesen Anlässen herzlichst eingeladen, sich an den Aktivitäten zu beteiligen. Eierfärben und Ikonenmalerei stehen unter anderem im Angebot.

  • Dimitrie Gusti, 140 de ani de la naştere

    Dimitrie Gusti, 140 de ani de la naştere

    Academia Română a
    dedicat o conferinţă omagială personalităţii lui Dimitrie Gusti, la împlinirea
    a 140 de ani de la naşterea acestuia. Întemeietor al Şcolii Sociologice de la
    Bucuresti, Dimitrie Gusti a grupat în jurul său o serie de personalităţi precum Mircea Vulcănescu,
    cel care a elaborat fundamentele teoretice ale sistemului sociologic, H. H.
    Stahl, un alt sociolog remarcabil, dar şi nume ca Anton Golopenţia, Constantin
    Brăiloiu, Mihai Pop sau Pompiliu Caraion. Dimitrie Gusti este o personalitate ştiinţifică
    şi culturală complexă, creator al unui sistem sociologic original, recunoscut pe
    plan internaţional, dar şi un excelent organizator şi conducător
    de instituţii culturale.

    Nicu Gavriluţă, profesor în cadrul Facultăţii de
    Filosofie şi Ştiinţe Social-Politice a Universităţii Alexandru Ioan Cuza din
    Iaşi: Un alt tip de proiect al lui Dimitrie Gusti, cred eu, a fost dus la bun
    sfârşit. Este vorba de proiectul cultural, pe care Dimitrie Gusti l-a realizat
    prin maeştri, prin oameni de referinţă ai culturii române. Unul dintre ei este
    Mircea Vulcănescu. Tema aceasta, a relaţiei dintre maestru şi discipol, dintre
    Gusti şi Vulcănescu, a fost analizată exemplar, în opinia mea, de către
    profesorul Zoltan Rostas şi, în mod special, de către Ionuţ Butoi, într-o carte
    de referinţă.



    O microistorie a
    interbelicului românesc, lucrare de referinţă ce reflectă faţetele diverse ale
    personalităţii celui considerat a fi creatorul sociologiei româneşti. Cu toate
    acestea, mai puţin cunoscut este faptul că Dimitrie Gusti a făcut studii de
    filosofie în Germania şi a obţinut, în 1904, un Doctorat în filosofie, după
    care a făcut şi studii de Drept. S-a întors în ţară, iar din 1910 a devenit
    angajat al Universităţii Alexandru Ioan Cuza din Iaşi, la Facultatea de
    Litere şi Filosofie. Membru alAcademiei
    Românedin1919, Gusti a fost ulterior preşedintele acestui înalt for
    cultural între 1944şi1946,
    Ministrul Instrucţiunii Publice, Cultelor şi Artelor, între1932şi1933, dar şi profesor la Universităţile dinIaşişiBucureşti. O personalitate mereu conectată la realităţile timpului
    său.

    Nicu Gavriluţă: Dimitrie Gusti a
    preluat temele clasice ale momentului. Nu avea cum să nu fie sensibil, fiind
    elev al lui Wilhelm Wundt (n.a. psiholog,
    fiziolog şi filozof german), la celebra polemică dintre natură şi spirit.
    Ştiinţe ale naturii versus ştiinţe ale spiritului. Wundt a dat un răspuns
    cunoscut de noi toţi, care mizează pe psihicul individual sau social, iar
    Dimitrie Gusti a spus că societatea este realitatea sui generis care poate
    explica şi media între cele două. Societatea, după cum a propus Gusti, trebuie
    analizată complex şi subtil. Tocmai de aceea a adus în atenţie celebrele cadre
    ale cercetării. Ştim cu toţii că o parte dintre aceste cadre sunt sociale prin
    excelenţă, cadrul psihologic sau cel istoric. Dar alte două cadre, cum ar fi
    cel cosmologic sau cosmic, respectiv cel de natură biologică, sunt cadre
    extrasociale. Dacă sunt cadre extrasociale, prima invitaţie este aceea de a
    merge pe teren şi de a vedea realitatea aşa cum este. Şi a mers în sate.



