Tag: éducation nationale

  • 23.02.2017 (mise à jour)

    23.02.2017 (mise à jour)

    Remaniement — Le premier remaniement du gouvernement de gauche Sorin Grindeanu a été conclu par la prestation de serment, en présence du chef de l’Etat, Klaus Iohannis, des quatre nouveaux ministres qui ont assumé les portefeuilles de la Justice, de l’Economie, des Fonds européens et du Milieux des affaires, du commerce et de l’entrepreneuriat.Tudorel Toader, ancien juge à la Cour Constitutionnelle de Roumanie, devient ministre de la Justice, ses priorités étant la levée du Mécanisme de coopération et de vérification et la transposition dans les codes pénaux des décisions de la Cour. L’actuel ministre par intérim de l’Economie, Alexandru Petrescu, prendra les rênes du ministère du Milieu des affaires et des PME, alors que Rovana Plumb, ancienne ministre du Travail, dirigera le ministère des Fonds Européens. Mihai Tudose devrait reprendre le portefeuille de l’Economie dont il avait été chargé en 2014 et 2015, dans le cabinet Ponta.



    Annonce — Le président roumain Klaus Iohannis a annoncé qu’il allait promulguer vendredi la loi qui rejette le controversé décret gouvernemental n°13 d’assouplissement de la législation pénale, ainsi que la loi qui approuve le décret n°14 d’abrogation du n°13. L’adoption par le gouvernement de Bucarest de l’acte normatif de révision des Codes pénal et de procédure pénale est à l’origine des manifestations les plus amples connues par la Roumanie depuis la chute du communisme en 1989. Le décret en question avait été critiqué par le chef de l’Etat, par l’opposition politique, par les principales institutions judiciaires roumaines et des partenaires étrangers de l’UE et de l’OTAN.



    Education — Le gouvernement roumain de gauche a approuvé jeudi par décret d’urgence une majoration, des salaires des personnels non-enseignants de l’éducation nationale. Grâce à cette mesure, qui entre en vigueur ce mois, 53 000 personnes auront des salaires allant de 1 450 lei (environ 320 euros) à près de 2 000 (environ 440 euros). L’effort financier de l’Etat est estimé à 90 millions de lei (20 millions d’euros), une enveloppe assurée par le biais de la tranche budgétaire allouée au ministère de l’Education nationale. La décision du gouvernement est le résultat des consultations du premier ministre Sorin Grindeanu avec le ministre de l’Education, Pavel Nastase, et avec les syndicats du secteur.



    Météo — Le temps est très printanier actuellement en Roumanie, où les températures sont largement au-dessus des normales de saison. Vendredi, des nuages et des pluies éparses sont attendus que l’ouest, le nord-ouest et le centre du pays. Au lever du jour, le thermomètre descendra jusqu’à -3°, pour grimper jusqu’à 20° dans l’après-midi.

  • A la Une de la presse roumaine – 04.10.2016

    A la Une de la presse roumaine – 04.10.2016

    La rentrée universitaire, qui a eu lieu ce lundi, est une occasion pour les journaux de creuser un peu des sujets étroitement liés à cet événement, tels des idées lancées par le chef de l’Etat et le premier ministre concernant la relation entre le contenu de la formation des jeunes et la réalité de l’emploi. S’y ajoutent des opinions sur l’évolution de l’économie roumaine et de l’infrastructure de transport de Roumanie, un bilan de l’activité du ministère de la culture pendant les mandats des deux derniers titulaires du portefeuille, nouveaux effets du scandale de corruption qui secoue le ministère de l’intérieur.



  • A la Une de la presse roumaine – 19.09.2016

    A la Une de la presse roumaine – 19.09.2016

    L’enseignement à domicile provoque de nombreux débats ces jours-ci dans la société roumaine après l’annonce faite par un couple roumain de célébrités locales qu’ils allaient retirer leur fille de l’école pour qu’elle suive un système d’instruction à domicile. Entre temps, les écoliers se voient toujours obliger de suivre des cours de religion et de faire trop de devoirs.




  • Jacques Augustin (France) – quel est le degré de fréquentation de l’école

    Jacques Augustin (France) – quel est le degré de fréquentation de l’école

    L’école est obligatoire pendant 11 ans. Les classes sont numérotées de 0 à 10. Eh bien, selon une étude toute récente, puisque publiée en juin dernier par l’Institut roumain de la statistique, en Roumanie, 3,64 millions d’enfants d’âge scolaire fréquentent l’école, alors que 27,8% des enfants ne vont pas à l’école. Pendant l’année scolaire 2012/2013, plus de 24.000 enfants ont abandonné l’école primaire et 16.000 le collège, pour prendre cet exemple.

