Tag: dossier

  • 21.09.2018 (mise à jour)

    21.09.2018 (mise à jour)

    PSD – Le leader social- démocrate,
    Liviu Dragnea a été reconfirmé vendredi dans ses fonctions après avoir gagné un
    vote de confiance lors de la réunion du Comité exécutif du PSD. L’occasion pour
    M. Dragnea d’annoncer une nouvelle réunion de la direction sociale – démocrate
    en octobre, quand un remaniement pourrait avoir lieu. La réunion de vendredi
    est intervenue suite une lettre ouverte publiée par des membres de haut rang du
    parti. Les signataires du document soutenaient entre autres que la situation
    juridique de Liviu Dragnea est devenue une source de vulnérabilité pour le
    parti, en particulier dans la perspective des élections européennes de 2019 et
    des élections locales et législatives prévues en 2020. Ils ont également
    demandé que la première ministre, Viorica Dancila, aussi présidente exécutive
    du PSD, assure l’intérim à la tête du parti jusqu’à l’organisation d’un congrès
    extraordinaire.


    Gendarmes – Le chef de la gendarmerie roumaine, le colonel Ionut Cătălin Sindile et le colonel Gheorghe Sebastian Cocos, ont été mis en examen vendredi dans le dossier des violences survenues lors de la manifestation antigouvernementale du 10 août dernier à Bucarest. Ils sont accusés, entre autre, de complicité de comportement abusif. Plusieurs autres chefs de la gendarmerie sont accusés dans le même dossier tel le commandant Laurenţiu Cazan, chef de la Direction Générale des Gendarmes de Bucarest, ainsi que le commissaire – chef de la police Mihai Dan Chirică, secrétaire d’Etat au sein du ministère de l’Intérieur. Pour rappel, des heurts violents ont eu lieu le 10 août dernier entre manifestants et gendarmes. Les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène et de canons à eau pour disperser la foule. Les procureurs militaires ont ouvert une enquête pénale sur l’intervention des gendarmes, après que 770 personnes ont déposé plainte contre les forces de l’ordre. La ministre de l’Intérieur, Carmen Dan, a déclaré que la manifestation présentait un risque en ce qui concerne l’ordre public et que l’intervention des gendarmes était légale.



    USR– L’USR a déposé vendredi, sur la table du Parlement, une nouvelle liste de 450 milles signatures de soutien à l’initiative citoyenne Fara penali (sans condamnés de justice dans les fonctions publiques) de sorte qu’à présent le total des signatures se monte à 780.000. Dans un communiqué, l’USR affirme que l’initiative répond aux deux conditions imposées par la loi : elle réunit plus de 500.000 signatures valides et 20.000 signatures, au moins, appartiennent à des personnes vivant dans 21 départements de Roumanie. L’initiative propose que l’article 37 de la Constitution roumaine sur le droit à l’élection se complète par un alinéa qui interdise aux citoyens condamnés à des peines privatives de liberté d’exercer des fonctions publiques au sein des administrations locales, du Parlement ou encore en tant que président du pays.




    Rougeole – 85 nouveaux cas de rougeole ont été confirmés cette semaine, en Roumanie, a fait savoir vendredi le Centre national pour la surveillance et le contrôle des maladies transmissibles. Les cas ont été diagnostiqués chez des enfants non vaccinés. Au total, 15500 cas de rougeole ont été confirmés en Roumanie dont 59 ont conduit au décès.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Irina Begu, s’est inclinée vendredi devant la Grecque, Maria Sakkari, dans les quarts de finale du tournoi de Séoul. Lors du tournoi précédent, Begu a battu la polonaise Agnieszka Radwanska. Rappelons-le, Irina Begu a remporté le tournoi de Séoul en 2015.



    Météo – En Roumanie, le temps demeure au beau fixe, avec des températures qui dépassent légèrement la normale saisonnière, à l’exception de l’ouest et du nord-ouest où le ciel est plutôt nuageux et des orages risquent de faire leur apparition. Les températures minimales chuteront jusqu’à 2 degrés, tandis que les maximales grimperont jusqu’à 30 degrés.

  • 19.09.2018 (mise à jour)

    19.09.2018 (mise à jour)

    Justice – La Haute Cour de Cassation et de Justice de Roumanie a fixé pour le 8 octobre la première séance d’appel dans le dossier dont fait l’objet Liviu Dragnea, président de la Chambre des députés et chef de file des sociaux-démocrates. Celui-ci a été condamné, en première instance, en juin dernier, à 3 ans et 6 mois de prison ferme pour incitation à l’abus de fonction. Les procureurs anti-corruption l’accusent d’avoir arrangé l’embauche fictive de deux membres du PSD à la Direction d’Assistance sociale et de protection de l’enfance de Teleorman (sud du pays). Les deux fonctionnaires, payées de fonds publics, travaillaient en fait exclusivement pour le PSD. En 2016, Liviu Dragnea avait été condamné à 2 ans de prison avec sursis pour tentative de fraude électorale, sentence annulée cet été par la Haute Cour. M. Dragnea nie avoir commis les faits dont il est accusé. Par ailleurs, la direction du PSD se réunira vendredi pour discuter des mécontentements exprimés par certains leaders du parti, dont Paul Stanescu, vice-premier ministre et ministre du Développement régional et de l’Administration publique, Adrian Ţuţuianu, vice-président du Sénat et Gabriela Firea, édile de la capitale, qui demandent la démission de Liviu Dragnea.

    Genève – La 2e Conférence internationale des jeunes francophones (CIJF) s’est clôturée mercredi, à Genève, au bout de trois jours de débats, échanges et témoignages intenses. Réunis dans des sessions plénières, tables rondes ou ateliers interactifs, dans des salles du Palais des Nations de la ville suisse, les quelque 200 participants venus de tous les continents et les Etats membres de l’Organisation internationale de la Francophonie se sont exprimés sur des thématiques qui intéressent la jeunesse du monde entier : l’éducation, l’emploi, la mobilité et la formation universitaire et professionnelle, la discrimination de genre, la tentation de la radicalisation et de l’extrémisme. La CIJF a adopté une Déclaration qui exhorte les chefs d’Etat et de gouvernement de la Francophonie à soutenir une éducation de qualité pour toutes et pour tous, à lutter contre le chômage et pour l’emploi des jeunes, à protéger l’environnement et la biodiversité, à combattre le changement climatique et à promouvoir le vivre ensemble, la paix et les autres valeurs de la Francophonie. La Déclaration de Genève sera présentée au Sommet de l’OIF qui aura lieu à Erevan, en Arménie, en octobre prochain..

    Exercice – Les forces aériennes des armées serbe et roumaine participent depuis mercredi à un exercice aérien bilatéral censé les préparer pour des missions de police du ciel, de défense et de soutien aérien en cas de situation de crise à la frontière. Arrivées à leur 5ème édition, les manoeuvres Air Solution 2018 se déroulent dans l’espace aérien des deux pays, en présence des pilotes américains.Décès – L’artiste peintre Geta Bratescu, l’une des figures féminines centrales de l’art est- européen d’après guerre est décédée mercredi, à 92 ans. Née en 1926 à Ploiesti, dans le sud de la Roumanie, Geta Bratescu a été diplômée de la Faculté des Lettres de l’Université de Bucarest et de l’Institut de Beaux Arts de la capitale roumaine. Ses oeuvres ont été exposés partout dans le monde à Bucarest, Innsbruck, Stockholm, New York, Istanbul, Vienne, Suède, Berlin ou encore Londres.

    Météo – Le temps demeure au beau fixe, avec des températures qui dépassent la normale saisonnière. Le ciel est variable et le vent souffle légèrement. Les minimales chuteront jusqu’à 2 degrés, tandis que les maximales grimperont jusqu’à 31 degrés.

  • 22.05.2018 (mise à jour)

    22.05.2018 (mise à jour)

    Justice – Les juges de la Haute cour de cassation et de Justice de Bucarest ont acquitté, mardi, Calin Popescu Tariceanu, le président du Sénat et leader de l’Alliance des libéraux et des démocrates. Celui-ci était accusé de faux témoignage et d’avoir favorisé l’auteur d’un délit, les procureurs de la Direction nationale anticorruption ayant demandé une peine de trois ans de prison ferme contre lui. Dans le cadre de l’enquête visant lune restitution illégale de propriétés près de Bucarest, M Tariceanu aurait fait, sous serment, des déclarations contraires à la vérité.

