Tag: eau

  • L’eau du Danube, une eau potable !

    L’eau du Danube, une eau potable !

     

    C’est en 1897 que la Reine Wilhelmine des Pays-Bas finança la construction à Sulina d’un château d’eau. Pourquoi ? Eh bien, après avoir débarqué dans cette ville-portuaire sur le Danube et au bord de la mer Noire, elle s’est vu offrir pour boire de l’eau du Danube. 126 ans plus tard une autre femme néerlandaise, Li An Phoa, une activiste écologiste fondatrice du mouvement « Drinkable Rivers » et son partenaire, Maarten van der Schaaf, arrivaient dans le delta du Danube après avoir parcouru trois sections différentes le long du fleuve pour analyser la qualité de l’eau et découvrir si elle était ou non potable.

    « L’eau du Danube, bonne  à boire » est une partie du projet européen appelé « La restauration du bassin hydrologique du Danube pour les écosystèmes et les Humains, de la montagne et jusqu’à la mer. Le Danube pour tous ! »

    Leur mission consiste à rendre les rivières du monde tellement saines du point de vue écologique et donc suffisamment propres pour que leur eau soit potable. Li An Phoa a entrepris du 18 septembre au 11 octobre un voyage à pied à travers le delta du Danube. Elle a rencontré des agriculteurs, des élèves, des pêcheurs, des hommes d’affaires, des hommes politiques et des responsables pour partager avec eux la vision d’un Danube à l’eau potable.  Li An Phoa:

    « Ce fut extrêmement important pour le projet Danube4ALL de choisir un site démonstratif et mon choix a été de suivre un des itinéraire du Danube en Roumanie. Parcourir l’intégralité du fleuve de la source jusqu’à la mer m’aurait pris plus d’une année. C’est pourquoi j’ai décidé de ne pas le faire. J’ai visité la Roumanie à trois reprises, notamment la Transylvanie et je l’ai tellement aimée que j’attendais impatiemment de me concentrer sur la Roumanie. Ce fut ma première motivation. J’ai fait ce choix parce qu’un tiers du Danube est en Roumanie, donc un Danube en bonne santé est également important pour ce pays. »

    Notre interlocutrice a également avoué qu’en arrivant depuis le Royaume-Uni, pays qui dispose lui aussi un delta, elle a pleinement apprécié le delta du Danube. En collaboration avec WWF et GeoEcoMar (l’institut national de recherche et développement pour géologie et géo-écologie marine) c’est elle qui a choisi les lieux à explorer.  Li An Phoa, fondatrice du mouvement Drinkable Rivers raconte :

    « J’ai choisi trois endroits dans le delta du Danube, j’ai marché le long de la lagune, puis vers les zones humides restaurées près de Mahmudia, les zones humides de Carasuhat. Ensuite, au cours de la deuxième semaine, nous avons rencontré un paysage très différent. Nous nous sommes promenés en peu le long du Danube mais nous avons plutôt choisi de marcher dans les zones inondables jusqu’à la confluence avec la rivière Jiu. Enfin, nous avons marché deux jours en amont le long du Jiu. C’est ainsi que nous avons pu découvrir la plaine et la vallée du Jiu. Nous avons passé la troisième semaine aux alentours de Drobeta Turnu-Severin près du barrage des Portes de Fer. Nous avons parcouru le chemin en aval du barrage vers la ville. Identifier les différentes sections du Danube que nous souhaitions explorer constituait la 2e étape de notre projet. Et j’ai fait connaitre mes intentions sur place, ce que je fais toujours d’ailleurs, lorsque je suis près d’un cours d’eau : vivre avec les gens des environs, être là en tant que visiteur et non en tant que touriste. Nous nous sommes exprimés dans les écoles et dans d’autres clubs et associations pour envoyer l’invitation aux habitants des lieux et les encourager à nous rejoindre et peut-être nous guider, faire une visite quelque part et c’est d’ailleurs ce que nous avons fait ensuite. »

    Les deux chercheurs ont fait des tests de qualité de l’eau du Danube, parlé aux habitants des lieux de leur relation avec l’eau et ramassé des déchets en compagnie des écoliers mobilisés par le biais du programme de la Patrouille Zéro plastique. C’est une initiative par laquelle WWF se propose d’éliminer le plastique de la nature avant 2030. La composante ludique du programme de la Patrouille Zero Plastique s’est superposée à l’activité de science citoyenne par le biais de laquelle Phoa et Van der Schaaf, aux côtés des écoliers des localités qu’ils traversent mesurent quotidiennement  la qualité de l’eau du Danube à des fins scientifiques. Cette expérience éducative implique les jeunes dans l’étude du fleuve à proximité duquel ils habitent. L’étude fait partie du programme international de science citoyenne « Drinkable Rivers », qui permet aux gens d’en apprendre davantage sur la santé de leurs rivières. Les partenaires locaux de Roumanie continueront à utiliser cet instrument et, après la fin du voyage, suivront désormais l’évolution de l’état de santé du Danube. Li An Phoa décrit la joie de vivre chez les habitants, en Roumanie.