    Le taux d’abandon scolaire précoce a été en Roumanie de 18% en 2014, supérieur de 7 points de pourcentage à la moyenne de l’Union européenne. Le pourcentage le plus élevé d’abandon scolaire précoce est à retrouver dans les régions nord-est et sud-est, tandis que le plus faible, dans le sud-ouest et l’ouest. A défaut d’avoir fréquenté l’école pendant 8 années finalisées à succès, ces personnes ne peuvent jamais être embauchées officiellement. Sur l’ensemble de la population scolaire, plus de 550.000 étaient dans des crèches et maternelles, 1,7 millions au cours primaire et au collège, et plus de 673.000 au lycée.

    Le taux d’abandon précoce de l’école atteint dans ce pays un des niveaux les plus élevés d’Europe, notamment en milieu rural. Un rapport de la Commission européenne récemment rendu public indique qu’en raison de l’insuffisance des actions pour stimuler la fréquentation de l’école, les enfants pauvres ont des difficultés importantes en matière d’accès à l’éducation. Les groupes en situation de risque sont les jeunes des communautés rurales, les jeunes issus de milieux modestes, les Roms et autres minorités, mais aussi les redoublants. Par la loi de l’éducation adoptée en 2011, la Roumanie s’était engagée à investir annuellement 6% dans le système d’éducation, ce qui n’arrive pas.

    Une étude de l’UNICEF indique que la Roumanie perdra les 10 prochaines années entre 10 et 12 milliards d’euros. Un investissement de 6% du PIB dans le système d’éducation conduirait à une croissance économique de 3% par an, selon les experts de l’UNICEF. En 2015, le gouvernement a approuvé la Stratégie pour réduire l’abandon scolaire précoce de 6%, une stratégie qui se décline en 4 piliers, afin d’atteindre la cible assumée par la Roumanie dans le cadre de la Stratégie Europa 2020. Elle se concentre sur l’assurance de l’accès à l’éducation et sur une éducation de qualité pour tous les enfants. Le 2e pilier vise à assurer que l’enseignement obligatoire est suivi par tous les enfants.

    Ceux qui ont quitté l’école ne sont pas oubliés non plus ; il existe un programme dit de « la deuxième chance » qui leur est destiné. Et enfin, le 4e pilier vise à développer le soutien institutionnel approprié. Selon l’Institut de la statistique, au 1er janvier 2016, 3,98 millions de personnes de 0 à 18 ans avaient leur domicile en Roumanie, à la baisse par rapport à l’année antérieure. En plus, le nombre des moins de 18 ans est à la baisse dans l’ensemble de la population, à 17,9%, avec un vieillissement rapide de la population. Une situation alarmante, car les jeunes qui quittent l’école de manière prématurée s’exposent au risque du chômage ou à celui de gagner moins.

    En fait, ils sont de futurs assistés sociaux. Les études indiquent qu’une année d’école en plus accroîtrait les revenus de la personne concernée de 8-9%, et réduirait le risque de devenir chômeur de 8%. A présent, les revenus d’une personne ayant un niveau bac sont de 25-31% plus grands que ceux d’une personne qui n’a suivi que l’enseignement primaire ou le collège. Les personnes ayant suivi une faculté gagnent près de 67% de plus que celles qui s’arrêtent au niveau bac. Jacques nous demande également si beaucoup de parents suivent la scolarité de leurs enfants.

    Je dirais que, comme partout, les parents responsables non seulement la suivent, mais ils font suivre à leurs enfants toute sorte d’activités supplémentaires – soutien scolaire ou autres – censés les aider dans leur futur parcours professionnel. Voilà pour cette réponse, Jacques. Merci de ta question et de ton intérêt constant sur nos ondes.

  • 31.05.2016 (mise à jour)

    31.05.2016 (mise à jour)

    Enquête – Les tests ADN confirment la présence de Dan Condrea, le patron de la compagnie Hexi Pharma, protagoniste de l’immense scandale des désinfectants dilués utilisés dans les hôpitaux roumains, dans la voiture qui s’est écrasée, le 23 mai, contre un arbre, près de Bucarest. C’est ce qu’a indiqué mardi le Parquet général, qui poursuit l’enquête. La directrice générale d’Hexi Pharma, Flori Dinu, est assignée à domicile, les procureurs affirmant qu’elle avait coordonné le personnel chargé de promouvoir les produits de la compagnie, et qu’elle avait signé des contrats avec les établissements hospitaliers. Flori Dinu encourt une peine de 30 ans de prison. Le directeur de la production d’Hexi Pharma est lui aussi poursuivi dans cette affaire. Les enquêteurs estiment à plus de 28 millions de lei (plus de 6 millions d’euros) le préjudice causé par la compagnie seulement au cours des 4 dernières années.



    Syndicats — Les syndicats de l’éducation nationale de Roumanie organisent mercredi à Bucarest une marche pour protester contre les salaires du secteur et attendent environ 15 000 participants, dont des élèves et leurs parents. La principale revendication concerne l’allocation de 6% du PIB, conformément aux dispositions de la Loi de l’éducation nationale. Les syndicats considèrent que ce budget permettrait, entre autres, une majoration des bourses des élèves et des étudiants, le remboursement des frais de déplacement pour les personnels qui font la navette ou encore des équipements appropriés dans les écoles. L’appel à cette marche a été lancé après l’échec des négociations salariales avec le gouvernement.



