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  • A la Une de la presse roumaine – 23.07.2018

    A la Une de la presse roumaine – 23.07.2018

    Ce lundi c’est le dernier jour pour le dépôt des candidatures au poste de chef de la Direction nationale anticorruption. Et les quotidiens identifient une situation pour le moins inédite. Entre temps, l’alimentation en eau de la ville de Bacau dans l’est est toujours coupée et la mairie de la Capitale se prépare à fêter les Journées de la ville de Bucarest.



  • « Aquapic » : centre expérimental pour les enfants à Timisoara

    « Aquapic » : centre expérimental pour les enfants à Timisoara

    On entend parler de plus en plus souvent de projets de réhabilitation de l’espace public. Et là où l’intention d’améliorer la qualité de vie en ville est doublée du désir d’éduquer par le jeu, on peut assister à des réalisations inattendues. L’une d’entre elles est en train de se concrétiser à Timişoara où un centre expérimental pour enfants ouvrira bientôt ses portes. Aquapic invite les grands et les petits à des aventures aquatiques – ont fait savoir ses initiateurs.

    Un siècle après sa construction, l’un des bassins de décantation de l’Usine de production d’eau industrielle de Timişoara a été aménagé pour accueillir des concours de modélisme naval et des expériences liées au flottement des corps. « Aquapic » est le fruit d’une heureuse rencontre entre une association engagée dans des travaux de rénovation urbaine, Urban Survey, la compagnie locale de distribution de l’eau, et la Fondation Aquademica. Elles se sont proposé de transformer ensemble un espace devenu inutilisable en un endroit où les enfants puissent apprendre davantage sur l’eau et sur l’environnement par le biais de l’expérience directe.

    Violeta Mihalache, directrice de l’Association Urban Survey, chargée de la communication et des relations publiques dans le cadre du projet, explique: « L’usine de production d’eau industrielle se trouve à présent dans un quartier résidentiel de la ville, étant accueillie par un bâtiment vieux de 100 ans. De style Art nouveau, il est dû au premier architecte en chef de la ville, Laszlo Szekely, qui a beaucoup influencé le développement urbain de Timişoara. Le bâtiment est entouré d’un parc magnifique s’étendant sur près de 3 hectares où se trouvent deux bassins de décantation. Le décor est splendide. Ce projet vise à aménager une grande partie de ce parc – soit près de 2 hectares – en y plaçant des équipements destinés au jeu pour permettre aux enfants d’apprendre davantage sur l’eau, sur son circuit dans la nature, dont on leur parle à la maternelle ou à l’école. Dans ce parc, les explications seront pourtant beaucoup plus agréables et plus amusantes. Ils y apprendront également des choses qu’ils n’apprennent pas à l’école : qu’est-ce qu’un barrage, pourquoi se produisent les inondations, le tout à l’aide d’équipements de grandes dimensions avec lesquels ils pourront jouer, expérimenter. En fait c’est ça, l’idée de ce parc: jouer, expérimenter et apprendre ainsi à se rapprocher de la nature, la connaître et l’aimer. »

    Restauré en respectant le modèle original, le vieux bâtiment est devenu un musée vivant. Violeta Mihalache : « Nous avons gardé tout ce qu’il y avait à l’intérieur au moment de la mise en service de l’usine, en 1916 : les équipements, les outils, les vannes. Nous avons essayé de faire de cette usine productrice d’eau un endroit accueillant où les grands et les petits puissent apprendre comment elle fonctionnait, comprendre le processus technologique de production de l’eau industrielle, qui relève à présent du domaine de l’histoire. »

    Bien que son inauguration soit prévue pour très bientôt, le centre expérimental Aquapic attend ses visiteurs à peine au printemps prochain. C’est que les expériences utilisant l’eau s’y déroulent en plein air, on ne peut donc les effectuer que durant la saison chaude. Violeta Mihalache nous donne un avant-goût des expériences que les petits visiteurs du parc pourront faire : « Les expériences sont nombreuses. Nous aurons, par exemple, une installation permettant de retirer des déchets de la canalisation, grâce à laquelle les enfants apprendront ce que l’on peut et ce que l’on ne peut pas jeter dans les canalisations. Les bâtonnets ouatés ou les serviettes démaquillantes de maman, par exemple, bouchent les canalisations. C’est le but d’un des équipements. L’expérience s’achève par une étape durant laquelle les enfants apprennent à récupérer les différents objets jetés dans les canalisations. Un autre équipement s’appelle « Pluie de questions » et il a effectivement la forme d’une goutte d’eau. Les enfants se verront proposer différentes questions et réponses et, en agissant sur différentes parties de l’équipement, ils pourront trouver la réponse correcte aux questions sur l’environnement adressées par les gouttes d’eau respectives. »

    Un mini-labo aménagé à l’intérieur de l’usine ouvrira à ses petits visiteurs les portes d’un autre monde fascinant : celui des expériences chimiques. Le centre expérimental Aquapic est destiné aux enfants de 5 à 12 ans.(Trad. : Dominique)

  • Ces grandes petites histoires personnelles

    Ces grandes petites histoires personnelles

    Née en 1979 à Timişoara, Anca Miruna Lăzărescu s’est établie en 1990 en Allemagne, avec sa famille. Elle est pourtant restée toujours très attachée à la Roumanie. Ses premiers courts-métrages, réalisés après avoir fini ses études à Munich et à Los Angeles, le prouvent d’ailleurs. Il s’agit du court métrage « Bucarest-Berlin », sorti en 2004, du documentaire « Le secret de Deva », réalisé en 2007 et du court métrage « Les eaux se taisent », tourné en 2012 et récompensé de plusieurs prix internationaux, dont le prix Gopo du meilleur court métrage. Ce film raconte l’histoire de deux amis qui, en 1986, tentent de quitter le pays en traversant le Danube à la nage.