      « C’est une expérience tout à fait unique, parce qu’on arrive en tant qu’inconnu, comme visiteur et on part comme si on faisait partie de la famille.  Et c’est ce que j’ai appris de ces randonnées le long de la rivière : la rivière est celle qui nous lie à l’eau. Ce fut une de mes découvertes. Je suis profondément reconnaissante pour cette générosité et cette hospitalité mais aussi pour le fait qu’il existe encore une telle richesse d’espèces que nombre de pays européens ont perdue, comme le nombre d’espèces d’oiseaux, de poissons, de libellules et de papillons.  C’est un tout autre niveau. Il y a plusieurs habitats qui sont encore assez sains, dans le delta du Danube, qui est une région tellement importante. Parallèlement,  on découvre qu’à l’instar d’autres régions d’Europe, le paysage a beaucoup perdu de sa vitalité. Les principales causes ont été l’urbanisation, l’industrialisation et l’agriculture. »

    Par son travail, Li An Phoa, fondatrice du mouvement « Drinkable Rivers », souhaite que les rivières du monde deviennent suffisamment saines et par conséquent suffisamment propres pour que leur eau soit potable.
    (Trad : Alex Diaconescu)

  • La Roumanie, vulnérable aux inondations et à la sécheresse

    La Roumanie, vulnérable aux inondations et à la sécheresse

    Une variabilité interannuelle significative de la disponibilité des ressources en eau a été observée au cours des trente dernières années, de nombreuses régions étant exposées à un risque élevé d’inondations, tandis que d’autres font face à une pénurie d’eau. De 1970 à 2021, les inondations ont été le désastre lié aux conditions météorologiques le plus sévère en termes de nombre d’événements, de personnes touchées et de dommages totaux. Les auteurs du rapport soulignent le fait que les pertes annuelles moyennes causées par les inondations pourraient atteindre 1,7 milliard d’euros, affectant 150 000 personnes dans les zones où le risque d’inondation est significatif.D’autre part, la disponibilité des ressources d’eau en Roumanie est presque à la moitié de la moyenne de l’UE, très proche du seuil de stress hydrique. En 2022, la Roumanie a connu l’une des sécheresses les plus sévères enregistrées, perturbant les réserves d’eau de 220 localités, réduisant la production d’énergie hydraulique d’un tiers et exposant les sources d’énergie nucléaire à des risques. La sécheresse a également entraîné une réduction d’au moins un quart de la production agricole et une multiplication par sept des incendies de forêt, ainsi que des restrictions de navigation sur le Danube. On estime que cette tendance va se poursuivre, avec une pression croissante sur les ressources en eau.

    Marina Wes, directrice pour l’Union européenne au sein de la Banque mondiale, a expliqué que cette pression intensifie la concurrence au sein de l’agriculture, entre les utilisateurs urbains et dans la production d’énergie : En Roumanie, l’augmentation des températures et des vagues de chaleur croissantes représente des menaces pour les personnes, l’économie et l’infrastructure. Les pertes annuelles dues uniquement aux inondations sont estimées à près de 2 milliards d’euros. C’est ce qui rend le rapport que nous lançons si favorable et important. Il s’agit du premier rapport sur le climat et le développement couvrant un pays de l’Union européenne, un pays à revenu élevé. Je suis convaincue que la Roumanie peut devenir un leader en matière de croissance durable et écologiquement inclusive, tant au niveau régional qu’international.

    Le rapport présente les options pour faire face à la crise climatique au niveau national. Marina Wes, directrice pour l’Union européenne à la Banque mondiale explique : Je pense que le message fondamental est positif. Les normes de vie peuvent être améliorées tout en atteignant des objectifs climatiques ambitieux. Cela nécessitera un mélange de réformes structurelles, sociales et économiques, ainsi que des investissements efficaces mobilisant des fonds publics, privés et de l’Union européenne. Le rapport propose une voie vers l’atteinte de zéro émission nette d’ici 2050 et met en évidence les domaines prioritaires qui seront essentiels pour progresser sur cette voie. Je tiens à souligner qu’au sein du Groupe de la Banque mondiale nous sommes prêts à soutenir davantage le leadership de la Roumanie sur ces questions très importantes et nous sommes impatients de renforcer notre collaboration déjà solide.

    Le Rapport sur le Climat et le Développement de la Roumanie mené par la Banque mondiale indique également que les ressources en eau de Roumanie sont essentielles pour garantir la sécurité énergétique et l’énergie verte. L’énergie hydraulique est actuellement la plus grande source d’énergie électrique renouvelable, en représentant 65 %.

  • Inquiétudes concernant l’approvisionnement en eau

    Inquiétudes concernant l’approvisionnement en eau

    En
    Roumanie, où les systèmes d’irrigation en bon état son rares, l’agriculture dépend
    largement de la météo. La sécheresse édaphique, ou pédologique, qui se définit
    par une faible réserve d’eau dans le sol, abîme cette année encore des milliers
    d’hectares de cultures agricoles, les fermiers étant nombreux à contempler la
    faillite.

    La directrice générale de l’Administration nationale de météorologie,
    Elena Mateescu, a confirmé cette situation dans une interview à l’agence de
    presse Agerpres, où elle affirme que le déficit de précipitations de cet été
    est significatif. Elle ajoute que les estimations ne prennent pas en compte un
    changement de cette réalité, ce qui fera de l’année actuelle l’une des plus
    arides de l’histoire. Les spécialistes considèrent que les cultures de maïs et
    de tournesol sont les plus touchées, tandis que la province de Moldavie (Est) est
    la région la plus impactée par la sécheresse agricole, ou pédologique, extrême,
    avec, cette année, une quantité de précipitations de seulement 322,6 litres par
    mètre carré, la plus faible de l’histoire. Plusieurs départements du sud de la
    Roumanie annoncent que les systèmes d’irrigation manquent d’eau à cause de la
    baisse importante du débit du Danube.