    Réunion — Le premier ministre roumain Dacian Ciolos participera, mercredi, à la réunion des chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres du Processus de coopération en Europe du sud-est (SEECP), accueillie par la capitale bulgare Sofia, la Bulgarie assurant la présidence tournante de cet organisme. Cette réunion a une signification particulière, puisqu’elle marque les 20 ans de cette structure de coopération régionale, rassemblant 12 Etats. A l’agenda des débats — les évolutions régionales et la perspective européenne des Balkans occidentaux. En marge de la réunion de Sofia, le premier ministre roumain aura une entrevue avec son homologue bulgare, Boyko Borissov.



    Tennis — La meilleure joueuse de tennis roumaine, Simona Halep, numéro 6 mondiale, s’est inclinée devant l’Australienne Samantha Stotsur, dans les huitièmes de finale, à Roland Garros. La rencontre, qui aurait dû se déroulée dimanche, a été reportée deux fois en raison de la pluie. Simona Halep était la dernière Roumaine encore présente dans la compétition.



    Météo — Il fera très chaud pour la saison partout en Roumanie. Des pluies sont attendues sur l’ensemble du pays. Mercredi, en milieu de journée, les températures se situeront entre 23 et 31°.

  • 18.05.2016 (mise à jour)

    18.05.2016 (mise à jour)

    Visite — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, s’est entretenu aujourd’hui à Vilnius, avec son homologue lituanien, Mme Dalia Grybauskaite. Au menu des pourparlers — la sécurité régionale et la position que les deux pays défendront conjointement au sommet de l’OTAN de Varsovie. Le chef de l’Etat roumain a souligné l’importance d’une approche équilibrée” de la consolidation du flanc est de l’Alliance, les mesures décidées par les alliés devant concerner également les flancs nord et sud. Au sujet de la crise des migrants, le président roumain a déclaré que l’approche fondée sur des sanctions contre les Etats de l’Union opposés au mécanisme européen de répartition n’allait pas résoudre ce problème. Le président Iohannis propose de renforcer les frontières extérieures de l’UE et notamment l’agence Frontex de contrôle de ces frontières, où la Roumanie est le deuxième plus grand contributeur après l’Allemagne. Pour sa part, la présidente lituanienne Dalia Grybauskaite a déclaré que la Roumanie et la Lituanie partageaient des positions similaires sur ce thème, dans le sens où l’UE doit protéger ses frontières et offrir aux migrants des possibilités de s’intégrer.



    Déclaration — Les Etats Unis soutiennent les efforts de la Roumanie de moderniser et de rééquiper son Armée, a déclaré ce mercredi, l’ambassadeur américain à Bucarest, Hans Klemm. S’exprimant en ouverture, dans la capitale roumaine, de l’exposition Black Sea Defense & Aerospace, le diplomate a souligné la collaboration étroite entre Washington et Bucarest, à travers le Partenariat stratégique bilatéral et leur qualité de membres de l’OTAN. Ouverte jusqu’au 20 mai, cette exposition internationale est consacrée à l’industrie aéronautique, de défense, de sécurité nationale et de sécurité privée.



    Syndicats — En Roumanie, les syndicats de l’éducation nationale organiseront, le 1er juin prochain, une marche pour protester contre le projet de décret gouvernemental concernant les salaires dans le secteur public, a annoncé, ce mercredi, Marius Nistor, un des leaders des syndicats enseignants. Mardi, le premier ministre Dacian Ciolos avait expliqué que le projet en question allait corriger seulement une partie des dysfonctionnements du système.



    Réunion — Le secrétaire d’Etat en charge des affaires stratégiques, au ministère roumain des affaires étrangères, Daniel Ioniţă, a été le chef de la délégation de la Roumanie à la réunion du Comité des ministres du Conseil de l’Europe, qui s’est tenue ce mercredi, dans la capitale bulgare Sofia. M. Ioniţă y a réaffirmé l’engagement de Bucarest à contribuer aux efforts de la communauté internationale pour combattre le terrorisme international ; il a rappelé l’initiative de la Roumanie et de l’Espagne de création d’un Tribunal pénal international chargé de juger les crimes terroristes. Le Conseil de l’Europe doit promouvoir des valeurs fondamentales, telles le caractère universel des droits de l’homme, de la démocratie et des principes de l’Etat de droit, que la Roumanie soutient et met en avant, a ajouté le dignitaire roumain. La réunion de Sofia a aussi marqué le début de la présidence estonienne du Comité des ministres du Conseil de l’Europe. Tallin a assumé la présidence tournante du Comité pour une période de six mois.