    Fonds européens – Le président roumain Klaus Iohannis, a averti mardi le gouvernement contre le faible taux d’absorption des fonds européens. Il a souligné que, sur les 31 milliards d’euros auxquels la Roumanie peut accéder, moins de 5 milliards l’ont été utilisées jusqu’à présent, alors que la Roumanie manque cruellement de ressources financières en matière de développement. Par ailleurs, La Roumanie ne peut se permettre le luxe de se dispenser de l’argent européen, a averti mardi la commissaire européenne en charge de la politique régionale, Corina Cretu. C’est à Bacau, ville située dans l’Est de la Roumanie, que la commissaire européenne a participé à un débat citoyen avec les habitants de la région. L’occasion pour Mme Cretu de rappeler que la Roumanie n’avait déposé que 4 projets d’envergure auprès de la Commission de Bruxelles depuis le début de son mandat de commissaire. Lundi, Corina Cretu et la première ministre roumaine Viorica Dancila ont rencontré les maires des chefs-lieux du département de Bacau pour parler investissements urbains réalisés avec des fonds européens. La commissaire européenne a sollicité aux autorités roumaines d’intensifier leurs efforts afin de diminuer le risque de gaspiller les opportunités engendrées par les financements européens. Elle a également évoqué la simplification des procédures et l’accélération des processus d’évaluation des projets.

    Lois de la justice – La loi portant sur le statut des juges et des procureurs a été adoptée mardi par le Sénat de Bucarest, chambre décisionnelle. Cette loi fait de ce que l’on appelle les « nouvelles lois de la justice ». A la différence de la variante du texte initialement adoptée, le terme d’erreur judiciaire a été redéfini, en cela qu’il qui recouvre dans la nouvelle loi votée les actes procéduraux qui outrepassent ou ignorent de manière patente les dispositions légales, ou encore, dans un autre contexte, lorsque la décision rendue en dernière instance et devenue définitive ait été prononcée d’une manière qui affecte de manière grave les droits et les libertés individuelles. Pour rappel, le président roumain, Klaus Iohannis, avait décidé de saisir la Cour constitutionnelle, début mai, au sujet de toutes les lois de la justice, précédemment votées par la majorité socio-démocrate et portant sur le statut des magistrats, sur l’organisation judiciaire et sur celle du Conseil supérieur de la magistrature. Le chef de l’Etat avait en outre saisi la Commission de Venise, organe de référence en la matière, du Conseil de l’Europe.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures, il fera beau à Bucarest et sur le reste du territoire de la Roumanie, et le mercure va continuer de grimper dans les thermomètres. Quelques nuages pourraient s’amonceler néanmoins, surtout dans les parties Ouest, Nord-Ouest et Centre du pays, ainsi que sur les Carpates, où l’on enregistre également un risque de pluies et localement des averses. Les minima seront compris entre 6 et 16°C, alors que les maxima varieront entre 22 et 29°C, en fonction des régions.

  • La semaine du 29 janvier au 03 février 2018

    La semaine du 29 janvier au 03 février 2018

    Nouveau gouvernement à Bucarest

    Le 3e gouvernement de la coalition formée du Parti social-démocrate (PSD) et de l’Alliance des Libéraux et des démocrates (ALDE) s’est installé lundi à Bucarest. Rappelons-le, en décembre 2016, le PSD remportait haut la main les élections parlementaires et prenait le pouvoir aux côtés de l’ALDE. 6 mois plus tard, il marquait une première historique en Roumanie : il renversait son propre cabinet par motion de censure. Le premier ministre Sorin Grindeanu fut alors remplacé par Mihai Tudose, qui vient de perdre lui aussi le soutien politique de son parti et a donc dû démissionner. Désormais c’est le tour d’une ancienne députée européenne et membre du PSD, Viorica Dancila, de diriger le cabinet de Bucarest. Elle devient ainsi la première femme première ministre de l’histoire de la Roumanie.

    Les membres du nouvel Exécutif ont prêté serment d’investiture devant le président Klaus Iohannis qui a déclaré à cette occasion : « Vous avez une mission difficile. En partant avec un capital de confiance amoindri, causé premièrement par les erreurs politiques et administratives faites par les deux cabinets précédents, vous devrez gagner la confiance. Vous héritez donc, dès le départ, de la facture de l’échec des deux gouvernements antérieurs, proposés par cette majorité, et vous avez d’autant plus l’obligation de consentir tous les efforts pour que les choses reviennent à la normale. »

    Investir dans l’infrastructure, continuer de faire croître les revenus de la population, démarrer la réforme administrative et réduire la bureaucratie – voilà les principales directions du programme de gouvernance de la première ministre Viorica Dancila. Elle promet également de ramener la Roumanie dans la première moitié du classement des économies les plus performantes de l’UE à l’horizon 2020.

    La justice roumaine – dans le collimateur de Bruxelles

    Le président Klaus Iohannis a discuté, mercredi, avec les responsables communautaires notamment du fonctionnement de l’Etat de droit, un thème qui préoccupe la classe politique et l’opinion publique roumaine. L’indépendance de la justice est intangible – a martelé le chef de l’Etat. A l’issue de sa rencontre avec le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, il a déclaré que les problèmes ayant trait aux lois de la justice et aux Codes pénaux devaient être résolus par la Roumanie, sans qu’elle attende des solutions de l’extérieur.

    Klaus Iohannis: « Je suis décidé et convaincu que je réussirai à faire en sorte que ces discussions s’achèvent par des lois, qui seront dans leur variante la meilleure, des lois qui puissent être utilisées en pratique. Mon objectif le plus important reste le même : l’indépendance de la justice roumaine est intangible, c’est une question pour laquelle je m’investirai à fond et je ferai tout, absolument tout ce qu’un président peut faire pour maintenir les choses ainsi. »

    A son tour, le chef de l’exécutif communautaire a estimé que le système judiciaire de Roumanie fonctionne et que l’on ne peut pas dire que Bucarest ignorerait l’Etat de droit tant que les décisions de la Cour constitutionnelle sont respectées. Mais il est inacceptable que la Roumanie fasse des pas en arrière dans cette voie, a mis en garde l’officiel européen. Et de répéter que la levée du Mécanisme de coopération et de vérification (MCV) par lequel Bruxelles suit les progrès et les arriérés en matière de justice dès l’admission de la Roumanie à l’UE en 2007 ainsi que l’acceptation à l’espace Schengen, que Bucarest s’est vu refuser par des chancelleries occidentales influentes, qui accusent justement la corruption persistante de l’administration roumaine, dépendent du respect de ces principes. Les Roumains ne méritent pas d’être traités comme des Européens de second rang. Pour moi, la Roumanie et les Roumains sont au centre de la vie européenne et je continuerai de faire tous les efforts pour atteindre ce but », a conclu M Juncker. Ses déclarations interviennent après que les ambassades de sept membres occidentaux de l’Union, tout comme la Commission elle-même, eurent exprimé leur préoccupation vis-à-vis de la modification des lois de la justice.

    Décision inattendue dans le dossier de corruption « Microsoft »

    Six ex-ministres roumains enquêtés dans le dossier appelé Microsoft échappent au bras de la Justice vu que les faits dont ils étaient accusés ont été prescrits. Les dignitaires, dont trois titulaires du portefeuille de l’Education et un des Finances, faisaient l’objet d’une investigation pour abus de fonctions dans une grande affaire de corruption portant sur la location illégale de logiciels Microsoft pour les écoles roumaines. Le préjudice causé a été estimé à près de 70 millions de dollars. Selon les procureurs anticorruption, entre 2003 et 2004, les 6 ministres avaient initié ou soutenu différents décrets gouvernementaux qui approuvaient la conclusion avec la société Fujitsu Siemens Computers d’un contrat de location de licences informatiques Microsoft destinés aux écoles. Par ailleurs, deux hommes d’affaires ont été traduits en justice dans le même dossier, sous accusation de blanchiment d’argent.

