Tag: Dracula

  • Ceux qui ne meurent jamais, de Dana Grigorcea

    Ceux qui ne meurent jamais, de Dana Grigorcea

    Autrice suisse d’origine roumaine,
    Dana Grigorcea raconte dans son roman « Ceux qui ne meurent
    jamais », une histoire de Dracule contemporaine, saluée par la presse
    germanophone, récompensée par le Prix Suisse de littérature 2022 et nommé pour le prestigieux Prix du livre
    allemand 2021. En librairie le 22 août 2023, le roman traduit en français par
    Élisabeth Landes et paru chez la maison d’édition spécialisée en littérature
    européenne, Les Argonautes est devenu cette semaine le coup de cœur littéraire
    de Charlotte Fromenteaud, notre collègue à RRI et libraire à Kyralina.

  • Le château de Bran

    Le château de Bran

    Situé dans le centre de la Roumanie, dans un véritable amphithéâtre
    naturel, bordé par les montagnes Bucegi à l’Est et par le massif Piatra
    Craiului à l’Ouest, le Château
    de Bran attire chaque année de plus en plus de touristes. Aujourd’hui,
    Alexandru Prișcu, le directeur du marketing du château, nous fait découvrir les
    raisons pour lesquelles cet objectif touristique connait autant de succès tout
    au long de l’année. « Il s’agit d’une citadelle médiévale
    du XIVe siècle ayant occupé un rôle stratégique, donc d’une
    citadelle dont le rôle fut exclusivement militaire pour les premiers 500 ans. Ensuite,
    celle-ci a été transformée en résidence d’été pendant l’Entre-deux-guerres,
    sous la direction attentive de la Reine Marie. Le caractère a part du château de
    Bran est conféré par la réunion de deux éléments suivants : l’activité
    médiévale du château pendant 500 ans et son rôle de résidence d’été pendant l’Entre-deux-guerres.
    À ces deux aspects s’ajoute aussi la légende du vampire Dracula, un véritable
    attrape-touristes, qui attire un nombre croissant de visiteurs d’une année à
    l’autre. »



    Le monument a été très bien conservé. Il a été construit sur un rocher, à
    une hauteur de 40 m. Le bâtiment est sur quatre niveaux, il a quatre tours et
    se caractérise par un manque total de symétrie. Le château est très bien
    conservé, il recense plusieurs petites pièces, des tours, des halls et des
    sorties. C’est un endroit où il est facile de se perdre. Les touristes roumains
    ne s’attendent pas de voir Dracula, car la plupart connaissent le fait que Vlad
    Țepes n’a aucun rapport avec le château de Bran, celui-ci faisant partie dès le
    départ de la région de Transylvanie.

    Le rapport entre les deux est apparu pour
    la simple raison que l’écrivain du roman Dracula a placé le lieu d’action de
    son roman en Transylvanie ; par contre, l’histoire n’est que de la pure
    fiction. Alexandru Prișcu, directeur de marketing au Château de Bran. « Le mélange entre
    l’histoire réelle du château de Bran et l’apport du roman écrit par Bram Stoker
    il y a 125 ans relève un aspect que nous considérons
    « pharmaceutique ». Il faut faire très attention pour que l’histoire
    du vampire ne tombe pas dans le ridicule, et nous faisons de grands efforts
    pour que cela n’arrive pas. Le Tunnel du temps a débuté il y a environ cinq ans
    et c’est un de nos projets de marque. Nous avons rouvert la cabine de l’ascenseur
    mise en place sous la monarchie, dans les années trente ; nous l’avons
    ensuite introduite dans le circuit touristique sous une nouvelle forme, avec plein
    de projections vidéo qui incluent des personnages mythologiques et historiques
    importants pour le château de Bran. »





    Le 31 octobre, pour la célébration de Halloween, beaucoup de touristes
    choisissent de visiter le château pour les événements qu’y ont lieu. Pourtant,
    ce ne sont pas les seuls évènements qui se déroulent au château, son agenda étant
    assez riche. Alexandru Prișcu, directeur du marketing au Château de
    Bran. « Le prochain évènement qu’aura lieu au château sera
    le Festival de Jazz à la fin du mois d’août. Il s’agit d’une nouvelle édition
    et le dernier weekend du mois sera consacré à ce grand évènement culturel connu
    à l’échelle européenne. Cette année, à part les concerts qu’auront lieu dans la
    cour intérieure du château, le festival mettra en place une deuxième scène au
    Parc Royal pour les artistes roumains. Tout cela aura lieu donc le dernier week-end
    du mois d’août et l’accès sera gratuit. »


    Voilà, l’invitation a été lancée ! À bientôt pour une nouvelle
    destination ! (Trad. Rada Stanica)



  • Castelul Bran

    Castelul Bran

    Situat în centrul României, într-un adevărat amfiteatru natural, străjuit la est de munții Bucegi și la vest de masivul Piatra Craiului, Castelul Bran atrage în fiecare an tot mai mulți turiști. Aflăm astăzi de la Alexandru Prișcu, director de marketing al obiectivului, care sunt motivele pentru care acest obiectiv turistic se bucură de atât de mult succes pe tot parcursul anului: Vorbim despre o cetate medievală de secol XIV, cu rol strategic, așadar o cetate militară pentru primii aproape 500 de ani. Aceasta a fost transformată ulterior în perioada interbelică, sub atenta îndrumare a reginei Maria, în reședință regală de vară. Sunt două elemente, care, combinate, dau un caracter aparte castelului Bran: 500 de ani de activitate medievală, apoi, reședință regală de vară în perioada interbelică. Pe lângă acești doi factori, se adaugă legenda vampirului Dracula, un magnet pentru turiști, care atrage an de an un număr de vizitatori tot mai mare de la an la an.



    Monumentul se află într-o stare excepțională. Este ridicat pe o stâncă la o înălțime de relativ 40 de metri peste nivelul solului. Construcția este pe patru niveluri, are patru turnuri și este caracterizată de o lipsă totală a simetriei. Castelul este extrem de detaliat și întortocheat, cu o serie de încăperi mai micuțe, turnuri, holuri, ieșiri. Este un loc în care este foarte ușor să te pierzi. Însă vizitatorii români nu se așteaptă să-l întâlnească pe Dracula, căci cunosc în marea lor majoritate faptul că Vlad Țepeș nu are nicio legătură cu cetatea din Bran, aceasta făcând parte de la început din Transilvania. Legătura a apărut doar din simplul motiv că scriitorul romanului Dracula a plasat acțiunea în Transilvania. Însă romanul este o pură ficțiune. Alexandru Prișcu, director de marketing la Castelul Bran:



    Amestecul între istoria reală a castelului Bran și aportul romanului scris de Bram Stoker acum 125 de ani este o chestiune pe care noi o denumim intern farmaceutică. Trebuie să fii foarte atent, întrucât povestea vampirului poate să cadă ușor în derizoriu, iar noi depunem eforturi mari pentru a ne păstra pe linia opusă. Tunelul Timpului a debutat acum aproape cinci ani și este unul dintre proiectele noastre de marcă. Am redeschis cabina de lift, montată în anii 30, în timpul familiei regale și am introdus-o în circuitul turistic într-o nouă formă, cu multe proiecții media. Acestea includ personaje mitologice, dar și istorice, importante pentru Castelul Bran.



    În data de 31 octombrie, când se sărbătorește Halloween-ul, foarte mulți turiști aleg să viziteze castelul pentru evenimentul organizat aici. Însă nu este singurul, agenda e foarte bogată. Alexandru Prișcu, director de marketing la Castelul Bran: Cel mai apropiat eveniment este Festivalul de Jazz de la sfârșitul lunii august. Este a noua ediție, iar ultimul weekend din august va fi dedicat acestui eveniment cultural de mare răsunet pe plan european. Anul acesta, festivalul aduce pe lângă concertele din curtea interioară a castelului, o a doua scenă, în parcul regal, pentru artiștii români. Așadar, sâmbătă și duminică, în ultimul weekend din august, iar accesul va fi gratuit.



    Invitația a fost lansată! Până data viitoare, când vă așteptăm cu o nouă destinație, drum bun și vreme frumoasă!





  • Escapade à Bistrița-Năsăud

    Escapade à Bistrița-Năsăud


    Madame, Monsieur, cette
    semaine on met le cap sur le nord de la Roumanie, plus précisément sur la ville
    de Bistrița-Năsăud, chef-lieu du département homonyme. Une destination
    intéressante aussi bien par la variété de ses édifices que par la beauté de la
    nature et la richesse des traditions soigneusement préservées depuis des
    siècles. Construite sur les lieux d’une ancienne bourgade allemande, cette
    ville a été attestée en première en 1264, comme nous l’apprenons auprès de
    notre guide, Răzvan Cerceja, à la tête de l’Association de développement
    intercommunautaire « Tourisme à Bistrița-Năsăud ».




