Tag: écoles

  • Écoles primaires et maternelles respectueuses de la nature

    Écoles primaires et maternelles respectueuses de la nature

    L’initiative « Écoles primaires et maternelles respectueuses de la nature » est lancée par la Société Ornithologique Roumaine et vise à rapprocher les générations futures de l’environnement. Plus concrètement, le projet a pour objectif de promouvoir l’éducation écologique dans les écoles primaires et les maternelles à travers des activités interactives.

     

    Stimuler la curiosité et l’amour des enfants pour la nature

     

    Selon Andreea Oprea, responsable de communication, le rôle de ces activités est de stimuler la curiosité et l’amour des enfants pour la nature et la biodiversité :

      « On veut rapprocher les générations futures de la nature et les sensibiliser davantage, car on observe une déconnexion, aussi bien chez les adultes que chez les enfants. On se rend compte que nous ne sommes plus proches de la nature, qu’on ne comprend plus ce qu’elle représente, ni ce que la biodiversité signifie. Pour ainsi dire, on ne peut pas aimer et donc vouloir protéger ce que l’on ne connait pas. Il faut donc d’abord comprendre et connaître pour pouvoir protéger. C’est justement pour inciter les enfants à découvrir la cyclicité de la nature à chaque saison, que notre programme s’étale sur toute l’année scolaire. En général, les inscriptions ouvrent en septembre, et toutes les institutions d’enseignement, qu’il s’agisse de maternelles, d’écoles ou même des Centres publics de loisirs pour enfants, peuvent s’inscrire à ce programme. »

     

    Des formations préalables pour les enseignants

     

    Après l’inscription, la participation est gratuite, et c’est la Société Ornithologique qui fournit tous les matériaux nécessaires. Avant de démmarer les activités, des formations sont également organisées expliquer le règlement aux enseignants.

     

    Andreea Oprea, précise que ce règlement a été simplifié au fil des ans, et que le programme « Écoles primaires et maternelles respectueses de la nature » n’a pas cessé de se développer depuis son apparition :

     « D’une année à l’autre, les enseignants et les enfants qui nous rejoignent sont de plus en plus nombreux. Il faut préciser que depuis deux ou trois ans, nous sommes présents dans chaque département et que, par  conséquent, au moins une école primaire ou maternelle de chaque département participe au programme. Ce qui est très important. Nous sommes une ONG — bien que nous portions le nom de “Société” — et sans les enseignants, nous n’aurions pas pu atteindre un si grand nombre d’enfants. L’éducation à la nature est essentielle, et nous pensons qu’elle doit commencer dès le plus jeune âge. Nous proposons des activités simples et saisonnières. Par exemple, en hiver, une activité obligatoire du programme c’est de nourrir les oiseaux. Nous apprenons aux enfants dès leur plus jeune âge que les oiseaux doivent être nourris avec des ressources naturelles. Nous leur posons une question très simple : les oiseaux trouveraient-ils du pain ou des produits de boulangerie dans la nature, si nous n’étions pas là ? Non. Alors, si l’on observe ce qu’ils mangent sans notre aide, on constate qu’ils ne consomment pas de pain. Les enfants apprennent à nourrir les oiseaux avec des graines crues de tournesol. Ils apprennent également à observer la nature, car en hiver, on peut aussi voir quelles espèces d’oiseaux viennent à la mangeoire. »

     

    Un accent est mis sur l’éducation pratique

     

    Grâce à ce programme, les élèves, les enseignants et les parents sont activement impliqués dans le processus de protection de la nature. Chaque école inscrite au programme a l’opportunité de développer ses propres activités à partir de la liste proposée, de participer aux concours de créativité centrés sur la nature, et de remporter des prix qui encouragent l’acquisition de nouvelles connaissances sur l’environnement. L’accent est mis sur l’éducation pratique, et les enfants participent à des activités en pleine nature, apprenant ainsi à la respecter et à la protéger. Tout cela, dans l’espoir que bientôt la plupart  des écoles et maternelles de Roumanie seront respectueuses de la nature. (Trad. Rada Stanica)

  • 09.09.2024 (mise à jour)

    09.09.2024 (mise à jour)

    Ecoles – Les écoles doivent offrir un environnement sur aux élèves, aux enseignants et au personnel auxiliaire de l’Enseignement national a déclaré lundi, le président Klaus Iohannis, invité à la cérémonie organisée dans un collège de Bucarest à l’occasion de la nouvelle rentrée des classes. Présent à l’événement, aux côtés de la ministre de l’Education nationale, Ligia Deca, le chef de l’Etat a souligné qu’un des objectifs prioritaires du projet « la Roumanie éduquée », transposée dans les lois de l’Education de 2023, a été la création d’un milieu scolaire et universitaire non seulement propices à l’éducation, mais aussi sécurisant. Ce lundi, la Roumanie a marqué la rentrée des classes pour quelque trois millions d’élèves roumains. Selon les données fournies par le ministère de l’Education nationale, en ce moment, sur les 6000 écoles et lycées de Roumanie, au moins 800 sont concernées par des travaux de réparation ce qui les a obligées de relocaliser leurs heures de classes.

     

    Police – Les forces de l’ordre ont été présentes ce lundi dans chaque établissement scolaire à l’occasion de la rentrée des classes afin de maintenir un climat d’ordre et de sécurité publique – a annoncé la porte parole du ministère de l’Intérieur, Monica Dajbog. Elle a précisé que pas moins de 25 000 cadres du ministère avaient été mobilisés au niveau national ce lundi avec quelque 8 000 policiers et gendarmes présents dans les écoles. Les agents de la police routière ont renforcé leur présence autour des écoles et des lycées en raison d’une intensification du trafic routier. Aux dires de Monica Dajbog, les actions de prévention et de lutte contre le trafic et la consommation de drogue parmi les jeunes demeurent prioritaires pour les autorités.

     

    Exercices – Les soldats roumains et alliés participent du 9 au 13 septembre à des exercices communs près de la ville de Sfantu Gheorghe, dans le département de Covasna. Les manœuvres ont le but d’instruire les soldats pour lutter sur un terrain boisé, en montagne. Plusieurs exercices se sont déroulés depuis l’année dernière dans cette région, avec la participation des troupes terrestres et aériennes des forces du Ministère roumain de la Défense et des structures similaires des pays membres de l’OTAN.

     

    Film – Le film roumain « Le Nouvel An qui n’est jamais venu » réalisé, écrit et produit par Bogdan Mureşanu, a été primé au Festival international du film de Venise. Le prix du jury de la Fédération internationale des critiques de cinéma et le prix du meilleur film de la catégorie Orizzonti, ne sont que deux des prix que le film roumain a remportés à la Mostra de Venise. Boróka Biró, la directrice de photographie, a été récompensée d’une mention spéciale. C’est le premier long-métrage réalisé par Bogdan Mureşanu, et l’action du film se déroule en un seul jour, avant la Révolution anticommuniste roumaine de décembre 1989.

     

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Irina Begu a remporté le tournoi WTA 125 à Montreux (en Suisse), après avoir battu en finale la croate Petra Marcinko, 1-6, 6-3, 6-0. Irina Begu (34 ans, 130e WTA) s’est imposée à l’issue d’une heure et 33 minutes de match. Pour Begu c’est le troisième titre WTA 125 de sa carrière, après ceux d’Indian Wells (2020) et Bucarest (2022). Begu a remporté 5 titres WTA dans la compétition de simple et joué quatre finales, ayant 9 titres WTA au double, hormis 7 autres finales.