    Fonds européens pour la Roumanie

    En visite en Roumanie, la commissaire européenne à la Politique régionale, la Roumaine Corina Cretu, a invité ce pays à accélérer la mise en œuvre des projets financés de fonds européens. Elle affirme son mécontentement de ce que la finalisation des projets d’infrastructure, par exemple, soit en retard et qu’en général, les pouvoirs publics soient lents dans la mise en œuvre des projets. Malgré les progrès entrepris ces derniers mois, la Roumanie risque de perdre des fonds communautaires importants, a mis en garde Corina Creţu : « Le danger de perdre de l’argent existe toujours, et les efforts ne doivent pas être interrompus ; au contraire, il faut les amplifier. Je me félicite de ce qu’une série de mesures aient été proposées ; si appliquées, elles pourraient mener à des résultats immédiats. Cela éviterait la situation où la Roumanie perd des sommes fortes de l’argent européen par désengagement. »

    Lors de sa rencontre avec la responsable de Bruxelles, le gouverneur de la Banque nationale, Mugur Isărescu, a parlé des avantages des fonds communautaires et a indiqué que ces dix dernières années, à savoir depuis que l’adhésion de la Roumanie à l’UE, le pays a bénéficié de 45 milliards d’euros de fonds européens. Si l’on prend en compte la contribution de la Roumanie au budget de l’UE, les entrées nettes de fonds européens s’élèvent à une trentaine de milliards d’euros, a précisé le gouverneur. Il a également souligné que les fonds européens constituent la chance de la Roumanie de se moderniser, notamment au niveau de l’infrastructure des transports, de l’éducation et de la santé. Il a averti que sans l’argent européen, la Roumanie serait dépourvue d’une source essentielle de capitaux. Plus encore, les retards des rentrées de fonds communautaires, ou la rentrée de sommes trop réduites, influencent l’équilibre sur le marché des devises et le taux de change, a encore expliqué le gouverneur de la Banque centrale de Roumanie, Mugur Isarescu. (Trad. Valentina Beleavski, Ligia Mihaiescu)

  • Le système médical romain et ses problèmes

    Le système médical romain et ses problèmes

    Généralement corrects lorsqu’il s’agit de taxes et impôts, les Roumains paient de manière conséquente leurs obligations financières envers le système de santé public, dans l’espoir de bénéficier, en contrepartie, de services remboursés – totalement ou partiellement, notamment pour ce qui est des analyses médicales, des traitements et des médicaments. Ils s’attendent également à avoir droit à des services médicaux de qualité. Toutefois, la réalité est bien différente.

    Cela fait des années déjà que tous ces espoirs ne sont que des illusions. Sur la toile de fond des problèmes chroniques étroitement liés au sous-financement du système sanitaire et au manque sévère de personnel médical, dès le premier janvier 2018, environ 2000 médecins traitants ont refusé de signer les avenants aux contrats avec la Caisse nationale d’assurance maladie. Résultat : environ 4 millions de patients n’ont plus bénéficié d’ordonnances remboursées. Les protestataires dénoncent la bureaucratie excessive du système et demandent la majoration des fonds alloués à la médicine primaire. En même temps, le ministère de la Santé de Bucarest est confronté à une campagne anti-vaccination illégale à travers le pays.

    Par conséquent, les Directions départementales de la Santé publique doivent vérifier tous les panneaux affichant des publicités contre la vaccination (une pratique qui sauve d’ailleurs 3 millions de vies par an !) A noter qu’une épidémie de rougeole sévit en Roumanie justement à cause du refus de nombreux parents de faire vacciner leurs enfants et qu’une loi de la vaccination obligatoire, votée en octobre dernier par le Parlement, est entrée vigueur au 1er janvier. Cette épidémie doit être une sonnette d’alarme pour tout le monde – médecins, responsables politiques et parents.

    Or ces messages publicitaires ne sont qu’un attentat à la santé des enfants, souligne le ministre de la Santé, Florian Bodog : « Mettre sur une affiche l’idée que le vaccin n’est pas sûr, est, à mon avis, un crime et un acte illégal. Je crois que tout parent responsable doit protéger son enfant.»

    Et les controverses dans le système roumain de Santé ne s’arrêtent pas là. Un réputé chirurgien roumain, spécialiste de la transplantation rénale, Mihai Lucan, soupçonné de dilapidation et de constitution d’une association de malfaiteurs, est enquêté pour avoir causé à l’Etat un préjudice de 5 millions de lei, soit l’équivalent d’environ un million d’euros. Il aurait transféré illégalement à sa clinique privée des équipements appartenant à l’Institut rénal de Cluj-Napoca (nord-ouest). Plus de 150 patients auraient été envoyés de l’hôpital public à cette clinique privée, où les interventions coûtaient entre 3000 et 6500 euros.

    Le député de l’Union Sauvez la Roumanie (d’opposition) Emanuel Ungureanu a dénoncé les pratiques du docteur Mihai Lucan. Emanuel Ungureanu affirme : « Ces jours-ci nous découvrons que le pays où nous vivons est dirigé par des réseaux mafieux de médecins, procureurs, juges et membres des services de renseignements qui, en complicité avec d’autres médecins savent très bien que dans des centaines de cliniques publiques de Roumanie les patients sont orientés vers le privé. Les malades sont extorqués de leur argent, pour retourner ensuite dans les hôpitaux publics où l’Etat qui est à nouveau extorqué.»

    Dans le dossier du docteur Mihai Lucan, ont aussi été cités le ministre même de la Santé, Florian Bodog et le maire de la ville de Cluj et ancien premier ministre, Emil Boc. (Trad. Valentina Beleavski)

  • 13.11.2017

    13.11.2017

    Justice – Liviu Dragnea, président de la Chambre des Députés de Bucarest et chef de file du Parti social démocrate, qui dirige la coalition gouvernementale de Bucarest, est poursuivi par les procureurs du Parquet anticorruption pour association de malfaiteurs, abus de pouvoir et d’autres infractions relatives à la fraude aux fonds européens. Les faits remontent à l’époque quant M Dragnea était président du Conseil départemental de Teleorman, dans le sud du pays. Le dossier vise huit autres personnes accusées de faits similaires. La Direction nationale anticorruption précise que ce dossier repose sur une saisine de l’Office européen de lutte antifraude déposée le 30 septembre 2016, qui faisait état de soupçons quand à plusieurs infractions parmi lesquels l’utilisation de faux documents pour obtenir des financements européens pour des travaux de réhabilitation de plusieurs routes départementales. Liviu Dragnea a été auditionné aujourd’hui au siège de la Direction nationale anticorruption. A présent, son nom figure aussi dans une affaire à la Haute Cour de cassation et de justice. Il est poursuivi pour instigation d’abus de pouvoir, dans un dossier visant des embauches fictives à la Direction générale de protection de l’enfance de Teleorman. Ces faits remontent également à l’époque lorsqu’il était chef du conseil départemental. Le président social-démocrate a déjà été condamné à deux ans de prison avec sursis dans le dossier dit du Référendum en 2012, verdict annoncé en avril 2016. En 2012, lorsqu’il était secrétaire général du PSD, M Dragnea a exhorté les représentants locaux du parti à encourager les électeurs à participer au référendum sur la destitution du chef de l’Etat de l’époque, Traian Basescu. La tentative de destitution du président a échoué par manque de quorum.

    Motion – Le Parti national libéral, principal parti de l’opposition de droite au Parlement de Bucarest, démarre aujourd’hui les procédures pour déposer une motion de censure à l’encontre du cabinet de la coalition Parti social-démocrate – Alliance des libéraux et des démocrates. Les libéraux saisiront aussi l’Avocat du peuple, l’équivalent du Défenseur des droits, en vue de contester à la Cour constitutionnelle la réforme fiscale promue par l’exécutif. Les nouvelles mesures gouvernementales et le projet de modification des lois de la justice ont fait descendre dans les rues des milliers de personnes tant à Bucarest que dans les principales villes roumaines. Tant le premier ministre Mihai Tudose que le leader social-démocrate Liviu Dragnea ont précisé qu’ils ne renonceraient pas à la réforme du Code fiscal. Selon eux, elle est censée accroître les recettes budgétaires et celles de la Caisse de retraites et simplifier les procédures que respectent les entreprises.