    « La ville est imprégnée
    d’histoire. Il y a beaucoup de choses à voir une fois sur place.
    Personnellement, je vous conseille de commencer par une visite du Siebenburg,
    les sept cités saxonnes dont les traces se reflètent de nos jours encore. La
    ville a l’air d’une ancienne bourgade médiévale qui fait l’objet dernièrement
    de plusieurs projets de développement touristique, parmi lesquels la rénovation
    des anciens passages de la ville. Une fois sur place, le touriste pourrait
    visiter l’Eglise évangélique et sa tour dotée d’ascenseur permettant au
    touriste une vue panoramique. Il y a ensuite la Maison de l’Argenteur, la
    Maison aux lions, les anciens passages qui traversent la ville et bien sûr, une
    partie de l’ancienne cité médiévale sujette d’un ample processus de rénovation
    et de reconstruction. N’oublions pas l’ancienne Synagogue qui accueille de
    nombreux événements. Bref, cette ville représente un point fort du tourisme
    transylvain. »




    Pour ceux d’entre vous attirés par les
    beaux arts, sachez que la Maison aux lions, l’ensemble Sugalete constitué de 13
    édifices historiques ou encore le Bastion des Tonneliers accueillent souvent
    des expositions de peinture et sculpture ou encore des concerts de musique ou
    des soirées de poésie. A part les attractions du bourg de Bistrița-Năsăud d, ce
    coin de Roumanie doit sa renommée aux beautés de la nature et au pittoresque
    des villages construits à la lisière des forêts. A emprunter les sentiers
    menant vers le Col de Tihuţa, vous aurez peut-être la chance de rencontrer quelques
    exemplaires de la faune locale, extrêmement riche. L’ours brun, le cerf, le coq
    de bruyère, la cigogne noire ou blanche, le vautour, toutes ces espèces
    protégées sont à retrouver dans cette partie de la Transylvanie. Răzvan Cerceja affirme :




    « La région recense deux parcs
    nationaux : celui des Monts Călimani et celui des Monts Rodnei. Un grand plus
    notamment dans une période comme celle que nous vivons, de pandémie, quand on
    essaie d’éviter les grandes agglomérations urbaines. S’évader au cœur de la
    nature et se protéger du stress quotidien, voilà les ingrédients pour se sentir
    à l’aise là où on a choisi de passer nos vacances. Pourtant, une fois sur
    place, je vous conseille de ne pas rater une visite du centre-sud de notre
    département, en empruntant la Route du vin. L’occasion de découvrir neuf caves
    qui participent ensemble à un projet intitulé « L’histoire du vin et du
    petit train à vapeur de Transylvanie ». Mis en place avec le soutien d’une
    association privée qui gère ce petit train, le projet offre aux visiteurs la
    chance de découvrir les vignobles locaux à bord d’un train d’époque. »




    Sise à 900 mètres
    d’altitude, Colibița est la porte d’entrée vers les Monts Călimani. Cette
    petite localité au calme, au bord d’un grand lac aux eaux profondes, a
    fonctionné comme station balnéaire de 1923 à 1975. Les témoignages de tous ceux
    qui une fois sur place ont réussi à soigner leurs poumons malades ont été
    confirmés dans une étude qui prouve la qualité exceptionnelle de l’air dans
    cette région. Răzvan Cerceja, à la tête de l’Association de développement
    intercommunautaire « Tourisme à Bistrița-Năsăud » :




    « Colibiţa est une
    véritable destination touristique, en plein essor, notamment si on parle du
    tourisme médical. Il convient de mentionner les propriétés curatives de l’air,
    un atout en cette période pandémique quand les gens s’y rendent pour fortifier
    leurs poumons endommagés par le coronavirus. »






    Comme on vous l’a dit, on ne
    saurait quitter ce coin de Roumanie sans essayer de connaître aussi les
    traditions locales. Răzvan Cerceja précise :




    « Partout dans le
    département de Bistrița-Năsăud, les traditions sont soigneusement préservées au
    point où le visiteur verra tous ses sens s’éveiller d’un coup. Ses yeux seront
    émerveillés par la beauté des costumes traditionnels, ses oreilles seront
    charmées par la musique folklorique et ses papilles seront gâtées par les
    saveurs de la cuisine du terroir. D’ailleurs, la plupart des visiteurs
    préfèrent loger directement chez l’habitant pour pouvoir goûter aux plats faits
    maison. Partout, on a des ateliers de maîtres artisans – charpentiers, potiers,
    cordonniers, ébénistes- dont les portes
    sont grand ouvertes aux touristes. »




    La région de Bistrița-Năsăud
    se rattache à la légende du comte Dracula, telle qu’elle a été imaginée par Bram
    Stoker dans son roman. Si vous vous rappelez, l’écrivain place son action dans
    un premier temps quelque part entre la Vallée du Bârgău et le Col de Tihuța.
    Bien sûr, ce n’est pas cette légende qui fait la fierté du département, mais ça
    peut susciter l’intérêt des visiteurs épris par le mythe du célèbre vampire.
    Pour les autres, Răzvan Cerceja, directeur de l’Association de développement
    intercommunautaire « Tourisme à Bistrița-Năsăud » a d’autres
    surprises :




    « On souhaite aménager
    tout autour du lac de Colibița des circuits de promenade. On souhaite aussi
    mettre en place une base nautique consacrée à tous les sports d’eau. On veut
    ensuite nous occuper du domaine skiable de la Vallée de Bârgău. Comme vous
    voyez, nous avons pas mal de projets à
    faire. On souhaite ouvrir plusieurs parcs thématiques. Pour l’instant, on
    cherche à identifier les meilleures attractions de la région. Il y a un mois et
    demi, on a organisé avec l’appui de l’association du « petit train à
    vapeurs de Transylvanie », un événement censé raconter l’histoire de ce
    train et des anciens passages de la ville de Bistriţa. Ce fut un événement qui
    a attiré de nombreux étrangers. Une vraie surprise pour moi de les rencontrer et
    d’entendre à quel point l’événement leur a plu. »




    La contrée de Bistrița-Năsăud
    est une destination pour toute la famille, à visiter en toute saison. Si vous
    arrivez sur place, n’hésitez pas à goûter aux plats traditionnels tels la
    tourte au fromage fermenté et aux pommes de terre ou encore au balmoş, une
    recette de polenta au fromage de brebis, au beurre et au lait, le tout dans un
    plat allant au four. Un régal ! (Trad. Ioana Stancescu)









  • Halloween auster la Castelul Bran

    Halloween auster la Castelul Bran

    Pandemia de coronavirus afecteaza Halloweenul -
    marcat, tradițional și la Castelul Bran. La o zi înaintea evenimentului, facem
    o recunoaștere la fața locului împreună cu
    directorul Castelului, Alexandru Prișcu care oferă informații prețioase
    pentru exploratorii legendei contelui Dracula.


  • The Dracula Investigation: Geschichte interaktiv erlebt

    The Dracula Investigation: Geschichte interaktiv erlebt

    Acht rumänisch-niederländische Geschwister, Liebhaber der Geschichte Rumäniens, aufgewachsen in Sighişoara (dt. Schä‎ßburg), einer berühmten mittelalterlichen Kleinstadt im zentralgelegenen Kreis Mureş, starteten ein Projekt zur Bereicherung des touristischen Kulturangebots. Schä‎ßburg war ohnehin ein Hauptreiseziel für den Fremdenverkehr in unserem Land. Doch es schadet nicht, das Touristenangebot zu vervielfältigen. Demnach öffneten sie eine interaktive Ausstellung, die den mittelalterlichen Fürsten Vlad Ţepeş (dt. Vlad der Pfähler) in den Vordergrund bringt.



    Vlad Ţepeş wurde 1431 in Schä‎ßburg geboren, als Sohn von Vlad Dracul. Er übernahm von seinem Vater auch den Beinamen Drăculea oder Dracula. Dieser Name wurde ihm von den Ausländern zugeteilt. Berühmt wurde er aber erst durch die Veröffentlichung des Romans von Bram Stoker, der seinen Namen trägt. Vlad Ţepeş herrschte in der Walachei während der Jahre 1448, 1456–1462 und 1476. Die Ausstellung trägt den Namen The Dracula Investigation“ (dt. Ermittlungen über Dracula). Sie stellt die das Leben und den Werdegang des Fürsten vor und geht über die Grenzen der Legenden hinweg. Sie erzählt über einen Menschen mit Gefühlen, ein traumatisiertes Kind — Vlad Dracula — der Sohn, der Bruder, der Krieger.