     

    Météo – Le temps se refroidit dans les 24 prochaines heures, à l’exception du sud et de l’est où les températures continueront à dépasser les moyennes pluriannuelles. Le ciel demeure couvert et des pluies tomberont sur les sommets des Carpates et sur l’ouest du territoire. Par endroits, les pluies seront torrentielles, avec des quantités d’eau cumulées de 30 à 40 litres par mètre carré. Le vent soufflera légèrement sur le pays. Mardi, nous aurons entre 20 et 29 degrés.

  • Nouvelle vague d’infections respiratoires

    Nouvelle vague d’infections respiratoires




    Alors qu’officiellement
    la Roumanie ne se confronte pas à une épidémie de grippe, les unités d’urgences
    des hôpitaux et les cabinets des médecins sont archipleins de patients
    souffrant d’infections respiratoires spécifiques à la saison froide. Au moins
    neuf personnes malades de grippe sont décédées depuis le début de cet hiver.
    L’hôpital des maladies infectieuses d’Iasi, dans le nord-est, un des grands
    centres médicaux du pays a rapporté non seulement des cas de grippe mais aussi
    une progression du nombre des infections au virus COVID 19 e même un cas de
    double infection : grippe et covid. La situation est compliquée aussi par
    le manque de médecins.

    Comment est-on arrivé à cette situation ? C’est
    l’expert en politiques de santé, Emilian Imbri qui explique :
    «C’est normal pour cette période. Nous nous
    confrontons à de banaux rhumes mais aussi à des complications. Les hôpitaux
    sont surchargés parce que nous n’avons plus un réseau de médecins généralistes
    capables de consulter des patients même après les horaires d’ouverture. Nous
    n’avons pas un réseau de pédiatres. Pourquoi ? Parce que la Roumanie a
    supprimé les facultés de pédiatrie et la spécialisation pédiatrie n’existe
    carrément plus en Roumanie. Par conséquent, les médecins sont terrifiés de ne pas
    dépasser leurs attributions, ils évident
    de soigner des cas qu’il jugent beaucoup trop compliqués puisqu’ils craignent
    le risque d’une faute médicale. »
    a déclaré Emilian Imbri.


    Le ministre de
    la Santé, Alexandru Rafila, a recommandé à la population de faire appel d’abord
    aux médecins généralistes en cas de symptômes de virose respiratoire et de
    grippe. Il a souligné que même une présence prolongée dans les unités
    d’urgences d’un hôpital à cause d’une forme légère ou moyenne de virose était
    un risque en soi, puisque le patient est exposé aussi à d’autres infections.
    Dans le cas des enfants, les médecins recommandent le confinement à domicile et
    un traitement symptomatique et déconseillent les antibiotiques. Alexandru
    Rafila a rappelé que la Roumanie ne se confrontait pas actuellement à une
    épidémie de grippe et que selon les chiffres officiels le nombre de cas de
    grippe recensés cette année serait même de 25% inférieur à celui enregistré
    durant la même période de l’année dernière.

    Des mesures de prévention dans les écoles

    Les élèves sont rentrés dans les
    bancs des écoles lundi après les vacances de fin d’année. Les médecins recommandent
    aux parents de ne pas envoyer les enfants à l’école s’ils ont des symptômes de
    rhume, afin de prévenir la propagation des virus et les conseillent de demander
    l’aide des praticiens. Les enseignants et le personnel des écoles ayant des
    symptômes respiratoires devraient également éviter le contact avec les
    collectivités. Les médecins s’attendent à une progression du nombre de malades
    dans la période qui suit et recommandent une alimentation riche en vitamines
    afin de renforcer le système immunitaire. La prévention et le contrôle des
    infections respiratoires sont possibles, affirment les responsables du
    ministère de la Santé, suite à l’application d’une série de mesures d’hygiène personnelle
    et des espaces où se déroulent les cours. Les enseignants sont désormais tenus
    au début de chaque journée de cours d’inspecter visuellement des élèves
    présents en classe afin de dépister d’éventuels écoliers malades, souffrant de
    fièvre ou de toute autre maladie infectieuse – contagieuse.

  • Enseigner la physique autrement

    Enseigner la physique autrement

    Il y a 12 ans, l’association non-gouvernementale « Le centre
    d’évaluation et d’analyses éducationnelles » lançait le projet intitulé
    « La physique, autrement », dans une tentative de changer la manière dont
    cette discipline est enseignée au collège. Concrètement, on se proposait
    d’encourager la pratique au détriment de la théorie et laisser aux enfants le plaisir de découvrir eux-mêmes
    les aspects théoriques à travers des expérimentations. Comment et pourquoi est
    né ce projet ? Réponse avec Cristian Hatu, président du centre :




    « C’était, en fait, une réponse aux tendances observées dans
    d’autres pays connus pour leurs systèmes éducationnels performants. Pourquoi un
    tel changement de paradigme dans ces pays-là ? C’est une discussion assez
    complexe, mais je mentionnerais plusieurs éléments que je trouve importants. A
    la différence d’il y a 30 ou 40 ans, lorsque de nombreux emplois supposaient
    des activités répétitives et une certaine routine, le passage vers
    l’automatisation a entraîné une réduction de tous ces emplois. En même temps, il
    se trouve que de plus en plus souvent, les salariés soient tenus pour trouver
    des solutions aux nouveaux défis. Alors, il a été question de voir dans quelle
    mesure une école qui privilégiait l’apprentissage par cœur et la reproduction
    d’information était toujours actuelle. On a donc tenté de repenser la manière
    dont certaines disciplines étaient enseignées à l’école, afin de développer la
    pensée critique, la recherche des solutions aux problèmes. Pour les sciences
    exactes, par exemple, il ne suffisait plus qu’un professeur se présente devant
    la classe et enseigne la loi d’Ohm, par exemple, en disant la formule et en
    faisant des exercices. Au contraire, il faut présenter le problème à l’élève et
    le laisser se débrouiller tout seul à le résoudre. Bref, le prof fait un pas en
    arrière et laisse l’enfant en contact direct avec la réalité. Toutes
    proportions gardées, on dirait que l’élève est encouragé à refaire les pas du
    chercheur ayant fait la découverte.
    »




    Changer de mentalité et de méthode pour rendre la physique accessible et
    intéressante dans les yeux des enfants, c’est l’objectif du projet dont nous
    parlons aujourd’hui. Plus encore, la méthode appelée « la démarche d’investigation »
    utilisée dans le projet « La physique, autrement », peut contribuer à
    faire diminuer l’analphabétisme fonctionnel, puisqu’elle aide les enfants à
    comprendre directement comment fonctionnent les lois de la physique et comment
    cette discipline les accompagne dans la vie quotidienne. Bref, tout cela les aide
    à développer leur pensée. Quelle a été la réaction des enfants face à cette
    méthode qui les fait sortir de la routine scolaire ? Cristian Hatu répond :




    « Ils sont curieux et ils deviennent conscients de leur
    potentiel. Selon nos professeurs, la toute première réaction des élèves est de
    demander : « Mais pourquoi vous nous posez ces questions ? Nous
    ne savons pas répondre ! C’est à vous de nous donner la réponse ! »
    En fait, il faut de plusieurs semaines pour surmontent ce blocage, après tant
    d’années d’enseignement selon la méthode classique
    ».