    Pendant le tournage du film « Les eaux se taisent », Anca Miruna Lăzărescu commençait déjà à travailler sur son premier long métrage, «Voyage avec papa». Ce film reprend le thème de l’évasion de la Roumanie communiste, qui a hanté l’enfance de la réalisatrice sous la forme d’une histoire de famille racontée encore et encore les dimanche soir ou les jours de fête. L’histoire vécue, à 18 ans, par le père d’Anca Miruna Lăzărescu est devenue ainsi le scénario du film «Voyage avec papa»: pendant l’été brûlant de l’année 1968, deux jeunes Roumains quittent le pays avec leur père et ils sont confrontés à un dilemme : revenir en Roumanie ou rester de l’autre côté du Rideau de fer. Ils devaient faire ce choix sur la toile de fond des événements internationaux dramatiques de cette année-là : l’invasion de l’ancienne Tchécoslovaquie par les troupes du Pacte de Varsovie et les manifestations estudiantines déclenchées en Occident.



    Au fil du temps, à mesure qu’elle grandissait et gagnait en maturité, la réalisatrice a commencé à entrevoir la complexité de cette légende familiale. Anca Miruna Lăzărescu : « Alors que je me trouvais encore en Roumanie et que j’avais 9 ou 10 ans, je ne comprenais pas très bien toute cette histoire. Ses dimensions politiques et émotionnelles m’échappaient. C’est beaucoup plus tard, durant mes études à l’Ecole supérieure du Film de Munich, que j’ai commencé à me rendre compte de l’impact émotionnel de cette histoire. C’est l’histoire de mon père qui, en 1968, avait 18 ans et qui, exactement comme dans mon film, a disposé de très peu de temps pour prendre une énorme décision, qui allait marquer sa vie pour toujours : rester en Occident, dans un système qu’il ne connaissait pas et auquel il avait seulement rêvé ou retourner dans un pays où, à l’époque, rien ne pouvait être comme en Occident. Et cette décision, il a dû la prendre dans des conditions chaotiques. »



    Puisqu’il s’agissait d’une histoire si intimement liée à sa famille, Anca Miruna Lăzărescu s’est beaucoup investie dans la réalisation de ce film. Et si, pour ses films antérieurs, le succès remporté auprès du public n’a pas compté parmi les priorités de la réalisatrice, il n’en fut pas de même pour son long métrage « Voyage avec papa ». Anca Miruna Lăzărescu : « Par comparaison avec le court-métrage “Les eaux se taisent”, dont j’ai voulu faire un film pur et bouleversant qui soit apprécié aux festivals, mon autre création cinématographique, “Voyage avec papa”, je l’ai conçue dans l’intention de toucher un public aussi large que possible. Je me suis efforcée de guider mes spectateurs, de leur faire comprendre certains détails historiques. Je pense, d’ailleurs, que c’était là le plus grand défi : essayer de fournir le moins de données possibles, pour ne pas ennuyer le public, tout en offrant des informations absolument nécessaires aux spectateurs plus jeunes. Je n’ai pas du tout recherché l’objectivité. Etre objectif, en tant que réalisateur de film, cela ne peut que vous éloigner du sujet ou bien des personnages. Par contre, j’ai tenu à créer des personnages avec lesquels le plus grand nombre possible de spectateurs puissent s’identifier. A mon avis, il se peut même que le personnage négatif n’ait pas vraiment l’intention de faire du mal, d’intervenir de manière antagoniste dans une histoire. Un film devient très réaliste au moment où même les personnages les plus méchants semblent avoir des raisons humaines pour agir d’une certaine manière.



    Peu après son lancement, « Voyage avec papa » a été présenté, lors d’une tournée, aux spectateurs de plusieurs pays d’Europe, y compris de Russie. Comme le film s’est proposé de mettre en évidence les manières totalement opposées dont les citoyens du bloc communiste et ceux des pays occidentaux avaient perçu les événements de 1968, il a été intéressant d’observer les réactions des spectateurs. Anca Miruna Lăzărescu : « A Prague ou à Budapest, le public a réagi différemment par rapport aux spectateurs d’Europe occidentale. Les questions qui m’ont été posées à Munich allaient plutôt dans le sens: “Bon, nous savons très bien ce qui s’est passé ici, car nous — mêmes nous avons vécu ces moments-là et sommes descendus dans la rue pour protester… mais combien réaliste est la façon dont vous avez présenté ce qui se passait entre temps en Roumanie?”. Lorsque le film a été projeté à Prague, à Budapest ou en Roumanie, les réactions du public ont été plutôt du genre : “Nous vous remercions beaucoup, mais la première partie du film, nous la connaissons déjà, nous savons comment ça s’est passé chez nous en 1968. Mais les scènes sur l’Occident, avec tous ces jeunes qui rêvaient d’une révolution communiste, sont-elles vraiment véridiques ?” Cela m’a beaucoup réjouie, car j’ai eu l’impression que le film pouvait unir et rapprocher des gens qui ont habité dans des camps séparés pendant si longtemps. »



    Le film « Voyage avec papa » a offert aux spectateurs roumains une autre agréable surprise : le retour sur les écrans d’un acteur qui comptait parmi ses favoris — Ovidiu Schumacher — parti en Allemagne à la fin des années ‘80 et absent depuis du film et du théâtre roumains. (trad.: Mariana Tudose, Dominique)

  • De l’eau pour tous

    De l’eau pour tous

    RRI marque la Journée internationale de l’Eau. Les besoins en eau de l’humanité n’ont plus besoin d’être soulignés par des discours ; l’heure est à l’action. Une équipe européenne de jeunes chercheurs – basée en Roumanie et menée par Khaled Al Mezayen, docteur en pharmacie et entrepreneur enthousiaste – a mis au point un système révolutionnaire de potabilisation de l’eau, qui intéresse de près lONU. Espoir.