    Selon le ministère de l’agriculture de Bucarest,
    la superficie, affectée par la sécheresse agricole, où la moisson a été
    bouclée, a augmenté à environ 70 000 hectares dans 14 départements, le bilan
    des dégâts étant actuellement en cours. Toutefois, le ministre Petre Daea affirme
    que la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle ne s’impose pas. Et
    lui d’ajouter que son ministère poursuit trois objectifs: « Le premier objectif est celui de mettre au
    point les stations de pompage d’eau, en y installant des équipements modernes,
    automatiques, qui consomment peut d’électricité. Le deuxième objectif est celui
    de faire fonctionner les sections d’écoulement de l’eau. Nous les nettoyons
    pour que l’eau s’écoule doucement vers les stations de mise sous pression. Et
    le troisième objectif est de réaliser l’étanchéité des canaux. »


    L’approvisionnement
    en eau potable de la population affiche lui aussi des problèmes, à cause de la
    sécheresse prolongée. Les pouvoirs locaux de plusieurs localités du sud et de l’est
    de la Roumanie ont rationalisé la consommation d’eau et cherchent des solutions
    pour assurer les quantités d’eau nécessaires à l’avenir. Pendant ce temps, la
    météo n’a pas l’air de changer.

    Après une fin de semaine à 40 degrés Celsius, mais
    secouée aussi par des orages qui ont abattu des arbres et enlevé des toits, la
    Roumanie vit une nouvelle semaine caniculaire. Les prévisions météo lancent des
    alertes orange et jaunes et annoncent de nouvelles températures autour de 40
    degrés, notamment dans les régions de l’ouest et du sud du pays. Dans ce
    contexte, le ministère de la santé a publié sur sa page internet des
    recommandations à la population. (Trad. Ileana Ţăroi)

  • Le rituel des Paparude …

    Le rituel des Paparude …

    La tradition des Paparude est spécifique des régions de la Roumanie où jadis lon pratiquait lagriculture intensive, à savoir dans les zones de plaine, comme celle du Danube, mais aussi dans les vallées des rivières de Transylvanie, du Banat ou de Crișana. Elle était rigoureusement respectée dans les communautés archaïques, afin que les terres agricoles reçoivent des quantités optimales deau apportées au printemps par la pluie. Les étapes et lorganisation de la fascinante procession des Paparude étaient très strictes, ce que nous raconte en détail lethnologue Florin Ionuț Filip-Neacșu.



    « Ce rite remonte à la nuit des temps et il existe tout un débat entre ethnologues et ethnographes roumains et étrangers sur la question de ses origines. On pense que cest une vieille tradition préchrétienne par laquelle on invoquait une divinité marine. Les Paparude représentaient ainsi une cérémonie consacrée à la pluie durant les périodes de sécheresse. Dans les écrits conservés de Descriptio Moldaviae, de Dimitrie Cantemir, on voit quil sagit dun groupe de jeunes filles dirigées par une femme plus âgée, elle aussi une paparudă dans sa jeunesse. Elles étaient sommairement habillées et recouvraient leur corps dun vêtement fait de feuilles darmoise et dautres plantes qui poussaient au bord de leau. Les chansons accompagnaient la constitution dun cortège funèbre qui allait noyer une poupée réalisée en pailles et en argile, incarnant la sècheresse et la fin de celle-ci grâce au retour des pluies. »



    La manifestation publique du rituel des Paparude est similaire à la pratique du colindat, qui consiste, notamment pour les enfants, à aller de porte en porte pour annoncer par des chants la Nativité ou encore larrivée du Nouvel An. Le nombre de personnes qui participent au convoi peut varier, mais il est obligatoire quau moins une ou deux dentre elles portent des costumes traditionnels de feuilles ou de guirlandes de hêtre, de chêne, de noisetier et des rubans rouges. Dans cette danse rudimentaire les femmes tapent des mains en prononçant une incantation. Le groupe arpente les rues du village et se laisse asperger deau par les habitants, notamment par des femmes, entrant par la suite chez ceux qui leur offrent symboliquement des œufs, de la farine de maïs, du lait ou des bretzels roumains. Parfois, dans certaines régions du pays, on donne aux Paparude en guise de récompense de vieux vêtements ayant appartenu aux défunts. Cet aspect rattache la tradition des Paparude à un ancien culte des morts. Florin Ionuț Filip-Neacșu nous en offre encore plus de détails:



    « Les villageois attendaient le cortège devant leur porte avec des seaux remplis deau et lui lançaient de largent, des fruits ou des fleurs. Daprès certains écrits conservés, le groupe des Paparude se serait constitué comme une fratrie initiatique qui déposait un serment, et le cortège avait une structure hiérarchique. Il nous reste beaucoup dimages de cette cérémonie. Aujourdhui encore, en temps de grande sècheresse, dans les villages de Roumanie, des vestiges de cette coutume refont surface, sous la forme dun jeu denfants. »



    Autrefois il était nécessaire que tous les membres de la communauté y participent et, le plus important, que personne ne soit vexé sil finissait par être trempé de la tête aux pieds. Les conflits étaient considérés néfastes et auraient eu le pouvoir dannuler les effets du rituel.


    (Trad. Ilinca Gângă)


  • 29.01.2022

    29.01.2022

    Coronavirus – La Roumanie a rapporté 30168 nouveaux cas de coronavirus ces 24 dernières heures et 75 décès associés dont trois antérieurs à la période de référence, ont fait savoir samedi les autorités roumaines. A l’heure actuelle, Bucarest affiche un taux de contamination de 16 cas pour mille habitants en 14 jours, en forte hausse depuis le début de l’année quant le même taux n’était que de 0,72. Du coup, avec une flambée des cas quotidiens et un pourcentage significatif de personnes non vaccinées, les autorités cherchent à faciliter l’accès de la population au dépistage et aux soins ambulatoires afin de soulager la pression sur les hôpitaux. Plus de 4000 médecins traitant et 138 pharmacies à travers le pays offrent en ce moment la possibilité de tester gratuitement la population, d’un test antigène rapide. Au niveau national, le degré d’occupation des places attribuées par les hôpitaux aux malades Covid est de 30%, mais de grands écarts existent entre les différents départements du pays. Pour l’instant, comme dans aucun département de Roumanie ce taux n’a dépassé les 75%, les enfants continuent à faire l’école en présentiel. Pourtant, selon le Ministère de l’Education, dans 108 établissements scolaires des classes sont passées en ligne après la contamination de beaucoup d’élèves et de leurs professeurs.