    Cela fait 12 ans déjà que le projet « La physique, autrement » fonctionne et son succès
    est évident. Près de 3 000 professeurs de physique ont été formés à la
    « démarche d’investigation ». Et, si au début le projet d’adressait
    uniquement aux classes de collège, dans le temps, il a été ,is en place aussi
    dans les lycées. Cristian Hatu, président du « Centre d’évaluation et
    d’analyses éducationnelles » nous explique comment :




    « Le programme scolaire du collège a été modifié dans cette direction.
    Désormais, les inspecteurs vérifient dans quelle mesure « la démarche d’investigation »
    est utilisée en classe. Lors des examens
    que les enseignants doivent passer, ils sont questionnés au sujet de
    l’apprentissage par l’investigation. Pour le lycée, il a été difficile de
    changer de programme scolaire, mais on a trouvé une solution intermédiaire et
    on a proposé des recommandations méthodologiques pour les professeurs de
    physique en charge des élèves de première et 2e année de lycée. Cela
    parce qu’ils commençaient à avoir en classe de plus en plus d’élèves qui
    avaient travaillé d’après cette méthode au collège et qui, une fois arrivés au
    lycée se heurtaient à la méthode classique. Il a fallu donc aider les
    professeurs de lycée à continuer cette approche utilisée au collège.
    »




    Le succès du
    programme « La physique, autrement » est incontestable. Si bien qu’il a
    déterminé les membres du « Centre d’évaluation et d’analyses
    éducationnelles » de lancer il y a quelques années le projet « La chimie,
    autrement », fondé toujours sur la démarche d’investigation. A l’avenir,
    l’association envisage aussi de développer un projet similaire pour l’enseignement
    des mathématiques. Ce sont de petits pas faits vers la modernisation du système
    éducationnel roumain. (Trad. Valentina Beleavski)

  • Les mesures de sécurité dans les écoles

    Les mesures de sécurité dans les écoles


    Le cas d’une professeur de lycée de Bucarest blessée au
    cou par un élève a remis sur le tapis la nécessité du renforcement de la
    sécurité et de la protection dans les écoles roumaines. Mercredi, un élève en
    Seconde a attaqué son professeur de japonais pendant le cours, sans une raison
    précise, en la blessant au cou avec un objet pointu. L’incident a soulevé une
    vague de réactions aussi bien de la part des autorités que des syndicalistes.
    Le Ministère de l’Education a annoncé qu’une enquête a été ouverte pour
    examiner les circonstances dans lesquelles l’incident s’est produit. Le même
    ministère a assuré surveiller d’un œil attentif les mesures qui seront adoptées
    par le lycée où l’agresseur se trouve, aussi bien du point de vue législatif,
    que du point de vue du support psychologique accordé aux élèves présents en
    classe au moment de l’attaque.


    De l’avis de la ministre de tutelle, Ligia Deca, un tel
    incident est censé tirer la sonnette d’alarme quant à la nécessité d’un
    renforcement de mesures de sécurité et de protection dans les établissements
    scolaires. L’école doit offrir un environnement sûr aussi bien pour les élèves
    que pour les professeurs. Dans un appel au gouvernement, la Fédération des
    Syndicats de l’Education nationale, Spiru Haret, a réclamé la mise en place d’une
    série de mesures censées prévenir la violence dans les écoles et le
    renforcement des lois déjà en vigueur visant la sécurité en milieu scolaire. Dans
    un communiqué, la Fédération s’alerte sur les signaux qui lui parviennent chaque
    semaine au sujet de la violence et de la consommation des drogues dans les
    écoles. Selon les syndicalistes, les établissements scolaires ne détiennent pas
    les instruments nécessaires pour combattre directement et efficacement les
    agressions contre les salariés de l’Education nationale. Les sanctions
    actuellement en vigueur, telles l’exclusion temporaire ou définitive, ou la baisse de la note en bonne conduite, toujours
    en vigueur en Roumanie, s’avèrentinefficaces. Voilà pourquoi, la Fédération appelle le Parlement à
    prévoir au moment de leurs débats sur les nouvelles lois de l’Education, un
    chapitre consacré aux mesures de protections pour les salariés de l’Education.


    De l’avis de la Fédération des syndicats libres du
    système éducationnel, l’incident qui vient d’avoir lieu devrait alarmer non
    seulement les professeurs, les élèves et leurs parents, mais surtout les
    autorités. « Il suffit de penser à tout ce qui se passe depuis des années
    dans les écoles de chez nous pour pouvoir affirmer que le climat scolaire est
    insécurisé et que l’école est en proie aux actes de violence, aux menaces, aux
    abus ou encore aux stupéfiants ».En
    l’absence d’une intervention rapide et ferme de la part des autorités, les
    professeurs commenceront à craindre leurs élèves qui à leur tour, seront
    impactés par le comportement agressif de certains de leurs collègues, s’alertent
    les syndicalistes de l’Education.


    Une étude menée par la Fondation World Vision Roumanie, nous
    apprend qu’il y a quelques années, 71% des élèves roumains avaient été témoins
    de différents actes d’agression perpétrés soit dans les salles de classe, soit dans
    l’école ou sur leur trajet menant à l’école Disons aussi que Roumanie figurait
    récemment en troisième place dans un classement sur le harcèlement mené par l’OMS
    dans 42 pays.





  • Une Foire de la Francophonie à Craiova

    Une Foire de la Francophonie à Craiova

    C’est déjà une tradition. Au mois de mars, la francophonie est à l’honneur partout en Roumanie, avec une mobilisation importante des Instituts culturels français, des bibliothèques françaises et des écolés et lycées où le français est enseigné d’une manière intensive. Aujourd’hui nous allons à Craiova, dans le sud de la Roumanie, où le Lycée « Voltaire » organise un mois de la francophonie bien rempli d’événements inédits, dont une « Foire de la francophonie », tenue au centre-ville. C’est la troisième édition de ce « mois de la francophonie » organisé dans cette institution de renom de Craiova. Pour plus de détails nous avons avec nous Loredana Popi, la principale du lycée Voltaire de Craiova.


  • Rentrée scolaire après les vacances d’hiver en pleine épidémie de grippe.

    Rentrée scolaire après les vacances d’hiver en pleine épidémie de grippe.

    Les vacances de Noël sont terminées et les enfants ont repris ce matin le chemin de l’école. Suite à la réforme de l’éducation, cette année scolaire est organisée en cinq modules d’apprentissages et autant de vacances. Concernant la semaine de vacances d’hiver, ce sont les inspecteurs de chaque département qui doivent en établir les dates sur la période allant du 6 au 26 février. En plus des aspects strictement scolaires, ils doivent prendre en compte la situation épidémiologique spécifique à cette période de l’année.

    La semaine dernière, le ministère de la Santé a émis une alerte d’épidémie de grippe saisonnière et a élaboré, en collaboration avec le ministère de l’Education, une série de recommandations visant à protéger les enfants et les personnels encadrants. Les enseignants de maternelle, du primaire, du collège et du lycée sont désormais tenus de transmettre aux parents et représentants légaux des enfants des informations permettant de les aider à identifier des symptômes de la grippe ou d’autres infections respiratoires afin qu’un tri soit déjà effectué à domicile, avant l’arrivée des enfant en collectivité. Les parents sont priés de ne pas envoyer les enfants à l’école s’ils présentent des symptômes de maladie et de demander l’aide d’un pédiatre ou du médecin de famille.

    Un tri quotidien aura également lieu au sein des établissements scolaires à la première heure de cours. Dans les écoles où il n’y a pas de personnel médical, ce tri se fera au jugé. S’il y a des personnels médicaux, ils pourront être sollicités pour effectuer ce tri. De plus, du matériel de désinfection pour les mains et les surfaces va être mis à disposition et les enseignants devront assurer l’aération régulière des salles et apprendre aux élèves à se comporter en cas de toux ou d’éternuement. Par ailleurs le port du masque est conseillé tant pour les personnels que pour les enfants. Le ministère de l’Education a demandé aux inspecteurs scolaires de soutenir les établissements afin que les cours puissent se poursuivre dans des conditions normales et que l’accent soit mis sur la prévention.