    Dimitrie Gusti a
    iniţiat şi îndrumat acţiunea de cercetare monografică a satelor din România,
    între 1925 şi 1948. A obţinut legiferarea serviciului social în 1939,
    prin care se instituţionaliza, în premieră mondială, cercetarea sociologică
    îmbinată cu acţiunea socială practică şi cu pedagogia socială. Gusti rămâne celebru pentru campaniile de interviuri
    realizate în zonele rurale, în care a documentat aspecte inedite din viaţa
    oamenilor acelor vremuri:

    Realitatea cercetată pozitiv, exact, precis, riguros reprezintă un stadiu obligatoriu
    al cercetării sociologice, de o importanţă incontestabilă şi astăzi, în 2020.
    În schimb, dacă vrem să înţelegem datele mai profunde ale socialului, ar trebui
    să facem apel la dimensiunea invizibilă a realităţii sociale, la acele reziduuri
    care se transmit intergeneraţional şi care continuă să ne marcheze esenţial
    gândirea şi comportamentul. Or, Dimitrie Gusti a mizat pe actul social, fiind
    de altfel şi elev al lui Durkheim (n.a.
    filozof şi sociolog francez), înţeles nu
    doar ca lucru, ci ca ansamblu de acte omeneşti semnificative, după cum scrie
    Mircea Vulcănescu. Dacă avem de a face cu realităţile sociale ca un ansamblu de
    acte omeneşti semnificative, atunci este vorba de interpretarea lor şi de
    desluşirea unor sensuri. Sensul prim, original, se estompează în timp, apar
    alte sensuri social create care au importanţa lor.


    Zoltan Rostas, sociolog, cercetător în cadrul Cooperativei Gusti, îşi
    propune, alături de echipa pe care o coordonează, să restituie cât mai fidel cu
    putinţă personalitatea atât de complexă a lui Dimitrie Gusti.

    Cazul Gusti rămâne deschis şi este nevoie de o altfel de abordare.
    Considerăm că autentica cinstire a memoriei profesorului Gusti şi a şcolii sale
    constă în cercetarea şi redescoperirea ei. Uşor de spus, dar greu de făcut. Şi
    asta pentru că, deşi face parte din istoria recentă a României, deşi avem acces
    la date şi opere, totuşi accesul nostru la Gusti riscă să rămână parţial,
    subiectiv şi limitat. Nu-l putem descoperi pe Gusti decât dacă descoperim lumea
    lui. Prin urmare, drumul nostru înseamnă reîntoarcerea la rădăcinile
    fenomenului şi ale biografiei sale, ale contextelor concrete care ne dau şansa
    să înţelegem actorii care au contribuit, conştient sau spontan, la naşterea şi
    creşterea sociologiei gustiene.


    Cooperativa Gusti este
    o platformă de Internet care are ca scop principal punerea la dispoziţie, în
    mediul virtual, a cercetărilor de istorie socială şi istorie orală despre
    Şcoala Sociologică de la Bucureşti şi ştiinţele sociale din România. Iniţiatorul
    acestui proiect este sociologul Zoltan Rostas.

  • Dimitrie Gusti

    Dimitrie Gusti

    Né en 1880 à Iasi, dans l’ancienne capitale de la Moldavie, Dimitrie Gusti devient tour à tour professeur universitaire, ministre de l’Education nationale de Roumanie entre 1932 et 1933, fondateur de l’Institut social roumain, directeur de plusieurs revues de spécialité, pour arriver à être considéré comme le plus important sociologue roumain de la première moitié du XXe siècle, et fondateur d’une importante école de recherches en sociologie. Il demeure célèbre pour avoir créé les fameuses « équipes mixtes », constituées d’étudiants et de chercheurs chevronnés, pour lancer des recherches de terrain sur l’évolution des valeurs, des attitudes, des croyances et des coutumes du paysan roumain. Promoteur de ce qu’il appelait le « service social », Dimitrie Gusti avait consacré une méthodologie où la recherche académique rencontrait l’action et la pédagogie sociale. Car l’académicien ne se bornait pas à observer et analyser le fait social, il visait aussi l’affranchissement du paysan de son état de retard économique, politique et culturel, et sa transformation en un citoyen, dans l’acception contemporaine du terme.