  • 06.01.2016

    06.01.2016

    Coopération — Le premier ministre roumain Dacian Ciolos entame ce jeudi une visite officielle à Berlin, durant laquelle il doit rencontrer la chancelière allemande Angela Merkel. Les deux responsables devraient évoquer entre autres le renforcement des relations bilatérales et la vague de migrants en Europe. L’agenda de la visite inclut aussi des réunions avec des membres de la communauté roumaine et avec des représentants du Forum économique roumano-allemand. Dacian Ciolos doit se rendre en ce début d’année en France et aux Pays-Bas, qui assument à compter du 1er janvier la présidence tournante de l’UE.



    Eau — En Roumanie les chrétiens orthodoxes et catholiques de rite grec fêtent aujourd’hui le baptême de Jésus-Christ. Des services religieux sont tenus dans des églises et monastères à travers le pays pour bénir l’eau. Demain, plus de 2 millions de Roumains fêtent leur patron, puisque c’est la fête de Saint Jean-Baptiste, qui met fin aux fêtes d’hiver. Pourtant les orthodoxes russes, ukrainiens, arméniens et serbes qui respectent le calendrier julien fêtent Noël, décalé de 13 jours par rapport au calendrier grégorien.



    Tennis — Le paire formée par les joueurs de tennis, le Roumain Horia Tecau et le Néerlandais Jean-Julien Rojer, s’est qualifiée dans les quarts de finale de l’épreuve de double messieurs du tournoi ATP de Doha. Le meilleur double au monde en 2015 affrontera dans le dernier match la paire russo-espagnole Teimuraz Gabaşvili/Albert Ramos Vinolas. Par ailleurs, la joueuse roumaine de tennis Alexandra Dulgheru s’est qualifiée mercredi en quarts de finale du tournoi WTA d’Auckland en Nouvelle Zélande. Dans la prochaine étape de la compétition, Dulgheru affrontera la gagnante du match Christina McHale (Etats-Unis) — Caroline Wozniacki (Danemark). A Shenzen, le double Andreea Mitu/Patricia Maria Ţig s’est qualifié mercredi en demi-finale.



    Météo — Bucarest et huit départements du sud de la Roumanie ont été placés aujourd’hui sous une alerte jaune aux précipitations – neige et pluies verglaçantes. Le trafic routier se déroule difficilement sur toutes les routes nationales de ces régions. Les températures sont à la hausse sur le reste du territoire, même si le ciel demeure couvert. Les pluies sont signalées sur le sud et le sud-est du territoire alors que les précipitations sont mixtes sur le reste du pays. Les températures vont de –3 à 7 degrés.

  • Annonce historique de la NASA

    Annonce historique de la NASA

    L’Agence aérospatiale américaine qui a fait cette annonce historique concernant l’existence de l’eau à l’état liquide sur la planète Mars précise pourtant qu’elle n’avait pas trouvé de preuves directes de cette présence. De l’avis des scientifiques américains, les bandes de sel hydraté – aux nuances plus foncées – qui apparaissent sur la surface de la Planète Rouge sont directement associées aux flux d’eau qui couleraient régulièrement sur Mars.

    La NASA contrôle à présent 5 missions d’exploration sur orbite et sur la surface de cette planète – les véhicules robotisés – les rovers Opportunity et Curiosity, arrivés sur la surface de Mars en 2004 et respectivement 2012, ainsi que les sondes spatiales Mars Odyssey, MRO et MAVEN. Les sondes européenne Mars Express et indienne Mars Orbiter Mission transmettent également des donnés depuis l’orbite de Mars. Les données envoyées par les satellites montrent des éléments de relief visibles sur les versants martiens qui sont associés aux dépôts de sel. De tels dépôts de sels pourraient modifier les points de gel et d’évaporation de l’eau dans l’atmosphère raréfiée de la planète Mars, préservant l’eau respective à l’état liquide assez longtemps pour qu’elle puisse s’écouler sur la surface martienne. Autrement dit, les preuves des spécialistes suggèrent que l’eau apparaît et disparaît sur la planète en fonction des saisons martiennes.

    La présence de l’eau à l’état liquide aura des implications majeures sur les efforts des hommes d’exploiter la planète Mars – estime le journaliste scientifique Alexandru Mironov : « A mon avis, les experts qui projetteront les futurs voyages sur Mars – moins éloignés dans le temps que l’on ne le croirait – peuvent dire ouf ! – on ne sera plus obligé de transporter de l’eau, dans des conteneurs gigantesques jusqu’à Mars. Car l’eau se trouve déjà sur la future planète que l’Homo Sapiens, le Martien, c’est-à-dire le Terrien devenu martien, va habiter. Les ingénieurs trouveront bien des méthodes pour extraire de l’eau de ce mélange de sels. Il s’agit de sels de chlorate et perchlorate de magnésium et de sodium, dont on peut extraire l’eau, qui apparaît assez souvent sur cette planète, notamment pendant l’été martien. »