    Tennis — Au tournoi de tennis de Roland Garros, le Roumain Adrian Ungur a eu raison, en deux sets, du Hongrois Marton Fucsovics, dans le deuxième tour de qualification. Un autre Roumain, Marius Copil, s’est adjugé une victoire en deux sets devant le Belge Kimmer Coppejans. Dans le tournoi féminin, jeudi, dans le deuxième tour de qualification, les joueuses roumaines Sorana Cîrstea et Andreea Mitu affronteront, respectivement, la Slovaque Jana Cepelova et la Chinoise Jia-Jing Lu. Quatre autres Roumaines sont déjà présentes au tableau principal du tournoi de Roland Garros – Simona Halep, Irina Begu, Monica Niculescu et Alexandra Dulgheru.



    Météo — Le temps reste frais pour la saison dans les prochaines 24h partout en Roumanie. Au lever du jour, le mercure du thermomètre chutera jusqu’à 1°, tandis les températures de la mi-journée ne dépasseront pas les 24°.

  • 12.10.2015 (mise à jour)

    12.10.2015 (mise à jour)

    Education — Tous les personnels de l’éducation nationale roumaine bénéficieront d’une majoration salariale de 15% à partir du 1er décembre prochain, a-t-il été annoncé à Bucarest. Sur l’ensemble de l’année, les salaires ont augmenté de près de 27%. C’est le ministre Sorin Câmpeanu qui a annoncé cette décision, à l’issue des négociations avec les syndicats du secteur. Le ministre avait antérieurement déclaré sur un plateau de télévision que les rémunérations devraient être majorées graduellement sur les 4 ans à venir, pour que les diplômés universitaires choisissent la carrière enseignante. Mentionnons que les salaires de personnels de la santé ont augmenté de 25% depuis le 1er octobre.



    Discussions — Le président roumain Klaus Iohannis a reçu, ce lundi, l’ambassadeur des Etats Unis à Bucarest, Hans Klemm. L’entretien a porté sur le renforcement de la coopération bilatérale en matière de sécurité et sur l’intensification du dialogue politique, y compris au sommet. L’Administration présidentielle informe que le chef de l’Etat roumain a insisté sur la nécessité de consolider la dimension économique du Partenariat stratégique roumano-américain. Il a aussi réaffirmé que la Roumanie était intéressée à contribuer à la sécurité et à la stabilité régionales, en étroite coordination et coopération avec les Etats Unis. L’ambassadeur américain à Bucarest a présenté ses lettres de créance le 21 septembre dernier.



    Luxembourg — Présent, lundi, au Conseil Affaires Etrangères qui s’est tenu au Luxembourg, le ministre roumain des affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a réaffirmé le soutien de la Roumanie à l’unité et à l’intégrité territoriale de la Libye ; il a aussi évoqué la totale ouverture de Bucarest à participer aux efforts de reconstruction démocratique et institutionnelle de ce pays. Au sujet de la Syrie, le chef de la diplomatie roumaine a souligné le soutien ferme de Bucarest à une solution pacifique au conflit interne. La Roumanie, a-t-il dit, est prête à s’impliquer activement pour faciliter le dialogue, y compris par le biais de son ambassade à Damas, qui continue à fonctionner. De l’avis du ministre roumain des affaires étrangères, la transition démocratique doit commencer simultanément avec la neutralisation du groupe terroriste Daesh. M. Aurescu a enfin réitéré la solidarité de la Roumanie avec les efforts de trouver une solution à la crise des personnes qui se réfugient massivement en Europe, mais aussi dans des pays voisins de la Syrie.



    Nobel — Le Britannique Angus Deaton a été récompense du Prix Nobel d’économie pour son analyse de la consommation, de la pauvreté et du bien-être, a expliqué l’Académie suédoise des sciences.



  • Rentrée universitaire

    Rentrée universitaire

    Ce que l’on recherche et ce que l’on demande sur la marché du travail est devenu leur principale préoccupation. Aussi, le choix d’une profession et d’un domaine d’étude est-il beaucoup influencé par les exigences du marché. Les jeunes ne sont d’ailleurs pas les seuls à en tenir compte, les universités s’y adaptent, elles aussi, pourtant à un rythme plus lent. Quel est, en fait, le rapport entre le système universitaire et le marché de l’emploi ?