    Retraites – L’organisation des analystes financiers CFA de Roumanie critique la décision du gouvernement de réduire la contribution minimale aux fonds de retraite du deuxième pilier, de 5,1% actuellement à 3,75% à partir de 2018. Rappelons-le, ces contributions sont gérées par des compagnies d’assurances privées. De l’avis des experts de l’organisation, la baisse des contributions provoquera une réduction significative des revenus des prochains retraités de Roumanie. Ils auront à perdre non seulement suite à la baisse des contributions d’environ 300 millions d’euros, par rapport à l’année 2016, mais aussi suite à l’absence de tout rendement pour les contributions en question.

    Défense – Le ministre roumain des Affaires étrangères, Teodor Melescanu, participe aujourd’hui à Bruxelles à la réunion du Conseil Affaires Etrangères qui prévoit des pourparlers sur des thèmes tels les relations UE – Afrique, en vue du sommet entre l’Union Africaine et l’Union Européenne à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Les chefs des diplomaties européennes participeront également à une réunion formelle et à un déjeuner de travail avec les ministres communautaires de la Défense, parmi lesquels le ministre roumain Mihai Fifor, sur le thème de la sécurité et de la défense de l’Union. Les ministres évoqueront aussi le thème du renforcement de la coopération UE – OTAN.

    FMI – Dans nombre d’économies émergentes, telles celles de la Hongrie, de la Pologne et de la Roumanie, ainsi que dans plusieurs pays des Balkans et de la Communauté des Etats indépendants, les déficits budgétaires demeurent significatifs, fait savoir le dernier rapport sur les perspectives économiques régionales du FMI, rendu public ce lundi. Ces pays devraient améliorer la qualité des dépenses publiques et modifier la composition de revenus d’une manière qui puisse maintenir intacte la compétitivité des régions, affirment les experts du FMI. L’institution a amélioré les estimations pour la majorité des régions européennes, mais souligne que les pays devraient toujours prévoir dans leurs budgets des marges nécessaires en cas de crise et de récession. De l’avis des experts du Fonds, les décideurs politiques devraient profiter des perspectives améliorées pour refaire des réserves et augmenter la capacité de l’économie de progresser et d’absorber les chocs.

    Météo – Températures plutôt élevées pour cette période de l’année. Ciel couvert, avec quelques averses sur les régions de l’ouest et du nord-ouest. La vitesse du vent est plutôt élevée en montagne et notamment sur les crêtes ou elle frôle les 80 km à l’heure. Les températures vont de 13 à 21 degrés avec 19 degrés en ce moment à Bucarest.

  • Neues rumänisches Theater in der italienischen Fachpresse besprochen

    Neues rumänisches Theater in der italienischen Fachpresse besprochen

    Die freiberufliche Journalistin Irina Wolf lebt seit 1988 in Wien und beschäftigt sich seit vielen Jahren mit der Förderung des rumänischen Theaters im Ausland. Der in der italienischen Fachzeitschrift Hystrio“ veröffentlichte 30-Seiten-Dossier über das rumänische Theater behandelt mehrere Themen. Irina Wolf dazu:



    Das Dossier beginnt mit einem einführenden Artikel über die rumänische Theaterszene im allgemeinen, wie sie strukturiert ist, wie sie funktioniert, wieviele Theater in Rumänien existieren, wie die rumänische Theaterszene sich im Laufe der Jahre entwickelt hat. Dann gibt es Artikel über die rumänischen Regisseure, über das Gegenwartstheater, über das unabhängige Theater und auch über das ungarischsprachige Theater in Rumänien. Präsentiert werden auch die Theaterfestivals, die Theaterschulen, das Tanztheater und der Gegenwartstanz, die Bühnenbildner und auch die grenzüberschreitende Kooperation zwischen Rumänien und Frankreich. Wir haben auch ein Interview mit dem Präsidenten des rumänischen Theaterverbandes UNITER, Ion Caramitru, und mit dem Präsidenten des Internationalen Theaterfestivals in Sibiu (Hermannstadt), Constantin Chiriac, zwei wichtige Persönlichkeiten der Theaterszene in Rumänien.“




    Über das rumänische Theater im Allgemeinen gab es seit langem keine Artikel in der internationalen Presse“, sagte die Theaterkritikerin Oltiţa Cântec, die Vorsitzende der Rumänischen Abteilung des Internationalen Verbands der Theaterkritiker, die bei der Erarbeitung des Dossiers mitgeholfen hat. Oltiţa Cântec:



    Das, was wir zusammen mit den Kollegen vom Internationalen Verband der Theaterkritiker und mit der Redaktion der Zeitschrift »Hystrio« vollbracht haben, war sehr wichtig; durch dieses Dossier wurde die rumänische Bühnenkunst au‎ßerhalb der Landesgrenzen sichtbar. Wir haben uns bemüht, ein umfassendes Porträt darzustellen, das einem Au‎ßenstehenden, der fast nichts über die rumänische Theaterkunst wei‎ß, eine wirklichkeitsnahe Abbildung bietet. Andererseits wollten wir zeigen, dass das rumänische Theater ein realitätsgebundenes Spezifikum hat, und zwar dass in den 30 Jahren nach der Wende von 1989 das rumänische Theater mit der postkommunistischen Ära konfrontiert wurde. Es gibt immer noch sehr viele Probleme, die auf ihre Lösungen warten. Das Dossier enthält auch sehr viele Bilder — über das Theater kann man schön und lange sprechen oder schreiben, aber die Bilder sind besonders wichtig, wenn man über einen bestimmten Schauspieler oder über eine bestimmte Aufführung spricht. Ergänzt wird unser Dossier mit einer Bibliographie, die auch in einer Weltsprache verfasst ist.“




    Das Dossier Die neue rumänische Theaterszene“ beginnt mit einem Interview, das die Theaterkritikerin Daniela Şilindean mit dem Dramatiker Matei Vişniec führte. Diesmal sollte aber Matei Vişniec nicht als Dramatiker zu Wort kommen, sondern als gut informierter Theaterzuschauer, der sich mit dem rumänischen Theater vor und nach 1989 gut auskennt. Dazu sagte Daniela Şilindean:



    Es war mir eine Freude, das Interview mit Matei Vişniec zu führen. Er sagte, im Dezember 1989 habe sich Rumänien in ein riesiges Theater verwandelt. Mit jener historischen Erfahrung sei man in Rumänien zu einer Form der Normalität übergegangen, zum Anfang der Demokratie. Ich entdeckte auch einige der Trümpfe des rumänischen Theaters, so wie sie von Matei Vişniec beobachtet wurden. Ein Schlüsselsatz des Interviews bezieht sich auf die rumänischen Regisseure; dabei sagt Matei Vişniec, dass es unmöglich sei, eine Liste mit den guten und sehr guten rumänischen Regisseure zu erstellen — Rumänien könne geniale Regisseure exportieren. Mehr noch: Wenn er einen spezifischen Terminus für das rumänische Theater nach 1989 wählen sollte, dann wurde er sich für »viszeral« entscheiden, ohne positive oder negative Bedeutung. Es geht dabei um eine gewisse Art des theatralischen Empfindens, das weniger dem Gehirn und mehr dem Eingeweide entspringt, das kommt aus dem Magen, aus dem Herzen, aus den Lungen, aus den Nieren und sogar aus der Gallenblase. Dies Art des Empfindens hat mit Sicherheit eine starke Wirkung auf den Zuschauer.“

  • 27.06.2017

    27.06.2017

    Gouvernement – Le social-démocrate Mihai Tudose, le premier ministre désigné de la Roumanie, travaille sur la formule gouvernementale qui devrait recevoir, mercredi, l’aval du Comité exécutif national du Parti social-démocrate. Après avoir chargé Mihai Tudose de former le nouveau Cabinet, le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a demandé aux partis politiques représentés au Parlement de mettre au point un agenda qui permette la finalisation des procédures parlementaires dans le courant de la semaine, car la crise politique actuelle nuisait grave à l’économie et à l’image de la Roumanie. Le Cabinet Mihai Tudose devrait remplacer l’équipe Sorin Grindeanu, débarqué par motion de censure, introduite par la coalition gouvernementale PSD-ALDE.