    Einer der acht Geschwister, Timon, ist 26 Jahre alt. Er erzählte für Radio Rumänien, was sie dazu brachte, dieses Projekt zu starten:



    Viele junge Menschen verlassen unsere Stadt, Schä‎ßburg, weil sie wenig anzubieten hat. Nur wenige Leute bemühen sich, neue Projekte zu starten, neue Aktivitäten für Touristen zu entwickeln. Die Touristen, die die Stadt besuchen, meinen, dass hier nichts zu tun sei, au‎ßer einem Spaziergang von 2–3 Stunden durch die Burg, also durch die Altstadt. Wir meinten, dass könne so nicht weiter gehen. Wir überlegten lange, was zu tun sei, es gab viele Meinungsverschiedenheiten, nicht einmal jetzt sind wir uns in allen Hinsichten einig. Doch bis zum Schluss hatten wir Erfolg. Wir denken, neue Projekte zu entwickeln. Wir versuchen, Leute zu finden, die mit uns zusammenarbeiten möchten. Ursprünglich wollten wir uns selber um das Design der Ausstellung kümmern. Doch danach verstanden wir, dass wir Spezialisten heranziehen müssen. So lernten wir Silvia kennenlernen. Sie kennt sich gut in ihren Fachbereich aus.“




    Sillia Ioana Horobeanu ist Szenograph. Sie erzählte uns darüber, wie sie dem Projekt beitrat:



    Timor setzte sich mit mir in Verbindung. Er erzählte mir, was sie vorhatten. Ich fand es spannend, dass sie unsere Geschichte in innovativer Weise vorstellen wollten. Ich schlug ihnen eine moderne, eher minimalistische Version vor. Ich bin nämlich der Meinung, Einfachheit ist der beste Weg, etwas derartig Wichtiges vorzustellen. Ursprünglich dachte ich an einige Projektionen, ich stellte mit mehre Animationen in den verschiedenen Räumen vor. Ich dachte an ein Schattenspiel… und so kamen wir auf den Gedanken, mit dem Konzept der Transparenz zu arbeiten.“




    Und so entstand die Ausstellung in ihrer derzeitigen Form — mit Projektionen, Schattentheater, Moulagen. Die Gäste werden eingeladen, die fünf Räume zu betreten, in denen Vlad selbst seine Lebensgeschichte erzählt. Die Besucher der Ausstellung können hier Animationen betrachten, Skulpturen bewundern und Licht- und Schattenspiele erleben. Eine überraschende Ausstellung, die Technologie und Geschichte ineinander flie‎ßen lässt.



    Die Projektbegründer sind sehr jung und nehmen gerne Herausforderungen an. Lemre, der jüngere Bruder von Timon, erklärte und Folgendes:



    Ich liebe das Mittelalter, die Geschichte allgemein. Wir wussten, dass wir es mit einem nicht ausgeschöpften Potenzial zu tun hatten, wussten aber nicht, was wir damit anfangen sollen. Schä‎ßburg ist unsere Heimatstadt. Sie liegt in Siebenbürgen und wurde schon länger zum UNESCO-Kulturerbe erklärt. Das erste, woran die Menschen denken, wenn sie von Siebenbürgen hören, ist Dracula, also Vlad Ţepeş. Allerdings denken die Leute vielmehr an einen Vampir als an die Person des walachischen Herrschers. Wir wollten blo‎ße Fakten darstellen, allerdings in einer spannenden, interaktiven Form.“




    Das Design der Ausstellung ist total neuartig. Silvia Ioana Horobeanu erzählte uns, wie sie auf den Gedanken des Setups kam:



    Ich wollte einen gewissen Eindruck erwecken. Die erzählte Handlung spielt sich drau‎ßen ab. Deshalb dachte ich, dass wir den Saal so einrichten müssen, dass der Eindruck von Au‎ßenwelt erweckt wird. Doch wir waren in einem Innenraum und alle Wände waren wei‎ß bemalt. Deshalb brachten wir ein Element von drau‎ßen und nutzten die Töne, die es von sich gab. Die Klänge über Lautsprecher ertönen zu lassen, schien uns ungeeignet, daher legten wir Kieselsteine auf den Boden. Somit konnten die Gäste etwas fühlen, wenn sie den Raum betraten. Die Jungs fanden meine Idee schrecklich, denn sie mussten ganz viele Kieselsteineimer heranschleppen. Das Endergebnis lie‎ß sie jedoch erleichtert aufatmen — es war genau das Richtige für unser Projekt!“




    Die acht Geschwister arbeiteten nicht nur mit der Szenographin Silvia zusammen, sondern auch mit mehreren jungen rumänischen Künstlern, seien es Erzähler oder Schnitzer. Zusammen schafften sie eine 20 minütige Ausstellungsroute. Die Veranstalter nehmen Kritik mit Offenheit entgegen. Deshalb stellten sie zwei Bewertungskästchen am Ausgang hin. Die Gäste werden angeregt, ihre Meinung auf einen Zettel zu schreiben und in die entsprechende Schachtel einzuwerfen. Au‎ßerdem kann auf einem ausgehängten Schild folgende Botschaft gelesen werden: Unzufriedene Gäste erhalten ihr Geld zurück!“



    Die Ausstellung ist eine willkommene Ergänzung zu den bereits vorhandenen Orten, die Auskunft über Vlad Ţepeş geben, wie der Alte Hof (Curtea Veche) in Bukarest oder Curtea Domnească (der Fürstenhof) in Târgovişte.

  • L’histoire à la portée de tous – L’exposition « The Dracula Investigation »

    L’histoire à la portée de tous – L’exposition « The Dracula Investigation »

    De double origine, hollandaise et roumaine, ils ont grandi à Sighișoara, renommée ville médiévale transylvaine, au centre de la Roumanie. Ils sont passionnés d’histoire et c’est de là qu’est partie la décision d’enrichir l’offre culturelle de leur ville natale. Même si Sighișoara se trouve déjà sur toutes les cartes touristiques, on peut toujours mieux faire. C’est ainsi qu’une exposition inédite a vu le jour, une invitation dans le monde fascinant de Vlad Țepeș, connu aussi sous le nom de Vlad l’Empaleur. Vlad Țepeș est né en 1431, à Sighișoara, d’un père prince de Valachie, Vlad II ou bien Vlad Dracul. Vlad II rejoint l’Ordre du dragon, qui visait à protéger les intérêts de la chrétienté de l’Empire ottoman, d’où son surnom de « Dracul », le Dragon. Son fils, Vlad Țepeș, sera désigné du même nom, transformé par les étrangers en Drăculea ou Dracula. L’appellation est rendue célèbre bien plus tard, par Bram Stoker, dans le roman homonyme. Vlad Țepeș a lui aussi été prince de Valachie, à trois reprises, en 1448, de 1456 à 1462 et en 1476. C’est autour de cette personnalité historique que les huit frères ont construit une exposition.

    « The Dracula Investigation » / « L’Investigation Dracula » présente l’histoire de Vlad Țepeș au-delà des légendes. Une personne sensible, un enfant traumatisé, Vlad Dracula – le fils, le frère, le guerrier.Un des huit frères, Timon, 26 ans, raconte pour Radio Roumanie comment a commencé le projet :
    « Ca fait longtemps que nous voyons tous ces jeunes qui partent de Sighișoara. Il y a peu d’opportunités ici et très peu de monde démarre de nouveaux projets ou crée des activités pour les touristes. Les gens qui visitent la ville disent qu’il n’y a rien à faire outre les 2-3 heures de promenade dans la ville médiévale. C’est comme ça que nous nous sommes dit qu’il y avait sûrement des possibilités. C’était un long processus, nous n’étions pas toujours d’accord, mais, jusqu’à présent, c’est une réussite. Au début, par exemple, nous pensions faire nous-même la scénographie de l’exposition. C’est ainsi que nous avons rencontré Silvia, car nous savons que nous ne pouvons pas tout faire ou bien que d’autres peuvent faire certaines choses mieux que nous. Et maintenant nous pensons déjà à des projets futurs. »

    Silvia dont parle Timon est la scénographe Silvia Ioana Horobeanu. Elle nous raconte comment elle s’est jointe au projet : « Au départ, Timon m’a contacté et m’a parlé de leur initiative. J’ai trouvé ça intéressant qu’ils voulaient raconter notre histoire d’une façon innovante. Je leur ai proposé une version moderne et minimaliste, car je crois que la simplicité est primordiale quand ont veut raconter des faits historiques. Au départ, j’ai eu l’idée de faire des projections ou d’utiliser l’animation. Après, j’ai pensé aux jeux d’ombres et de lumières, pour arriver ensuite à l’idée de transparence. »