    Pour y parvenir, Dimitrie Gusti fonda un véritable courant, à la fois de pensée et d’action, consacré sous le nom de l’Ecole de sociologie de Bucarest, et qui prit son véritable essor à l’entre-deux-guerres.

    Le sociologue et l’ethnographe contemporain, Vintilă Mihăilescu, considère que, même si Dimitrie Gusti n’avait pas innové dans son domaine, il avait néanmoins abordé, étudié et analysé des manifestations du social qui touchaient de près l’intérêt de ses contemporains : « Est-il est un inventeur ? Je ne dirais pas tant. Mais s’il n’est pas un précurseur stricto sensu, s’il s’inscrit de fait dans la tradition roumaine des études rurales, il s’est en revanche proposé de fonder une sociologie nationale, c’est-à-dire une sociologie au service de la nation, car il ne s’agit pas d’une sociologie nationaliste. Et Gusti le montre sans équivoque: tant que la construction nationale représentait la principale mise de son époque, la sociologie, dit-il, doit apporter sa pierre à l’édifice. Evidemment, si de nos jours, au XXIe siècle, la sociologie roumaine se penchait, disons, sur le servage, il est évident que la démarche serait injustifiée. Mais à l’époque de Gusti, 85% des Roumains vivaient en milieu rural, et l’on ne peut donc pas lui tenir rigueur d’avoir voulu étudier ce monde particulier. Après la seconde guerre mondiale, il s’était lancé dans une toute autre histoire, celle des Nations Unies, parce que le contexte était différent. »

    L’école de sociologie de Bucarest, identifiée aussi au nom de son fondateur Dimitrie Gusti, partait de quelques présupposés. D’abord, que la société était formée de quelques unités sociales, c’est-à-dire d’individus reliés par leur organisation active et par leur interdépendance spirituelle. Ensuite, que la volonté d’une société se manifestait dans l’économie et la production spirituelle, alors que les facteurs qui la conditionnaient étaient de nature cosmique, biologique, psychique et historique. Gusti tenta de suivre les changements sociaux dans l’idée de pouvoir prévoir les grandes orientations à venir, mais aussi pour analyser les processus sociaux en tant que tels. Après 1945, il réorienta son intérêt vers une sociologie aux accents internationalistes. Il mourut à Bucarest en 1955, à l’âge de 75 ans. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • Retrospectiva 2017

    Retrospectiva 2017

    Bun găsit la prima ediţie din acest
    an a rubricii România la ea acasă! O ocazie bună să facem o trecere în revistă
    a proiectelor care ne-au reţinut atenţia anul trecut şi de ce nu un top al
    celor mai interesante!


    Am început anul
    2017 cu proiecte cu tentă culturală. Fie că am vorbit despre festivalul Am
    venit să colindăm, desfăşurat la Muzeul naţional al satului, Dimitrie Gusti,
    din Bucureşti, fie despre Farmacie şi alchimie la Cluj, proiectele alese au
    pus în valoare tradiţia românească, cu parfumul casei bunicilor. Dintre temele
    discutate la început de an, cea care ne umple însă de optimism este Ziua Internaţională
    a Cititului împreună. Brandi Bates, preşedinta asociaţiei Citim Împreună
    România ne-a povestit despre lectură şi despre cum a trecut de la lectura acasă
    la lectura publică, dar ne-a şi încurajat să citim măcar 20 de minute în
    familie, în fiecare zi. Ziua internaţională a cititului împreună sau World
    Read Aloud Day nu este invenţia noastră, este creaţia organizaţiei Lit World cu
    sediul la New York. Eu cunoşteam această zi de sărbătoare de câţiva ani, aşa că
    Citim Împreună România s-a decis să folosească această sărbătoare anul trecut
    pentru a ne lansa public în România, pentru a ne face cunoscuţi şi a ne expune
    misiunea. Am anunţat intenţia noastră la începutul lunii ianuarie. Iar atunci
    căutam vreo 20 de parteneri cu care să sărbătorim. Dar am primit peste 80 de
    cereri de participare, de la cele mai mari până la cele mai mici biblioteci,
    şcoli mici, organizaţii non-profit.Iar când am primit un răspuns atât de
    entuziast chemării noastre, am simţit că nu putem să le spunem nu, niciunuia
    dintre aplicanţi. Aşa că i-am invitat pe toţi într-un parteneriat informal,
    le-a, pus la dispoziţie unelte pe care aveau libertatea să le folosească sau
    nu, pentru a organiza cât de bine posibil evenimete de lectură.