    Armée – Dans le contexte des tensions russo-ukrainiennes, les forces aériennes allemandes ont annoncé envoyer en Roumanie trois avions de combat Eurofighter sous le commandement de l’Otan. Les avions arriveront en février et mars et ils rejoindront le contingent italien déjà en Roumanie depuis le mois de décembre et comportant 140 militaires appuyés par quatre chasseurs Eurofighter Typhoon qui exécutent des missions de police aérienne. Par ailleurs, Washington aussi s’apprête à envoyer des soldats en Europe de l’Est, a fait savoir le président américain, Joe Biden qui a affirmé que 8500 soldats sont prêts à être déployés en cas d’une invasion russe. En revanche, Washington exclut le déploiement des troupes en Ukraine qui n’est pas membre de l’Otan. A son tour, la ministre française de l’Armée, Florence Parly, a réitéré dans une déclaration sur France Inter que Paris est prêt à envoyer des centaines de soldats en Roumanie pour contribuer à une force internationale censée protéger notre pays, membre de l’OTAN et voisine de l’Ukraine.

    Ukraine – L’Union européenne a «déploré» vendredi la décision de la Russie d’interdire à des responsables européens d’entrer sur son territoire, un nouvel épisode dans la crise diplomatique aigüe autour de l’Ukraine. La diplomatie russe a annoncé en fin de journée interdire d’entrée en Russie des représentants des forces de l’ordre, des organes législatifs et exécutifs de certains pays de l’UE qui sont selon elle «personnellement responsables de la propagation de la politique antirusse», informe AFP. «Cette décision manque de justifications légales et de transparence» et suscitera une réponse appropriée, a précisé un porte-parole de Bruxelles. Par ailleurs, le président français, Emmanuel Macron a eu une conversation téléphonique avec son homologue russe, Vladimir Poutine, pendant laquelle le leader du Kremlin a exprimé son souhait de poursuivre le dialogue. La présidence française s’est dite satisfaite de voir que Moscou insiste sur une reprise des négociations avec Kiev, modérées par la France et l’Allemagne, dans le soi-disant format Normandie. D’autre part, le leader ukrainien, Volodimir Zelenski, a appelé les occidentaux à ne pas semer la panique surtout que les efforts diplomatiques sont de plus en plus nombreux.


    Dubai – Un événement censé informer le public sur les apports de l’eau et sur son rôle en tant qu’élément fondamental pour la santé humaine a été organisé vendredi au Pavillon roumain de l’Expo 2020 de Dubai. A cette occasion, la sommelière d’eau Claudia Benea, a énuméré les bénéfices de l’eau minérale et le public présent sur place a participé à une séance de dégustation de différentes eaux minérales roumaines. La Roumanie est l’un des pays du monde doté de milliers de sources d’eaux minérales. En place depuis le 1 octobre 2021, l’Expo 2020 de Dubai fermera ses portes le 31 mars prochain.

    Météo – Le ciel est variable, plutôt bleu dans le sud du pays. Quelques flocons de neige sont signalés en altitude et dans les régions orientales. La vitesse du vent s’intensifie sur les sommets des Carpates orientales où les rafales soufflent à plus de 100 km/h. Les températures maximales vont samedi de -3 à 10 degrés. 6 degrés à midi, à Bucarest.

  • Roumanie : production de céréales exceptionnelle

    Roumanie : production de céréales exceptionnelle

    En effet, la récolte du pays est jugée « exceptionnelle », la Roumanie étant le seul Etat à avoir obtenu cette notation pour toutes ses cultures, selon le rapport GEOGLAM de fin juillet dernier, portant sur les cultures au niveau mondial. GEOGLAM (Group on Earth Observations Global Agricultural Monitoring) est un programme lancé voici une dizaine dannées par les ministères de lAgriculture des Etats du G20, visant à utiliser lobservation de la Terre afin de démarrer des actions et délaborer des politiques dans le domaine de la sécurité alimentaire et de lagriculture durable. Ses prévisions de récoltes reposent sur un système de satellites au niveau planétaire.

  • L’histoire des puits à balancier

    L’histoire des puits à balancier

    Ses habitants étaient des paysans libres, des « răzeşi » comme on
    les appelait à l’époque, qui possédaient aussi les collines avoisinantes. Il
    s’agit de la localité appelée actuellement Păuneşti, située dans le nord-est du
    département de Vrancea, près de la frontière avec le département de Bacău, sur
    la rive gauche de la rivière Carecna. C’est une contrée sise dans l’est de la
    Roumanie actuelle. Ce qui est intéressant, c’est que le centre de la commune
    accueille pas moins de 30 puits à balancier sur une superficie de 2 500 mètres
    carrés. Les habitants les utilisent toujours, vu que la commune est située sur
    plusieurs collines et que la nappe phréatique est à une grande profondeur.