    Petit à petit l’exposition a pris forme et aujourd’hui elle utilise toutes ces techniques, les projections, l’animation, les ombres chinoises et les sculptures. C’est Vlad lui-même qui guide le visiteur à travers les cinq pièces et qui raconte l’histoire de sa vie. La technologie est mise au service de l’histoire, pour créer une expérience immersive et interactive pour le visiteur. Le résultat final a aussi à voir avec l’âge des entrepreneurs. Lemre, le frère cadet de Timon, explique : « J’aime beaucoup tout ce qui est médiéval, j’aime l’histoire. Nous savions qu’il y avait du potentiel, sans savoir exactement quoi faire. Nous réfléchissions autour de Sighișoara, où nous avons grandi, et dont le centre-ville est inscrit au patrimoine de l’UNESCO. Or, dès qu’on entend parler de la Transylvanie, on pense à Vlad Țepeș, à Dracula. Or d’habitude les gens ne connaissent pas la vraie histoire, mais plutôt les contes avec des vampires. Nous avons décidé de raconter la vérité, car elle est aussi intéressante. Mais il fallait rendre la réalité attrayante, unique pour les gens qui visitent l’exposition. »

    C’est vrai que la mise en scène de « L’Investigation Dracula » interpelle. La scénographe Silvia Ioana Horobeanu parle d’un élément de décor un peu particulier : « Je voulais créer une certaine sensation pour les visiteurs. Toute la narration de l’exposition se déroule à l’extérieur. Nous avons alors décidé d’introduire dans cet espace fermé, entièrement blanc, un élément de l’extérieur. Nous pensions aussi au son, avoir comme un son extérieur, mais diffuser ça dans les enceintes semblait artificiel. En plus, on voulait que les gens ressentent une sensation physique. C’est là qu’est apparue l’idée du gravier. Les garçons m’ont détesté, ils en ont porté des seaux et des seaux. Mais, au final, ils étaient contents : ils ont vu que c’était cohérent avec le projet. »

    D’autres jeunes artistes roumains ont travaillé aux côtés de Silvia Ioana Horobeanu, des écrivains, des sculpteurs, et ensemble ils ont créé un parcours d’exposition qui dure 20 minutes. Les huit frères sont ouverts aux critiques : ils ont placé deux urnes à la sortie de l’expo et encouragent les visiteurs à y déposer un billet avec leurs impressions. Une urne accueille les avis positifs, l’autre – les avis négatifs. D’ailleurs, un écriteau « Satisfait ou remboursé » est affiché au même endroit.Plusieurs lieux de Roumanie évoquent la figure historique de Vlad Țepeș : la Vieille cour royale de Bucarest ou le Château des princes à Târgovişte. Voilà que l’exposition « L’Investigation Dracula » de Sighișoara peut venir s’inscrire dans un itinéraire qui retrace la vie du plus célèbre prince roumain. (Trad. Elena Diaconu)

  • “The Dracula Investigation” – an exhibition opened in Sighisoara, central Romania

    “The Dracula Investigation” – an exhibition opened in Sighisoara, central Romania

    Eight Romanian-born Dutch brothers
    very fond of Romania’s history, as they were raised in Sighisoara, a medieval city
    in central Romania, one day decided to enrich the travel offer of the city of
    their childhood. We recall that this medieval city in central Romania is
    arguably a top travel destination for all those interested in visiting
    Transylvania.






    So, the eight brothers decided to
    open an interactive exhibition as an invitation into the fascinating world of
    Wallachian ruler Vlad Tepes, aka Dracula, who was born in Sighisoara in 1431.
    He inherited the name from his father, a nobleman who had been admitted to the monarchical
    chivalric Order of the Dragon founded by Hungarian king Sigismund of
    Luxembourg.






    Tepes, who achieved notoriety
    thanks to Bram Stoker’s famous novel Dracula, ruled Wallachia in 1448, then
    again between 1456 and 1462 and in 1476. The exhibition bears a suggestive
    name, ‘The Dracula Investigation and is presenting major historic events and
    moments in the life of this famous Wallachian ruler. One of the initiators of
    this project is 26-years old Timon who told us how things started rocketing.




    Timon: For many years we had
    seen a real exodus of young people lea

    ving Sighisoara, in search of a better
    future. Also very few are getting involved in fresh projects and activities for
    tourists. After a couple of hours of sightseeing, tourists are usually leaving
    the city as there is not much to see. And we believed we could change that one
    day. It was a long process, we did a lot of talking and had arguments, but in
    the end we came up with something good. Now we are also considering other
    projects, we also have divergent opinions but we know than we shouldn’t take
    them personally. We initially wanted to take up design too, and this is how we
    hired Silvia, because we cannot do everything.






    Stage designer Silvia Ioana
    Horobeanu told us how she joined the project.






    Silvia: I got contacted by
    Timon who told me about the project and I thought it was interesting that
    someone may want to present our history in such a new way. I came up with a
    modern, minimalist version of the exhibition, as I believe in simplicity when
    you have to present major moments in history. I was also considering the idea
    of screening animated films in several rooms.




    The exhibition consists of animated
    films, shadow performances, molded artefacts and visitors are invited to all
    the exhibition’s five rooms where the Wallachian ruler is telling the story of
    his life. This interesting exhibition is combining technology and history
    because those who initiated the project are young people. Here is Timon’s younger
    brother Lemre with more.






    Lemre: I like this medieval
    thing because I like history a lot. We knew we had potential but didn’t exactly
    know what we could do. Then we thought of Sighisoara, the city of our
    childhood, a beautiful city in Transylvania on UNESCO’s heritage list. And when
    people think of Transylvania, they think of Dracula first without any concern
    for the real story. They prefer to think of vampires and all that stuff. We
    believed the true story is also interesting and we wanted to present it in a
    unique manner.






    Design was created from scratch in
    this exhibition showcasing events from the life of the famous Wallachian ruler.
    Here is Silvia Ioana Horobeanu with more on the issue.






    Silvia: I wanted something
    special, I wanted to impress. Because the main story was actually placed
    outside we had to figure out how to bring that atmosphere inside in these
    halls. In order to achieve that atmosphere of authenticity, my idea was to pave
    the rooms with gravel, to recreate that specific outdoor sound. The boys hated
    me for that as they have to carry a lot of gravel inside, but the final result
    eventually paid off.






    Several Romanian artists, from
    sculptors to narrators, have also joined the efforts to put in place this
    special exhibition, which takes visitors 20 minutes to see it all. Organizers
    are open to criticism and visitors can get their money back if they aren’t
    satisfied with what they see in this exhibition, which, like the Old Princely
    Court in Bucharest or the palace in Targoviste, southern Romania, may enable
    visitors to get a clear picture of the famous Wallachian ruler.



  • Michel Minouflet (France) – Le château de Bran

    Michel Minouflet (France) – Le château de Bran

    Ses visiteurs sont toujours plus nombreux d’une année à l’autre et en toute saison. Alexandru Prişcu, le directeur du château, explique cet afflux impressionnant de touristes roumains et étrangers. Il s’agit du mariage heureux de l’architecture médiévale du XIVe siècle avec des éléments plus modernes datant de l’entre-deux-guerres, lorsque le château servit de résidence royale. A cela s’ajoute le fait que cet endroit est désormais étroitement lié au mythe de Dracula, transformé en légende mondialement célèbre. Cette citadelle médiévale bâtie au XIVe est extrêmement bien conservée. Perché sur un éperon rocheux haut d’une quarantaine de mètres et gardé par quatre tours, ce château-fort est unique au pays en raison de sa totale asymétrie. C’est que l’architecte de la Maison royale, Carol Liman, en a repensé les plans en 1920, de sorte à l’adapter à une nouvelle destination. Ce château-fort fait exception aux rigueurs de symétrie imposées par les constructions de ce type. Avec ses nombreux couloirs et passages secrets, ses pièces de petites tailles, cette bâtisse ressemble à un véritable dédale.

    En 2009, le château de Bran était restitué aux héritiers de la famille royale, les descendants de la reine Marie. Depuis lors, le nombre des pièces aménagées pour le circuit touristiques ne cesse de croître. Comme par exemple cette petite pièce, qui mesure deux mètres de long et un mètre de large, et abrite le moteur original de l’ascenseur. Construit dans les années 1936-1938, cet ascenseur à moteur électrique reliait, par le puits de la fontaine, l’entrée dans le château et le parc. Au moins 27 pièces sont visitables.