    Dintre
    proiectele culturale de peste an, mai amintim : Prin Bucureşti, pe urmele lui
    Mircea Eliade, Gospodăriile ţărăneşti, scene teatrale, dar şi Ştiinţa
    pentru toţi pentru o viaţă mai bună sau mai recentul festival de psihanaliză
    şi film.


    Am avut, de
    asemenea, şi proiecte pe care eu le-am numi …cu gust. Cu gust de cafea, dacă
    vorbim despre atelierul de biciclete – cafenea. Cu gust de fructe şi legume,
    dacă vorbim despre Campania Şi eu trăiesc sănătos, în şcoli, cu gust şi
    culoare, dacă ne gândim la îmbrăcămintea comestibilă propusă de Chef Toma.
    Dar şi cu gust de sănătate în bucate, dacă ne gândim la Pralinele
    terapeutice, create într-o fabrică de ciocolată, despre care am aflat mai
    multe de la directorul fabricii, Florin Balan: A fost o întâlnire foarte
    frumoasă dintre două produse excepţionale, ciocolata şi mierea şi nu numai,
    mierea de albine, ci produsele apicole. Vine în urma unor cercetări a două
    domenii diferite, făcute de oameni care s-au ocupat de aceste domenii de peste
    20 de ani. Fiecare a avut evoluţia lui, fiecare a dezvoltat un produs, unii pe
    partea de apicultură, ceilalţi pe partea de ciocolată. Şi atunci a rezultat un
    produs excepţional. De ce această asociere? Pentru că fiecare dintre cele două
    produse au nişte principii terapeutice, fiecare în parte, care împreună pot
    aduce un plus pentru alimentaţie, pentru susţinerea organismului. Din acest
    motiv am ajuns noi la concluzia că este nevoie de un astfel de produs.


    Ne-am întâlnit
    pe parcursul anului şi cu proiecte la graniţa dintre ştiinţă şi joacă.
    Bacterii prietenoase în picturi, este un proiect al laboratorului de
    microbiologie al Universităţii Sapientia, filiala Miercurea Ciuc. Aici tinerii
    au realizat picturi din bacterii, descoperind cu această ocazie şi
    partea bună a microorganismelor. O altă tentaţie a reprezentat-o Planetariul
    mobil educaţional, iniţiativă a Asociaţiei Astronomice Pluto, un dom mobil cu
    diametrul de opt metri şi înălţimea de cinci metri, care găzduieşte spectacole
    susţinute de un povestitor care interacţionează permanent cu spectatorii şi le
    oferă detalii despre constelaţii, planete, sateliţi naturali, asteroizi şi
    chiar despre ultimele realizări ale omului în eforturile sale pentru explorarea
    spaţiului cosmic.


    Însă în topul
    proiectelor ştiinţă şi joacă, merită să fie crearea Parcului tematic
    Mini-Transilvania, despre care ne-a vorbit chiar Szabolcs Fazakas, sufletul
    Legendarium, un grup de tineri din Odorheiu Secuiesc, reuniţi sub denumirea de
    Legendarium, culeg de mai mult timp legendele locului şi realizează jocuri,
    cărţi şi desene animate pentru copii: Aceste machete în parc sunt clădiri
    istorice din Transilvania. Toate clădirile au legendele lor. Am călătorit mult
    prin Europa, am văzut în foarte multe ţări astfel de parcuri, chiar în
    Bruxelles, Mini-Europe, Austria, Mini-Mundus, Italia, Mini-Italia şi
    mi-am zis de ce să nu facem un parc Mini-Transilvania, în care ilustrăm cum
    au arătat cândva aceste monumente, pentru că noi reconstruim aceste clădiri în
    epoca lor de aur. Când va fi finalizat parcul, vor fi prezentate şi legendele,
    aşa că o să fie un parc interactiv. Nu numai ne uităm la clădiri, ci copiii sau
    adulţii care se vor plimba prin parc vor face cunoştinţă şi cu poveştile
    acestor clădiri. În final, parcul Mini-Transilvania va avea forma
    Transilvaniei. Copiii vor putea să înţeleagă şi geografic şi cultural toată
    esenţa acestei zone.