    Gheorghe Popa, le maire de la commune de Păuneşti, raconte l’histoire de ce
    lieu pas comme les autres : « Les
    puits à balancier de la commune de Păuneşti datent d’il y a un siècle, et ont
    été creusés par des paysans aisés. Normalement, deux ou trois familles qui en
    avaient les moyens unissaient leurs forces et faisaient creuser des puits dans
    le centre. C’est d’ailleurs l’origine du nom de la commune de Păuneşti. En
    roumain, « păun » signifie paon. On dit que jadis qu’un boyard avait
    perdu ses paons à proximité des puits à eau. C’était à cet endroit que les
    habitants de la région se rendaient avec leurs animaux pour remplir des fûts à
    eau puisque c’était la source d’eau la plus importante. A l’époque, ils étaient
    beaucoup plus nombreux, mais actuellement seulement une trentaine d’entre eux
    existent encore. Nous avons également élaboré un projet de conservation de ces
    puits à balancier et nous attendons qu’il soit approuvé. »



    On dit que le premier puits avait appartenu à
    l’enseignant Ioniţă Chiriac. On dit aussi que les paysans des parages se
    levaient très tôt, la nuit même, pour aller aux puits avec leurs chariots tirés
    par des bœufs. Ils n’avaient pas de source d’eau à proximité de leurs maisons.
    C’est pourquoi ils devaient en apporter pour donner à boire à leurs animaux,
    mais aussi pour la consommation de la maison. Puis, sur ces collines ils ont
    planté des vignes qui devaient être à leur tour arrosées. Le maire de la
    commune a également dit que chaque puits portait le nom de celui qui l’avait
    construit et c’est pourquoi les gens affirmaient aller prendre de l’eau
    « chez Berbece, », « chez Duman » ou bien « chez
    Ichim ». Selon les gens des parages, les puits constituent leur héritage.
    Le puits de Berbece est le mieux entretenu de tous parce que cette famille
    existe toujours et s’enorgueillit d’entretenir la fontaine à perfection.
    Ecoutons un des membres d’une telle famille : « Nous l’avons nettoyé. Nous l’entretenons régulièrement, nous
    y mettons de la chaux. Les gens ont installé aussi des couvercles, mais c’est
    assez cher. Voici quelques noms de familles qui ont fait bâtir des puits à
    eau : Taburasi, Berbeci, Duma, Murgoci, Ifrim. Ensuite, tout le monde a
    commencé à les utiliser. Ils ont transporté de l’eau dans des tonneaux jusqu’en
    1986 – 88 pour remplir leurs citernes. »



    Et pourtant, Gheorghe Popa, le maire de la commune,
    s’est déclaré mécontent du fait que l’eau des puits continue d’être bue, même
    si elle n’est pas sûre : « La commune est actuellement branchée au service communal
    d’alimentation en eau. Nous avons écrit sur chacun des puits que l’eau n’était
    plus potable, mais les gens l’utilisent toujours pour donner à boire à leurs
    animaux, notamment aux vaches. »



    Hormis le besoin d’obtenir de l’eau, une autre
    explication fournie par les gens de l’endroit, c’est qu’il faudrait construire
    ou au moins réparer un puits ou une source d’eau 40 jours après le décès d’une personne.
    Tout près de ces sources d’eau, des croix et des icônes ont également été érigées,
    pratique qui confirme cette théorie. De nombreux étrangers se déplacent dans la région pour filmer ces pièces
    inédites, alors que le projet visant à restaurer les puits à balancier pour les
    transformer en musée attend toujours d’être approuvé. De toute façon, la
    contrée est extrêmement belle et accueillante, selon Gheorghe Popa, le maire de
    la commune : « Păuneşti
    est une commune importante, très belle, avec des collines sises le long de la
    vallée de Carecna. De nombreux chalets viennent d’être bâtis des deux côtés de
    la vallée, à Mohorâta et à Păuneşti. Le paysage est d’une beauté particulière. »



    Enfin, sachez aussi que jadis, à l’occasion des fêtes
    religieuses de la commune, tous les habitants du village se réunissaient autour
    des puits à balancier pour faire bénir l’eau.

  • La Journée mondiale de l’eau

    La Journée mondiale de l’eau

    Le 22 mars, c’est la Journée mondiale de l’eau. Créée par les Nations Unies,
    elle est marquée depuis 1993 et met en lumière l’importance de l’eau douce,
    avec un nouveau thème chaque année. En 2021, l’accent a été mis sur l’idée de « Valoriser
    l’eau », histoire d’attirer l’attention publique sur la nécessité de protéger les
    eaux du point de vue quantitatif et qualitatif. C’est aussi l’occasion de parler
    de la signification de l’eau pour les populations, de sa véritable valeur et de
    la manière dont nous pouvons mieux protéger cette ressource vitale, lit-on sur
    le site de l’événement. Il faut aussi parler du rôle et des responsabilités
    de ceux qui sont chargés d’entretenir cette ressource. Et pour cause : à l’heure
    où l’on parle, 2,2 milliards de personnes vivent sans accès à de l’eau salubre.
    C’est une véritable crise de l’eau que nous sommes en train de traverser et il
    faut éveiller les consciences à ce sujet avant qu’il ne soit trop tard.








    Pandémie oblige, cette année, la Journée mondiale de l’eau a été célébrée
    en ligne. Les gens du monde entier ont été invités entre autres à partager leurs
    expériences, réflexions et impressions sur les réseaux sociaux, en y ajoutant
    #Water2me et #JourneeMondialeDelEau2021.






    Heureusement, la crise de l’eau n’est pas ressentie par l’UE. Ses habitants
    ont un très bon accès à de l’eau de haute qualité, entre autres, grâce à la
    mise en place, depuis une trentaine d’années déjà, d’une législation
    communautaire sur la qualité de l’eau potable. En 2018, la Commission européenne
    a proposé que la Directive sur l’eau potable soit révisée, en réponse à l’initiative
    citoyenne « Right2Water » (L’eau, un droit humain). La nouvelle forme a
    été adoptée à la fin de l’année dernière par le Parlement européen. Elle garantit
    un accès plus facile à l’eau pour tous les Européens, leur promettant les plus hautes
    normes de qualité au monde en matière d’eau potable, conformes à l’objectif de
    réduire à zéro la pollution, pour avoir un environnement sans substances toxiques,
    comme prévu dans le Pacte vert pour l’Europe. Grâce à cette directive, les consommateurs
    communautaires pourront boire avec plus de confiance l’eau du robinet, ce qui
    réduira les déchets engendrés par l’utilisation de l’eau en bouteille en verre
    ou en plastique.