    D’une façon ou d’une autre, chaque château est lié à une histoire locale. Plus que tout autre au monde, celui de Bran est rattaché à une légende transformée, de nos jours, en marque nationale, nous a dit Alexandru Prişcu, son directeur. Car la légende du vampire Dracula est étroitement liée au château de Bran depuis 1897. Pourtant, la plupart des touristes roumains savent qu’il n’y a aucun rapport entre Vlad l’Empaleur et la forteresse de Bran. 1897, c’est l’année de la parution du roman «Dracula», écrit par Bram Stoker. Ce rapprochement, nous le devons tout simplement au fait que l’écrivain avait placé l’action de son roman en Transylvanie, cette ancienne province historique de Roumanie. Or, le roman en question est une œuvre de pure fiction. Il est intéressant que Stoker ait choisi le château de Bran non seulement en tant que lieu de l’action mais aussi et surtout comme source d’inspiration pour le château du vampire, le personnage principal du roman.

    La fête de Halloween ne pouvait pas passer inaperçue au château du comte Dracula – sans doute le meilleur endroit pour la célébrer. Cette nuit précise, le château de Bran dévoile tous ses secrets, affirment les hôtes, qui ont organisé plein d’attractions. Dans une atmosphère tout à fait particulière, vous pouvez faire le tour du château de nuit, dans une ambiance de musique et de sons effrayants, et rencontrer les créatures de la nuit. Les visiteurs sont conviés à déguster des vins d’un rouge écarlate. Tandis que des cris des ténèbres leur donnent des sueurs froides, ils attendent l’apparition du comte Dracula. Une fête s’est ensuivie ou vous auriez pu choisir le Halloween Gourmet Dinner au restaurant du château. Le Tunnel du temps complétait cette expérience multi-sensorielle. La fête de Halloween a eu lieu de 21 h à 5 h du matin. Si vous l’avez ratée cette année, vous pouvez déjà y penser pour l’année prochaine !

    Si, toutefois, vous manquez la nuit de Halloween, vous pourrez visiter le château quand vous voulez. Il existe aussi des guides. Le tour du château dure assez longtemps, car il y a quatre niveaux à visiter et puis, à la belle saison, il y a parfois plusieurs milliers de touristes par jour. Impossible donc de constituer des groupes de 20 à 40 personnes de sorte qu’ils bénéficient des services d’un guide. Des visites guidées sont organisées sur demande préalable pour des groupes de plus de 15 personnes. Les explications sont fournies en roumain, anglais et français à tout moment de l’année. En été, il y a des guides pour l’allemand aussi. Par ailleurs, chaque pièce du château a sa propre plaquette explicative en roumain et anglais. Et puis, il existe un audio guide en roumain, anglais, français et allemand.

    Les attentes des touristes étrangers concernent surtout la légende de Dracula, qu’ils souhaiteraient voir exploiter davantage. En général, ils se disent ravis de la visite de cette forteresse médiévale, qui présente un degré de conservation exceptionnel.

    Chers amis, si tout cela vous donne envie de vous rendre à Bran, n’hésitez pas à contacter votre agence de voyage. Et surtout n’oubliez pas de vous renseigner sur les événements organisés dans l’enceinte du château. Ils sont nombreux et s’étalent à longueur d’année.

  • Attractions touristiques dans le département de Bistrița-Năsăud

    Attractions touristiques dans le département de Bistrița-Năsăud

    Nous commencerons par un tour de la ville de Bistrița, pour nous diriger ensuite vers la station balnéaire de Sângeorz-Băi et nous aventurer finalement en montagne. Ovidiu Bozbici, conseiller municipal chargé de l’éducation et du tourisme est notre guide aujourd’hui à travers la ville de Bistrița. Cette ville ancienne a été mentionnée pour la première fois dans un document datant de 1241, lorsque les Tatars venant de Moldavie sont entrés en Transylvanie. Bistrița a été la première ville envahie.

    Ovidiu Bozbici : « Selon les manuscrits anciens, 6.000 habitants auraient été tués lors de cette incursion tatare, ce qui prouve que cette ville était bien peuplée. Bistrița est la ville saxonne la plus septentrionale du pays. Elle compte parmi les 7 cités-forteresses fondées en Transylvanie par les Saxons, qui arrivaient notamment de la Vallée de la Moselle et du Luxembourg. Au début, la bourgade s’est appelée Nosa et la première mention de son nom actuel – Bistrița ou Bistricea – date de 1264. Puisque cette ville est située à la frontière avec la Moldavie, elle est considérée comme une porte d’entrée en Transylvanie. Nous avons pour mascotte l’autruche. L’autruche étant peu connue à l’époque médiévale, elle était considérée comme la seule bête capable de digérer le fer. L’autruche figurait sur le cimier du heaume du roi de Hongrie, Louis Ier d’Anjou, qui, en 1363, a octroyé à Bistrița le statut de ville royale libre, ainsi que le droit d’organiser une foire, pendant deux semaines, au mois d’août. »

    A présent, Bistrița est une ville calme et moderne, pourtant ses monuments témoignent de son riche passé historique. Ovidiu Bozbici nous invite à un tour de la ville : « On pourrait commencer par le vieux monastère minime, devenu monastère franciscain, ensuite église catholique et finalement église orthodoxe. Le monastère a été construit en 1270 et c’est la plus ancienne église de la ville. L’emblème de la ville est pourtant l’église évangélique, bâtie au 14e siècle sur les ruines d’une vieille église de style roman. Elle a été modifiée à plusieurs reprises, les derniers changements ayant été apportés en 1560-1563, dans le style Renaissance. Les travaux ont été réalisés par un bâtisseur italien connu dans l’histoire sous le nom de Petru Italus. La tour de cette église, qui s’élève à 75 mètres, est la plus haute tour en pierre de Transylvanie et elle est prévue d’un ascenseur. D’amples travaux de reconstruction ont été entrepris en 2008, suite à un incendie dévastateur, le deuxième dans l’histoire de la tour, après celui de 1857. Suite à sa rénovation, les touristes peuvent admirer le panorama de la ville du haut de cette tour. Mentionnons également la Maison de l’Argentier – demeure qui accueille de nos jours un centre culturel allemand. Elle a été construite par le même bâtisseur qui a rénové l’église, en 1560. »

    Les touristes, qui ont plusieurs jours à leur disposition, choisissent de continuer leur séjour en se dirigeant vers les principales destinations touristiques du département de Bistriţa-Năsăud. Leur liste est bien longue, précise Ovidiu Bozbici : « A la frontière avec le département de Suceava se trouve le col de Tihuța, où a été érigé un hôtel appelé « Le Château de Dracula ». L’administration de l’hôtel y a prévu une crypte, dont un acteur sort le soir, incarnant le comte Dracula. Au cœur de la montagne se trouve le beau monastère de Piatra Fântânele. Une autre destination importante du département est la station de Sângeorz-les-Bains. Située à une cinquantaine de km de la ville de Bistrița, au pied des Monts Rodnei, elle très connue pour ses eaux minérales, très efficaces dans le traitement des maladies digestives. Mention spéciale pour la Grotte Tăușoare, ainsi que pour les châteaux et les églises évangéliques de la contrée. »

    De nombreux touristes choisissent de se diriger vers Colibița, véritable porte d’entrée du Massif de Călimani. Andreea Spânu, agent touristique au Centre d’information et de promotion touristique de Bistrița Bârgăului, prend la relève : « Colibița est en fait un petit village de 600 habitants faisant partie de la commune de Bistrița Bârgăului, qui compte, elle, quelque 4.500 habitants. Colibița est un petit village de montagne, 90% de son territoire se trouvant sur les hauteurs, qui dispose de 24 lieux d’hébergement. »

    Entre 1923 et 1975, Colibița a été une station balnéaire. Les histoires racontées par les malades de tuberculose qui s’y sont guéris grâce aux propriétés curatives de l’air de cette région ont été confirmées par une étude commandée par le Conseil départemental de Bistrița-Năsăud, qui a voulu savoir si l’air de Colibița était vraiment spécial. En effet, il l’est. Le lac de retenue de Colibița se trouve à 900 mètres d’altitude et s’étale sur quelque 270 hectares, mesurant 13 km de long. A Colibița on mange des produits traditionnels, on fait de l’exercice et on visite les ateliers des artisans.