    Vă invităm şi anul acesta să ne însoţiţi prin ţară
    în descoperirea iniţiativelor inedite!

  • Festivalul “Am venit să colindăm”

    Festivalul “Am venit să colindăm”

    În prag de
    sărbatoare, gospodăriile tradiţionale româneşti îmbie cu mirosul de iarnă,
    aroma cozonacului cald şi al vinului fiert, iar aerul îngheţat se umple de voia bună transmisă de cetele de
    colindători. În multe zone din ţară datinile strămoşeşti sunt păstrate cu sfinţenie.


    Capra,
    Turcul, Irodul, Mareşalul, Ţiganii, Fanarioţii, Baba şi Moşneagul, Dracul,
    Moartea, Moşoaiele, Căiuţii şi Plugul mare sunt obiceiuri ce pot fi întâlnite în diferite zone din ţară sau în
    muzeele satului organizate pentru a aminti celor de la oraş despre stilul de
    viaţă tradiţional şi despre frumuseţea lui.


    Un regal de muzică şi culoare s-a desfăşurat la jumătatea lunii
    decembrie la Muzeul naţional al satului, Dimitrie Gusti, din Bucureşti: Festivalul
    de datini şi obiceiuri de Crăciun şi Anul Nou Am venit să colindăm. Florile
    Dalbe.


    Aici, cete de colindători şi de mascaţi din importante zone
    etnografice ale ţării, păstrătoare de valoroase obiceiuri, tineri interpreţi de
    muzică populară şi meşteri populari s-au adunat pe uliţele Muzeului Satului şi
    i-au transpus pe vizitatori în minunata atmosferă a sărbătorilor de iarnă în
    spirit tradiţional. Aceştia au impresionat prin frumoasele lor costume, bogăţia
    recuzitei, colindele şi urăturile prezentate, zurgălăi şi jocurile cu măşti.Pentru
    prima dată la muzeu s-au aflat Grupul de colindători Cercănelul din Maramureş,
    Grupul de tradiţii Mărişana – Mărişel, Cluj, Ansamblul de datini Străjerii din
    Dolheşti – Suceava, Urşii de la Preuteşti – Suceava. Şi grupuri cunoscute s-au
    alăturat cetei de urători: Grupul folcloric Ciobănaşul – Gura Teghii, Buzău,
    Ansamblul Drumul baltagului -
    Borca, jud. Neamţ, Ansamblul Tradiţii
    luncaviţene – Luncaviţa, jud. Tulcea, Grupul folcloric Marin Cotoanţă -
    Măldăeni, jud. Teleorman.


    Urările
    cetei de Moşoaie din Tulcea, s-au făcut auzite în ritmul clopeţeilor stârniţi
    de mersul săltat al tinerilor colindători. Ionuţ, un tânăr colindător ne-a
    mărturisit că: Nu uităm niciodată aceste tradiţii Şi alungă
    strigoii a adaugat Daniela Puia, colega
    lui. Moşoaiele, în Luncăviţa de Tulcea au o mare importanţă. Începând
    de pe 6 decembrie, de la Sf.Neculai şi până pe 24, la Luncăviţa se desfăşoară
    Tradiţiile Luncăviţene: Moşoaiele. Aceste Moşoaie au o costumaţie specifică,
    care în seara de ajun vesteşte gospodarul că vin sărbătorile şi alungă
    spiritele rele, ca să rămână curtea curată, pentru când vine Crăciunul. Când
    aud clopotele gospodarii au poarta deschisă. Dacă un gospodar nu primeşte o
    ceată de colindători, atunci nu se simte mulţumit că vine Crăciunul. Gospodarul
    primeşte o ceată, doua, trei. Sunt foarte multe cete. Avem aproape 50, de asta
    e sărbătoare!, ne-a spus profesor maistru Ion Trandafir, îndrumătorul
    mai în vârstă al colindătorilor.