    La ministre, Ligia Deca a déclaré qu’en aucun cas l’absentéisme n’était encouragé. Elle a ajouté qu’après deux ans de pandémie il était très important de préserver le rythme scolaire et d’avoir un taux de présence élevé. C’est l’occasion de rappeler qu’en Roumanie, l’expérience de l’école en ligne n’a pas été une réussite, bien au contraire! C’est pourquoi, malgré le nombre de cas de grippe et autres infections respiratoires, l’accent est aujourd’hui mis sur la poursuite de la scolarité de tous les jeunes. Et dans le cas où les enfants présentent des symptômes, l’option mise en avant est qu’ils restent en isolement chez eux le moins longtemps possible et que les cours ratés soient récupérés par la suite.

  • Une cinquième vague pandémique différente

    Une cinquième vague pandémique différente


    La pandémie de
    Covid-19 est loin d’être terminée, a averti mardi l’Organisation
    mondiale de la santé (OMS), mettant en garde contre l’idée que le variant
    Omicron est bénin. Les pays ne doivent pas baisser les bras, surtout que le nombre
    de cas explose, a précisé l’OMS. Rien qu’en France, on recense presque 500.000
    contaminations par jour. Ne vous méprenez pas, Omicron provoque des
    hospitalisations et des décès, et même les cas les moins graves submergent les
    établissements de santé. Une hausse exponentielle des cas quelle que soit la
    gravité des cas individuels mène inévitablement à la hausse des
    hospitalisations et des décès, a déclaré le chef de l’OMS. La Roumanie est
    elle aussi frappée de la cinquième vague pandémique. A l’heure où l’on parle et
    avec plus de 15.000 nouveaux cas de Covid par jour, le pays affiche un niveau
    de contamination similaire à la précédente vague qui a sérieusement frappé la
    population et agenouillé le système médical. Pourtant, en ce moment, la
    situation est meilleure, puisque malgré la hausse du taux d’incidence, les
    patients développent des formes moins sévères et le système arrive à les
    soigner correctement, a fait savoir le ministre roumain de la Santé, Alexandru
    Rafila. Et lui d’ajouter que les 230 centres de soins ambulatoires que la
    Roumanie mettra à la disposition des personnes positives deviendront bientôt
    opérationnels. Parallèlement, le pays renforcera sa capacité de dépistage.


    De retour dans
    les salles de classe depuis lundi, les élèves roumains de la maternelle à la
    Terminale ne sont pas, pour l’instant, trop impactés par la cinquième vague
    pandémique, a fait savoir le responsable de la Santé. Alexandru Rafila: On ne se
    confronte pas à une explosion des cas dans les rangs des enfants, susceptible
    de bloquer les hôpitaux et les unités de soins critiques. Je pense qu’on
    devrait rester vigilants et comprendre qu’une potentielle fermeture des écoles
    et une reprise des cours à distance, notamment dans le cas des enfants qui n’ont
    pas accès à Internet, aurait un fort impact négatif sur l’évolution ultérieure
    de tous ces enfants.


    A l’heure où l’on
    parle, la moitié du territoire roumain est concerné par un scénario rouge de
    haut risque épidémiologique, avec un taux d’incidence de plus de 3 cas pour
    mille habitants. En revanche, à la différence de la vague précédente, le nombre
    de personnes hospitalisées actuellement des suites d’une contamination au
    coronavirus est quatre fois moins important.

    Sur le total des décès enregistrés
    dernièrement, moins d’une centaine, la plupart datent des dernières semaines.
    La pression sur les unités des soins critiques s’avère inférieure à celle
    exercée lors de la quatrième vague. N’empêche. L’inquiétude persiste, affirme Daniel
    Coriu, à la tête du Collège des Médecins de Roumanie: Un premier
    péril que je remarque c’est qu’à la différence de la précédente vague
    pandémique, on se confronte actuellement à plusieurs formes de maladie dans le
    cas des enfants. Pourtant, malgré le taux d’incidence à la hausse, le nombre de
    patients hospitalisés reste réduit. Moi, je suis plutôt inquiet par le nombre
    de décès, notamment dans les rangs des non vaccinés. Puisque même s’il ne nous
    protège pas du virus, le vaccin nous protège de l’hospitalisation, d’une forme
    sévère et de la mort
    . Malheureusement,
    moins de 50% des Roumains ont considéré la vaccination comme une option pour
    lutter contre la pandémie. (Trad. Ioana Stancescu)





  • 17.01.2022 (mise à jour)

    17.01.2022 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie – Les autorités de Bucarest ont rapporté lundi plus de 8 000 nouveaux cas de Covid confirmés en 24 heures et 17 décès des suites de l’infection. A l’heure actuelle, 16 départements et la Capitale sont placés en rouge avec un taux d’incidence supérieur à trois cas par mille habitants. L’évolution de la situation dans les hôpitaux est très différente par rapport à la quatrième vague, fin septembre, lorsque le seuil des 10 000 nouveaux cas confirmés en 24 heures a été franchi pour la première fois. Or, dans le contexte d’un seuil de 10 000 cas de contaminations franchi il y a deux jours, le nombre de personnes hospitalisées dépasse actuellement de peu les 4000, soit trois fois moins de malades que durant la quatrième vague pandémique quand pour le même nombre de cas d’infection le nombre de personnes hospitalisées était de 11500.

    Education – Tous les élèves de Roumanie, de la maternelle à la Terminale ont repris lundi, en présentiel, les cours du deuxième semestre de l’année scolaire. Sur une décision des Ministères de l’Education et de la Santé, le taux d’incidence des cas de Covid et le taux de couverture vaccinale du personnel enseignant ne seront plus pris en compte dans la potentielle décision de suspendre la présence en classe des enfants. Les autorités ont décidé que l’école en ligne se fera uniquement à partir du moment où au niveau département, le degré d’occupation des lits réservés par les hôpitaux aux malades Covid sera de plus de 75%.

    Energie
    – Quatre confédérations patronales et cinq confédérations syndicales de
    Roumanie ont demandé lundi, au chef du gouvernement de plafonner les tarifs
    énergétiques au même niveau qu’en décembre 2020 et pour une période d’au moins
    un an. Dans une lettre ouverte, les organisations signataires précisent que les
    majorations de prix pratiqués par la Roumanie dépassent celles opérées au
    niveau mondial, ce qui met en difficulté aussi bien les Roumains que tout le
    système économique qui n’arrive plus à faire preuve de compétitivité. Par
    ailleurs, le ministre de l’Energie, Virgil Popescu, a affirmé que le
    gouvernement est prêt à modifier la loi du plafonnement et de la compensation
    des factures énergétiques, en prévoyant une compensation majorée de 33 à 50% sur les factures de gaz.
    Les mesures visant la prolongation jusqu’au 1er avril du schéma d’aide d’Etat
    tant pour les consommateurs domestiques, que pour les PMEs, seront incluses
    dans un nouveau projet de décret d’urgence qui sera approuvé au cours de cette
    semaine.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Gabriela Ruse ( 82e WTA), a battu en deux sets l’italienne Jasmine Paolini (52e WTA), lundi, à Melbourne, dans le round inaugural de l’Open d’Australie, première tournée du Grand Chelem de l’année. Lundi encore, une autre Roumaine, Jacqueline Cristian, a battu la Belge, Greet Minnen, lors de son premier match au tableau principal. En revanche, la Roumaine Irina Bara a perdu face à l’espagnole Nuria Parrizas Diaz. Bara (134e WTA) participait à la tournée suite au retrait de la tunisienne Ons Jabeur, 10e mondiale, pour des raisons de santé.


    Météo
    – Une alerte au vent très fort est en vigueur mardi, sur la plupart du
    territoire roumain. Des tempêtes de neige s’annoncent sur le nord-est, le
    centre et le nord de la Roumanie. Quelques flocons de neige tomberont aussi sur
    le sud-est et l’est du pays. Les températures maximales iront mardi de -3 à 7
    degrés. 6 degrés à midi, à Bucarest.