    Peut-on considérer que les preuves de l’existence de l’eau à l’état liquide sur Mars ouvrent la voie à une découverte encore plus importante : l’existence d’une quelconque vie sur cette planète ? Alexandru Mironov : « Je ne doute pas de l’existence de certaines formes de vie. Elles s’appellent bactéries extrêmophiles, capables de vivre dans des conditions extrêmes. Comme on les trouve sur la Terre, dans le désert d’Atacama ou au Sahara, on les trouvera certainement là-bas aussi. La vie existe sur Mars. Peut-être en est-elle encore au début de son évolution ou peut-être Mars a été, comme on le soupçonne, la première planète à avoir abrité la vie. Après quoi, suite à un événement historique, à une catastrophe cosmique, son atmosphère s’est amincie, l’eau s’est sublimée, a disparu dans l’espace cosmique ou a été transférée sur la Terre. »

    Alexandru Mironov pense que le premier vol habité vers Mars aura lieu en 2019 : « Un équipage partira de la Terre, un vaisseau avec un couple à bord fera le tour de la planète Mars et retournera sur terre après un vol qui aura duré 501 jours. Les mathématiques célestes fonctionnent de manière impeccable. Les astronomes savent avec précision que c’est là la durée du voyage aller-retour. Pour Mars, ce sera comme ce fut pour la Lune : en 1968, un vaisseau spatial terrien est parti le jour de Noël, a fait le tour de la Lune et il est revenu. C’était le signe qu’une année plus tard, en 1969, Neil Armstrong allait poser les pieds sur le satellite naturel de la Terre. C’est ce qui arrivera en 2019 avec le vol aller-retour Terre-Mars, sans escale. »

    Pourquoi 2019 ? Parce que cette année-là il y a une « fenêtre », c’est-à-dire un moment de rapprochement maximum des deux planètes. L’homme aura l’occasion de poser les pieds sur Mars en 2031, lorsque la NASA prévoit une telle mission – a expliqué Alexandru Mironov: « Le vol sera effectué probablement par un équipage international, car une telle aventure appartient à toute l’humanité. Aussi, les esprits les plus éclairés, les personnes les plus habiles seront utilisés pour la mener à bien. Je m’attends à ce qu’un programme soit lancé les prochaines années dans le cadre duquel plusieurs vaisseaux seront envoyés. Le premier vol transportera des robots pour construire sur le sol martien une usine dotée de robots pour assurer ce qui est nécessaire aux futurs Martiens. Le deuxième équipage sera humain, le troisième sera de nouveau constitué de robots et le 4e humain et ainsi de suite. Et à chaque fois, sur l’orbite de la planète sera lancé un vaisseau pour attendre ceux qui sont descendus sur la planète, pour les ramener sur la Terre. »

    Les robots construiront une station spéciale, comportant entre autres une usine productrice d’oxygène. Tout cela signifie qu’un avenir pour la civilisation de la Terre existera sur Mars, dans 300-400 ans. L’humanité – sous la forme d’Homo Sapiens – existe depuis 200.000 ans. Nous n’avons plus assez de place sur la Terre, c’est évident, nous sommes 7,4 milliards – rappelle, pour conclure, Alexandru Mironov. (Trad.: Dominique)

  • La sécheresse affecte l’économie roumaine

    La sécheresse affecte l’économie roumaine

    La canicule et l’absence de pluies ont pour résultat une chute des réserves d’eau du sol, avec des répercussions importantes sur les principales cultures agricoles. Le maïs est le plus affecté, mais d’autres plantes s’en ressentent aussi — le soja, le blé, le colza, le tournesol, ainsi que les légumes. Le système national d’irrigation est détruit à 90%, ce qui se traduit par seulement 300 mille hectares de terrain agricole irrigués actuellement, contre 3 millions 300 mille en 1989. A cela s’ajoutent les fontaines qui ont séché dans les communes rurales.



    Les fermiers roumains estiment leurs pertes à plus de 2 milliards d’euros, mais cette somme pourrait augmenter si la pluie manque toujours à l’appel et les températures restent élevées. Cela entraînera, sans aucun doute, une hausse des prix des fruits, légumes et céréales, avertissent-ils.



    La circulation des bateaux sur le Danube souffre, elle aussi, des effets de la sécheresse. Les eaux du fleuve ont fortement baissé, atteignant un niveau inquiétant, et des restrictions de navigation sont actuellement en vigueur. A hauteur de la ville-port de Galaţi, le fleuve mesure environ 1 mètre de profondeur, au lieu des 3,5 mètres habituellement à cette époque de l’année ; les îlots de sable apparus au milieu du lit du Danube augmentent le risque d’accidents et obligent les transporteurs maritimes à réduire au maximum leur vitesse de déplacement.



    D’ailleurs, il y a des endroits où le rétrécissement du chenal navigable retarde la marche des bateaux qui doivent se mettre en file d’attente pour traverser une telle zone. C’est le segment compris entre le port de Zimnicea, en Roumanie, et celui de Belene, en Bulgarie, qui pose actuellement les plus gros problèmes.