    Şi cum în
    Dobrogea trăiesc pe lângă români, haholi, ucrainieni şi turci, care au
    împrumutat unii de la alţii obicieiurile, am aflat de la oamenii locului că de Crăciun, din cele mai vechi timpuri, turcii îi
    primeau pe moşoi în case, iar românii făceau baclavale.


    Şi colindătorii din zona Clujului sunt mândri de obiceiurile lor. Îmbrăcată
    în straie tradiţionale bogat brodate, Maria Ana Mariş ne-a spus: Suntem
    de la Măricel, judetul Cluj, din munţii Apuseni şi am venit la Bucureşti la
    colindat. Vă arătăm obiceiurile de sărbători de la noi, colindatul junilor sau
    Ceata Junilor şi colindele specifice din zona noastră. La noi se colindă de
    Naşterea Mântuitorului şi avem si colinde precreştine. La noi colindătorii nu
    se costumează, nu se maschează, doar se îmbracă în costume tradiţionale
    româneşti. Şi e musai să primeşti colindători cu mare drag.


    Pe Eugen Amaria, care conduce ceata care colindă cu Ursul, l-am întrebat
    cu ce joc au venit bucovinenii: Cu jocul Ursului din
    comuna Preuteşti, judeţul Suceava. Jocul Ursului este în felul următor: intră
    în scenă oamenii îmbrăcaţi în urs, urşii, pe coate şi în genunchi, se ridică
    sus (pe două picioare), mor, apoi se descântă ursul, învie şi apoi dansează şi
    iese din scenă. Suntem 13 oameni, alături de cei care fac muzica. Costumele
    sunt cusute de noi din piei de oaie, fiecare participant îşi face costumul lui
    cum vrea, iar muzicanţii sunt în costume populare tradiţionale. La noi se
    colindă din 31 decembrie până în anul nou, Se alungă spiritele rele sperând să
    vină altele mai bune, marcând trecerea dintr-un an în celălalt.


    Cosmin Rusu, membru al grupului Străjerii dinDolheşti – Suceava, reprezintă un ţigan într-o altă ceată de colindatori
    din Bucovina şi ne-a explicat: Am venit cu Capra, Dansul
    măştilor, Dansul urşilor, Dansul Ţiganilor, pe care îl prezint eu, un dans
    tradiţional românesc pe care îl păstrăm încă din străbuni. Este un dans al
    sărbătorilor de iarnă şi întâmpină venirea iernii. Odată cu venirea ţiganilor,
    vin şi sărbătorile.


    Cei
    prezenţi la muzeu s-au putut bucura şi oferta de cadouri tradiţionale realizate
    de meşteri populari, produse gustoase şi aromate din gastronomia tradiţională,
    cozonaci, covrigi, colaci, ceaiuri, vin şi produse bio, ca în gospodăriile
    românilor.


    Fie ca
    spiritul sărbătorilor de iarnă să vă umple inimile de bucurie!

  • Veşnicia tot la sat se găseşte

    Veşnicia tot la sat se găseşte

    Veşnicia s-a născut la sat spunea Lucian Blaga (filozof,
    poet, dramaturg, născut la 9
    mai 1895 şi trecut în nefiinţă la 6 mai 1961). La sfârşit de februarie, s-a desfăşurat festivitatea de desemnare a
    satelor culturale ale României, la Muzeul satului Dimitrie Gusti, din
    Bucureşti. Reprezentanţii satelor care şi-au depus candidatura pentru obţinerea
    acestui titlu, s-au prezentat cu mult entuziasm, aducând cu ei mostre
    reprezentative pentru cultura şi specificul zonei lor.