  • Histoires de vie découvertes en 2021

    Histoires de vie découvertes en 2021

    Nous avons accompagné dans les écoles le programme déducation nutritionnelle « Goûte attentivement, profite du moment », lancé suite à lidentification dune tendance mondiale chez les jeunes à choisir des collations plutôt que des repas copieux ou à les éviter, de peur de grossir. Florentina Baloş, ambassadrice « Goûte attentivement, profite du moment » nous a dit :



    « Goûte attentivement. Profite du moment » est ciblé sur l’attention que l’on doit prêter aux repas afin de profiter de l’instant présent, de savourer le goût des aliments, d’y prendre plaisir, car les goûters font partie de notre vie. Lancé par lAssociation « Sută la Sută Românesc », le projet a été initié en partenariat avec l’Autorité nationale pour la protection du consommateur et 5 lycées de Bucarest. Les études ont montré que les jeunes préfèrent les goûters aux repas consistants, ce qui fait que des questions telles « qu’est-ce qu’on mange ? », « pourquoi mange-t-on ? » et « comment mange-t-on ? » restent en quelque sorte sans réponse. On mange de manière chaotique, souvent on ne sait même pas de quoi on se nourrit, puisqu’on ne lit pas les étiquettes. Du coup, notre projet se propose d’informer et d’éduquer le jeune public dans cette direction ».



    Un autre projet – une histoire émouvante – nous a menés dans la commune dAugustin, dans le département de Braşov (centre). Une commune de 1 900 habitants, dont beaucoup sont très pauvres et la moitié dorigine rom, où deux enseignants ont jeté les fondements du projet Edubuzz ou le bus dapprentissage. Natalia Ginghină et Adrian Secal sont les enseignants qui ont créé Edubuzz, un projet caritatif auquel la joueuse de tennis roumaine Simona Halep a également contribué. Adrian nous a dit à propos dEdubuzz que :



    « Cet espace permet aux enfants de suivre des cours de rattrapage une fois les heures de classe terminées. On a voulu aménager un endroit en dehors de l’école, mais à proximité de celle-ci, afin que les gamins puissent y rester, une fois la journée d’école finie. On a de nombreux enfants jamais inscrits à l’école ou en situation de décrochage scolaire. C’est une communauté frappée par un taux d’abandon scolaire et d’absentéisme élevé, et le nombre d’enfants qui ne fréquentent pas les cours est très grand. Cest pourquoi on a décidé de leur offrir la possibilité de suivre des cours de rattrapage ou même dapprendre, car certains nont peut-être même pas été en classe du tout jusquici. »



    Et Natalia a complété :



    « L’idée d’un tel bus a été alimentée par notre besoin de passer davantage de temps avec les enfants, même en dehors des heures de classe, afin de pouvoir leur proposer plus d’activités à faire ensemble. Mais, une fois qu’on a aménagé le bus et qu’on a donc trouvé cette idée, cet endroit n’est plus destiné à nos élèves seulement ; il est là pour accueillir aussi d’autres enfants, comme par exemple ceux qui ne fréquentent pas l’école pour une raison ou pour une autre. C’est une sorte d’endroit qui accueille les enfants après la journée d’école, sauf qu’il a fini par servir aussi de salle de classe. »



    HORA, la fabrique d’instruments de musique en bois de Reghin (est de la Roumanie), est la plus grande d’Europe. En 2021, elle a fêté son 70e anniversaire. Défiant les bouleversements causés par la pandémie, HORA a réussi à lancer sur le marché trois nouveaux produits. Quel que soit le domaine d’activité, il faut s’adapter à l’économie de marché, affirme Dorin Man, son directeur technique, qui explique :



    « Notre fabrique a développé trois grandes chaînes de production. Il y a tout d’abord celle consacrée à la fabrication de guitares. Vient ensuite la ligne de production d’instruments à archet : violons, violes, violoncelles, contrebasses et éventuellement certains autres instruments de ce type, tel le psautier. Là aussi la gamme est très large, en fonction des essences de bois utilisées, de la structure, des couleurs et de la qualité. Cette dernière varie suivant que les instruments s’adressent à des joueurs débutants, avancés ou professionnels. La troisième chaîne de production, créée dans le but d’accroître la diversité dans le contexte du marché international, est celle des instruments spécifiques des différentes communautés ethniques. Nous avons donc fabriqué l’instrument à percussion appelé cajon, ainsi que le violon trompette ou à pavillon, spécifique à la région de Bihor (ouest). Nous avons également amélioré les guitares électriques et lancé sur le marché deux types de guitares solo électriques. »



    Une autre histoire merveilleuse, cest celle de la journaliste et écrivaine Janneke Vos de Groot, originaire des Pays-Bas, qui sest installée avec son époux en Roumanie voici 15 ans. Passionnés par la vie dans la nature et par les chevaux islandais, le couple sest établi dans le village de Oarba de Mureş, appartenant à la ville de Iernut (centre), et vit dans un environnement naturel et même développe le tourisme rural dans la région. Janneke Vos de Groot a écrit six livres sur la Roumanie, principalement sur la région quils habitent, et a ainsi tenté plusieurs touristes à venir connaître notre pays. Et quand ils viennent dans la région, elle emmène les visiteurs partout.



    « D’habitude je les emmène à Brașov, à Cluj – ce sont de belles villes. Après, quand je leur demande ce qu’ils ont aimé le plus, ils me répondent toujours : Oarba de Mureș, la campagne, voir comment vivent et travaillent les gens. Souvent, les femmes du village préparent une « ciorba », une soupe aigre du coin, et un autre plat traditionnel pour le groupe de touristes et ça fait toujours son effet. Même une visite du Palais du Parlement de Bucarest n’est pas aussi populaire qu’un déjeuner à Oarba de Mureș ! »



    Nous avons rassemblé de nombreuses histoires, racontées pour embellir votre journée ! Et cest ce que nous promettons de faire cette année aussi.


    (Trad.: Ligia)

  • 03.01.2022

    03.01.2022

    Coronavirus – 1.756 nouveaux cas d’infection au virus SARS – CoV – 2 ont été enregistrés au cours des dernières 24 heures en Roumanie. Durant la même période 18 décès ont été enregistrés, selon le rapport de ce lundi du Groupe de communication stratégique. Selon les chiffres de l’Institut national de la statistique relayés par le Groupe de communication stratégique, le taux d’infection en Roumanie durant les derniers 14 jours est de 0,56 cas par mille habitants. Tous les départements du pays sont actuellement en zone verte. Et pourtant, selon la presse roumaine, au cours de la dernière semaine, la Roumanie connait à nouveau une progression du nombre de cas d’infection après deux mois et demie de baisse constante. Les spécialistes en santé publique et les autorités soulignent qu’en Roumanie près de cent cas d’infection au variant Omicron ont déjà été confirmés et selon les estimations, celui-ci deviendra dominant en deux semaines. Selon le scénario le plus pessimiste des trois véhiculés au sujet de la 5e vague, le nombre des nouveaux cas d’infection dépistés quotidiennement pourrait arriver à 25 mille, ce qui mettra une pression immense sur le système sanitaire. La campagne nationale de vaccination traine toujours. Plus de 7,8 millions de personnes ont fait jusqu’ici le schéma complet de vaccination en une année.