    Au micro Gabriela Jitaru, coordinatrice des projets de l’Unité exécutive pour le financement de l’enseignement supérieur, de la Recherche, du Développement et de l’Innovation. : « On pourrait dire que ce rapport n’est pas direct – pas nécessairement, vu que le système d’éducation doit préparer non seulement des diplômés qui puissent s’intégrer sur le marché du travail. Il doit également préparer les jeunes pour la société et pour le développement personnel. Ce lien entre l’université et le marché doit être étroit pour ce qui est du programme universitaire, mais en même temps une certaine flexibilité est nécessaire, car, de nos jours, le marché du travail évolue très rapidement. Au niveau de l’enseignement supérieur, sur le marché de l’éducation – si on peut l’appeler ainsi – les changements sont moins rapides. L’Unité exécutive pour le financement de l’Enseignement supérieur, de la recherche, du développement et de l’innovation a tenté quelques analyses et études nationales sur l’insertion de plusieurs générations de diplômés sur le marché de l’emploi. Cinq années après la fin de leurs études, les diplômés estiment que leur spécialisation répond aux tâches de leur emploi en proportion de 78%. Pour ceux qui répondent une année après la fin de la faculté, la proportion tombe à 70%. C’est que pendant ce laps de temps de 5 ans, ils se sont fait une image plus claire des compétences qu’ils ont utilisées dans la pratique de leur profession.»

    Dans le cadre de cette adaptation de l’éducation aux exigences du marché, on parle d’un modèle social d’emploi. Gabriela Jitaru explique : « Si l’on devait définir le modèle social d’un emploi, celui-ci devrait être sans frontières du point de vue de l’endroit où il est pratiqué et beaucoup plus flexible du point de vue des compétences. Le modèle d’un emploi actuel offre à beaucoup de diplômés, qui ne se sont pas préparés pour le domaine propre à cet emploi, la possibilité d’être embauchés, parce qu’ils ont acquis les compétences nécessaires. Une partie des résultats de cette étude montre qu’en fait, le marché du travail n’offre pas d’emplois correspondant au niveau de formation des étudiants. Les diplômés participants à ces recherches ont affirmé que 30% des jeunes ayant terminé leurs études ont un niveau de formation supérieur à celui exigé par leur emploi. »

    Le marché de l’emploi est-il plus conservateur? Gabriela Jitaru. : « Le marché du travail n’est pas nécessairement rigide, il est plutôt dynamique. Parfois, ses exigences sont très spécifiques et les spécialistes de l’éducation ne considèrent pas qu’elles doivent faire l’objet d’un programme d’étude, vu que l’expérience acquise sur le lieu de travail est tout aussi importante que les compétences générales. Les recherches prouvent que cette crise a déterminé une augmentation de la période de quête du premier emploi dans le cas des jeunes qui ont fini leurs études en 2009-2010. Cette période a doublé par rapport à 2005-2006.

    La Commission européenne tâche d’aider les jeunes à la recherche d’un emploi. Le programme « Garantie pour la jeunesse » est une telle initiative, pourtant ce programme ne s’adapte pas assez vite aux changements survenus sur le marché de l’emploi. Gabriela Jitaru : « Je ne pense pas qu’il existe beaucoup d’adaptations de ce programme, mis en page par la Commission européenne. Celui-ci vise les jeunes âgés de 16 à 25 ans. Ce programme a toutes les chances de produire un impact et donner des résultats, car il offre un soutien à l’employeur qui embauche des jeunes ayant achevé leur formation professionnelle.

    La nouveauté et le changement devanceront toujours les institutions – l’université, touchée, elle aussi, par l’inertie institutionnelle. A chaque nouveau commencement, l’édification d’une carrière par des études universitaires doit relever de nouveaux défis. (Aut.: Steliu Lambru; Trad. : Dominique)

  • L’univers merveilleux des livres scolaires

    L’univers merveilleux des livres scolaires

    Entre octobre 2014 et mai 2015, ils ont mené une étude sur les manuels de communication en langue roumaine et d’éducation civique destinés aux élèves du primaire. Ils y ont découvert bien des stéréotypes de genre ou liés à l’âge, bref des choses qu’on a du mal à comprendre dans le contexte du XXIe siècle.