    Andreea Spânu : « Je vous conseille de goûter le fameux « balmoș » une sorte de tarte au fromage fermenté et aux pommes de terre préparée dans les bergeries. Il y a aussi de nombreux itinéraires de randonnée, plus faciles dans la zone de Tăul Zânelor, entre 12 et 14 kms aller-retour. Les touristes plus expérimentés peuvent se diriger vers le sommet Bistricior, qui s’élève à 1990 mètres d’altitude. Si vous voulez apprendre à faire du pain, vous pouvez participer à un atelier animé par une dame qui s’y connaît. A Bistrița Bârgăului il y a des femmes qui tissent des couvertures et des tapis en laine et qui confectionnent des costumes traditionnels. Tout près, à Tureac, un artisan travaille des vestes et des manteaux en fourrure, qui sont chers, mais très beaux. Il met 3 mois pour réaliser un tel manteau. »

    Dans ce petit village de montagne, les événements ne manquent pas. Andreea Spânu : « Au mois d’août, est organisé le marathon Via Maria Theresia, suivi d’un Festival de cyclisme et d’un Festival de musique folk. Les touristes étrangers peuvent vivre des expériences inoubliables, en se promenant en calèche et en savourant des fruits rouges fraîchement cueillis. »

    Voilà pour aujourd’hui. Rendez-vous la semaine prochaine, pour une nouvelle destination touristique roumaine. (Trad. : Dominique)

  • Istoria ca un spectacol

    Istoria ca un spectacol

    Vrem ca şi copiii din ziua de
    astăzi să se joace de-a Mihai Viteazul şi de-a Vlad Ţepeş, nu doar de-a
    Superman şi Batman. Acesta este crezul organizatorilor Festivalului Istoric de
    la Porțile Bucureștiului, desfăşurat în primul weekend de noiembrie. Festivalul
    şi-a primit vizitatorii cu ateliere practice, ateliere medievale de călărie,
    tras cu arcul, sabie, dar și cu bucate tradiționale alese, și meșteșuguri, precum
    fierit, opincărit, olărit. Toate, în ambianţa dedicată a Palatului Mogoşoaia,
    situat la aproximativ 15 km depărtare de Bucureşti. Piatra de temelie a Palatului
    de la Mogoşoaia a fost pusă de către domnitorul Constantin Brâncoveanu în anul
    1698, pentru ca mai târziu, la data de 20 septembrie 1702, clădirea să fie
    finalizată.


    Ne-am cufundat şi noi în
    istorie, pentru a descoperi traiul medieval recreat la Palat. Îmbrăcat cu
    mantie din blană şi căciulă boierească, unul dintre prezentatorii
    evenimentului, Răzvan Popescu, ne-a spus unde am ajuns… în spaţiu şi timp: La Palatul Mogoşoaia, ca perioadă, undeva în Evul Mediu, unde vrem
    noi, cât de departe ne duce imaginaţia. O să avem parte de o tragere în ţeapă,
    puţin mai încolo şi o să fie o premieră, primul om din istorie, care a fost
    tras în ţeapă şi nu a murit. Se va întâmpla aici, la Mogoşoaia.



    Vizitatorii au putut urmări în
    mai multe rânduri schimbarea gărzii, la Palat. Străjerii Cetății Neamțu’ au
    lăsat în urmă Ținutul Zimbrului, temporar, pentru a participa, la Festivalul
    Istoric de la Porțile Bucureștiului. Tinerii străjeri coordonați de părintele
    Filip au fost invitați special ca să dezvăluie frânturi din viața și
    obiceiurile străvechi prin port, arme, tehnici de luptă și tradiții.


    Copii au luat lecţii de tras cu
    arcul sau de confecţionare a elementelor de heraldică medievală.


    Muzica şi voia bună au fost la
    ele acasă. Răzvan Popescu ne-a spus ce a prezentat în ultima seară a
    evenimentului: Acum sunt nişte artişti din Bielarus, care
    cântă muzică medievală, nişte artişti foarte solicitaţi. Sunt o groază de
    lucruri spectaculoase de văzut aici, de la momente de circ, până la
    reconstituirea istorică, pe care urmează să o prezentăm. Urmează cimpoierii din
    Transilvania, Circul Metropolitan Bucureşti care are cu Trupa Marinof un moment
    spectaculos, deja au pregătit recuzita. Şi desigur, Lupii Albi, cu Dracula,
    reconstituirea istorică de care v-am zis.



    Dracula – Reîntoarcerea a fost
    titlul spectacolului de reconstituire istorică organizat de Asociaţia Culturală
    Lupii Albi, al cărei obiectiv este
    securizarea, conservarea şi promovarea istoriei şi a valorilor naţionale prin
    reevocarea momentelor ce ne-au definit ca popor, ca naţie. În cadrul
    asociaţiei, actori şi cascadori profesionişti şi-au unit forţele pentru a
    readuce în atenţia publicului istoria ca spectacol, după cum ne-a spus Bogdan
    Jianu, actor şi cascador, unul dintre iniţiatorii proiectului: Lupii Albi înseamnă istoria prin spectacole. A venit cumva de la sine.
    Dumnezeu ne-a luat de mână şi ne-a pus pe drumul ăsta: să reevocăm momente ale
    istoriei. Şi asta ne obligă să documentăm istoric orice scenariu. Între timp au
    apărut şi profesori de istorie alături de noi, experţi de la Muzeul Militar,
    care ne ajută şi ne girează corectitudinea scenariilor. Bineînţeles, că le
    îmbrăcăm, le dramatizăm, le condimentăm cu diverse poveşti, ca să facă un tot,
    să facă un spectacol. Şi lumea să îşi ia lecţia de istorie foarte uşor. E şi
    antrenant şi cu adrenalină, pentru că toate cascadele se întâmplă la câţiva
    metri în faţa lor, văd explozii, văd oameni în flăcări, cai care cad. E
    spectaculos!



    Asociaţia Culturală Lupii Albi
    realizează astfel de spectacole din 2013, evocând personalităţi din istoria
    României ce nu trebuie să fie uitate şi stimulând copiii la o învăţare
    interactivă. Pentru că am aflat că acolo unde au reprezentaţii, Lupii Albi
    găsesc copii şi voluntari locali care să participe la spectacolele lor.


    Nici meşteşugarii nu au lipsit
    de la Palatul Mogoşoaia. Au fost aici, fierari, ţigani căldărari sau ţigănci ce
    prezentau costume autentice, dar şi sculptori în lemn sau cusotoare de ii din
    in sau tunici din pâslă.


    Din Nucşoara de Argeş, Ion Rodoş
    a venit la palat cu sculptură în lemn şi ne-a spus ce ne prezintă: Linguri sculptate tradiţional, inspirate din istorie, din poveşti, din
    faună, din floră, motive tradiţionale foarte vechi preluate din muzee. După cum
    vedeţi am şi Coloana infinitului, am Binecuvântarea casei, care se punea pe
    vârful acoperisurilor caselor, am Cocoşul de munte de Nucşoara, o creaţie de-a
    mea, care este oficial simbolul comunei, pandantive sculptate din lemn de prun
    şi din lemn de nuc, lupul dacic de pus în piept, flori de colţ pe care le fac
    dintr-un băţ de brad, cu cuţitul. Am sfârleze (n.r. titirezuri) precum cele cu
    care mă jucam eu când eram copil. Am făcut şi câteva fluiere.




    Palatul ne-a îmbiat şi cu bucate tradiţionale şi
    băuturi din producţia târgoveţilor, care au venit cu bucurie, la aşa o
    sărbătoare.

  • Colibița

    Colibița

    Partons aujourdhui au nord de la Roumanie dans une région très particulière, située dans le département de Bistriţa-Năsăud, et arrêtons-nous au bord de ce que les habitants du coin appellent la « Mer de la montagne », ou, selon les géographes, le lac de Colibiţa, sis près du village du même nom. Létendue deau est située en contrebas des monts Calimani, à une quarantaine de km de la ville de Bistrita et à 17 km du col de Tihuta, qui sépare la Transylvanie de la Bucovine, et que Bram Stoker a appelé le col «Bargaului», dans son célèbre roman «Dracula».



    Ion-Costin Corboianu, professionnel du tourisme, nous parle des attractions de la région: « Colibiţa est le nom dun barrage artificiel, inauguré en 1991 et situé dans une région singulière, à 1.850 mètres daltitude. Il paraît que cest bien autour de ce lac que lon trouve lair le plus pur de toute la Roumanie. Le lac est une attraction en soi, car on peut y faire du pédalo ou bien on peut se promener en chaloupe ou en barque. Et puis il y a aussi des randonnées en montagne ».



    Et, en effet, les touristes sont gâtés à Colibiţa. Une auberge de luxe les attend au bord du lac, avec son cellier, son restaurant, son centre fitness et son spa, des terrains de sport aménagés à lextérieur, des embarcations de plaisance mises à la disposition des touristes. Le tourisme actif nest pas en reste et loffre est adaptée à tous les goûts. Il ny a que lembarras du choix entre les off road, la pêche à la ligne, les randonnées guidées en montagne, vers les cimes des monts Calimani, perchées à 2.000 m daltitude.