    Quant à la Roumanie, notre pays dispose d’un ample réseau hydrographique, composé
    de nombreux lacs de retenue et naturels et de 4 grandes rivières (Mureș, Olt, Siret et Prut) dont les eaux sont
    collectées par le Danube. S’y ajoutent plus de 2 500 sources d’eau qui comptent
    pour 60% des eaux minérales d’Europe. Néanmoins, il existe aussi en Roumanie
    des zones et de petites localités où l’accès à l’eau potable est toujours difficile,
    où il n’y a toujours pas de réseaux de distribution de l’eau potable, ni de collecte,
    ni de traitement des eaux usées. Ces dernières années, on a tenté de remédier à
    cette situation à l’aide de projets financés de fonds européens, mais il reste
    encore du chemin à faire.








    A l’occasion de la Journée mondiale de l’eau, le Programme national Cantus
    Mundi Roumanie et l’Administration nationale « Apele Române » (Les Eaux
    roumaines) ont lancé une chanson intitulée « Water Song ». C’est une
    création musicale originale et collective, réalisée en première nationale avec la
    participation des enfants faisant partie de la communauté de 60 000 membres du Programme
    national Cantus Mundi Roumanie, qui est le plus grand programme d’insertion
    sociale par la musique du pays, organisé par la Chorale nationale de musique de
    chambre « Madrigal – Marin Constantin ». En bref, « Water Song »
    est une vidéo qui contient des sons de l’eau en nature enregistrés par les enfants,
    illustrant leurs rivières préférées ou représentatives de leur région. Cette vidéo
    s’inscrit dans la campagne de l’ONU censée éveiller les consciences sur l’importance
    de l’eau dans nos vies et sur l’importance de la mettre en valeur d’un point de
    vue écologique, social et culturel au sein de la société moderne. (Trad.
    Valentina Beleavski)

  • La tarte aux pommes de ma copine, Ami

    La tarte aux pommes de ma copine, Ami

    Madame, Monsieur, soyez les bienvenus dans ma cuisine, là où aujourd’hui je m’apprête à préparer une tarte aux pommes que j’ai apprise grâce à ma copine, Ami. C’est une tarte très facile à faire, croustillante et économique. Pour un moule à tarte rond, il vous faudrait un kilo, un kilo et demie de pommes – personnellement, je préfère les belles pommes rouges, Pink Lady, savoureuses et croquantes -, trois ou quatre cuillerées à sucre et une pincée de cannelle. C’est tout, vous allez dire ? Eh bien, c’est tout pour la farce.

    Maintenant, voyons aussi la liste des ingrédients pour la pâte, parce que ce sera à vous de la préparer.Pour notre petite tarte, il vous faudrait un paquet de 200 grammes de beurre ramolli, 8 cuillerées d’eau froide et trois de vinaigre, une pincée de sel et quelque 375 grammes de farine. Et c’est tout. Pas d’œufs, pas de lait, pas de sucre. Dans un saladier, couper le beurre en petits morceaux et verser progressivement de la farine, en pétrissant du bout des doigts. Y ajouter le sel et continuer à pétrir, en ajoutant une à une les cuillerées d’eau et celles de vinaigre jusqu’à ce que vous obteniez une boule de pâte lisse qui se décolle des doigts et qui soit facile à étaler. Réserver le temps de préparer la farce.

    Laver les pommes et les peler à l’aide d’un économe ou un éplucheur pour les peaux fines. Ensuite, les râper. Cette opération, vous pouvez la faire à l’avance ; dans ce cas, ajouter sur les pommes râpées un peu de jus de citron pour empêcher qu’elles brunissent. Dans une casserole, à feu doux, mettre une noix de beurre et ajouter les pommes. Mélanger avant d’incorporer le sucre et la cannelle et laisser mijoter jusqu’à ce que les fruits commencent légèrement à caraméliser. Eteindre le feu et laisser refroidir.

    Diviser en deux la boule de pâte. Étaler chaque partie sur du papier cuisson à l’aide d’un rouleau pâtissier. Garnir le fond du moule avec un fond de pâte. Ensuite, il faut bien tasser la pâte qui dépasse sur les bords du moule pour que celui-ci soit bien tapissé de pâte sur ses cotés, et qu’ainsi le fond de pâte une fois cuit soit bien solide. Verser sur ce fond de pâte la farce tiède avant de la couvrir du reste de pâte étalée au préalable à l’aide du rouleau. Pour que la farce reste à l’intérieur, presser fortement les bords des deux feuilles de pâte l’un contre l’autre à l’aide d’une fourchette, obtenant ainsi des bords dentelés. Préchauffer le four à 180 degrés et piquer le dessus de la tarte d’une fourchette avant d’enfourner pour une vingtaine de minutes ou jusqu’à ce que la tarte commence à avoir une belle couleur et qu’une odeur de cannelle se dégage dans toute la cuisine.Laisser refroidir un peu avant de déguster un bon morceau de la tarte aux pommes de ma copine, Ami !

  • Géopolitique de l’eau (II)

    Géopolitique de l’eau (II)

    Avec notre invité David Blanchon qui est géographe et enseigne à l’université Paris-Nanterre.