    Fie că vorbim despre săteni care valorifică
    bogăţiile de floră spontană ale zonei lor, fie că vorbim de păstrători ai unor
    obiceiuri strămoşeşti, fie că ne referim la comune care încearcă să valorifice
    mai bine experienţa celor vârstnici, propunându-şi să creeze muzee vii de
    tradiţie populară românească în zona lor, toţi cei prezenţi sunt oameni mândri
    să joace un rol în comunitatea sătească din care fac parte.


    Reprezentanţi din 25 de comune şi-au susţinut, la Muzeul Naţional al
    Satului, candidatura. În faţa juriului, primarii comunelor au vorbit despre
    tradiţia culturală şi istorică a comunelor, despre investiţiile în
    infrastructură şi despre evenimentele organizate. Săteni de toate vârstele,
    îmbrăcaţi în costume populare tradiţionale, au fost prezenţi la eveniment, iar
    o parte dintre comune au pregătit şi standuri cu produse reprezentative.


    Comuna Drăguş din judeţul
    Braşov a obţinut cel mai mare punctaj în cadrul celei de a treia ediţii a
    competiţiei Satele Culturale ale României. Sper ca, în continuare, comuna
    Drăguş să fie păstrător de tradiţie şi păstrător de port, a declarat atunci
    Gheorghe Sucaciu, primarul din Drăguş. Următoarele localităţi clasate au fost
    Sângeorgiu de Mureş (Mureş) şi Ciocăneşti (Suceava), aceasta din urmă fiind şi
    câştigătoarea ediţiei din 2014.


    La standul comunei Ciocăneşti, ne-a întâmpinat zâmbitoare, Marilena
    Niculiţă, directorul Muzeului naţional al ouălor încondeiatedin Comuna
    muzeu Ciocăneşti, Bucovina: Suntem atât de bucuroşi că sunt
    apreciate toate evenimentele culturale care au loc la noi. Festivalul naţional
    al ouălor încondeiate va fi anul acesta la a 13-a ediţie şi Festivalul naţional
    al păstrăvului. În concurs ne-am prezentat cu 11 evenimente culturale: Măsura
    oilor, pe 29 mai, când se urcă vitele la munte, mai avem un festival
    Incursiune în rezervaţia de rododendroni, de pe muntele Suhard, mai avem
    hramul schitului Sf. Apostoli Petru şi Pavel, după care va urma Săptămâna
    plutăritului. Este săptămâna dinaintea Festivalului păstrăvului, ţinând cont
    că la noi turiştii au posibilitatea de a face o plimbare cu plutele pe Bistriţa.


    Alte comune care au obţinut, în
    acest an, titlul de sat cultural sunt: Miroslava (Iaşi), Vorona (Botoşani),
    Siseşti (Mehedinţi), Şiria (Arad), Tulgheş (Harghita), Vadu Crişului (Bihor),
    Izvoarele (Prahova), Jidvei (Alba), Cândeşti (Dâmboviţa), Băcia (Hunedoara),
    Horia (Constanţa), Bonţida (Cluj), Ruginoasa (Iaşi), Dudeştii Noi (Timiş),
    Corneşti (Cluj), Costeşti (Vâlcea), Văcăreni (Tulcea), Prundeni (Vâlcea),
    Arcani (Gorj).


    De la Vorona, am vorbit cu Ştefan Aurel, profesor de română şi
    primar al comunei: Avem o comună cu tradiţii deosebit de
    frumoase, de variate şi bineînţeles că datoria noastră este să le păstrăm, să
    le valorificăm şi să le transmitem generaţiilor viitoare. De aceea noi avem
    implicaţi în manifestările culturale copiii, învăţătorii. Avem câteva
    evenimente deosebite, de mare amploare: ziua de hram a mănăstirii Vorona, pe 8
    septembrie, când după sărbătoare, se păstrează tradiţia horei populare,
    organizată în curtea mănăstirii. În timpul industrializării, când se pierdea
    tradiţia horei, un voronean a avut o idee, şi a preluat această tradiţie în
    Festivalul cântecului, dansului, portului popular Serbările pădurii. Este la a
    42-a ediţie. Noi i-am adăugat de-a lungul anilor şi o componentă de meşteşuguri
    populare şi vin meşteri din toată ţara.