    Royauté – L’état de santé du dernier souverain de la Roumanie, Michel I, est fragile mais stable, a annoncé la Maison royale de Roumanie. La princesse héritière Margarita et son époux, le prince Radu, se trouvent en ce moment en Suisse, pour passer quelques jours aux côtés du roi Michel, à sa résidence privée. Le 1er mars 2016, l’ancien souverain, qui avait subi une intervention chirurgicale oncologique, a annoncé son retrait de la vie publique. C’est la princesse Margarita, l’aînée de ses cinq filles et dépositaire de la couronne, qui représente le roi Michel dans toutes les actions publiques.

    Classement – Le Parquet général de la Roumanie a classé sans suite le dossier sur l’adoption par le gouvernement du décret d’urgence n° 13 qui apportait plusieurs modifications aux Codes pénaux. Les procureurs motivent leur décision par le fait que la légalité et l’opportunité de l’adoption de ce décret n’entrent pas dans leur domaine de compétence et ne peuvent pas faire l’objet d’une enquête pénale, selon un arrêt de la Cour constitutionnelle. Initialement, le dossier avait été repris par le parquet national anticorruption, qui a classé sans suite une partie du dossier, et a renvoyé le reste au Parquet général, ayant des indices que certains avis pour l’adoption du décret d’urgence n° 13 avaient été détruits ou dérobés. Le décret, qui disposait, entre autres, de fixer un seuil de 200.000 lei (44.000 euros) pour l’infraction d’abus de fonctions, a été adopté le 31 janvier dernier, par le gouvernement dirigé par Sorin Grindeanu, récemment destitué. Il a été considéré une tentative d’allègement de la législation pénale anticorruption et abrogé par un autre décret d’urgence suite à de massives protestations de rue.

    Tennis – Trois joueuses roumaines sont présentes aujourd’hui sur les courts, au deuxième tour du tournoi de tennis d’Eastbourne, au Royaume Uni. Simona Halep, la numéro 2 mondial, affrontera la Chinoise Ying-Ying Duan, Monica Niculescu aura pour adeversaire Ţvetanei Pironkova (Bulgarie), et Sorana Cîrstea rencontrera la Britannique Johanna Konta (numéro 7 WTA). Le tournoi sur gazon d’Eastbourne est le dernier avant celui de Wimbledon.

    Météo – La météo reste caniculaire dans l’ouest et localement dans le sud de la Roumanie. Des pluies et des phénomènes orageux sont attendus dans le sud, le sud-est, localement dans l’est et dans les régions de collines et de montagne. Ce mardi, le thermomètre affichera des températures entre 25 et 37°. 23° à Bucarest, à midi

  • Le Regard qui s’entend…

    Le Regard qui s’entend…

    Echapper au temps surchargé de stress ces temps en perte et en quête de repères, par une immersion quasi complète dans des lieux mythiques. C’est un pari que tout un chacun risque de gagner en Roumanie, où de tels lieux sont nombreux et acceptent plutôt facilement à dévoiler leurs beautés et leurs richesses. C’est un tel voyage que nous fait découvrir le dossier du numéro 77 du magazine francophone REGARD francophone, tout de suite dans RRI Spécial, la voie de la diversité.




  • La semaine du 31 octobre au 5 novembre 2016

    La semaine du 31 octobre au 5 novembre 2016

    Grève illégale dans le secteur sanitaire

    La grève des salariés des hôpitaux publics de Roumanie est illégale, a décidé jeudi le Tribunal de Bucarest. Cette décision, qui a un caractère exécutoire, n’est pas définitive. Les magistrats ont ainsi donné raison au ministère de la Santé, qui avait indiqué entre autres le fait que la démarche des syndicalistes ne remplissait pas les conditions légales nécessaires pour déclencher le conflit de travail. Les salariés du système sanitaire roumain, qui sont entrés en grève le 31 octobre, exigent des augmentations salariales et de meilleures conditions de travail. La grève a été suspendue le 1er novembre, les commissions parlementaires ayant donné leur feu vert à des majorations de salaires et assuré que les amendements seraient soumis au plénum du Parlement dans le courant de la semaine prochaine. Pour sa part, le ministre de l’Emploi, Dragoş Pâslaru, a mis en garde contre les retombées négatives sur l’économie de ces hausses salariales.

    Le gouvernement critique les hausses salariales et la suppression de taxes proposée par le Parlement.

    Le gouvernement de Bucarest estime que les majorations salariales et la suppression d’une centaine de taxes, autant d’initiatives avancées et adoptées par le Parlement, auront un impact négatif sur le budget de l’Etat 2017.

    Voici ce que déclarait le premier ministre Dacian Cioloş: « Tout ce qui a été voté ces derniers mois et qui s’inscrit, malheureusement, dans la coutume du Parlement en période pré-électorale, celle de valider à droite et à gauche toute sorte de hausses de salaires sans prendre en compte les retombées, grève le budget de quelque 9 milliards de lei, soit plus de 1% du PIB. »

    L’impact sur le budget de l’Etat des lois à visée électorale votées dernièrement s’élevant donc à près de 2 milliards d’euros, cela mènera soit à un déficit accru, soit à la diminution des fonds alloués aux investissements. En plus, les écarts salariaux entre les différentes catégories d’employés du secteur public devraient eux aussi se creuser. Si la loi des salaires est adoptée dans la formule souhaitée par le Parlement, le gouvernement va l’attaquer à la Cour constitutionnelle. Dans la perspective des élections législatives du 11 décembre, les députés membres des commissions réunies en charge des finances et de l’emploi ont amendé mardi le décret portant rémunération des personnels du secteur public. De nouvelles catégories de personnels de l’Education et de la Santé devraient bénéficier désormais de hausses salariales ou de bonus, même si les salaires dans ces secteurs ont déjà été majorés de 30% en moyenne cette dernière année. Ces augmentations salariales interviennent peu après l’adoption par les députés d’un projet législatif prévoyant l’annulation de plus de 100 taxes non fiscales, y compris la redevance à l’audiovisuel public, soit une source importante de son financement.

    L’Exécutif fixe les tarifs des assurances de responsabilité civile

    La décision prise mercredi par le cabinet de Bucarest d’imposer, 6 mois durant, des tarifs maxima pour les assurances responsabilité civile obligatoires, a suscité des réactions diverses suivant les intérêts des parties concernées. L’Union nationale des compagnies d’assurance et de réassurance de Roumanie a saisi la Commission européenne au sujet du gel de ces tarifs, précisant que cette mesure contrevient au principe du marché libre, concurrentiel, qui est stipulé dans la loi fondamentale du pays. Par contre, le patronat du transport routier s’en est félicité. Il demande même au Parlement d’élaborer un nouveau texte législatif réglementant les assurances responsabilité civile pendant les 6 mois que durent les effets du décret gouvernemental portant plafonnement des tarifs. Les transporteurs réclament également que la future loi garantisse le maximum de transparence pour ce qui est du calcul des tarifs pour toutes les catégories de véhicules détenus par les personnes physiques ou morales. Les assureurs qui pratiqueront des tarifs supérieurs aux maxima fixés par le gouvernement risquent des amendes cuisantes. Rappelons-le, les nouvelles réglementations en la matière ont été adoptées dans la foulée des protestations menées par les transporteurs. Ceux-ci ont à plusieurs reprises dénoncé les montants exorbitants des assurances auto, surtout pour les poids-lourds, qui, en plus, augmentaient d’une année à l’autre.

    Poursuites pénales élargies dans le dossier de la Révolution roumaine de 1989

    Près de 27 ans après la chute du régime Ceauşescu, les procureurs militaires ont décidé, mercredi, d’élargir l’enquête pénale contre X dans le dossier du soulèvement anticommuniste de décembre 1989.