    Cosima Rughiniş, maître de conférences à l’Université, nous a parlé de certains stéréotypes de genre, tels qu’ils apparaissent dans les illustrations des manuels scolaires: « Les manuels scolaires continuent d’être très stéréotypés du point de vue du genre et de l’âge. Par exemple, les femmes adultes ou les mères exercent surtout la profession d’institutrice, quand elles ne sont pas présentées comme mères au foyer. On y voit même des femmes, casserole à la main ou bien on apprend qu’elles ont préparé des beignets, des gâteaux au chocolat ou des biscuits. En échange, on ne nous apprend pas grand-chose sur des aspects plus liés à la réalité. C’est dire que les livres scolaires ne reflètent pas le monde dans lequel nous vivons. Même cas de figure pour les personnages masculins. Les manuels semblent ignorer leur présence et implication dans la vie de famille, puisqu’ils sont présentés uniquement comme pilotes d’avion, garde-forestiers ou charpentiers. »
    En outre, les dessins sont tout aussi anachroniques que les textes par rapport à la société roumaine contemporaine. Les textes écrits par les auteurs des manuels renvoient eux aussi à cet univers stéréotypés de la femme-mère, femme – institutrice ou occasionnellement de la femme médecin pédiatre. Comme dans la société roumaine les femmes exercent des métiers beaucoup plus divers que ça et que les hommes contribuent eux aussi à l’éducation des enfants et aux tâches ménagères, on peut se demander d’où viennent tous ces clichés. Eléments de réponse avec notre invitée, Cosima Rughiniş : « Ils sont présents, bien évidemment, au niveau de l’imaginaire collectif et du discours sur la féminité et la masculinité. Ce n’est pas moins vrai cependant que l’on ne s’attend pas, dans la société roumaine de nos jours, à ce qu’une jeune femme ou une femme adulte ne travaille pas. Or, de ce point de vue, on constate que les manuels sont en désaccord avec la réalité. L’origine de ce désaccord est à retrouver non seulement dans les extraits de littérature du XIXe siècle que proposent ces livres d’école, mais aussi et surtout dans une certaine inertie des représentations. On ne saurait non plus oublier de mentionner que ces manuels sont élaborés sous la pression de maintes contraintes temporelles ou financières. En plus, je crois que l’on ne s’est pas soucié d’élaborer des manuels en concordance avec l’environnement des enfants. »
    Hormis les stéréotypes liés au genre, les livres d’apprentissage du primaire abondent en clichés encore plus dangereux, selon les sociologues. Il s’agit de ceux ayant trait à l’âge. Cosima Rughiniş : « En Roumanie, les stéréotypes liés à l’âge sont beaucoup plus forts. Pourtant, on en discute moins et il me semble qu’ils ne suscitent pas les mêmes émotions que ceux qui portent sur le genre. Nous autres femmes et certains hommes avec lesquels nous travaillons, nous sommes saisis d’indignation en tombant sur ces stéréotypes de genre tout à fait ridicules. Par contre, les images d’un papi s’appuyant sur sa canne ou d’une mamie coiffée d’un fichu peuvent être attendrissantes. Il est de notoriété que la Roumanie, comme tous les pays d’Europe d’ailleurs, traverse une crise démographique. Ceci étant, les seniors sont exclus et des activités sociales et de l’imaginaire collectif. Malheureusement, les manuels scolaires contribuent eux aussi à cette crise des personnes âgées. Aucun abécédaire, livre d’éducation civique ou manuel de roumain pour le CE4, à une exception près, ne présente les grands – parents comme des personnes actives. Dans les illustrations, ils sont immanquablement assis sur un banc ou dans un fauteuil, les lunettes enfourchées sur le nez… »
    Les sociologues ne pensent pas pour autant que ces stéréotypes sur lesquels les petits tombent dès leur premier contact avec l’école aient une quelconque influence sur le choix de la profession qu’ils embrasseront quand ils auront grandi. Cosima Rughiniş, elle, est d’avis que leur impact est beaucoup plus insidieux que l’on ne croit : « Le danger n’est pas que les jeunes filles aient pour modèles des femmes au foyer. Le problème n’est pas donc celui des modèles en matière de rôle social. Les filles et les garçons s’inspirent de la société, du cinéma, des personnes qui les entourent. C’est la crédibilité que transmettent certains hommes et femmes qui représente le péril. Par exemple, une femme d’affaires nous apparaît souvent comme moins crédible qu’un homme travaillant dans ce domaine. Dans certains manuels d’éducation civique, plus précisément dans les chapitres consacrés aux leaders et aux occupations, il n’y a que des personnages de sexe masculin. Même si, heureusement, ces cas constituent l’exception, je trouve que leur simple présence dans les livres scolaires semble refléter un certain imaginaire. Voilà pourquoi je crois que la crédibilité des femmes en pâtira au moment où elles travailleront dans la politique, les affaires ou le management. »
    Après les manuels du primaire, les spécialistes du Master Recherches sociologiques poursuivront leur étude intitulée « Alice au Pays de merveilles, en explorant les livres scolaires pour le collège et le lycée. (trad. Mariana Tudose)

  • 15.09.2015 (mise à jour)

    15.09.2015 (mise à jour)

    Réfugiés — Le ministère roumain des affaires étrangères qualifie de geste politique incorrect la décision du gouvernement de la Hongrie voisine de construire une clôture à la frontière commune, entre deux Etats membres de l’Union Européenne et partenaires stratégiques. La diplomatie de Bucarest estime que cette initiative, dont elle avait été informée par le ministère des affaires étrangères de Budapest peu avant qu’elle soit rendue publique », n’était pas conforme à l’esprit européen. Le MAE roumain a réagi ainsi à la décision de la Hongrie de construire à la frontière avec la Roumanie une clôture similaire à celle dressée à sa frontière sud avec la Serbie, pour bloquer le flux de réfugiés en provenance du Moyen Orient et du nord de l’Afrique. Le chef de la diplomatie de Budapest a affirmé que cette mesure était nécessaire car « les passeurs pourraient changer leur route en raison de la clôture existante à la frontière serbo-hongroise ». Bucarest participera au mécanisme de distribution et accueillera plus de 1700 demandeurs d’asile se trouvant actuellement en Italie et en Grèce et quelque 80 autres personnes se trouvant à l’extérieur de l’Union. La Roumanie, aux côtés de neuf autres pays de l’UE, refuse les quotas obligatoires de réfugiés.