    Ecoles – Ce lundi c’est la rentrée pour les écoliers, les collégiens, les lycéens et les étudiants de Roumanie. Les vacances d’hiver ont été raccourcies par rapport aux précédentes années à cause des vacances imposées par les autorités en novembre à cause de la vague d’infection au coronavirus. Les vacances d’hiver se poursuivent pourtant pour les écoliers des maternelles et du primaire qui rentreront à l’école le 10 janvier. Le premier semestre devra s’achever le 14 janvier alors que le deuxième semestre commencera juste après, le 17 janvier. Les prochaines vacances, à Pâques, sont prévues du 15 avril au 1er mai.

    Colectiv – La cour d’appel de Bucarest pourrait prononcer aujourd’hui son verdict final dans le dossier de l’incendie qui a ravagé la discothèque « Colectiv ». Lors du premier procès, le complet a émis des peines de prison ferme aux coupables de la tragédie qui a tué 65 personnes et blessés 200 autres. Durant un concert dans la discothèque Colectiv un feu d’artifices a provoqué un incendie meurtrier. Une partie des victimes ont souffert des brûlures alors que d’autres ont inhalé des substances toxiques. Les procureurs ont demandé des peines maximales fermes pour l’ancien maire du 4e secteur de la Capitale, Cristian Popescu-Piedone, pour des fonctionnaires de la mairie, pour les patrons du club, deux pompiers, deux pyrotechniciens et les représentants d’une société de feux d’artifices.

    Société
    En 2020, les Roumains travaillant à l’étranger ont renvoyé en Roumanie le plus
    d’argent parmi les ressortissants des 27 Etats membres de l’UE. Selon les
    chiffres d’Eurostat, les quelque 3,6 millions de Roumains qui habitent et
    travaillent officiellement à l’étranger ont envoyé quelque 3,4 milliards
    d’euros, suivis par les Espagnols avec 2,9 milliards et les polonais avec 2,8
    milliards. Selon l’office européen des statistiques, au niveau de l’UE, le
    volume de ces montants a baissé de 9% en 2020 par rapport à 2019.

    Droits
    de l’Homme –
    Les dossiers déposés par des roumains figurant sur la table des juges
    de la Cour européenne des Droits de l’Homme ont baissé de 7 500 début 2021 à
    moins de 5 000. Aux dires de la juge Iulia Motoc, si ce rythme est maintenu,
    « en 2022, la Roumanie pourrait ne plus se classer 4e parmi les
    pays ayant des dossiers instruits à la Cour européenne des droits de
    l’Homme. » Les dossiers solutionnés visent des sujets très différents,
    mais la plupart des cas concernent les conditions de détention dans les prisons
    roumaines, note Iulia Motoc, juge de la Cour européenne des Droits de l’Homme.

    Handball – La sélection nationale de handball messieurs de Roumanie se réunit pour les préparatifs en vue du tournoi préliminaire de qualification à la Coupe du monde tenue à Cluj. Du 7 au 9 janvier, la Roumanie rencontrera Israël, Chypres et la République de Moldova. Le sélectionneur de la Roumanie est le célèbre coach espagnol Xavi Pasqual, qui a remporté à trois reprises la Ligue des Champions de Handball avec la Barcelone.

    Coronavirus dans le monde – De plus en plus d’Etats tentent de trouver un équilibre entre le contrôle de la pandémie et la protection des économies sur la toile de fond de la propagation du variant Omicron, qui produira une progression rapide du nombre de cas d’infection. En France les autorités ont décidé de réduire la période d’isolement à domicile des personnes infectées et le ministère de la santé a annoncé une nouvelle cible pour la campagne de vaccination. Le pays rapporte plus de 200 mille résultats positifs aux tests de dépistage du coronavirus par jour et une période d’isolement plus longue risque de bloquer une grande partie de l’activité économique et sociale, dont notamment le secteur de la santé. Israël s’attend à un nombre record de nouveaux cas, puisque les deux variants Delta et Omicron sont assez répandus. Le système de santé demande des fonds supplémentaires pour contrecarrer une nouvelle vague de la pandémie, auxquels s’ajoutent aussi des malades de grippe. Le trafic aérien est toujours perturbé à cause du variant Omicron, avec des milliers de vols annulés quotidiennement dans le monde.

  • 02.01.2022 (mise à jour)

    02.01.2022 (mise à jour)

    Covid en Roumanie – 958 nouveaux cas d’infection au virus SARS CoV 2 ont été enregistrés durant les dernières 24 heures en Roumanie. Durant le même intervalle, les autorités ont également enregistré 17 décès des suites de la maladie, a fait savoir dimanche le Groupe de Communication Stratégique. Les spécialistes en Santé publique affirment que la 5e vague de la pandémie devrait arriver en Roumanie durant les premières semaines de l’année 2022 et estiment que le seuil des 25 000 cas d’infection par jour pourrait être atteint. Le premier ministre Nicolae Ciuca a souligné que la loi relative à l’introduction du soi-disant certificat numérique Covid pourrait être adoptée soit dans le cadre d’une réunion extraordinaire du parlement soit par l’engagement de la responsabilité du gouvernement. Depuis le déclenchement de la pandémie, 1,8 millions de cas d’infection au coronavirus ont été enregistrés en Roumanie alors que 60 mille malades de Covid 19 sont décédés. En termes de couverture vaccinale, le pays est avant dernier sur les 27 Etats membres de l’UE après la Bulgarie. Moins de 7,9 millions de Roumains ont réussi à se faire entièrement vacciner, ce qui signifie un peu plus de 40% de la population éligible. Deux millions de Roumains ont également fait la 3e dose de rappel.

    Finances – Le ministère roumain des Finances a prévu pour le mois de janvier 2022 de contracter des crédits auprès des banques commerciales à hauteur de 4,4 milliards de lei soit près de 900 millions d’euros. S’y ajoutent des obligations d’Etat qui porteront le montant total de l’argent que la Roumanie empruntera à plus d’un milliard d’euros. Il sera destiné au refinancement de la dette publique et au financement du déficit du budget d’Etat.

    Société – Depuis le 1er janvier le salaire minimum brut a augmenté jusqu’à 510 euros, le point de la retraite a progressé à 320 euros et l’indemnité sociale minimum a atteint les 200 euros. Les allocations familiales ont augmenté à 49 euros par enfant âgé de 2 à 18 ans et à 120 euros pour les enfants à handicap âgés de deux à trois ans. En échange les accises ont augmenté pour presque toutes les catégories de produits – carburants, bière, vin et boissons alcoolisées avec l’exception notable du tabac. Dans le cas des quelque 3,7 millions de consommateurs d’électricité à ne pas avoir conclu un contrat sur le marché libre, les tarifs augmenteront de 50 à 90% en fonction du fournisseur. Et pourtant les Roumains ne devraient pas payer des factures majorées grâce au schéma de plafonnement et compensation prévue dans le budget d’Etat jusqu’au 31 mars 2022. Les analystes avertissent que la majoration des pensions et des salaires ne sera pas trop ressentie par la population puisqu’elle intervient sur le fond d’une flambée des prix qui continuera aussi dans la période qui suit.

    Ecoles – Ce lundi c’est la rentrée pour les écoliers, les collégiens, les lycéens et les étudiants de Roumanie. Les vacances d’hiver se poursuivent pourtant pour les écoliers des maternelles et du primaire qui rentreront à l’école le 9 janvier. Le premier semestre devra s’achever le 14 janvier alors que le deuxième semestre commencera juste après, le 17 janvier. Les prochaines vacances, à Pâques, sont prévues du 15 avril au 1er mai.

    Frontières – La police roumaine aux frontières a augmenté le nombre des agents et des points de contrôle des postes frontières sur la frontière ouest de la Roumanie où le trafic s’est intensifié. De nombreux Roumains qui travaillent en Europe Occidentale rentrent après les fêtes d’hiver et c’est pourquoi le nombre des voyageurs a considérablement progressé à la frontière roumano-hongroise. Le poste frontière de Nadlac II, un des plus importants, dispose de huit artères de contrôle pour les voitures sur le sens de sortie depuis la Roumanie, auxquels s’ajoutent deux stations mobiles.