    Voici les explications du procureur Marian Lazăr : « Il ressort des pièces du dossier que par les actions menées et les mesures ordonnées pour garder le pouvoir, les nouveaux dirigeants politiques et militaires ont engendré le meurtre, la blessure par balle, le préjudice physique ou mental, ainsi que la privation de liberté d’un grand nombre de personnes, autant de faits qui entrent dans la catégorie des crimes contre l’humanité. »

    Les incidents armés produits ces jours-là dans beaucoup de localités indiquent le fait que les actions ont été réalisées d’après un plan préétabli, qui visait la prise du pouvoir par les nouveaux leaders. Selon un document émanant du Parquet militaire près la Haute Cour de Cassation et de Justice, plus de 1.200 personnes sont mortes durant les événements de décembre 1989 en Roumanie, dont 800 le 22 décembre, après la chute de Ceausescu. Quelque 5.000 personnes ont été blessées, tandis que plusieurs autres milliers ont subi la privation de liberté illégale et de mauvais traitements. La réouverture de l’enquête dans le dossier de la révolution, qui a d’ailleurs valu à la Roumanie plusieurs condamnations par la Cour européenne des droits de l’homme, intervient quelques mois après la demande formulée par le procureur général par intérim, Bogdan Licu. Il considère que le classement sans suite du dossier, en octobre 2015, a été infondé et trouve erronée la qualification juridique des faits. (Trad. Mariana Tudose)

  • La semaine du 25 au 30 avril 2016

    La semaine du 25 au 30 avril 2016

    Candidatures en vue des élections municipales en Roumanie



    En Roumanie, les candidatures pour les élections municipales du 5 juin peuvent être contestées jusquau 1er mai. Le délai de dépôt des candidatures pour les partis politiques, les alliances électorales, les organisations des citoyens appartenant aux minorités nationales et les indépendants a expiré mardi. Ces candidatures deviendront définitives le 4 mai, et la campagne électorale commencera le 6 mai et sachèvera le 4 juin. Cest pour la 3e fois dans lhistoire post-communiste quun gouvernement de techniciens organise les élections, après ceux dirigés par Theodor Stolojan, en 1991-1992, et Mugur Isărescu, en 1999-2000.







    Deux démissions en trois jours





    Après la première démission du cabinet de techniciens du premier ministre Dacian Cioloş – celle de la ministre du Travail, Ana Costea, cette semaine, deux autres ministres ont choisi de faire le même geste. Il sagit de la ministre des Fonds européens, Carmen Aura Răducu, le premier ministre sétant déclaré mécontent de son activité, et de celle du ministre de la Culture, Vlad Alexandrescu, sur la toile de fond du scandale à lOpéra national de Bucarest. Ces derniers jours, trois spectacles ont été annulés en raison des mécontentements exprimés haut et fort par les salariés au sujet des nominations successives aux fonctions de directeur général de lOpéra national, mais aussi sur les différences de salaires entre les danseurs roumains et étrangers. Le Corps de contrôle du premier ministre a lancé un contrôle à linstitution bucarestoise, visant aussi à vérifier la manière dont les personnes ayant occupé ou occupant des fonctions dirigeantes ont été embauchées. Les démissions du cabinet Cioloş surviennent moins de six mois après linvestiture du gouvernement.





    Augustin Lazăr – le nouveau procureur général de la Roumanie





    Le président Klaus Iohannis a signé la nomination dAugustin Lazăr aux fonctions de procureur général de la Roumanie. La proposition, envoyée au chef de lEtat par la ministre de la Justice, Raluca Prună, avait reçu lavis favorable du Conseil supérieur de la magistrature. Parmi les priorités dAugustin Lazăr, lon compte la lutte contre la criminalité dans les domaines vulnérables, la lutte contre la corruption dans ladministration locale, des enquêtes plus poussées en matière de blanchiment dargent et dévasion fiscale, mais aussi en matière de crimes contre lhumanité, tels le dossier de la révolte anticommuniste de 1989.







    Discussions au ministère du Travail





    Des discussions avec les syndicats ont eu lieu cette semaine au ministère du Travail de Bucarest, en marge de la nouvelle ordonnance durgence sur les salaires dans la fonction publique. Le nouveau ministre, Dragoş Pîslaru, a déclaré que plusieurs variantes du document étaient envisagées, afin déliminer les déséquilibres du système. Les représentants des grandes confédérations syndicales ont demandé que tous les traitements des personnels publics soient majorés, et pas seulement les bas salaires, comme le souhaite le gouvernement. Et davertir que des protestations auraient lieu le cas échéant. Selon M Pîslaru, lordonnance durgence pourrait être rédigée, avec les partenaires sociaux, jusquau 15 mai. Le projet sera en débat public pendant deux semaines et pourra être adopté par lexécutif le 1er juin. La loi prévoit un délai-limite de six mois avant les élections générales de Roumanie pour ladoption dun décret durgence.





    Avions américains à Bucarest





    Les avions de chasse les plus avancés du monde, considérés imbattables dans les combats aériens, ont atterri pour la première fois en Europe du Sud-Est, en Roumanie, à la base de Mihail Kogălniceanu près de Constanţa, dans le cadre de lopération Atlantic Resolve. Lopération a été conçue par les Etats Unis après le déclenchement du conflit dUkraine en 2014, afin de protéger les Etats du flanc Est de lOTAN. Les avions F-22 Raptor sont des chasseurs furtifs de 5e génération, qui atteignent une vitesse deux fois plus grande que celle du son. Un tel avion coûte 143 millions de dollars, il agit dans un rayon de 3000 km et a une capacité de combat y compris contre les systèmes de défense antiaérienne. En visite à Bucarest, où il a rencontré le président Klaus Iohannis et le ministre de la Défense, Mihnea Motoc, ladjoint au secrétaire général de lOTAN, Alexander Vershbow, a apprécié le rôle actif de la Roumanie au sein de lAlliance, soulignant la participation significative de larmée roumaine aux efforts de prévention et de lutte contre les risques et défis sécuritaires auxquels lOTAN se confronte. Le jour où les deux chasseurs furtifs américains F-22 atterrissaient en Roumanie, le président Barack Obama insistait à Hanovre sur la nécessité que les Etats de lOTAN soutiennent « les alliés de première ligne », soit la Roumanie, la Pologne et les pays baltes, les plus exposés aux tensions par la Russie.





    6 mois depuis la tragédie de la discothèque Colectiv





    6 mois après lincendie dévastateur de la discothèque bucarestoise Colectiv, le dossier est arrivé sur le bureau des juges. 139 personnes, 11 hôpitaux et 5 institutions sy sont constituées parties civiles. Les 3 patrons de la discothèque et des représentants de la société responsable deffets pyrotechniques, à savoir la patronne, le directeur et lemployé qui a installé les feux dartifices, sont accusés dhomicide et de coups et blessures involontaires graves et de ne pas avoir pris les mesures légales de santé et sécurité sur les lieux de travail. Deux personnes morales sont également traduites en justice – la compagnie qui détient le club Colectiv et celle dartifices. Selon les procureurs, la validité des extincteurs de la boîte de nuit était échue, et les matériaux utilisés lors de la rénovation nétaient pas coupe-feu. Des températures de 900 degrés ont été atteintes lors de lincendie, et le feu sest propagé au plafond en 33 secondes. Lincendie survenu le 30 octobre dernier a fait 64 morts et plus dune centaine de blessés.

  • 05.04.2016 ( mise à jour)

    05.04.2016 ( mise à jour)

    Panama Papers — Le procureur en chef de la Direction d’investigation des infractions liées au crime organisé et au terrorisme (DIICOT), Daniel Horodniceanu, a fait savoir mardi que cette institution allait procéder à une analyse, suite au scandale “Panama Papers”. Il a précisé attendre des informations supplémentaires de la part de l’Office national de prévention et de lutte contre le blanchiment d’argent. Toujours mardi, l’Agence nationale d’administration fiscale (ANAF) a elle aussi confirmé l’ouverture d’une enquête. Les documents qui concernent la Roumanie contiennent plus de 100 noms, des hommes d’affaires pour la plupart. Les autorités fiscales de plusieurs pays ont lancé des enquêtes après la publication dans la presse du monde entier de données confidentielles du cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca. Ce qui semble être la plus grande fuite de documents fiscaux de l’histoire montre comment des chefs d’Etats — anciens et en exercice — politiciens de haut rang, hommes d’affaires ou sportifs renommés, mais aussi des réseaux criminels ont été aidés à cacher leurs patrimoines dans des paradis fiscaux. La liste publiée par la presse comporte les noms de proches du président russe Vladimir Poutine, ainsi que ceux du père du premier ministre britannique David Cameron ou du président ukrainien Petro Porochenko.