    Marius Luigi Giubrei, directeur de l’Administration des ports sur le Danube maritime de Galaţi, explique ces problèmes: «Les navires qui transportent des marchandises de Constanta en Serbie, Autriche et même dans le sud de la Roumanie, sont affectés par la baisse inattendue des eaux du Danube. Ils doivent être moins chargés afin de pouvoir passer. »



    Une partie des marchandises est même transférée sur des bateaux de moindres dimensions, capables de traverser les zones peu profondes. Des problèmes existent aussi dans le sud de l’Allemagne, où la navigation a été bloquée sur le Danube, mercredi, lorsqu’un cargo roumain s’est échoué. D’ailleurs, un grand nombre de navires sont bloqués tout le long du fleuve, importante route pétrolière et céréalière entre l’est et l’ouest de l’Europe. Malheureusement, il n’y pas de signes d’amélioration prochaine de la situation, les prévisions indiquant un Danube en baisse pour au moins une autre semaine. (trad.: Ileana Ţăroi)

  • Techirghiol

    Techirghiol

    Nous vous invitons aujourd’hui à Techirghiol, dans le comté de Constanta, au sud-est de la Roumanie. Véritable havre de paix, cette station balnéo-climatique ouverte toute l’année, est située à 16 km au sud du chef-lieu de Constanţa, au bord du lac Techirghiol, à une vingtaine de mètre au-dessus du niveau de la mer, plus précisément sur la ceinture de sable comprise entre la mer Noire et la forêt de Comorova. Le lac Techirghiol est réputé pour les vertus thérapeutiques de ses eaux utilisées dans le traitement de plusieurs maladies plus ou moins sévères.



    Pour davantage de détails, nous avons invité au micro Elena Valentina Ionescu, directrice du Centre de cure balnéaire et de récupération de Techirghiol: « Notre principal atout c’est la présence des facteurs naturels, à savoir l’eau salée du lac et la boue sapropélique, que nous utilisons dans les traitements balnéaires et de récupération. Pour être efficace, une telle cure, qui est d’ailleurs bénéfique dans toute maladie nécessitant une période de récupération, doit durer au moins deux semaines et peut être prolongée jusqu’à 21 jours. »



    Puisque, durant la belle saison, le climat marin est assez agressif pour le système cardiovasculaire, il faut que le médecin traitant évalue attentivement les patients avant de leur recommander une cure balnéaire. Celle-ci réside en enveloppements à la boue thérapeutique, bains chauds à l’eau salée, aérosols ou hydrothérapie, précise Elena Valentina Ionescu, directrice du Centre de cures balnéaires et de récupération de Techirghiol: « Bien des procédures thérapeutiques servent à la relaxation. Elles visent donc à écarter les effets du stress. Nous sommes contents de voir baisser la moyenne d’âge des patients qui franchissent le seuil de notre centre. C’est là un signe que les jeunes aussi sont désormais conscients de l’importance de la prévention. Les bains froids de boue, que l’on pratique uniquement en été, puis la douche subaquatique, la magnéto thérapie, le massage, la kinésithérapie et beaucoup d’autres procédures peuvent aider y compris à la détente. Toute personne en quête de relaxation doit consulter un médecin, au préalable, car les traitements sont personnalisés. Que vous soyez intéressés à faire soulager vos souffrances ou à vous détendre, nous vous attendons nombreux et n’oubliez pas que vous y serez comblés. »



    Hormis le centre de cure balnéaire, la ville de Techirghiol est dotée d’un complexe sportif avec piscine, d’un débarcadère, d’une promenade moderne et non en dernier lieu d’un jardin botanique, qui renvoie à celui de Baltchik, en Bulgarie. Ce jardin botanique fait partie du projet “L’art du jardinage transfrontalier en région de la mer Noire”, qui vise à l’essor du tourisme transfrontalier par la diversification des attractions naturelles et culturelles des villes de Techirghiol, en Roumanie, et de Baltchik, en Bulgarie. (trad.: Mariana Tudose)

  • L’agriculture roumaine face à la sécheresse prolongée

    L’agriculture roumaine face à la sécheresse prolongée

    Les précipitations insuffisantes et l’été caniculaire sont à l’origine d’une grave crise de l’agriculture roumaine. En raison de la sécheresse, plus d’un quart des cultures agricoles ont périclité, avertissent les représentants des fermiers, les plus touchées étant le maïs, le tournesol et le soja. La sécheresse sévit notamment en Moldavie, (dans l’est), mais elle n’épargne pas non plus une bonne partie de la Dobroudja (sud-est), du Banat (sud-ouest) ou de la Crişana (nord-ouest).



    Le président de la Ligue des associations de producteurs agricoles de Roumanie, Laurenţiu Baciu, s’attend à des productions agricoles de 25 à 30% inférieures à celles de l’année dernière et estime que le manque à gagner se montera à près de 2 milliards d’euros. Précisant que, dans ces conditions, les fermiers se retrouveront dans l’impossibilité de préparer la nouvelle année agricole, il déplore aussi le manque de disponibilité des banquiers pour octroyer des crédits au secteur agricole et l’absence des responsables du domaine, pour cause de vacances. Pour l’instant, les autorités promettent des aides aux petites exploitations. Quant aux grandes, ce serait au ministère de l’Agriculture de concevoir des schémas de financement plus amples qui nécessitent l’aval de l’UE.



    Laurenţiu Baciu dénonce en outre la lenteur des procédures d’appui, l’impossibilité des agriculteurs de s’assurer contre les risques climatiques, tels la sécheresse ou le gel, ou encore le fait que les aides financières dont ils bénéficient en cas de calamités agricoles leur parviennent avec un grand retard.



    La fin de ce calvaire ce n’est pas pour bientôt, paraît-il. Pour les jours à venir, les prévisionnistes annoncent un temps caniculaire sur la plupart du territoire et quelques faibles ondées localement. Ceci étant, le déficit en eau du sol se maintiendra dans l’est, le sud-est, le sud et l’ouest du pays. Sur cette toile de fond, le débat public sur le pillage du système d’irrigation hérité du régime communiste refait surface.