    Diaspora — Le président de la Roumanie Klaus Iohannis a plaidé mardi en faveur de la reconnaissance des diplômes et des études faits par les Roumains à l’étranger. Le chef de l’Etat considère que c’est la solution pour mettre un terme à la fuite des cerveaux. Il a réitéré l’idée qu’assurer les conditions nécessaires pour que les Roumains de la diaspora puissent exercer leur droit de vote était un point essentiel ; M. Iohannis a exprimé son espoir que l’introduction du vote par correspondance pour les Roumains de l’étranger serait réglementée avant la fin de l’actuelle session parlementaire. Le chef de l’Etat a fait ces déclaration à une conférence sur le potentiel stratégique de la diaspora roumaine, à laquelle le ministre des affaires étrangères, Bogdan Aurescu, avait exprimé l’espoir que les jeunes formés à l’étranger retourneraient au pays. M. Aurescu s’était aussi prononcé pour une promotion de la Roumanie en tant que destination de carrière, soulignant que la promotion des objectifs, y compris de politique étrangère, du pays devait s’appuyer davantage sur la contribution des jeunes doués se trouvant à l’étranger.



    Corruption — Le préfet de Bucarest, Paul Nicolae Petrovan a signé mardi la suspension du maire général Sorin Oprescu de ses fonctions suite à la décision de la Cour d’Appel de confirmer la détention provisoire de l’édile en chef, sous enquête pour corruption. Ancien adhérent social-démocrate passé indépendant, Sorin Oprescu a été élu à la tête de l’administration de la Capitale en 2008 et en 2012. Mardi également, le premier ministre social-démocrate Victor Ponta a été entendu par les procureurs anti-corruption qui l’accusent de faux en écriture, complicité d’évasion fiscale et blanchiment d’argent, des faits que M. Ponta aurait commis à l’époque où il était avocat, ainsi que conflit d’intérêts dans l’exercice de ses fonctions actuelles. Premier chef de gouvernement de la Roumanie post-communiste sous enquête pénale pendant son mandat, Victor Ponta a rejeté aussi bien les accusations des procureurs que les demandes de démissionner exprimées par le président Klaus Iohannis et par l’opposition libérale.



    Education – Le ministre roumain de l’éducation nationale, Sorin Cîmpeanu, a déclaré mardi au Parlement que des réformes étaient absolument nécessaires dans ce secteur. Elles devraient faire partie d’une vision large, qui permette d’obtenir des résultats suite à des mesures cohérentes, dont l’application dépasse un mandat ministériel. C’est le groupe parlementaire libéral qui a demandé les explications de M. Cîmpeanu. Lundi, lors de la rentrée des classes, le ministre affirmait que la nouvelle année scolaire avait bien commencé, malgré les nombreux problèmes à résoudre dans l’infrastructure, les manuels et les programmes scolaires.



    Touristes — Près d’un million de touristes étrangers ont visité la Roumanie où ils ont dépensé environ 2 milliards et demi de lei (quelque 585 millions d’euros), indique l’Institut national de la statistique de Bucarest. Les affaires ont représenté la principale motivation des séjours. L’année dernière, 1,9 million d’étrangers ont voyagé en Roumanie, leurs dépenses se chiffrant à 1,6 milliards d’euros, ce qui place notre pays en queue du peloton européen à ce chapitre.



    Rugby — L’équipe nationale de rugby de Roumanie s’envole mercredi pour l’Angleterre, où elle participera à la Coupe du monde dont le coup d’envoi sera donné le 18 septembre. La nationale tricolore fait partie de la Poule D, où elle aura comme adversaires la France, l’Irlande, le Canada et l’Italie. Les rugbymen roumains, dont le surnom sportif est « les Chênes », ont été présents à toutes les éditions de la Coupe du monde, sans jamais se hisser à une phase supérieure.

  • Toujours prioritaires – l’éducation et la santé

    Toujours prioritaires – l’éducation et la santé

    La Roumanie a besoin d’une réforme en profondeur de l’Education, qui ramène le système roumain d’enseignement au 21e siècle, a estimé le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, lors d’une conférence de presse lundi. Lui même enseignant, avant d’être élu aux fonctions de président, Klaus Iohannis n’a pas hésité à qualifier de honte nationale le fait qu’en début d’année scolaire, près de quatre mille sur la vingtaine de milliers d’écoles et lycées à travers le pays n’avaient toujours pas reçu l’avis de fonctionnement, car ils n’avaient pas d’eau courante ou n’étaient pas connectés aux réseaux d’assainissement.