    Handball – La sélection nationale de handball messieurs de Roumanie se réunit pour les préparatifs en vue du tournoi préliminaire de qualification à la Coupe du monde tenue à Cluj. Du 7 au 9 janvier, la Roumanie rencontrera Israël, Chypres et la République de Moldova. Le sélectionneur de la Roumanie est le célèbre coach espagnol Xavi Pasqual, qui a remporté à trois reprises la Ligue des Champions de Handball avec la Barcelone.

    Météo
    Ciel couvert et pluies temporaires sur l’ouest, le centre et le nord-ouest de
    la Roumanie durant les prochaines 24 heures. En haute montagne, des chutes de
    neige sont attendues. Les températures iront de 8 à 16 degrés. Une alerte code
    jaune au vent fort entrera en vigueur lundi matin et sera valable jusqu’à mardi
    matin dans la région de montagne de la Roumanie. La vitesse du vent montera
    jusqu’à 80 km à l’heure alors qu’à plus
    de 1700 mètres d’altitude les rafales de vent iront jusqu’à 120 km à l’heure
    provoquant des tempêtes de neige.

  • 6/12/2021 (mise à jour)

    6/12/2021 (mise à jour)

    Covid en Roumanie – En Roumanie, le nombre des personnes complètement vaccinées a dépassé les 7,5 millions. Depuis le début de la campagne de vaccination, le 27 décembre 2020, plus de 15 millions de doses de vaccin ont été administrées. Par ailleurs, les deux Roumains rapatriés d’Afrique du Sud et contaminés au variant Omicron ont des formes légères d’infection, et l’un est asymptomatique, ont annoncé les autorités. Les deux sont vaccinés contre le Covid-19, ce qui explique leur bon état de santé. Par ailleurs, 803 nouveaux cas de Covid et 54 décès ont été enregistrés ces dernières 24 h. A l’heure où l’on parle, seul le département d’Arad, dans l’ouest du pays, se trouve toujours en jaune, le reste du territoire étant en vert, avec un taux d’incidence de 1,25 cas sur 14 jours.

    Omicron – Le ministre roumain de la Santé, Alexandru Rafila, participera mardi, à Bruxelles, à une réunion de ses homologues européens consacrée aux mesures de lutte contre le variant Omicron et à l’acquisition à l’échelle communautaire des thérapies contre la Covid. Les responsables de la Santé de l’UE discuteront aussi de la mise en place au niveau européen d’un service de formation pour les potentielles situations d’urgence dans le domaine sanitaire.

    Tests – A partir de lundi, les élèves, les enfants de maternelle et les enseignants de Roumanie font des tests salivaires rapides pour dépister l’infection au coronavirus. Ils se sont vu recommander de se tester deux fois par semaine, lundi et jeudi, mais la question qui persiste, c’est de savoir qui va vérifier si les tests ont été faits correctement. Les autorités n’ont pas fixé de procédure unitaire et ont laissé chaque établissement d’enseignement prendre ses propres décisions. Ainsi, dans certaines écoles, les tests sont faits en classe, mais dans la plupart des établissements d’enseignement, les tests ont été distribués aux parents, pour tester les enfants à la maison. Les lycéens y font exception, ils reçoivent les tests de leurs professeurs. 6,5 millions de tests ont été distribués jusqu’ici.

    Constitution – Le 30e anniversaire depuis l’adoption de la Constitution actuelle de la Roumanie a été marqué lundi au parlement de Bucarest par une séance solennelle. Adoptée deux ans après la révolution de décembre 1989, la nouvelle loi fondamentale du pays a été révisée depuis une seule fois, en 2003. Dans son allocution, le président de la Cour Constitutionnelle, Valer Dorneanu, a tenu à préciser que l’élaboration en 1991 d’une nouvelle Constitution n’a pas été facile, puisqu’à l’époque, la société roumaine était encore sous l’empreinte des attitudes et comportements communistes. En plus, la nouvelle loi fondamentale était censée répondre aux normes internationales en la matière. La Constitution roumaine comporte 156 articles de lois et sa journée est marquée chaque année, le 8 décembre.

    Handball – La sélection nationale féminine de handball de la Roumanie rencontre mardi, la Norvège, au tableau de la dernière étape du Groupe C du Championnat du monde d’Espagne. Les Roumaines ont déjà obtenu leur qualification dans les groupes principaux de la compétition après leur victoire claire face à l’équipe du Kazakhstan 38-17, dimanche soir. Antérieurement, les Tricolores avaient surclassé également l’équipe iranienne. La Roumanie est la seule équipe présente à toutes les 25 éditions du Championnat du monde. Elle a quatre médailles à son palmarès : une d’or, deux d’argent et une de bronze.

    Météo – Des précipitations sous forme de pluie et de neige tomberont sur tout le territoire d’ici mercredi, dans l’après-midi. Les quantités d’eau cumulées dépasseront les 15 à 20 l/m2 et même les 30 à 40 l/m2. La neige et la giboulée feront leur apparition dans les régions collinaires et à la montagne, tandis que le sud et le sud-est de la Roumanie se retrouvera sous la pluie. A partir de mardi, dans l’après-midi, le vent se mettra à souffler plus fort sur l’est, le sud-est et le sud-ouest extrême. Une alerte jaune aux tempêtes de neige est en vigueur dans le centre, le nord-est et l’est du pays où le vent soufflera à 55 km/heure.

  • 22.11.2021 (mise à jour)

    22.11.2021 (mise à jour)

    Coronavirus – En Roumanie le nombre des nouveaux cas d’infection au coronavirus est toujours à la baisse pour arriver à 1 550 cas dépistés en 24 heures pour la première fois en deux semaines. Le bilan des décès est de 154 en 24 heures, dont 29 antérieurs à la période de référence. Plus de 11000 personnes contaminées sont hospitalisées dont 1 539 en soins intensifs. Parmi elles, 150 sont vaccinées. Le taux moyen d’infection est désormais inférieur à 3,5 cas pour mille habitants et plus de 50% des départements sont sortis de la zone rouge. Le chef de la campagne de vaccination anti-covid, Valeriu Gheorghiţă, a averti sur le risque que la Roumanie répète le scénario allemand, en s’exposant à une cinquième vague pandémie juste après la quatrième, en raison d’une couverture vaccinale réduite. Un danger même plus important est celui de l’apparition d’une mutation du virus qui contourne la réponse immunitaire de l’organisme. En Roumanie, le nombre de personnes entièrement vaccinées touche les 7,2 millions.

    Protestations – Des protestations ont eu lieu dimanche à Bucarest et dans d’autres villes roumaines contre les mesures de restriction de lutte contre la pandémie de Covid 19. A Craiova dans le sud, les protestataires ont lu publiquement des articles de la Constitution sur la liberté individuelle ou d’expression, alors qu’à Constanta dans le sud-est, ils ont protesté contre le certificat vert. De plus en plus d’Etats d’Europe ont introduit des mesures sanitaires très strictes pour combattre la pandémie, alors qu’ils ont rapporté des chiffres record d’infection. Entre temps, les protestations contre ces restrictions et contre la vaccination obligatoire se multiplient.