    La réhabilitation de l’infrastructure d’irrigation à l’échelle nationale, supposerait un effort financier de près d’un milliard d’euros. Selon le ministre de l’Agriculture, Daniel Constantin, ces travaux pourraient être financés par des fonds européens, dans le cadre du “plan Juncker”. Ce projet d’investissements publics, baptisé d’après le nom du chef de l’Exécutif communautaire, devrait injecter plus de 300 milliards d’euros dans les économies des pays membres de l’Union. L’officiel roumain envisage aussi un accord politique au sein du Parlement de Bucarest au sujet d’une loi réglementant la réhabilitation du système d’irrigation dans les cinq prochaines années.



    Malheureusement, les eaux du Danube, soit la principale source pour les irrigations, frôlent leur plus bas niveau historique. Au point d’entrée dans le pays, à Baziaş, le débit du Danube représente la moitié de la moyenne pluriannuelle de la période, tandis qu’à la hauteur de Galaţi, plus grande ville-port danubienne de Roumanie, plusieurs îlots de sable sont apparus au milieu du lit du fleuve. De l’avis des spécialistes, le niveau des eaux du Danube continuera de baisser dans les jours à venir. (trad. Mariana Tudose)

  • Maurice Mercier (France) – parcs de loisirs à Bucarest

    Maurice Mercier (France) – parcs de loisirs à Bucarest

    Et puisque la canicule sévit dernièrement en Roumanie, je vous propose de nous mettre un peu à l’ombre, dans la forêt de Balotesti, à une vingtaine de km de Bucarest, là où depuis 2014 on a inauguré le plus grand parc d’aventures de Roumanie. Sur une superficie de 20 hectares, Eden Land propose au total 11 trajets d’accro branches, du tir à l’arc, de l’airsoft et du paintball, des sauts dans le vide depuis une altitude de 15 mètres, du ping-pong, tout comme la possibilité de passer la nuit dans une des deux petites maisons construites dans les arbres. Les maisonnettes ont une surface de 12 mètres carrés et respectivement de 24 mètres carrés et elles sont dotées d’électricité, chauffage et salles de bain. Une chose est sûre : dans ces maisons au cœur de la forêt, la canicule ne vous touchera plus.



    Si la forêt ne vous dit pas trop, je vous invite alors au plus grand parc aquatique du coin, le Divertiland. Inauguré en 2012 sur 35 hectares, l’endroit accueille entre autre, un parc aquatique et un autre de loisirs en plein air, un parc de jeux couvert et un centre spa et de bien-être. Pour l’été 2015, Divertiland s’attend à accueillir 130.000 visiteurs au total. Le parc a une capacité d’accueil de plus de 5000 personnes par jour. Parmi les grandes nouveautés de cet été, il convient de mentionner une piscine chauffée pour les enfants, une nouvelle zone de restauration qui propose aux clients des plats de la cuisine internationale, des cours de surf et de yoga. En plus, les amateurs des sports de plage saluent l’aménagement d’un terrain de volley-ball sur 8000 mètres de plage de sable fin. A présent, le parc de loisirs Divertiland est l’unique destination estivale tout compris aux portes de Bucarest où l’on peut organiser des matchs de volley-ball pour amateurs ou professionnels.



    Depuis 2011, les habitants de Bucarest se sont vu offrir le premier parc de loisirs construit directement en ville. Construit sur 30.000 mètres carrés, Terra Park propose une trentaine de loisirs parmi lesquels Zforce Tower, une plate-forme qui grimpe jusquà 53 mètres de haut ou encore un toboggan où la plongée est de 15 mètres de haut et une Montagne Russe haute de plus de 11 mètres et dont le trajet est de plus de 300 mètres. Le parc dispose d’un parking à 500 places, il propose des restaurants, un air de jeux couvert avec treize loisirs, des magasins de souvenirs. L’investissement initial s’est monté à 25 millions d’euros.



    Retour au cœur de la nature, dans la forêt de Comana, à une trentaine de kilomètres de la capitale, là où on a inauguré récemment le parc d’aventures homonyme. A part les parcours d’accro branches, le parc propose toute sorte de loisirs : escalade, tyroliennes, parapente, canoë-kayak, vélos, tir à l’arc, promenade en chariot, pêche à la ligne. Ne pas passer à côté de la tyrolienne par-dessus le grand lac. Une sensation à ne pas rater !



    La ville de Bucarest est entourée par pas mal de forêts. Du coup, le nombre de parcs d’aventures s’est multiplié ces dernières années. Un troisième parc d’aventures près de la capitale est celui de Cernica. Extreme Park Cernica a ouvert ses portes en 2012. Il propose des parcours d’accro branches, une piscine, de la pêche sportive et du paintball. Les visiteurs se voient mettre à leur disposition une zone barbecue.



    Sur la liste des parcs de loisirs aux portes de Bucarest, nous avons le tout récent est le parc aquatique de Mogosoaia, le seul parc nautique de loisirs du pays. Il propose des toboggans aquatiques, des tremplins, des pistes de jogging, des kayaks, des catamarans, tout cela dans un décor très beau, au bord du lac au cœur du parc de Mogosoaia.



    Comme vous voyez, chers amis, même sous la canicule, Bucarest a tous les avantages pour se faire inclure sur la liste de vos destinations préférées de vacances estivales.

  • A la Une de la presse roumaine 21.07.2015

    A la Une de la presse roumaine 21.07.2015

    Sur la toile de fond du feuilleton de la controverse sur le rejet par le président roumain, Klaus Iohannis, du Code fiscal, débat qui continue de diviser les journalistes, les sujets de société se taillent la part du lion dans les pages des principaux quotidiens roumains: la perception des Roumains de la crise grecque, les conséquences de la hausse de leur pouvoir dachat mais aussi leur accès limité aux services dassainissement et à lalimentation en eau potable ou chaude.