    Justice — Le procureur général par intérim de la Roumanie, Bogdan Licu, a annoncé mardi la réouverture du “dossier de la révolution”, concernant les événements ayant mené à la chute du régime communiste en décembre 1989. Selon lui, le classement de ce dossier en octobre dernier par les Parquets militaires est dépourvu de fondement et illégal, la décision en ce sens reposant sur des enquêtes incomplètes qui ignorent des documents essentiels. Bogdan Licu a également précisé que ce dossier n’était pas frappé de prescription de la responsabilité pénale. Rappelons que la Roumanie a été condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) pour les retards pris dans le traitement du “dossier de la révolution”. Les autorités roumaines auraient dû l’instruire avec célérité, vu son importance pour la société, a souligné la Cour. Plus le temps passe, plus cela nuit à l’enquête et risque de compromettre définitivement les chances de la mener à bonne fin, a-t-elle estimé. Selon les statistiques officielles, quelque 1.100 personnes sont mortes et trois milliers ont été blessées pendant les événements de décembre ’89.



    Investissement – Inauguration à Sebeş (centre) dun investissement de 300 millions deuros, le plus grand de type greenfield, avec pour résultat une unité industrielle parfaitement fonctionnelle en Transylvanie. La holding automobile Daimler y produira les boîtes de vitesse les plus modernes du monde. Elles équiperont 20 modèles Mercedes, qui seront vendus dans 200 pays. Suite à lembauche des 500 ouvriers à lUsine Daimler de Sebeş, une ville de 24.000 habitants, le taux de chômage a chuté à 2%.



    Statistique – Le nombre des chômeurs de Roumanie est descendu sous la barre des 600.000 en février, selon lOffice statistique de lUnion européenne, Eurostat. Le taux de chômage inférieur à 6,5% place la Roumanie en dessous de la moyenne communautaire. Cette année, le chômage a baissé à moins de 9% – soit le taux le plus bas des 7 dernières années. Dans les pays européens, le nombre total des chômeurs dépasse les 21 millions. La Grèce et lEspagne sont en tête du classement, avec 24% et respectivement 20%.



    Transports — La variante finale du Plan général de transport de la Roumanie sera soumise au Parlement de Bucarest, au mois de mai, après la finalisation des discussions avec les experts de la Commission européenne, a fait savoir mardi le ministre du domaine, Dan Costescu. Il a affirmé, devant les membres des Commissions réunies spécialisées des deux Chambres, que la priorité allait être donnée aux projets d’infrastructure du centre et de l’ouest du pays, mais que des corridors de transport dans l’est du territoire étaient également envisageables. Dan Costescu a également évoqué la possible apparition d’un nouveau corridor européen de transport, dans la zone de la mer Caspienne et de la mer Noire, après l’ouverture économique de la Chine. La Roumanie a la chance de reprendre ce flux de marchandises depuis la Chine vers l’Europe, a-t-il ajouté.



    Défense – Le ministre roumain de la Défense,Mihnea Motoc, a discuté mardi, à Bucarest, avec ladjoint au ministre turc de la Défense, Şuay Alpay, de la collaboration bilatérale, avec un accent sur celle dans le domaine de lindustrie de défense. Mihnea Motoc a mis en exergue le fait que la signature de lAccord entre les gouvernements des deux pays sur la coopération dans le domaine de lindustrie de défense, de mai 2015, était un pas important dans la relance de la coopération en la matière. Des compagnies de lindustrie de défense de Turquie et de Roumanie ont signé, à Constanta (sud-est), un protocole de coopération pour la modernisation des frégates roumaines « Regele Ferdinand » et « Regina Maria ». Les travaux dureront environ 3 ans et demi. Les frégates seront équipées de systèmes de missiles et de capteurs à performances supérieures, intégrés dans un système moderne sur ordinateur qui permettra daccomplir toutes les missions spécifiques. Dautre part, trois bâtiments de guerre appartenant à la flotte turque, participants à lexercice « Etoile de mer 2016 » en mer Noire, ont fait une visite portuaire de deux jours à Constanţa.



    Water-polo — La sélection nationale de water-polo de la Roumanie a perdu mardi devant la Hongrie, score 12 à 8, lors du troisième match du groupe A du tournoi pré-olympique de Trieste, en Italie. Au premier match du groupe, les sportifs tricolores ont eu raison des Slovaques, sur le score de 13 à 11, tandis qu’au 2e match ils ont essuyé une défaite face à l’équipe française, score 12 à 11. Les 4 premières équipes des deux groupes se qualifient pour les quarts de finales et les demi-finalistes participeront aux JO de Rio.


  • 21.09.2015 (mise à jour)

    21.09.2015 (mise à jour)

    Enquête – La coalition au pouvoir a décidé lundi de continuer à soutenir le social-démocrate Victor Ponta à la tête du gouvernement de Bucarest. La situation du premier ministre a fait l’objet d’un débat, au Comité exécutif national du PSD, principale formation politique au pouvoir en Roumanie. Jeudi dernier, les procureurs anti-corruption avaient décidé de renvoyer Victor Ponta devant les juges, pour des faits qu’il aurait commis à l’époque où il était avocat. Il est accusé de faux en écriture, complicité d’évasion fiscale et blanchiment d’argent dans une affaire de corruption visant les compagnies énergétiques de Turceni et Rovinari (dans le sud de la Roumanie). Victor Ponta a maintes fois rejetées ces accusations. Par ailleurs, le PNL, principale formation d’opposition de Roumanie, a déposé lundi au Parlement une motion de censure portant sur le manque de crédibilité de l’actuel gouvernement, engendré par les problèmes avec la justice du premier ministre Victor Ponta. La lecture de la motion aura lieu mercredi, les débats et le vote étant prévus pour le 29 septembre. Pour qu’elle réussisse, la motion doit recueillir la moitié plus un des votes exprimés, à savoir 276. Le procès du premier ministre et de quatre autres personnes inculpées dans le même dossier, dont le sénateur social-démocrate Dan Sova, a démarré lundi, à la Cour suprême.



    Exercice — Les autorités roumaines se préparent pour une éventuelle arrivée de migrants dans le pays. Selon le ministère de l’Intérieur de Bucarest, un exercice avec des camps dhébergement temporaires pouvant accueillir plusieurs centaines de réfugiés, se déroule dans le comté de Timiş (ouest de la Roumanie), près de la frontière avec la Serbie. Par ailleurs, le ministère de l’Intérieur a avancé lundi une proposition de loi visant à durcir les sanctions contre les trafiquants de migrants. Ainsi, les peines minimale et maximale devraient être augmentées de deux ans, étant fixées à 5 et respectivement 12 ans. Le projet législatif en question prévoit aussi la confiscation des biens ayant servi à commettre le délit, ainsi que de l’argent résultant du trafic de migrants. Cette initiative législative entend décourager le passage illicite des frontières nationales de la Roumanie.



    Migrants — Le vice premier ministre et ministre de l’Intérieur de la Roumanie, Gabriel Oprea, participera mardi à Bruxelles au Conseil extraordinaire « Justice et Affaires intérieures » sur la crise des réfugiés. La Roumanie maintient sa position concernant le nombre d’immigrants qu’elle peut accueillir, soit 1.785 personnes et se prononcera contre la proposition de la Commission européenne concernant les quotas obligatoires de redistribution, si celle-ci est soumise au vote, a déclaré l’officiel roumain. Un sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE se tiendra mercredi à Bruxelles sur le même thème. Plusieurs Etats membres, notamment d’Europe centrale et de l’est s’opposent au principe de répartition par quotas contraignants des 160 mille migrants. La chancelière allemande, Angela Merkel, a demandé aux leaders européens d’engager leur responsabilité commune pour trouver une solution à la plus grave crise des migrants depuis la Seconde Guerre Mondiale.



    Relations — Le nouvel ambassadeur des Etats Unis à Bucarest, Hans Klemm a été a reçu lundi par le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, ainsi que par le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu. Les discussions avec ce dernier ont porté sur la coopération politique et militaire bilatérale, les modalités d’élargir la collaboration économique, ainsi que sur des sujets relatifs à la stabilité et à la sécurité dans la région, l’accent étant mis sur les évolutions dans le voisinage de la Roumanie. Hans Klemm avait antérieurement déclaré que pendant son mandat il mettrait l’accent sur le développement des relations économiques bilatérales et que l’assistance dans la lutte contre la corruption en Roumanie serait une de ses priorités. Le dernier ambassadeur américain en Roumanie a été Mark Gitenstein, dont le mandat a pris fin en décembre 2012. Depuis lors, la représentation diplomatique américaine à Bucarest a été coordonnée par des chargés d’affaires.