    Ecole – Quelque 2,6 millions d’élèves roumains ont repris lundi les cours en présentiel, après que le Comité national pour les situations d’urgence a accepté une demande en ce sens formulée par le Ministère de l’Education. Les enfants ont pu retourner dans les salles de classe dans toutes les localités de Roumanie, affichant un taux d’incidence de moins de trois cas pour mille habitants, quel que soit le taux de vaccination du personnel enseignant. Là où l’incidence reste supérieure à trois cas pour mille habitants, les cours se déroulent en présentiel seulement si la couverture vaccinale du personnel enseignant reste supérieure à 60%. Sur fond d’une réticence du personnel enseignant de s’impliquer dans le dépistage de l’infection parmi les élèves, le ministère de l’Education a décidé que ce sera à chaque établissement scolaire de décider de l’endroit où de tels seront effectués : à l’école ou en famille. Les kits de dépistage arriveront dans le courant de cette semaine dans les écoles.

    Politique – Le président roumain, Klaus Iohannis, a désigné l’ex général Nicolae Ciuca candidat aux fonctions de premier-ministre. Le chef de l’Etat a déclaré que cette proposition bénéficiait du soutien d’une majorité solide au Parlement, constituée par le PNL, le PSD et l’UDMR et le groupe des minorités nationales autres que celle magyare. Iohannis a reçu simultanément les représentants des trois formations membres du futur gouvernement. Klaus Iohannis a discuté aussi avec les représentants du parti ultranationaliste AUR, tandis que l’USR, ancien membre du cabinet roumain, a boycotté l’invitation du chef de l’Etat qu’il accuse d’être le parrain d’une monstrueuse coalition. Au terme de la Constitution, le candidat aux fonctions de premier ministre dispose de dix jours pour demander au Parlement de voter le programme de gouvernance et la liste des portefeuilles ministériels. Le porte parole du PSD, Radu Oprea, a affirmé que les sociaux-démocrates se verront attribuer le fauteuil de secrétaire général du Gouvernement et les ministères des Finances, de la Défense, de l’Economie, des Transports, de l’Agriculture, de la Santé, de la Culture et de la Jeunesse. L’UDMR garde les portefeuilles du Développement régional, de l’Environnement et du Sport, tandis que le PNL assumera les ministères de la Justice, des Affaires Intérieures, des Affaires Extérieures, des Investissements et des Projets européens, de l’Energie, de l’Education, de la Recherche et du Tourisme. La presse note que les leaders libéraux ont critiqué sévèrement leur chef de file, l’ancien premier ministre Florin Cîtu, pour avoir cédé au PSD trop de ministères clé. Le général en réserve, Nicolae Ciuca, a été déjà désigné le mois dernier, par le président roumain, à constituer un gouvernement, mais il a déposé son mandat au moment où il s’est rendu compte qu’un gouvernement minoritaire PNL-UDMR n’aura pas le vote du Parlement. S’il est investi, Nicolae Ciuca deviendra le premier militaire à diriger la Roumanie postcommuniste. Sa première nominalisation est intervenue après une enquête selon laquelle, sur l’ensemble des institutions publiques, les Roumains font le plus confiance à l’Eglise et à l’Armée. L’étude montre que 87% font confiance à l’Armée, 70% à l’Eglise, 67% au Service roumain des Renseignements et à l’Académie roumaine. Plus de 40% des sujets questionnés considèrent que les plus grandes menaces à l’adresse du pays sont la corruption et l’incompétence de la classe politique.

    Moldova – La présidente de la République de Moldova, la pro-occidentale Maia Sandu entame mardi une visite officielle en Roumanie voisine à l’invitation de son homologue Klaus Iohannis. Cette première visite en Roumanie après les élections parlementaires anticipées du 11 juillet, remportées catégoriquement par le parti présidentiel Action et Solidarité PAS, se déroule dans le contexte des 30 années écoulées depuis le début des relations diplomatiques bilatérales et depuis l’indépendance du pays en 1991. La visite constitue une excellente occasion de reconfirmer la relation privilégiée de partenariat stratégique bilatéral visant l’intégration européenne de la République de Moldova, et reposant sur une communauté de langue, culture et d’histoire. Les consultations politiques des deux chefs d’Etat déboucheront sur le renforcement de la coopération bilatérale au niveau politique, économique et sectoriel. Les pourparlers sont censés encourager les projets communs d’intérêt stratégique dans des domaines tels l’Energie, les Transports, la Santé, l’Education et la Numérisation, avec un accent particulier sur les projets censés rapprocher la République de Moldova de l’UE.

    Tennis – Cinq Roumaines figurent parmi les cent meilleures joueuses de tennis du monde. Ancienne nr.1, Simona Halep se situe actuellement en 20ème position, Sorana Cîrstea, 38ème, Irina Begu, 60ème, Jacqueline Cristian, 71ème et Gabriela Ruse, 85ème. Six joueuses roumaines de tennis font également partie du top 100 des meilleures joueuses des concours de double dames : Raluca Olaru stationne en 36ème position, Monica Niculescu se trouve en 39ème, Irina Begu a reculé d’une place et occupe désormais la 64ème position, tandis qu’Irina Bara a avancé en 84ème position grâce au titre remporté à Montevideo. Deux autres Roumaines figurent dans le classement des 100 meilleures joueuses de tennis du concours de double. Il s’agit d’Andreea Mitu, 98ème et de Gabriela Ruse, 99ème.

  • 19.11.2021 (mise à jour)

    19.11.2021 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie -
    La Roumanie a rapporté ces 24 dernières heures 2 889 nouveaux cas de Covid et
    281 décès, dont 27 antérieurs à la période de référence. Bien que les nombre
    des nouvelles contaminations soit à la baisse, les unités de soins intensifs
    sont toujours pleines. A Bucarest, le taux d’incidence a atteint les 4,34 cas
    pour mille habitants dépistés en 14 jours. Pour rappel, le pic du taux
    d’incidence dans la capitale avait été atteint le 22 octobre dernier quant il
    est monté à 16,54 cas pour mille habitants. Le Comité national pour les
    Situations d’Urgence a validé la proposition du Ministère roumain de la Santé
    de permettre la reprise des cours en présentiel dans toutes les unités scolaires
    des localités affichant un taux de contamination en dessous de 3 cas pour mille
    habitants, quel que soit le taux de vaccination du personnel enseignant. Le même
    Comité a également approuvé une légère relaxation des restrictions sanitaires
    quant à l’organisation des événements.






    Gouvernement -
    Le chef de l’Etat roumain a invité lundi les représentants des partis
    parlementaires à des consultations afin de désigner le candidat aux fonctions
    de premier ministre. Au terme du programme diffusé par l’Administration
    présidentielle, les représentants du PNL, du PSD et de l’UDMR se présenteront
    ensemble aux négociations de lundi. Les trois formations ont décidé de former
    une majorité parlementaire et un nouveau gouvernement de coalition. Vendredi, le
    PNL, le PSD et l’UDMR ont négocié la structure du futur cabinet de Bucarest et
    son programme de gouvernance. Le ministre par intérim de la Défense, Nicolae
    Ciuca, proposé par le PNL à la tête du futur cabinet, a déclaré que les
    discussions en marge des sujets sociaux du programme de gouvernance se sont
    achevées, tout comme celles visant l’accord politique et que les partis ont
    démarré les négociations sur les portefeuilles ministériels. Pour sa part, le PSD a avancé le nom de son
    leader, Marcel Ciolacu, pour diriger le futur gouvernement. Cela fait déjà un
    mois que le gouvernement roumain dirigé par le libéral Florin Cîtu a été
    destitué par motion de censure, initiée par les mêmes sociaux-démocrates avec
    lesquels le PNL souhaite désormais s’associer.

    Météo – Samedi,
    le ciel sera plutôt couvert, notamment dans l’ouest, le centre et le nord du
    pays et bleu dans le reste du territoire. Les températures iront de 6 à 16
    degrés. Beau temps et 16 degrés samedi midi, dans la capitale.