  • Le projet WATMAN pour la réduction du risque d’inondations

    Le projet WATMAN pour la réduction du risque d’inondations

    En Roumanie, la fréquence des inondations a augmenté ces dernières années notamment en raison des changements climatiques. Cette situation est causée par le défrichage réalisé sans aucun contrôle, l’érosion du sol, au colmatage des lits mineurs et à la construction d’immeubles dans des régions à risque d’inondation. Réduire le risque d’inondation et intervenir plus rapidement en cas de calamité naturelle pour protéger les personnes et leur patrimoine, ce ne sont que deux des objectifs d’un ample projet déroulé par l’Administration nationale des Eaux roumaines (ANAR).



    Appelé WATMAN, celui-ci bénéficiera de 54 millions d’euros de financement de la part de la Commission européenne. Le projet contribuera à créer la Stratégie nationale pour la gestion des ressources d’eau, y compris des situations générées par des phénomènes hydrologiques extrêmes (sécheresse, crues, pollution et autres accidents du système de gestion des eaux) qui risquent de produire des désastres.



    Catalina Bragaru, porte parole de l’Administration nationale des Eaux roumaines : « Hormis les travaux structurels mis en œuvre ou en train d’être mis en œuvre, tels l’aménagement des cours d’eau, leur régularisation, les endiguements et l’élargissement des digues, la protection avec de la terre des digues qui existent déjà afin d’arrêter l’infiltration de l’eau pendant les inondations, l’Administration nationale des Eaux roumaines souhaite mettre en œuvre ce projet dynamique. L’investissement s’élève à 63 millions d’euros, financé à hauteur de 85% de fonds européens, le reste étant le cofinancement du budget de l’Etat. L’objectif de ce projet est d’établir une base d’infrastructure adéquate au niveau national afin de prévenir et de réduire les conséquences destructrices des inondations. Ces travaux seront installés à différents endroits sur le territoire du pays. Finalement, la sécurité des constructions hydro techniques en cas de calamité naturelle sera renforcé, tout comme notre capacité d’intervenir dans de telles situations ».



    Des stations automatiques seront installées aux principaux barrages afin de transmettre en ligne des informations sur les débits des rivières, les risques de crues, la pollution ou d’autres désastres naturels. Des centres d’intervention rapide dotés de matériaux et d’outillages pour intervenir en cas d’inondations et d’accidents écologiques seront également créés pour chaque bassin hydrographique. Les autorités souhaitent détenir toutes les informations nécessaires afin d’intervenir rapidement et limiter les dégâts dès le moment du déclenchement des inondations. Selon les estimations, 1 million et demi d’habitants des régions vulnérables bénéficieront d’informations en temps réel. (trad.: Alex Diaconescu)

  • 01.07.2013

    01.07.2013

    Nucléaire – Les représentants de la compagnie China Nuclear Electric viendront à Bucarest en juillet, pour discuter avec le gouvernement des détails concrets d’une éventuelle implication dans la construction des unités 3 et 4 de la centrale nucléaire roumaine. L’annonce a été faite par le premier ministre Victor Ponta, qui visite la Chine ; il a précisé que les investisseurs pourront détenir le paquet majoritaire d’actions dans ce projet. Mardi, le chef du gouvernement de Bucarest doit s’entretenir avec le président chinois Xi Jinpeng et le premier ministre, Li Keqiang. La Chine est la dernière étape de la tournée asiatique du chef de l’exécutif roumain, qui s’est également rendu en Azerbaïdjan, au Kazakhstan et en Ouzbékistan.



    Prix – Majoration, à partir de ce lundi, du prix du gaz naturel en Roumanie. Ainsi, les ménages et les entreprises auront-ils à régler des factures supérieures de respectivement 8% et 3%. Selon les producteurs de l’industrie alimentaire, cela va amener une hausse des prix des produits alimentaires allant jusqu’à 15%. Toujours à compter de ce 1er juillet, dans plusieurs villes du pays, les tarifs des services d’eau potable et d’assainissement sera lui aussi majoré d’environ 10 %, selon la décision des autorités locales. En échange, aux termes des nouvelles réglementations adoptées en 2012 par le Parlement européen, les tarifs du roaming diminuent toujours à partir de ce lundi. Enfin, le salaire minimum brut garanti au niveau de l’économie roumaine passera de 750 à 800 lei, soit de quelque 170 à 180 euros.



    Finances – La Banque nationale roumaine a décidé de réduire son taux directeur de 5,25% à 5%. Le nouveau taux directeur — le plus bas jusqu’à présent — entre en vigueur à partir de mardi. Selon les analystes, la réduction du taux directeur pourrait mener, avec le temps, à la baisse des taux d’intérêt pratiqués par les banques pour les crédits et les dépôts. D’autre part, le gouverneur de la BNR, Mugur Isărescu, recommande la conclusion d’un nouvel accord préventif avec le FMI et l’UE, parce que celui que la Roumanie vient de finaliser a été bénéfique, permettant des crédits moins chers sur les marchés extérieurs. Entamé en 2011, cet accord de 5 milliards d’euros a été finalisé à succès et a été traité par les autorités roumaines comme préventif, sans que le pays ait bénéficié des fonds afférents.



    Visite – Selon une annonce faite aujourd’hui à Bucarest, le président de la Roumanie, Traian Băsescu, fera une visite à Chişinău le 17 juillet, à l’invitation de son homologue de la République de Moldova, Nicolae Timofti. Traian Băsescu aura également des rencontres avec le président du Parlement, Igor Corman, avec le premier ministre, Iurie Leancă, et avec d’autres leaders politiques. Le chef de l’Etat roumain a été invité en République de Moldova par son homologue pendant une visite de ce dernier à Bucarest, en avril 2012.