  • Géopolitique de l’eau (I)

    Géopolitique de l’eau (I)

    On l’oublie souvent mais celle-ci est utilisée dans toutes les activités humaines, économiques, urbaines, agricoles. Et elle l’objet de coopération et de conflit au niveau international. C’est à cette problématique que nous allons nous attacher cette semaine avec notre invité David Blanchon qui est géographe et enseigne à l’université Paris-Nanterre.



  • 22.03.2020

    22.03.2020


    Mesures de protection – Les autorités de Bucarest ont pris de nouvelles mesures
    restrictives censées limiter la propagation de l’épidémie de coronavirus. Samedi
    soir, le ministre de la Santé, Marcel Vela, a fait savoir que les activités de
    vente en détail de produits et de services étaient suspendues temporairement. Il
    s’agit des magasins des galeries marchandes, à l’exception de ceux qui vendent
    des produits alimentaires, vétérinaires ou pharmaceutiques. Selon l’ordonnance militaire
    présentée par le ministre, cette mesure entre en vigueur ce dimanche à 22h. Les
    cabinets stomatologiques ferment aussi temporairement, seules les interventions
    urgences étant permises. Entre 22h et 6 h du matin la circulation des personnes
    sera limitée à quelques raisons précises : pour le travail, pour assurer
    les biens couvrant les nécessites essentielles des personnes et des animaux de
    compagnie, pour des raisons médicales. De même, on interdit l’entrée sur le
    territoire de la Roumanie des ressortissants étrangers et des apatrides, sauf s’ils
    transitent le pays en empruntant des couloirs de transit organisés en coopération
    avec les Etats voisins. Y font également exception les membres de familles roumaines,
    membres des familles des ressortissants de l’espace communautaire ou de l’Espace
    économique européen, de la Confédération Helvétique, tous résidant en Roumanie.
    S’y ajoutent les déplacements professionnels, prouvés par visa, permis de
    résidence ou autre document. Parmi les personnes ayant le droit d’entrer en
    Roumanie mentionnons aussi le personnel diplomatique ou consulaire, celui des
    organisations internationales, personnel militaire ou personnel assurant l’aide
    humanitaire, les passagers en transit, y compris ceux qui sont rapatriés après
    avoir reçu la protection consulaire, les passagers qui voyagent pour des
    raisons impératives (médicales ou familiales) ou encore les personnes
    nécessitant une protection internationale ou qui voyagent pour d’autres raisons
    humanitaires.


    Coronavirus en Roumanie – Les 2 premiers décès causés par le nouveau coronavirus ont été
    rapportés en Roumanie. Il s’agit d’un patient de 67 ans qui avait des problèmes
    de santé antérieurs très graves et d’un autre de 74 ans souffrant d’une maladie chronique préexistante. Jusqu’ici 433 cas d’infection par le coronavirus
    ont été confirmés en Roumanie, dont 64 ont guéri. Selon le ministère roumain
    des Affaires Etrangères, 8 Roumains sont décédés à l’étranger à cause de cette maladie : 7 en Italie et 1 en France.


    Coronavirus dans le monde – Au niveau mondial, dans plus de 35 pays, au moins 900 millions
    de personnes sont en confinement à domicile soit suite aux restrictions
    imposées par les autorités soit suite aux recommandations faites par celles-ci
    dans le contexte de la pandémie de coronavirus. Les déplacements nocturnes sont
    désormais limités à Haïti, en République Dominicaine, en Jordanie et au Burkina
    Faso. La Tunisie et le Rwanda ont imposé le confinement à domicile. En Amérique
    du Sud, la Bolivie est désormais en quarantaine générale, alors que la Colombie
    et l’Etat brésilien de Sao Paolo en feront de même à compter de mardi prochain.
    Aux Etats-Unis, 30% de la population est in isolement de différents niveaux sur
    ordre des autorités locales. En Europe, le pays le plus touché par le coronavirus
    reste l’Italie, où la situation ne cesse de s’empirer. Le nombre des décès dans
    la péninsule dépasse les 4800, alors que le premier ministre italien a annoncé
    l’arrêt de toute activité de production qui n’est pas indispensable, afin de
    garantir l’approvisionnement essentiel de la population. La Chine a quant à elle
    rapporté 45 nouveaux cas d’infection au coronavirus après 3 jours sans cas local
    de contamination.


    Eau – L’ONU
    a fait appel à une meilleure utilisation de l’eau, afin de lutter contre les
    changements climatiques. Dans un rapport publié à l’occasion de la Journée mondiale
    de l’eau, l’organisation a souligné qu’une meilleure gestion des ressources d’eau
    pourrait aider à limiter le changement climatique. Pour ce faire, il faut
    traiter une plus grande quantité d’eau, vu qu’à l’heure actuelle 90M de l’eau utilisée
    n’est pas traitée, bien qu’elle soit une source importante de gaz méthane qui
    alimente l’effet de serre. L’ONU demande également une meilleure protection ou
    la réhabilitation des zones humides, qui accumulent deux fois plus de carbone
    que les forêts, aident à prévenir les inondations et offre un habitat aux
    animaux sauvages. Le rapport de l’organisation dénonce aussi le manque de
    coopération entre les responsables gouvernementaux qui travaillent dans le
    domaine du réchauffement climatique et ceux chargés de la gestion des eaux.








    Météo – La météo
    est en train de changer en Roumanie. Une alerte jaune à la neige et aux tempêtes
    de neige concerne les Carpates Orientales et le nord du pays jusqu’à lundi matin.
    Les températures sont à la baisse sur l’ensemble du territoire, avec des maxima
    qui ne dépasseront plus le 14 degrés.