    Şi comuna Costeşti, din judeţul Vâlcea are cu ce se mândri, ne-a
    spus Mihaela Sidea Măgureanu, bibliotecară la Biblioteca publică gen. Nicolae
    Ciobanu, de aici: Avem Muzeul Trovanţilor, avem Cheile
    Bistriţei şi ale Costeştiului, avem Parcul naţional Buila Vânturariţa. Există
    în Costeşti secţie de artă a Muzeului judeţean Vâlcea, secţia de artă Gheorghe
    D Anghel, unde sunt expuse lucrări donate de un fiu al satului, există
    mănăstirile, mănăstirea Bistriţa. Consider că avem cu ce ne mândri, pentru că
    în Costeşti se întâmplă lucruri foarte frumoase, avem multe evenimente şi de
    tradiţie şi noi pe care le facem. Întâlnirea la obârşie, La Izvoare, întâlnirea
    fiilor satului, sărbătoare la care de fiecare dată aniversăm un fiu al satului
    care a făcut ceva pentru comună. L-am sărbătorit în anii care au trecut pe Aurelian Sacerdoţeanu, care a fost istoric, arhivist şi
    director al Arhivelor Naţionale. Avem un actor, pe Vasile Niţulescu, care este
    cunoscut din filme în special în rolul lui boier Murguleţ, din Viaţa la ţară.
    Şi acum urmează să sărbătorim un alt fiu al satului, pe gen. Nicolae Ciobanu,
    care a donat bibliotecii noastre un număr de aproape 10 mii de volume, din
    colecţia personală. Avem un ansamblu de dansuri şi obiceiuri, Domniţele din
    Costeşti, care are o vechime de peste 30 de ani şi încă mai avem în componenţa
    ansamblului din vechile domniţe. Şi acum avem şi micuţele domniţe.



    Valorificând tradiţiile aceste sate
    dovedesc că şi astăzi veşnicia tot la sat poate fi atinsă.

  • Le Musée du village de Bucarest

    Le Musée du village de Bucarest

    Nous découvrons aujourd’hui, chers amis, un des musées en plein air les plus fascinants de Roumanie : le Musée national du village de Bucarest. « Village des villages », ce musée est situé au cœur de la capitale roumaine, tout près du parc Herăstrău, au bord du lac homonyme, dans un décor plein de vie. Ce musée, qui porte le nom du grand sociologue Dimitrie Gusti, est un des plus grands et des plus anciens musées en plein air d’Europe.

    Iuliana Mariana Grumăzescu, directrice de communication du musée nous raconte son histoire : « Le Musée du village a été construit en 1936, il marque donc cette année 80 ans d’existence. Il compte 365 monuments et réunit des maisons apportées de différentes régions du pays et reconstruites, pièce par pièce, comme un jeu de Lego. Le but en était de présenter au public une synthèse de l’architecture traditionnelle spécifique au village roumain. Les maisons sont toutes différentes les unes des autres et leur intérieur est aménagé de manière à conserver leur ambiance d’origine. On pourrait dire que chaque maison est un musée en miniature. Le Musée du village accueille annuellement 465.000 visiteurs, étant une destination recommandée par différentes agences de voyage et par les sites spécialisés. Il s’agit d’une marque non seulement roumaine, mais aussi européenne. »

    Le Musée comporte une Galerie d’art traditionnel où l’on peut acheter des objets, ainsi que des albums et des guides touristiques. Il est ouvert presque en permanence : 360 jours par an, entre 9 h et 17h, parfois jusqu’à 19 heures.

    Iuliana Mariana Grumăzescu: « Un grand nombre de touristes étrangers visitent notre musée. Depuis quelques années, le nombre d’Espagnols et d’Asiatiques a augmenté. Il y a également beaucoup de touristes israéliens et allemands. Les touristes peuvent bénéficier de visites guidés en anglais, français, espagnol et italien. Le musée du village est une excellente destination pour les grands et les petits, notamment pendant le week-end. Au plaisir d’une promenade dans la nature, s’ajoutera, à chaque fois, une véritable leçon d’histoire. »

    Voilà donc une invitation à découvrir le charme du village roumain, au cœur même de la capitale. (Trad. Dominique)