    Le col de Tihuta constitue une autre attraction naturelle, prisée des touristes. Ce col, bien connu en Roumanie est aussi lun des plus difficiles à franchir. Ce nest pas un passage nouvellement découvert, car les Romains lutilisent déjà depuis des époques lointaines. Dailleurs, tout près de là, se trouve une route romaine pavée, qui gardent encore des éléments dorigine. Elle est appelée de nos jours la « Voie de Marie-Thérèse », du nom de lancienne impératrice autrichienne. Chaque année, une course à pied denvergure est organisée le long de cette voie. Le monastère Piatra Fântânele, situé dans le col de Tihuta, constitue un autre repère à ne pas louper. Peu savent quil sagit du monastère le plus ancien de toute la région du nord-ouest transylvain. Une croix érigée à lépoque actuelle, haute de 31 mètres et éclairée la nuit, vous aidera, de toutes manières, à ne pas rater ce monastère. Une piste skiable, équipée de remontées mécaniques, a été aménagée à proximité. En hiver, vous allez pouvoir vous adonner à la pratique de votre sport favori, voire même prendre part à des concours de ski amateurs. (Trad Ionut Jugureanu)

  • Nigel Bellingham

    Nigel Bellingham

    Nigel Bellingham este absolvent al
    Facultăţii de Limbă şi Literatură Engleză la Universitatea din Leeds şi a
    lucrat o vreme ca profesor în Marea Britanie. Înainte de a ajunge în România,
    Nigel Bellingham a fost la conducerea British Council din Tunisia şi Cehia şi a
    lucrat în Ungaria, Belgia, Arabia Saudită şi Egipt. Nigel Bellingham a venit în ţara noastră în urmă cu doi ani, când
    a preluat conducerea British Council din Bucureşti
    . Cum a fost experienţa românească
    de până acum?


    Mulţumesc
    şi eu pentru invitaţie. A fost o experienţă excelentă, foarte interesantă,
    distractivă şi educativă pentru mine. Am călătorit mult prin toată România cu
    serviciul, în principal în oraşele mari- Timişoara, Cluj, la Iaşi am fost de
    câteva ori, Târgu Mureş, Braşov, Ploieşti. Apoi, în călătoriile mele din timpul
    vacanţelor de vară, două până acum, am făcut turul României în două săptămâni.
    Soţia mea şi cu mine am vizitat anul trecut Transilvania, am ajuns până în
    Maramureş, am fost în excursie în Parcul Naţional Retezat, am văzut o mulţime
    de locuri minunate. Anul acesta am mers la Dunăre, la Porţile de Fier, apoi în
    Parcul Naţional Cheile Nerei, unde am fost cu bicicletele, am ajuns iar la
    Timişoara, am mers în Apuseni şi am încheiat excursia în munţii din preajma
    Sibiului, care este foarte frumos.



    Nigel Bellingham are deja o
    experienţă în câteva ţări care sunt foarte diferite de Europa din punct de
    vedere cultural. Unde situează România în contextul European?


    România este foarte
    asemănătoare în multe privinţe şi foarte diferită. Este a 8-a ţară în care
    lucrez şi am învăţat un lucru: că fiecare loc este la fel cu celelalte, însă în
    acelaşi timp are ceva unic. Ce am observat până acum este că nu există o
    singură Românie şi că românii nu sunt într-un singur fel. Atunci când
    călătoreşti prin România observi că oamenii sunt diferiţi, se poartă altfel,
    aşa încât e dificil să vorbeşti despre români ca fiind un popor omogen. Unul
    dintre lucrurile care m-au surprins aici este cât de creativi şi exuberanţi
    sunt tinerii, alt aspect interesant este că aveţi o ţară mult mai religioasă
    decât majoritatea celor în care am locuit şi că religia este foarte importantă.
    Sincer, şi eu am crescut într-o familie credincioasă, iar acest detaliu îmi face
    plăcere să-l observ aici. În ce priveşte oraşele, Bucureşti e un oraş mare şi
    există întotdeauna acea agitaţie specifică aglomerărilor urbane. Eu unul prefer
    oraşele mai mici sau satele, unde viaţa are un ritm mult mai lent şi mai uman.
    Linia de demarcaţie dintre viaţa la sat şi la oraş este mult mai vizibilă în
    România decât în alte părţi ale Europei în care am trăit. Una din limbile pe
    care le vorbesc cel mai bine este araba, iar un alt lucru pe care l-am remarcat
    aici este asemănarea dintre română şi arabă. Nu atât în ce priveşte
    vocabularul, ci în felul de a folosi
    expresiile. Spre exemplu, dacă strănut când sunt la birou, toată lumea îmi
    urează sănătate. Asta se întâmplă şi
    în ţările arabe. Iar atunci când spun mulţumesc, oamenii îmi răspund cu
    plăcere, la fel ca arabii. Găsesc că
    această formulă de răspuns este specifică arabilor, e ceva ce noi nu avem în
    Marea Britanie. Dacă avem o formulă, ea există, de fapt, pentru că străinii
    ne-au influenţat felul de a vorbi, nu e ceva tipic britanic. Mi se pare extrem
    de interesant.



    România este o ţară surprinzătoare,
    care are foarte multe de oferit. Vizitatorii noştri, fie că stau mai mult sau
    mai puţin aici, îşi aleg un loc preferat din România. Care este alegerea lui
    Nigel Bellingham?


    Cred
    că viaţa la ţară este minunată. Un alt loc în care am fost şi care mi-a plăcut
    mult este Transalpina. De asemenea, bisericile saşilor din Transilvania sunt
    superbe, iar unul din cele mai liniştite locuri pe care le-am vizitat vreodată
    a fost biserica din Prejmer, lângă Braşov. Acestea sunt locurile mele preferate
    din România.



    L-am întrebat pe directorul British
    Council ce ar schimba aici, ce i-ar plăcea să se îmbunătăţească.


    Mi-ar
    plăcea ca românii să conducă mai puţin agresiv. Asta nu-mi place aici, că
    atunci când mergi pe stradă auzi claxoanele de maşini. România nu e o ţară în
    care oamenii sunt agresivi, ci amabili şi răbdători şi totuşi, e ceva cu
    maşinile astea că îi face pe oameni să se poarte altfel. Eu unul sunt biciclist
    şi de fiecare dată când mă sui pe bicicletă sunt un pic speriat.



    Ce ar duce acasă cadou din România?


    Deja am dus, ţuică. Dar desigur
    şi vin, fiindcă nu prea avem vinuri româneşti în Anglia. Apoi chitul turistic
    clasic: căni şi tricouri cu Dracula, mâncare, papanaşii pe care îi ador, am o
    slăbiciune pentru papanaşi…o mulţime de alte lucruri. Totuşi, foarte mulţi
    români trăiesc în Marea Britanie şi cred că românii sunt cea mai mare
    minoritate de la noi. Acesta e marele câştig al Angliei, pentru că românii
    muncesc din greu. Sunt peste 8000 de români care studiază la universităţile
    britanice şi de fiecare dată când mă întâlnesc cu un profesor îmi spune: mai
    vrem astfel de studenţi, învaţă atât de bine. În plus, aproximativ 1500 de
    profesori români predau la universităţile noastre…Aşadar, nu trebuie să mai iau
    nimic valoros cu mine acasă. Deja este acolo.


  • Museum of Senses: Sinnestäuschungen hautnah erlebt

    Museum of Senses: Sinnestäuschungen hautnah erlebt

    Sind Sie bereit, eine andere Erfahrung zu machen? Wenn ja, dann regen wir Sie zu einer für Körper und Geist abenteuerlichen Reise auf. Sie werden dabei die Möglichkeit haben, mehr über das menschliche Gehirn, über Wahrnehmung, Vibrationen, Geruch und Wissenschaft allgemein zu erfahren. Wir werden versuchen, der sinnlichen Wahrnehmung einen neuen Sinn an einem völlig neuen Ort zu geben — im sogenannten Museum of Senses (dt. Museum der Sinne), das vor nicht allzu langer Zeit in Bukarest eröffnet wurde.