    Et il n’y a là qu’un seul problème parmi la multitude de difficultés à laquelle se voit confronter l’Education nationale – depuis la logistique et l’absence des manuels jusqu’aux décalages entre les milieux urbain et rural ou les difficultés d’insertion des jeunes sur le marché du travail. Nous avons assisté à une réforme de l’enseignement public presque chaque année, mais les problèmes, les mêmes, ont perduré, a affirmé le président roumain.

    Voilà pourquoi il a appelé à un grand débat national, auquel soient impliqués tous les acteurs intéressés, de sorte qu’une solution durable et systémique soit trouvée à l’actuelle situation qu’il a qualifiée de tragique. Klaus Iohannis : Je lance un défi au gouvernement. Je pense que nous pouvons nous doter d’un plan d’action sur trois ans qui mène à cette solution. Je suis persuadé qu’il est possible que jusqu’à l’automne 2018, quand nous allons fêter le centenaire de la Roumanie moderne, nous ayons vraiment une Roumanie moderne dans les écoles.

    En réaction, le premier ministre, Victor Ponta, a assuré que la Santé et l’Education restent prioritaires pour son gouvernement: Nous y investirons, à l’avenir aussi, tout l’argent que nous avons à notre disposition, tant dans les salaires, que dans l’amélioration des conditions de travail, a dit Victor Ponta. Il a annoncé qu’il allait discuter, dans les prochains jours, avec les ministres de l’Education, des Finances et du Travail au sujet de la rémunération du personnel enseignant, prévue par la loi des salaires dans la fonction publique.

    Pour sa part, le ministre de l’Education, Sorin Cîmpeanu, estime que l’année scolaire a démarré de manière satisfaisante, même si certains problèmes restent en suspens, notamment pour ce qui est de l’infrastructure scolaire, des manuels et de la révision des programmes d’enseignement. La réforme est un processus qui nécessite une approche cohérente et ordonnée, car le système ne peut pas être arrêté; tout changement doit être réalisé en cours de route et doit pouvoir satisfaire les attentes de la société, a encore précisé le ministre de l’Education, Sorin Cîmpeanu. (trad.: Andrei Popov)

  • Nouvelle rentrée scolaire

    Nouvelle rentrée scolaire

    Plus de 3 millions d’élèves ont pris d’assaut maternelles, écoles, gymnases et lycées de Roumanie, car ce lundi c’était la rentrée. C’est le moment de passer en revue les bons et les mauvais côtés de l’enseignement roumain. Ainsi, y a-t-il des établissements scolaires, fraîchement remis à neuf, qui attendent les élèves dans un nouveau décor, depuis les murs peints jusqu’au mobilier neuf.

    Au pôle opposé, on retrouve des écoles oubliées du monde, où les élèves trop nombreux s’entassent dans des salles de classe qui n’ont plus été rénovées depuis une décennie. Enfin, certaines autres n’ont pas reçu l’avis de fonctionnement de la part des autorités sanitaires, puisque les conditions qu’elles offrent ne correspondent pas aux exigences du troisième millénaire ou à cause du manque de personnel médical. Ces postes sont restés vacants, car les médecins et les infirmières, visiblement désintéressés, qui auraient dû les occuper ne se sont pas présentés au concours d’embauche. Une école sur cinq, notamment en milieu rural, manque donc de cet avis sanitaire pour l’année scolaire 2015-2016.

    Le ministre roumain de l’Education, Sorin Câmpeanu, a répondu, lors d’une interview qu’il a donnée à une chaîne de télévision, à la question de savoir quelle est la note qu’il accorderait aux préparatifs en vue de la rentrée 2015. Sur une échelle de 1 à 10, ce serait un 8 ou un 9. Lors d’une visioconférence avec toutes les inspections scolaires du pays, nous avons passé en revue tous les aspects, depuis l’infrastructure et les manuels jusqu’aux personnels enseignants. C’est donc sur la base de cette analyse que j’accorde ce qualificatif.

    C’est aux élèves maintenant de se pencher sur l’étude, durant les 175 jours que dureront les deux semestres de l’année scolaire. Selon des changements récents opérés par le ministère de l’Education en ce qui concerne le calendrier des cours, les vacances d’hiver seront plus longues que jusqu’ici. Elles s’étaleront sur trois semaines, au lieu de deux, du 19 décembre au 10 janvier. En échange, les grandes vacances commenceront plus tard, soit le 24 juin. Peu avant cette rentrée, le gouvernement de Bucarest a décidé de rembourser dans la limite de 55 lei (soit l’équivalent de 12 euros) les frais d’acquisition de livres scolaires par les quelque 362.000 lycéens des classes terminales.

    D’autres nouveautés ont trait à l’organisation et au déroulement des concours nationaux d’admission au lycée. Après de bonnes années d’attente, les enseignants espèrent que le gouvernement leur accordera enfin une majoration salariale, sinon ils envisagent de protester.