    Statut – La Chambre des députés et le Sénat ont adopté, lundi, à Bucarest, en séance commune, les recommandations de la Cour constitutionnelle concernant le Statut des parlementaires. Le statut a été adopté sans débats, avec 391 voix pour et une contre. Antérieurement, dans les commissions juridiques, les sénateurs et députés avaient éliminé deux articles déclarés inconstitutionnels du Statut des parlementaires. Ils avaient trait à la demande de retenir, d’arrêter ou de perquisitionner les sénateurs et députés.



    Baccalauréat – Pour quelque 160.000 lycéens de Roumanie, ce lundi marque le début de la série d’épreuves écrites de l’examen de baccalauréat. Les faibles résultats enregistrés ces dernières années ont suscité de vifs débats en marge de la qualité du système d’éducation en Roumanie.



    Ecole – Le Laboratoire de recherche ICOM (LYON2), en partenariat avec la Faculté de Journalisme et de Sciences de la Communication de l’Université de Bucarest, le Bureau pour l’Europe Centrale et Orientale de l’Agence Universitaire de la Francophonie et le Laboratoire ORSIC de Montpellier organisent à Bucarest une école masterale francophone en sciences de l’information et de la communication. Elle va réunir, du 1er eu 7 juillet 2013, professeurs et étudiants francophones d’Europe Centrale et Orientale, spécialisés dans les sciences de l’information et de la communication. Le bureau régional de l’AUF gèrera d’un point de vue financier et logistique la réalisation de cette école, conçue comme possible étape préliminaire à un doctorat en sciences de la communication, éventuellement en co-tutelle.


    Le


    Cinéma – La coproduction roumano-germano-française « Matei, l’enfant des mines », réalisée par la Roumaine Alexandra Gulea, a remporté le grand prix et le Prix du public jeune au Festival du film de Pesaro, en Italie, qui a eu lieu du 24 au 30 juin. Le film parle de la perte de l’innocence de l’enfance et la confrontation du personnage principal (Matei), avec les responsabilités et les défis de l’adolescence. Alexandra Gulea, fille du célèbre réalisateur roumain de films Stere Gulea, a encore signé une série télévisée et deux documentaires (dont « Dieu au saxophone, le diable au violon »).

  • A la Une de la presse roumaine du 24.01.2013

    A la Une de la presse roumaine du 24.01.2013


    Le souhait de l’USL d’avancer les élections présidentielles de 2014 pour les organiser simultanément avec celles européennes fait couler beaucoup d’encre dans la presse écrite parue jeudi à Bucarest. L’ardeur avec laquelle le leader libéral, Crin Antonescu, souhaite s’installer à Cotroceni « naît des idées des plus drôles » s’amuse le quotidien Adevarul. « Le sommeil de Crin Antonescu engendre des monstres », poursuit le quotidien qui s’inquiète du fait que la Roumanie pourrait devenir bientôt « un pays à deux présidents ». Et cela, parce que, en cas de scrutin présidentiel avancé, l’USL n’exclut pas la possibilité que le futur chef de l’Etat prête serment un peu plus tard, quand le mandat du président Traian Basescu expire. Du coup, six mois durant « la Roumanie serait le pays à deux présidents » titre Adevarul et note que l’avancement du scrutin présidentiel servirait notamment à Crin Antonescu « qui pourrait encore profiter de la vague de popularité dont bénéficie l’USL » et qui risque de diminuer considérablement d’ici la fin 2014.


    En réplique, les sociaux-libéraux affirment par la voix de leur patron Victor Ponta qu’un scrutin simultané « s’accompagnerait d’une campagne électorale d’un mois ou deux tout au plus, écartant le risque que le pays se trouve en période électorale pendant une année », lit-on dans Jurnalul National. Un argument combattu par Romania libera dans un édito signé Sabina Fati, qui croit que « le premier ministre roumain joue un double rôle ». L’idée de réduire de six mois le mandat de Basescu serait plutôt « un cadeau empoisonné offert à Crin Antonescu » qui commence à remarquer que les libéraux sont devenus dernièrement des « hommes politiques de second rang ». Face à la proposition de l’USL, le chef de l’Etat, Traian Basescu s’est dit prêt à démissionner six mois avant la fin de son mandat à la seule condition que « les 588 parlementaires démissionnent eux aussi et permettent ainsi de nouvelles élections parlementaires afin que leur nombre diminue à 300 », peut-on lire dans Romania libera. Une idée rejetée par l’USL qui n’a pas envie de voir ses membres risquer les sièges qu’ils viennent d’occuper.


    Par ailleurs, le journal Adevarul annonce que la Roumanie a jeté un million d’euros par la fenêtre à cause d’une seule personne, ou plutôt de son absence. L’histoire se passe dans le département de Vâlcea, à Bordesti, là où l’argent européen a fait possible l’ouverture du seul laboratoire ultra performant d’analyse des eaux de la région. Pourtant, depuis son inauguration, en 2008, en pleine campagne électorale, le labo en question n’a jamais été fonctionnel, faute de technicien spécialiste du contrôle sanitaire des eaux. Selon les calculs faits par la mairie de la commune de Bordesti et cités par Adevarul, « si le laboratoire avait été fonctionnel, l’administration locale aurait économisé, ces 4 dernières années, quelque 30.000 lei, soit plus de 7000 euros ».


    Nous allons finit par une bonne nouvelle annoncée par Romania libera : le sirop de sureau de la région roumaine de Saschiz sera lancé le mois prochain en exclusivité en Grande Bretagne. Comme quoi, la qualité, la vraie, a toujours du succès !