    Infolge des klingenden Erfolgs, dass das Museum of Senses in Prag erntete, beschlossen die Urheber des Projekts, es auch in Bukarest umzusetzen. Das Museum der Sinne wurde im Dezember 2017 eröffnet. Seitdem wurde es täglich von zahlreichen Besuchern aufgesucht. Sorina Lungu arbeitet beim Museum der Sinne in Bukarest. Sie erzählte uns, worum es dabei geht:



    Museum of Senses ist ein Museum der Sinne und der Illusionen. Wir haben unsere Tore am 9. Dezember letztes Jahres geöffnet. Unsere Besucher stellen ihre Sinneswahrnehmung gerne zur Probe. Es geht hauptsächlich um Sinnestäuschungen. Die Besucher amüsieren sich, indem sie Fotos schie‎ßen. Das Museum umfasst 12 verschiedene Räume mit unterschiedlicher Thematik.“




    Sorina Lungu erzählte uns, womit der Besucher in der illusionsreichen Welt des Museums konfrontiert wird:



    Die Besucher werden erstmals in die magische Spiegelwelt eingeladen, in Alice‘s Spiegelland, wie wir es gerne zu nennen pflegen. Wenn wir eine Kindergruppe durch das Museum begleiten, fragen wir sie, ob sie den Film »Alice im Spiegelland« gesehen haben. Es ist ein Spiegellabyrinth. Danach folgt der urbane Teil, mit Graffitizeichnungen — an der Wand wurde eine Stadtkarte gemalt, mit Autos, Stra‎ßen, einer Ampel. Die Ampel ist mit einem Sensor ausgestattet, wenn wir vorbeigehen, leuchtet die Ampel rot und wir müssen theoretisch stehen bleiben. Danach folgt die Waldgegend. Dort ist Vogelgezwitscher hörbar, es riecht nach Wald, Nebel kommt hoch. Nach dem Spaziergang durch den Wald geht es in den bunten Raum weiter. Hier sind drei farbige Lichtscheinwerfer, in drei verschiedenen Grundfarben. In diesem Raum wird die Farbe Wei‎ß aufgeworfen, von der wir wissen, dass sie eine Nichtfarbe ist.“




    Die Besucher können mit den Lichtern und den Schatten spielen und Fotos schie‎ßen, sagte uns Sorina Lungu, Mitarbeiterin im Museum der Sinne. Und sie begleitete uns weiterhin virtuell durch die Räumlichkeiten des Museums:



    Es folgt der Dracula-Raum. In diesem Raum steht alles auf dem Kopf. Die Tische sind an der Decke, die Decke ist unten, auf dem Boden. Da werden Fotos geschossen und wenn man sie umdreht, hat man den Eindruck, man würde von der Decke herabfallen. Dann folgt der Raum der Unendlichkeit. Da hat man den Eindruck, man schaut ins Unendliche. Dann tritt man in den Saal der Spiegel hinein. Hier können Sie Ihren Partner zu einem unendlichen Walzer einladen. Auch hier können schöne Fotos geschossen werden, denn in diesem Raum gibt es 8 Spiegel. Im Hintergrund ist Walzermusik hörbar. Dann folgt der Wirbel, eine Brücke, die beim Schreiten den Eindruck erweckt, dass sie sich mit uns dreht. Die Besucher gehen durch einen Tunnel, über eine Brücke. Wegen der fluoreszierenden Lichter an den Tunnelwänden wird in unserem Kopf die Drehbewegung erzeugt.“




    Äu‎ßerst interessant ist auch der Raum, wo das Wasser in umgekehrter Richtung, von unten nach oben flie‎ßt. Der Besucher lässt sich gerne in ein Spiel der Sinnestäuschung hineinziehen. Ihm bleibt nichts übrig, als den Farbenzauber sowie Physikwunder wie die Teslaspulen zu entdecken. Wir fragten Sorina Lungu nach den Vorlieben der Besucher:



    Kinder mögen insbesondere die Wirbelbrücke und den Spiegelraum. Ich kann aber keine Rangliste der Vorlieben aufstellen. Auch der Raum, der die visuelle Täuschung gro‎ß — klein erweckt, gefällt ihnen sehr gut. Spannend ist auch das Nagelbett, wo man sich auf 1200 Nägeln hinlegt und per Knopfdruck hochgehoben wird. Den Dracula-Raum finden die meisten auch sehr interessant.“




    Das Museum der Sinne ist sehr gut besucht, so unsere Gesprächspartnerin:



    Wir haben viele Besucher, die meisten haben von uns über die sozialen Netzwerke erfahren. In unsere Zeitalter schie‎ßen die Leute ganz gerne Fotos. Und das ist auch das Ziel unseres Museums: Es ist ein schöner Ort, wo spannende Fotos geschossen werden können. Die Leute sind begeistert von den wahrgenommenen Sinnestäuschungen. Und bleiben mit schönen Andenken.“




    Ein rätselhafter, lehrreicher und unterhaltsamer Ort, eine Welt der Sinnestäuschungen, der die Besucher vom ersten Schritt verführt — sowohl Kinder wie auch Erwachsene kommen immer wieder zurück, getrieben von Neugierde. Attraktionen gibt es reichlich: ein Spiegellabyrinth, den Graffiti-Raum, die Wirbelbrücke, den geneigten sowie den umgekehrte Raum, wo alles auf dem Kopf steht, oder das Tor zur Unendlichkeit. Das Unnatürliche trifft auf Vernunft und begeistert die Besucher!

  • Auf den Spuren des Grafen Dracula: Der Tihuţa-Pass

    Auf den Spuren des Grafen Dracula: Der Tihuţa-Pass

    Der Tihuţa-Pass ist ein Gebirgspass in den Ostkarpaten, im Bârgău-Gebirge. Er befindet sich in 1200 m Höhe. Die Passstra‎ße verbindet die siebenbürgische Stadt Bistriţa/Bistritz im Westen mit dem Kur- und Wintersportort Vatra Dornei im Osten. Weiter östlich führt die Stra‎ße über die Bukowina nach Moldawien. Er ist u.a. auch unter dem Namen Borgo- oder Bârgău-Pass bekannt. Die Naturlandschaft ist atemberaubend, doch die ultimative Attraktion des Ortes ist die Legende von Dracula. Touristen, die gerne in die Fu‎ßstapfen des berühmten Grafen Dracula treten möchten, sind hier am richtigen Ort. Der Schriftsteller Bram Stoker lie‎ß die Hauptfigur seines Romans genau durch dieses Gebiet reisen. Ebenfalls hier befindet sich auch ein Hotel, das den Namen des Vampirgrafen trägt. Unmittelbar davor steht eine Statue, die den Schriftsteller Bram Stoker abbildet. Sie wurde vor 12 Jahren, in Anwesenheit des irischen Botschafters in Bukarest, dort hingestellt. Mehr dazu von Claudia Andron, der Leiterin des Tourismusvereins in Bistriţa-Năsăud (dt. Bistritz-Nassod):



    Es geht hier um die wahre Geschichte des Grafen Dracula. Im Roman von Bram Stoker wickelt sich die Handlung im Kreis Bistritz-Nassod, genauer gesagt im Tihuţa-Pass, ab. Demzufolge haben wir Reisepässe ausgestellt, die den Touristen verteilt werden, die durch das Tor Siebenbürgens gehen. Bisstritz-Nassod verbindet die nördlich gelegene Region Marmarosch mit Siebenbürgen. Alle Touristen, die durch das Tor gehen und in Bistritz-Nassod einreisen, bekommen einen Reisepass, der Reiseinformationen und –hinweise für einen Aufenthalt im Land des Grafen Dracula enthält. Bistritz-Nassod bietet vielfältige Tourismusmöglichkeiten.“




    Bisstritz-Nassod ist vor allem um Halloween ein sehr beliebtes Reiseziel. Dann wird auch ein Knoblauch-Fest organisiert. Zu diesem Anlass werden örtliche Legenden wiederbelebt. Herkömmliche Traditionen, Bräuche und Sitten treten in den Vordergrund. Geschichten, die von Vampiren, bösen Geistern und guten Feen erzählen, sind allerorts zu hören. Alles dreht sich dabei um den Knoblauch, der im Mittelpunkt aller Veranstaltungen steht. Knoblauch ist bekannt für seine magische Kraft — er gilt als Heilmittel bei Erkrankungen, gleichzeitig aber auch als Gegenmittel, das erfolgreich im Kampf gegen böse Mächte eingesetzt wird. Anlässlich des Knoblauchfestes verkaufen die einheimischen Kunsthandwerker und Bauern selbstgemachte Produkte.



    Florina Mureşan ist zuständig für die Förderung des Tourismus. Sie arbeitet bei der örtlichen Verwaltung, in Tiha Bârgăului. Die Region sei wunderschön, sagt sie. Sie empfiehlt die Region für einen Winterurlaub:



    Vor Ort gibt es zwei Schipisten, eine kleinere, für Anfänger, und eine etwas längere. Direkt an der Schipiste gibt es auch einen Schi- und Snowboardverleih. Auch das Nonnenkloster Piatra Fântânele befindet sich in der Nähe. Wir verteilen Broschüren mit Informationen über die Region sowohl in englischer wie auch in rumänischer Sprache. Es gibt zahlreiche Unterkunftsmöglichkeiten für jeden Geschmack. Unsere Besucher, die zum ersten Mal in die Region reisen, sind von der wunderschönen Landschaft überrascht. Die Gegend ist auf jeden Fall einen Besuch wert. Sie ist zum Verlieben schön.“