  • Eau et assainissement dans la commune Costache Negri

    Eau et assainissement dans la commune Costache Negri

    Selon les organisateurs, il vise à valoriser des initiatives entreprises par les collectivités territoriales roumaines s’inscrivant dans une dynamique de transition urbaine écologique et de protection de l’environnement. La troisième édition de la Conférence « Ville durable – Catalyseur économique » sest tenue à Bucarest en mai et a été l’occasion de remettre les diplômes aux communautés gagnantes de la compétition. L’événement a été organisé dans le cadre de la Saison Roumanie – France. Ligia a interrogé la maire de Costache Negri, une commune déclarée gagnante dans le domaine de lEau et de lassainissement.


  • A la Une de la presse roumaine ce 31.01.2019

    A la Une de la presse roumaine ce 31.01.2019

    Projets qui pourraient sen aller à vau-leau pour Liviu Dragnea, chef du PSD, mais à lire les journaux parus ce matin à Bucarest, on constate que même leau nest plus ce quelle était.

  • La symphonie de l’eau

    La symphonie de l’eau

    Valses, polkas, danses traditionnelles roumaines et un spectacle aquatique fascinant ont inauguré les 17 fontaines récemment modernisées. La municipalité de Bucarest et la compagnie de distribution de l’eau Apa Nova marquaient ainsi, ensemble, un nouveau site sur la carte touristique de la capitale roumaine, car ces fontaines sont les seules d’Europe à disposer d’équipements de dernière génération. Les visiteurs sont invités à un voyage dans le monde de l’eau et de la lumière. Comment cette idée est-elle née ?



    Mihai Savin, adjoint au directeur général de la compagnie Apa Nova et responsable du projet, explique : « L’idée de départ a été très simple. Dans la plupart des métropoles, les fontaines évoquent le passé et le présent de la ville, elles racontent son histoire. Construites pour émerveiller, elles étalent la richesse culturelle du lieu et la créativité des artistes qui les ont conçues. C’est ce que nous avons voulu faire, nous aussi, mais en offrant aux visiteurs une expérience multisensorielle, grâce à une triple dimension visuelle, auditive et spatiale. Nous avons souhaité rendre la ville plus attrayante, lui donner plus de vitalité et de couleur, la rajeunir et l’embellir. »



    Les caractéristiques des fontaines modernisées sont le résultat de l’expérience et de l’expertise des équipes et des compagnies impliquées dans ce projet. Une compagnie allemande spécialisée dans les spectacles aquatiques a mis en place des équipements et utilisé des technologies de dernière génération, uniques en Europe. Les architectes du projet ont conçu le nouveau design des fontaines, l’adaptant au thème de la Grande Union de 1918, dont nous fêtons cette année le Centenaire. Ils y ont ajouté des éléments puisés aux danses traditionnelles roumaines, à l’alphabet cyrillique et à la céramique de Cucuteni. Les Ateliers Nomad ont développé un concept complexe qui associe une chorégraphie inédite aux différentes techniques d’animation connues en Europe.



    Les personnes présentes au spectacle d’inauguration — « La Symphonie de l’Eau » — ont pu en voir le premier résultat : jets d’eau de différentes couleurs montant jusqu’à 30 mètres, voûtes d’eau de toutes les couleurs, rubans d’eau dansant au rythme de la musique. Une musique tout aussi diverse que l’alternance chromatique des jets d’eau, avec leurs nuances de rose, de vert, de rouge, d’orange, de bleu et de violet. Sur les écrans d’eau placés devant la fontaine centrale était projeté un couple de danseurs, ensuite la carte de la Roumanie, les portraits du roi Ferdinand et de la reine Marie.



    Quels indices ce spectacle nous fournit-il sur Bucarest ? Mihai Savin: « Il nous dit que c’est une ville des contrastes, une ville moderne, mais qui possède une riche histoire. Et par cette diversité des musiques, nous avons voulu suggérer sa diversité culturelle. Les gens aiment la musique symphonique, ils aiment la musique moderne et aussi la musique roumaine… Alors nous les avons toutes insérées dans le spectacle auquel vous avez assisté. »



    Nous y avons, en effet, assisté, aux côtés de plusieurs milliers de personnes qui ont savouré cette expérience et n’ont pas hésité à exprimer leur enthousiasme et partager leurs impressions. Paula Lazăr, une retraitée présente Place Unirii, nous a dit : « Ça m’a beaucoup plu. C’est pour la première fois que j’assiste à un tel spectacle et je suis impressionnée. »



    Ioana, 58 ans, était enchantée : « C’était si beau! Ça a dû coûter cher, mais ça vaut la peine. »



    Les époux Ionescu exprimaient, eux aussi, leur enthousiasme, contents d’être venus ensemble voir le spectacle : « Très, très beau ! » « Splendide ! » « La musique, les lumières, tout, tout, tout ! C’était extraordinaire ! »



    Côté technique, nous avons appris que le projet a supposé une modernisation des fontaines, qui comportent de nombreux éléments classiques. Tous les équipements ont été installés dans les bassins et les structures existantes. L’élément sculptural central de chaque fontaine a été préservé et intégré au nouveau design. A présent, la grande fontaine située au centre de la Place est équipée de quatre « écrans d’eau » orientés vers les quatre points cardinaux, censés créer une plateforme multimédia grandiose pour des projections vidéo et laser. La disposition des écrans d’eau crée un effet tridimensionnel unique en Europe. Entièrement numérisé, ce système permet de contrôler chacune des 44 fontaines placées entre la Place Alba Iulia et la Place Constituţiei.



    « Nous nous proposons de présenter des spectacles aquatiques d’une trentaine de minutes chaque week-end, du vendredi au dimanche, entre 21 h et 23 h » — a promis le responsable du projet, Mihai Savin. Aussi longtemps que les conditions météo demeurent favorables, nous pourrons donc aller contempler l’eau qui dévoile sa beauté au cœur de la capitale roumaine.


    (Trad. : Dominique)