    Réunion — Une séance commune des gouvernements de la Roumanie et de la République de Moldova aura lieu mardi à Neptun, station sur la côte roumaine de la mer Noire. Selon un communiqué de l’Exécutif de Bucarest, une attention particulière sera accordée à la poursuite des projets d’infrastructure dans le domaine énergétique, censés assurer l’interconnexion des réseaux nationaux d’électricité et de gaz. Seront également analysés des projets relevant de secteurs tels les transports, l’agriculture, la santé et l’éducation. Les discussions aborderont également la situation financière difficile que traverse actuellement la République de Moldova, les initiatives du cabinet de Chisinau en vue de l’assainissement et de la stabilisation du secteur bancaire et de la conclusion d’un accord avec le FMI. Par ailleurs, la partie roumaine doit réaffirmer son soutien ferme au parcours européen de la République de Moldova.





  • 21.09.2015

    21.09.2015

    Enquête – Le Parti National Libéral, principale formation d’opposition de Roumanie, doit déposer aujourd’hui au Parlement une motion de censure portant sur le manque de crédibilité de l’actuel gouvernement, engendré par les problèmes avec la justice du premier ministre Victor Ponta. Le chef du cabinet de Bucarest a été mis en examen jeudi dernier pour des faits remontant à l’époque où il était avocat. Il est accusé de faux en écriture, complicité d’évasion fiscale et blanchiment d’argent dans une affaire de corruption visant les compagnies énergétiques de Turceni et Rovinari (dans le sud de la Roumanie). Des accusations que Victor Ponta a maintes fois rejetées. Sa situation fera l’objet d’un débat, aujourd’hui, au Comité exécutif national du Parti Social Démocrate, principale formation politique au pouvoir en Roumanie. Selon le chef intérimaire des sociaux-démocrates, Liviu Dragnea, le premier ministre bénéficie toujours du soutien de son parti, mais il faut encore en discuter avec les autres membres de la coalition au pouvoir. Et c’est toujours ce lundi qu’a lieu la première audience de Victor Ponta à la Cour Suprême de Justice. Le sénateur social-démocrate Dan Sova et 3 autres personnes sont inculpés dans le même dossier.

    Migrants – Les responsables de Bucarest se préparent pour une éventuelle arrivée des migrants en Roumanie. Selon le ministère roumain de l’Intérieur, un exercice – test de la capacité de réponse et d’intervention dans des camps temporaires pour les réfugiés se déroule dans l’ouest du pays, à la frontière avec la Serbie. Plusieurs dizaines de tentes ont été installées à proximité de la commune de Lunga, à 60 km de la ville de Timisoara.

    Relations – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, doit recevoir ce lundi le nouvel ambassadeur des Etats Unis à Bucarest, Hans Klemm. Celui-ci a précisé que pendant son mandat il mettrait l’accent sur le développement des relations économiques bilatérales et que l’assistance dans la lutte contre la corruption en Roumanie serait une de ses priorités. Le dernier ambassadeur américain en Roumanie a été Mark Gitenstein, dont le mandat avait pris fin en décembre 2012. Depuis, la représentation diplomatique américaine à Bucarest a été coordonnée par des chargés d’affaires.

    Visite – Le chef de l’Etat Major Général de l’Armée Roumaine, le général Nicolae Ciuca fait une visite de 6 jours aux Etats-Unis. A cette occasion il sera inclus dans la galerie d’honneur du Collège de Guerre de l’Armée américaine. A l’agenda figurent également des rencontres avec des responsables militaires et la visite de différentes unités des troupes américaines.

    Musique – Le rideau est tombé sur la 22e édition du Festival international de musique ‘George Enescu’, un des plus prestigieux évènements de ce genre en Europe. Le concert final a été donné par l’Orchestre Royal du Concertgebouw d’Amsterdam. Trois semaines durant, des artistes de renom ainsi que 7 des 20 meilleurs orchestres du monde sont montés sur les scènes bucarestoises. Environ 2.500 artistes étrangers et 500 artistes roumains ont participé à cette édition. Les organisateurs ont annoncé que le programme de l’édition 2017 du Festival est arrêté à 80%.

    Météo – Le temps est plutôt instable en Roumanie. Des orages sont signalés sur les montagnes, l’ouest, le centre et le nord. Les températures maximales, à la baisse sur la plupart du territoire, iront aujourd’hui de 17 à 29 degrés. 23 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • 04.05.2015 (mise à jour)

    04.05.2015 (mise à jour)

    Visite -Les entretiens de lundi avec l’Emir
    du Koweït, Cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Sabah et le chef du gouvernement, Jaber Al-Mubarak Al-Hamad Al-Sabah ont porté sur des projets
    concrets dans les domaines de l’agriculture, de l’IT et de l’infrastructure
    énergétique, a déclaré le premier ministre roumain Victor Ponta. Les deux parties
    cherchent une solution censée permettre aux produits agroalimentaires roumains
    de pénétrer plus rapidement et plus facilement sur le marché koweïtien et du
    Golfe, a encore affirmé Victor Ponta. Et lui d’ajouter que la Roumanie se
    propose de s’ouvrir davantage aux étudiants koweïtiens souhaitant faire des
    études de médecine en Roumanie. La Roumanie est aimée et appréciée au Koweït,
    étant donné le rôle joué en 1990 a lancé le premier ministre roumain à propos
    de la condamnation ferme par Bucarest de l’invasion irakienne au Koweït. Ponta
    fait une visite dans les pays du Golfe. Dimanche, le chef du Cabinet roumain
    s’est entretenu, à Doha, avec de hauts responsables du Qatar sur un possible
    partenariat visant la restructuration de la compagnie aérienne roumaine Tarom
    et le développement de l’aéroport d’Otopeni de Bucarest. Le Koweït est la
    troisième étape de la tournée que le premier ministre roumain entreprend dans
    la région du Golfe, et qui a commencé en Arabie saoudite et finira aux Emirats
    Arabes Unis. Cette tournée, qui prendra fin le 5 mai, vise à relancer le
    dialogue politique et les relations économiques de la Roumanie avec les pays de
    la région.




    Enquête- L’ex député Marko
    Attila de l’UDMR fait l’objet d’un mandat d’arrêt international après que la
    Haute Cour de Justice et de Cassation a décidé jeudi de sa mise en détention
    provisoire par contumace sous l’accusation de corruption. Réfugié en Hongrie
    voisine, Marko Attila est accusé aux côtés de sept autres personnes parmi
    lesquelles l’ancien chef de l’Agence Nationale pour l’Intégrité, Horia
    Georgescu, d’abus de fonction dans un dossier de rétrocessions illégales qui
    aurait causé un préjudice au budget de l’Etat de plus de 84,5 millions d’euros.
    Par ailleurs, la Haute Cour de Justice et de Cassation examine à partir de
    lundi le dossier dit Microsoft dans lequel sont enquêtés pour des faits de
    corruption l’ancien ministre des Communications, Gabriel Sandu, les hommes
    d’affaires Nicolae Dumitru et Dorin Cocos et l’ancien maire de Piatra Neamt,
    Gheorghe Stefan. Les procureurs anticorruption ont déjà disposé de la mise sous
    séquestre d’une partie des biens appartenant aux inculpés qui auraient provoqué
    un préjudice à l’Etat des dizaines de millions d’euros par l’achat frauduleux de licence Microsoft
    destinées aux écoles roumaines.




    Tennis – La Roumaine,
    Simona Halep, se maintient en deuxième position dans le classement mondial WTA
    rendu public lundi. Bien qu’elle se soit inclinée dimanche devant la Française
    Alizé Cornet dès le premier tour du tournoi de Madrid, Halep garde son avance
    de 230 points par rapport à Maria Sharapova et se situe à plus de 1200 derrière
    la tête de série numéro 1, Serena Williams. Par ailleurs, trois autres Roumaines
    figurent dans le top 100 des meilleures joueuses : Irina Begu, en 37ème
    position, Monica Niculescu 62ème et Alexandra Dulgheru, 71ème.


    Météo – Le temps se
    réchauffe en Roumanie et il continuera à pleuvoir en montagne. Les maximales de
    l’air iront de 17 à 30 degrés.